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Pourquoi l'information bascule de la télévision vers le social cover
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ZD Tech : tout comprendre en moins de 3 minutes avec ZDNet

Pourquoi l'information bascule de la télévision vers le social

Pourquoi l'information bascule de la télévision vers le social

03min |20/06/2025
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Description

Aujourd’hui, cap sur une révolution silencieuse mais décisive dans notre manière de nous informer.

Pour la première fois, les réseaux sociaux dépassent la télévision comme principale source d’information aux États-Unis.

C’est ce que révèle le très sérieux Digital News Report 2025, publié cette semaine par le Reuters Institute d’Oxford. Et nul doute que ce mouvement devrait rapidement toucher la France. Et je vous explique tout ça en trois points.

La prime aux réseaux sociaux

Premier point marquant, les chiffres. 54 % des Américains déclarent s’être informés via les réseaux sociaux au cours de la semaine écoulée, contre 50 % pour la télévision traditionnelle.

Les sites d’information en ligne suivent de près avec 48 %. La presse écrite elle est en chute libre depuis dix ans. Elle ne pèse plus que 14 %.

Reste que ce basculement s’explique en partie par la méthodologie de l’étude. Oui parce que pour recueillir les données, Reuters c'est appuyé sur un questionnaire en ligne, donc un public plus jeune. Mais la tendance est claire et globale.

Alors pourquoi ce changement ?

Et bien il y a trois grandes raisons principales.

  • D'abord, le paysage médiatique américain est très fragmenté et souvent partisan, sans grande chaîne nationale de référence. Ce paysage favorise donc l'atomisation au profit des réseaux sociaux.

  • Ensuite, les grands médias traditionnels outre-Atlantique ont tardé à investir dans les formats vidéo adaptés aux plateformes sociales comme TikTok ou YouTube Shorts. Et comme la nature à tout bonnement horreur du vide, ils sont laissé la place aux créateurs indépendants, qui se sont engouffrés dans la brèche.

  • Enfin, les réseaux offrent un accès instantané, personnalisé et souvent plus divertissant à l’info que la bonne vieille télé. Et cela séduit particulièrement les jeunes générations, qui en plus n'ont pas eu le temps de prendre l'habitude de la télé.

Des conséquences majeures dans la confiance dans les médias

On observe une montée en puissance des “influenceurs de l’information”. Il s'agit de personnalités suivies parfois par des millions de personnes pour leur point de vue bien plus que pour leur rigueur journalistique.

Le résultat, c'est que la confiance dans les sources classiques s’effrite, tandis que les inquiétudes sur la véracité des contenus explosent.

En clair, plus de la moitié des sondés craignent de ne plus savoir ce qui est vrai ou faux en ligne.

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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

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Aujourd’hui, cap sur une révolution silencieuse mais décisive dans notre manière de nous informer.

Pour la première fois, les réseaux sociaux dépassent la télévision comme principale source d’information aux États-Unis.

C’est ce que révèle le très sérieux Digital News Report 2025, publié cette semaine par le Reuters Institute d’Oxford. Et nul doute que ce mouvement devrait rapidement toucher la France. Et je vous explique tout ça en trois points.

La prime aux réseaux sociaux

Premier point marquant, les chiffres. 54 % des Américains déclarent s’être informés via les réseaux sociaux au cours de la semaine écoulée, contre 50 % pour la télévision traditionnelle.

Les sites d’information en ligne suivent de près avec 48 %. La presse écrite elle est en chute libre depuis dix ans. Elle ne pèse plus que 14 %.

Reste que ce basculement s’explique en partie par la méthodologie de l’étude. Oui parce que pour recueillir les données, Reuters c'est appuyé sur un questionnaire en ligne, donc un public plus jeune. Mais la tendance est claire et globale.

Alors pourquoi ce changement ?

Et bien il y a trois grandes raisons principales.

  • D'abord, le paysage médiatique américain est très fragmenté et souvent partisan, sans grande chaîne nationale de référence. Ce paysage favorise donc l'atomisation au profit des réseaux sociaux.

  • Ensuite, les grands médias traditionnels outre-Atlantique ont tardé à investir dans les formats vidéo adaptés aux plateformes sociales comme TikTok ou YouTube Shorts. Et comme la nature à tout bonnement horreur du vide, ils sont laissé la place aux créateurs indépendants, qui se sont engouffrés dans la brèche.

  • Enfin, les réseaux offrent un accès instantané, personnalisé et souvent plus divertissant à l’info que la bonne vieille télé. Et cela séduit particulièrement les jeunes générations, qui en plus n'ont pas eu le temps de prendre l'habitude de la télé.

