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1001 Vasectomies

[Avis d'expert] Que pensent les Sages-femmes de la Vasectomie ? Entretien avec Kléa Vallières

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10min |26/11/2024
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10min |26/11/2024
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Description

Dans cet épisode de 1001 Vasectomies, nous recevons Kléa Vallières, sage-femme en fin de formation et passionnée par les enjeux de la contraception masculine. Actuellement, Kléa travaille sur un mémoire dédié aux freins à la vasectomie en France. Elle partage avec nous son point de vue unique et éclairé sur la place des sages-femmes dans ce débat, encore méconnu de la profession.


Ensemble, nous discutons de l’évolution de la société et du rôle des sages-femmes en matière de contraception. Kléa explique pourquoi, malgré leur position stratégique auprès des couples, les sages-femmes sont rarement formées à la vasectomie. Elle aborde aussi les idées reçues qui entourent cette méthode, souvent perçue comme une atteinte à la virilité ou une source d’inquiétudes sexuelles pour les hommes.


Cet épisode est aussi l’occasion de réfléchir à des solutions concrètes : intégrer la vasectomie dans les formations de sages-femmes, sensibiliser les couples au postpartum, et démystifier les enjeux pour encourager une répartition plus équitable de la charge contraceptive.


Avec Kléa, nous explorons comment la contraception masculine, notamment la vasectomie, peut devenir un véritable acte d'équité et de partage au sein des couples. Une discussion riche en espoir pour un avenir où les décisions de contraception seront davantage partagées.


🎤 1001 Vasectomies est un podcast animé par Vincent Hupertan, urologue et sexologue, expert en vasectomie sans scalpel et en vasectomie réversible.

👨‍⚕️Vincent Hupertan consulte à Paris et milite pour une répartition plus équitable de la charge contraceptive au sein des couples, offrant ainsi un équilibre et une égalité entre les femmes et les hommes.

📖Auteur du livre L'Encyclopénis (éd. Leduc), il est également l'animateur de plusieurs podcasts, d'une chaîne YouTube et du blog Uroblog.net.

📰Cyrille Ardaud📰📰, journaliste reconnu, apporte son expertise après avoir travaillé pour certaines des plus grandes radios françaises en tant que reporter et présentateur d’émissions.


📧 Contact: audio@hupertan.com

🎬 Producteur: Dr Hupertan

🔗 Hébergé par Ausha.

💻 http://vasectomieparis.fr


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour Cléa, je suis excité, je suis enchanté de vous avoir. On a beaucoup parlé de cette fantastique journée de World Vasectomy Day, journée mondiale de la vasectomie et cette année j'ai décidé de mettre les sages-femmes à l'honneur. Qu'est ce que vous en pensez de cette idée ?

  • Speaker #1

    C'est une excellente idée surtout, carrément nous les sages-femmes on est à tout fond sur la contraception, mais par contre la contraception maxiculine on est un peu en retard.

  • Speaker #0

    Donc, il y a beaucoup de retard. Donc, je vous présente, vous êtes une fantastique sage-femme, vous êtes en fin de formation. D'ailleurs, vous travaillez sur le mémoire concernant la vasectomie. Donc, ça c'est important de le dire. Donc, vous êtes déjà quelque part, c'est un peu biaisé, parce que vous êtes déjà attaché à l'idée de la vasectomie, vous avez découvert un monde différent avec la vasectomie. Mais, question numéro 1. Qu'est-ce qu'une sage-femme ? C'est de la vasochromie par rapport à son cursus dans les études.

  • Speaker #1

    Par rapport à mes études, honnêtement, pas grand-chose. Les seules données que j'ai, c'est vraiment très large. C'est que c'est une ligature des canaux déférents, que c'est une contraception définitive. Mais sur comment ça se passe, à quel moment on peut en parler, quand est-ce qu'on vient voir un neurologue, aucune idée.

  • Speaker #0

    Mais est-ce qu'on parle ? Par contre, du coup, de l'allégature des trompes.

  • Speaker #1

    Oui, l'allégature des trompes, on en parle. Bon, après, c'est aussi succinct, mais on en parle davantage. L'allégature des trompes, on a de A à Z de comment ça se passe, quand est-ce qu'on peut aller voir un neurologue, quels sont les délais d'attente. Mais au niveau de la contraception féminine, on est au taquet. Mais oui, non, masculine, on n'a pas de cours là-dessus.

  • Speaker #0

    Donc, en résumé... une sage-femme, elle est en première ligne dans la contraception après accouchement, parce que c'est à ce moment-là que vous rencontrez les femmes. Durant la préparation à l'accouchement et surtout au postpartum, c'est bien ça, et que lorsque vous abordez la contraception éventuelle, et qu'il s'agit des contraceptions permanentes, là, hop, hop, le bébé, c'est l'élicatrice des trompes, et puis en deux lignes, ça existe chez les hommes, la vasectomie, mais c'est à peu près tout. C'est ça,

  • Speaker #1

    c'est que c'est difficile. d'en parler aux parents sans nous-mêmes avoir beaucoup d'informations là-dessus. C'est difficile d'apporter notre point de vue là-dessus. Les parents nous posent des questions et si on ne sait pas y répondre, ça ne donne pas trop envie de tenter.

  • Speaker #0

    D'accord. Écoutez, c'est très intéressant de savoir ça. En fait, je voudrais mettre cette année les sages-femmes à l'honneur. Pourquoi ? Parce qu'en fait, j'ai vu de mon expérience que ce sont les sages-femmes qui sont en première ligne autour de la contraception. Et... Bien que la majorité des hommes qui consultent, des hommes et des couples, viennent d'eux-mêmes, donc je n'ai pas beaucoup d'adressages, mais deuxième ligne, ce sont les sages-femmes. Très peu de gynécologues, mais énormément de sages-femmes. Je crois que c'est quand même étonnant, j'ai dit, mais il y a quand même des sages-femmes, on va dire, progressistes.

  • Speaker #1

    Oui, je pense que la société, elle évolue aussi du fait de la contraception, que ce n'est plus la femme qui doit porter toute la charge mentale de la contraception. Je pense qu'il y a pas mal de sages-femmes qui sont renseignées sur la contraception masculine. Et surtout, je pense que c'est à la maternité qu'on a dû en évoquer. Parce que juste après l'accouchement, on pose systématiquement la question de qu'est-ce que vous voulez comme contraception. Et souvent, après plusieurs grossesses, les femmes ont dit là, c'est sûr et certain, on ne veut plus d'enfants tous les deux. Et c'est à ce moment-là qu'on a la mère et le père ensemble. Et sinon, il y a très peu de moments où on les retrouve tous les deux. Et je pense que c'est à ce moment-là qu'il faudrait qu'on aborde la vasectomie, pourquoi pas.

  • Speaker #0

    Et comment est-ce que... Elle a accepté. Imaginons que vous avez l'expérience, un couple, l'accouchement tout va bien, et vous évoquez enfin cette contraception. Quelle est la réaction ? C'est accepte ? C'est dubitatif ? C'est un refus catégorique ? Comment ça se passe ?

