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Ep 79 _ Spécial Été #1 cover
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7/ Semaine

Ep 79 _ Spécial Été #1

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15min |21/07/2025
Play
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Description

Au programme de cette semaine




~*~ 

Le compte instagram :

https://www.instagram.com/7_semaine_podcast/

Pour écouter Adaptator et à Travers :

https://smartlink.ausha.co/adaptator-et-a-travers

Pour me soutenir :
https://fr.tipeee.com/audreyp/ 



Musique :

Titre: Synthwave Vibe

Auteur: Meydän

Source: https://meydan.bandcamp.com

Licence: https://creativecommons.org/licenses/by/3.0/deed.fr

Téléchargement: https://www.auboutdufil.com


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour, bonsoir, bonne nuit, bienvenue dans ce nouvel épisode de 7 semaines spécialité, le podcast qui vous donne 7 recocultures par quinzaine. Ils fascinent depuis des siècles, ils brillent depuis une vingtaine d'années, on les craint, on les désire, ils sont aussi dangereux que fascinants. De Bram Stoker à Stephenie Meyer, de Willem Murnau à Francis Ford Coppola, le vampire est une figure iconique du cinéma. Et on revient aujourd'hui sur 7 films de vampires. Je les ai classés par ordre chronologique du plus ancien au plus récent et on commence tout de suite. Myriam et John vivent à New York, elle a plus de 4000 ans, lui 300. Elle se nourrit à l'aide de son potentif d'encre qu'elle garde toujours sur elle et qui cache une dague acérée. La clé de la transformation en vampire et ce qui leur permet de ne pas vieillir, c'est l'amour. Mais après 300 ans de vie commune, John commence à ressentir les effets du temps et se met à vieillir rapidement. Il prend alors contact avec le docteur Robert, spécialiste du vieillissement. Les Prédateurs, The Hunger, en version originale, est un film américano-britannique de Tony Scott sorti en 1983. Côté casting, on retrouve David Bowie, Catherine Deneuve et Susan Sarandon. C'est un film pour lequel j'avais beaucoup d'attentes avant de le voir, et c'est peut-être un peu pour ça que j'ai été déçue. Pourtant c'est un très bon film, j'ai aimé l'histoire. Cette culpabilité de Myriam, responsable du vieillissement de John, mais qui sait aussi que ses heures sont comptées si la situation ne s'arrange pas vite. John qui au contraire semble résigné. Ses 300 dernières années lui ont semblé bien longues. Et au milieu de tout ça, le docteur Roberts qui ne comprend pas trop ce qui se passe, et qui découvre des choses qui vont rapidement la dépasser. Je n'ai vraiment rien à reprocher au jeu des acteurs et c'est plutôt du côté de la photo que le bât blesse. Je l'ai loué sur Canal VOD et on sait que la qualité laisse à désirer sur Canal, mais je pense qu'il n'y a pas que ça. C'est très sombre, très terne et si ça fait sens avec le propos du film, c'est parfois désagréable à regarder. Comme l'avant-dernière scène dont le montage m'a paru très désagréable et je l'ai même passé en accéléré un peu parce que ça me faisait mal aux yeux. Premier degré, je suis sensible des yeux et les montages trop saccadés et les flashs me sont douloureux. Ça reste un film que j'ai apprécié dans l'ensemble et c'est intéressant d'ajouter l'amour comme condition sine qua non à la survie du vampire. Ça n'était jamais autant explicité avant, même si c'est toujours presque une histoire d'amour avec les vampires. Les Prédateurs durent 1h40 et il est dispo uniquement sur Canal VOD malheureusement. Ellie, une enfant sombre aux cheveux noirs, arrive un soir dans un immeuble glauque de la banlieue de Stockholm. Dans l'appartement voisin vit le jeune Oscar, tête de turc d'une bande de petites frappes. Ce garçon de 12 ans à la blondeur diaphane rêve de vengeance. Il trouve en Ellie une amie à qui il confie sa détresse. Une amie qui ne sort que la nuit, et dont l'arrivée correspond à une série de meurtres et de disparitions mystérieuses. Morte de Thomas Alfredson, sorti en 2009, avec Cora Edebrandt, Lina Leanderson, Per Ragnar et Peter Karlberg. C'est un petit bijou absolument charmant. Fascinant, poétique et énigmatique, on est très loin d'un film teenage un peu facile. Non que ça ne soit une critique, j'aime beaucoup certains films dits « grand public » , mais ici on est sur un vrai film indépendant. peu diffusé, mais qui heureusement a su faire parler de lui après ses débuts au festival parce que ça aurait été dommage de passer à côté. Dès le début, le film nous plonge dans une ambiance froide, pesante, grâce à un générique sans aucun bruit, puis un fondu au noir. Le film va nous hypnotiser et nous embarquer dans sa douceur macabre. Autre gros point fort du film, c'est le jeu des acteurs. Les deux adolescents sont absolument bluffants. Lina Leanderson est parfaite pour son rôle de vampire qui veut juste se faire un ami. Oui, elle tue des gens mais ce n'est pas de sa faute, il faut bien qu'elle mange. Ça n'en reste pas moins une adolescente. Les scènes sanglantes sont très intéressantes aussi, très graphiques et Thomas Alfredson n'est pas à voir en hémoglobine. Il a parfaitement su doser le gore et les moments plus intimes et ça fonctionne vraiment très bien. C'est un film dans lequel les adultes ne servent pas à grand chose. Aban, qui vit avec Ellie et lui ramène ses repas, du moins à la moitié du film, n'a pas un axe très développé mis à part cette catégorisation de garde-manger. La mère d'Oscar ne semble pas très intéressée par ce que vit son fils, et son père, lui, est totalement absent de l'histoire. C'est tiré du roman « Let Dendra to Coma In » de John Ivy Lingvist, qui a écrit aussi le scénario du film. A noter aussi que, comme c'est un film étranger qui a du succès, les Américains en ont fait un remake l'année d'après intitulé « Laisse-moi entrer » , que je n'ai pas regardé pour des raisons évidentes. Morse dure 1h50 et il est dispo au pharmaphysique. On arrive sur le film le plus long de cette sélection, avec 2h13 au compteur. Thirst, ceci est mon sang de Park Chan-wook sorti en 2009 avec Song Kang-ho, Kim Ok-vin, Shin Hai-kyun, Park Hee-wan, Kim Hye-seok, Song Ye-ong et Eric Ebanue. Un jeune prêtre suit une expérience médicale et se porte volontaire pour tester un vaccin susceptible d'éradiquer une maladie qui sévit en Afrique. L'expérience est un fiasco et le prêtre décède. Mais une transfusion sanguine d'origine inconnue le ramène à la vie, le transformant progressivement en vampire. Rentré en Corée, sa résurrection attire les pèlerins. Et parmi eux, il croise la femme d'un ami d'enfance au charme de laquelle il ne pourra pas résister. C'est un film avec lequel j'ai quelques problèmes, notamment au niveau du rythme. Je ne comprends pas toujours les choix de montage que je trouve un peu brouillants, et la première heure est très lente. Alors oui, ça permet de bien poser le cadre et les enjeux, mais j'aurais aimé un peu plus de nervosité. Et je sauve quand même certaines choses dans cette première heure, notamment une scène de flûte. Absolument incroyable. Comme quoi il est possible de faire des images intéressantes d'un homme et sa flûte. Wink wink, rile les scottes. Le vampire ici, comme dans Morse, a des airs de justicier pour corriger les gens dont on trouve le comportement inapproprié. Bien que sa trilogie de la vengeance soit terminée, on voit ici que c'est un thème qui lui tient à cœur. Et nous avons ici un prêtre. prêt à rendre vengeance même si ce n'est pas lui qui est directement victime des actes malveillants. Et quoi de plus logique qu'un prêtre, après tout, chaque jour il boit le sang du Christ. Ici, c'est juste un petit peu plus réaliste qu'une simple métaphore. Considérant que chaque vie est importante, il va être en proie à un terrible dilemme pour pouvoir se nourrir sans devenir une créature du démon. Le traitement n'est pas désintéressant, mais le film a du mal à m'embarquer dans son aventure. Thirst est dispo en format physique, mais personnellement je l'ai vu sur Mubi. Et 2009 aura été une très belle année pour le vampire. Entre Morse, Thirst et Twilight, c'est une année où il y en a vraiment eu pour tous les goûts. Je vous avais rapidement parlé de vampires en toute intimité, What We Do in the Shadows de German Clement, quand je vous parlais de sa série Flight of the Concord. Le moment est venu d'en parler plus longuement. Quatre vampires habitent en colocation à Wellington. Viago, 379 ans, Deacon, 235 ans, Vladislav, 862 ans et Peter, 8000 ans. Face aux caméras des reporters venus faire un sujet chez eux, les quatre amis exposent leurs difficultés du quotidien. Tâches ménagères, incompétence de leur serviteur humain, cohabitation avec les loups-garous du voisinage. Et quand Nick passe de dîner à vampire nouveau-né, les choses ne s'améliorent pas, tandis que le bal de la mort, événement mythique organisé tous les 13 ans, arrive à grands pas. Sur ce film, déjà, comment ne pas parler de la VF ? Un incroyable VF de ce film, confié à Nicolas et Bruno, à qui on doit notamment les messages à caractère informatif. Ici, ils ont eu l'idée de transposer l'intrigue à Limoges, parce que pourquoi pas, et de faire de Stu, un personnage qui arrive un petit peu plus tard dans l'intrigue, et qui travaille initialement dans l'informatique, un employé de la Cogip. Évidemment. Si au casting original on retrouve Taika Waititi, German Clements, Jonathan Brogue, Corey Gonzalez-Massier et Stuart Rutherford, côté casting vocal VF on a Nicolas et Bruno eux-mêmes, Alexandre Astier, Fred Testo et Bruno Salomon. Les deux versions fonctionnent très bien et en général je