Description
Dans ce nouvel épisode, j’ai reçu Aminata NIAKATE, avocate, membre du Conseil économique social et environnemental et de la CNIL, porte-parole Les Écologistes - EELV Paris et Présidente de la Commission Parité à l'UNAPL pour parler de l’impact du réchauffement climatique sur les femmes.
Première information marquante : dans un monde où 70% des plus pauvres sont des femmes, celles-ci voient leurs inégalités socio-économiques et leur précarisation s’aggraver avec le réchauffement climatique.
« Les femmes sont les premières à mourir, à quitter le domicile et à perdre leurs revenus, ce qui les conduit à subir tous types de violences, à se confronter à la prostitution ou à être mariées de force », explique Amianata Niakaté.
En France, parmi les ménages les plus pauvres figurent les familles monoparentales dont 80 % ont pour chef de famille une femme. Ces ménages sont souvent les plus sujets à la précarité énergétique et ayant le plus de difficultés à se soustraire aux phénomènes climatiques extrêmes.
Leur santé – comme déjà évoqué avec Sebastien Denys de Santé publique France dans un précédent épisode – est aussi fortement impactée avec la multiplication des fausses couches et des accouchements précoces.
En cause ? La sous-représentation des femmes en politique et dans les instances dirigeantes des entreprises.
🚻 « En France, seulement 20% des maires sont des femmes, alors que les solutions se jouent souvent à l’échelle locale. D'ailleurs, les chiffres montrent que lorsqu'il y a une grande proportion de femmes dans les conseils d'administration, l'entreprise est plus vertueuse ».
Parmi les préconisations envisagées par Aminata Niakaté pour rendre les femmes moins vulnérables au réchauffement climatique dans son rapport remis au CESE :
➡ Mieux connaître l’impact différencié du dérèglement climatique
➡ Permettre aux femmes d’être des actrices centrales des débats
➡ Ou encore former les expert(e)s en bilan carbone aux questions de genre
💥 Sinon, on aussi parlé d’#écoféminisme, de vélo ou encore de congés maternité et d'aménagement des horaires de réunions.
Bref, on a digressé, sans néamoins perdre le fil conducteur de cette discussion : le rôle central des femmes dans notre société.
D’ailleurs, en clin d’œil a la dernière campagne de la sécurité routière, une phrase me vient en tête suite à cet échange : dirigez comme une femme.
Belle écoute !
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