  • Speaker #1

    Moi honnêtement, j'en ai déjà parlé, mais je n'en ai pas parlé en maternité, mais j'en ai parlé en consultation, il n'y avait que la femme, donc il n'y avait pas l'homme. Mais j'en ai juste parlé, la femme voulait une ligature des trompes, parce que ça y est, elle ne voulait plus d'enfant. Et je lui dis, mais vous savez, il existe aussi la vasectomie, il y a moins de risques, il y a moins de complications. Et j'ai eu une réaction complètement, elle était offensée que je puisse lui proposer ça. Elle me dit, mon mari, de toute façon, on n'acceptera jamais. Et puis de toute façon, c'est à moi d'avoir la contraception, c'est le rôle de la femme et pas celui de mon mari.

  • Speaker #0

    Donc, si je résume, donc l'idée, c'est moi, la femme, qui dois assurer la contraception, parce que c'était moi la contraception avant, c'était moi la grossesse, l'accouchement. Donc, ça fait partie... Dans le contrat de mariage, c'est à moi de misager un hégatode de trombe, même si c'est une opération qu'on a déjà parlé, vous avez vu qu'elle était différente en termes de conséquences, de difficultés, y compris l'autodéchèque, il y a beaucoup moins d'échèques de la vasectomie que de l'hégatode de trombe. Donc c'est quand même étonnant. Ça veut dire que vous êtes un peu renseigné parce que vous préparez un mémoire. Il s'agit de quoi ? Racontez-nous à BFMO pourquoi ce mémoire ?

  • Speaker #1

    Mon mémoire porte sur les freins de la vasectomie, les freins à faire la vasectomie pour les hommes en France. Parce que du coup, en ayant fait des recherches et tout, j'ai regardé qu'au Québec, en Australie, eux ils étaient pro-vasectomie et la contraception pour l'homme c'est quelque chose de normal, de banal. Que nous, ça commence à bouger un peu mais c'est pas trop encore ça.

  • Speaker #0

    Donc là, on va dire qu'on est un petit peu quasiment au démarrage, c'est quelque chose de très nouveau. mais si on arrive avec une information qui est éclairée, qui est simple, qui est actualisée, pensez-vous déjà que les sages-femmes, la nouvelle génération, est-ce qu'elle est ouverte pour adopter et puis donner une impulsion à cette contraception permanente ?

  • Speaker #1

    Oui, honnêtement oui. Puis même en ayant... parler autour de moi de mon mémoire à mes proches, à mes parents, à mon frère et tout. Juste en ayant expliqué ce qu'était la vasectomie, je ne pensais pas que c'était ça et je ne pensais pas que c'était si simple et si peu de complications.

  • Speaker #0

    Voilà, en fait, ce n'est pas qu'il y a des idées reçues, mais en fait c'est une contraception méconnue par le grand public.

  • Speaker #1

    Oui, honnêtement oui. Mais même des copains qui m'ont dit, je savais que ça existait, mais ils ne savaient même pas le nom que ça avait.

  • Speaker #0

    Ils savaient. Mais est-ce que vous pensez, quand vous évoquiez comme ça avec vos copains, est-ce qu'ils ont une réaction, pas de rejet, mais de crainte sur leur sexualité ?

  • Speaker #1

    Oui. Honnêtement, en en parlant creux, est-ce qu'on aura toujours le même sperme ? Est-ce qu'on aura toujours de la libido ? Est-ce que notre sexualité sera la même ? En fait, c'est un peu genre, je pense qu'ils ont peur de la sexualité. Est-ce que leur virilité en prendra un coup ou pas ?

  • Speaker #0

    Donc, il y a quand même cette crainte sur la sexualité. Donc, on baigne dans les mêmes idées reçues. On a l'impression que, voilà, c'est que quand je dis à un copain québécois, la pilule à 40 ans, c'est quand même archaïque. J'ai l'impression que ce n'est pas la pilule qui est carençante, c'est toutes ces idées, le fait que c'est méconnu, qu'on arrive même, c'est quand même étonnant, parce que même les sages-femmes qui sont en première ligne, vous me dites qu'il y a très peu d'informations dans les cours, on parle très peu de ça, alors que ça reste quand même, quand on voit l'efficacité et tout ce que ça implique, comme facilité, comme retour à la vie normale, on ne peut pas comparer un légateur de trompe avec une vasectomie.

  • Speaker #1

    Non, c'est clair.

  • Speaker #0

    Et puis, le témoignage des hommes qui consultent, c'est vraiment un passage de témoin. C'est une question d'équité, d'équilibre et d'équité dans le couple. La femme, elle a fait son job et du coup, maintenant, l'homme vient de lui-même. Mais parfois, il y a besoin d'une petite aide, je crois.

  • Speaker #1

    Oui, il faut un peu instaurer que la contraception, ce n'est pas que pour les femmes. Les hommes aussi. Même avant d'avoir des enfants, les hommes doivent aussi un peu avoir leur mot à dire et parler. Le couple doit parler ensemble, ce n'est pas que la femme qui prend la décision.

  • Speaker #0

    Voilà, en fait, il y a aussi cet aspect. Donc, il y a un aspect de méconnaissance, il y a un aspect des idées reçues. Et puis, il y a l'affaire que finalement, quand il s'agit de sexe, on ne parle pas beaucoup. Chacun a fait son job, son côté et qu'on ne parle pas beaucoup de ce qu'on devait faire, etc.

  • Speaker #1

    C'est un peu tailleux.

  • Speaker #0

    Voilà. Oui ?

  • Speaker #1

    J'ai l'impression que la femme a forcément une contraception. Des fois, elle ne pose même pas la question.

  • Speaker #0

    Cool, magnifique. Et à votre avis, qu'est-ce qu'on devrait faire en dehors ? Parce qu'on ne va pas modifier le coursus, c'est comme ça, on ne va pas... Qu'est-ce qu'on devrait faire pour que la vasectomie puisse arriver aussi dans le cercle des sages-femmes ? Quelles sont vos idées ? Quelles sont vos suggestions ?

  • Speaker #1

    Déjà... au moins un cours là-dessus. Déjà, on parlait ouvertement et là, je pense que ça a pas mal évolué. Mais comme je dis, là, je suis en dernière année et j'ai eu zéro cours. Donc, c'est compliqué, quoi.

  • Speaker #0

    C'est compliqué. Très bien. Bon, Cléa, merci beaucoup pour ces témoignages. Voilà, ça donne des idées. On voit que même si nos amis québécois nous traitent un peu des archaïques, des dépassés, de old fashion, il y a quand même de l'espoir parce que... Parce qu'on voit qu'il y a des jeunes dynamiques, des professeurs de santé comme vous, qui sont très impliqués. J'étais très étonné quand on m'a dit, une sage-femme pour parler de vasectomie, c'est quand même étonnant. Finalement, je découvre. Il y a beaucoup d'espoir sur la vasectomie. Le monde est compliqué aujourd'hui. Si on peut amener un peu d'équilibre dans les couples, je pense que ce ne serait pas si mal. Qu'est-ce que vous en pensez ?

  • Speaker #1

    Oui, la société commence à changer. L'équité commence à se faire un peu.

  • Speaker #0

    Il y a bon espoir. Bon espoir. Bon, écoutez, Léa, je suis ravi de vous avoir vues. C'était génial, c'était magnifique. C'est super. Donc, avec ces mots, je vous dis, on va travailler ensemble sur le mémoire. Et je vous dis à très bientôt.