commence le film dans une version et je le termine dans l'autre. C'est un film très très drôle, l'écriture et la réalisation sont aux petits oignons, quand bien même c'est un film avec un très petit budget. On sent les acteurs très investis dans cette grande blague et le film traite de vrais sujets. Notamment, comment savoir si on est bien habillé pour aller en boîte quand on n'a pas de reflet ? Comment faire quand le calendrier des tâches ménagères n'est pas respecté et qu'il y a 5 ans de vaisselle en retard ? Et surtout, pourquoi il est meilleur de boire du sang de vierge avec une allégorie à base de sandwich hilarante ? C'est mon gros coup de cœur de cette sélection et je vous encourage chaudement à le découvrir. Le film est dispo en VOD, format physique et sur Eureka. Il dure 1h25. On passe maintenant à Only Lovers Left Alive de Jim Jarmusch avec Tilda Swinton, Tommy Dullston, Mia Wazikowska... John Hurt et Anthony Elphine. Après avoir vécu plusieurs siècles et influencé les carrières de nombreux musiciens et scientifiques connus, le vampire Adam est devenu un musicien reclus. Il passe ses journées à enregistrer des albums avec un équipement démodé et à se lamenter sur l'état du monde actuel tout en boudant dans une maison délabrée dans un quartier déserté de Détroit. Il est convaincu que l'humanité est condamnée et se réfère sans cesse aux hommes comme des zombies. Lassé de cette vie, Il envisage le suicide. Mais un appel de sa femme, Eve, le convainc de ne pas aller au bout de son projet. Eve a passé ses dernières années à vivre à Tangier, où elle achète son approvisionnement en sang à un autre vampire, Christopher Marlowe. Craignant pour la vie d'Adam, elle s'envole pour Détroit. Les amoureux sont réunis et heureux, appréciant la compagnie de l'autre, buvant des verres de sang, jouant aux échecs, dansant sur de la musique et conduisant dans la ville la nuit. Peu de temps après, la sœur d'Eve, Ava, arrive de Los Angeles et brise l'isolement idyllique du couple. Après une sortie un soir dans un club local, Ava vit Diane de son sang et se fait chasser de la maison d'Adda. C'est un autre de mes films préférés de cette sélection. J'aime énormément l'atmosphère de ce film, le côté solitaire et dépressif qu'on imagine pour un vampire. Car oui, vivre éternellement c'est sympa, mais arrive un moment où on doit s'ennuyer un peu. Et voir la société évoluer, mais pas forcément bien selon nos critères, n'incite pas à voir la vie en rose. C'est un peu drôle d'ailleurs qu'un vampire, immortel donc, compare l'humanité à des zombies qui sont déjà morts mais en redemande. D'ailleurs, quand un zombie mord un vampire, qui infecte qui ? Jim Jarmusch est un réalisateur dont je suis loin d'avoir vu tous les films, mais parmi ceux que j'ai vus, c'est vraiment celui qui me plaît le plus. Plus joli que Dead Don't Die, avec une histoire qui m'intéresse plus que Dead Man. Ça reste un film assez long, et on pourrait couper facilement 30 minutes, même si d'accord, on perdrait le côté très lancinant et très long du film, mais c'est justement ce qui me déplaît un petit peu avec le film, donc moi ça m'irait totalement de le raccourcir un petit peu. Mais malgré tout, suivre les retrouvailles familiales, cette plongée dans la mélancolie et la nonchalance subie est un sujet qui me parle beaucoup. J'aime vraiment ce film qui me fait penser à une attente sur un banc dans un parc, avec les rayons du soleil qui passent à travers les arbres, et une petite brise qui vient nous caresser le visage. Il dure deux heures et il existe pas en pharma-physique et en VOD. Qui n'a jamais connu de relation professionnelle ultra-toxique ? Quand votre boss peut vous appeler à n'importe quelle heure du jour ou de la nuit, enfin sur toute la nuit. Qu'il attend de vous que vous lui apportiez son déjeuner tout le temps. Et qu'en plus pour faire tout ça, vous devez ingurgiter des insectes. Robert Montague-Renfield aurait dû mieux lire les petites lignes du contrat. Renfield, de Chris McKay, sorti en 2023 avec Nicolas Fultz, Nicolas Cage, Aquafina et les sourcils de Nicolas Cage. Au XXe siècle, un avocat nommé Robert Montague-Renfield rencontre le comte Dracula. Il espère négocier un accord intéressant, mais se retrouve à devenir le laqué du comte. Le vampire lui permet d'être immortel, de gagner en force et en vitesse lorsqu'il mange des insectes. 90 ans plus tard, Renfield était épuisé de servir Dracula et de lui ramener constamment de nouvelles victimes. Après avoir été la cible de chasseurs, le comte et son serviteur s'installent à la Nouvelle Orléans. Là-bas, Renfield découvre un groupe d'entraide pour les personnes embarquées dans des relations de codépendance. Il va également faire la connaissance d'une fougueuse agent de la circulation de la New Orleans Police Department. J'ai beaucoup aimé cette comédie complètement barrée qui ne s'arrête jamais. Il se passe toujours quelque chose à l'écran, le film dure 93 minutes, il ne faut pas 10 secondes de respiration. Ce qui, dans d'autres films, peut être abusif, mais ici, ça fonctionne très bien. L'action va aussi vite que les pensées de Renfield. Tirailler entre servir son maître, s'émanciper, acheter des pulls bariolés, transformer son appartement en nuancier pantone et sauver la ville. Le film est assez gore, mais pour le coup, le son numérique fait vraiment cheap et c'est dommage. Le film est bien travaillé à plein d'endroits et l'aspect du sang met une ombre au tableau. J'aime vraiment bien la lumière, surtout de nuit. Il y a beaucoup de néons et c'est une esthétique que j'aime beaucoup. et les scènes de jour sont plutôt jolies aussi même si elles sont un petit peu moins travaillées il y a quand même des... il y a quand même un effort qui a été fait à ce niveau-là. J'aime beaucoup les costumes aussi, ceux de Dracula, certes, mais surtout l'évolution du dressing de Renfield, passant d'un dandy chic un peu démodé à quelqu'un qui découvre enfin la couleur. Bon, Nicolas Hoult pourrait porter des serpillères que ça lui irait quand même. Aussi jeune Nicolas Hoult, d'ailleurs, je trouve qu'il incarne très bien le type un peu paumé qui a du mal à s'affirmer. Et il y a beaucoup d'alchimie entre lui et les autres acteurs, même si ce sont deux ambiances très différentes. Nicolas Cage joue très bien le tyran fantasque, mais je pense que ça n'étonnera personne. Le traitement d'Akwafina est assez basique. Une jeune flic qui veut s'inscrire dans les pas de son père mort en héros. Enfin, selon elle. C'est vu et revu, mais ici ça fonctionne bien. Le film est très agréable et vous passerez sûrement un bon moment. Renfield est dispo en format physique et VOD. Et on termine avec Sinners, sorti cet hiver, réalisé par Ryan Coogler. Avec au casting Michael B. Jordan, Michael B. Jordan, Haile Stenfield, Dilroy Lindo, Jack O'Connell, J. Melo Son, Gunmi Mosaku, Omar Benson Miller et Miles Catton. Le 16 octobre 1932, à Clarksdale, dans l'état du Mississippi, Sammy Moore, surnommé Preacher Boy, revient dans l'église de son père pasteur alors en plein serment. Le jeune homme a plusieurs cicatrices sur le visage et le manche d'une guitare cassée dans la main. Son père insiste pour que Sammy pose sa guitare et se repente. La veille, Elijah Smoke et Elias Stack, des jumeaux vétérans de la Première Guerre Mondiale, sont de retour dans leur ville natale de Clarksdale. Après avoir travaillé avec la pègre de Chicago, ils reviennent dans le Mississippi pour acheter une ancienne série à un homme blanc très raciste nommé Oakwood. Les jumeaux retrouvent Samy, leur cousin, et se préparent à ouvrir un bar, le soir même, avec de l'alcool de qualité volé à Chicago. L'inauguration se passe bien, mais quand trois étrangers viennent se mêler à la fête, celle-ci dégénère. Si on passe outre l'artifice d'avoir deux Michael B. Jordan, ce qui n'est pas pour déplaire à certains et certaines d'après ce que j'ai pu lire, le film s'en tient vraiment bien malgré ce gros sabot pas toujours très bien exploité. Il est très solide sur sa proposition, le casting s'en sort vraiment bien, même s'il y a un peu de cabotinage par moment, ça n'est vraiment pas dérangeant. J'aime beaucoup la mise en scène de la séquence de danse principale, le fait de mixer des musiques actuelles avec le blues et le jazz de l'époque, rendant un bel hommage à Buddy Guy, tant on dit qu'il aurait véritablement vendu son Dame au Diable. Même si les éléments de narration sont attendus, ils sont plaisants à découvrir, que ce soit les attaques des divers assaillants ou les ripostes de nos personnages principaux à base de cuisine traditionnelle. La Fayette, le personnage de Troublode, ne pourrait qu'approuver. Les principaux troupes de l'histoire de Vampyr sont respectés. Ils ont besoin qu'on les invite pour rentrer dans un lieu, ils supportent difficilement la lumière du soleil. Ici, pas de Payette, mais un amour de la musique, comme Adam dont je parlais plus tôt. Les relations entre les personnages sont bien amenées aussi, la relation entre les frères, bien sûr, mais aussi celle avec leurs cousins. et l'histoire de frère 1 avec sa femme et de leur enfant, qui amène une grande tension dans la dernière partie. J'ai beaucoup aimé la lumière de ce film, avec des tons très jaunes-orangés dans la grange, c'est une ambiance très festive et amicale, et l'extérieur, de nuit, avec des notes beaucoup plus froides et bleutées, qui sont souvent synonymes de danger. C'est un très chouette film que je vous recommande chaudement. C'est ainsi que se termine l'épisode, les liens sont dans la description comme d'habitude, et je vous dis à dans deux semaines.

