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Une nouvelle alliance européenne pour concurrencer Starlink

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03min |05/12/2024
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Aujourd’hui, on parle d'une nouvelle ambition européenne dans le domaine du spatial qui pourrait changer la donne dans le domaine des télécommunications par satellite. Airbus, Thales et Leonardo envisagent de s’associer pour concurrencer Starlink, le réseau satellite d’Elon Musk. Ce projet porte le doux nom de code "Bromo".

Il repose sur un modèle déjà existant dans l’industrie. C'est celui de MBDA, un fabricant européen de missiles codétenu par Airbus, Leonardo et BAE Systems.

L’idée ? Créer une entreprise commune, regroupant les actifs des trois géants européens. Ce modèle permettrait d’éviter qu’un partenaire rachète les actifs des autres, tout en garantissant une gouvernance commune.

Alors pourquoi une telle alliance maintenant ?

Le secteur spatial européen traverse une période difficile. D’un côté, l'américain Starlink, avec ses milliers de satellites en orbite, domine de plus en plus le marché mondial des télécommunications spatiales.

Et de l’autre, des fabricants européens qui accumulent les pertes. Par exemple, Airbus Defence and Space, la division spatiale d’Airbus, fait face à des charges importantes et prévoit de supprimer jusqu’à 2 500 emplois d’ici 2026.

Mais il s'agit surtout d'un enjeu stratégique pour l’Europe. Ce projet ne concerne donc pas seulement la concurrence avec Starlink, mais aussi la souveraineté technologique de l’Europe.

Reprendre l’initiative dans un secteur crucial

Si ce partenariat voit le jour, il pourrait permettre à l’Europe de reprendre l’initiative dans un secteur crucial pour les télécommunications, la défense et même l’exploration spatiale.

Un exemple concret : imaginez un réseau satellite européen capable de fournir une couverture internet dans les zones les plus reculées, tout en répondant aux besoins stratégiques des gouvernements. Cela limiterait la dépendance à des acteurs comme Starlink, souvent perçu comme trop proche des intérêts américains.

Exemple : dans la guerre en Ukraine, le multimilliardaire Elon Musk, propriétaire de Starlink, a tout d'abord donné un avantage décisif aux forces de Kiev. Et ce avant d’interférer dans le conflit en privant ces dernières d’accès lors d’une offensive en Crimée.

Et le projet Bromo n'est pas la seule initiative en cours. Début novembre, La Commission européenne annonçait la mise sur pied du programme Iris, avec le français Eutelsat à la baguette et Orange, Thales et Airbus parmi les sous-traitants. Composée de plus de 290 satellites, la constellation fournirait, d’ici 2030, des services à la fois gouvernementaux et commerciaux.

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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

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Aujourd’hui, on parle d'une nouvelle ambition européenne dans le domaine du spatial qui pourrait changer la donne dans le domaine des télécommunications par satellite. Airbus, Thales et Leonardo envisagent de s’associer pour concurrencer Starlink, le réseau satellite d’Elon Musk. Ce projet porte le doux nom de code "Bromo".

Il repose sur un modèle déjà existant dans l’industrie. C'est celui de MBDA, un fabricant européen de missiles codétenu par Airbus, Leonardo et BAE Systems.

L’idée ? Créer une entreprise commune, regroupant les actifs des trois géants européens. Ce modèle permettrait d’éviter qu’un partenaire rachète les actifs des autres, tout en garantissant une gouvernance commune.

Alors pourquoi une telle alliance maintenant ?

Le secteur spatial européen traverse une période difficile. D’un côté, l'américain Starlink, avec ses milliers de satellites en orbite, domine de plus en plus le marché mondial des télécommunications spatiales.

Et de l’autre, des fabricants européens qui accumulent les pertes. Par exemple, Airbus Defence and Space, la division spatiale d’Airbus, fait face à des charges importantes et prévoit de supprimer jusqu’à 2 500 emplois d’ici 2026.

Mais il s'agit surtout d'un enjeu stratégique pour l’Europe. Ce projet ne concerne donc pas seulement la concurrence avec Starlink, mais aussi la souveraineté technologique de l’Europe.

Reprendre l’initiative dans un secteur crucial

Si ce partenariat voit le jour, il pourrait permettre à l’Europe de reprendre l’initiative dans un secteur crucial pour les télécommunications, la défense et même l’exploration spatiale.

Un exemple concret : imaginez un réseau satellite européen capable de fournir une couverture internet dans les zones les plus reculées, tout en répondant aux besoins stratégiques des gouvernements. Cela limiterait la dépendance à des acteurs comme Starlink, souvent perçu comme trop proche des intérêts américains.