  • Speaker #1

    À très bientôt.

  • Speaker #0

    Au revoir. Au revoir.

Description

Dans cet épisode de 1001 Vasectomies, nous recevons Kléa Vallières, sage-femme en fin de formation et passionnée par les enjeux de la contraception masculine. Actuellement, Kléa travaille sur un mémoire dédié aux freins à la vasectomie en France. Elle partage avec nous son point de vue unique et éclairé sur la place des sages-femmes dans ce débat, encore méconnu de la profession.


Ensemble, nous discutons de l’évolution de la société et du rôle des sages-femmes en matière de contraception. Kléa explique pourquoi, malgré leur position stratégique auprès des couples, les sages-femmes sont rarement formées à la vasectomie. Elle aborde aussi les idées reçues qui entourent cette méthode, souvent perçue comme une atteinte à la virilité ou une source d’inquiétudes sexuelles pour les hommes.


Cet épisode est aussi l’occasion de réfléchir à des solutions concrètes : intégrer la vasectomie dans les formations de sages-femmes, sensibiliser les couples au postpartum, et démystifier les enjeux pour encourager une répartition plus équitable de la charge contraceptive.


Avec Kléa, nous explorons comment la contraception masculine, notamment la vasectomie, peut devenir un véritable acte d'équité et de partage au sein des couples. Une discussion riche en espoir pour un avenir où les décisions de contraception seront davantage partagées.


🎤 1001 Vasectomies est un podcast animé par Vincent Hupertan, urologue et sexologue, expert en vasectomie sans scalpel et en vasectomie réversible.

👨‍⚕️Vincent Hupertan consulte à Paris et milite pour une répartition plus équitable de la charge contraceptive au sein des couples, offrant ainsi un équilibre et une égalité entre les femmes et les hommes.

📖Auteur du livre L'Encyclopénis (éd. Leduc), il est également l'animateur de plusieurs podcasts, d'une chaîne YouTube et du blog Uroblog.net.

📰Cyrille Ardaud📰📰, journaliste reconnu, apporte son expertise après avoir travaillé pour certaines des plus grandes radios françaises en tant que reporter et présentateur d’émissions.


📧 Contact: audio@hupertan.com

🎬 Producteur: Dr Hupertan

🔗 Hébergé par Ausha.

💻 http://vasectomieparis.fr


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour Cléa, je suis excité, je suis enchanté de vous avoir. On a beaucoup parlé de cette fantastique journée de World Vasectomy Day, journée mondiale de la vasectomie et cette année j'ai décidé de mettre les sages-femmes à l'honneur. Qu'est ce que vous en pensez de cette idée ?

  • Speaker #1

    C'est une excellente idée surtout, carrément nous les sages-femmes on est à tout fond sur la contraception, mais par contre la contraception maxiculine on est un peu en retard.

  • Speaker #0

    Donc, il y a beaucoup de retard. Donc, je vous présente, vous êtes une fantastique sage-femme, vous êtes en fin de formation. D'ailleurs, vous travaillez sur le mémoire concernant la vasectomie. Donc, ça c'est important de le dire. Donc, vous êtes déjà quelque part, c'est un peu biaisé, parce que vous êtes déjà attaché à l'idée de la vasectomie, vous avez découvert un monde différent avec la vasectomie. Mais, question numéro 1. Qu'est-ce qu'une sage-femme ? C'est de la vasochromie par rapport à son cursus dans les études.

  • Speaker #1

    Par rapport à mes études, honnêtement, pas grand-chose. Les seules données que j'ai, c'est vraiment très large. C'est que c'est une ligature des canaux déférents, que c'est une contraception définitive. Mais sur comment ça se passe, à quel moment on peut en parler, quand est-ce qu'on vient voir un neurologue, aucune idée.

  • Speaker #0

    Mais est-ce qu'on parle ? Par contre, du coup, de l'allégature des trompes.

  • Speaker #1

    Oui, l'allégature des trompes, on en parle. Bon, après, c'est aussi succinct, mais on en parle davantage. L'allégature des trompes, on a de A à Z de comment ça se passe, quand est-ce qu'on peut aller voir un neurologue, quels sont les délais d'attente. Mais au niveau de la contraception féminine, on est au taquet. Mais oui, non, masculine, on n'a pas de cours là-dessus.

  • Speaker #0

    Donc, en résumé... une sage-femme, elle est en première ligne dans la contraception après accouchement, parce que c'est à ce moment-là que vous rencontrez les femmes. Durant la préparation à l'accouchement et surtout au postpartum, c'est bien ça, et que lorsque vous abordez la contraception éventuelle, et qu'il s'agit des contraceptions permanentes, là, hop, hop, le bébé, c'est l'élicatrice des trompes, et puis en deux lignes, ça existe chez les hommes, la vasectomie, mais c'est à peu près tout. C'est ça,

  • Speaker #1

    c'est que c'est difficile. d'en parler aux parents sans nous-mêmes avoir beaucoup d'informations là-dessus. C'est difficile d'apporter notre point de vue là-dessus. Les parents nous posent des questions et si on ne sait pas y répondre, ça ne donne pas trop envie de tenter.

  • Speaker #0

    D'accord. Écoutez, c'est très intéressant de savoir ça. En fait, je voudrais mettre cette année les sages-femmes à l'honneur. Pourquoi ? Parce qu'en fait, j'ai vu de mon expérience que ce sont les sages-femmes qui sont en première ligne autour de la contraception. Et... Bien que la majorité des hommes qui consultent, des hommes et des couples, viennent d'eux-mêmes, donc je n'ai pas beaucoup d'adressages, mais deuxième ligne, ce sont les sages-femmes. Très peu de gynécologues, mais énormément de sages-femmes. Je crois que c'est quand même étonnant, j'ai dit, mais il y a quand même des sages-femmes, on va dire, progressistes.

  • Speaker #1

    Oui, je pense que la société, elle évolue aussi du fait de la contraception, que ce n'est plus la femme qui doit porter toute la charge mentale de la contraception. Je pense qu'il y a pas mal de sages-femmes qui sont renseignées sur la contraception masculine. Et surtout, je pense que c'est à la maternité qu'on a dû en évoquer. Parce que juste après l'accouchement, on pose systématiquement la question de qu'est-ce que vous voulez comme contraception. Et souvent, après plusieurs grossesses, les femmes ont dit là, c'est sûr et certain, on ne veut plus d'enfants tous les deux. Et c'est à ce moment-là qu'on a la mère et le père ensemble. Et sinon, il y a très peu de moments où on les retrouve tous les deux. Et je pense que c'est à ce moment-là qu'il faudrait qu'on aborde la vasectomie, pourquoi pas.

  • Speaker #0

    Et comment est-ce que... Elle a accepté. Imaginons que vous avez l'expérience, un couple, l'accouchement tout va bien, et vous évoquez enfin cette contraception. Quelle est la réaction ? C'est accepte ? C'est dubitatif ? C'est un refus catégorique ? Comment ça se passe ?

