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ZD Tech : tout comprendre en moins de 3 minutes avec ZDNet

La quête de sens et d'identité humaine vont t-elles changer à cause de l'IA ?

La quête de sens et d'identité humaine vont t-elles changer à cause de l'IA ?

03min |21/11/2025
Play
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Description

Aujourd’hui, évoquons une question tout à fait vertigineuse.

A quoi va ressembler la quête de sens, de but, ou encore d’identité humaine, dans un monde saturé d’intelligence artificielle ?

La quête de sens ne disparaît pas avec l’automatisation

Et le premier point, c'est que la quête de sens ne disparaît pas avec l’automatisation. Mais elle se déplace.

D'abord, un peu de définition et de concept. Nous trouvons du sens dans ce dans quoi nous investissons notre énergie.

Même si l’IA peut automatiser une partie monumentale des tâches cognitives et créatives, cela ne retire donc rien à la valeur du geste humain.

Et voici un exemple. Nous continuons à tricoter, à peindre ou à cuisiner avec nos deux mains malgré l'existence de machines capables de faire mieux ou plus vite.

Pourquoi cela ? Et bien parce que la satisfaction ne vient pas du résultat… mais de notre participation à une action.

Faire avec ses mains revient en force à l'ère de l'IA

Mieux, et c'est le second point, l’analogique, c'est à dire la capacité de faire avec ses mains ou ses doigts, revient en force à l'ère de l'IA.

Dans un monde où des modèles comme ChatGPT, Sora ou Gemini peuvent produire textes, vidéos ou analyses en quelques secondes, l’humain redécouvre la valeur de l’imperfection tangible.

Prenez par exemple une séance de soufflage de verre. Un artisan qui souffle du verre est aux prises avec la chaleur, la matière et une part de hasard qui va dicter une partie de la forme du produit fini.

Et dans ce cas précis, une IA sera capable d'imiter très certainement un objet, mais pas cette négociation physique, émotionnelle, très humaine avec la matière, la chaleur, et le hasard.

C'est cette rareté, cette spécificité, qui devient précieuse.

Finalement, l’avenir du sens pourrait être… le corps.

Vers un véritable renouveau des activités incarnées

Alors que les IA prennent en charge une part croissante de la pensée et de la production intellectuelle, nous allons peut être vers un véritable renouveau des activités incarnées, c'est à dire pratiquées avec notre corps. Et je parle là d'arts martiaux, de danse, d'escalade, de poterie, ou encore de randonnée.

Bref, tout ce qui implique la présence, le temps, l’effort, et la prise de risque.

Et cela non pas parce que l’IA ne peut pas le faire. Mais parce que nous pouvons véritablement le vivre.

Et même avec l'activité intellectuelle comme l'écriture, une activité pourtant facilement automatisée, il reste du plaisir dans la lutte pour trouver la bonne phrase, la recherche d’un rythme dans un texte, ou d’une intention.

Pourquoi ? Parce que ces processus changent celui qui le traverse.

Donc pour conclure, à l’ère de l’IA, le véritable sens pourrait ressembler à tout ce que la technologie cherche à optimiser ou éliminer. A savoir la lenteur, l’imperfection, le risque, le geste humain. Et c’est peut-être là que nous retrouverons ce qui nous touche vraiment.

Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Description

Aujourd’hui, évoquons une question tout à fait vertigineuse.

A quoi va ressembler la quête de sens, de but, ou encore d’identité humaine, dans un monde saturé d’intelligence artificielle ?

La quête de sens ne disparaît pas avec l’automatisation

Et le premier point, c'est que la quête de sens ne disparaît pas avec l’automatisation. Mais elle se déplace.

D'abord, un peu de définition et de concept. Nous trouvons du sens dans ce dans quoi nous investissons notre énergie.

Même si l’IA peut automatiser une partie monumentale des tâches cognitives et créatives, cela ne retire donc rien à la valeur du geste humain.

