undefined cover
undefined cover
Google reprend la tête de la course à l'informatique quantique cover
Google reprend la tête de la course à l'informatique quantique cover
ZD Tech : tout comprendre en moins de 3 minutes avec ZDNet

Google reprend la tête de la course à l'informatique quantique

Google reprend la tête de la course à l'informatique quantique

03min |11/12/2024
Play
undefined cover
undefined cover
Google reprend la tête de la course à l'informatique quantique cover
Google reprend la tête de la course à l'informatique quantique cover
ZD Tech : tout comprendre en moins de 3 minutes avec ZDNet

Google reprend la tête de la course à l'informatique quantique

Google reprend la tête de la course à l'informatique quantique

03min |11/12/2024
Play

Description

On plonge aujourd'hui dans l’univers fascinant de l’informatique quantique avec Google, qui vient de franchir une étape importante dans la course aux ordinateurs du futur.

Google vient en effet de présenter son dernier processeur quantique, baptisé Willow, et fabriqué dans une usine de l'entreprise. Ce processeur utilise 105 qubits, ces fameuses unités d’information quantiques qui remplacent les bits traditionnels.

Et le problème c'est que les qubits sont incroyablement instables et génèrent beaucoup d’erreurs. Mais cette fois, Google affirme avoir surmonté cet obstacle majeur.

Plus il y a de qubits, moins il y a d’erreurs

Grâce à un nouveau système de correction d’erreurs, Google fait en sorte que plus il y a de qubits, moins il y a d’erreurs.

"Nous avons dépassé le seuil de rentabilité", a déclaré Hartmut Neven, qui dirige l'unité d'IA quantique de Google. "Nous avons mis fin à un défi majeur dans le domaine de la correction d'erreur quantique, un défi vieux de trente ans".

C'est cette avancée qui est décrite comme une première dans le domaine de l'informatique quantique.

Les progrès restent théoriques ou expérimentaux

Reste que l'utilisation d'applications sur des ordinateurs quantiques est encore du domaine du futur. Pour l’instant, les progrès de cette jeune discipline restent théoriques ou expérimentaux.

Par exemple, Google explique que son processeur pourrait résoudre en cinq minutes un problème mathématique qui prendrait des milliards d’années à un ordinateur classique.

Certes, c'est impressionnant. Mais ce problème mathématique n’a pas d’applications concrètes.

Une féroce compétition

L’objectif est en fait de développer des ordinateurs capables de résoudre des enjeux réels, comme par exemple concevoir de nouveaux médicaments ou optimiser les batteries électriques. Les experts estiment que ces applications pratiques pourraient voir le jour d’ici 2030.

Surtout que l'informatique quantique est l'objet d'une compétition intense. Google n’est pas seul dans la course. IBM, Amazon ou encore des start-ups comme Alice & Bob rivalisent d’innovations. Et chacun emprunte un chemin différent.

Alors que Google mise sur des avancées scientifiques comme la correction d’erreurs, IBM se concentre sur des usages commerciaux et la formation au quantique via le cloud. Les deux géants s’affrontent aussi à coup de publications scientifiques et de nouveaux processeurs.

Et certains rivaux de Google produisent des puces avec un plus grand nombre de qubits. Mais Google dit de son côté se concentrer sur la fabrication des qubits les plus fiables possibles.

Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Description

On plonge aujourd'hui dans l’univers fascinant de l’informatique quantique avec Google, qui vient de franchir une étape importante dans la course aux ordinateurs du futur.

Google vient en effet de présenter son dernier processeur quantique, baptisé Willow, et fabriqué dans une usine de l'entreprise. Ce processeur utilise 105 qubits, ces fameuses unités d’information quantiques qui remplacent les bits traditionnels.

Et le problème c'est que les qubits sont incroyablement instables et génèrent beaucoup d’erreurs. Mais cette fois, Google affirme avoir surmonté cet obstacle majeur.

Plus il y a de qubits, moins il y a d’erreurs

Grâce à un nouveau système de correction d’erreurs, Google fait en sorte que plus il y a de qubits, moins il y a d’erreurs.

"Nous avons dépassé le seuil de rentabilité", a déclaré Hartmut Neven, qui dirige l'unité d'IA quantique de Google. "Nous avons mis fin à un défi majeur dans le domaine de la correction d'erreur quantique, un défi vieux de trente ans".

C'est cette avancée qui est décrite comme une première dans le domaine de l'informatique quantique.

Les progrès restent théoriques ou expérimentaux

Reste que l'utilisation d'applications sur des ordinateurs quantiques est encore du domaine du futur. Pour l’instant, les progrès de cette jeune discipline restent théoriques ou expérimentaux.

Par exemple, Google explique que son processeur pourrait résoudre en cinq minutes un problème mathématique qui prendrait des milliards d’années à un ordinateur classique.

Certes, c'est impressionnant. Mais ce problème mathématique n’a pas d’applications concrètes.

Une féroce compétition

L’objectif est en fait de développer des ordinateurs capables de résoudre des enjeux réels, comme par exemple concevoir de nouveaux médicaments ou optimiser les batteries électriques. Les experts estiment que ces applications pratiques pourraient voir le jour d’ici 2030.

Surtout que l'informatique quantique est l'objet d'une compétition intense. Google n’est pas seul dans la course. IBM, Amazon ou encore des start-ups comme Alice & Bob rivalisent d’innovations. Et chacun emprunte un chemin différent.