  • Speaker #1

    Moi honnêtement, j'en ai déjà parlé, mais je n'en ai pas parlé en maternité, mais j'en ai parlé en consultation, il n'y avait que la femme, donc il n'y avait pas l'homme. Mais j'en ai juste parlé, la femme voulait une ligature des trompes, parce que ça y est, elle ne voulait plus d'enfant. Et je lui dis, mais vous savez, il existe aussi la vasectomie, il y a moins de risques, il y a moins de complications. Et j'ai eu une réaction complètement, elle était offensée que je puisse lui proposer ça. Elle me dit, mon mari, de toute façon, on n'acceptera jamais. Et puis de toute façon, c'est à moi d'avoir la contraception, c'est le rôle de la femme et pas celui de mon mari.

  • Speaker #0

    Donc, si je résume, donc l'idée, c'est moi, la femme, qui dois assurer la contraception, parce que c'était moi la contraception avant, c'était moi la grossesse, l'accouchement. Donc, ça fait partie... Dans le contrat de mariage, c'est à moi de misager un hégatode de trombe, même si c'est une opération qu'on a déjà parlé, vous avez vu qu'elle était différente en termes de conséquences, de difficultés, y compris l'autodéchèque, il y a beaucoup moins d'échèques de la vasectomie que de l'hégatode de trombe. Donc c'est quand même étonnant. Ça veut dire que vous êtes un peu renseigné parce que vous préparez un mémoire. Il s'agit de quoi ? Racontez-nous à BFMO pourquoi ce mémoire ?

  • Speaker #1

    Mon mémoire porte sur les freins de la vasectomie, les freins à faire la vasectomie pour les hommes en France. Parce que du coup, en ayant fait des recherches et tout, j'ai regardé qu'au Québec, en Australie, eux ils étaient pro-vasectomie et la contraception pour l'homme c'est quelque chose de normal, de banal. Que nous, ça commence à bouger un peu mais c'est pas trop encore ça.

  • Speaker #0

    Donc là, on va dire qu'on est un petit peu quasiment au démarrage, c'est quelque chose de très nouveau. mais si on arrive avec une information qui est éclairée, qui est simple, qui est actualisée, pensez-vous déjà que les sages-femmes, la nouvelle génération, est-ce qu'elle est ouverte pour adopter et puis donner une impulsion à cette contraception permanente ?

  • Speaker #1

    Oui, honnêtement oui. Puis même en ayant... parler autour de moi de mon mémoire à mes proches, à mes parents, à mon frère et tout. Juste en ayant expliqué ce qu'était la vasectomie, je ne pensais pas que c'était ça et je ne pensais pas que c'était si simple et si peu de complications.

  • Speaker #0

    Voilà, en fait, ce n'est pas qu'il y a des idées reçues, mais en fait c'est une contraception méconnue par le grand public.

  • Speaker #1

    Oui, honnêtement oui. Mais même des copains qui m'ont dit, je savais que ça existait, mais ils ne savaient même pas le nom que ça avait.

  • Speaker #0

    Ils savaient. Mais est-ce que vous pensez, quand vous évoquiez comme ça avec vos copains, est-ce qu'ils ont une réaction, pas de rejet, mais de crainte sur leur sexualité ?

  • Speaker #1

    Oui. Honnêtement, en en parlant creux, est-ce qu'on aura toujours le même sperme ? Est-ce qu'on aura toujours de la libido ? Est-ce que notre sexualité sera la même ? En fait, c'est un peu genre, je pense qu'ils ont peur de la sexualité. Est-ce que leur virilité en prendra un coup ou pas ?

  • Speaker #0

    Donc, il y a quand même cette crainte sur la sexualité. Donc, on baigne dans les mêmes idées reçues. On a l'impression que, voilà, c'est que quand je dis à un copain québécois, la pilule à 40 ans, c'est quand même archaïque. J'ai l'impression que ce n'est pas la pilule qui est carençante, c'est toutes ces idées, le fait que c'est méconnu, qu'on arrive même, c'est quand même étonnant, parce que même les sages-femmes qui sont en première ligne, vous me dites qu'il y a très peu d'informations dans les cours, on parle très peu de ça, alors que ça reste quand même, quand on voit l'efficacité et tout ce que ça implique, comme facilité, comme retour à la vie normale, on ne peut pas comparer un légateur de trompe avec une vasectomie.

  • Speaker #1

    Non, c'est clair.

  • Speaker #0

    Et puis, le témoignage des hommes qui consultent, c'est vraiment un passage de témoin. C'est une question d'équité, d'équilibre et d'équité dans le couple. La femme, elle a fait son job et du coup, maintenant, l'homme vient de lui-même. Mais parfois, il y a besoin d'une petite aide, je crois.

  • Speaker #1

    Oui, il faut un peu instaurer que la contraception, ce n'est pas que pour les femmes. Les hommes aussi. Même avant d'avoir des enfants, les hommes doivent aussi un peu avoir leur mot à dire et parler. Le couple doit parler ensemble, ce n'est pas que la femme qui prend la décision.

  • Speaker #0

    Voilà, en fait, il y a aussi cet aspect. Donc, il y a un aspect de méconnaissance, il y a un aspect des idées reçues. Et puis, il y a l'affaire que finalement, quand il s'agit de sexe, on ne parle pas beaucoup. Chacun a fait son job, son côté et qu'on ne parle pas beaucoup de ce qu'on devait faire, etc.

  • Speaker #1

    C'est un peu tailleux.

  • Speaker #0

    Voilà. Oui ?

  • Speaker #1

    J'ai l'impression que la femme a forcément une contraception. Des fois, elle ne pose même pas la question.

  • Speaker #0

    Cool, magnifique. Et à votre avis, qu'est-ce qu'on devrait faire en dehors ? Parce qu'on ne va pas modifier le coursus, c'est comme ça, on ne va pas... Qu'est-ce qu'on devrait faire pour que la vasectomie puisse arriver aussi dans le cercle des sages-femmes ? Quelles sont vos idées ? Quelles sont vos suggestions ?

  • Speaker #1

    Déjà... au moins un cours là-dessus. Déjà, on parlait ouvertement et là, je pense que ça a pas mal évolué. Mais comme je dis, là, je suis en dernière année et j'ai eu zéro cours. Donc, c'est compliqué, quoi.

  • Speaker #0

    C'est compliqué. Très bien. Bon, Cléa, merci beaucoup pour ces témoignages. Voilà, ça donne des idées. On voit que même si nos amis québécois nous traitent un peu des archaïques, des dépassés, de old fashion, il y a quand même de l'espoir parce que... Parce qu'on voit qu'il y a des jeunes dynamiques, des professeurs de santé comme vous, qui sont très impliqués. J'étais très étonné quand on m'a dit, une sage-femme pour parler de vasectomie, c'est quand même étonnant. Finalement, je découvre. Il y a beaucoup d'espoir sur la vasectomie. Le monde est compliqué aujourd'hui. Si on peut amener un peu d'équilibre dans les couples, je pense que ce ne serait pas si mal. Qu'est-ce que vous en pensez ?

  • Speaker #1

    Oui, la société commence à changer. L'équité commence à se faire un peu.

  • Speaker #0

    Il y a bon espoir. Bon espoir. Bon, écoutez, Léa, je suis ravi de vous avoir vues. C'était génial, c'était magnifique. C'est super. Donc, avec ces mots, je vous dis, on va travailler ensemble sur le mémoire. Et je vous dis à très bientôt.