Et voici un exemple. Nous continuons à tricoter, à peindre ou à cuisiner avec nos deux mains malgré l'existence de machines capables de faire mieux ou plus vite.

Pourquoi cela ? Et bien parce que la satisfaction ne vient pas du résultat… mais de notre participation à une action.

Faire avec ses mains revient en force à l'ère de l'IA

Mieux, et c'est le second point, l’analogique, c'est à dire la capacité de faire avec ses mains ou ses doigts, revient en force à l'ère de l'IA.

Dans un monde où des modèles comme ChatGPT, Sora ou Gemini peuvent produire textes, vidéos ou analyses en quelques secondes, l’humain redécouvre la valeur de l’imperfection tangible.

Prenez par exemple une séance de soufflage de verre. Un artisan qui souffle du verre est aux prises avec la chaleur, la matière et une part de hasard qui va dicter une partie de la forme du produit fini.

Et dans ce cas précis, une IA sera capable d'imiter très certainement un objet, mais pas cette négociation physique, émotionnelle, très humaine avec la matière, la chaleur, et le hasard.

C'est cette rareté, cette spécificité, qui devient précieuse.

Finalement, l’avenir du sens pourrait être… le corps.

Vers un véritable renouveau des activités incarnées

Alors que les IA prennent en charge une part croissante de la pensée et de la production intellectuelle, nous allons peut être vers un véritable renouveau des activités incarnées, c'est à dire pratiquées avec notre corps. Et je parle là d'arts martiaux, de danse, d'escalade, de poterie, ou encore de randonnée.

Bref, tout ce qui implique la présence, le temps, l’effort, et la prise de risque.

Et cela non pas parce que l’IA ne peut pas le faire. Mais parce que nous pouvons véritablement le vivre.

Et même avec l'activité intellectuelle comme l'écriture, une activité pourtant facilement automatisée, il reste du plaisir dans la lutte pour trouver la bonne phrase, la recherche d’un rythme dans un texte, ou d’une intention.

Pourquoi ? Parce que ces processus changent celui qui le traverse.

Donc pour conclure, à l’ère de l’IA, le véritable sens pourrait ressembler à tout ce que la technologie cherche à optimiser ou éliminer. A savoir la lenteur, l’imperfection, le risque, le geste humain. Et c’est peut-être là que nous retrouverons ce qui nous touche vraiment.

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A quoi va ressembler la quête de sens, de but, ou encore d’identité humaine, dans un monde saturé d’intelligence artificielle ?

La quête de sens ne disparaît pas avec l’automatisation

Et le premier point, c'est que la quête de sens ne disparaît pas avec l’automatisation. Mais elle se déplace.

D'abord, un peu de définition et de concept. Nous trouvons du sens dans ce dans quoi nous investissons notre énergie.

Même si l’IA peut automatiser une partie monumentale des tâches cognitives et créatives, cela ne retire donc rien à la valeur du geste humain.

Et voici un exemple. Nous continuons à tricoter, à peindre ou à cuisiner avec nos deux mains malgré l'existence de machines capables de faire mieux ou plus vite.

Pourquoi cela ? Et bien parce que la satisfaction ne vient pas du résultat… mais de notre participation à une action.

Faire avec ses mains revient en force à l'ère de l'IA

Mieux, et c'est le second point, l’analogique, c'est à dire la capacité de faire avec ses mains ou ses doigts, revient en force à l'ère de l'IA.

Dans un monde où des modèles comme ChatGPT, Sora ou Gemini peuvent produire textes, vidéos ou analyses en quelques secondes, l’humain redécouvre la valeur de l’imperfection tangible.

Prenez par exemple une séance de soufflage de verre. Un artisan qui souffle du verre est aux prises avec la chaleur, la matière et une part de hasard qui va dicter une partie de la forme du produit fini.

Et dans ce cas précis, une IA sera capable d'imiter très certainement un objet, mais pas cette négociation physique, émotionnelle, très humaine avec la matière, la chaleur, et le hasard.

