- Speaker #0
Bonjour et bienvenue dans ce nouvel épisode d'Anne aux rêves, le podcast des brillants qui ont réalisé leurs rêves et qui nous raconte comment et pourquoi ils l'ont fait. Je suis Julie Simoniti, coach en réalisation de rêves, et cet été, je me suis lancé le défi de réaliser moi aussi un de mes rêves, celui de faire un road trip autour de la France pour aller enregistrer des podcasts avec les personnes que j'avais rencontrées sur les réseaux sociaux dans ma démarche. Je suis partie sans voiture et sans argent pendant deux semaines et j'ai eu la chance de rencontrer 14 personnes inspirantes sur mon chemin dont je vais partager avec vous les témoignages. Épisode 10, Gaël, à Clermont-le-Fort. Et donc cette fois-ci, sur l'épisode 10, formule un peu différente, puisque sur l'épisode 9, j'avais accueilli Guillaume.
- Speaker #1
Yes !
- Speaker #0
Il est toujours là, puisque, comme il l'a dit dans son épisode, il voudrait essayer de monter un podcast un jour. Donc il m'a proposé, et je lui ai proposé, on s'est proposé. de co-animer le prochain épisode et puisque Gaël est avec nous, on en profite. C'est bien ça ?
- Speaker #1
C'est exactement ça. Je suis très content. Merci Julie pour cette opportunité.
- Speaker #0
Eh bien, je t'en prie et je mettrai en photo d'illustration notre micro qu'on partage et qui est extrêmement élaboré.
- Speaker #1
Extrêmement, très représentatif.
- Speaker #0
Donc, histoire qu'on sache un petit peu à qui on s'adresse, est-ce que tu peux te présenter et présenter ton rêve ?
- Speaker #2
Alors, moi je m'appelle Gaëlle, je suis maman de trois enfants. Ça fait sept ans que vraiment je peux être une entrepreneuse, on va dire, une femme d'affaires. Et en même temps, vraiment beaucoup, beaucoup d'énergie dans ce que j'ai envie de partager avec les humains, avec ce côté-là, on va dire. Mon rêve, tout simplement, c'est d'avoir, on va dire, tout ce qui est médecine ancestrale, médecine alternative, qu'on appelle comme ça, qui collabore au service de l'humain avec la médecine plus conventionnelle, traditionnelle. Et tout ça réuni dans un seul et unique but, finalement, c'est de prendre davantage soin de l'humain avec... les différentes parties, peu importe comment on les appelle, mais finalement, c'est eux qui ont besoin de ça. Et je pense que ça a du sens et qu'en 2024, on peut essayer un petit peu de fusionner tout ça pour aller davantage dans ce sens.
- Speaker #1
Et toi, tu aimerais avoir quel rôle dans cette philosophie-là ?
- Speaker #2
Quel rôle j'aimerais avoir ? J'aimerais vraiment avoir le rôle de celle qui participe, celle qui... contribue, celle qui réunit, celle qui, voilà, peut-être en parle davantage parce que finalement je me rends compte que plus je discute autant avec les malades qu'avec des professionnels, donc des cadres de santé purement autour de la santé comme on l'entend en France par exemple, et au plus, au final, le message que j'entends c'est ah oui, mais tu sais, je suis… complètement d'accord avec toi, mais il ne faut pas trop le dire. Il faut trop que ça se sache. Voilà, alors je trouve ça aussi un petit peu dommage qu'on ait deux approches et je pense que les deux peuvent très bien cohabiter ensemble et qu'à un moment donné, pour moi vraiment l'union fait la force et c'est en ça que j'ai envie vraiment d'être une contributrice. active dans ce message-là. Voilà.
- Speaker #0
Et alors, comment tu as découvert toutes ces médecines alternatives ? D'où ça t'est venu ?
- Speaker #2
Alors, depuis toute petite, vraiment déjà, je vais dire que j'ai une approche de la nature où je suis vraiment, vraiment, vraiment très, très proche d'elle. Après, je pense que ça vient aussi de mon histoire, de ma lignée, puisque ma mère est quand même d'origine portugaise. Et de l'autre côté de mon père, dans ma lignée, c'est plutôt espagnol. Donc, on a vraiment des racines, on va dire, méditerranéennes. Et déjà, au travers de la façon de cuisiner, j'ai toujours vu depuis petite plein de plantes. Voilà, que ce soit des plantes aromatiques ou des plantes médicinales. Et de petite, je savais reconnaître certaines espèces, certains mélanges. Tiens, là, tu es malade, tu peux... tu peux donc je pense que déjà j'ai baigné dedans on va dire un peu comme Astérix avec sa potion magique voilà donc il y a ça et puis en même temps parallèlement j'ai fait quand même une expérience quand j'étais petite je pense qui m'a assez marquée c'est à dire que j'ai toujours vécu jusqu'à ce que j'arrive à peu près 10 ans dans la vie et à 10 ans mes parents ont déménagé vraiment à la compagnie Donc, le fait d'arriver à la campagne il y a dix ans, ça a pris aussi une autre dimension puisque ça a été vraiment la possibilité, le soir en rentrant de l'école, de pouvoir m'occuper de mes plantes de fraisier, de vraiment être les pieds dans la terre et les mains dans les plantes. Et en même temps, ça n'a pas été forcément une expérience facile au départ parce que je me rappelle que les petits copains de ma classe, en plus je suis arrivée en milieu d'année. c'était pas évident mais voilà les copains tout ça ils étaient déjà entre eux ils venaient tous de la campagne et moi j'arrivais un petit peu avec oh là là c'est celle qui vient de la ville un peu à la manière du rat des villes le rat des champs et clairement ça a été un peu compliqué parce que j'étais pas comme eux je m'habillais pas comme eux j'avais pas leur accent j'avais pas tout ça mais bon ça m'embêtait pas plus que ça finalement mais ce qui a été hyper intéressant c'est que peu de temps après, il y a une famille marocaine qui est venue s'installer avec une fratrie de trois enfants qui avaient dans cette fratrie une fille notamment qui avait mon âge et ils sont arrivés, ils ne parlaient pas un seul mot de français. Donc du coup, le regard s'est déchargé du bien qui s'est passé sur eux parce que eux