  • Speaker #1

    À très bientôt.

  • Speaker #0

    Au revoir. Au revoir.

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Description

Dans cet épisode de 1001 Vasectomies, nous recevons Kléa Vallières, sage-femme en fin de formation et passionnée par les enjeux de la contraception masculine. Actuellement, Kléa travaille sur un mémoire dédié aux freins à la vasectomie en France. Elle partage avec nous son point de vue unique et éclairé sur la place des sages-femmes dans ce débat, encore méconnu de la profession.


Ensemble, nous discutons de l’évolution de la société et du rôle des sages-femmes en matière de contraception. Kléa explique pourquoi, malgré leur position stratégique auprès des couples, les sages-femmes sont rarement formées à la vasectomie. Elle aborde aussi les idées reçues qui entourent cette méthode, souvent perçue comme une atteinte à la virilité ou une source d’inquiétudes sexuelles pour les hommes.


Cet épisode est aussi l’occasion de réfléchir à des solutions concrètes : intégrer la vasectomie dans les formations de sages-femmes, sensibiliser les couples au postpartum, et démystifier les enjeux pour encourager une répartition plus équitable de la charge contraceptive.


Avec Kléa, nous explorons comment la contraception masculine, notamment la vasectomie, peut devenir un véritable acte d'équité et de partage au sein des couples. Une discussion riche en espoir pour un avenir où les décisions de contraception seront davantage partagées.


🎤 1001 Vasectomies est un podcast animé par Vincent Hupertan, urologue et sexologue, expert en vasectomie sans scalpel et en vasectomie réversible.

👨‍⚕️Vincent Hupertan consulte à Paris et milite pour une répartition plus équitable de la charge contraceptive au sein des couples, offrant ainsi un équilibre et une égalité entre les femmes et les hommes.

📖Auteur du livre L'Encyclopénis (éd. Leduc), il est également l'animateur de plusieurs podcasts, d'une chaîne YouTube et du blog Uroblog.net.

📰Cyrille Ardaud📰📰, journaliste reconnu, apporte son expertise après avoir travaillé pour certaines des plus grandes radios françaises en tant que reporter et présentateur d’émissions.


📧 Contact: audio@hupertan.com

🎬 Producteur: Dr Hupertan

🔗 Hébergé par Ausha.

💻 http://vasectomieparis.fr


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour Cléa, je suis excité, je suis enchanté de vous avoir. On a beaucoup parlé de cette fantastique journée de World Vasectomy Day, journée mondiale de la vasectomie et cette année j'ai décidé de mettre les sages-femmes à l'honneur. Qu'est ce que vous en pensez de cette idée ?

  • Speaker #1

    C'est une excellente idée surtout, carrément nous les sages-femmes on est à tout fond sur la contraception, mais par contre la contraception maxiculine on est un peu en retard.

  • Speaker #0

    Donc, il y a beaucoup de retard. Donc, je vous présente, vous êtes une fantastique sage-femme, vous êtes en fin de formation. D'ailleurs, vous travaillez sur le mémoire concernant la vasectomie. Donc, ça c'est important de le dire. Donc, vous êtes déjà quelque part, c'est un peu biaisé, parce que vous êtes déjà attaché à l'idée de la vasectomie, vous avez découvert un monde différent avec la vasectomie. Mais, question numéro 1. Qu'est-ce qu'une sage-femme ? C'est de la vasochromie par rapport à son cursus dans les études.

  • Speaker #1

    Par rapport à mes études, honnêtement, pas grand-chose. Les seules données que j'ai, c'est vraiment très large. C'est que c'est une ligature des canaux déférents, que c'est une contraception définitive. Mais sur comment ça se passe, à quel moment on peut en parler, quand est-ce qu'on vient voir un neurologue, aucune idée.

  • Speaker #0

    Mais est-ce qu'on parle ? Par contre, du coup, de l'allégature des trompes.

  • Speaker #1

    Oui, l'allégature des trompes, on en parle. Bon, après, c'est aussi succinct, mais on en parle davantage. L'allégature des trompes, on a de A à Z de comment ça se passe, quand est-ce qu'on peut aller voir un neurologue, quels sont les délais d'attente. Mais au niveau de la contraception féminine, on est au taquet. Mais oui, non, masculine, on n'a pas de cours là-dessus.

  • Speaker #0

    Donc, en résumé... une sage-femme, elle est en première ligne dans la contraception après accouchement, parce que c'est à ce moment-là que vous rencontrez les femmes. Durant la préparation à l'accouchement et surtout au postpartum, c'est bien ça, et que lorsque vous abordez la contraception éventuelle, et qu'il s'agit des contraceptions permanentes, là, hop, hop, le bébé, c'est l'élicatrice des trompes, et puis en deux lignes, ça existe chez les hommes, la vasectomie, mais c'est à peu près tout. C'est ça,

  • Speaker #1

    c'est que c'est difficile. d'en parler aux parents sans nous-mêmes avoir beaucoup d'informations là-dessus. C'est difficile d'apporter notre point de vue là-dessus. Les parents nous posent des questions et si on ne sait pas y répondre, ça ne donne pas trop envie de tenter.

  • Speaker #0

    D'accord. Écoutez, c'est très intéressant de savoir ça. En fait, je voudrais mettre cette année les sages-femmes à l'honneur. Pourquoi ? Parce qu'en fait, j'ai vu de mon expérience que ce sont les sages-femmes qui sont en première ligne autour de la contraception. Et... Bien que la majorité des hommes qui consultent, des hommes et des couples, viennent d'eux-mêmes, donc je n'ai pas beaucoup d'adressages, mais deuxième ligne, ce sont les sages-femmes. Très peu de gynécologues, mais énormément de sages-femmes. Je crois que c'est quand même étonnant, j'ai dit, mais il y a quand même des sages-femmes, on va dire, progressistes.

  • Speaker #1

    Oui, je pense que la société, elle évolue aussi du fait de la contraception, que ce n'est plus la femme qui doit porter toute la charge mentale de la contraception. Je pense qu'il y a pas mal de sages-femmes qui sont renseignées sur la contraception masculine. Et surtout, je pense que c'est à la maternité qu'on a dû en évoquer. Parce que juste après l'accouchement, on pose systématiquement la question de qu'est-ce que vous voulez comme contraception. Et souvent, après plusieurs grossesses, les femmes ont dit là, c'est sûr et certain, on ne veut plus d'enfants tous les deux. Et c'est à ce moment-là qu'on a la mère et le père ensemble. Et sinon, il y a très peu de moments où on les retrouve tous les deux. Et je pense que c'est à ce moment-là qu'il faudrait qu'on aborde la vasectomie, pourquoi pas.

  • Speaker #0

    Et comment est-ce que... Elle a accepté. Imaginons que vous avez l'expérience, un couple, l'accouchement tout va bien, et vous évoquez enfin cette contraception. Quelle est la réaction ? C'est accepte ? C'est dubitatif ? C'est un refus catégorique ? Comment ça se passe ?