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Titre: Synthwave Vibe

Auteur: Meydän

Source: https://meydan.bandcamp.com

Licence: https://creativecommons.org/licenses/by/3.0/deed.fr

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  • Speaker #0

    Bonjour, bonsoir, bonne nuit, bienvenue dans ce nouvel épisode de 7 semaines spécialité, le podcast qui vous donne 7 recocultures par quinzaine. Ils fascinent depuis des siècles, ils brillent depuis une vingtaine d'années, on les craint, on les désire, ils sont aussi dangereux que fascinants. De Bram Stoker à Stephenie Meyer, de Willem Murnau à Francis Ford Coppola, le vampire est une figure iconique du cinéma. Et on revient aujourd'hui sur 7 films de vampires. Je les ai classés par ordre chronologique du plus ancien au plus récent et on commence tout de suite. Myriam et John vivent à New York, elle a plus de 4000 ans, lui 300. Elle se nourrit à l'aide de son potentif d'encre qu'elle garde toujours sur elle et qui cache une dague acérée. La clé de la transformation en vampire et ce qui leur permet de ne pas vieillir, c'est l'amour. Mais après 300 ans de vie commune, John commence à ressentir les effets du temps et se met à vieillir rapidement. Il prend alors contact avec le docteur Robert, spécialiste du vieillissement. Les Prédateurs, The Hunger, en version originale, est un film américano-britannique de Tony Scott sorti en 1983. Côté casting, on retrouve David Bowie, Catherine Deneuve et Susan Sarandon. C'est un film pour lequel j'avais beaucoup d'attentes avant de le voir, et c'est peut-être un peu pour ça que j'ai été déçue. Pourtant c'est un très bon film, j'ai aimé l'histoire. Cette culpabilité de Myriam, responsable du vieillissement de John, mais qui sait aussi que ses heures sont comptées si la situation ne s'arrange pas vite. John qui au contraire semble résigné. Ses 300 dernières années lui ont semblé bien longues. Et au milieu de tout ça, le docteur Roberts qui ne comprend pas trop ce qui se passe, et qui découvre des choses qui vont rapidement la dépasser. Je n'ai vraiment rien à reprocher au jeu des acteurs et c'est plutôt du côté de la photo que le bât blesse. Je l'ai loué sur Canal VOD et on sait que la qualité laisse à désirer sur Canal, mais je pense qu'il n'y a pas que ça. C'est très sombre, très terne et si ça fait sens avec le propos du film, c'est parfois désagréable à regarder. Comme l'avant-dernière scène dont le montage m'a paru très désagréable et je l'ai même passé en accéléré un peu parce que ça me faisait mal aux yeux. Premier degré, je suis sensible des yeux et les montages trop saccadés et les flashs me sont douloureux. Ça reste un film que j'ai apprécié dans l'ensemble et c'est intéressant d'ajouter l'amour comme condition sine qua non à la survie du vampire. Ça n'était jamais autant explicité avant, même si c'est toujours presque une histoire d'amour avec les vampires. Les Prédateurs durent 1h40 et il est dispo uniquement sur Canal VOD malheureusement. Ellie, une enfant sombre aux cheveux noirs, arrive un soir dans un immeuble glauque de la banlieue de Stockholm. Dans l'appartement voisin vit le jeune Oscar, tête de turc d'une bande de petites frappes. Ce garçon de 12 ans à la blondeur diaphane rêve de vengeance. Il trouve en Ellie une amie à qui il confie sa détresse. Une amie qui ne sort que la nuit, et dont l'arrivée correspond à une série de meurtres et de disparitions mystérieuses. Morte de Thomas Alfredson, sorti en 2009, avec Cora Edebrandt, Lina Leanderson, Per Ragnar et Peter Karlberg. C'est un petit bijou absolument charmant. Fascinant, poétique et énigmatique, on est très loin d'un film teenage un peu facile. Non que ça ne soit une critique, j'aime beaucoup certains films dits « grand public » , mais ici on est sur un vrai film indépendant. peu diffusé, mais qui heureusement a su faire parler de lui après ses débuts au festival parce que ça aurait été dommage de passer à côté. Dès le début, le film nous plonge dans une ambiance froide, pesante, grâce à un générique sans aucun bruit, puis un fondu au noir. Le film va nous hypnotiser et nous embarquer dans sa douceur macabre. Autre gros point fort du film, c'est le jeu des acteurs. Les deux adolescents sont absolument bluffants. Lina Leanderson est parfaite pour son rôle de vampire qui veut juste se faire un ami. Oui, elle tue des gens mais ce n'est pas de sa faute, il faut bien qu'elle mange. Ça n'en reste pas moins une adolescente. Les scènes sanglantes sont très intéressantes aussi, très graphiques et Thomas Alfredson n'est pas à voir en hémoglobine. Il a parfaitement su doser le gore et les moments plus intimes et ça fonctionne vraiment très bien. C'est un film dans lequel les adultes ne servent pas à grand chose. Aban, qui vit avec Ellie et lui ramène ses repas, du moins à la moitié du film, n'a pas un axe très développé mis à part cette catégorisation de garde-manger. La mère d'Oscar ne semble pas très intéressée par ce que vit son fils, et son père, lui, est totalement absent de l'histoire. C'est tiré du roman « Let Dendra to Coma In » de John Ivy Lingvist, qui a écrit aussi le scénario du film. A noter aussi que, comme c'est un film étranger qui a du succès, les Américains en ont fait un remake l'année d'après intitulé « Laisse-moi entrer » , que je n'ai pas regardé pour des raisons évidentes. Morse dure 1h50 et il est dispo au pharmaphysique. On arrive sur le film le plus long de cette sélection, avec 2h13 au compteur. Thirst, ceci est mon sang de Park Chan-wook sorti en 2009 avec Song Kang-ho, Kim Ok-vin, Shin Hai-kyun, Park Hee-wan, Kim Hye-seok, Song Ye-ong et Eric Ebanue. Un jeune prêtre suit une expérience médicale et se porte volontaire pour tester un vaccin susceptible d'éradiquer une maladie qui sévit en Afrique. L'expérience est un fiasco et le prêtre décède. Mais une transfusion sanguine d'origine inconnue le ramène à la vie, le transformant progressivement en vampire. Rentré en Corée, sa résurrection attire les pèlerins. Et parmi eux, il croise la femme d'un ami d'enfance au charme de laquelle il ne pourra pas résister. C'est un film avec lequel j'ai quelques problèmes, notamment au niveau du rythme. Je ne comprends pas toujours les choix de montage que je trouve un peu brouillants, et la première heure est très lente. Alors oui, ça permet de bien poser le cadre et les enjeux, mais j'aurais aimé un peu plus de nervosité. Et je sauve quand même certaines choses dans cette première heure, notamment une scène de flûte. Absolument incroyable. Comme quoi il est possible de faire des images intéressantes d'un homme et sa flûte. Wink wink, rile les scottes. Le vampire ici, comme dans Morse, a des airs de justicier pour corriger les gens dont on trouve le comportement inapproprié. Bien que sa trilogie de la vengeance soit terminée, on voit ici que c'est un thème qui lui tient à cœur. Et nous avons ici un prêtre. prêt à rendre vengeance même si ce n'est pas lui qui est directement victime des actes malveillants. Et quoi de plus logique qu'un prêtre, après tout, chaque jour il boit le sang du Christ. Ici, c'est juste un petit peu plus réaliste qu'une simple métaphore. Considérant que chaque vie est importante, il va être en proie à un terrible dilemme pour pouvoir se nourrir sans devenir une créature du démon. Le traitement n'est pas désintéressant, mais le film a du mal à m'embarquer dans son aventure. Thirst est dispo en format physique, mais personnellement je l'ai vu sur Mubi. Et 2009 aura été une très belle année pour le vampire. Entre Morse, Thirst et Twilight, c'est une année où il y en a vraiment eu pour tous les goûts. Je vous avais rapidement parlé de vampires en toute intimité, What We Do in the Shadows de German Clement, quand je vous parlais de sa série Flight of the Concord. Le moment est venu d'en parler plus longuement. Quatre vampires habitent en colocation à Wellington. Viago, 379 ans, Deacon, 235 ans, Vladislav, 862 ans et Peter, 8000 ans. Face aux caméras des reporters venus faire un sujet chez eux, les quatre amis exposent leurs difficultés du quotidien. Tâches ménagères, incompétence de leur serviteur humain, cohabitation avec les loups-garous du voisinage. Et quand Nick passe de dîner à vampire nouveau-né, les choses ne s'améliorent pas, tandis que le bal de la mort, événement mythique organisé tous les 13 ans, arrive à grands pas. Sur ce film, déjà, comment ne pas parler de la VF ? Un incroyable VF de ce film, confié à Nicolas et Bruno, à qui on doit notamment les messages à caractère informatif. Ici, ils ont eu l'idée de transposer l'intrigue à Limoges, parce que pourquoi pas, et de faire de Stu, un personnage qui arrive un petit peu plus tard dans l'intrigue, et qui travaille initialement dans l'informatique, un employé de la Cogip. Évidemment. Si au casting original on retrouve Taika Waititi, German Clements, Jonathan Brogue, Corey Gonzalez-Massier et Stuart Rutherford, côté casting vocal VF on a Nicolas et Bruno eux-mêmes, Alexandre Astier, Fred Testo et Bruno Salomon. Les deux versions fonctionnent très bien et en général je commence le film dans une version et je le termine dans l'autre. C'est un film très très drôle, l'écriture et la réalisation sont aux petits oignons, quand bien même c'est un film avec un très petit budget. On sent les acteurs très investis dans cette grande blague et le film