- Speaker #0
Salut !
- Speaker #1
Bienvenue sur le podcast de à nous deux. Avoir un ou une meilleure amie, ça a toujours été un goal pour moi. Bercée depuis petite par le fait que la vie est plus belle avec un ou une acolyte, j'ai toujours recherché cela. En grandissant, ma vision du meilleur ami a changé. Au final, c'est quoi un meilleur ami ? Pourquoi lui et pas un autre ? Ça représente quoi ? Ça vient d'où ? Est-ce que c'est si important ? Est-ce que c'est pas une étiquette trop lourde à porter et à donner ? On en discute avec Zoé. Salut à tous, bienvenue dans ce nouvel épisode du podcast. Aujourd'hui, je suis accompagnée de Zoé et comme je l'ai annoncé dans l'introduction, j'avais envie d'aborder le sujet du meilleur ami. Du coup, Zoé, pour toi, c'est quoi la définition du ou de la meilleure amie ?
- Speaker #0
Salut Pauline, bonjour à toutes et à tous. Déjà, merci beaucoup pour l'invitation. Je suis trop contente d'être là et c'est une première pour moi, donc je suis trop contente de découvrir comment se déroule un podcast. Enfin bref, d'être là. la définition du ou de la meilleure amie je pense que comme toi j'ai toujours cherché à avoir cette amie qui était proche qui me connaissait par cœur avec qui on pouvait avoir une complicité forte pour moi c'était l'amie qui est le plus proche qui te connaît par cœur qui sait te rassurer te dire les choses mais en même temps avec qui tu peux passer tout ton temps sans se lasser donc c'était un petit peu ça Et puis c'était surtout quelque chose, je trouve, qui était ancré dans notre enfance. Parce que la solitude quand t'es enfant, moi personnellement, je la connaissais pas tant. C'est plus facile de se faire des relations, je trouve. Il y avait un peu ce code de la meilleure amie au parc, à l'école, qui vient faire les soirées pyjama. Je pense qu'on a tous ces souvenirs-là. Mais voilà, je dirais que c'est quelqu'un qui était vraiment proche. Je sais pas toi, quelle est ta conception du meilleur ami ? Ouais.
- Speaker #1
Pour moi, c'est une personne où ça va être comme ta sœur, mais où vous n'avez pas partagé le même utérus. Oui, c'est vrai. Pour moi, c'est un petit peu ça, ma vision du meilleur ami. C'est vraiment la personne que tu peux considérer comme ta sœur, où tu sais que le lien est indestructible. Il y a toujours des options et on est déguimé, mais l'idée, c'est un petit peu ça. En tout cas, c'est l'idée que moi, j'en ai. Et par contre, oui, je suis complètement d'accord avec toi que c'est un truc qu'on a, une idée en tout cas qu'on a depuis qu'on est tout petit. Parce que même à l'école, souvent on me demande rapidement, t'as des copains, t'as une meilleure copine ? Et c'est un truc qui est vachement ancré, j'ai l'impression, dans notre société en fait.
- Speaker #0
Oui, c'est vrai que c'était vraiment la question. Et puis dire à quelqu'un, là t'es mon meilleur pote, c'était... Enfin moi je sais que quand on me disait ça, je me disais, waouh, là j'y ai place, dans le cœur là. Incroyable quoi, c'était... Mais il fallait que cette place soit remplie. Enfin moi j'ai toujours, petite, eu un ou une meilleure amie. Je pense pas que ça a changé beaucoup. Généralement c'était des relations qui duraient assez longtemps. La place de meilleure amie c'était ancré quoi, c'était important. Et même de le vivre soi-même c'était assez fou. Et puis il y avait souvent ces rivalités, il fallait pas avoir plusieurs meilleures amies. C'était une seule place,
- Speaker #1
c'est une personne.
- Speaker #0
La première fois,
- Speaker #1
tu avais aussi, je ne sais pas si toi ça te le disait, mais tu avais le truc du meilleur ami fille, meilleur ami garçon.
- Speaker #0
Oui, c'est vrai qu'il y avait deux places,
- Speaker #1
c'est vrai,
- Speaker #0
exactement. C'est vrai, complètement, il y avait vraiment ces deux places. Même quand tu avais un groupe, tu avais toujours la personne qui t'était le plus proche. Mais oui, j'aime bien cette notion de... c'est une famille choisie. Et ça, c'est assez fort, parce qu'on connaît tous la phrase « on ne choisit pas sa famille, mais on peut choisir » . des amis qui deviennent la famille. Et du coup, cette notion-là est assez chouette. Et en même temps, c'est quelque chose qui évolue beaucoup au cours de la vie, parce qu'on se rend compte que... Peut-être qu'on en parlera un petit peu plus tard dans le podcast, mais que finalement, une seule personne ne peut pas répondre à toutes tes attentes, déjà, tes besoins dans une amitié. Et même toi, tu ne peux pas répondre à tout. Moi, je trouve ça chouette d'avoir... D'être entourée en tout cas de plein de personnes avec des énergies, des personnalités différentes qui vont me faire du bien à certains moments de la vie.
- Speaker #1
Je suis vraiment d'accord parce que pour moi, en fait, l'amitié, ça fluctue. Tu penses où tu ne peux pas toujours être à 100% avec une personne. C'est ça. Et du coup, donner parfois ce rôle de meilleure amie, ça met sur un piédestal, mais ça peut bouger parce qu'il y a des moments dans la vie où en fait... tu as besoin aussi d'autre chose, comme tu dis, d'une autre énergie, etc. Que cette personne ne peut pas ou plus t'apporter à ce moment-là. Mais ça ne remet pas en question l'amour que tu lui portes ou autre, tu vois ? Bien sûr. Mais c'est vrai que, du coup, donner ce titre, et puis, parfois, à des périodes de la vie, ce titre est toujours là, est toujours valable, etc. Mais tu passes moins de temps avec cette personne, et ça peut être délicat. Je disais, tu vois, même de porter aussi cette étiquette-là, quand on te dit, ouais, t'es ma meilleure amie. Moi, la première, je suis en mode, j'ai l'impression d'avoir accompli quelque chose, tu vois. Ça me fait plaisir, parce qu'en plus, c'est-à-dire que tu me fais confiance et tout et tout. Mais aussi, ça met une petite presse. C'est vrai. On me disait, oh, alors là, il ne faut pas falloir que je fasse de la merde.