aussi étaient différents. Et puis moi, c'était super parce que ça me donnait une expérience d'avoir un nouveau terrain de jeu et de pouvoir travailler voilà, avoir de nouveaux amis. Et comme ils ne parlaient pas du tout français, on a dû mettre en place vraiment une communication différente qui était assez rigolote. Puis on ne veut pas dire que vraiment le français, le marocain, c'est... autant il y a des langues où c'est un petit peu... Donc là, on a mis en place tout ça. Et très rapidement, en plus, c'était mes voisins. Donc, ils habitaient à cinq minutes de chez moi. Donc, j'ai pu rentrer à l'intérieur de chez eux. Et ils sont rentrés aussi chez moi. Et eux, c'est pareil, ils avaient aussi vraiment une approche très, très, très proche de la terre. Avec eux, notamment, j'ai appris à faire du thé à la menthe. Quand il y avait des blessures chez les enfants ou autre, il y avait des préparations à base de plantes qui étaient faites. Il y avait des poudres pour les yeux fatigués. Enfin, voilà, donc il y avait aussi l'utilisation vraiment de... toutes ces méthodes naturelles finalement qui étaient aussi présentes. Donc, je pense que tout ça, ça a quand même façonné un petit peu mon chemin et la façon dont petit à petit ma trajectoire s'est dessinée. Donc ça, c'était les prémices. Et puis après, petit à petit, par la force des choses, j'ai eu vraiment un épisode un peu marqué. dans ma vie. J'ai une grosse... Une explosion dans ma vie. Séparation, déménagement. Je me retrouve toute seule avec mes enfants. Je dois prendre un boulot vraiment alimentaire. La pression de la famille qui s'inquiète, des amis, etc. Je prends ce boulot-là qui me permet quand même d'être bien payée. Mais vraiment, je sens que c'est pas ça. Et au plus j'avance, et au plus je me dis Non, non, mais là, tu es en train de perdre quelque chose. Je ne sais pas, je n'étais vraiment pas bien là-dedans. Et comme je sortais de cet épisode-là avec tout qui avait explosé, je ne sais pas pourquoi, mais j'avais vraiment la paix très forte de partir en Inde. Et je sais que je ne sais pas exactement ce qui s'est passé dans ce voyage, mais quand je suis rentrée… Je ne pouvais pas expliquer les mécanismes. Et quand je suis rentrée, la vie a fait que j'ai arrêté ce travail-là. Et j'ai décidé, voilà, stop, tant pis. Encore du stress supplémentaire sur comment tu vas faire pour gérer six à mille autres. Mais j'ai décidé de reprendre les études et de me réorienter vraiment sur, au départ, la naturopathie. J'ai passé presque deux ans à être née plongée dans la naturopathie. Dans la naturopathie, il y a l'utilisation des plantes, il y a aussi ce rapport avec la nature, comment on respire, donc l'air finalement qu'il y a autour de nous. Il y a aussi le soleil, et après on voit que scientifiquement, par exemple, le soleil permet au niveau de la vitamine D de pouvoir se... rechercher, etc. Donc, ce n'est pas juste Oh, on se met au soleil ! et voilà. Enfin, il y a aussi des relations entre des choses qui sont naturelles et qui sont peut-être là et existantes depuis tout le temps avec vraiment, au jour d'aujourd'hui, avec des appuis scientifiques, comment on peut relier un peu tous ces bénéfices qu'on peut avoir à être davantage proche de la nature et puis en même temps, voilà, comment on est, comment on se sent. Est-ce qu'au niveau de ses émotions, on est bien ? Est-ce que... au niveau des sphères différentes de sa vie, vie privée, vie pro-perso, est-ce que c'est aligné, est-ce qu'il y a des déséquilibres, etc. Et vraiment la naturopathie pour ça, l'activité physique aussi, est quand même bien recommandée. Et voilà, on travaille beaucoup avec ces outils-là. Et puis, j'ai fini ces deux ans-là et je me suis mise à la recherche d'un cabinet. Et dans cette recherche, c'est pareil, je crois que tout était aligné finalement. Je vois une annonce, tiens, j'y vais, ça match, premier rendez-vous. Et donc, je me retrouve en plein cœur de Toulouse avec une équipe de kinésithérapeutes. Et à l'époque, il y avait aussi une ostéopathe qui depuis est partie. Et je m'installe dans ce cabinet-là tranquillement, donc ça se passe super bien.
- Speaker #0
Et ça, c'était quand ?
- Speaker #2
Ça, c'était il y a sept ans. Donc voilà, c'est mon début et à cet an, je m'installe. Puis le temps que les clients arrivent, je me rends compte qu'en fait, je suis tellement passionnée. Il y a très vite d'autres échos entre les personnes que je peux accompagner. Et je me dis, tiens, ça, ça m'intéresse, j'ai envie de me former. Et je décide vraiment chaque année de faire une grosse formation, voire des spécialisations différentes pour pouvoir... davantage encore avoir une vision. Alors, je n'aime pas forcément ce mot holistique, on va dire, de l'humain parce que derrière ce mot holistique, il y a aussi pour moi peut-être un aspect un peu farfelu qui peut être un peu spirituel et qui peut ne pas faire ou qui peut un petit peu se dire tiens, c'est quoi ce truc-là holistique ? Donc, mais pour moi, c'est une façon de dire que c'est une approche qui prend vraiment soin. de remettre l'humain dans différentes catégories, de le prendre en charge avec un maximum d'outils, que ce soit au niveau du corps, que ce soit au niveau de comment ça va dans le cœur, de comment ça va dans la tête, de comment ça va au niveau des émotions. Et pour des personnes, il y a aussi une envie ou un aspect qui est clairement défini d'être... plus orientée vers quelque chose de spirituel. Mais bon, en tout cas, ça dépend du choix de la personne. Ce n'est pas moi qui vais diriger dans un sens ou dans un autre. Et alors,
- Speaker #0
pour revenir à ton rêve de réussir à construire des ponts entre la médecine classique et les médecines alternatives, comment tu as structuré ça ? Est-ce que c'est avec le temps ? Est-ce que tu avais déjà ce projet dès le départ ? Comment ça s'est passé ?