traite de vrais sujets. Notamment, comment savoir si on est bien habillé pour aller en boîte quand on n'a pas de reflet ? Comment faire quand le calendrier des tâches ménagères n'est pas respecté et qu'il y a 5 ans de vaisselle en retard ? Et surtout, pourquoi il est meilleur de boire du sang de vierge avec une allégorie à base de sandwich hilarante ? C'est mon gros coup de cœur de cette sélection et je vous encourage chaudement à le découvrir. Le film est dispo en VOD, format physique et sur Eureka. Il dure 1h25. On passe maintenant à Only Lovers Left Alive de Jim Jarmusch avec Tilda Swinton, Tommy Dullston, Mia Wazikowska... John Hurt et Anthony Elphine. Après avoir vécu plusieurs siècles et influencé les carrières de nombreux musiciens et scientifiques connus, le vampire Adam est devenu un musicien reclus. Il passe ses journées à enregistrer des albums avec un équipement démodé et à se lamenter sur l'état du monde actuel tout en boudant dans une maison délabrée dans un quartier déserté de Détroit. Il est convaincu que l'humanité est condamnée et se réfère sans cesse aux hommes comme des zombies. Lassé de cette vie, Il envisage le suicide. Mais un appel de sa femme, Eve, le convainc de ne pas aller au bout de son projet. Eve a passé ses dernières années à vivre à Tangier, où elle achète son approvisionnement en sang à un autre vampire, Christopher Marlowe. Craignant pour la vie d'Adam, elle s'envole pour Détroit. Les amoureux sont réunis et heureux, appréciant la compagnie de l'autre, buvant des verres de sang, jouant aux échecs, dansant sur de la musique et conduisant dans la ville la nuit. Peu de temps après, la sœur d'Eve, Ava, arrive de Los Angeles et brise l'isolement idyllique du couple. Après une sortie un soir dans un club local, Ava vit Diane de son sang et se fait chasser de la maison d'Adda. C'est un autre de mes films préférés de cette sélection. J'aime énormément l'atmosphère de ce film, le côté solitaire et dépressif qu'on imagine pour un vampire. Car oui, vivre éternellement c'est sympa, mais arrive un moment où on doit s'ennuyer un peu. Et voir la société évoluer, mais pas forcément bien selon nos critères, n'incite pas à voir la vie en rose. C'est un peu drôle d'ailleurs qu'un vampire, immortel donc, compare l'humanité à des zombies qui sont déjà morts mais en redemande. D'ailleurs, quand un zombie mord un vampire, qui infecte qui ? Jim Jarmusch est un réalisateur dont je suis loin d'avoir vu tous les films, mais parmi ceux que j'ai vus, c'est vraiment celui qui me plaît le plus. Plus joli que Dead Don't Die, avec une histoire qui m'intéresse plus que Dead Man. Ça reste un film assez long, et on pourrait couper facilement 30 minutes, même si d'accord, on perdrait le côté très lancinant et très long du film, mais c'est justement ce qui me déplaît un petit peu avec le film, donc moi ça m'irait totalement de le raccourcir un petit peu. Mais malgré tout, suivre les retrouvailles familiales, cette plongée dans la mélancolie et la nonchalance subie est un sujet qui me parle beaucoup. J'aime vraiment ce film qui me fait penser à une attente sur un banc dans un parc, avec les rayons du soleil qui passent à travers les arbres, et une petite brise qui vient nous caresser le visage. Il dure deux heures et il existe pas en pharma-physique et en VOD. Qui n'a jamais connu de relation professionnelle ultra-toxique ? Quand votre boss peut vous appeler à n'importe quelle heure du jour ou de la nuit, enfin sur toute la nuit. Qu'il attend de vous que vous lui apportiez son déjeuner tout le temps. Et qu'en plus pour faire tout ça, vous devez ingurgiter des insectes. Robert Montague-Renfield aurait dû mieux lire les petites lignes du contrat. Renfield, de Chris McKay, sorti en 2023 avec Nicolas Fultz, Nicolas Cage, Aquafina et les sourcils de Nicolas Cage. Au XXe siècle, un avocat nommé Robert Montague-Renfield rencontre le comte Dracula. Il espère négocier un accord intéressant, mais se retrouve à devenir le laqué du comte. Le vampire lui permet d'être immortel, de gagner en force et en vitesse lorsqu'il mange des insectes. 90 ans plus tard, Renfield était épuisé de servir Dracula et de lui ramener constamment de nouvelles victimes. Après avoir été la cible de chasseurs, le comte et son serviteur s'installent à la Nouvelle Orléans. Là-bas, Renfield découvre un groupe d'entraide pour les personnes embarquées dans des relations de codépendance. Il va également faire la connaissance d'une fougueuse agent de la circulation de la New Orleans Police Department. J'ai beaucoup aimé cette comédie complètement barrée qui ne s'arrête jamais. Il se passe toujours quelque chose à l'écran, le film dure 93 minutes, il ne faut pas 10 secondes de respiration. Ce qui, dans d'autres films, peut être abusif, mais ici, ça fonctionne très bien. L'action va aussi vite que les pensées de Renfield. Tirailler entre servir son maître, s'émanciper, acheter des pulls bariolés, transformer son appartement en nuancier pantone et sauver la ville. Le film est assez gore, mais pour le coup, le son numérique fait vraiment cheap et c'est dommage. Le film est bien travaillé à plein d'endroits et l'aspect du sang met une ombre au tableau. J'aime vraiment bien la lumière, surtout de nuit. Il y a beaucoup de néons et c'est une esthétique que j'aime beaucoup. et les scènes de jour sont plutôt jolies aussi même si elles sont un petit peu moins travaillées il y a quand même des... il y a quand même un effort qui a été fait à ce niveau-là. J'aime beaucoup les costumes aussi, ceux de Dracula, certes, mais surtout l'évolution du dressing de Renfield, passant d'un dandy chic un peu démodé à quelqu'un qui découvre enfin la couleur. Bon, Nicolas Hoult pourrait porter des serpillères que ça lui irait quand même. Aussi jeune Nicolas Hoult, d'ailleurs, je trouve qu'il incarne très bien le type un peu paumé qui a du mal à s'affirmer. Et il y a beaucoup d'alchimie entre lui et les autres acteurs, même si ce sont deux ambiances très différentes. Nicolas Cage joue très bien le tyran fantasque, mais je pense que ça n'étonnera personne. Le traitement d'Akwafina est assez basique. Une jeune flic qui veut s'inscrire dans les pas de son père mort en héros. Enfin, selon elle. C'est vu et revu, mais ici ça fonctionne bien. Le film est très agréable et vous passerez sûrement un bon moment. Renfield est dispo en format physique et VOD. Et on termine avec Sinners, sorti cet hiver, réalisé par Ryan Coogler. Avec au casting Michael B. Jordan, Michael B. Jordan, Haile Stenfield, Dilroy Lindo, Jack O'Connell, J. Melo Son, Gunmi Mosaku, Omar Benson Miller et Miles Catton. Le 16 octobre 1932, à Clarksdale, dans l'état du Mississippi, Sammy Moore, surnommé Preacher Boy, revient dans l'église de son père pasteur alors en plein serment. Le jeune homme a plusieurs cicatrices sur le visage et le manche d'une guitare cassée dans la main. Son père insiste pour que Sammy pose sa guitare et se repente. La veille, Elijah Smoke et Elias Stack, des jumeaux vétérans de la Première Guerre Mondiale, sont de retour dans leur ville natale de Clarksdale. Après avoir travaillé avec la pègre de Chicago, ils reviennent dans le Mississippi pour acheter une ancienne série à un homme blanc très raciste nommé Oakwood. Les jumeaux retrouvent Samy, leur cousin, et se préparent à ouvrir un bar, le soir même, avec de l'alcool de qualité volé à Chicago. L'inauguration se passe bien, mais quand trois étrangers viennent se mêler à la fête, celle-ci dégénère. Si on passe outre l'artifice d'avoir deux Michael B. Jordan, ce qui n'est pas pour déplaire à certains et certaines d'après ce que j'ai pu lire, le film s'en tient vraiment bien malgré ce gros sabot pas toujours très bien exploité. Il est très solide sur sa proposition, le casting s'en sort vraiment bien, même s'il y a un peu de cabotinage par moment, ça n'est vraiment pas dérangeant. J'aime beaucoup la mise en scène de la séquence de danse principale, le fait de mixer des musiques actuelles avec le blues et le jazz de l'époque, rendant un bel hommage à Buddy Guy, tant on dit qu'il aurait véritablement vendu son Dame au Diable. Même si les éléments de narration sont attendus, ils sont plaisants à découvrir, que ce soit les attaques des divers assaillants ou les ripostes de nos personnages principaux à base de cuisine traditionnelle. La Fayette, le personnage de Troublode, ne pourrait qu'approuver. Les principaux troupes de l'histoire de Vampyr sont respectés. Ils ont besoin qu'on les invite pour rentrer dans un lieu, ils supportent difficilement la lumière du soleil. Ici, pas de Payette, mais un amour de la musique, comme Adam dont je parlais plus tôt. Les relations entre les personnages sont bien amenées aussi, la relation entre les frères, bien sûr, mais aussi celle avec leurs cousins. et l'histoire de frère 1 avec sa femme et de leur enfant, qui amène une grande tension dans la dernière partie. J'ai beaucoup aimé la lumière de ce film, avec des tons très jaunes-orangés dans la grange, c'est une ambiance très festive et amicale, et l'extérieur, de nuit, avec des notes beaucoup plus froides et bleutées, qui sont souvent synonymes de danger. C'est un très chouette film que je vous recommande chaudement. C'est ainsi que se termine l'épisode, les liens sont dans la description comme d'habitude, et je vous dis à dans deux semaines.