- Speaker #0
Il ne faut pas que je déçoive. Il faut que je réponde présent ou présente tout le temps. C'est vrai qu'il y a vraiment... Ouais, c'est ça. Ce truc qui te faisait dire qu'il faut vraiment un choix au niveau de ce que la personne attend et surtout sur quoi c'était basé meilleur ami. Qu'est-ce qui fait que ça coche les cases et que tu te retrouves sur ce type de relation avec quelqu'un d'autre. Mais oui, il fallait être au courant de tout. Il fallait penser à tout. Mais encore une fois, cette notion de meilleur ami, ça me fait très référence à l'enfance. Parce qu'aujourd'hui, j'ai moins ce... Cette façon de voir mes amitiés. Mais j'ai des amis qui me sont très proches, mais j'en ai plus. Et ça dépend aussi... Quand on grandit, on ajoute la notion, l'environnement professionnel. Donc il y a ce meilleur collègue qu'on adore, et dès qu'il n'est pas là au bureau, ça nous semble dépeuplé et beaucoup moins fun d'un coup. C'est pas pareil. C'est pas pareil. Et puis après, il y a le plan un peu plus perso. C'est pas les mêmes choses encore, je trouve.
- Speaker #1
Je suis d'accord qu'en plus dans le plan carso, la personne avec qui tu es en couple peut aussi être ce rôle de meilleure amie. Et je suis complètement d'accord qu'entre l'enfance et l'âge adulte, la notion du meilleur ami change. En tout cas, elle a beaucoup changé aussi. C'est plus du tout pareil aujourd'hui. Mais d'ailleurs, est-ce qu'aujourd'hui, tu peux dire que tu as un ou une meilleure amie ?
- Speaker #0
Je dirais que j'ai un crew. J'ai mon crew de nanas badass. J'ai deux amis. Je pense que si elles nous écoutent, elles se reconnaîtront. Et qui vraiment, là, ça fait... On s'est même donné pour dire des rendez-vous copines, parce qu'on a toute notre vie avec des emplois du temps bien chargés. On sait à un moment qu'on passe un cap dans notre vie d'adulte, on se dit, OK, là, il faut que j'ai un agenda. Et il faut que je cale les choses, parce que sinon...
- Speaker #1
Quand tu commences à caler pour ta vie sociale.
- Speaker #0
Il est correct,
- Speaker #1
ça.
- Speaker #0
Et donc, on en est là. Et en fait, on se voyait de temps en temps. Et puis, les semaines passent. Et puis, on se dit, oh là là, ça fait trois semaines qu'on ne s'est pas vues. Je dévie un petit peu, mais... Et du coup, on s'est vus la dernière fois et on a discuté. On se retrouve à 18h après le boulot et on discutait, on discutait. On voit 23h et on se dit, ça passe. Et en fait, on s'est dit, mais en fait, on ne se voit pas assez. Et à chaque fois, on a trop de trucs à se raconter. Donc, au lieu de se mettre la pression, on va se caler un temps dans notre agenda. Et on sait que ce soir-là, c'est nos réunions de copines. Et du coup, on a toujours plein de trucs à se raconter. Et je ne sais pas toi, mais je trouve que plus tu vois les gens, plus tu as des choses à raconter parce qu'en fait, ils connaissent toute ta vie. Enfin, elles, elles me connaissent, je pense, par cœur. Et du coup, c'est hyper cool parce que même la moindre chose a une importance et une valeur. Et c'est vraiment des moments qui me sont précieux et je trouve ça trop chouette d'avoir fait ça. Donc pas un meilleur ami, une meilleure amie, mais en tout cas, c'est ces deux amis-là qui sont comme mes sœurs. Comme tu disais tout à l'heure, c'est la famille que j'ai choisie.
- Speaker #1
Mais je suis complètement d'accord que plus tu parles et plus tu vois les gens, et en fait, plus tu as de trucs à te raconter. parce que... Moi, je pense que j'ai un peu ce truc de me dire, ouais, mais si la personne, je la vois pas souvent, je vais pas commencer à aller lui raconter la couleur de ma culotte. Bah, c'est ça. Et puis,
- Speaker #0
elle connaît pas tes collègues.
- Speaker #1
Même si on s'adore et tout, je me dis, bah, on se voit pas assez souvent. En fait, on n'est pas assez intime. Enfin, je pense que c'est une question d'intimité au final.
- Speaker #0
Ouais.
- Speaker #1
Et puis, j'ai des personnes, pareil comme toi, j'ai deux copines avec qui je parle tout le temps, elles savent tout, surtout tout le temps. aucun mal à leur raconter le moindre détail de ma vie parce que j'ai un petit bouton sur l'œil. Tu vas pour le cadre, mais tu me dis mais tout le monde s'en fout. Sauf elle. Et moi, je m'en fous pas non plus quand elle me raconte des trucs qui sont anodins et en plus, genre le lendemain, on va se dire, alors ton bouton a démêlé.
- Speaker #0
Est-ce qu'il est encore là ? C'est bien,
- Speaker #1
c'est bien. Mais je suis complètement d'accord. Plus on voit, et puis je pense aussi que ça nourrit tous les petits trucs du quotidien qu'on peut se raconter en se disant, ah oui, tiens, en fait, j'ai fait ça. Ah, je promets faire ça. T'en penses quoi et tout ? En fait, c'est ça aussi, je pensais, c'est qu'on s'alimente de plein de petits trucs plus ou moins importants sur le moment ou pas. Mais oui, je pense que c'est ça qui fait aussi la richesse de ce statut-là de meilleure amie, c'est qu'en fait, on va se raconter toute notre life.
- Speaker #0
Oui, c'est ça. Et que tu connais vraiment tout et que chaque détail a son importance. Oui, c'est ça, tu peux t'arrêter sur des choses. Et puis, la question d'intimité est vraiment... Enfin oui, il y a son importance là-dedans, quoi. Est-ce que tu peux aller creuser un peu les détails, les sujets ?