- Speaker #2
J'avais déjà le projet dès le départ parce que je suis...... Je ne sais pas exactement comment j'allais naviguer entre tiens, moi j'ai envie de ça et je le vois comme ça dans le futur Je n'étais pas sûre que j'allais pouvoir arriver au bout de ça. Donc, je me disais que peut-être il y aurait des chemins différents. Mais j'avais déjà fait un plan d'action. C'est-à-dire, qu'est-ce qui m'intéresse ? Ok, il y a vraiment ce domaine-là qui me passionne. En l'occurrence, les premières personnes que j'ai reçues en naturopathie, Il y avait beaucoup aussi de personnes de séances de relaxation qui s'endormaient. Donc, je me suis dit, bon, je vais aller voir du côté de l'hypnose. Donc, dès le départ, j'avais déjà, voilà, je veux creuser dans l'hypnose, je veux creuser en sophrologie, je veux creuser vraiment sur ce qu'on appelle maintenant les thérapies brèves modernes, travailler vraiment sur la gestion du stress, parce que je me suis rendu compte que vraiment à notre époque, comme vous le dites, trop, trop, trop, trop, tout le temps en train de courir. Le retour que j'en avais des expériences, des personnes que j'accompagnais, ça ne faisait que renforcer ça. Et finalement, je me suis dit, mais si tu arrives à travailler sur le stress, tu pourras prendre un maximum de personnes en charge et tu auras un maximum d'outils, surtout pour les aider à déstresser. Donc, je m'étais fait un plan d'action comme ça avec différents pôles. Et puis, il y en a que je m'étais mis, que je n'ai pas encore des formations que je sais que je vais faire encore dans 2, 3, 4, 5 ans. Et puis, il y avait des choses que je n'avais pas prévues, comme notamment le yoga, qui se sont imposées à moi. Et en cours de route, j'ai aussi bifurqué dans cette branche-là, dans le yoga, et où finalement, je trouve qu'elle est hyper… intéressante cette branche parce que dans le yoga il y a déjà différents courants de yoga, il y a surtout une partie où on s'installe, où on prend le temps de s'écouter. Donc ça déjà, ça permet de se sonder, de prendre sa météo un petit peu intérieure. Ensuite il y a toute la partie qu'on pourrait appeler la partie respiration. On voit aujourd'hui qu'il y a beaucoup de nouveaux courants avec des... des techniques en anglais, on appelle ça le breath walk, des choses comme ça. Et chez les yogis, on appelle ça les pranayamas. Et en fait, les pranayamas, ce ne sont que des techniques de respiration qu'on peut utiliser soit pour s'énergiser, se booster, ou au contraire, pour vraiment ralentir, se poser. Et je fais aussi des pompes avec la science moderne qui voit aujourd'hui, par exemple, que la respiration, on le sait tous, elle est essentielle, mais on a tendance à l'oublier. Mais il y a beaucoup d'études scientifiques qui regroupent le fait que de travailler sur sa respiration, ça vient calmer le système nerveux, par exemple. Donc, ça fait chuter les hormones du stress et les pranayamas du yoga qui sont très, très, très anciens, ils regroupent, par exemple, complètement ça. Après, il y a aussi une partie de mouvements avec des asanas, donc des postures qu'on réalise quand on fait du yoga. Et il y a derrière, à la fin en général, toute une partie de relaxation, voire de méditation. Et une fois qu'on a fait quand même toutes ces étapes-là, en général en une heure, on ressort et le résultat est unanime des personnes avec qui je pratique ça. C'est que tout le monde me dit Ah, ça fait trop du bien ! Et moi, je le sais aussi parce que c'est quelque chose que j'ai utilisé à un moment de ma vie où vraiment je pense que... parce que j'étais très proche de la dépression. Et ça m'a guidée vraiment. Depuis 15 ans, j'ai toujours eu un tapis de yoga. Alors, pas forcément de façon assidue, avec des courants de yoga différents. Et je n'aurais jamais pensé un jour être à part du yoga. Mais voilà, le chemin s'est fait aussi comme ça. Donc, il y a aussi des choses qui sont un petit peu arrivées sur ce chemin et qui ont changé un peu la trajectoire. Mais voilà.
- Speaker #0
Donc en un sens, c'est à la fois l'expérience que tu as eue du stress et en même temps l'état global des patients que tu avais qui a construit ton business model pour développer ce que tu fais aujourd'hui. C'est le constat, ce n'est pas forcément quelque chose qui venait de toi au départ parce que tu ne l'avais pas spécifiquement en tête, mais ça s'est imposé à toi.
- Speaker #2
Oui, c'est exactement ça. C'était de pouvoir proposer autre chose. mais qui puisse quand même avoir des bénéfices les plus sérieux, les plus probants sur les personnes que j'ai pu accompagner. Il y a beaucoup, beaucoup, beaucoup de burn-out, beaucoup, beaucoup, beaucoup de personnes qui malheureusement ont des difficultés pour dormir, des personnes qui ont des difficultés pour dévier leur alimentation, des personnes qui sont beaucoup en errance médicale aussi. Et finalement, avoir, ou même parfois avec des maladies lourdes aussi, avoir une personne qui prend le temps de les écouter, de les accompagner, de leur proposer autre chose que ce que peut leur donner leur médecin ou les spécialistes qui les accompagnent. Le retour que j'en ai, c'est que vraiment, c'est utile. Parce que le docteur, lui, va faire son job. Avec ses années multiples de médecine ou autre, il va te donner en conséquence son point de vue des médicaments ou autre. Mais très vite, ce qui ressort aussi, c'est que les personnes qui sont vraiment en détresse, au bout d'un quart d'heure, elles se retrouvent à nouveau avec tout ce qui ne va pas. Et de pouvoir offrir autre chose, une autre approche qui est différente. Après, je ne me substitue pas du tout à... Je collabore vraiment beaucoup avec des médecins, avec des psychologues, où je peux être amenée à... Je suis recommandée par des professionnels de santé, mais pour moi, c'est vraiment une collaboration. Et je ne dirai jamais à un moment donné, je sais aussi où sont mes limites, quand je sais que là, je vois qu'il y a quelque chose qui dépasse mes compétences, je remets à l'inverse chez les personnes concernées et qui sont formées pour ça.
