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Capsule 32: La colère, épisode 1 | La comprendre et ne plus la subir cover
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3 minutes pour tout changer

Capsule 32: La colère, épisode 1 | La comprendre et ne plus la subir

Capsule 32: La colère, épisode 1 | La comprendre et ne plus la subir

03min |15/07/2025|

12

Play
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03min |15/07/2025|

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Description

Découvrez les 8 formes de colère et ce qu’elles révèlent de votre évolution intérieure. Une exploration pour mieux vous comprendre et reprendre votre pouvoir.

NOTES DE L’EPISODE

Voici les différentes formes de colère identifiées dans cette épisode

1. Colère comme défense des valeurs

Elle surgit quand quelque chose d’important pour nous n’est pas respecté.

2. Colère comme défense de notre identité

Elle nous aide à nous respecter… et à nous faire respecter.

3. Colère comme résultat d’un trop-plein émotionnel

Des émotions refoulées ou non exprimées qui finissent par exploser.

4. Colère de frustration

Elle apparaît quand il y a un écart entre ce qu’on veut… et ce qu’on parvient à faire ou obtenir : Résistance à la réalité

5. Colère par habitude

Un mode d’expression devenu réflexe, parfois même inconscient. On râle, on s’agace vite.

6. Colère par contamination ou empathie sociale

Une colère partagée, qui crée du lien avec les autres, mais qui peut nous affecter inutilement.

7. Colère comme tentative de reprendre le contrôle

Elle masque souvent une peur de l’impuissance ou de la perte de maîtrise.

8. Colère-bouclier émotionnel

Elle sert de protection : mieux vaut ressentir l’énergie de la colère… que la tristesse, la honte ou la culpabilité.



Les compétences à développer sont :

  1. La gestion émotionnelle

  2. La conscience de soi

  3. L’estime de soi



Merci pour votre écoute et vos étoiles (voir comment laisser un avis plus bas) . Celles-ci sont précieuses et grandement appréciées.🙏


Stephanie Romeo
Coach en gestion des émotions

Ces capsules vous font du bien ? Accédez aux versions longues pour une immersion encore plus profonde.

https://www.stephanieromeo.com/podcast/bonus


Infos :
Linked In : https://www.linkedin.com/in/stephanie-romeo-coaching/
Site web : https://www.stephanieromeo.com
Coaching dirigeants : https://www.stephanieromeo.com/fr/coaching-dirigeants
Podcast : https://www.stephanieromeo.com/podcast/3-minutes-pour-tout-changer
Contact : stephanie@stephanieromeo.com

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  • Cliquez sur les 3 petits points en haut à droite et cliquez "accéder au podcast"

  • Scrollez vers le bas jusqu'à "Notes et avis".


Sur Spotify :

  • Allez sur la page du Podcast

  • Cliquez sur les 3 petits points : "Évaluer l'émission".

Un grand merci !