  • Speaker #1

    Moi honnêtement, j'en ai déjà parlé, mais je n'en ai pas parlé en maternité, mais j'en ai parlé en consultation, il n'y avait que la femme, donc il n'y avait pas l'homme. Mais j'en ai juste parlé, la femme voulait une ligature des trompes, parce que ça y est, elle ne voulait plus d'enfant. Et je lui dis, mais vous savez, il existe aussi la vasectomie, il y a moins de risques, il y a moins de complications. Et j'ai eu une réaction complètement, elle était offensée que je puisse lui proposer ça. Elle me dit, mon mari, de toute façon, on n'acceptera jamais. Et puis de toute façon, c'est à moi d'avoir la contraception, c'est le rôle de la femme et pas celui de mon mari.

  • Speaker #0

    Donc, si je résume, donc l'idée, c'est moi, la femme, qui dois assurer la contraception, parce que c'était moi la contraception avant, c'était moi la grossesse, l'accouchement. Donc, ça fait partie... Dans le contrat de mariage, c'est à moi de misager un hégatode de trombe, même si c'est une opération qu'on a déjà parlé, vous avez vu qu'elle était différente en termes de conséquences, de difficultés, y compris l'autodéchèque, il y a beaucoup moins d'échèques de la vasectomie que de l'hégatode de trombe. Donc c'est quand même étonnant. Ça veut dire que vous êtes un peu renseigné parce que vous préparez un mémoire. Il s'agit de quoi ? Racontez-nous à BFMO pourquoi ce mémoire ?

  • Speaker #1

    Mon mémoire porte sur les freins de la vasectomie, les freins à faire la vasectomie pour les hommes en France. Parce que du coup, en ayant fait des recherches et tout, j'ai regardé qu'au Québec, en Australie, eux ils étaient pro-vasectomie et la contraception pour l'homme c'est quelque chose de normal, de banal. Que nous, ça commence à bouger un peu mais c'est pas trop encore ça.

  • Speaker #0

    Donc là, on va dire qu'on est un petit peu quasiment au démarrage, c'est quelque chose de très nouveau. mais si on arrive avec une information qui est éclairée, qui est simple, qui est actualisée, pensez-vous déjà que les sages-femmes, la nouvelle génération, est-ce qu'elle est ouverte pour adopter et puis donner une impulsion à cette contraception permanente ?

  • Speaker #1

    Oui, honnêtement oui. Puis même en ayant... parler autour de moi de mon mémoire à mes proches, à mes parents, à mon frère et tout. Juste en ayant expliqué ce qu'était la vasectomie, je ne pensais pas que c'était ça et je ne pensais pas que c'était si simple et si peu de complications.

  • Speaker #0

    Voilà, en fait, ce n'est pas qu'il y a des idées reçues, mais en fait c'est une contraception méconnue par le grand public.

  • Speaker #1

    Oui, honnêtement oui. Mais même des copains qui m'ont dit, je savais que ça existait, mais ils ne savaient même pas le nom que ça avait.

  • Speaker #0

    Ils savaient. Mais est-ce que vous pensez, quand vous évoquiez comme ça avec vos copains, est-ce qu'ils ont une réaction, pas de rejet, mais de crainte sur leur sexualité ?

  • Speaker #1

    Oui. Honnêtement, en en parlant creux, est-ce qu'on aura toujours le même sperme ? Est-ce qu'on aura toujours de la libido ? Est-ce que notre sexualité sera la même ? En fait, c'est un peu genre, je pense qu'ils ont peur de la sexualité. Est-ce que leur virilité en prendra un coup ou pas ?

  • Speaker #0

    Donc, il y a quand même cette crainte sur la sexualité. Donc, on baigne dans les mêmes idées reçues. On a l'impression que, voilà, c'est que quand je dis à un copain québécois, la pilule à 40 ans, c'est quand même archaïque. J'ai l'impression que ce n'est pas la pilule qui est carençante, c'est toutes ces idées, le fait que c'est méconnu, qu'on arrive même, c'est quand même étonnant, parce que même les sages-femmes qui sont en première ligne, vous me dites qu'il y a très peu d'informations dans les cours, on parle très peu de ça, alors que ça reste quand même, quand on voit l'efficacité et tout ce que ça implique, comme facilité, comme retour à la vie normale, on ne peut pas comparer un légateur de trompe avec une vasectomie.

  • Speaker #1

    Non, c'est clair.

  • Speaker #0

    Et puis, le témoignage des hommes qui consultent, c'est vraiment un passage de témoin. C'est une question d'équité, d'équilibre et d'équité dans le couple. La femme, elle a fait son job et du coup, maintenant, l'homme vient de lui-même. Mais parfois, il y a besoin d'une petite aide, je crois.

  • Speaker #1

    Oui, il faut un peu instaurer que la contraception, ce n'est pas que pour les femmes. Les hommes aussi. Même avant d'avoir des enfants, les hommes doivent aussi un peu avoir leur mot à dire et parler. Le couple doit parler ensemble, ce n'est pas que la femme qui prend la décision.

  • Speaker #0

    Voilà, en fait, il y a aussi cet aspect. Donc, il y a un aspect de méconnaissance, il y a un aspect des idées reçues. Et puis, il y a l'affaire que finalement, quand il s'agit de sexe, on ne parle pas beaucoup. Chacun a fait son job, son côté et qu'on ne parle pas beaucoup de ce qu'on devait faire, etc.

  • Speaker #1

    C'est un peu tailleux.

  • Speaker #0

    Voilà. Oui ?

  • Speaker #1

    J'ai l'impression que la femme a forcément une contraception. Des fois, elle ne pose même pas la question.

  • Speaker #0

    Cool, magnifique. Et à votre avis, qu'est-ce qu'on devrait faire en dehors ? Parce qu'on ne va pas modifier le coursus, c'est comme ça, on ne va pas... Qu'est-ce qu'on devrait faire pour que la vasectomie puisse arriver aussi dans le cercle des sages-femmes ? Quelles sont vos idées ? Quelles sont vos suggestions ?

  • Speaker #1

    Déjà... au moins un cours là-dessus. Déjà, on parlait ouvertement et là, je pense que ça a pas mal évolué. Mais comme je dis, là, je suis en dernière année et j'ai eu zéro cours. Donc, c'est compliqué, quoi.

  • Speaker #0

    C'est compliqué. Très bien. Bon, Cléa, merci beaucoup pour ces témoignages. Voilà, ça donne des idées. On voit que même si nos amis québécois nous traitent un peu des archaïques, des dépassés, de old fashion, il y a quand même de l'espoir parce que... Parce qu'on voit qu'il y a des jeunes dynamiques, des professeurs de santé comme vous, qui sont très impliqués. J'étais très étonné quand on m'a dit, une sage-femme pour parler de vasectomie, c'est quand même étonnant. Finalement, je découvre. Il y a beaucoup d'espoir sur la vasectomie. Le monde est compliqué aujourd'hui. Si on peut amener un peu d'équilibre dans les couples, je pense que ce ne serait pas si mal. Qu'est-ce que vous en pensez ?

  • Speaker #1

    Oui, la société commence à changer. L'équité commence à se faire un peu.

  • Speaker #0

    Il y a bon espoir. Bon espoir. Bon, écoutez, Léa, je suis ravi de vous avoir vues. C'était génial, c'était magnifique. C'est super. Donc, avec ces mots, je vous dis, on va travailler ensemble sur le mémoire. Et je vous dis à très bientôt.

  • Speaker #1

    À très bientôt.

