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C'est un petit mystère qui nous vient des Etats-Unis. Souvenez-vous. En janvier dernier, lors de la prise de pouvoir du nouveau président Donald Trump, tout le gratin des Gafam était présent, de Jeff Bezos à Mark Zuckerberg. Ils avaient même payé pour être là. Et leur espoir bien sûr était de voir la nouvelle administration se montrer bienveillante à leur endroit.
Et patatra, rien ne se passe comme prévu. Les autorités américaines mettent la pression en ce moment même via des procès contre Google et Meta. Ces entreprises font face à des procès antitrust majeurs. Commençons par ce qui arrive à Google.
Google sous le risque d'un démantèlement
Le Département de la Justice américain accuse l'entreprise d'entretenir un monopole illégal sur la recherche en ligne. Et les mesures envisagées pour faire cesser cela sont tout à fait radicales.
Il pourrait s'agir de la vente forcée du navigateur Chrome, qui génère environ 35 % des recherches. Ou encore la fin des accords d'exclusivité avec des fabricants d'appareils qui mettent en avant le moteur de recherche de Google sur leurs machines.
Car le ministère de la justice américain estime que ces pratiques renforcent indûment la position dominante de Google.
Meta sous pression
Et dans le même temps, Meta est mis sous pression pour ses acquisitions passées dans le monde des réseaux sociaux.
Meta est en effet poursuivi par la Federal Trade Commission pour ses rachats d'Instagram en 2012 et de WhatsApp en 2014.
La FTC argue que ces acquisitions visaient surtout à éliminer la concurrence. Là aussi de quoi créer un monopole sur les réseaux sociaux. Et des courriels de Mark Zuckerberg, cité par l'accusation, révèlent des préoccupations sur la cannibalisation de Facebook par Instagram, et une volonté de contrôler ces plateformes pour construire un monopole.
Les Gafam se sont-ils acheté de l'influence pour rien ?
Alors, tout cet argent dépensé par les Gafam pour soutenir Trump n'a-t-il servi à rien ?
Malgré des dons importants des dirigeants de la tech au comité d'investiture de Donald Trump, force est de constater que l'administration actuelle maintient une ligne dure contre les monopoles technologiques.
Andrew Ferguson, le président de la FTC, a déclaré que son rôle est de je cite "protéger les Américains des monopoles et des fraudes", et ce indépendamment des affiliations politiques des entreprises concernées. De plus, Gail Slater, nommée à la tête de la division antitrust du Département de la Justice, a exprimé son intention de s'attaquer aux pratiques anticoncurrentielles, notamment dans le domaine de l'intelligence artificielle.
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