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour, aujourd'hui nous allons parler d'une émotion que nous subissons parfois, qu'elle surgisse en nous ou qu'elle nous touche à travers les autres, la colère. Je vous propose de mieux la comprendre pour la subir un peu moins. J'ai identifié plusieurs formes de colère, ou plutôt plusieurs raisons qui la déclenchent. Il y en a huit au total que je vais vous détailler ici. Je vous invite à repérer celles qui vous concernent, et je vous mettrai la liste complète dans les notes de l'épisode. Je précise qu'il n'y a pas de jugement de valeur dans l'ordre de présentation. En 1, la colère qui réaffirme nos valeurs. Quelque chose d'important pour nous n'est pas respecté et la colère vient nous le signaler. Elle vient défendre une valeur quand une situation nous semble injuste par exemple. Dans ce cas, la colère est l'expression d'une volonté que cela cesse et que quelque chose soit corrigé. En 2, la colère qui défend notre identité. C'est celle qui nous aide à nous respecter nous-mêmes et à nous faire respecter. Elle surgit quand on ne se sent pas respecté dans ce que l'on est. C'est une façon de dire je compte et je mérite d'être reconnu. Mais parfois cette colère masque un vide plus profond, c'est un manque d'estime de soi que l'on détecte quand elle devient alors un réflexe plutôt défensif. En 3, la colère comme résultat d'un trop-plein émotionnel. Des émotions qui n'ont pas été écoutées ni exprimées finissent par s'accumuler puis s'exprimer tous azimuts ou exploser ponctuellement. En 4, la colère qui naît de la frustration, c'est celle qui surgit quand ça ne marche pas ou quand on n'a pas ce qu'on veut. La réalité résiste à nos attentes et notre réponse à ce décalage ? C'est la colère. Parfois, elle peut donner de l'élan, pour demander de l'aide ou essayer autrement, mais est-elle bien nécessaire ? Car si elle devient répétitive, sans qu'on y prête attention, elle peut s'ancrer et finir par devenir une forme plus automatique, ce qui nous amène à la forme 5, la colère par habitude, comme un mode d'expression devenu réflexe, souvent normalisé. On s'agace vite, on râle. C'est une forme conditionnée par l'environnement, l'éducation, la culture, et bien souvent, on ne s'en rend même pas compte. Elle peut aussi préparer le terrain à une autre forme de colère qui est, en 6, la colère que j'appelle par contamination ou empathie sociale. C'est une colère qui crée du lien. Le voisin est en colère et par solidarité on se met en colère avec lui. C'est une manière d'appartenir au groupe mais cette émotion qui ne nous appartient pas peut nous affecter inutilement. En 7, la colère en réponse aux sentiments d'impuissance. C'est une forme particulièrement présente chez les personnes qui ont besoin de garder le contrôle. La colère devient une tentative de reprendre la main, mais en réalité, elle masque une panique intérieure, la peur de perdre pied. Enfin, en huit, la colère comme bouclier émotionnel. C'est une colère qui nous protège parce qu'on préfère ressentir l'énergie de la colère plutôt que des émotions qui nous alourdissent, comme la tristesse. La colère donne de l'énergie et nous fait nous sentir vivants. C'est donc plus confortable que de se sentir vulnérable. Parmi toutes ces formes de colère, deux sont réellement utiles. C'est la une et la deux. C'est celle qui nous alerte qu'une de nos valeurs est menacée. Et c'est celle qui surgit quand notre identité est bousculée pour nous aider à nous respecter et à nous faire respecter. Ces colères-là nous aident à définir ce qui est important pour nous et à poser des limites pour reprendre notre juste place. Et bien sûr, elles peuvent être exprimées sans violence. Les autres formes, celles qui viennent d'un trop-plein, d'une habitude, d'une frustration, d'une peur, d'un manque d'estime de soi ou d'un évitement, sont des symptômes. Elles nous signalent qu'un ajustement est nécessaire. Elles nous disent que des compétences sont à développer.: La gestion émotionnelle, la conscience de soi et l'estime de soi. Ce sont des apprentissages que nous n'avons pas encore faits et qui ne sont pas complets. Et ces colères-là sont le signe qu'une évolution intérieure est demandée. Nous poursuivrons la semaine prochaine. En attendant, retrouvez-moi sur stephanieromeo.com

Description

Découvrez les 8 formes de colère et ce qu’elles révèlent de votre évolution intérieure. Une exploration pour mieux vous comprendre et reprendre votre pouvoir.

NOTES DE L’EPISODE

Voici les différentes formes de colère identifiées dans cette épisode

1. Colère comme défense des valeurs

Elle surgit quand quelque chose d’important pour nous n’est pas respecté.

2. Colère comme défense de notre identité

Elle nous aide à nous respecter… et à nous faire respecter.

3. Colère comme résultat d’un trop-plein émotionnel

Des émotions refoulées ou non exprimées qui finissent par exploser.

4. Colère de frustration

Elle apparaît quand il y a un écart entre ce qu’on veut… et ce qu’on parvient à faire ou obtenir : Résistance à la réalité

5. Colère par habitude

Un mode d’expression devenu réflexe, parfois même inconscient. On râle, on s’agace vite.

6. Colère par contamination ou empathie sociale

Une colère partagée, qui crée du lien avec les autres, mais qui peut nous affecter inutilement.

