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ZD Tech : tout comprendre en moins de 3 minutes avec ZDNet

OpenWallet : quand la Fondation Linux se pique de crypto

OpenWallet : quand la Fondation Linux se pique de crypto

03min |14/09/2022
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Bonjour à tous et bienvenue dans le ZDTech, le podcast quotidien de la rédaction de ZDNet. Je m’appelle Guillaume Serries et aujourd’hui, je vous explique pourquoi la Fondation Linux se pique de crypto et d'interopérabilité.

 

La Fondation Linux, garante du bon fonctionnement du système d'exploitation open source, vient d'annoncer une petite surprise, nommée OWF pour OpenWallet Foundation. Ce projet a pour objectif de favoriser l'interopérabilité des portefeuilles numériques, les fameux wallet qui servent par exemple à stocker les monnaies numériques telles que le Bitcoin et l'Ethereum.

 

Mais par portefeuilles numériques, l'industrie entend aussi les services en ligne basés sur des logiciels qui permettent d'effectuer des transactions électroniques avec d'autres personnes et des entreprises.

 

Dans ce domaine, PayPal, Apple Wallet, ou encore Google Wallet comptent parmi les plus populaires. Ces outils permettent non seulement de payer, mais aussi de stocker des documents de toute nature. Apple, par exemple, permet désormais aux conducteurs de stocker leur permis de conduire sous forme numérique, sur leurs iPhones.

 

Cette volonté d'interopérabilité vient de Daniel Goldscheider, PDG de la startup d'open banking Yes.com. Et cette initiative vient de rallier plusieurs acteurs de l'industrie, et pas des moindres, à savoir Okta, Accenture, ou encore l'OpenID Foundation.

 

L'objectif avoué de l'OpenWallet Foundation est de permettre, et je cite, une "pluralité de portefeuilles basés sur un noyau commun".

 

De la même manière que les courriels et les SMS sont interopérables, l'OWF cherche à développer ce qu'il appelle un "moteur open source sécurisé et polyvalent" que tout le monde peut utiliser pour créer des portefeuilles numériques qui fonctionnent bien avec d'autres portefeuilles numériques.

 

La question de l'interopérabilité des systèmes informatiques a toujours été un sujet récurrent dans le monde du numérique. Mais ces dernières années l'interopérabilité devient aussi un sujet réglementaire. Les organismes de réglementation du monde entier voient de plus en plus dans l'interopérabilité une moyen de soutenir la concurrence et de lutter contre des monopoles de fait.

 

Dans le cadre du nouveau texte européen du Digital Markets Act, dit DMA, l’Union européenne veut par exemple obliger les WhatsApp, iMessage et autres Facebook Messenger à fonctionner avec des services de messagerie de moindre envergure.

 

Mais revenons à nos moutons. "L'infrastructure universelle de portefeuille numérique permettra de transporter des identités, de l'argent et des objets symbolisés d'un endroit à l'autre du monde numérique" fait savoir David Treat, qui dirige les projets de métavers et de blockchain chez Accenture. Et de prophétiser un changement massif de modèle d'entreprise du fait de ce virage technologique.

 

Reste que les pires ennemis de cette initiatives sont évidemment les géants technologiques, qui ont eux déjà des parts de marché très conséquentes dans le secteur des portefeuilles numériques, et n'ont aucun intérêt à ouvrir leur porte.

 

On voit mal comment Apple ou Google pourraient accueillir d'un bon œil cette initiative.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

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Bonjour à tous et bienvenue dans le ZDTech, le podcast quotidien de la rédaction de ZDNet. Je m’appelle Guillaume Serries et aujourd’hui, je vous explique pourquoi la Fondation Linux se pique de crypto et d'interopérabilité.

 

La Fondation Linux, garante du bon fonctionnement du système d'exploitation open source, vient d'annoncer une petite surprise, nommée OWF pour OpenWallet Foundation. Ce projet a pour objectif de favoriser l'interopérabilité des portefeuilles numériques, les fameux wallet qui servent par exemple à stocker les monnaies numériques telles que le Bitcoin et l'Ethereum.

 

Mais par portefeuilles numériques, l'industrie entend aussi les services en ligne basés sur des logiciels qui permettent d'effectuer des transactions électroniques avec d'autres personnes et des entreprises.

