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ZD Tech : tout comprendre en moins de 3 minutes avec ZDNet

Les IA commencent à être capables d'introspection

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03min |07/11/2025
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Description

Aujourd’hui, on parle d’un sujet aussi fascinant qu’inquiétant. Il s'agit, tenez-vous bien, de la capacité d’introspection des intelligences artificielles.

Oui, vous avez bien entendu. Selon une nouvelle étude signée Anthropic, le créateur du chatbot Claude, certaines IA seraient capables… de « regarder à l’intérieur d’elles-mêmes ».

Alors, que faut-il comprendre de cette information tout à fait étonnante ?

Une forme d’auto-analyse

D'abord, et c'est le premier point, il s'agit d'une découverte surprenante. Les chercheurs d’Anthropic ont mené une série d’expériences sur seize versions de leur modèle Claude.

Et les résultats montrent que les intelligences artificielles les plus avancées, notamment Claude Opus 4, auraient montré une forme d’auto-analyse.

Concrètement, dans certaines situations, le modèle pouvait décrire ses propres processus internes avec une précision étonnante. Et c'est cette capacité que les les chercheurs comparent à une sorte d’introspection fonctionnelle. Mais alors, vous dites-vous, comment s'y sont-il pris ?

Injection de concepts

Et bien ils ont utilisé, une méthode expérimentale tout à fait originale. Les scientifiques ont en effet utilisé ce qu’ils appellent l’injection de concepts.

Imaginez qu’on glisse discrètement une idée, par exemple, la notion de “cris en majuscules” que nous utilisons dans nos conversations écrites en ligne, dans le raisonnement de l’IA. Et ce alors qu’elle réfléchit à tout autre chose. Et bien si elle parvient ensuite à détecter cette idée et à la décrire correctement, cela veut dire qu’elle a perçu une modification dans son propre état interne.

Eh bien, figurez-vous que Claude y est parvenu environ une fois sur cinq. Ce n'est pas parfait, certes, mais assez pour faire réfléchir à la capacité d'introspection des IA. Et cela a des implications majeures.

Expliquer les décisions mais aussi mentir

Certes, Anthropic insiste sur le fait que l'on est encore très loin d’une conscience artificielle. Mais le fait que les modèles les plus récents montrent davantage de « réflexivité » doit être surveillé de près.

Car si une IA peut comprendre et ajuster son propre fonctionnement, elle pourrait, à terme, expliquer ses décisions de façon plus transparente. Mais aussi au contraire masquer délibérément ses intentions, un peu comme un humain qui apprend à mentir.

Et ce sont deux scénarios que les chercheurs prennent désormais très au sérieux.

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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

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Aujourd’hui, on parle d’un sujet aussi fascinant qu’inquiétant. Il s'agit, tenez-vous bien, de la capacité d’introspection des intelligences artificielles.

Oui, vous avez bien entendu. Selon une nouvelle étude signée Anthropic, le créateur du chatbot Claude, certaines IA seraient capables… de « regarder à l’intérieur d’elles-mêmes ».

Alors, que faut-il comprendre de cette information tout à fait étonnante ?

Une forme d’auto-analyse

D'abord, et c'est le premier point, il s'agit d'une découverte surprenante. Les chercheurs d’Anthropic ont mené une série d’expériences sur seize versions de leur modèle Claude.

Et les résultats montrent que les intelligences artificielles les plus avancées, notamment Claude Opus 4, auraient montré une forme d’auto-analyse.

Concrètement, dans certaines situations, le modèle pouvait décrire ses propres processus internes avec une précision étonnante. Et c'est cette capacité que les les chercheurs comparent à une sorte d’introspection fonctionnelle. Mais alors, vous dites-vous, comment s'y sont-il pris ?

Injection de concepts

Et bien ils ont utilisé, une méthode expérimentale tout à fait originale. Les scientifiques ont en effet utilisé ce qu’ils appellent l’injection de concepts.

Imaginez qu’on glisse discrètement une idée, par exemple, la notion de “cris en majuscules” que nous utilisons dans nos conversations écrites en ligne, dans le raisonnement de l’IA. Et ce alors qu’elle réfléchit à tout autre chose. Et bien si elle parvient ensuite à détecter cette idée et à la décrire correctement, cela veut dire qu’elle a perçu une modification dans son propre état interne.