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Musique :

Titre: Synthwave Vibe

Auteur: Meydän

Source: https://meydan.bandcamp.com

Licence: https://creativecommons.org/licenses/by/3.0/deed.fr

Téléchargement: https://www.auboutdufil.com


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour, bonsoir, bonne nuit, bienvenue dans ce nouvel épisode de 7 semaines spécialité, le podcast qui vous donne 7 recocultures par quinzaine. Ils fascinent depuis des siècles, ils brillent depuis une vingtaine d'années, on les craint, on les désire, ils sont aussi dangereux que fascinants. De Bram Stoker à Stephenie Meyer, de Willem Murnau à Francis Ford Coppola, le vampire est une figure iconique du cinéma. Et on revient aujourd'hui sur 7 films de vampires. Je les ai classés par ordre chronologique du plus ancien au plus récent et on commence tout de suite. Myriam et John vivent à New York, elle a plus de 4000 ans, lui 300. Elle se nourrit à l'aide de son potentif d'encre qu'elle garde toujours sur elle et qui cache une dague acérée. La clé de la transformation en vampire et ce qui leur permet de ne pas vieillir, c'est l'amour. Mais après 300 ans de vie commune, John commence à ressentir les effets du temps et se met à vieillir rapidement. Il prend alors contact avec le docteur Robert, spécialiste du vieillissement. Les Prédateurs, The Hunger, en version originale, est un film américano-britannique de Tony Scott sorti en 1983. Côté casting, on retrouve David Bowie, Catherine Deneuve et Susan Sarandon. C'est un film pour lequel j'avais beaucoup d'attentes avant de le voir, et c'est peut-être un peu pour ça que j'ai été déçue. Pourtant c'est un très bon film, j'ai aimé l'histoire. Cette culpabilité de Myriam, responsable du vieillissement de John, mais qui sait aussi que ses heures sont comptées si la situation ne s'arrange pas vite. John qui au contraire semble résigné. Ses 300 dernières années lui ont semblé bien longues. Et au milieu de tout ça, le docteur Roberts qui ne comprend pas trop ce qui se passe, et qui découvre des choses qui vont rapidement la dépasser. Je n'ai vraiment rien à reprocher au jeu des acteurs et c'est plutôt du côté de la photo que le bât blesse. Je l'ai loué sur Canal VOD et on sait que la qualité laisse à désirer sur Canal, mais je pense qu'il n'y a pas que ça. C'est très sombre, très terne et si ça fait sens avec le propos du film, c'est parfois désagréable à regarder. Comme l'avant-dernière scène dont le montage m'a paru très désagréable et je l'ai même passé en accéléré un peu parce que ça me faisait mal aux yeux. Premier degré, je suis sensible des yeux et les montages trop saccadés et les flashs me sont douloureux. Ça reste un film que j'ai apprécié dans l'ensemble et c'est intéressant d'ajouter l'amour comme condition sine qua non à la survie du vampire. Ça n'était jamais autant explicité avant, même si c'est toujours presque une histoire d'amour avec les vampires. Les Prédateurs durent 1h40 et il est dispo uniquement sur Canal VOD malheureusement. Ellie, une enfant sombre aux cheveux noirs, arrive un soir dans un immeuble glauque de la banlieue de Stockholm. Dans l'appartement voisin vit le jeune Oscar, tête de turc d'une bande de petites frappes. Ce garçon de 12 ans à la blondeur diaphane rêve de vengeance. Il trouve en Ellie une amie à qui il confie sa détresse. Une amie qui ne sort que la nuit, et dont l'arrivée correspond à une série de meurtres et de disparitions mystérieuses. Morte de Thomas Alfredson, sorti en 2009, avec Cora Edebrandt, Lina Leanderson, Per Ragnar et Peter Karlberg. C'est un petit bijou absolument charmant. Fascinant, poétique et énigmatique, on est très loin d'un film teenage un peu facile. Non que ça ne soit une critique, j'aime beaucoup certains films dits « grand public » , mais ici on est sur un vrai film indépendant. peu diffusé, mais qui heureusement a su faire parler de lui après ses débuts au festival parce que ça aurait été dommage de passer à côté. Dès le début, le film nous plonge dans une ambiance froide, pesante, grâce à un générique sans aucun bruit, puis un fondu au noir. Le film va nous hypnotiser et nous embarquer dans sa douceur macabre. Autre gros point fort du film, c'est le jeu des acteurs. Les deux adolescents sont absolument bluffants. Lina Leanderson est parfaite pour son rôle de vampire qui veut juste se faire un ami. Oui, elle tue des gens mais ce n'est pas de sa faute, il faut bien qu'elle mange. Ça n'en reste pas moins une adolescente. Les scènes sanglantes sont très intéressantes aussi, très graphiques et Thomas Alfredson n'est pas à voir en hémoglobine. Il a parfaitement su doser le gore et les moments plus intimes et ça fonctionne vraiment très bien. C'est un film dans lequel les adultes ne servent pas à grand chose. Aban, qui vit avec Ellie et lui ramène ses repas, du moins à la moitié du film, n'a pas un axe très développé mis à part cette catégorisation de garde-manger. La mère d'Oscar ne semble pas très intéressée par ce que vit son fils, et son père, lui, est totalement absent de l'histoire. C'est tiré du roman « Let Dendra to Coma In » de John Ivy Lingvist, qui a écrit aussi le scénario du film. A noter aussi que, comme c'est un film étranger qui a du succès, les Américains en ont fait un remake l'année d'après intitulé « Laisse-moi entrer » , que je n'ai pas regardé pour des raisons évidentes. Morse dure 1h50 et il est dispo au pharmaphysique. On arrive sur le film le plus long de cette sélection, avec 2h13 au compteur. Thirst, ceci est mon sang de Park Chan-wook sorti en 2009 avec Song Kang-ho, Kim Ok-vin, Shin Hai-kyun, Park Hee-wan, Kim Hye-seok, Song Ye-ong et Eric Ebanue. Un jeune prêtre suit une expérience médicale et se porte volontaire pour tester un vaccin susceptible d'éradiquer une maladie qui sévit en Afrique. L'expérience est un fiasco et le prêtre décède. Mais une transfusion sanguine d'origine inconnue le ramène à la vie, le transformant progressivement en vampire. Rentré en Corée, sa résurrection attire les pèlerins. Et parmi eux, il croise la femme d'un ami d'enfance au charme de laquelle il ne pourra pas résister. C'est un film avec lequel j'ai quelques problèmes, notamment au niveau du rythme. Je ne comprends pas toujours les choix de montage que je trouve un peu brouillants, et la première heure est très lente. Alors oui, ça permet de bien poser le cadre et les enjeux, mais j'aurais aimé un peu plus de nervosité. Et je sauve quand même certaines choses dans cette première heure, notamment une scène de flûte. Absolument incroyable. Comme quoi il est possible de faire des images intéressantes d'un homme et sa flûte. Wink wink, rile les scottes. Le vampire ici, comme dans Morse, a des airs de justicier pour corriger les gens dont on trouve le comportement inapproprié. Bien que sa trilogie de la vengeance soit terminée, on voit ici que c'est un thème qui lui tient à cœur. Et nous avons ici un prêtre. prêt à rendre vengeance même si ce n'est pas lui qui est directement victime des actes malveillants. Et quoi de plus logique qu'un prêtre, après tout, chaque jour il boit le sang du Christ. Ici, c'est juste un petit peu plus réaliste qu'une simple métaphore. Considérant que chaque vie est importante, il va être en proie à un terrible dilemme pour pouvoir se nourrir sans devenir une créature du démon. Le traitement n'est pas désintéressant, mais le film a du mal à m'embarquer dans son aventure. Thirst est dispo en format physique, mais personnellement je l'ai vu sur Mubi. Et 2009 aura été une très belle année pour le vampire. Entre Morse, Thirst et Twilight, c'est une année où il y en a vraiment eu pour tous les goûts. Je vous avais rapidement parlé de vampires en toute intimité, What We Do in the Shadows de German Clement, quand je vous parlais de sa série Flight of the Concord. Le moment est venu d'en parler plus longuement. Quatre vampires habitent en colocation à Wellington. Viago, 379 ans, Deacon, 235 ans, Vladislav, 862 ans et Peter, 8000 ans. Face aux caméras des reporters venus faire un sujet chez eux, les quatre amis exposent leurs difficultés du quotidien. Tâches ménagères, incompétence de leur serviteur humain, cohabitation avec les loups-garous du voisinage. Et quand Nick passe de dîner à vampire nouveau-né, les choses ne s'améliorent pas, tandis que le bal de la mort, événement mythique organisé tous les 13 ans, arrive à grands pas. Sur ce film, déjà, comment ne pas parler de la VF ? Un incroyable VF de ce film, confié à Nicolas et Bruno, à qui on doit notamment les messages à caractère informatif. Ici, ils ont eu l'idée de transposer l'intrigue à Limoges, parce que pourquoi pas, et de faire de Stu, un personnage qui arrive un petit peu plus tard dans l'intrigue, et qui travaille initialement dans l'informatique, un employé de la Cogip. Évidemment. Si au casting original on retrouve Taika Waititi, German Clements, Jonathan Brogue, Corey Gonzalez-Massier et Stuart Rutherford, côté casting vocal VF on a Nicolas et Bruno eux-mêmes, Alexandre Astier, Fred Testo et Bruno Salomon. Les deux versions fonctionnent très bien et en général je commence le film dans une version et je le termine dans l'autre. C'est un film très très drôle, l'écriture et la réalisation sont aux petits oignons, quand bien même c'est un film avec un très petit budget. On sent les acteurs très investis dans cette grande