 

Dans ce domaine, PayPal, Apple Wallet, ou encore Google Wallet comptent parmi les plus populaires. Ces outils permettent non seulement de payer, mais aussi de stocker des documents de toute nature. Apple, par exemple, permet désormais aux conducteurs de stocker leur permis de conduire sous forme numérique, sur leurs iPhones.

 

Cette volonté d'interopérabilité vient de Daniel Goldscheider, PDG de la startup d'open banking Yes.com. Et cette initiative vient de rallier plusieurs acteurs de l'industrie, et pas des moindres, à savoir Okta, Accenture, ou encore l'OpenID Foundation.

 

L'objectif avoué de l'OpenWallet Foundation est de permettre, et je cite, une "pluralité de portefeuilles basés sur un noyau commun".

 

De la même manière que les courriels et les SMS sont interopérables, l'OWF cherche à développer ce qu'il appelle un "moteur open source sécurisé et polyvalent" que tout le monde peut utiliser pour créer des portefeuilles numériques qui fonctionnent bien avec d'autres portefeuilles numériques.

 

La question de l'interopérabilité des systèmes informatiques a toujours été un sujet récurrent dans le monde du numérique. Mais ces dernières années l'interopérabilité devient aussi un sujet réglementaire. Les organismes de réglementation du monde entier voient de plus en plus dans l'interopérabilité une moyen de soutenir la concurrence et de lutter contre des monopoles de fait.

 

Dans le cadre du nouveau texte européen du Digital Markets Act, dit DMA, l’Union européenne veut par exemple obliger les WhatsApp, iMessage et autres Facebook Messenger à fonctionner avec des services de messagerie de moindre envergure.

 

Mais revenons à nos moutons. "L'infrastructure universelle de portefeuille numérique permettra de transporter des identités, de l'argent et des objets symbolisés d'un endroit à l'autre du monde numérique" fait savoir David Treat, qui dirige les projets de métavers et de blockchain chez Accenture. Et de prophétiser un changement massif de modèle d'entreprise du fait de ce virage technologique.

 

Reste que les pires ennemis de cette initiatives sont évidemment les géants technologiques, qui ont eux déjà des parts de marché très conséquentes dans le secteur des portefeuilles numériques, et n'ont aucun intérêt à ouvrir leur porte.

 

On voit mal comment Apple ou Google pourraient accueillir d'un bon œil cette initiative.


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La Fondation Linux, garante du bon fonctionnement du système d'exploitation open source, vient d'annoncer une petite surprise, nommée OWF pour OpenWallet Foundation. Ce projet a pour objectif de favoriser l'interopérabilité des portefeuilles numériques, les fameux wallet qui servent par exemple à stocker les monnaies numériques telles que le Bitcoin et l'Ethereum.

 

Mais par portefeuilles numériques, l'industrie entend aussi les services en ligne basés sur des logiciels qui permettent d'effectuer des transactions électroniques avec d'autres personnes et des entreprises.

 

Dans ce domaine, PayPal, Apple Wallet, ou encore Google Wallet comptent parmi les plus populaires. Ces outils permettent non seulement de payer, mais aussi de stocker des documents de toute nature. Apple, par exemple, permet désormais aux conducteurs de stocker leur permis de conduire sous forme numérique, sur leurs iPhones.

 

Cette volonté d'interopérabilité vient de Daniel Goldscheider, PDG de la startup d'open banking Yes.com. Et cette initiative vient de rallier plusieurs acteurs de l'industrie, et pas des moindres, à savoir Okta, Accenture, ou encore l'OpenID Foundation.

 

L'objectif avoué de l'OpenWallet Foundation est de permettre, et je cite, une "pluralité de portefeuilles basés sur un noyau commun".

 

De la même manière que les courriels et les SMS sont interopérables, l'OWF cherche à développer ce qu'il appelle un "moteur open source sécurisé et polyvalent" que tout le monde peut utiliser pour créer des portefeuilles numériques qui fonctionnent bien avec d'autres portefeuilles numériques.

 

La question de l'interopérabilité des systèmes informatiques a toujours été un sujet récurrent dans le monde du numérique. Mais ces dernières années l'interopérabilité devient aussi un sujet réglementaire. Les organismes de réglementation du monde entier voient de plus en plus dans l'interopérabilité une moyen de soutenir la concurrence et de lutter contre des monopoles de fait.

