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SAP s'inquiète publiquement de l'IA Act

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03min |01/10/2024
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Description

Christian Klein est le directeur général de SAP, le premier éditeur de logiciel européen de par son chiffre d'affaires. Et il met en garde dans les colonnes du Financial Times l'Union européenne contre une réglementation excessive de l'intelligence artificielle. Alors que les entreprises américaines avancent à grands pas dans le développement de l'IA, Christian Klein craint que l'Europe ne prenne du retard si elle impose trop de restrictions.

Tout d'abord, Christian Klein estime que trop de régulations pourraient sérieusement affecter la compétitivité des entreprises européennes.

Réglementer les technologies elles-mêmes est risqué

Il souligne que les entreprises américaines continuent à développer librement des modèles d'intelligence artificielle. Récemment le gouverneur de Californie a rejeté un projet de loi pour réguler les modèles d'IA. L'Europe au contraire a adopté en août dernier un règlement sur l'IA pour encadrer les pratiques.

Selon lui, réglementer les technologies elles-mêmes est risqué. Il appelle plutôt à encadrer les résultats et les impacts de ces innovations sur les entreprises et les utilisateurs finaux.

Ensuite, SAP n'essaie pas de rivaliser directement avec les géants américains comme Google ou Meta. L'entreprise allemande, spécialisée dans les progiciels, investit 2 milliards d'euros chaque année dans l'IA. Mais ce chiffre reste bien inférieur aux 100 milliards dépensés par certaines entreprises outre Atlantique.

SAP n'en a pas fini avec le virage vers le cloud computing

Plutôt que de développer de grands modèles de langage alimentés par l'ensemble de l'Internet, SAP préfère se concentrer sur des applications concrètes. Par exemple, un chatbot interne nommé "Joule". Il est capable d'aider à optimiser des processus de chaîne d'approvisionnement. Et cela est particulièrement utile pour les clients de SAP puisque l'éditeur leur vend un type de progiciel nommé ERP, qui est en quelque sorte l'épine dorsale numérique de leur entreprise.

Enfin, SAP se réinvente en permanence pour rester compétitif. Mais ce mouvement est opéré à pas comptés. L'entreprise, qui compte 400 000 clients dans le monde, effectue depuis plusieurs années un grand virage vers le cloud computing. Reste que jusqu'à présent seulement un tiers de ses clients ont franchi ce pas.

Ce changement a néanmoins permis à SAP de voir son chiffre d'affaires augmenter de 10 % au deuxième trimestre de cette année, en grande partie grâce à la vente de solutions basées sur l'infonuagique.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Description

Christian Klein est le directeur général de SAP, le premier éditeur de logiciel européen de par son chiffre d'affaires. Et il met en garde dans les colonnes du Financial Times l'Union européenne contre une réglementation excessive de l'intelligence artificielle. Alors que les entreprises américaines avancent à grands pas dans le développement de l'IA, Christian Klein craint que l'Europe ne prenne du retard si elle impose trop de restrictions.

Tout d'abord, Christian Klein estime que trop de régulations pourraient sérieusement affecter la compétitivité des entreprises européennes.

Réglementer les technologies elles-mêmes est risqué

Il souligne que les entreprises américaines continuent à développer librement des modèles d'intelligence artificielle. Récemment le gouverneur de Californie a rejeté un projet de loi pour réguler les modèles d'IA. L'Europe au contraire a adopté en août dernier un règlement sur l'IA pour encadrer les pratiques.

Selon lui, réglementer les technologies elles-mêmes est risqué. Il appelle plutôt à encadrer les résultats et les impacts de ces innovations sur les entreprises et les utilisateurs finaux.

Ensuite, SAP n'essaie pas de rivaliser directement avec les géants américains comme Google ou Meta. L'entreprise allemande, spécialisée dans les progiciels, investit 2 milliards d'euros chaque année dans l'IA. Mais ce chiffre reste bien inférieur aux 100 milliards dépensés par certaines entreprises outre Atlantique.

SAP n'en a pas fini avec le virage vers le cloud computing

Plutôt que de développer de grands modèles de langage alimentés par l'ensemble de l'Internet, SAP préfère se concentrer sur des applications concrètes. Par exemple, un chatbot interne nommé "Joule". Il est capable d'aider à optimiser des processus de chaîne d'approvisionnement. Et cela est particulièrement utile pour les clients de SAP puisque l'éditeur leur vend un type de progiciel nommé ERP, qui est en quelque sorte l'épine dorsale numérique de leur entreprise.

Enfin, SAP se réinvente en permanence pour rester compétitif. Mais ce mouvement est opéré à pas comptés. L'entreprise, qui compte 400 000 clients dans le monde, effectue depuis plusieurs années un grand virage vers le cloud computing. Reste que jusqu'à présent seulement un tiers de ses clients ont franchi ce pas.

Ce changement a néanmoins permis à SAP de voir son chiffre d'affaires augmenter de 10 % au deuxième trimestre de cette année, en grande partie grâce à la vente de solutions basées sur l'infonuagique.