7. Colère comme tentative de reprendre le contrôle

Elle masque souvent une peur de l’impuissance ou de la perte de maîtrise.

8. Colère-bouclier émotionnel

Elle sert de protection : mieux vaut ressentir l’énergie de la colère… que la tristesse, la honte ou la culpabilité.



Les compétences à développer sont :

  1. La gestion émotionnelle

  2. La conscience de soi

  3. L’estime de soi



Merci pour votre écoute et vos étoiles (voir comment laisser un avis plus bas) . Celles-ci sont précieuses et grandement appréciées.🙏


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Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour, aujourd'hui nous allons parler d'une émotion que nous subissons parfois, qu'elle surgisse en nous ou qu'elle nous touche à travers les autres, la colère. Je vous propose de mieux la comprendre pour la subir un peu moins. J'ai identifié plusieurs formes de colère, ou plutôt plusieurs raisons qui la déclenchent. Il y en a huit au total que je vais vous détailler ici. Je vous invite à repérer celles qui vous concernent, et je vous mettrai la liste complète dans les notes de l'épisode. Je précise qu'il n'y a pas de jugement de valeur dans l'ordre de présentation. En 1, la colère qui réaffirme nos valeurs. Quelque chose d'important pour nous n'est pas respecté et la colère vient nous le signaler. Elle vient défendre une valeur quand une situation nous semble injuste par exemple. Dans ce cas, la colère est l'expression d'une volonté que cela cesse et que quelque chose soit corrigé. En 2, la colère qui défend notre identité. C'est celle qui nous aide à nous respecter nous-mêmes et à nous faire respecter. Elle surgit quand on ne se sent pas respecté dans ce que l'on est. C'est une façon de dire je compte et je mérite d'être reconnu. Mais parfois cette colère masque un vide plus profond, c'est un manque d'estime de soi que l'on détecte quand elle devient alors un réflexe plutôt défensif. En 3, la colère comme résultat d'un trop-plein émotionnel. Des émotions qui n'ont pas été écoutées ni exprimées finissent par s'accumuler puis s'exprimer tous azimuts ou exploser ponctuellement. En 4, la colère qui naît de la frustration, c'est celle qui surgit quand ça ne marche pas ou quand on n'a pas ce qu'on veut. La réalité résiste à nos attentes et notre réponse à ce décalage ? C'est la colère. Parfois, elle peut donner de l'élan, pour demander de l'aide ou essayer autrement, mais est-elle bien nécessaire ? Car si elle devient répétitive, sans qu'on y prête attention, elle peut s'ancrer et finir par devenir une forme plus automatique, ce qui nous amène à la forme 5, la colère par habitude, comme un mode d'expression devenu réflexe, souvent normalisé. On s'agace vite, on râle. C'est une forme conditionnée par l'environnement, l'éducation, la culture, et bien souvent, on ne s'en rend même pas compte. Elle peut aussi préparer le terrain à une autre forme de colère qui est, en 6, la colère que j'appelle par contamination ou empathie sociale. C'est une colère qui crée du lien. Le voisin est en colère et par solidarité on se met en colère avec lui. C'est une manière d'appartenir au groupe mais cette émotion qui ne nous appartient pas peut nous affecter inutilement. En 7, la colère en réponse aux sentiments d'impuissance. C'est une forme particulièrement présente chez les personnes qui ont besoin de garder le contrôle. La colère devient une tentative de reprendre la main, mais en réalité, elle masque une panique intérieure, la peur de perdre pied. Enfin, en huit, la colère comme bouclier émotionnel. C'est une colère qui nous protège parce qu'on préfère ressentir l'énergie de la colère plutôt que des émotions qui nous alourdissent, comme la tristesse. La colère donne de l'énergie et nous fait nous sentir vivants. C'est donc plus confortable que de se sentir vulnérable. Parmi toutes ces formes de colère, deux sont réellement utiles. C'est la une et la deux. C'est celle qui nous alerte qu'une de nos valeurs est menacée. Et c'est celle qui surgit quand notre identité est bousculée pour nous aider à nous respecter et à nous faire respecter. Ces colères-là nous aident à définir ce qui est important pour nous et à poser des limites pour reprendre notre juste place. Et bien sûr, elles peuvent être exprimées sans violence. Les autres formes, celles qui viennent d'un trop-plein, d'une habitude, d'une frustration, d'une peur, d'un manque d'estime de soi ou d'un évitement, sont des symptômes. Elles nous signalent qu'un ajustement est nécessaire. Elles nous disent que des compétences sont à développer.: La gestion émotionnelle, la conscience de soi et l'estime de soi. Ce sont des apprentissages que nous n'avons pas encore faits et qui ne sont pas complets. Et ces colères-là sont le signe qu'une évolution intérieure est demandée. Nous poursuivrons la semaine prochaine. En attendant, retrouvez-moi sur stephanieromeo.com