blague et le film traite de vrais sujets. Notamment, comment savoir si on est bien habillé pour aller en boîte quand on n'a pas de reflet ? Comment faire quand le calendrier des tâches ménagères n'est pas respecté et qu'il y a 5 ans de vaisselle en retard ? Et surtout, pourquoi il est meilleur de boire du sang de vierge avec une allégorie à base de sandwich hilarante ? C'est mon gros coup de cœur de cette sélection et je vous encourage chaudement à le découvrir. Le film est dispo en VOD, format physique et sur Eureka. Il dure 1h25. On passe maintenant à Only Lovers Left Alive de Jim Jarmusch avec Tilda Swinton, Tommy Dullston, Mia Wazikowska... John Hurt et Anthony Elphine. Après avoir vécu plusieurs siècles et influencé les carrières de nombreux musiciens et scientifiques connus, le vampire Adam est devenu un musicien reclus. Il passe ses journées à enregistrer des albums avec un équipement démodé et à se lamenter sur l'état du monde actuel tout en boudant dans une maison délabrée dans un quartier déserté de Détroit. Il est convaincu que l'humanité est condamnée et se réfère sans cesse aux hommes comme des zombies. Lassé de cette vie, Il envisage le suicide. Mais un appel de sa femme, Eve, le convainc de ne pas aller au bout de son projet. Eve a passé ses dernières années à vivre à Tangier, où elle achète son approvisionnement en sang à un autre vampire, Christopher Marlowe. Craignant pour la vie d'Adam, elle s'envole pour Détroit. Les amoureux sont réunis et heureux, appréciant la compagnie de l'autre, buvant des verres de sang, jouant aux échecs, dansant sur de la musique et conduisant dans la ville la nuit. Peu de temps après, la sœur d'Eve, Ava, arrive de Los Angeles et brise l'isolement idyllique du couple. Après une sortie un soir dans un club local, Ava vit Diane de son sang et se fait chasser de la maison d'Adda. C'est un autre de mes films préférés de cette sélection. J'aime énormément l'atmosphère de ce film, le côté solitaire et dépressif qu'on imagine pour un vampire. Car oui, vivre éternellement c'est sympa, mais arrive un moment où on doit s'ennuyer un peu. Et voir la société évoluer, mais pas forcément bien selon nos critères, n'incite pas à voir la vie en rose. C'est un peu drôle d'ailleurs qu'un vampire, immortel donc, compare l'humanité à des zombies qui sont déjà morts mais en redemande. D'ailleurs, quand un zombie mord un vampire, qui infecte qui ? Jim Jarmusch est un réalisateur dont je suis loin d'avoir vu tous les films, mais parmi ceux que j'ai vus, c'est vraiment celui qui me plaît le plus. Plus joli que Dead Don't Die, avec une histoire qui m'intéresse plus que Dead Man. Ça reste un film assez long, et on pourrait couper facilement 30 minutes, même si d'accord, on perdrait le côté très lancinant et très long du film, mais c'est justement ce qui me déplaît un petit peu avec le film, donc moi ça m'irait totalement de le raccourcir un petit peu. Mais malgré tout, suivre les retrouvailles familiales, cette plongée dans la mélancolie et la nonchalance subie est un sujet qui me parle beaucoup. J'aime vraiment ce film qui me fait penser à une attente sur un banc dans un parc, avec les rayons du soleil qui passent à travers les arbres, et une petite brise qui vient nous caresser le visage. Il dure deux heures et il existe pas en pharma-physique et en VOD. Qui n'a jamais connu de relation professionnelle ultra-toxique ? Quand votre boss peut vous appeler à n'importe quelle heure du jour ou de la nuit, enfin sur toute la nuit. Qu'il attend de vous que vous lui apportiez son déjeuner tout le temps. Et qu'en plus pour faire tout ça, vous devez ingurgiter des insectes. Robert Montague-Renfield aurait dû mieux lire les petites lignes du contrat. Renfield, de Chris McKay, sorti en 2023 avec Nicolas Fultz, Nicolas Cage, Aquafina et les sourcils de Nicolas Cage. Au XXe siècle, un avocat nommé Robert Montague-Renfield rencontre le comte Dracula. Il espère négocier un accord intéressant, mais se retrouve à devenir le laqué du comte. Le vampire lui permet d'être immortel, de gagner en force et en vitesse lorsqu'il mange des insectes. 90 ans plus tard, Renfield était épuisé de servir Dracula et de lui ramener constamment de nouvelles victimes. Après avoir été la cible de chasseurs, le comte et son serviteur s'installent à la Nouvelle Orléans. Là-bas, Renfield découvre un groupe d'entraide pour les personnes embarquées dans des relations de codépendance. Il va également faire la connaissance d'une fougueuse agent de la circulation de la New Orleans Police Department. J'ai beaucoup aimé cette comédie complètement barrée qui ne s'arrête jamais. Il se passe toujours quelque chose à l'écran, le film dure 93 minutes, il ne faut pas 10 secondes de respiration. Ce qui, dans d'autres films, peut être abusif, mais ici, ça fonctionne très bien. L'action va aussi vite que les pensées de Renfield. Tirailler entre servir son maître, s'émanciper, acheter des pulls bariolés, transformer son appartement en nuancier pantone et sauver la ville. Le film est assez gore, mais pour le coup, le son numérique fait vraiment cheap et c'est dommage. Le film est bien travaillé à plein d'endroits et l'aspect du sang met une ombre au tableau. J'aime vraiment bien la lumière, surtout de nuit. Il y a beaucoup de néons et c'est une esthétique que j'aime beaucoup. et les scènes de jour sont plutôt jolies aussi même si elles sont un petit peu moins travaillées il y a quand même des... il y a quand même un effort qui a été fait à ce niveau-là. J'aime beaucoup les costumes aussi, ceux de Dracula, certes, mais surtout l'évolution du dressing de Renfield, passant d'un dandy chic un peu démodé à quelqu'un qui découvre enfin la couleur. Bon, Nicolas Hoult pourrait porter des serpillères que ça lui irait quand même. Aussi jeune Nicolas Hoult, d'ailleurs, je trouve qu'il incarne très bien le type un peu paumé qui a du mal à s'affirmer. Et il y a beaucoup d'alchimie entre lui et les autres acteurs, même si ce sont deux ambiances très différentes. Nicolas Cage joue très bien le tyran fantasque, mais je pense que ça n'étonnera personne. Le traitement d'Akwafina est assez basique. Une jeune flic qui veut s'inscrire dans les pas de son père mort en héros. Enfin, selon elle. C'est vu et revu, mais ici ça fonctionne bien. Le film est très agréable et vous passerez sûrement un bon moment. Renfield est dispo en format physique et VOD. Et on termine avec Sinners, sorti cet hiver, réalisé par Ryan Coogler. Avec au casting Michael B. Jordan, Michael B. Jordan, Haile Stenfield, Dilroy Lindo, Jack O'Connell, J. Melo Son, Gunmi Mosaku, Omar Benson Miller et Miles Catton. Le 16 octobre 1932, à Clarksdale, dans l'état du Mississippi, Sammy Moore, surnommé Preacher Boy, revient dans l'église de son père pasteur alors en plein serment. Le jeune homme a plusieurs cicatrices sur le visage et le manche d'une guitare cassée dans la main. Son père insiste pour que Sammy pose sa guitare et se repente. La veille, Elijah Smoke et Elias Stack, des jumeaux vétérans de la Première Guerre Mondiale, sont de retour dans leur ville natale de Clarksdale. Après avoir travaillé avec la pègre de Chicago, ils reviennent dans le Mississippi pour acheter une ancienne série à un homme blanc très raciste nommé Oakwood. Les jumeaux retrouvent Samy, leur cousin, et se préparent à ouvrir un bar, le soir même, avec de l'alcool de qualité volé à Chicago. L'inauguration se passe bien, mais quand trois étrangers viennent se mêler à la fête, celle-ci dégénère. Si on passe outre l'artifice d'avoir deux Michael B. Jordan, ce qui n'est pas pour déplaire à certains et certaines d'après ce que j'ai pu lire, le film s'en tient vraiment bien malgré ce gros sabot pas toujours très bien exploité. Il est très solide sur sa proposition, le casting s'en sort vraiment bien, même s'il y a un peu de cabotinage par moment, ça n'est vraiment pas dérangeant. J'aime beaucoup la mise en scène de la séquence de danse principale, le fait de mixer des musiques actuelles avec le blues et le jazz de l'époque, rendant un bel hommage à Buddy Guy, tant on dit qu'il aurait véritablement vendu son Dame au Diable. Même si les éléments de narration sont attendus, ils sont plaisants à découvrir, que ce soit les attaques des divers assaillants ou les ripostes de nos personnages principaux à base de cuisine traditionnelle. La Fayette, le personnage de Troublode, ne pourrait qu'approuver. Les principaux troupes de l'histoire de Vampyr sont respectés. Ils ont besoin qu'on les invite pour rentrer dans un lieu, ils supportent difficilement la lumière du soleil. Ici, pas de Payette, mais un amour de la musique, comme Adam dont je parlais plus tôt. Les relations entre les personnages sont bien amenées aussi, la relation entre les frères, bien sûr, mais aussi celle avec leurs cousins. et l'histoire de frère 1 avec sa femme et de leur enfant, qui amène une grande tension dans la dernière partie. J'ai beaucoup aimé la lumière de ce film, avec des tons très jaunes-orangés dans la grange, c'est une ambiance très festive et amicale, et l'extérieur, de nuit, avec des notes beaucoup plus froides et bleutées, qui sont souvent synonymes de danger. C'est un très chouette film que je vous recommande chaudement. C'est ainsi que se termine l'épisode, les liens sont dans la description comme d'habitude, et je vous dis à dans deux semaines.