- Speaker #0
Alors, elle a commencé comment cette collaboration avec les médecins ? C'était ton initiative ? C'était eux ?
- Speaker #2
Alors, la collaboration, on va dire que ça s'est trouvé déjà de part avec le cabinet, puisque finalement, c'était des cliniques avec qui je travaillais. Donc, petit à petit, au fur et à mesure, on a un petit peu discuté. Je leur ai expliqué exactement ce que je faisais. Ils ont eu aussi le retour pour eux, leurs patients, qui des fois pouvaient venir, par exemple, prendre une séance avec moi. Et je pense que la confiance se tissait un petit peu comme ça. Donc déjà, au sein du cabinet à Toulouse, on peut dire qu'il y a eu une confiance qui s'est installée. Et puis là, ça fait un an que je suis rentrée à la demande de la directrice de projet. Donc c'est un docteur qui m'a contactée et qui m'a proposé de rentrer dans leur dispositif de santé. Par contre, là, uniquement avec... ma casquette, on pourrait dire, de soufrologue, de relaxologue. Et donc, dans ce dispositif-là, j'interviens auprès de personnes qui ont des maladies lourdes, donc des cancers, des maladies neurodégénératives, et je vais chez les personnes, et pendant une heure, on fait une séance de relaxation de soufrologie. Et là, à la rentrée, il va y avoir aussi le yoga, qui va rentrer dans ce dispositif. Donc voilà, à partir de cette... il y aura encore sûrement d'autres belles aventures avec le yoga.
- Speaker #1
Et alors, est-ce que le rêve est réalisé ?
- Speaker #2
Oui, il est pleinement réalisé, mais je pense qu'il y a encore des choses qui vont aller plus loin que ça. Je pense que c'est comme... Oui, là, le rêve, il est réalisé, mais j'ai aussi d'autres projets par la suite qui vont me demander certainement un petit peu de temps. Mais le fait de diffuser aussi ce message, de dire que c'est possible. Je sais aussi que des fois, j'ai eu des échanges avec des malades qui sont venus me trouver, notamment par le biais des réseaux sociaux, et qui m'ont dit mais pourquoi tu ne parles pas plus de ce que tu fais ? Et moi, ce n'est pas trop mon truc de me montrer. Tout ça, je préfère plutôt faire ou être active là-dedans. Et elle m'a dit mais tu sais, moi, quand j'ai appris que j'avais un cancer, j'aurais vraiment adoré avoir la possibilité d'avoir une séance avec toi, par exemple. Et voilà, il y a eu plusieurs événements comme ça qui vraiment m'ont fait prendre conscience et me dire que bon, ben voilà, peut-être il était temps maintenant, au bout de sept ans, à force de m'être formée, à force d'avoir accompagné des personnes. À force de voir que même les professionnels de santé qui me demandent de collaborer dans leur dispositif, je me suis dit que bon, peut-être aussi j'étais prête davantage à porter ce message.
- Speaker #1
Parce que ça donne le sentiment que tu ne te sentais pas prête. Est-ce que tu avais d'autres peurs à ce moment-là, avant de te lancer la première fois dans une collaboration ? C'était quoi ta peur ?
- Speaker #2
Là, parce que par exemple, tu vois, ce dispositif dans lequel je suis rentrée, c'était il y a un an pratiquement. parce que c'était à la rentrée de l'année dernière, donc en septembre. Et là, on a dû faire une réunion au mois de juillet pour faire un petit peu le point de tout ça, dans les locaux officiels, avec des médecins, avec des cadres de santé. Et j'étais vraiment, je me disais, oh là là, mais comment ça va se passer ? Est-ce que je vais être à la hauteur ? Et puis, peut-être que là, une fois qu'on va être tous réunis, en fait, on aura peut-être... pas forcément droit à la parole, ou je ne vais peut-être pas me sentir à ma place. Et vraiment, j'étais dans un tourbillon, à me dire, oh là là, ça va être vraiment compliqué. Vraiment, j'ai encore l'image du moment où je pousse la porte, je me dis, à quelle sauce je vais être mangée, quoi, finalement. Et puis, une fois que j'ai passé la porte, toute l'équipe, toutes les personnes étaient ultra souriantes, ultra bienveillantes. Installez-vous, tout ça, on a pu... tous se mettre autour de la table, on a pu tous parler les uns après les autres, être écoutés aussi, échanger sur ce qu'on pouvait mettre en place davantage, toujours avec cette optique justement de pouvoir accompagner davantage les malades et finalement aussi de les remettre un petit peu avec une présence, avec quelque chose sortir de l'isolement souvent qui arrive quand malheureusement on est en... dans des maladies qui sont très lourdes à porter. et vraiment au final je me suis dit c'était super chouette et il ne fallait pas t'en faire mais bon voilà j'apprendais quand même beaucoup tu as réussi à gérer ton stress et bien justement j'ai fait beaucoup d'exercices de respiration dans ma voiture mes pranayamas mes respirations yogiques pour ralentir ou peut-être celles que connaissent beaucoup maintenant et Elle est assez connue, la respiration de la cohérence cardiaque, qui est une super respiration pour apaiser son stress et mettre en neutralité émotionnelle. Donc voilà, c'est hop, respire, tout va bien, respire.
- Speaker #1
La preuve du concept.
- Speaker #2
Exactement, ouais, ouais, ouais, c'est ça.
- Speaker #0
Après, j'imagine que si c'est des médecins qui sont dans la démarche de collaborer, en tout cas d'être ouverts à d'autres médecines, ils sont plutôt bienveillants. Tu n'étais pas sur le grill face à des médecins qui auraient testé tes capacités, non ?
