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ZD Tech : tout comprendre en moins de 3 minutes avec ZDNet

Pourquoi certains pays interdisent désormais le minage de cryptomonnaies

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03min |12/01/2022
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Description

Bonjour à tous et bienvenue sur le ZD Tech, le podcast quotidien de la rédaction de ZDNet. Je m’appelle Guillaume Serries et aujourd’hui je vous explique pourquoi certains pays interdisent désormais le minage de cryptomonnaies.


C'est l'histoire d'une migration vers l'ouest. L'exode a commencé en mai 2021. Pourquoi ? Parce que la Chine commençait à y étouffer son industrie du minage de la cryptomonnaie. Partez ! disaient les autorités chinoises aux propriétaires de fermes de minage ! Allez voir ailleurs !


Jusqu'alors, la Chine était le premier pays producteur de cryptomonnaies, profitant des prix bas de l’électricité dans les zones productrices de charbon et d'hydroélectricité.


Désormais, la Chine veut réduire de 90 % les capacités de minage du pays. Face à ce déluge réglementaire, les mineurs de cryptomonnaie ont donc décidé de partir pour investir le Kazakhstan voisin. Conséquence, le Kazakhstan devenait très rapidement le deuxième centre mondial d'extraction de bitcoins, après les Etats-Unis.


En août 2021, le Kazakhstan représentait 18 % du "hashrate" mondial. Le hashrate ? C'est la puissance de calcul utilisée par les ordinateurs connectés au réseau bitcoin dans le jargon cryptographique. Et ce, alors qu'en avril 2021, avant les mesures drastiques prises en Chine contre l'extraction de bitcoins, ce chiffre n'était que de 8 %.


Comme en Chine, les fermes d'extraction de cryptomonnaies du Kazakhstan ont été installées près de centrales à charbon vieillissantes. Et ce, alors que le gouvernement local cherche à décarboniser l'économie locale.


Le ministère kazakh de l'énergie mentionnait l'an passé que l'énergie consommée par les mineurs de cryptomonnaies avoisinerait 2 Giga Watt, soit 8 % de la capacité de production totale d'électricité du Kazakhstan.


Les émeutes survenues la semaine dernière dans la capitale Almaty ont provoqué des dizaines de mort. La Russie a envoyé des parachutistes pour aider a réprimer les manifestations contre l'explosion du coût de l'énergie. Les autorités ont également coupé internet. Conséquence, la puissance de calcul mondiale du réseau bitcoin a chuté d'environ 15 %. Et le bitcoin est passé sous la barre des 43 000 dollars jeudi, atteignant son plus bas niveau depuis plusieurs mois.


La solution pour les cryptomineurs ? Migrer à nouveau vers l'ouest. C'est la raison pour laquelle le Kosovo vient d'interdire le minage des cryptomonnaies. Le ministre de l'Economie du Kosovo explique que cette interdiction vise tout simplement à protéger l'économie du pays.


Il faut dire que le Kosovo est en état d'urgence depuis décembre dernier. Le froid a mis hors service les centrales électriques locales et obligé le gouvernement à importer plus d'énergie que d'habitude. Et cela n'empêche pas des coupures de courant et une hausse des factures d'électricité. L'an passé, c'est en Iran que l'interdiction est survenue, en réponse à une série de pannes d'électricité dans les grandes villes du pays. L'interdiction de minage porte jusqu'au 6 mars 2022.


La Suède met également en place des restrictions. Les autorités suédoises estiment que les objectifs de limitation du réchauffement climatique à 1,5°C fixés par l'accord de Paris de 2015 ne peuvent être tenues avec le minage de cryptomonnaies.


Pour les défenseurs de l'écosystème de la cryptomonnaie, l'affaire kazakh montre tout simplement que le réseau Bitcoin est résilient, même lorsqu'une partie importante des mineurs est mis hors ligne. Toujours plus à l'ouest, les Etats-Unis pourraient devenir la Mecque de l'extraction de cryptomonnaies. Pourquoi ? Parce que des sources d'énergie les moins chères de la planète y sont exploitées.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

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Bonjour à tous et bienvenue sur le ZD Tech, le podcast quotidien de la rédaction de ZDNet. Je m’appelle Guillaume Serries et aujourd’hui je vous explique pourquoi certains pays interdisent désormais le minage de cryptomonnaies.


C'est l'histoire d'une migration vers l'ouest. L'exode a commencé en mai 2021. Pourquoi ? Parce que la Chine commençait à y étouffer son industrie du minage de la cryptomonnaie. Partez ! disaient les autorités chinoises aux propriétaires de fermes de minage ! Allez voir ailleurs !


Jusqu'alors, la Chine était le premier pays producteur de cryptomonnaies, profitant des prix bas de l’électricité dans les zones productrices de charbon et d'hydroélectricité.


Désormais, la Chine veut réduire de 90 % les capacités de minage du pays. Face à ce déluge réglementaire, les mineurs de cryptomonnaie ont donc décidé de partir pour investir le Kazakhstan voisin. Conséquence, le Kazakhstan devenait très rapidement le deuxième centre mondial d'extraction de bitcoins, après les Etats-Unis.