C'est cette rareté, cette spécificité, qui devient précieuse.

Finalement, l’avenir du sens pourrait être… le corps.

Vers un véritable renouveau des activités incarnées

Alors que les IA prennent en charge une part croissante de la pensée et de la production intellectuelle, nous allons peut être vers un véritable renouveau des activités incarnées, c'est à dire pratiquées avec notre corps. Et je parle là d'arts martiaux, de danse, d'escalade, de poterie, ou encore de randonnée.

Bref, tout ce qui implique la présence, le temps, l’effort, et la prise de risque.

Et cela non pas parce que l’IA ne peut pas le faire. Mais parce que nous pouvons véritablement le vivre.

Et même avec l'activité intellectuelle comme l'écriture, une activité pourtant facilement automatisée, il reste du plaisir dans la lutte pour trouver la bonne phrase, la recherche d’un rythme dans un texte, ou d’une intention.

Pourquoi ? Parce que ces processus changent celui qui le traverse.

Donc pour conclure, à l’ère de l’IA, le véritable sens pourrait ressembler à tout ce que la technologie cherche à optimiser ou éliminer. A savoir la lenteur, l’imperfection, le risque, le geste humain. Et c’est peut-être là que nous retrouverons ce qui nous touche vraiment.

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La quête de sens ne disparaît pas avec l’automatisation

Et le premier point, c'est que la quête de sens ne disparaît pas avec l’automatisation. Mais elle se déplace.

D'abord, un peu de définition et de concept. Nous trouvons du sens dans ce dans quoi nous investissons notre énergie.

Même si l’IA peut automatiser une partie monumentale des tâches cognitives et créatives, cela ne retire donc rien à la valeur du geste humain.

Et voici un exemple. Nous continuons à tricoter, à peindre ou à cuisiner avec nos deux mains malgré l'existence de machines capables de faire mieux ou plus vite.

Pourquoi cela ? Et bien parce que la satisfaction ne vient pas du résultat… mais de notre participation à une action.

Faire avec ses mains revient en force à l'ère de l'IA

Mieux, et c'est le second point, l’analogique, c'est à dire la capacité de faire avec ses mains ou ses doigts, revient en force à l'ère de l'IA.

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Prenez par exemple une séance de soufflage de verre. Un artisan qui souffle du verre est aux prises avec la chaleur, la matière et une part de hasard qui va dicter une partie de la forme du produit fini.

Et dans ce cas précis, une IA sera capable d'imiter très certainement un objet, mais pas cette négociation physique, émotionnelle, très humaine avec la matière, la chaleur, et le hasard.

C'est cette rareté, cette spécificité, qui devient précieuse.

Finalement, l’avenir du sens pourrait être… le corps.

Vers un véritable renouveau des activités incarnées

Alors que les IA prennent en charge une part croissante de la pensée et de la production intellectuelle, nous allons peut être vers un véritable renouveau des activités incarnées, c'est à dire pratiquées avec notre corps. Et je parle là d'arts martiaux, de danse, d'escalade, de poterie, ou encore de randonnée.

Bref, tout ce qui implique la présence, le temps, l’effort, et la prise de risque.

Et cela non pas parce que l’IA ne peut pas le faire. Mais parce que nous pouvons véritablement le vivre.

Et même avec l'activité intellectuelle comme l'écriture, une activité pourtant facilement automatisée, il reste du plaisir dans la lutte pour trouver la bonne phrase, la recherche d’un rythme dans un texte, ou d’une intention.

Pourquoi ? Parce que ces processus changent celui qui le traverse.

Donc pour conclure, à l’ère de l’IA, le véritable sens pourrait ressembler à tout ce que la technologie cherche à optimiser ou éliminer. A savoir la lenteur, l’imperfection, le risque, le geste humain. Et c’est peut-être là que nous retrouverons ce qui nous touche vraiment.

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