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Manque de semi-conducteurs : pourquoi la Russie pourrait échouer en Ukraine cover
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ZD Tech : tout comprendre en moins de 3 minutes avec ZDNet

Manque de semi-conducteurs : pourquoi la Russie pourrait échouer en Ukraine

Manque de semi-conducteurs : pourquoi la Russie pourrait échouer en Ukraine

03min |20/09/2022
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Description

Bonjour à tous et bienvenue dans le ZD Tech, le podcast quotidien de la rédaction de ZDNet.fr. Je m’appelle Anne Mignard et aujourd’hui je vous explique pourquoi la Russie pourrait échouer en Ukraine par manque de semi-conducteurs.


Six mois après le début du conflit, l'armée russe souffre selon de nombreux spécialistes d'un grave déficit technologique. 


L'Ukraine assure que le Kremlin a même établi des listes d'achats dont il a besoin pour alimenter son effort de guerre.


Ce déficit est le résultat des sanctions imposées à la Russie par les alliés de Kiev. 

 

Des sanctions qui empêchent les principaux fournisseurs mondiaux de puces et autres semi-conducteurs de fournir Moscou.


L'Ukraine assure par exemple que la Russie n'a quasiment plus de missiles hypersoniques, des armes dont la précision et l'exactitude sont due justement à ces puces électroniques embarquées. Impossible donc pour Moscou de renouveler ses stocks.


Dans le détail, en plus des puces et des semi-conducteurs, le manque d'approvisionnement touche aussi les transformateurs, les connecteurs, les boîtiers, les transistors, ou encore les isolants.


Des produits fabriqués par des entreprises installées aux États-Unis, en Allemagne, aux Pays-Bas, au Royaume-Uni, à Taïwan ou encore au Japon. 

 

on trouve dans cette liste des puces fabriquées par des entreprises américaines, 

des entreprises telles que Intel, Microchip, Micron, Broadcom ou encore Texas Instruments.


Ces dernières années, la Russie a pourtant fait des stocks en raison de la détérioration de ses relations avec l'Occident. 

 

Elle a aussi tenté de créer sa propre industrie de haute technologie.

Mais certains composants ne peuvent être remplacés par des alternatives maison. 


Et puis la durée du conflit, qui ne devait durer que quelques semaines selon le Kremlin, pourrait avoir raison de ces stocks.


Face à cette difficile situation, les dirigeants russes tentent donc de trouver de nouvelles sources d'approvisionnement. 

 

Tout d'abord en passant par des pays alliés, comme la Chine.


Pékin a déjà fourni à l'armée russe des équipements, comme des véhicules tout-terrain, des composants de drones ou encore de moteurs. 


Et quoi de plus facile explique un spécialiste américain de la question

"La Chine et la Russie partagent une frontière de 4 300 kilomètres. Il n'y a absolument aucun moyen donc de détecter si ces puces passent d'un pays à l'autre"  

 

Mais là aussi les composants les plus high-tech manquent à l'appel.


Car les États-Unis et l'Europe ont mis en place des régimes de licences pour empêcher les entreprises d'exporter de la technologie militaire à des clients jugés dangereux pour leur sécurité.


Moscou essaye donc aussi d'emprunter des chemins encore plus détournés.


Tout comme le font, depuis des années les gouvernements de pays bannis de la scène internationale comme la Corée du nord ou bien l'Iran. 


Et cela passe essentiellement par l'achat de pièces sur des places 

de marché en ligne, illégales.


Enfin, la Russie recherche si désespérément des semi-conducteurs pour son programme d'armement militaire, qu'elle en est venue à retirer les puces des lave-vaisselle et des réfrigérateurs, déclarait en mai dernier la secrétaire d'État américaine au commerce, Gina Raimondo.

Description

Bonjour à tous et bienvenue dans le ZD Tech, le podcast quotidien de la rédaction de ZDNet.fr. Je m’appelle Anne Mignard et aujourd’hui je vous explique pourquoi la Russie pourrait échouer en Ukraine par manque de semi-conducteurs.


Six mois après le début du conflit, l'armée russe souffre selon de nombreux spécialistes d'un grave déficit technologique. 


L'Ukraine assure que le Kremlin a même établi des listes d'achats dont il a besoin pour alimenter son effort de guerre.


Ce déficit est le résultat des sanctions imposées à la Russie par les alliés de Kiev. 

 

Des sanctions qui empêchent les principaux fournisseurs mondiaux de puces et autres semi-conducteurs de fournir Moscou.