- Speaker #1
Mais ça fait du bien aussi de dire que t'as des personnes, en l'occurrence, on parle vachement de filles, oui, mais ça fait du bien aussi de dire que tu peux parler de trucs hyper intimes, hyper perso, à ta copine et qu'elle va pas te juger et que vous allez pouvoir partager ça et qu'elle va pouvoir aussi partager peut-être son expérience ou j'en sais rien de quoi ça s'agit. Mais ça fait du bien, en fait, de dire, ah oui, peut-être que je suis pas toute seule, peut-être qu'en fait, t'as la même chose, mais vu que c'est des choses dont on parle pas non plus à n'importe qui, bon ben voilà C'est ça, oui. Et ça fait vachement du bien. Mais tu as des problèmes au travail, dans ton cours, plus en détail.
- Speaker #0
Ouais, c'est ta petite boule d'oxygène, en fait.
- Speaker #1
Moi, je trouve que c'est hyper agréable, en fait, de me dire, je sais qu'à n'importe quelle heure, je vais enlever mon vocal à ma copine en lui racontant le machin. Je sais que dans les deux heures, elle va me répondre. Ou si elle ne peut pas me répondre, elle va me dire, attends, je ne peux pas, elle va se le se rendre et tout. En fait, ça fait du bien de savoir que tu as un soutien.
- Speaker #0
Évite des personnes qui te comprennent. Je sais que des fois, pour X raisons, je ne peux pas venir, je suis trop fatiguée. Il n'y a pas cette culpabilité aussi, parce que tu te connais, tu sais qu'elle ne le fait pas contre toi, qu'il y a vraiment un coup de fatigue. Et du coup, ça aussi, je trouve ça précieux. Quand tu es arrivé à un stade et que tu as créé un lien très fort avec l'autre, c'est plus facile d'exprimer ses émotions, d'être respecté, d'être entendu, comme tu le dis. n'importe quand, pour n'importe quoi, et ça, ça fait du bien également. Je trouve que tu apprends aussi le langage de l'amour, t'en parlais dans un autre épisode, et ça aussi, là, avec mes copines, on connaît parfaitement notre langage de l'amour, on sait qu'on fonctionne un peu pareil là-dessus. Nous, je ne sais pas toi avec tes potes, mais en tout cas, nous, c'est penser aux petites choses, avoir la petite attention, ah bah tiens, là, elle va passer en entretien, c'est important de savoir comment ça s'est passé. Et du coup, ça, c'est d'autant plus savoureux parce qu'on vise juste, tu vois. Et ça fait du bien, on se sent considérée. C'est hyper agréable.
- Speaker #1
Et c'est hyper agréable et confortable. Ouais,
- Speaker #0
confortable.
- Speaker #1
Tu sais que ça existe, en fait. Je ne sais pas comment l'expliquer, mais moi, je suis un peu pareil. Je prends dans les petites attentions, dans les petits mots. Bon, vas-y, tu as rendez-vous chez le dentiste. Je sais que tu n'aimes pas ça. Allez, courage. En soi, je revête ça, je te motive. Enfin, voilà, c'est de la présence, en fait. Et en fait, ça fait du bien parce que tu sais que toi, déjà, ça va lui faire du bien le fait que tu sois là pour elle. Mais tu sais aussi que si tu as besoin, elle saura exactement faire la même chose. C'est ça. Et c'est dans ça où je dis que c'est confortable. C'est que tu sais que c'est un endroit douillet.
- Speaker #0
Ouais, exactement.
- Speaker #1
Allez, tu vois.
- Speaker #0
Et où tu as de l'importance, tu comptes. Et toi, tu donnes également de la good vibe, de la bienveillance. Moi, ça me fait trop plaisir quand je vois ma pote qui est contente parce que, je ne sais pas, t'as pensé... Avec quelque chose qu'elle traversait et que c'est pas évident, tu te retrouves avec elle, tu prends des nouvelles. En fait, c'est sain. Tu crées un espace qui est sain et ça, c'est chouette.
- Speaker #1
Et est-ce que tu penses qu'il faut se voir physiquement pour pouvoir créer ce lien ? Je pense pas.
- Speaker #0
Je pense pas. Je prends l'exemple, mon mec, par exemple, il joue à des jeux vidéo. Je sais qu'il a réussi à créer des vrais liens avec des personnes en ligne, etc. Et leur complicité, c'est... passe par le fait de passer un moment digital, à distance. Même moi, étant plus jeune, alors je sais pas, attention, peut-être ouvrir un souvenir, débloquer un souvenir. Je jouais beaucoup à Abo. Tu sais, c'était le petit hôtel, tu vois, ou pas ? Où t'étais un petit personnage et tu te baladais de map en map. Et c'était très simple comme concept parce que c'était juste parler par tchat avec des gens. Et je me souviens que je me donnais rendez-vous avec des copains, et c'était juste des copains d'Abbo que je connaissais pas. On avait pas nos réseaux sociaux, on avait rien. Et du coup, juste, on se retrouvait, et on parlait, et t'existais que là-dessus. Et j'ai des amitiés qui se sont arrêtées quand j'ai arrêté de me connecter sur Abbo, parce que juste, c'était là-bas, tu vois. Enfin, c'est un exemple tout bête, mais...
- Speaker #1
C'est hyper intéressant,
- Speaker #0
je trouve. Voilà. Après, avec le temps, j'en ai moins. Je parle à des personnes... Moi, je suis tatoueuse, donc du coup, on échange pas mal avec des tatoueurs et tatoueuses de Grenoble. Et du coup, on échange sur les réseaux, donc il y a des personnes que je connais que par les réseaux. Et je pense que demain, je les croise dans la rue, je ne saurais même pas les reconnaître. Et du coup, je pense que oui, tu peux créer des liens, des complicités à travers les réseaux, à distance. Je ne vois pas pourquoi ça ne pourrait pas le faire.