- Speaker #2
En fait, c'est plus… Je suis d'accord avec ce que tu dis, mais tu vois, je pense que vraiment, pourquoi j'avais si peur et pourquoi ? C'est parce que malgré tout, pour moi, on vient de deux univers différents. Quand je veux dire deux univers, c'est qu'eux, ils ont une approche et ils sont quand même des docteurs. Et nous, entre guillemets, dans la médecine alternative, même si on peut avoir… beaucoup d'expérience et vraiment être validée au bout de plusieurs accompagnements et de bons retours. J'avais quand même une certaine forme d'appréhension, même si oui, a priori, on pourrait se dire oui, mais écoute, c'est eux qui sont venus vers toi, donc a priori, ça devrait bien se passer mais quand même, un petit doute qui subsiste.
- Speaker #1
Et est-ce que tu as déjà osé demander à des médecins de collaborer et qui a suivi un échec ?
- Speaker #2
Non. Je n'ai jamais osé franchir cette démarche-là, par contre.
- Speaker #1
Et maintenant, tu oserais le faire ?
- Speaker #2
Je ne sais pas. Je préfère me dire finalement que la vie, elle est assez magique, parfois pour mettre en réseau les personnes qui doivent l'être. Mais pourquoi pas,
- Speaker #1
peut-être. Je suis bien content qu'on soit rencontrés, alors.
- Speaker #2
Oui.
- Speaker #0
c'est ça exactement par rapport à tes démarches est-ce que tu considères justement qu'il y a eu certains échecs ?
- Speaker #2
il y en a toujours des échecs il y en a toujours par exemple là j'avais envoyé trois demandes de candidature parce qu'après en parallèle de tout ça je travaille aussi avec des entreprises pour lesquelles je crée des ateliers sur mesure de bien-être... autour de ce qu'on appelle la qualité de vie au travail. Donc, j'avais décidé d'envoyer trois CV avec trois candidatures. Et ceux qui se positionnaient en expert de ça, par exemple, refusaient ma candidature. Alors, c'était rigolo parce que je m'étais dit Ouais, celle-là, je ne la sens pas, mais tant pis, je la fais quand même. Donc, ça a été un échec prouvant puisqu'on m'a fait clairement qu'on... Pour comprendre que je n'avais pas les qualités d'expert pour ça, dans cette équipe, ils avaient plutôt des profils de psychologue, de médecine du travail, de kiné, etc. Donc oui, c'était quand même un échec. Mais bon, sur trois, les deux autres étaient positifs. Donc finalement, ça prenait plus que la majorité. Et puis... C'est comme ça, je me dis.
- Speaker #1
C'est peut-être la vie qui voulait tester si tu étais en paix avec ça ou pas.
- Speaker #2
Ah tiens, c'est intéressant. Je ne l'avais pas vu comme ça.
- Speaker #0
Oui, mais non, clairement. En plus, je l'avais identifié. Je m'étais dit, ils se positionnent vraiment comme des experts. Ils montrent que vraiment, ils n'ont que des pointures dans la médecine, qui fait des ateliers bien-être pour les entreprises. Je me suis dit, a priori, ça ne passera pas. Et voilà, ça n'a pas loupé.
- Speaker #1
Mais deux sur trois, c'est quand même bien.
- Speaker #0
Oui, c'est ça. Deux sur trois, c'est quand même bien.
- Speaker #1
Il y a toujours une raison.
- Speaker #0
Il y a sûrement une bonne raison. Il y a sûrement une bonne raison que je n'ai pas identifiée.
- Speaker #2
La raison, c'est qu'ils s'en mordront les doigts. Je ne sais pas si tu m'as rappelé.
- Speaker #0
Peut-être.
- Speaker #2
C'est pour eux la leçon plus que pour toi, finalement.
- Speaker #0
Je ne sais pas. Je ne sais pas, mais bon. Après, ça dépend à chacun. De toute façon, on dit qu'on ne peut pas plaire à tout le monde. Et finalement, plaire à tout le monde, c'est aussi plaire à n'importe qui. Et moi, je préfère être sélective.
- Speaker #1
Il faut surtout plaire à soi-même.
- Speaker #0
C'est ça, je préfère avoir peu de personnes autour de moi, mais avec qui je vais vraiment pouvoir collaborer et être dans ce que j'ai envie de faire. Et dans le côté sérieux, authentique, bienveillant, chacun à sa place, vraiment collaborer. Mais après, si ce n'est pas le cas, si c'est pour me faire perdre mon temps. ou si c'est pour être déçu ou être déçu de l'autre côté, je pense que ça n'a pas de sens.
- Speaker #2
Alors, en parlant de valeurs, donc tu défends tes valeurs. Oui. Et de quoi tu es la plus fière dans ce projet ?
- Speaker #0
C'est une bonne question. Merci. Peut-être...
- Speaker #1
Très fière de cette question.
- Speaker #0
Peut-être aller jusqu'au bout. Peut-être aller jusqu'au bout. Je crois que ce sera le... Oui, oui. Parce que c'était quand même pas facile. C'est vrai que j'avais aussi, tu vois, par exemple, les personnes autour de moi, mes proches, donc qui comptent. Pour le coup, là, la vie, ça pèse, quoi. Et souvent, c'était... Encore une formation ! Mais non, mais là, c'est trop ! Mais non, mais voilà. Il y avait aussi pas mal de... Pourquoi tu... C'était pas la peine. Et en fait, moi, j'avais mon fil conducteur. J'ai, voilà, ma... passion, l'envie, et j'étais en mode, ok, tant pis, ça ne vous plaît pas, mais moi, c'est ce que j'ai décidé. Donc, si pour moi, ça sonne juste, tant pis, j'y vais quand même.
- Speaker #2
Ce n'est pas le plus simple quand on n'a pas l'accord des proches ou que ça te fait un peu dire, je le fais quand même, même s'ils me mettent le doute.
- Speaker #1
Si tu as l'accord avec toi-même, c'est bon.
- Speaker #0
C'est le plus important. Mais c'est vrai que de l'extérieur, même quand j'ai eu mon dernier enfant, j'étais encore en formation. Donc c'était mais comment tu fais ? J'ai rien de bonné ? Le nez dans ton corps, ta formation ? Enfin, que de l'incompréhension, ou de c'est trop ou de pourquoi tu fais ça ? Aujourd'hui, je sais pourquoi j'ai fait tout ça. Et c'est vrai que... J'aurais pu aussi être là, tranquille, séparer les choses. Mais moi, je ne suis pas comme ça. J'ai toujours été multi, faire plein de choses. Du moment que ça rayonne et que ça parle au fond de moi, voilà.