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    Bonjour, bonsoir, bonne nuit, bienvenue dans ce nouvel épisode de 7 semaines spécialité, le podcast qui vous donne 7 recocultures par quinzaine. Ils fascinent depuis des siècles, ils brillent depuis une vingtaine d'années, on les craint, on les désire, ils sont aussi dangereux que fascinants. De Bram Stoker à Stephenie Meyer, de Willem Murnau à Francis Ford Coppola, le vampire est une figure iconique du cinéma. Et on revient aujourd'hui sur 7 films de vampires. Je les ai classés par ordre chronologique du plus ancien au plus récent et on commence tout de suite. Myriam et John vivent à New York, elle a plus de 4000 ans, lui 300. Elle se nourrit à l'aide de son potentif d'encre qu'elle garde toujours sur elle et qui cache une dague acérée. La clé de la transformation en vampire et ce qui leur permet de ne pas vieillir, c'est l'amour. Mais après 300 ans de vie commune, John commence à ressentir les effets du temps et se met à vieillir rapidement. Il prend alors contact avec le docteur Robert, spécialiste du vieillissement. Les Prédateurs, The Hunger, en version originale, est un film américano-britannique de Tony Scott sorti en 1983. Côté casting, on retrouve David Bowie, Catherine Deneuve et Susan Sarandon. C'est un film pour lequel j'avais beaucoup d'attentes avant de le voir, et c'est peut-être un peu pour ça que j'ai été déçue. Pourtant c'est un très bon film, j'ai aimé l'histoire. Cette culpabilité de Myriam, responsable du vieillissement de John, mais qui sait aussi que ses heures sont comptées si la situation ne s'arrange pas vite. John qui au contraire semble résigné. Ses 300 dernières années lui ont semblé bien longues. Et au milieu de tout ça, le docteur Roberts qui ne comprend pas trop ce qui se passe, et qui découvre des choses qui vont rapidement la dépasser. Je n'ai vraiment rien à reprocher au jeu des acteurs et c'est plutôt du côté de la photo que le bât blesse. Je l'ai loué sur Canal VOD et on sait que la qualité laisse à désirer sur Canal, mais je pense qu'il n'y a pas que ça. C'est très sombre, très terne et si ça fait sens avec le propos du film, c'est parfois désagréable à regarder. Comme l'avant-dernière scène dont le montage m'a paru très désagréable et je l'ai même passé en accéléré un peu parce que ça me faisait mal aux yeux. Premier degré, je suis sensible des yeux et les montages trop saccadés et les flashs me sont douloureux. Ça reste un film que j'ai apprécié dans l'ensemble et c'est intéressant d'ajouter l'amour comme condition sine qua non à la survie du vampire. Ça n'était jamais autant explicité avant, même si c'est toujours presque une histoire d'amour avec les vampires. Les Prédateurs durent 1h40 et il est dispo uniquement sur Canal VOD malheureusement. Ellie, une enfant sombre aux cheveux noirs, arrive un soir dans un immeuble glauque de la banlieue de Stockholm. Dans l'appartement voisin vit le jeune Oscar, tête de turc d'une bande de petites frappes. Ce garçon de 12 ans à la blondeur diaphane rêve de vengeance. Il trouve en Ellie une amie à qui il confie sa détresse. Une amie qui ne sort que la nuit, et dont l'arrivée correspond à une série de meurtres et de disparitions mystérieuses. Morte de Thomas Alfredson, sorti en 2009, avec Cora Edebrandt, Lina Leanderson, Per Ragnar et Peter Karlberg. C'est un petit bijou absolument charmant. Fascinant, poétique et énigmatique, on est très loin d'un film teenage un peu facile. Non que ça ne soit une critique, j'aime beaucoup certains films dits « grand public » , mais ici on est sur un vrai film indépendant. peu diffusé, mais qui heureusement a su faire parler de lui après ses débuts au festival parce que ça aurait été dommage de passer à côté. Dès le début, le film nous plonge dans une ambiance froide, pesante, grâce à un générique sans aucun bruit, puis un fondu au noir. Le film va nous hypnotiser et nous embarquer dans sa douceur macabre. Autre gros point fort du film, c'est le jeu des acteurs. Les deux adolescents sont absolument bluffants. Lina Leanderson est parfaite pour son rôle de vampire qui veut juste se faire un ami. Oui, elle tue des gens mais ce n'est pas de sa faute, il faut bien qu'elle mange. Ça n'en reste pas moins une adolescente. Les scènes sanglantes sont très intéressantes aussi, très graphiques et Thomas Alfredson n'est pas à voir en hémoglobine. Il a parfaitement su doser le gore et les moments plus intimes et ça fonctionne vraiment très bien. C'est un film dans lequel les adultes ne servent pas à grand chose. Aban, qui vit avec Ellie et lui ramène ses repas, du moins à la moitié du film, n'a pas un axe très développé mis à part cette catégorisation de garde-manger. La mère d'Oscar ne semble pas très intéressée par ce que vit son fils, et son père, lui, est totalement absent de l'histoire. C'est tiré du roman « Let Dendra to Coma In » de John Ivy Lingvist, qui a écrit aussi le scénario du film. A noter aussi que, comme c'est un film étranger qui a du succès, les Américains en ont fait un remake l'année d'après intitulé « Laisse-moi entrer » , que je n'ai pas regardé pour des raisons évidentes. Morse dure 1h50 et il est dispo au pharmaphysique. On arrive sur le film le plus long de cette sélection, avec 2h13 au compteur. Thirst, ceci est mon sang de Park Chan-wook sorti en 2009 avec Song Kang-ho, Kim Ok-vin, Shin Hai-kyun, Park Hee-wan, Kim Hye-seok, Song Ye-ong et Eric Ebanue. Un jeune prêtre suit une expérience médicale et se porte volontaire pour tester un vaccin susceptible d'éradiquer une maladie qui sévit en Afrique. L'expérience est un fiasco et le prêtre décède. Mais une transfusion sanguine d'origine inconnue le ramène à la vie, le transformant progressivement en vampire. Rentré en Corée, sa résurrection attire les pèlerins. Et parmi eux, il croise la femme d'un ami d'enfance au charme de laquelle il ne pourra pas résister. C'est un film avec lequel j'ai quelques problèmes, notamment au niveau du rythme. Je ne comprends pas toujours les choix de montage que je trouve un peu brouillants, et la première heure est très lente. Alors oui, ça permet de bien poser le cadre et les enjeux, mais j'aurais aimé un peu plus de nervosité. Et je sauve quand même certaines choses dans cette première heure, notamment une scène de flûte. Absolument incroyable. Comme quoi il est possible de faire des images intéressantes d'un homme et sa flûte. Wink wink, rile les scottes. Le vampire ici, comme dans Morse, a des airs de justicier pour corriger les gens dont on trouve le comportement inapproprié. Bien que sa trilogie de la vengeance soit terminée, on voit ici que c'est un thème qui lui tient à cœur. Et nous avons ici un prêtre. prêt à rendre vengeance même si ce n'est pas lui qui est directement victime des actes malveillants. Et quoi de plus logique qu'un prêtre, après tout, chaque jour il boit le sang du Christ. Ici, c'est juste un petit peu plus réaliste qu'une simple métaphore. Considérant que chaque vie est importante, il va être en proie à un terrible dilemme pour pouvoir se nourrir sans devenir une créature du démon. Le traitement n'est pas désintéressant, mais le film a du mal à m'embarquer dans son aventure. Thirst est dispo en format physique, mais personnellement je l'ai vu sur Mubi. Et 2009 aura été une très belle année pour le vampire. Entre Morse, Thirst et Twilight, c'est une année où il y en a vraiment eu pour tous les goûts. Je vous avais rapidement parlé de vampires en toute intimité, What We Do in the Shadows de German Clement, quand je vous parlais de sa série Flight of the Concord. Le moment est venu d'en parler plus longuement. Quatre vampires habitent en colocation à Wellington. Viago, 379 ans, Deacon, 235 ans, Vladislav, 862 ans et Peter, 8000 ans. Face aux caméras des reporters venus faire un sujet chez eux, les quatre amis exposent leurs difficultés du quotidien. Tâches ménagères, incompétence de leur serviteur humain, cohabitation avec les loups-garous du voisinage. Et quand Nick passe de dîner à vampire nouveau-né, les choses ne s'améliorent pas, tandis que le bal de la mort, événement mythique organisé tous les 13 ans, arrive à grands pas. Sur ce film, déjà, comment ne pas parler de la VF ? Un incroyable VF de ce film, confié à Nicolas et Bruno, à qui on doit notamment les messages à caractère informatif. Ici, ils ont eu l'idée de transposer l'intrigue à Limoges, parce que pourquoi pas, et de faire de Stu, un personnage qui arrive un petit peu plus tard dans l'intrigue, et qui travaille initialement dans l'informatique, un employé de la Cogip. Évidemment. Si au casting original on retrouve Taika Waititi, German Clements, Jonathan Brogue, Corey Gonzalez-Massier et Stuart Rutherford, côté casting vocal VF on a Nicolas et Bruno eux-mêmes, Alexandre Astier, Fred Testo et Bruno Salomon. Les deux versions fonctionnent très bien et en général je commence le film dans une version et je le termine dans l'autre. C'est un film très très drôle, l'écriture et la réalisation sont aux petits oignons, quand bien même c'est un film avec un très petit budget. On sent les acteurs très investis dans cette grande blague et le film traite de vrais sujets. Notamment, comment savoir si on est bien habillé pour aller en boîte quand on n'a pas de reflet ? Comment