- Speaker #1
Je pose la question parce que, par exemple, je suis pour autant d'accord avec toi. Pour moi, c'est carrément possible de créer un lien. de conférences amicales, amicales même plus plus, alors que t'as jamais rencontré la personne en vrai. Mais je posais la question parce que par exemple mon copain, je pense que pour lui c'est lui une nurse. Mais il a vachement besoin de voir les gens. Mais parce qu'aussi c'est son langage de l'amour, c'est une Ausha qui est tactile, si il apprécie une personne, il va lui toucher les peaux ou tu vois des trucs comme ça. Et donc c'est pour ça qu'en fait je posais cette question parce que je pense qu'il y a des personnes pour qui on n'y peut pas créer de néance si on ne voit pas la personne en réel. et qu'on ressent pas son énergie physiquement et tout ça. Mais en tout cas, moi, je partage complètement ton avis sur le fait que oui, c'est possible. Je me suis fait plein d'amour. Là aussi, je vais débloquer un souvenir, le genre Skyblog.
- Speaker #0
Skyblog.
- Speaker #1
Dont Anaïs, qui a fait l'épisode avec moi la semaine dernière. Oui. C'est une personne que j'ai rencontrée sur Skyblog, quoi. Qui en speak.
- Speaker #0
Mais du coup, quand t'as rencontré...
- Speaker #1
dans la vraie vie ensuite entrer après dans la vraie vie Peut-être 4-5 ans après. D'accord. Et j'ai une autre copine qui s'appelle Katel. Et pareil, on s'est rencontrées sur Skyblog parce qu'elle avait mis un commentaire sur un article d'un groupe de rock dont je parlais sur mon blog. Et en fait, on a commencé à se parler comme ça. Et pareil, on avait 14 ans.
- Speaker #0
C'est incroyable. Aujourd'hui,
- Speaker #1
on est toujours copines et on hésite de se voir dès qu'on peut.
- Speaker #0
Tu te dis,
- Speaker #1
c'est quand même... Internet, c'est incroyable.
- Speaker #0
C'est incroyable et en même temps, je trouve que c'est cohérent avec ce qu'on est en train de vivre. Tu vois, le développement des réseaux sociaux, les sites de rencontres, les applis de rencontres. Je trouve qu'on va de plus en plus vers cette façon de se connecter. Donc moi, je trouve qu'au contraire, si ça, ça se développe, peut-être qu'on est demandeur de ça aussi et demandeuse. Et du coup, ça vient avec. Moi, j'ai déjà rencontré une illustratrice sur les réseaux. Donc pareil, on se suivait mutuellement sur Instagram. On discutait, on se donnait un peu des conseils, etc. Et puis en fait, un jour, on en vient à parler un peu plus perso, tu vois. Mais du coup, tu fais quoi dans la vie ? T'es qui ? Elle me dit, je vis à Grenoble. Je dis, ah bon, mais moi aussi, tu vois. Je ne savais pas, en fait. Elle ne mettait pas ses localisations très, très anonymes sur les réseaux. Et de fil en aiguille, on comprend qu'on travaillait en face. Mais littéralement dans la même rue, en face, tu vois. Et c'était trop drôle. et du coup... On a décidé de se rencontrer, mais en fait, on s'est rencontrés pendant le Covid. Donc du coup, on ne s'est pas trop posé ces questions-là jusqu'au jour où c'est devenu un peu plus concret. Et on s'est dit, il y a un feeling, c'est cool. Et voilà, il est trop marrant, mais véridique, cette histoire. Aujourd'hui, la vie fait qu'on a moins de liens, mais en tout cas, sur ce moment-là... Et donc, on a été copines pendant un an. On a pu se rencontrer et tout. Et c'était assez marrant.
- Speaker #1
Ouais, c'est ouf. Parfois, tu te dis, le destin, c'est clair.
- Speaker #0
Je devais rencontrer cette nana. Un truc de dingue.
- Speaker #1
Il a tout. Tu l'as. Il s'est dit, attends, dans la vraie vie, dans la rue, ça n'a pas marché. Instagram. Voilà,
- Speaker #0
exactement. L'algorithme, il en voulait.
- Speaker #1
Voilà, c'est vrai que tu en parles vachement du fait d'avoir un ou une meilleure amie, voire même plusieurs. Mais est-ce que ça t'est déjà arrivé dans ta vie d'avoir cette place vacante et de n'avoir personne ?
- Speaker #0
Oui. L'amitié, je trouve ça très complexe parce qu'en fait, ça se positionne vraiment entre l'amour. enfin Ça mélange plein de choses. Je pense qu'on a tous vécu des ruptures en amitié qui, je trouve, personnellement, sont beaucoup plus violentes qu'en amour. Moi, j'ai vraiment morflé de certaines fins d'amitié. Je ne sais pas si elle est française, cette phrase. J'ai morflé à la fin de certaines amitiés. Parce qu'en fait, moi, je partais du principe qu'une amitié, elle ne peut pas se terminer. Naïvement, je pensais que... Non, non, mais au pire, on s'éloigne un petit peu. On se perd un petit peu de vue, mais pour moi, il ne peut pas y avoir de soucis en amitié.
- Speaker #1
Moi aussi, c'est pour toute la vie.