  • Speaker #0

    Au revoir. Au revoir.

Description

Dans cet épisode de 1001 Vasectomies, nous recevons Kléa Vallières, sage-femme en fin de formation et passionnée par les enjeux de la contraception masculine. Actuellement, Kléa travaille sur un mémoire dédié aux freins à la vasectomie en France. Elle partage avec nous son point de vue unique et éclairé sur la place des sages-femmes dans ce débat, encore méconnu de la profession.


Ensemble, nous discutons de l’évolution de la société et du rôle des sages-femmes en matière de contraception. Kléa explique pourquoi, malgré leur position stratégique auprès des couples, les sages-femmes sont rarement formées à la vasectomie. Elle aborde aussi les idées reçues qui entourent cette méthode, souvent perçue comme une atteinte à la virilité ou une source d’inquiétudes sexuelles pour les hommes.


Cet épisode est aussi l’occasion de réfléchir à des solutions concrètes : intégrer la vasectomie dans les formations de sages-femmes, sensibiliser les couples au postpartum, et démystifier les enjeux pour encourager une répartition plus équitable de la charge contraceptive.


Avec Kléa, nous explorons comment la contraception masculine, notamment la vasectomie, peut devenir un véritable acte d'équité et de partage au sein des couples. Une discussion riche en espoir pour un avenir où les décisions de contraception seront davantage partagées.


🎤 1001 Vasectomies est un podcast animé par Vincent Hupertan, urologue et sexologue, expert en vasectomie sans scalpel et en vasectomie réversible.

👨‍⚕️Vincent Hupertan consulte à Paris et milite pour une répartition plus équitable de la charge contraceptive au sein des couples, offrant ainsi un équilibre et une égalité entre les femmes et les hommes.

📖Auteur du livre L'Encyclopénis (éd. Leduc), il est également l'animateur de plusieurs podcasts, d'une chaîne YouTube et du blog Uroblog.net.

📰Cyrille Ardaud📰📰, journaliste reconnu, apporte son expertise après avoir travaillé pour certaines des plus grandes radios françaises en tant que reporter et présentateur d’émissions.


📧 Contact: audio@hupertan.com

🎬 Producteur: Dr Hupertan

🔗 Hébergé par Ausha.

💻 http://vasectomieparis.fr


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour Cléa, je suis excité, je suis enchanté de vous avoir. On a beaucoup parlé de cette fantastique journée de World Vasectomy Day, journée mondiale de la vasectomie et cette année j'ai décidé de mettre les sages-femmes à l'honneur. Qu'est ce que vous en pensez de cette idée ?

  • Speaker #1

    C'est une excellente idée surtout, carrément nous les sages-femmes on est à tout fond sur la contraception, mais par contre la contraception maxiculine on est un peu en retard.

  • Speaker #0

    Donc, il y a beaucoup de retard. Donc, je vous présente, vous êtes une fantastique sage-femme, vous êtes en fin de formation. D'ailleurs, vous travaillez sur le mémoire concernant la vasectomie. Donc, ça c'est important de le dire. Donc, vous êtes déjà quelque part, c'est un peu biaisé, parce que vous êtes déjà attaché à l'idée de la vasectomie, vous avez découvert un monde différent avec la vasectomie. Mais, question numéro 1. Qu'est-ce qu'une sage-femme ? C'est de la vasochromie par rapport à son cursus dans les études.

  • Speaker #1

    Par rapport à mes études, honnêtement, pas grand-chose. Les seules données que j'ai, c'est vraiment très large. C'est que c'est une ligature des canaux déférents, que c'est une contraception définitive. Mais sur comment ça se passe, à quel moment on peut en parler, quand est-ce qu'on vient voir un neurologue, aucune idée.

  • Speaker #0

    Mais est-ce qu'on parle ? Par contre, du coup, de l'allégature des trompes.

  • Speaker #1

    Oui, l'allégature des trompes, on en parle. Bon, après, c'est aussi succinct, mais on en parle davantage. L'allégature des trompes, on a de A à Z de comment ça se passe, quand est-ce qu'on peut aller voir un neurologue, quels sont les délais d'attente. Mais au niveau de la contraception féminine, on est au taquet. Mais oui, non, masculine, on n'a pas de cours là-dessus.

  • Speaker #0

    Donc, en résumé... une sage-femme, elle est en première ligne dans la contraception après accouchement, parce que c'est à ce moment-là que vous rencontrez les femmes. Durant la préparation à l'accouchement et surtout au postpartum, c'est bien ça, et que lorsque vous abordez la contraception éventuelle, et qu'il s'agit des contraceptions permanentes, là, hop, hop, le bébé, c'est l'élicatrice des trompes, et puis en deux lignes, ça existe chez les hommes, la vasectomie, mais c'est à peu près tout. C'est ça,

  • Speaker #1

    c'est que c'est difficile. d'en parler aux parents sans nous-mêmes avoir beaucoup d'informations là-dessus. C'est difficile d'apporter notre point de vue là-dessus. Les parents nous posent des questions et si on ne sait pas y répondre, ça ne donne pas trop envie de tenter.

  • Speaker #0

    D'accord. Écoutez, c'est très intéressant de savoir ça. En fait, je voudrais mettre cette année les sages-femmes à l'honneur. Pourquoi ? Parce qu'en fait, j'ai vu de mon expérience que ce sont les sages-femmes qui sont en première ligne autour de la contraception. Et... Bien que la majorité des hommes qui consultent, des hommes et des couples, viennent d'eux-mêmes, donc je n'ai pas beaucoup d'adressages, mais deuxième ligne, ce sont les sages-femmes. Très peu de gynécologues, mais énormément de sages-femmes. Je crois que c'est quand même étonnant, j'ai dit, mais il y a quand même des sages-femmes, on va dire, progressistes.

  • Speaker #1

    Oui, je pense que la société, elle évolue aussi du fait de la contraception, que ce n'est plus la femme qui doit porter toute la charge mentale de la contraception. Je pense qu'il y a pas mal de sages-femmes qui sont renseignées sur la contraception masculine. Et surtout, je pense que c'est à la maternité qu'on a dû en évoquer. Parce que juste après l'accouchement, on pose systématiquement la question de qu'est-ce que vous voulez comme contraception. Et souvent, après plusieurs grossesses, les femmes ont dit là, c'est sûr et certain, on ne veut plus d'enfants tous les deux. Et c'est à ce moment-là qu'on a la mère et le père ensemble. Et sinon, il y a très peu de moments où on les retrouve tous les deux. Et je pense que c'est à ce moment-là qu'il faudrait qu'on aborde la vasectomie, pourquoi pas.

  • Speaker #0

    Et comment est-ce que... Elle a accepté. Imaginons que vous avez l'expérience, un couple, l'accouchement tout va bien, et vous évoquez enfin cette contraception. Quelle est la réaction ? C'est accepte ? C'est dubitatif ? C'est un refus catégorique ? Comment ça se passe ?