faire quand le calendrier des tâches ménagères n'est pas respecté et qu'il y a 5 ans de vaisselle en retard ? Et surtout, pourquoi il est meilleur de boire du sang de vierge avec une allégorie à base de sandwich hilarante ? C'est mon gros coup de cœur de cette sélection et je vous encourage chaudement à le découvrir. Le film est dispo en VOD, format physique et sur Eureka. Il dure 1h25. On passe maintenant à Only Lovers Left Alive de Jim Jarmusch avec Tilda Swinton, Tommy Dullston, Mia Wazikowska... John Hurt et Anthony Elphine. Après avoir vécu plusieurs siècles et influencé les carrières de nombreux musiciens et scientifiques connus, le vampire Adam est devenu un musicien reclus. Il passe ses journées à enregistrer des albums avec un équipement démodé et à se lamenter sur l'état du monde actuel tout en boudant dans une maison délabrée dans un quartier déserté de Détroit. Il est convaincu que l'humanité est condamnée et se réfère sans cesse aux hommes comme des zombies. Lassé de cette vie, Il envisage le suicide. Mais un appel de sa femme, Eve, le convainc de ne pas aller au bout de son projet. Eve a passé ses dernières années à vivre à Tangier, où elle achète son approvisionnement en sang à un autre vampire, Christopher Marlowe. Craignant pour la vie d'Adam, elle s'envole pour Détroit. Les amoureux sont réunis et heureux, appréciant la compagnie de l'autre, buvant des verres de sang, jouant aux échecs, dansant sur de la musique et conduisant dans la ville la nuit. Peu de temps après, la sœur d'Eve, Ava, arrive de Los Angeles et brise l'isolement idyllique du couple. Après une sortie un soir dans un club local, Ava vit Diane de son sang et se fait chasser de la maison d'Adda. C'est un autre de mes films préférés de cette sélection. J'aime énormément l'atmosphère de ce film, le côté solitaire et dépressif qu'on imagine pour un vampire. Car oui, vivre éternellement c'est sympa, mais arrive un moment où on doit s'ennuyer un peu. Et voir la société évoluer, mais pas forcément bien selon nos critères, n'incite pas à voir la vie en rose. C'est un peu drôle d'ailleurs qu'un vampire, immortel donc, compare l'humanité à des zombies qui sont déjà morts mais en redemande. D'ailleurs, quand un zombie mord un vampire, qui infecte qui ? Jim Jarmusch est un réalisateur dont je suis loin d'avoir vu tous les films, mais parmi ceux que j'ai vus, c'est vraiment celui qui me plaît le plus. Plus joli que Dead Don't Die, avec une histoire qui m'intéresse plus que Dead Man. Ça reste un film assez long, et on pourrait couper facilement 30 minutes, même si d'accord, on perdrait le côté très lancinant et très long du film, mais c'est justement ce qui me déplaît un petit peu avec le film, donc moi ça m'irait totalement de le raccourcir un petit peu. Mais malgré tout, suivre les retrouvailles familiales, cette plongée dans la mélancolie et la nonchalance subie est un sujet qui me parle beaucoup. J'aime vraiment ce film qui me fait penser à une attente sur un banc dans un parc, avec les rayons du soleil qui passent à travers les arbres, et une petite brise qui vient nous caresser le visage. Il dure deux heures et il existe pas en pharma-physique et en VOD. Qui n'a jamais connu de relation professionnelle ultra-toxique ? Quand votre boss peut vous appeler à n'importe quelle heure du jour ou de la nuit, enfin sur toute la nuit. Qu'il attend de vous que vous lui apportiez son déjeuner tout le temps. Et qu'en plus pour faire tout ça, vous devez ingurgiter des insectes. Robert Montague-Renfield aurait dû mieux lire les petites lignes du contrat. Renfield, de Chris McKay, sorti en 2023 avec Nicolas Fultz, Nicolas Cage, Aquafina et les sourcils de Nicolas Cage. Au XXe siècle, un avocat nommé Robert Montague-Renfield rencontre le comte Dracula. Il espère négocier un accord intéressant, mais se retrouve à devenir le laqué du comte. Le vampire lui permet d'être immortel, de gagner en force et en vitesse lorsqu'il mange des insectes. 90 ans plus tard, Renfield était épuisé de servir Dracula et de lui ramener constamment de nouvelles victimes. Après avoir été la cible de chasseurs, le comte et son serviteur s'installent à la Nouvelle Orléans. Là-bas, Renfield découvre un groupe d'entraide pour les personnes embarquées dans des relations de codépendance. Il va également faire la connaissance d'une fougueuse agent de la circulation de la New Orleans Police Department. J'ai beaucoup aimé cette comédie complètement barrée qui ne s'arrête jamais. Il se passe toujours quelque chose à l'écran, le film dure 93 minutes, il ne faut pas 10 secondes de respiration. Ce qui, dans d'autres films, peut être abusif, mais ici, ça fonctionne très bien. L'action va aussi vite que les pensées de Renfield. Tirailler entre servir son maître, s'émanciper, acheter des pulls bariolés, transformer son appartement en nuancier pantone et sauver la ville. Le film est assez gore, mais pour le coup, le son numérique fait vraiment cheap et c'est dommage. Le film est bien travaillé à plein d'endroits et l'aspect du sang met une ombre au tableau. J'aime vraiment bien la lumière, surtout de nuit. Il y a beaucoup de néons et c'est une esthétique que j'aime beaucoup. et les scènes de jour sont plutôt jolies aussi même si elles sont un petit peu moins travaillées il y a quand même des... il y a quand même un effort qui a été fait à ce niveau-là. J'aime beaucoup les costumes aussi, ceux de Dracula, certes, mais surtout l'évolution du dressing de Renfield, passant d'un dandy chic un peu démodé à quelqu'un qui découvre enfin la couleur. Bon, Nicolas Hoult pourrait porter des serpillères que ça lui irait quand même. Aussi jeune Nicolas Hoult, d'ailleurs, je trouve qu'il incarne très bien le type un peu paumé qui a du mal à s'affirmer. Et il y a beaucoup d'alchimie entre lui et les autres acteurs, même si ce sont deux ambiances très différentes. Nicolas Cage joue très bien le tyran fantasque, mais je pense que ça n'étonnera personne. Le traitement d'Akwafina est assez basique. Une jeune flic qui veut s'inscrire dans les pas de son père mort en héros. Enfin, selon elle. C'est vu et revu, mais ici ça fonctionne bien. Le film est très agréable et vous passerez sûrement un bon moment. Renfield est dispo en format physique et VOD. Et on termine avec Sinners, sorti cet hiver, réalisé par Ryan Coogler. Avec au casting Michael B. Jordan, Michael B. Jordan, Haile Stenfield, Dilroy Lindo, Jack O'Connell, J. Melo Son, Gunmi Mosaku, Omar Benson Miller et Miles Catton. Le 16 octobre 1932, à Clarksdale, dans l'état du Mississippi, Sammy Moore, surnommé Preacher Boy, revient dans l'église de son père pasteur alors en plein serment. Le jeune homme a plusieurs cicatrices sur le visage et le manche d'une guitare cassée dans la main. Son père insiste pour que Sammy pose sa guitare et se repente. La veille, Elijah Smoke et Elias Stack, des jumeaux vétérans de la Première Guerre Mondiale, sont de retour dans leur ville natale de Clarksdale. Après avoir travaillé avec la pègre de Chicago, ils reviennent dans le Mississippi pour acheter une ancienne série à un homme blanc très raciste nommé Oakwood. Les jumeaux retrouvent Samy, leur cousin, et se préparent à ouvrir un bar, le soir même, avec de l'alcool de qualité volé à Chicago. L'inauguration se passe bien, mais quand trois étrangers viennent se mêler à la fête, celle-ci dégénère. Si on passe outre l'artifice d'avoir deux Michael B. Jordan, ce qui n'est pas pour déplaire à certains et certaines d'après ce que j'ai pu lire, le film s'en tient vraiment bien malgré ce gros sabot pas toujours très bien exploité. Il est très solide sur sa proposition, le casting s'en sort vraiment bien, même s'il y a un peu de cabotinage par moment, ça n'est vraiment pas dérangeant. J'aime beaucoup la mise en scène de la séquence de danse principale, le fait de mixer des musiques actuelles avec le blues et le jazz de l'époque, rendant un bel hommage à Buddy Guy, tant on dit qu'il aurait véritablement vendu son Dame au Diable. Même si les éléments de narration sont attendus, ils sont plaisants à découvrir, que ce soit les attaques des divers assaillants ou les ripostes de nos personnages principaux à base de cuisine traditionnelle. La Fayette, le personnage de Troublode, ne pourrait qu'approuver. Les principaux troupes de l'histoire de Vampyr sont respectés. Ils ont besoin qu'on les invite pour rentrer dans un lieu, ils supportent difficilement la lumière du soleil. Ici, pas de Payette, mais un amour de la musique, comme Adam dont je parlais plus tôt. Les relations entre les personnages sont bien amenées aussi, la relation entre les frères, bien sûr, mais aussi celle avec leurs cousins. et l'histoire de frère 1 avec sa femme et de leur enfant, qui amène une grande tension dans la dernière partie. J'ai beaucoup aimé la lumière de ce film, avec des tons très jaunes-orangés dans la grange, c'est une ambiance très festive et amicale, et l'extérieur, de nuit, avec des notes beaucoup plus froides et bleutées, qui sont souvent synonymes de danger. C'est un très chouette film que je vous recommande chaudement. C'est ainsi que se termine l'épisode, les liens sont dans la description comme d'habitude, et je vous dis à dans deux semaines.

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