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Description

Découvrez les 8 formes de colère et ce qu’elles révèlent de votre évolution intérieure. Une exploration pour mieux vous comprendre et reprendre votre pouvoir.

NOTES DE L’EPISODE

Voici les différentes formes de colère identifiées dans cette épisode

1. Colère comme défense des valeurs

Elle surgit quand quelque chose d’important pour nous n’est pas respecté.

2. Colère comme défense de notre identité

Elle nous aide à nous respecter… et à nous faire respecter.

3. Colère comme résultat d’un trop-plein émotionnel

Des émotions refoulées ou non exprimées qui finissent par exploser.

4. Colère de frustration

Elle apparaît quand il y a un écart entre ce qu’on veut… et ce qu’on parvient à faire ou obtenir : Résistance à la réalité

5. Colère par habitude

Un mode d’expression devenu réflexe, parfois même inconscient. On râle, on s’agace vite.

6. Colère par contamination ou empathie sociale

Une colère partagée, qui crée du lien avec les autres, mais qui peut nous affecter inutilement.

7. Colère comme tentative de reprendre le contrôle

Elle masque souvent une peur de l’impuissance ou de la perte de maîtrise.

8. Colère-bouclier émotionnel

Elle sert de protection : mieux vaut ressentir l’énergie de la colère… que la tristesse, la honte ou la culpabilité.



Les compétences à développer sont :

  1. La gestion émotionnelle

  2. La conscience de soi

  3. L’estime de soi



Merci pour votre écoute et vos étoiles (voir comment laisser un avis plus bas) . Celles-ci sont précieuses et grandement appréciées.🙏