En août 2021, le Kazakhstan représentait 18 % du "hashrate" mondial. Le hashrate ? C'est la puissance de calcul utilisée par les ordinateurs connectés au réseau bitcoin dans le jargon cryptographique. Et ce, alors qu'en avril 2021, avant les mesures drastiques prises en Chine contre l'extraction de bitcoins, ce chiffre n'était que de 8 %.


Comme en Chine, les fermes d'extraction de cryptomonnaies du Kazakhstan ont été installées près de centrales à charbon vieillissantes. Et ce, alors que le gouvernement local cherche à décarboniser l'économie locale.


Le ministère kazakh de l'énergie mentionnait l'an passé que l'énergie consommée par les mineurs de cryptomonnaies avoisinerait 2 Giga Watt, soit 8 % de la capacité de production totale d'électricité du Kazakhstan.


Les émeutes survenues la semaine dernière dans la capitale Almaty ont provoqué des dizaines de mort. La Russie a envoyé des parachutistes pour aider a réprimer les manifestations contre l'explosion du coût de l'énergie. Les autorités ont également coupé internet. Conséquence, la puissance de calcul mondiale du réseau bitcoin a chuté d'environ 15 %. Et le bitcoin est passé sous la barre des 43 000 dollars jeudi, atteignant son plus bas niveau depuis plusieurs mois.


La solution pour les cryptomineurs ? Migrer à nouveau vers l'ouest. C'est la raison pour laquelle le Kosovo vient d'interdire le minage des cryptomonnaies. Le ministre de l'Economie du Kosovo explique que cette interdiction vise tout simplement à protéger l'économie du pays.


Il faut dire que le Kosovo est en état d'urgence depuis décembre dernier. Le froid a mis hors service les centrales électriques locales et obligé le gouvernement à importer plus d'énergie que d'habitude. Et cela n'empêche pas des coupures de courant et une hausse des factures d'électricité. L'an passé, c'est en Iran que l'interdiction est survenue, en réponse à une série de pannes d'électricité dans les grandes villes du pays. L'interdiction de minage porte jusqu'au 6 mars 2022.


La Suède met également en place des restrictions. Les autorités suédoises estiment que les objectifs de limitation du réchauffement climatique à 1,5°C fixés par l'accord de Paris de 2015 ne peuvent être tenues avec le minage de cryptomonnaies.


Pour les défenseurs de l'écosystème de la cryptomonnaie, l'affaire kazakh montre tout simplement que le réseau Bitcoin est résilient, même lorsqu'une partie importante des mineurs est mis hors ligne. Toujours plus à l'ouest, les Etats-Unis pourraient devenir la Mecque de l'extraction de cryptomonnaies. Pourquoi ? Parce que des sources d'énergie les moins chères de la planète y sont exploitées.


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C'est l'histoire d'une migration vers l'ouest. L'exode a commencé en mai 2021. Pourquoi ? Parce que la Chine commençait à y étouffer son industrie du minage de la cryptomonnaie. Partez ! disaient les autorités chinoises aux propriétaires de fermes de minage ! Allez voir ailleurs !


Jusqu'alors, la Chine était le premier pays producteur de cryptomonnaies, profitant des prix bas de l’électricité dans les zones productrices de charbon et d'hydroélectricité.


Désormais, la Chine veut réduire de 90 % les capacités de minage du pays. Face à ce déluge réglementaire, les mineurs de cryptomonnaie ont donc décidé de partir pour investir le Kazakhstan voisin. Conséquence, le Kazakhstan devenait très rapidement le deuxième centre mondial d'extraction de bitcoins, après les Etats-Unis.


En août 2021, le Kazakhstan représentait 18 % du "hashrate" mondial. Le hashrate ? C'est la puissance de calcul utilisée par les ordinateurs connectés au réseau bitcoin dans le jargon cryptographique. Et ce, alors qu'en avril 2021, avant les mesures drastiques prises en Chine contre l'extraction de bitcoins, ce chiffre n'était que de 8 %.


Comme en Chine, les fermes d'extraction de cryptomonnaies du Kazakhstan ont été installées près de centrales à charbon vieillissantes. Et ce, alors que le gouvernement local cherche à décarboniser l'économie locale.


Le ministère kazakh de l'énergie mentionnait l'an passé que l'énergie consommée par les mineurs de cryptomonnaies avoisinerait 2 Giga Watt, soit 8 % de la capacité de production totale d'électricité du Kazakhstan.


Les émeutes survenues la semaine dernière dans la capitale Almaty ont provoqué des dizaines de mort. La Russie a envoyé des parachutistes pour aider a réprimer les manifestations contre l'explosion du coût de l'énergie. Les autorités ont également coupé internet. Conséquence, la puissance de calcul mondiale du réseau bitcoin a chuté d'environ 15 %. Et le bitcoin est passé sous la barre des 43 000 dollars jeudi, atteignant son plus bas niveau depuis plusieurs mois.


La solution pour les cryptomineurs ? Migrer à nouveau vers l'ouest. C'est la raison pour laquelle le Kosovo vient d'interdire le minage des cryptomonnaies. Le ministre de l'Economie du Kosovo explique que cette interdiction vise tout simplement à protéger l'économie du pays.