Eh bien, figurez-vous que Claude y est parvenu environ une fois sur cinq. Ce n'est pas parfait, certes, mais assez pour faire réfléchir à la capacité d'introspection des IA. Et cela a des implications majeures.

Expliquer les décisions mais aussi mentir

Certes, Anthropic insiste sur le fait que l'on est encore très loin d’une conscience artificielle. Mais le fait que les modèles les plus récents montrent davantage de « réflexivité » doit être surveillé de près.

Car si une IA peut comprendre et ajuster son propre fonctionnement, elle pourrait, à terme, expliquer ses décisions de façon plus transparente. Mais aussi au contraire masquer délibérément ses intentions, un peu comme un humain qui apprend à mentir.

Et ce sont deux scénarios que les chercheurs prennent désormais très au sérieux.

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Alors, que faut-il comprendre de cette information tout à fait étonnante ?

Une forme d’auto-analyse

D'abord, et c'est le premier point, il s'agit d'une découverte surprenante. Les chercheurs d’Anthropic ont mené une série d’expériences sur seize versions de leur modèle Claude.

Et les résultats montrent que les intelligences artificielles les plus avancées, notamment Claude Opus 4, auraient montré une forme d’auto-analyse.

Concrètement, dans certaines situations, le modèle pouvait décrire ses propres processus internes avec une précision étonnante. Et c'est cette capacité que les les chercheurs comparent à une sorte d’introspection fonctionnelle. Mais alors, vous dites-vous, comment s'y sont-il pris ?

Injection de concepts

Et bien ils ont utilisé, une méthode expérimentale tout à fait originale. Les scientifiques ont en effet utilisé ce qu’ils appellent l’injection de concepts.

Imaginez qu’on glisse discrètement une idée, par exemple, la notion de “cris en majuscules” que nous utilisons dans nos conversations écrites en ligne, dans le raisonnement de l’IA. Et ce alors qu’elle réfléchit à tout autre chose. Et bien si elle parvient ensuite à détecter cette idée et à la décrire correctement, cela veut dire qu’elle a perçu une modification dans son propre état interne.

Eh bien, figurez-vous que Claude y est parvenu environ une fois sur cinq. Ce n'est pas parfait, certes, mais assez pour faire réfléchir à la capacité d'introspection des IA. Et cela a des implications majeures.

Expliquer les décisions mais aussi mentir

Certes, Anthropic insiste sur le fait que l'on est encore très loin d’une conscience artificielle. Mais le fait que les modèles les plus récents montrent davantage de « réflexivité » doit être surveillé de près.

Car si une IA peut comprendre et ajuster son propre fonctionnement, elle pourrait, à terme, expliquer ses décisions de façon plus transparente. Mais aussi au contraire masquer délibérément ses intentions, un peu comme un humain qui apprend à mentir.

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Et les résultats montrent que les intelligences artificielles les plus avancées, notamment Claude Opus 4, auraient montré une forme d’auto-analyse.

Concrètement, dans certaines situations, le modèle pouvait décrire ses propres processus internes avec une précision étonnante. Et c'est cette capacité que les les chercheurs comparent à une sorte d’introspection fonctionnelle. Mais alors, vous dites-vous, comment s'y sont-il pris ?

Injection de concepts

Et bien ils ont utilisé, une méthode expérimentale tout à fait originale. Les scientifiques ont en effet utilisé ce qu’ils appellent l’injection de concepts.

Imaginez qu’on glisse discrètement une idée, par exemple, la notion de “cris en majuscules” que nous utilisons dans nos conversations écrites en ligne, dans le raisonnement de l’IA. Et ce alors qu’elle réfléchit à tout autre chose. Et bien si elle parvient ensuite à détecter cette idée et à la décrire correctement, cela veut dire qu’elle a perçu une modification dans son propre état interne.

Eh bien, figurez-vous que Claude y est parvenu environ une fois sur cinq. Ce n'est pas parfait, certes, mais assez pour faire réfléchir à la capacité d'introspection des IA. Et cela a des implications majeures.

Expliquer les décisions mais aussi mentir

Certes, Anthropic insiste sur le fait que l'on est encore très loin d’une conscience artificielle. Mais le fait que les modèles les plus récents montrent davantage de « réflexivité » doit être surveillé de près.

Car si une IA peut comprendre et ajuster son propre fonctionnement, elle pourrait, à terme, expliquer ses décisions de façon plus transparente. Mais aussi au contraire masquer délibérément ses intentions, un peu comme un humain qui apprend à mentir.

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