L'Ukraine assure par exemple que la Russie n'a quasiment plus de missiles hypersoniques, des armes dont la précision et l'exactitude sont due justement à ces puces électroniques embarquées. Impossible donc pour Moscou de renouveler ses stocks.


Dans le détail, en plus des puces et des semi-conducteurs, le manque d'approvisionnement touche aussi les transformateurs, les connecteurs, les boîtiers, les transistors, ou encore les isolants.


Des produits fabriqués par des entreprises installées aux États-Unis, en Allemagne, aux Pays-Bas, au Royaume-Uni, à Taïwan ou encore au Japon. 

 

on trouve dans cette liste des puces fabriquées par des entreprises américaines, 

des entreprises telles que Intel, Microchip, Micron, Broadcom ou encore Texas Instruments.


Ces dernières années, la Russie a pourtant fait des stocks en raison de la détérioration de ses relations avec l'Occident. 

 

Elle a aussi tenté de créer sa propre industrie de haute technologie.

Mais certains composants ne peuvent être remplacés par des alternatives maison. 


Et puis la durée du conflit, qui ne devait durer que quelques semaines selon le Kremlin, pourrait avoir raison de ces stocks.


Face à cette difficile situation, les dirigeants russes tentent donc de trouver de nouvelles sources d'approvisionnement. 

 

Tout d'abord en passant par des pays alliés, comme la Chine.


Pékin a déjà fourni à l'armée russe des équipements, comme des véhicules tout-terrain, des composants de drones ou encore de moteurs. 


Et quoi de plus facile explique un spécialiste américain de la question

"La Chine et la Russie partagent une frontière de 4 300 kilomètres. Il n'y a absolument aucun moyen donc de détecter si ces puces passent d'un pays à l'autre"  

 

Mais là aussi les composants les plus high-tech manquent à l'appel.


Car les États-Unis et l'Europe ont mis en place des régimes de licences pour empêcher les entreprises d'exporter de la technologie militaire à des clients jugés dangereux pour leur sécurité.


Moscou essaye donc aussi d'emprunter des chemins encore plus détournés.


Tout comme le font, depuis des années les gouvernements de pays bannis de la scène internationale comme la Corée du nord ou bien l'Iran. 


Et cela passe essentiellement par l'achat de pièces sur des places 

de marché en ligne, illégales.


Enfin, la Russie recherche si désespérément des semi-conducteurs pour son programme d'armement militaire, qu'elle en est venue à retirer les puces des lave-vaisselle et des réfrigérateurs, déclarait en mai dernier la secrétaire d'État américaine au commerce, Gina Raimondo.

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Bonjour à tous et bienvenue dans le ZD Tech, le podcast quotidien de la rédaction de ZDNet.fr. Je m’appelle Anne Mignard et aujourd’hui je vous explique pourquoi la Russie pourrait échouer en Ukraine par manque de semi-conducteurs.


Six mois après le début du conflit, l'armée russe souffre selon de nombreux spécialistes d'un grave déficit technologique. 


L'Ukraine assure que le Kremlin a même établi des listes d'achats dont il a besoin pour alimenter son effort de guerre.


Ce déficit est le résultat des sanctions imposées à la Russie par les alliés de Kiev. 

 

Des sanctions qui empêchent les principaux fournisseurs mondiaux de puces et autres semi-conducteurs de fournir Moscou.


L'Ukraine assure par exemple que la Russie n'a quasiment plus de missiles hypersoniques, des armes dont la précision et l'exactitude sont due justement à ces puces électroniques embarquées. Impossible donc pour Moscou de renouveler ses stocks.


Dans le détail, en plus des puces et des semi-conducteurs, le manque d'approvisionnement touche aussi les transformateurs, les connecteurs, les boîtiers, les transistors, ou encore les isolants.


Des produits fabriqués par des entreprises installées aux États-Unis, en Allemagne, aux Pays-Bas, au Royaume-Uni, à Taïwan ou encore au Japon. 

 

on trouve dans cette liste des puces fabriquées par des entreprises américaines, 

des entreprises telles que Intel, Microchip, Micron, Broadcom ou encore Texas Instruments.


Ces dernières années, la Russie a pourtant fait des stocks en raison de la détérioration de ses relations avec l'Occident. 

 

Elle a aussi tenté de créer sa propre industrie de haute technologie.

Mais certains composants ne peuvent être remplacés par des alternatives maison. 


Et puis la durée du conflit, qui ne devait durer que quelques semaines selon le Kremlin, pourrait avoir raison de ces stocks.


Face à cette difficile situation, les dirigeants russes tentent donc de trouver de nouvelles sources d'approvisionnement. 

 

Tout d'abord en passant par des pays alliés, comme la Chine.