- Speaker #0
Ouais, voilà, c'est for life, tu vois. Et je suis quelqu'un qui déteste le conflit aussi. Donc je me disais, il n'y a aucun monde où ça peut s'arrêter. Et je pense que le fait que ça arrive alors que je n'y étais pas préparée, moi, ça a été d'une violence, mais j'ai mis des mois, des années, des fois, à me remettre de rupture en amitié. Là où, fatalement, je me disais qu'en amour, en fait, oui, à un moment, ça pouvait s'arrêter. Mais quelle est la différence entre une relation amoureuse et amicale, hormis l'intimité ? Je veux dire, finalement, la connexion des esprits, elle est quand même forte dans les deux cas. Et je trouve qu'elle est hyper complexe, cette notion d'amitié. Et puis, il y a plein de choses qui peuvent aussi se questionner. J'ai des grands débats avec mes potes, des fois, sur l'amitié fille-garçon. C'est hyper controversé, les avis sont très pour, contre. Oui, c'est ça, exactement. Et du coup, pour répondre à ta question, moi, je dirais que ça m'a fait ça à la fin du Covid. Tu sais, le Covid, moi, je suis quelqu'un de très casanière, très introvertie. Donc, c'est une période, personnellement, que j'ai pu vivre dans le confort, qui ne m'a pas trop coûté. Enfin, je veux dire, ça n'a pas été trop difficile pour moi. Et du coup, c'est une période où je me suis remise dans le dessin à fond, fond, fond. Donc, je me suis beaucoup coupée et je faisais partie de ces personnes où les visios, les apérovisios, à la fin, j'en avais juste trop marre. Parce que je croyais que c'était une période qui était... entre gros guillemets, mais bien pour se couper. Et du coup, au contraire, il y avait ce besoin d'introspection. Et en fait, paradoxalement, ma famille avait besoin de prendre des nouvelles, etc. Et du coup, j'ai eu un moment de trop plein. Et je me suis complètement coupée. Une amitié, ça s'entretient aussi. Et ce n'est pas juste à sens unique. Je pense que je me suis un peu refermée sur moi-même. Et en fait, à la sortie du Covid, tu sais... C'était un peu comme la fin d'une hibernation. Je me suis dit, OK, là, il faudrait que je sorte de ma grotte. Et ouais, j'ai passé une période un peu calme après ça, parce que je pense que tout le monde se remettait un peu aussi dans le bain. Il y avait des peurs qui étaient encore là, tu vois, sur le fait de passer du temps ensemble. Il y avait les couvre-feu. C'était une période un peu particulière. Donc, je dirais que là, ça a été un peu plus dur, mais ce n'était pas trop par choix. Mais j'ai eu la chance de toujours être entourée quand même. Je me suis jamais sentie trop seule, mais... On parlait des ruptures d'amitié, mais des fois, il y a aussi... Tu te sens plus en phase, tu vois. Et ça, c'est dur aussi, je trouve.
- Speaker #1
C'est très dur, mais je trouve que c'est moins violent, parce que je me dis... C'est bizarre ce que je vais utiliser comme terme, mais genre, c'est une mort naturelle. Tu vois, je me dis, bon, bah, ça s'est essoufflé. Il n'y a pas eu de dispute, il n'y a pas eu de sentiment de trahison et tout. Oui, je trouve que ça, quand c'est une fin d'amitié, je vais te parler de ça personnelement, mais je trouve que c'est vraiment extrêmement dur, en fait. Ouais.
- Speaker #0
quand c'est brutal tu veux dire quand c'est vraiment un truc qui se...
- Speaker #1
se passe, qu'ils te sont trahis, ou que tu te sens complètement délaissée, ou tu vois des choses comme ça, c'est très dur. Après, les amitiés qui se terminent de façon naturelle, alors oui, ça peut faire mal aussi, mais je sais pas, moi, ça me perturbe moins, en tout cas. Je me dis, bah, c'est comme ça, et peut-être que ça reviendra plus tard, en fait. Je me dis, vu qu'il n'y a pas de rupture, peut-être que on n'en sait rien, la vie, dans six mois, dans un an, dans six ans, peut-être qu'on va se retrouver, parce que c'est comme ça, quoi. Et pour moi, tant qu'il n'y a pas de rupture. On ne sait pas ce qui peut se passer.
- Speaker #0
Oui, je comprends, mais c'est hyper optimiste. Comme vous disiez aussi, c'est que ce n'est pas fini le jour dans l'attente.
- Speaker #1
Alors, c'est sûr que ce n'est pas des amitiés auxquelles je vais penser tous les jours, pas du tout. Mais de temps en temps, j'y pense en me disant, on verra ce qui se passe,
- Speaker #0
un peu de nostalgie.
- Speaker #1
On verra, c'était bien. Je comprends. Ce n'est pas ce qui peut se passer.
- Speaker #0
Moi, des fois, ça me fait un peu de peine de me dire, ah bah mince, on n'est plus en phase, on ne vit plus les mêmes choses, on ne se comprend plus. Je suis d'accord avec toi, par contre, c'est moins violent qu'une crise, qu'un conflit qui éclate d'un coup. Mais je ressens plus de la frustration. Ah, on s'entendait bien. Et après, ça peut être valable pour moi aussi. C'est moi qui évolue et du coup, la personne, on ne prend pas les mêmes chemins. Donc, je peux aussi, tu vois, ne plus correspondre à ses besoins en termes d'amitié. C'est hyper large, les besoins. Toi, tu as des attentes dans les amitiés ? Je pense beaucoup trop. Ah ouais ?
- Speaker #1
Ouais. J'ai fait un... L'épisode n'est pas encore sorti, mais j'ai fait un épisode sur les relations frères et sœurs. D'accord. Parce que j'ai un frère et une sœur, et je pense qu'en amitié, je recherche une relation de sœur que je n'ai pas eue avec la mienne. D'accord, 200. Et en fait, du coup, j'ai beaucoup d'attentes.
- Speaker #0
Tu as besoin de quelque chose de fusionnel ?
- Speaker #1
J'ai besoin d'un vrai truc, quoi. J'ai besoin de me sentir considérée, j'ai besoin de pouvoir considérer la personne aussi. J'ai trop d'attentes. Alors je m'en rends compte maintenant, merci la psy, tout ça. Mais donc j'essaye de travailler dessus et de faire plus attention. Mais je sais que dans le passé, j'ai perdu une amie auquel je tenais vraiment extrêmement fort. Et c'est elle qui a mis un stop. Parce que oui, je pense que j'ai dépassé des limites. Et je ne m'en suis pas rendue compte. Et elle, elle m'a dit on arrête. Et encore aujourd'hui, j'en souffre. C'est vraiment une omnitié où demain, elle me renvoie un message et je pleure, je pense. ça m'a énormément touchée parce que je tenais très très très fort à elle, on était hyper fusionnés on était tout le temps ensemble, on faisait tout ensemble tout le temps, enfin pour moi c'était incroyable de vivre ça c'était vraiment une très très belle amitié mais effectivement je pense que quand tu prends un peu de distance tu te rends compte que c'était pas ça, t'allais quelque chose et un truc qui allait pas donc elle typiquement tu vois quand elle a mis fin à l'amitié et là je te parle d'un truc c'était il y a 4 ans Oui. Et je sens que la blessure, elle est encore là. Donc, j'ai un peu dérivé de la question.