Alors que Google mise sur des avancées scientifiques comme la correction d’erreurs, IBM se concentre sur des usages commerciaux et la formation au quantique via le cloud. Les deux géants s’affrontent aussi à coup de publications scientifiques et de nouveaux processeurs.

Et certains rivaux de Google produisent des puces avec un plus grand nombre de qubits. Mais Google dit de son côté se concentrer sur la fabrication des qubits les plus fiables possibles.

Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Share

Embed

You may also like

Description

On plonge aujourd'hui dans l’univers fascinant de l’informatique quantique avec Google, qui vient de franchir une étape importante dans la course aux ordinateurs du futur.

Google vient en effet de présenter son dernier processeur quantique, baptisé Willow, et fabriqué dans une usine de l'entreprise. Ce processeur utilise 105 qubits, ces fameuses unités d’information quantiques qui remplacent les bits traditionnels.

Et le problème c'est que les qubits sont incroyablement instables et génèrent beaucoup d’erreurs. Mais cette fois, Google affirme avoir surmonté cet obstacle majeur.

Plus il y a de qubits, moins il y a d’erreurs

Grâce à un nouveau système de correction d’erreurs, Google fait en sorte que plus il y a de qubits, moins il y a d’erreurs.

"Nous avons dépassé le seuil de rentabilité", a déclaré Hartmut Neven, qui dirige l'unité d'IA quantique de Google. "Nous avons mis fin à un défi majeur dans le domaine de la correction d'erreur quantique, un défi vieux de trente ans".

C'est cette avancée qui est décrite comme une première dans le domaine de l'informatique quantique.

Les progrès restent théoriques ou expérimentaux

Reste que l'utilisation d'applications sur des ordinateurs quantiques est encore du domaine du futur. Pour l’instant, les progrès de cette jeune discipline restent théoriques ou expérimentaux.

Par exemple, Google explique que son processeur pourrait résoudre en cinq minutes un problème mathématique qui prendrait des milliards d’années à un ordinateur classique.

Certes, c'est impressionnant. Mais ce problème mathématique n’a pas d’applications concrètes.

Une féroce compétition

L’objectif est en fait de développer des ordinateurs capables de résoudre des enjeux réels, comme par exemple concevoir de nouveaux médicaments ou optimiser les batteries électriques. Les experts estiment que ces applications pratiques pourraient voir le jour d’ici 2030.

Surtout que l'informatique quantique est l'objet d'une compétition intense. Google n’est pas seul dans la course. IBM, Amazon ou encore des start-ups comme Alice & Bob rivalisent d’innovations. Et chacun emprunte un chemin différent.

Alors que Google mise sur des avancées scientifiques comme la correction d’erreurs, IBM se concentre sur des usages commerciaux et la formation au quantique via le cloud. Les deux géants s’affrontent aussi à coup de publications scientifiques et de nouveaux processeurs.

Et certains rivaux de Google produisent des puces avec un plus grand nombre de qubits. Mais Google dit de son côté se concentrer sur la fabrication des qubits les plus fiables possibles.

Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Description

On plonge aujourd'hui dans l’univers fascinant de l’informatique quantique avec Google, qui vient de franchir une étape importante dans la course aux ordinateurs du futur.

Google vient en effet de présenter son dernier processeur quantique, baptisé Willow, et fabriqué dans une usine de l'entreprise. Ce processeur utilise 105 qubits, ces fameuses unités d’information quantiques qui remplacent les bits traditionnels.

Et le problème c'est que les qubits sont incroyablement instables et génèrent beaucoup d’erreurs. Mais cette fois, Google affirme avoir surmonté cet obstacle majeur.

Plus il y a de qubits, moins il y a d’erreurs

Grâce à un nouveau système de correction d’erreurs, Google fait en sorte que plus il y a de qubits, moins il y a d’erreurs.

"Nous avons dépassé le seuil de rentabilité", a déclaré Hartmut Neven, qui dirige l'unité d'IA quantique de Google. "Nous avons mis fin à un défi majeur dans le domaine de la correction d'erreur quantique, un défi vieux de trente ans".

C'est cette avancée qui est décrite comme une première dans le domaine de l'informatique quantique.

Les progrès restent théoriques ou expérimentaux

Reste que l'utilisation d'applications sur des ordinateurs quantiques est encore du domaine du futur. Pour l’instant, les progrès de cette jeune discipline restent théoriques ou expérimentaux.

Par exemple, Google explique que son processeur pourrait résoudre en cinq minutes un problème mathématique qui prendrait des milliards d’années à un ordinateur classique.

Certes, c'est impressionnant. Mais ce problème mathématique n’a pas d’applications concrètes.

Une féroce compétition

L’objectif est en fait de développer des ordinateurs capables de résoudre des enjeux réels, comme par exemple concevoir de nouveaux médicaments ou optimiser les batteries électriques. Les experts estiment que ces applications pratiques pourraient voir le jour d’ici 2030.

Surtout que l'informatique quantique est l'objet d'une compétition intense. Google n’est pas seul dans la course. IBM, Amazon ou encore des start-ups comme Alice & Bob rivalisent d’innovations. Et chacun emprunte un chemin différent.

Alors que Google mise sur des avancées scientifiques comme la correction d’erreurs, IBM se concentre sur des usages commerciaux et la formation au quantique via le cloud. Les deux géants s’affrontent aussi à coup de publications scientifiques et de nouveaux processeurs.

Et certains rivaux de Google produisent des puces avec un plus grand nombre de qubits. Mais Google dit de son côté se concentrer sur la fabrication des qubits les plus fiables possibles.

Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Share

Embed

You may also like