- Speaker #2
Ça me rappelle quelqu'un.
- Speaker #1
Est-ce que tu aurais vraiment pu faire autrement ? Moi, je ne suis pas sûr.
- Speaker #0
Franchement. Après, peut-être que la vie aussi, des fois, tu vois, elle te met vraiment des épreuves qui font que, bon, là, tu es obligé. Peut-être que j'aurais pu vraiment avoir quelque chose qui me paralyse et qui m'empêche de faire ça. Mais je crois qu'il aurait vraiment fallu un truc super fort. Parce que finalement, vraiment, au jour d'aujourd'hui, là, je me suis installée en octobre. Donc, ça va faire sept ans. Et deux ans avant mes études pour la naturopathie. Donc, ça fait neuf ans. Mais j'ai mis pratiquement toute mon énergie que là-dedans. Voilà, année après année, formation après formation, des spécialisations, des voilà. Mais ce n'était pas non plus dans un sens de collectionner ou de mettre sur mon mur que voilà, j'ai tel diplôme, tel certificat, tel truc, tel machin. Non, c'était vraiment parce qu'au plus j'accompagnais les personnes, au plus je me disais mais attends, ça c'est… technique vraiment ça peut être utile donc on va creuser on va aller davantage plus loin pour aider les personnes quoi et alors justement qu'est ce qui te permet de garder la motivation après toutes ces années après toutes ces formations parce que c'est un travail de longue haleine donc si tu le mène tout seul
- Speaker #2
Comment tu arrives à ne jamais te dire Oh non, c'est bon, j'en ai marre, je ne vais pas chercher plus loin.
- Speaker #1
Comment tu fais quand ça arrive ?
- Speaker #0
Honnêtement, pour l'instant, le problème, ce serait plutôt autre chose. Ce serait plutôt que je suis tellement curieuse et tellement passionnée que je suis obligée de me réduire à un moment donné. Non, tu ne peux pas partir une année avec cinq formations, là, ce n'est pas possible. Donc, je suis obligée vraiment de prendre du temps pour… qu'est-ce que tu choisis là dans tes priorités prioritaires ? Qu'est-ce qui peut être une nouvelle technique, une façon différente peut-être ? Il y a toujours des nouveautés qui arrivent aussi, notamment moi je regarde beaucoup au niveau des États-Unis, il y a plein de choses qui sortent et je trouve qu'ils sont assez souvent précurseurs. Donc, dès que je sens qu'il y a quelque chose qui peut faire du bien et qui me parle, en général je suis très heureuse. tellement, tellement curieuse que je n'ai pas ce problème-là.
- Speaker #1
Il n'y a jamais de moment où ta passion s'épuise ?
- Speaker #0
Non, franchement, non. Jamais ? Jamais. C'est beau.
- Speaker #2
Tu es écœurant, les gens, comme ça ?
- Speaker #0
J'écoute trop, même, des fois, parce que, voilà, tu vois, c'est juste choisir, c'est renoncer. Ouais, clairement. Et à chaque fois qu'il faut que je renonce, c'est genre... on peut pas se dédoubler ou voilà voir des journées de tendeur mais bon ce serait juste ça le regret ou le a des enfants ils sont zen mes enfants ils ont chacun une énergie différente mais ils sont quand même assez à ces ailes voies et savent la tente pas et c'est vrai que le petit dernier Il a pu se baigner avec moi dans le yoga, donc il est habitué déjà à être sur un tapis, à faire des postures, à être dans la nature et être vraiment… Lui, c'est un peu atteint, donc il est tout le temps dans la contemplation. Et paradoxalement aussi, ça reste un enfant de 5 ans qui bouge, qui saute partout, qui a énormément d'énergie et qui, des fois, il faut aussi canaliser. Mais il a les deux approches, en tout cas. Il sait comment faire pour vraiment se poser.
- Speaker #2
Et alors, quel conseil tu donnerais à quelqu'un qui voudrait se lancer dans une telle entreprise et qui n'ose pas ? Parce que quand on t'écoute, c'est un parcours quand même qui est assez impressionnant. Et puis, c'est... Je t'écouterai le podcast.
- Speaker #0
Je ne sais pas.
- Speaker #2
Ton parcours et puis surtout, j'ai l'impression de ta détermination. Quand tu nous expliques ça, ça a l'air tellement de couler de source et d'être tellement facile que c'en est intimidant. Donc, est-ce que tu aurais un conseil à donner à quelqu'un qui voudrait être comme toi ?
- Speaker #0
Je crois que j'ai trouvé quelqu'un, justement, il n'y a pas si longtemps que ça, par les réseaux sociaux. Je ressens l'énergie et cette envie. et qui est plus jeune aussi. Et vraiment, le conseil que je lui ai donné, c'est fonce, fonce, fonce, fonce. Surtout, écoute-toi et vas-y à 2000 à l'heure. Et c'est vraiment marrant parce que je l'ai vu là il n'y a pas longtemps, il a mis un… Moi, à l'époque, ça n'existait pas tout ça, mais un building public. Donc, il a fait sa liste des formations qu'il allait faire sur cinq ans et je me suis revue. Moi, il y a… il y a 7 ans, quand je savais déjà que j'allais partir dans certains chemins. Et oui, c'est exactement le message que je lui ai dit. Je lui ai dit, mais fonce, parce qu'il y a des gens qui ont besoin de nous. Et donc, go ! Donc, pour les autres, c'est pareil. Si vous êtes dans la même situation, laissez parler, laissez dire, juste foncez. L'énergie, elle sera là. Si on choisit ce chemin, je pense que vraiment, c'est qu'on l'a au fond de nous. Donc, finalement, la détermination, elle est là, je pense. C'est la clé.
- Speaker #1
Et après, peut-être une autre question un peu différente, mais comment tu trouves ton équilibre entre ton perso et ton pro ? C'est-à-dire, est-ce que toi, les deux, parce que les deux ont l'air vraiment très, très proches, est-ce que...