- Speaker #0
Non, mais c'est intéressant. Je trouve ça tellement complexe comme sujet. Et en même temps, il y a tellement de facettes dans la notion d'amitié.
- Speaker #1
Mais c'est vrai ce que tu disais, qu'en fait, au final, l'amour que tu ressens pour un ami ou pour ton copain ou ta copine, elle est où la limite ? C'est ça. Moi, je me pose hyper souvent cette question. Moi, ce que je pense sincèrement, qu'il y a des fois... ou les nanas que j'ai considérées comme mes meilleures amies. À mon avis, il y avait un crush derrière. Non, mais je suis d'accord. Et parfois, vraiment, je me suis posé la question en me disant « Attends, je crois que j'ai une attirance. Je l'aime vraiment fort parce que c'est ma meilleure pote ou il y a quelque chose ? » Parfois, je suis en mode « Qu'est-ce qui se passe ? »
- Speaker #0
Ah non, mais c'est ça. Et puis, est-ce que tu as déjà aussi vécu le coup de foudre amical ? Tu as rencontré quelqu'un et tu te dis « Mais elle était où, en fait ? » Là, c'est incroyable. Moi, je l'ai vécu avec une copine à moi. Et ça fait, je crois, 6-7 ans qu'on est amis maintenant. Et ça s'est fait hyper vite, quoi. Direct, on s'est dit, waouh, mais il y a un film de fou. C'est trop bien. Et en même temps, tu vois, on parlait des amis, etc. Mais ma sœur, par exemple, moi j'ai une petite sœur, on a 3 ans et demi d'écart. C'est mon binôme, c'est ma meilleure pote aussi, tu vois. On s'entend trop, trop bien. Je connais toute ma vie, je connais toute sa vie. Puis comme on a grandi ensemble... On est d'autant plus proches, mais pareil, c'est... Ma meilleure copine, on est parti en voyage au Laos ensemble. Et en fait, j'étais trop fière de faire ça avec elle, parce que c'est la première fois qu'on est partis ensemble. Et c'est vraiment une petite bulle qu'on a vécue ensemble, et que t'as beau le raconter, c'est nous qui l'avons vécue, tu vois.
- Speaker #1
Ça vaut pas vécu.
- Speaker #0
Mais je dérive un petit peu, mais ouais, je trouve que l'amitié peut être vraiment puissante. On parlait de crush, etc. Toi, t'as déjà eu du coup un... Un coup de foudre amical ?
- Speaker #1
La personne qui a mis fin à la...
- Speaker #0
D'ailleurs,
- Speaker #1
franchement, quand on s'est rencontrées, tout de suite, il y a eu des étoiles, des étincelles pour nous deux, qu'on était en mode incroyable. On avait les mêmes sensations sur les mêmes choses, on partageait vachement de choses, des trucs que elle, elle adorait, moi pas, et du coup, elle me faisait partager ce qu'elle aimait. On s'est fait découvrir plein de choses et c'est hyper agréable. En fait, ce moment-là où tu rends... peinteur sans rencontrer une âme sœur, on fait « ouais, c'est ça » .
- Speaker #0
Et tu te dis « ah ouais,
- Speaker #1
il y a une clé qui va avec ma serrure, quoi » . Ouais, c'est ça,
- Speaker #0
non mais complètement.
- Speaker #1
Et ça fait vraiment du bien quand tu trouves quelqu'un comme ça, tu te dis « ah, wow, trop agréable » . Mais par contre, je suis vachement de la team de me dire « il n'y a pas qu'une clé qui va avec ma serrure » . Je sais que, voilà, cette clé-là, elle a très bien marché, mais je sais qu'il y a plein d'autres clés qui vont fonctionner aussi. Et c'est vrai que j'ai vraiment pas de mal à me dire « j'ai plusieurs meilleurs anglais » . Pour moi, ce n'est pas juste une place. En fait, il y a de la place pour tout le monde. Oui, j'aime tout. Oui, je te crois bien. Je veux dire, la porte, elle est ouverte. Bien sûr, ça ne peut pas matcher avec tout le monde. Ce n'est pas du tout ce que je suis en train de dire. Par contre, avec l'amitié, j'ai un peu de mal avec la jalousie. Parce que moi, je ne le suis pas du tout. Et quand je reçois de la jalousie de la part de quelqu'un en me disant mais tu passes plus de temps avec machin qu'avec moi. Oui. C'est une période comme ça. En fait, je déteste avoir à me justifier et ça, c'est un truc, surtout en amitié. Je me dis, bah oui, fais pas du...
- Speaker #0
Bah ouais, c'est ça. Non, c'est des...
- Speaker #1
Comme ça, après, je peux comprendre, ça fait de la peine. Mais moi, je l'ai déjà vécu de voir des amis qui ont commencé à passer plus de temps avec d'autres gens. Et oui, tu te sens mis à l'écart. Mais je me dis, en fait, c'est pas moi, c'est juste que cette personne a besoin de passer du temps avec d'autres gens, en fait. C'est à moi de régler ça. C'est pas elle qui fait mal, c'est moi qui dois accepter ce genre de choses. Mais des relations amicales, c'est compliqué. C'est les relations humaines qui savent. Oui, c'est ce que j'allais dire.