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    Bonjour, aujourd'hui nous allons parler d'une émotion que nous subissons parfois, qu'elle surgisse en nous ou qu'elle nous touche à travers les autres, la colère. Je vous propose de mieux la comprendre pour la subir un peu moins. J'ai identifié plusieurs formes de colère, ou plutôt plusieurs raisons qui la déclenchent. Il y en a huit au total que je vais vous détailler ici. Je vous invite à repérer celles qui vous concernent, et je vous mettrai la liste complète dans les notes de l'épisode. Je précise qu'il n'y a pas de jugement de valeur dans l'ordre de présentation. En 1, la colère qui réaffirme nos valeurs. Quelque chose d'important pour nous n'est pas respecté et la colère vient nous le signaler. Elle vient défendre une valeur quand une situation nous semble injuste par exemple. Dans ce cas, la colère est l'expression d'une volonté que cela cesse et que quelque chose soit corrigé. En 2, la colère qui défend notre identité. C'est celle qui nous aide à nous respecter nous-mêmes et à nous faire respecter. Elle surgit quand on ne se sent pas respecté dans ce que l'on est. C'est une façon de dire je compte et je mérite d'être reconnu. Mais parfois cette colère masque un vide plus profond, c'est un manque d'estime de soi que l'on détecte quand elle devient alors un réflexe plutôt défensif. En 3, la colère comme résultat d'un trop-plein émotionnel. Des émotions qui n'ont pas été écoutées ni exprimées finissent par s'accumuler puis s'exprimer tous azimuts ou exploser ponctuellement. En 4, la colère qui naît de la frustration, c'est celle qui surgit quand ça ne marche pas ou quand on n'a pas ce qu'on veut. La réalité résiste à nos attentes et notre réponse à ce décalage ? C'est la colère. Parfois, elle peut donner de l'élan, pour demander de l'aide ou essayer autrement, mais est-elle bien nécessaire ? Car si elle devient répétitive, sans qu'on y prête attention, elle peut s'ancrer et finir par devenir une forme plus automatique, ce qui nous amène à la forme 5, la colère par habitude, comme un mode d'expression devenu réflexe, souvent normalisé. On s'agace vite, on râle. C'est une forme conditionnée par l'environnement, l'éducation, la culture, et bien souvent, on ne s'en rend même pas compte. Elle peut aussi préparer le terrain à une autre forme de colère qui est, en 6, la colère que j'appelle par contamination ou empathie sociale. C'est une colère qui crée du lien. Le voisin est en colère et par solidarité on se met en colère avec lui. C'est une manière d'appartenir au groupe mais cette émotion qui ne nous appartient pas peut nous affecter inutilement. En 7, la colère en réponse aux sentiments d'impuissance. C'est une forme particulièrement présente chez les personnes qui ont besoin de garder le contrôle. La colère devient une tentative de reprendre la main, mais en réalité, elle masque une panique intérieure, la peur de perdre pied. Enfin, en huit, la colère comme bouclier émotionnel. C'est une colère qui nous protège parce qu'on préfère ressentir l'énergie de la colère plutôt que des émotions qui nous alourdissent, comme la tristesse. La colère donne de l'énergie et nous fait nous sentir vivants. C'est donc plus confortable que de se sentir vulnérable. Parmi toutes ces formes de colère, deux sont réellement utiles. C'est la une et la deux. C'est celle qui nous alerte qu'une de nos valeurs est menacée. Et c'est celle qui surgit quand notre identité est bousculée pour nous aider à nous respecter et à nous faire respecter. Ces colères-là nous aident à définir ce qui est important pour nous et à poser des limites pour reprendre notre juste place. Et bien sûr, elles peuvent être exprimées sans violence. Les autres formes, celles qui viennent d'un trop-plein, d'une habitude, d'une frustration, d'une peur, d'un manque d'estime de soi ou d'un évitement, sont des symptômes. Elles nous signalent qu'un ajustement est nécessaire. Elles nous disent que des compétences sont à développer.: La gestion émotionnelle, la conscience de soi et l'estime de soi. Ce sont des apprentissages que nous n'avons pas encore faits et qui ne sont pas complets. Et ces colères-là sont le signe qu'une évolution intérieure est demandée. Nous poursuivrons la semaine prochaine. En attendant, retrouvez-moi sur stephanieromeo.com

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NOTES DE L’EPISODE

Voici les différentes formes de colère identifiées dans cette épisode

1. Colère comme défense des valeurs

Elle surgit quand quelque chose d’important pour nous n’est pas respecté.

2. Colère comme défense de notre identité

Elle nous aide à nous respecter… et à nous faire respecter.

3. Colère comme résultat d’un trop-plein émotionnel

Des émotions refoulées ou non exprimées qui finissent par exploser.

4. Colère de frustration

Elle apparaît quand il y a un écart entre ce qu’on veut… et ce qu’on parvient à faire ou obtenir : Résistance à la réalité

5. Colère par habitude

Un mode d’expression devenu réflexe, parfois même inconscient. On râle, on s’agace vite.

6. Colère par contamination ou empathie sociale

Une colère partagée, qui crée du lien avec les autres, mais qui peut nous affecter inutilement.

7. Colère comme tentative de reprendre le contrôle

Elle masque souvent une peur de l’impuissance ou de la perte de maîtrise.

8. Colère-bouclier émotionnel

Elle sert de protection : mieux vaut ressentir l’énergie de la colère… que la tristesse, la honte ou la culpabilité.