 

Dans le cadre du nouveau texte européen du Digital Markets Act, dit DMA, l’Union européenne veut par exemple obliger les WhatsApp, iMessage et autres Facebook Messenger à fonctionner avec des services de messagerie de moindre envergure.

 

Mais revenons à nos moutons. "L'infrastructure universelle de portefeuille numérique permettra de transporter des identités, de l'argent et des objets symbolisés d'un endroit à l'autre du monde numérique" fait savoir David Treat, qui dirige les projets de métavers et de blockchain chez Accenture. Et de prophétiser un changement massif de modèle d'entreprise du fait de ce virage technologique.

 

Reste que les pires ennemis de cette initiatives sont évidemment les géants technologiques, qui ont eux déjà des parts de marché très conséquentes dans le secteur des portefeuilles numériques, et n'ont aucun intérêt à ouvrir leur porte.

 

On voit mal comment Apple ou Google pourraient accueillir d'un bon œil cette initiative.


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Bonjour à tous et bienvenue dans le ZDTech, le podcast quotidien de la rédaction de ZDNet. Je m’appelle Guillaume Serries et aujourd’hui, je vous explique pourquoi la Fondation Linux se pique de crypto et d'interopérabilité.

 

La Fondation Linux, garante du bon fonctionnement du système d'exploitation open source, vient d'annoncer une petite surprise, nommée OWF pour OpenWallet Foundation. Ce projet a pour objectif de favoriser l'interopérabilité des portefeuilles numériques, les fameux wallet qui servent par exemple à stocker les monnaies numériques telles que le Bitcoin et l'Ethereum.

 

Mais par portefeuilles numériques, l'industrie entend aussi les services en ligne basés sur des logiciels qui permettent d'effectuer des transactions électroniques avec d'autres personnes et des entreprises.

 

Dans ce domaine, PayPal, Apple Wallet, ou encore Google Wallet comptent parmi les plus populaires. Ces outils permettent non seulement de payer, mais aussi de stocker des documents de toute nature. Apple, par exemple, permet désormais aux conducteurs de stocker leur permis de conduire sous forme numérique, sur leurs iPhones.

 

Cette volonté d'interopérabilité vient de Daniel Goldscheider, PDG de la startup d'open banking Yes.com. Et cette initiative vient de rallier plusieurs acteurs de l'industrie, et pas des moindres, à savoir Okta, Accenture, ou encore l'OpenID Foundation.

 

L'objectif avoué de l'OpenWallet Foundation est de permettre, et je cite, une "pluralité de portefeuilles basés sur un noyau commun".

 

De la même manière que les courriels et les SMS sont interopérables, l'OWF cherche à développer ce qu'il appelle un "moteur open source sécurisé et polyvalent" que tout le monde peut utiliser pour créer des portefeuilles numériques qui fonctionnent bien avec d'autres portefeuilles numériques.

 

La question de l'interopérabilité des systèmes informatiques a toujours été un sujet récurrent dans le monde du numérique. Mais ces dernières années l'interopérabilité devient aussi un sujet réglementaire. Les organismes de réglementation du monde entier voient de plus en plus dans l'interopérabilité une moyen de soutenir la concurrence et de lutter contre des monopoles de fait.

 

Dans le cadre du nouveau texte européen du Digital Markets Act, dit DMA, l’Union européenne veut par exemple obliger les WhatsApp, iMessage et autres Facebook Messenger à fonctionner avec des services de messagerie de moindre envergure.

 

Mais revenons à nos moutons. "L'infrastructure universelle de portefeuille numérique permettra de transporter des identités, de l'argent et des objets symbolisés d'un endroit à l'autre du monde numérique" fait savoir David Treat, qui dirige les projets de métavers et de blockchain chez Accenture. Et de prophétiser un changement massif de modèle d'entreprise du fait de ce virage technologique.

 

Reste que les pires ennemis de cette initiatives sont évidemment les géants technologiques, qui ont eux déjà des parts de marché très conséquentes dans le secteur des portefeuilles numériques, et n'ont aucun intérêt à ouvrir leur porte.

 

On voit mal comment Apple ou Google pourraient accueillir d'un bon œil cette initiative.


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