Pékin a déjà fourni à l'armée russe des équipements, comme des véhicules tout-terrain, des composants de drones ou encore de moteurs. 


Et quoi de plus facile explique un spécialiste américain de la question

"La Chine et la Russie partagent une frontière de 4 300 kilomètres. Il n'y a absolument aucun moyen donc de détecter si ces puces passent d'un pays à l'autre"  

 

Mais là aussi les composants les plus high-tech manquent à l'appel.


Car les États-Unis et l'Europe ont mis en place des régimes de licences pour empêcher les entreprises d'exporter de la technologie militaire à des clients jugés dangereux pour leur sécurité.


Moscou essaye donc aussi d'emprunter des chemins encore plus détournés.


Tout comme le font, depuis des années les gouvernements de pays bannis de la scène internationale comme la Corée du nord ou bien l'Iran. 


Et cela passe essentiellement par l'achat de pièces sur des places 

de marché en ligne, illégales.


Enfin, la Russie recherche si désespérément des semi-conducteurs pour son programme d'armement militaire, qu'elle en est venue à retirer les puces des lave-vaisselle et des réfrigérateurs, déclarait en mai dernier la secrétaire d'État américaine au commerce, Gina Raimondo.

Description

Bonjour à tous et bienvenue dans le ZD Tech, le podcast quotidien de la rédaction de ZDNet.fr. Je m’appelle Anne Mignard et aujourd’hui je vous explique pourquoi la Russie pourrait échouer en Ukraine par manque de semi-conducteurs.


Six mois après le début du conflit, l'armée russe souffre selon de nombreux spécialistes d'un grave déficit technologique. 


L'Ukraine assure que le Kremlin a même établi des listes d'achats dont il a besoin pour alimenter son effort de guerre.


Ce déficit est le résultat des sanctions imposées à la Russie par les alliés de Kiev. 

 

Des sanctions qui empêchent les principaux fournisseurs mondiaux de puces et autres semi-conducteurs de fournir Moscou.


L'Ukraine assure par exemple que la Russie n'a quasiment plus de missiles hypersoniques, des armes dont la précision et l'exactitude sont due justement à ces puces électroniques embarquées. Impossible donc pour Moscou de renouveler ses stocks.


Dans le détail, en plus des puces et des semi-conducteurs, le manque d'approvisionnement touche aussi les transformateurs, les connecteurs, les boîtiers, les transistors, ou encore les isolants.


Des produits fabriqués par des entreprises installées aux États-Unis, en Allemagne, aux Pays-Bas, au Royaume-Uni, à Taïwan ou encore au Japon. 

 

on trouve dans cette liste des puces fabriquées par des entreprises américaines, 

des entreprises telles que Intel, Microchip, Micron, Broadcom ou encore Texas Instruments.


Ces dernières années, la Russie a pourtant fait des stocks en raison de la détérioration de ses relations avec l'Occident. 

 

Elle a aussi tenté de créer sa propre industrie de haute technologie.

Mais certains composants ne peuvent être remplacés par des alternatives maison. 


Et puis la durée du conflit, qui ne devait durer que quelques semaines selon le Kremlin, pourrait avoir raison de ces stocks.


Face à cette difficile situation, les dirigeants russes tentent donc de trouver de nouvelles sources d'approvisionnement. 

 

Tout d'abord en passant par des pays alliés, comme la Chine.


Pékin a déjà fourni à l'armée russe des équipements, comme des véhicules tout-terrain, des composants de drones ou encore de moteurs. 


Et quoi de plus facile explique un spécialiste américain de la question

"La Chine et la Russie partagent une frontière de 4 300 kilomètres. Il n'y a absolument aucun moyen donc de détecter si ces puces passent d'un pays à l'autre"  

 

Mais là aussi les composants les plus high-tech manquent à l'appel.


Car les États-Unis et l'Europe ont mis en place des régimes de licences pour empêcher les entreprises d'exporter de la technologie militaire à des clients jugés dangereux pour leur sécurité.


Moscou essaye donc aussi d'emprunter des chemins encore plus détournés.


Tout comme le font, depuis des années les gouvernements de pays bannis de la scène internationale comme la Corée du nord ou bien l'Iran. 


Et cela passe essentiellement par l'achat de pièces sur des places 

de marché en ligne, illégales.


Enfin, la Russie recherche si désespérément des semi-conducteurs pour son programme d'armement militaire, qu'elle en est venue à retirer les puces des lave-vaisselle et des réfrigérateurs, déclarait en mai dernier la secrétaire d'État américaine au commerce, Gina Raimondo.

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