- Speaker #0
Moi, c'est... Je pense qu'il est... bien équilibré dans le sens où Je passe beaucoup de temps aussi, tu vois, avec mes enfants. Et pour moi, c'est ma priorité prioritaire malgré tout. Après, j'aime tellement mon travail que finalement, ce n'est plus un travail. C'est vraiment une passion. Je pourrais le faire dix heures dans une journée que vraiment, je ne suis même pas fatiguée en plus. Au plus, je vais faire ce que j'aime. plus il y a une énergie qui m'alimente, c'est incroyable d'ailleurs, et voilà les jours où ça peut être un peu plus calme ou quoi, j'en profite pour aussi passer du temps avec mes enfants, pour m'occuper de mon potager, de mon jardin me mettre à des pieds à la rivière faire mon yoga sur mon tapis juste pour moi en fonction de ce que j'ai besoin ouais
- Speaker #2
J'allais te demander justement comment tu gérais le fait de ne pas te faire, je ne trouve pas le mot, mais un peu débordé par le fait, par tes passions, par toutes tes activités, parce que tu es beaucoup dans le don en fait. Tu offres des soins, tu essaies tout le temps d'aller vers l'autre et d'aider l'autre à aller mieux. Et à t'écouter, tu as quand même une forme de discipline dans ta routine pour pouvoir... garder ton équilibre intérieur et ne pas te laisser déséquilibrer.
- Speaker #0
Après, c'est toujours pareil. Il y a des moments dans la vie où c'est plus calme et puis il y a des moments dans la vie où vraiment on est un peu dans un tourbillon ou des épreuves aussi qui peuvent nous arriver. Mais toutes ces pratiques que j'utilise, finalement, c'est vraiment ma discipline. C'est-à-dire qu'en général, je fais au moins une heure de yoga par jour, tous les jours. Je médite, dans le yoga, il y a toujours une méditation, mais si je peux, le soir, j'ai au moins 10 minutes, un quart d'heure où je médite. Je fais très attention à ce que je mange, alors pas dans le sens où c'est fliqué, je pèse. Non, non, non, j'essaye juste de rester dans l'équilibre. Justement, là, tiens, hop, punaise, j'ai mangé des chips avec mes enfants. Ok, là, tu vas avoir 7 ou 8 heures de boulot. Prends-toi des aliments que tu... connais pour être vraiment nutritif et pour te donner la vitalité que tu vas avoir besoin pour accompagner les personnes. Donc c'est l'alimentation, le yoga, la méditation, les respirations aussi, les pranayamas que je fais beaucoup, des cohérences cardiaques quand j'ai des moments où c'est un peu plus ouh ouh Mais finalement, toutes ces techniques et tout ce que je conseille, etc., c'est des choses que j'ai pu, moi, au quotidien, utiliser. pour être en forme et arriver à gérer mon stress.
- Speaker #2
Finalement, c'est ça, en fait, la clé. C'est le fait de gérer le stress qui te permet ensuite de suivre cette discipline-là plus facilement parce que tu ne te fais pas... Enfin, ça nous arrive tous, on se dit, allez, je vais, je ne sais pas, je vais courir tous les jours ou je vais essayer de mettre en place une routine saine dans ma vie tous les jours. Et puis, le jour où on a un petit coup de mou, on se sent... un peu en dessous, un peu contrarié ou stressé, on l'abandonne très vite.
- Speaker #0
C'est là où il faut être vigilant. Moi, je sais qu'un de mes enseignants yogi toujours, il dit, et je trouve que c'est tellement vrai, tu n'as pas le temps de faire du yoga, tu es trop stressé, tu ne peux pas faire de yoga. Justement, c'est la raison première qui fait que tu dois aller sur ton tapis.
- Speaker #2
Oui, il n'y a pas...
- Speaker #0
C'est ça.
- Speaker #2
Il n'y a pas une espèce de petite boutade justement en disant si tu as le temps de faire du yoga, fais 30 minutes. Si tu n'as pas le temps de faire du yoga, fais une heure.
- Speaker #0
Oui, c'est exactement ça. Après, ce n'est pas obligé d'être… Déjà, si c'est subi, ça ne sert à rien. Mais des fois, rien que 5 minutes. 5 minutes, voilà, une salutation au sol à essai, plusieurs postures qui permettent en 5 minutes, on peut en faire au moins deux. tu fais ça tranquillement, comme tu vas te lever peut-être, te brosser les dents ou boire un café ou boire un thé. Voilà, cinq minutes de respiration de cohérence cardiaque. Maintenant, il y a des applications, elles sont gratuites, on la télécharge juste, on respire. Et cinq minutes le soir où après, chacun, peut-être que le yoga, ça ne parle pas, mais ça peut être un cahier sur lequel on note, tiens, comment je me sens ? Est-ce que je suis fatiguée ? Tiens, sur quoi je peux agir finalement ? Est-ce que je peux agir sur mon alimentation ? Est-ce que ce qui me fait du bien, c'est, je ne sais pas, faire de la musique ? Je vais faire de la musique. Il y en a d'autres, ça va être de prendre un appareil photo et de parcourir la nature ou la ville et aller faire son shooting. Voilà, peu importe, mais passer au moins cinq minutes rien qu'un truc qui fait du bien. Déjà, ça, c'est aussi accessible à tout le monde. Prendre un bouquin, arrêter d'écouter H24. Je ne sais pas comment font certaines personnes pour se nourrir et s'alimenter de contenus négatifs en tout genre, que ce soit par la télé ou par la radio. Alors oui, on a des outils qui nous permettent d'apprendre ce qui se passe dans le monde. C'est super utile. Mais peut-être juste quand on est un peu plus fragilisé aussi, prendre soin de soi, mettre ça à l'écart, s'écouter un petit peu plus davantage. Et puis, voilà.