Il faut dire que le Kosovo est en état d'urgence depuis décembre dernier. Le froid a mis hors service les centrales électriques locales et obligé le gouvernement à importer plus d'énergie que d'habitude. Et cela n'empêche pas des coupures de courant et une hausse des factures d'électricité. L'an passé, c'est en Iran que l'interdiction est survenue, en réponse à une série de pannes d'électricité dans les grandes villes du pays. L'interdiction de minage porte jusqu'au 6 mars 2022.


La Suède met également en place des restrictions. Les autorités suédoises estiment que les objectifs de limitation du réchauffement climatique à 1,5°C fixés par l'accord de Paris de 2015 ne peuvent être tenues avec le minage de cryptomonnaies.


Pour les défenseurs de l'écosystème de la cryptomonnaie, l'affaire kazakh montre tout simplement que le réseau Bitcoin est résilient, même lorsqu'une partie importante des mineurs est mis hors ligne. Toujours plus à l'ouest, les Etats-Unis pourraient devenir la Mecque de l'extraction de cryptomonnaies. Pourquoi ? Parce que des sources d'énergie les moins chères de la planète y sont exploitées.


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Bonjour à tous et bienvenue sur le ZD Tech, le podcast quotidien de la rédaction de ZDNet. Je m’appelle Guillaume Serries et aujourd’hui je vous explique pourquoi certains pays interdisent désormais le minage de cryptomonnaies.


C'est l'histoire d'une migration vers l'ouest. L'exode a commencé en mai 2021. Pourquoi ? Parce que la Chine commençait à y étouffer son industrie du minage de la cryptomonnaie. Partez ! disaient les autorités chinoises aux propriétaires de fermes de minage ! Allez voir ailleurs !


Jusqu'alors, la Chine était le premier pays producteur de cryptomonnaies, profitant des prix bas de l’électricité dans les zones productrices de charbon et d'hydroélectricité.


Désormais, la Chine veut réduire de 90 % les capacités de minage du pays. Face à ce déluge réglementaire, les mineurs de cryptomonnaie ont donc décidé de partir pour investir le Kazakhstan voisin. Conséquence, le Kazakhstan devenait très rapidement le deuxième centre mondial d'extraction de bitcoins, après les Etats-Unis.


En août 2021, le Kazakhstan représentait 18 % du "hashrate" mondial. Le hashrate ? C'est la puissance de calcul utilisée par les ordinateurs connectés au réseau bitcoin dans le jargon cryptographique. Et ce, alors qu'en avril 2021, avant les mesures drastiques prises en Chine contre l'extraction de bitcoins, ce chiffre n'était que de 8 %.


Comme en Chine, les fermes d'extraction de cryptomonnaies du Kazakhstan ont été installées près de centrales à charbon vieillissantes. Et ce, alors que le gouvernement local cherche à décarboniser l'économie locale.


Le ministère kazakh de l'énergie mentionnait l'an passé que l'énergie consommée par les mineurs de cryptomonnaies avoisinerait 2 Giga Watt, soit 8 % de la capacité de production totale d'électricité du Kazakhstan.


Les émeutes survenues la semaine dernière dans la capitale Almaty ont provoqué des dizaines de mort. La Russie a envoyé des parachutistes pour aider a réprimer les manifestations contre l'explosion du coût de l'énergie. Les autorités ont également coupé internet. Conséquence, la puissance de calcul mondiale du réseau bitcoin a chuté d'environ 15 %. Et le bitcoin est passé sous la barre des 43 000 dollars jeudi, atteignant son plus bas niveau depuis plusieurs mois.


La solution pour les cryptomineurs ? Migrer à nouveau vers l'ouest. C'est la raison pour laquelle le Kosovo vient d'interdire le minage des cryptomonnaies. Le ministre de l'Economie du Kosovo explique que cette interdiction vise tout simplement à protéger l'économie du pays.


Il faut dire que le Kosovo est en état d'urgence depuis décembre dernier. Le froid a mis hors service les centrales électriques locales et obligé le gouvernement à importer plus d'énergie que d'habitude. Et cela n'empêche pas des coupures de courant et une hausse des factures d'électricité. L'an passé, c'est en Iran que l'interdiction est survenue, en réponse à une série de pannes d'électricité dans les grandes villes du pays. L'interdiction de minage porte jusqu'au 6 mars 2022.


La Suède met également en place des restrictions. Les autorités suédoises estiment que les objectifs de limitation du réchauffement climatique à 1,5°C fixés par l'accord de Paris de 2015 ne peuvent être tenues avec le minage de cryptomonnaies.


Pour les défenseurs de l'écosystème de la cryptomonnaie, l'affaire kazakh montre tout simplement que le réseau Bitcoin est résilient, même lorsqu'une partie importante des mineurs est mis hors ligne. Toujours plus à l'ouest, les Etats-Unis pourraient devenir la Mecque de l'extraction de cryptomonnaies. Pourquoi ? Parce que des sources d'énergie les moins chères de la planète y sont exploitées.


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