- Speaker #0
Les relations humaines sont complexes et en même temps hyper intéressantes. Mais je te rejoins complètement. Je trouve que tu peux avoir... En fait, moi j'ai des potes. Enfin si tu veux, j'ai fait plusieurs écoles quand j'étais petite. Après j'ai bossé dans différents endroits. Et donc j'ai eu la chance de rencontrer des personnes... un peu à droite à gauche, tu vois. Et du coup, j'essaye aussi d'avoir moins d'attentes et de me dire qu'une seule personne, elle ne peut pas répondre à toutes mes envies, tous mes besoins, tout savoir de moi. Enfin, ce n'est pas possible, comme moi, je ne peux pas non plus faire ça. Et je sais qu'avec une personne, je vais avoir ce feeling-là, ce point commun où je vais pouvoir le nourrir avec elle. Il y a une autre où ça va être ça. Et en fait, du coup, j'essaye de ne pas charger une seule personne en disant qu'il faut que tu sois parfaite sur tout, tu vois. Et en fait, j'arrive à me dire, là, vas-y, j'ai envie de me taper une bonne barre. J'ai mon pote de soirée, je vais l'appeler et on va trop rigoler. A contrario, c'est peut-être pas la personne qui va m'apporter les meilleurs conseils quand j'ai besoin. Mais c'est pas grave, en fait, je sais que notre valeur, la valeur de l'amitié, elle est là-dedans. Et du coup, quand je veux quelque chose de plus, je sais pas, j'ai un gros bad, j'ai une... Une copine qui me connaît super bien, qui est amie avec moi depuis plusieurs années, donc qui sait exactement ce que j'ai pu traverser ou quoi, j'allais vers elle. Le but, ce n'est pas d'être sectaire et de se dire, cette personne va répondre à ce besoin, celle-là... Comme tu le disais, t'as des périodes, t'as des moments où t'es plus à l'aise avec certaines personnes. Et du coup, je trouve que t'as pas envie de passer les mêmes moments. J'ai vachement identifié ça et d'arrêter de se mettre la pression sur « Oh là là, il faut que je vois ma pote là, c'est ma meilleure pote, je suis censée la voir tout le temps. » Et du coup, de faire plus sur un feeling, une envie. Et c'est comme ça qu'on passe de meilleurs moments de qualité. Des fois, je préfère juste ne pas voir la personne parce que je suis fatiguée et que du coup, j'ai l'impression que je ne vais pas être agréable plutôt que de voir pour voir. Il y a aussi une forte pression sociale de ça.
- Speaker #1
C'est ce que j'allais dire. Moi, j'ai beaucoup mal à supporter cette pression. On met sur le fait qu'il faut se voir.
- Speaker #0
Ténon ! Ah mais c'est clair !
- Speaker #1
Franchement, la période du Covid, je l'ai extrêmement bien vécue aussi. J'ai adoré cette période parce qu'il n'y avait pas de pression sociale. Il n'y avait pas de pression de se dire, ah ouais, mais là, attends, ça fait... plus d'une semaine que je n'ai pas vu, il faut que je lui propose quelque chose, qu'est-ce que sinon, on ne sait pas. Bon, il y a aussi ça, c'est que j'ai beaucoup d'empathie, donc je me mets facilement à la place des gens, donc je me dis, peut-être qu'elle va penser ci, peut-être que ça va lui faire de la peine que ça et tout. Bon, ça, c'est mon problème de charge mentale. Mais n'empêche qu'avec le COVID, il y a la question à ne se poser plus. Ça m'a fait un bien, mais...
- Speaker #0
C'est clair.
- Speaker #1
Et je sais que j'ai des amis que j'ai pu décevoir parce que J'ai fait pour moi l'effort. de justement qu'on se voit souvent, régulièrement, très souvent, machin et tout. Et pour eux, c'était OK. En fait, quand j'ai commencé à expliquer qu'en fait, j'ai essayé, mais que pour moi, c'est trop et que j'ai besoin de plus de... Pas de distance entre nous, mais d'espacer nos rencontres, en fait, parce que ça me demandait beaucoup d'énergie, ça n'a pas toujours été très bien reçu. Et je trouve que ça aussi, c'est un peu difficile, parce qu'essayer de comprendre mon besoin, en fait, ça n'enlève aucunement l'amour que je te porte. Mais juste, moi, ça me demande trop d'énergie. Et ouais, bah ouais, moi, je suis le genre de personne où si je sors pas de la semaine pendant 15 jours, bah, ça me pose pas de problème. Et parce que le jour où je sors, par contre, bah, j'ai vraiment envie et je suis vraiment très contente de te voir. Dans tous les cas, je serais contente de te voir. Mais là, vraiment, je vais apprécier le moment, quoi. Parce que là, je l'ai choisi. Mais je pense que c'est un truc de Kazani aussi. Oui,
- Speaker #0
on se sait.
- Speaker #1
Personne n'a trop dit, tout ça. Ouais, ouais, ouais. Ou parfois, je me dis, mais... Non, mais là, moi, ma coupe, elle déborde, il y a des moments. Mais j'ai fait un épisode sur le fait d'être introvertie, extravertie. Et du coup, avec une très bonne amie qui, elle, est plutôt extravertie. Et bon, elle le sait et elle le prend pas mal du tout. Mais genre, on fait une soirée chez elle. Moi, honnêtement, à 21h30, c'est bon, j'ai mon quota. Et elle le voit parfois sur ma tête. Je lui dis, là, je vais y aller. Et elle, je vois qu'elle me continue. Elle me laisse partir, mais elle va parler jusqu'à la dernière seconde. Jusqu'à
- Speaker #0
21h29. Il y a un sujet.
- Speaker #1
Propos de raté, 100 minutes. Alors moi, j'ai la main sur la poignée. Je suis la genre là.
- Speaker #0
C'est clairement ça. C'est la batterie sociale.
- Speaker #1
Et en amitié, c'est parfois compliqué. Mais en amour aussi, j'allais dire je pense. Non, je sais. Bon, après, pour moi, là-dessus, ça va. Mon copain comprend complètement que j'ai besoin d'espace, que j'ai besoin de tranquillité. C'est pas grave si on passe chacun le week-end, l'un dans le salon, l'autre dans la chambre. C'est complètement OK. Mais ouais, la pression sociale est quand même là. Parce que je trouve aussi qu'il y a vachement... Moi, j'ai grandi avec des représentations de il faut être entourée amicalement et il faut la meilleure amie. Ouais,
- Speaker #0
c'est vrai. Dans les séries, dans les films, dans les histoires, l'acolyte, elle est quand même illuelle et rarement seule. Toujours entourés. Et puis, tu sais, c'est des groupes d'amis très équilibrés, avec toujours les personnalités un peu clichés. Et c'est vrai qu'en fait, on grandit avec ça. Donc, on se matrixe un petit peu là-dedans. Après, avec le temps, je ne sais pas toi, mais ça va quand même bien mieux. Parce que je trouve que tu arrives à un niveau, en tout cas, quand tu as réussi à exprimer tes limites et à dire ça, c'est ce qui me fait du bien, et ça, c'est trop pour moi, comme tu le disais tout à l'heure. si tes relations sont saines je pense, enfin en tout cas c'est comme ça que je les vois, t'es beaucoup mieux. Et au contraire, je trouve que ça crée un effet inverse à ton besoin d'être tranquille. C'est que t'as envie de plus voir les personnes. Moins elles te forcent, plus t'as envie de... C'est un peu ce truc, puis moi je te suis, puis moi je te puis, tu vois. Et moi personnellement, ça me fait trop du bien. Il y a quelques mois en arrière, me dire tous les mercredis soir, j'ai mon rendez-vous copine, c'est comme tous les dimanches, tu vas aller manger avec ta maman et ton papa, ça peut être lourd. De savoir qu'en fait, c'est du kiff parce que je suis avec des personnes qui sont saines, parce qu'on s'écoute, etc., j'ai juste hâte d'y être. Alors que c'est quand même pas anodin, c'est un événement qui est quand même tout le temps là.