- Speaker #2
J'ai une question vachement plus spécifique par rapport à la dopamine. Les réseaux sociaux, tout ça, nous rendent accro à la dopamine. Et alors, il y a des gens qui proposent des cures de détox à la dopamine où en gros, il faut mettre son téléphone de côté pendant un jour, deux jours, trois jours. Est-ce que... Tu as des solutions là-dessus pour justement revenir à un niveau de dopamine ou en tout cas une habituation à la dopamine qui ne soit pas extraordinaire et qui nous permette de mieux apprécier les plaisirs de la vie,
- Speaker #0
les plaisirs quotidiens. Je pense qu'après, ça, c'est pareil. Tu vois, l'approche que j'ai, moi, c'est vraiment cibler sur la personne, donner quelque chose de général. Bon, ça peut être comme là, j'ai donné un peu, faire attention à comment on bouge, faire du bien. Là, pour cette question-là, si tu vois, tu as une personne qui utilise, et maintenant, on a sur nos téléphones, par exemple, on peut avoir le pourcentage de son utilisation quotidienne, journalière, par exemple. Si une personne, elle est à 8 heures sur 12 d'accro à son téléphone et au réseau, etc., tu vois, tu ne peux pas lui parler et lui donner quelque chose qui soit utilisable pour elle, comme si c'est quelqu'un qui, peut-être, surfe, allez, une ou deux heures, et qui va pouvoir... plus facilement, tu vois, faire une cure, détox de ces outils-là, quoi. Donc déjà, c'est vraiment d'une façon réaliste, déjà identifier combien de temps et avoir une prise de conscience. Et la sophrologie, par exemple, c'est vraiment ça, c'est l'étude de la conscience. Conscience de soi, conscience de son corps, de comment on se sent. Et là, en l'occurrence, à travers un comportement, comment on est addict ou pas. à son téléphone. Et en fonction de ça, ce n'est pas là pour se flageller non plus ou dire fliquer, Non, tu as vu, tu regardes deux heures ton téléphone. Ce n'est pas ça du tout. Mais c'est à un moment donné à ce que chacun déjà identifie ça et en fonction de la durée, se dire Ah ben punaise, si ça fait beaucoup là, peut-être que j'aurais intérêt à avoir quelque chose dans l'idée d'une balance. Si j'ai au moins quatre heures de téléphone, que de l'autre côté. Si je me prends, allez, une demi-heure que j'essaye de dispatcher ou 45 minutes dans ma journée où je vais un peu faire une détox de ça pour arrêter un petit peu de me surstimuler, tu vois. Ou m'interdire deux, trois heures avant le sommeil, par exemple, notamment si j'ai des gros problèmes de sommeil, d'aller sur des écrans, de pulser avec des informations, de mettre le cerveau en ébullition et de plutôt avoir aller se dire comme avec les enfants peut-être, on est nus et tousser de telle heure à telle heure et se restructurer. Et il y a des personnes qui vont avoir besoin qu'on leur réimpose, et il y en a d'autres que si on va leur dire non mais tu sais il faudrait peut-être, ils ne vont pas du tout aller aussi dans ce sens. Donc c'est vrai que pour cette question-là, c'est de façon individuelle je pense vraiment qu'il faut aller, parce que ce n'est pas rien non plus comme problématique.
- Speaker #1
Et comment on fait alors si on veut faire un truc individuel avec toi ?
- Speaker #0
Soit on veut faire quelque chose d'individuel avec moi, mais après, soit c'est un rendez-vous dans mon cabinet à Toulouse qui dure au moins entre une heure et demie et deux heures la première fois, parce qu'on prend vraiment le temps de faire un petit peu le poids de la situation, de où est-ce que vous en êtes et de quoi vous avez besoin, et en fonction de... je vais utiliser et vous proposer des choses à mettre en place. Et j'essaye aussi de vraiment donner des outils pour que vous soyez le plus autonome possible et qu'il n'y ait pas quelque chose où on soit dépendant, de devoir revenir. C'est pour ça que j'ai beaucoup aimé l'approche des thérapies bref, notamment que ce soit à travers l'hypnose ou la sofro, parce qu'en deux, trois séances, des fois franchement ça suffit pour vraiment travailler sur des... problématiques, sur des comportements qu'on a envie de changer. Et après, je fais ça aussi en hybride, donc de chez moi, en Ariège, avec mon ordinateur. Avec mes montagnes au loin.
- Speaker #2
Alors, tu as un site, tu as des coordonnées à nous communiquer pour les gens qui souhaitent être partagés ?
- Speaker #0
Alors, mon site, il est en cours de refonte là. Après, j'ai les réseaux sociaux, j'ai les... Sur Internet, on tape mon nom, mon prénom, vous allez me trouver.
- Speaker #1
Quel est ton nom, prénom alors ?
- Speaker #0
Mon nom, prénom, c'est Gaëlle, G-A-E-L-L-E et Molina, M-O-L-I-N-A. Et le concept de cette méthode que j'ai appelée Namaste, N-A-M-A-H. S-T-A-Y Nama, c'est la contraction d'un dieu de la guérison de chez les hindous et S-T en anglais pour dire qu'il faut qu'on reste chacun en bonne santé. J'adore.
- Speaker #2
C'est une belle conclusion. Écoute Gaëlle, merci beaucoup. Je suis ravie de t'avoir rencontrée en vrai parce que c'est vrai qu'on avait pas mal échangé sur LinkedIn et on s'était appelé. Et j'avais hâte de te voir. et je ne suis pas déçue et je ne sais pas ce qu'en penseront les gens qui écouteront le podcast mais je trouve que c'est vraiment du très haut niveau tout ce que tu proposes et ça donne envie de venir te consulter et tu as vraiment tu vis ce que tu prônes et ouais j'essaie après c'est pas toujours facile mais en
- Speaker #0
général c'est un gage de compétences quand même oui et puis j'essaie de l'adapter justement voilà une maman de trois enfants qui n'a pas forcément le temps il faut essayer de mettre des choses qui soient aussi à pratique dans sa vie à elle.
- Speaker #2
La théorie et la pratique.
- Speaker #0
L'expérience.
- Speaker #2
Merci beaucoup Gaëlle, je te souhaite plein de réussite pour tous les projets qui vont arriver, il y en a toujours plein visiblement.
- Speaker #0
C'est ça, ça m'étonne, ça mijote.
- Speaker #2
Au revoir alors et à la prochaine.
- Speaker #0
Merci beaucoup Julie, merci beaucoup Guillaume, chantez, chantez, chantez, faites la paix, soyez avec nous tous.