Exemple : dans la guerre en Ukraine, le multimilliardaire Elon Musk, propriétaire de Starlink, a tout d'abord donné un avantage décisif aux forces de Kiev. Et ce avant d’interférer dans le conflit en privant ces dernières d’accès lors d’une offensive en Crimée.

Et le projet Bromo n'est pas la seule initiative en cours. Début novembre, La Commission européenne annonçait la mise sur pied du programme Iris, avec le français Eutelsat à la baguette et Orange, Thales et Airbus parmi les sous-traitants. Composée de plus de 290 satellites, la constellation fournirait, d’ici 2030, des services à la fois gouvernementaux et commerciaux.

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Il repose sur un modèle déjà existant dans l’industrie. C'est celui de MBDA, un fabricant européen de missiles codétenu par Airbus, Leonardo et BAE Systems.

L’idée ? Créer une entreprise commune, regroupant les actifs des trois géants européens. Ce modèle permettrait d’éviter qu’un partenaire rachète les actifs des autres, tout en garantissant une gouvernance commune.

Alors pourquoi une telle alliance maintenant ?

Le secteur spatial européen traverse une période difficile. D’un côté, l'américain Starlink, avec ses milliers de satellites en orbite, domine de plus en plus le marché mondial des télécommunications spatiales.

Et de l’autre, des fabricants européens qui accumulent les pertes. Par exemple, Airbus Defence and Space, la division spatiale d’Airbus, fait face à des charges importantes et prévoit de supprimer jusqu’à 2 500 emplois d’ici 2026.

Mais il s'agit surtout d'un enjeu stratégique pour l’Europe. Ce projet ne concerne donc pas seulement la concurrence avec Starlink, mais aussi la souveraineté technologique de l’Europe.

Reprendre l’initiative dans un secteur crucial

Si ce partenariat voit le jour, il pourrait permettre à l’Europe de reprendre l’initiative dans un secteur crucial pour les télécommunications, la défense et même l’exploration spatiale.

Un exemple concret : imaginez un réseau satellite européen capable de fournir une couverture internet dans les zones les plus reculées, tout en répondant aux besoins stratégiques des gouvernements. Cela limiterait la dépendance à des acteurs comme Starlink, souvent perçu comme trop proche des intérêts américains.

Exemple : dans la guerre en Ukraine, le multimilliardaire Elon Musk, propriétaire de Starlink, a tout d'abord donné un avantage décisif aux forces de Kiev. Et ce avant d’interférer dans le conflit en privant ces dernières d’accès lors d’une offensive en Crimée.

Et le projet Bromo n'est pas la seule initiative en cours. Début novembre, La Commission européenne annonçait la mise sur pied du programme Iris, avec le français Eutelsat à la baguette et Orange, Thales et Airbus parmi les sous-traitants. Composée de plus de 290 satellites, la constellation fournirait, d’ici 2030, des services à la fois gouvernementaux et commerciaux.

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Il repose sur un modèle déjà existant dans l’industrie. C'est celui de MBDA, un fabricant européen de missiles codétenu par Airbus, Leonardo et BAE Systems.

L’idée ? Créer une entreprise commune, regroupant les actifs des trois géants européens. Ce modèle permettrait d’éviter qu’un partenaire rachète les actifs des autres, tout en garantissant une gouvernance commune.

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Et de l’autre, des fabricants européens qui accumulent les pertes. Par exemple, Airbus Defence and Space, la division spatiale d’Airbus, fait face à des charges importantes et prévoit de supprimer jusqu’à 2 500 emplois d’ici 2026.

Mais il s'agit surtout d'un enjeu stratégique pour l’Europe. Ce projet ne concerne donc pas seulement la concurrence avec Starlink, mais aussi la souveraineté technologique de l’Europe.

Reprendre l’initiative dans un secteur crucial

Si ce partenariat voit le jour, il pourrait permettre à l’Europe de reprendre l’initiative dans un secteur crucial pour les télécommunications, la défense et même l’exploration spatiale.

Un exemple concret : imaginez un réseau satellite européen capable de fournir une couverture internet dans les zones les plus reculées, tout en répondant aux besoins stratégiques des gouvernements. Cela limiterait la dépendance à des acteurs comme Starlink, souvent perçu comme trop proche des intérêts américains.

Exemple : dans la guerre en Ukraine, le multimilliardaire Elon Musk, propriétaire de Starlink, a tout d'abord donné un avantage décisif aux forces de Kiev. Et ce avant d’interférer dans le conflit en privant ces dernières d’accès lors d’une offensive en Crimée.

Et le projet Bromo n'est pas la seule initiative en cours. Début novembre, La Commission européenne annonçait la mise sur pied du programme Iris, avec le français Eutelsat à la baguette et Orange, Thales et Airbus parmi les sous-traitants. Composée de plus de 290 satellites, la constellation fournirait, d’ici 2030, des services à la fois gouvernementaux et commerciaux.

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