  • Speaker #1

    Moi honnêtement, j'en ai déjà parlé, mais je n'en ai pas parlé en maternité, mais j'en ai parlé en consultation, il n'y avait que la femme, donc il n'y avait pas l'homme. Mais j'en ai juste parlé, la femme voulait une ligature des trompes, parce que ça y est, elle ne voulait plus d'enfant. Et je lui dis, mais vous savez, il existe aussi la vasectomie, il y a moins de risques, il y a moins de complications. Et j'ai eu une réaction complètement, elle était offensée que je puisse lui proposer ça. Elle me dit, mon mari, de toute façon, on n'acceptera jamais. Et puis de toute façon, c'est à moi d'avoir la contraception, c'est le rôle de la femme et pas celui de mon mari.

  • Speaker #0

    Donc, si je résume, donc l'idée, c'est moi, la femme, qui dois assurer la contraception, parce que c'était moi la contraception avant, c'était moi la grossesse, l'accouchement. Donc, ça fait partie... Dans le contrat de mariage, c'est à moi de misager un hégatode de trombe, même si c'est une opération qu'on a déjà parlé, vous avez vu qu'elle était différente en termes de conséquences, de difficultés, y compris l'autodéchèque, il y a beaucoup moins d'échèques de la vasectomie que de l'hégatode de trombe. Donc c'est quand même étonnant. Ça veut dire que vous êtes un peu renseigné parce que vous préparez un mémoire. Il s'agit de quoi ? Racontez-nous à BFMO pourquoi ce mémoire ?

  • Speaker #1

    Mon mémoire porte sur les freins de la vasectomie, les freins à faire la vasectomie pour les hommes en France. Parce que du coup, en ayant fait des recherches et tout, j'ai regardé qu'au Québec, en Australie, eux ils étaient pro-vasectomie et la contraception pour l'homme c'est quelque chose de normal, de banal. Que nous, ça commence à bouger un peu mais c'est pas trop encore ça.

  • Speaker #0

    Donc là, on va dire qu'on est un petit peu quasiment au démarrage, c'est quelque chose de très nouveau. mais si on arrive avec une information qui est éclairée, qui est simple, qui est actualisée, pensez-vous déjà que les sages-femmes, la nouvelle génération, est-ce qu'elle est ouverte pour adopter et puis donner une impulsion à cette contraception permanente ?

  • Speaker #1

    Oui, honnêtement oui. Puis même en ayant... parler autour de moi de mon mémoire à mes proches, à mes parents, à mon frère et tout. Juste en ayant expliqué ce qu'était la vasectomie, je ne pensais pas que c'était ça et je ne pensais pas que c'était si simple et si peu de complications.

  • Speaker #0

    Voilà, en fait, ce n'est pas qu'il y a des idées reçues, mais en fait c'est une contraception méconnue par le grand public.

  • Speaker #1

    Oui, honnêtement oui. Mais même des copains qui m'ont dit, je savais que ça existait, mais ils ne savaient même pas le nom que ça avait.

  • Speaker #0

    Ils savaient. Mais est-ce que vous pensez, quand vous évoquiez comme ça avec vos copains, est-ce qu'ils ont une réaction, pas de rejet, mais de crainte sur leur sexualité ?

  • Speaker #1

    Oui. Honnêtement, en en parlant creux, est-ce qu'on aura toujours le même sperme ? Est-ce qu'on aura toujours de la libido ? Est-ce que notre sexualité sera la même ? En fait, c'est un peu genre, je pense qu'ils ont peur de la sexualité. Est-ce que leur virilité en prendra un coup ou pas ?

  • Speaker #0

    Donc, il y a quand même cette crainte sur la sexualité. Donc, on baigne dans les mêmes idées reçues. On a l'impression que, voilà, c'est que quand je dis à un copain québécois, la pilule à 40 ans, c'est quand même archaïque. J'ai l'impression que ce n'est pas la pilule qui est carençante, c'est toutes ces idées, le fait que c'est méconnu, qu'on arrive même, c'est quand même étonnant, parce que même les sages-femmes qui sont en première ligne, vous me dites qu'il y a très peu d'informations dans les cours, on parle très peu de ça, alors que ça reste quand même, quand on voit l'efficacité et tout ce que ça implique, comme facilité, comme retour à la vie normale, on ne peut pas comparer un légateur de trompe avec une vasectomie.

  • Speaker #1

    Non, c'est clair.

  • Speaker #0

    Et puis, le témoignage des hommes qui consultent, c'est vraiment un passage de témoin. C'est une question d'équité, d'équilibre et d'équité dans le couple. La femme, elle a fait son job et du coup, maintenant, l'homme vient de lui-même. Mais parfois, il y a besoin d'une petite aide, je crois.

  • Speaker #1

    Oui, il faut un peu instaurer que la contraception, ce n'est pas que pour les femmes. Les hommes aussi. Même avant d'avoir des enfants, les hommes doivent aussi un peu avoir leur mot à dire et parler. Le couple doit parler ensemble, ce n'est pas que la femme qui prend la décision.

  • Speaker #0

    Voilà, en fait, il y a aussi cet aspect. Donc, il y a un aspect de méconnaissance, il y a un aspect des idées reçues. Et puis, il y a l'affaire que finalement, quand il s'agit de sexe, on ne parle pas beaucoup. Chacun a fait son job, son côté et qu'on ne parle pas beaucoup de ce qu'on devait faire, etc.

  • Speaker #1

    C'est un peu tailleux.

  • Speaker #0

    Voilà. Oui ?

  • Speaker #1

    J'ai l'impression que la femme a forcément une contraception. Des fois, elle ne pose même pas la question.

  • Speaker #0

    Cool, magnifique. Et à votre avis, qu'est-ce qu'on devrait faire en dehors ? Parce qu'on ne va pas modifier le coursus, c'est comme ça, on ne va pas... Qu'est-ce qu'on devrait faire pour que la vasectomie puisse arriver aussi dans le cercle des sages-femmes ? Quelles sont vos idées ? Quelles sont vos suggestions ?

  • Speaker #1

    Déjà... au moins un cours là-dessus. Déjà, on parlait ouvertement et là, je pense que ça a pas mal évolué. Mais comme je dis, là, je suis en dernière année et j'ai eu zéro cours. Donc, c'est compliqué, quoi.

  • Speaker #0

    C'est compliqué. Très bien. Bon, Cléa, merci beaucoup pour ces témoignages. Voilà, ça donne des idées. On voit que même si nos amis québécois nous traitent un peu des archaïques, des dépassés, de old fashion, il y a quand même de l'espoir parce que... Parce qu'on voit qu'il y a des jeunes dynamiques, des professeurs de santé comme vous, qui sont très impliqués. J'étais très étonné quand on m'a dit, une sage-femme pour parler de vasectomie, c'est quand même étonnant. Finalement, je découvre. Il y a beaucoup d'espoir sur la vasectomie. Le monde est compliqué aujourd'hui. Si on peut amener un peu d'équilibre dans les couples, je pense que ce ne serait pas si mal. Qu'est-ce que vous en pensez ?

  • Speaker #1

    Oui, la société commence à changer. L'équité commence à se faire un peu.

  • Speaker #0

    Il y a bon espoir. Bon espoir. Bon, écoutez, Léa, je suis ravi de vous avoir vues. C'était génial, c'était magnifique. C'est super. Donc, avec ces mots, je vous dis, on va travailler ensemble sur le mémoire. Et je vous dis à très bientôt.

  • Speaker #1

    À très bientôt.

  • Speaker #0

    Au revoir. Au revoir.

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