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Christian Klein est le directeur général de SAP, le premier éditeur de logiciel européen de par son chiffre d'affaires. Et il met en garde dans les colonnes du Financial Times l'Union européenne contre une réglementation excessive de l'intelligence artificielle. Alors que les entreprises américaines avancent à grands pas dans le développement de l'IA, Christian Klein craint que l'Europe ne prenne du retard si elle impose trop de restrictions.

Tout d'abord, Christian Klein estime que trop de régulations pourraient sérieusement affecter la compétitivité des entreprises européennes.

Réglementer les technologies elles-mêmes est risqué

Il souligne que les entreprises américaines continuent à développer librement des modèles d'intelligence artificielle. Récemment le gouverneur de Californie a rejeté un projet de loi pour réguler les modèles d'IA. L'Europe au contraire a adopté en août dernier un règlement sur l'IA pour encadrer les pratiques.

Selon lui, réglementer les technologies elles-mêmes est risqué. Il appelle plutôt à encadrer les résultats et les impacts de ces innovations sur les entreprises et les utilisateurs finaux.

Ensuite, SAP n'essaie pas de rivaliser directement avec les géants américains comme Google ou Meta. L'entreprise allemande, spécialisée dans les progiciels, investit 2 milliards d'euros chaque année dans l'IA. Mais ce chiffre reste bien inférieur aux 100 milliards dépensés par certaines entreprises outre Atlantique.

SAP n'en a pas fini avec le virage vers le cloud computing

Plutôt que de développer de grands modèles de langage alimentés par l'ensemble de l'Internet, SAP préfère se concentrer sur des applications concrètes. Par exemple, un chatbot interne nommé "Joule". Il est capable d'aider à optimiser des processus de chaîne d'approvisionnement. Et cela est particulièrement utile pour les clients de SAP puisque l'éditeur leur vend un type de progiciel nommé ERP, qui est en quelque sorte l'épine dorsale numérique de leur entreprise.

Enfin, SAP se réinvente en permanence pour rester compétitif. Mais ce mouvement est opéré à pas comptés. L'entreprise, qui compte 400 000 clients dans le monde, effectue depuis plusieurs années un grand virage vers le cloud computing. Reste que jusqu'à présent seulement un tiers de ses clients ont franchi ce pas.

Ce changement a néanmoins permis à SAP de voir son chiffre d'affaires augmenter de 10 % au deuxième trimestre de cette année, en grande partie grâce à la vente de solutions basées sur l'infonuagique.


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Christian Klein est le directeur général de SAP, le premier éditeur de logiciel européen de par son chiffre d'affaires. Et il met en garde dans les colonnes du Financial Times l'Union européenne contre une réglementation excessive de l'intelligence artificielle. Alors que les entreprises américaines avancent à grands pas dans le développement de l'IA, Christian Klein craint que l'Europe ne prenne du retard si elle impose trop de restrictions.

Tout d'abord, Christian Klein estime que trop de régulations pourraient sérieusement affecter la compétitivité des entreprises européennes.

Réglementer les technologies elles-mêmes est risqué

Il souligne que les entreprises américaines continuent à développer librement des modèles d'intelligence artificielle. Récemment le gouverneur de Californie a rejeté un projet de loi pour réguler les modèles d'IA. L'Europe au contraire a adopté en août dernier un règlement sur l'IA pour encadrer les pratiques.

Selon lui, réglementer les technologies elles-mêmes est risqué. Il appelle plutôt à encadrer les résultats et les impacts de ces innovations sur les entreprises et les utilisateurs finaux.

Ensuite, SAP n'essaie pas de rivaliser directement avec les géants américains comme Google ou Meta. L'entreprise allemande, spécialisée dans les progiciels, investit 2 milliards d'euros chaque année dans l'IA. Mais ce chiffre reste bien inférieur aux 100 milliards dépensés par certaines entreprises outre Atlantique.

SAP n'en a pas fini avec le virage vers le cloud computing

Plutôt que de développer de grands modèles de langage alimentés par l'ensemble de l'Internet, SAP préfère se concentrer sur des applications concrètes. Par exemple, un chatbot interne nommé "Joule". Il est capable d'aider à optimiser des processus de chaîne d'approvisionnement. Et cela est particulièrement utile pour les clients de SAP puisque l'éditeur leur vend un type de progiciel nommé ERP, qui est en quelque sorte l'épine dorsale numérique de leur entreprise.

Enfin, SAP se réinvente en permanence pour rester compétitif. Mais ce mouvement est opéré à pas comptés. L'entreprise, qui compte 400 000 clients dans le monde, effectue depuis plusieurs années un grand virage vers le cloud computing. Reste que jusqu'à présent seulement un tiers de ses clients ont franchi ce pas.

Ce changement a néanmoins permis à SAP de voir son chiffre d'affaires augmenter de 10 % au deuxième trimestre de cette année, en grande partie grâce à la vente de solutions basées sur l'infonuagique.


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