Des conséquences majeures dans la confiance dans les médias

On observe une montée en puissance des “influenceurs de l’information”. Il s'agit de personnalités suivies parfois par des millions de personnes pour leur point de vue bien plus que pour leur rigueur journalistique.

Le résultat, c'est que la confiance dans les sources classiques s’effrite, tandis que les inquiétudes sur la véracité des contenus explosent.

En clair, plus de la moitié des sondés craignent de ne plus savoir ce qui est vrai ou faux en ligne.

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Pour la première fois, les réseaux sociaux dépassent la télévision comme principale source d’information aux États-Unis.

C’est ce que révèle le très sérieux Digital News Report 2025, publié cette semaine par le Reuters Institute d’Oxford. Et nul doute que ce mouvement devrait rapidement toucher la France. Et je vous explique tout ça en trois points.

La prime aux réseaux sociaux

Premier point marquant, les chiffres. 54 % des Américains déclarent s’être informés via les réseaux sociaux au cours de la semaine écoulée, contre 50 % pour la télévision traditionnelle.

Les sites d’information en ligne suivent de près avec 48 %. La presse écrite elle est en chute libre depuis dix ans. Elle ne pèse plus que 14 %.

Reste que ce basculement s’explique en partie par la méthodologie de l’étude. Oui parce que pour recueillir les données, Reuters c'est appuyé sur un questionnaire en ligne, donc un public plus jeune. Mais la tendance est claire et globale.

Alors pourquoi ce changement ?

Et bien il y a trois grandes raisons principales.

  • D'abord, le paysage médiatique américain est très fragmenté et souvent partisan, sans grande chaîne nationale de référence. Ce paysage favorise donc l'atomisation au profit des réseaux sociaux.

  • Ensuite, les grands médias traditionnels outre-Atlantique ont tardé à investir dans les formats vidéo adaptés aux plateformes sociales comme TikTok ou YouTube Shorts. Et comme la nature à tout bonnement horreur du vide, ils sont laissé la place aux créateurs indépendants, qui se sont engouffrés dans la brèche.

  • Enfin, les réseaux offrent un accès instantané, personnalisé et souvent plus divertissant à l’info que la bonne vieille télé. Et cela séduit particulièrement les jeunes générations, qui en plus n'ont pas eu le temps de prendre l'habitude de la télé.

Des conséquences majeures dans la confiance dans les médias

On observe une montée en puissance des “influenceurs de l’information”. Il s'agit de personnalités suivies parfois par des millions de personnes pour leur point de vue bien plus que pour leur rigueur journalistique.

Le résultat, c'est que la confiance dans les sources classiques s’effrite, tandis que les inquiétudes sur la véracité des contenus explosent.

En clair, plus de la moitié des sondés craignent de ne plus savoir ce qui est vrai ou faux en ligne.

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La prime aux réseaux sociaux

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Les sites d’information en ligne suivent de près avec 48 %. La presse écrite elle est en chute libre depuis dix ans. Elle ne pèse plus que 14 %.

Reste que ce basculement s’explique en partie par la méthodologie de l’étude. Oui parce que pour recueillir les données, Reuters c'est appuyé sur un questionnaire en ligne, donc un public plus jeune. Mais la tendance est claire et globale.

Alors pourquoi ce changement ?

Et bien il y a trois grandes raisons principales.

  • D'abord, le paysage médiatique américain est très fragmenté et souvent partisan, sans grande chaîne nationale de référence. Ce paysage favorise donc l'atomisation au profit des réseaux sociaux.

  • Ensuite, les grands médias traditionnels outre-Atlantique ont tardé à investir dans les formats vidéo adaptés aux plateformes sociales comme TikTok ou YouTube Shorts. Et comme la nature à tout bonnement horreur du vide, ils sont laissé la place aux créateurs indépendants, qui se sont engouffrés dans la brèche.

  • Enfin, les réseaux offrent un accès instantané, personnalisé et souvent plus divertissant à l’info que la bonne vieille télé. Et cela séduit particulièrement les jeunes générations, qui en plus n'ont pas eu le temps de prendre l'habitude de la télé.

Des conséquences majeures dans la confiance dans les médias

On observe une montée en puissance des “influenceurs de l’information”. Il s'agit de personnalités suivies parfois par des millions de personnes pour leur point de vue bien plus que pour leur rigueur journalistique.

Le résultat, c'est que la confiance dans les sources classiques s’effrite, tandis que les inquiétudes sur la véracité des contenus explosent.

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