Les compétences à développer sont :

  1. La gestion émotionnelle

  2. La conscience de soi

  3. L’estime de soi



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    Bonjour, aujourd'hui nous allons parler d'une émotion que nous subissons parfois, qu'elle surgisse en nous ou qu'elle nous touche à travers les autres, la colère. Je vous propose de mieux la comprendre pour la subir un peu moins. J'ai identifié plusieurs formes de colère, ou plutôt plusieurs raisons qui la déclenchent. Il y en a huit au total que je vais vous détailler ici. Je vous invite à repérer celles qui vous concernent, et je vous mettrai la liste complète dans les notes de l'épisode. Je précise qu'il n'y a pas de jugement de valeur dans l'ordre de présentation. En 1, la colère qui réaffirme nos valeurs. Quelque chose d'important pour nous n'est pas respecté et la colère vient nous le signaler. Elle vient défendre une valeur quand une situation nous semble injuste par exemple. Dans ce cas, la colère est l'expression d'une volonté que cela cesse et que quelque chose soit corrigé. En 2, la colère qui défend notre identité. C'est celle qui nous aide à nous respecter nous-mêmes et à nous faire respecter. Elle surgit quand on ne se sent pas respecté dans ce que l'on est. C'est une façon de dire je compte et je mérite d'être reconnu. Mais parfois cette colère masque un vide plus profond, c'est un manque d'estime de soi que l'on détecte quand elle devient alors un réflexe plutôt défensif. En 3, la colère comme résultat d'un trop-plein émotionnel. Des émotions qui n'ont pas été écoutées ni exprimées finissent par s'accumuler puis s'exprimer tous azimuts ou exploser ponctuellement. En 4, la colère qui naît de la frustration, c'est celle qui surgit quand ça ne marche pas ou quand on n'a pas ce qu'on veut. La réalité résiste à nos attentes et notre réponse à ce décalage ? C'est la colère. Parfois, elle peut donner de l'élan, pour demander de l'aide ou essayer autrement, mais est-elle bien nécessaire ? Car si elle devient répétitive, sans qu'on y prête attention, elle peut s'ancrer et finir par devenir une forme plus automatique, ce qui nous amène à la forme 5, la colère par habitude, comme un mode d'expression devenu réflexe, souvent normalisé. On s'agace vite, on râle. C'est une forme conditionnée par l'environnement, l'éducation, la culture, et bien souvent, on ne s'en rend même pas compte. Elle peut aussi préparer le terrain à une autre forme de colère qui est, en 6, la colère que j'appelle par contamination ou empathie sociale. C'est une colère qui crée du lien. Le voisin est en colère et par solidarité on se met en colère avec lui. C'est une manière d'appartenir au groupe mais cette émotion qui ne nous appartient pas peut nous affecter inutilement. En 7, la colère en réponse aux sentiments d'impuissance. C'est une forme particulièrement présente chez les personnes qui ont besoin de garder le contrôle. La colère devient une tentative de reprendre la main, mais en réalité, elle masque une panique intérieure, la peur de perdre pied. Enfin, en huit, la colère comme bouclier émotionnel. C'est une colère qui nous protège parce qu'on préfère ressentir l'énergie de la colère plutôt que des émotions qui nous alourdissent, comme la tristesse. La colère donne de l'énergie et nous fait nous sentir vivants. C'est donc plus confortable que de se sentir vulnérable. Parmi toutes ces formes de colère, deux sont réellement utiles. C'est la une et la deux. C'est celle qui nous alerte qu'une de nos valeurs est menacée. Et c'est celle qui surgit quand notre identité est bousculée pour nous aider à nous respecter et à nous faire respecter. Ces colères-là nous aident à définir ce qui est important pour nous et à poser des limites pour reprendre notre juste place. Et bien sûr, elles peuvent être exprimées sans violence. Les autres formes, celles qui viennent d'un trop-plein, d'une habitude, d'une frustration, d'une peur, d'un manque d'estime de soi ou d'un évitement, sont des symptômes. Elles nous signalent qu'un ajustement est nécessaire. Elles nous disent que des compétences sont à développer.: La gestion émotionnelle, la conscience de soi et l'estime de soi. Ce sont des apprentissages que nous n'avons pas encore faits et qui ne sont pas complets. Et ces colères-là sont le signe qu'une évolution intérieure est demandée. Nous poursuivrons la semaine prochaine. En attendant, retrouvez-moi sur stephanieromeo.com

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