- Speaker #1
Des gens qui sont posés, mais peut-être aussi parce que tu peux te dire... Si il y a un mercredi, je peux pas, elle va me faire un cinéma parce que je peux pas ce mercredi. Et je pense qu'il y a ça aussi, où tu sais, t'as ce côté soulagement de dire « Elles vont comprendre, elles vont pas m'en tenir rigueur. » Parce que si c'est pas dans deux mots, on me ressort parce que je suis pas l'une le mercredi 12 février.
- Speaker #0
C'est ça, c'est léger en fait. C'est léger, c'est sain. Et je trouve qu'après, tu t'entoures de personnes qui te ressemblent. Une fois que t'as réussi à exprimer et à comprendre quelles sont tes limites et tes besoins, c'est trop cool, quoi. Ouais,
- Speaker #1
c'est l'expérience aussi qui fait que. Je pense que plus on grandit et plus on sait aussi s'affirmer et on sait mieux s'entourer. Mais moi, c'est clair que durant ma vingtaine, même avant, parce que moi, j'ai souvent beaucoup déménagé quand j'étais petite. Depuis que je suis petite, j'ai toujours beaucoup déménagé. Donc à chaque fois, je suis arrivée dans une nouvelle école, je ne connaissais personne. Et j'ai toujours eu ce truc où on m'a toujours qualifiée de solaire parce que je suis à l'aise avec lui rapidement, je suis souriante, machin et tout. Et c'est vrai que j'ai toujours eu beaucoup d'amis. J'ai toujours eu des groupes de potes. Mais en fait, quand on a l'enfance, c'est pas pareil, mais à l'adolescence, j'ai commencé à avoir des déceptions parce que j'avais plein de potes, mais j'avais l'impression que je pouvais compter sur personne. Et je cherchais justement, vachement, ce truc de, à qui je vais donner la médaille de mes...
- Speaker #0
Qui mérite.
- Speaker #1
Qui mérite, tu vas pouvoir, tu vois. Et c'est pas cool de penser comme ça, mais bon, c'était comme ça à l'époque, et dans la vingtaine, c'est un petit peu pareil. Et en fait, moi, je me rends compte que j'ai souvent changé de meilleure amie. Parce que soit moi, je n'ai pas convenu, en fait. Parce qu'il y a aussi ce truc, on n'en a pas parlé, mais quand tu donnes la médaille de meilleure amie, c'est bien quand c'est réciproque. Oui, c'est vrai, c'est mieux. Parce que parfois, on va te dire, pour moi, tu es ma meilleure amie et l'autre en face, c'est l'autre. Pas moi.
- Speaker #0
En fait, ce n'est pas toi, c'est l'autre.
- Speaker #1
Pas de casse. C'est vrai qu'on n'a pas parlé de ça. Ça existe pour moi, en tout cas, ça m'est déjà arrivé. méga blessant, mais bon, c'est comme ça, tu ne peux pas forcer les gens. Mais oui, moi, j'ai déjà dit à une personne, je te considère comme ma meilleure amie et je la remercie parce qu'elle, en toute honnêteté, m'a dit, pas moi. Bon, elle ne me l'a pas dit comme ça. Pire, toi non, toi tu déguèges.
- Speaker #0
Les enfants peuvent être un peu cachés, cruels. Donc des fois, ça peut être un peu...
- Speaker #1
L'adolescence, j'ai déjà eu cette expérience-là et c'est vrai que c'est dur aussi de dire, moi, j'aimerais bien...
- Speaker #0
Non.
- Speaker #1
T'es sûre ? Y'a pas moyen d'être en crush au lycée ?
- Speaker #0
C'est toi qui te dis non, t'es là genre... Sur le petit papier, tu sais, avec les cases, oui, non. Quelle horreur ! Mais moi, j'ai pas trop vécu ça. J'ai plus vécu les groupes de trois. Et ça, c'était dur aussi, parce qu'en classe, t'as que deux tables à côté. En rang, tu peux être que par deux. Du coup, ça, c'était plus dur pour moi, personnellement. J'ai eu une période un peu jalouse, en amitié en tout cas, et je pense que ça touche beaucoup aussi à la confiance en soi. Ça me rapportait le fait que peut-être je n'étais pas assez. Tu vois ce que je veux dire ? En fait, je ne peux pas combler les besoins de toute cette personne, il y a mieux ailleurs. Et je trouve que cette phase de l'adolescence, elle peut être très compliquée parce que tu prépares ton arrivée dans la vie d'adulte, tu commences à prendre des décisions. Et en fait, il y a plein de choses qui se mélangent et du coup, je trouve qu'on sort aussi de l'enfance, de la naïveté, toutes ces choses-là. Et il y a aussi ça qui...
- Speaker #1
Mais c'est dur, sauf fois, de s'affirmer, même de se comprendre soi-même. C'est des âges où on est paumé, quoi. Oui, c'est ça. On est en train de se construire, d'essayer de se dire « ouais, mais moi, je suis comme ça » . C'est pas comme ça.
- Speaker #0
Non, c'est clair. Il y a notre vision de nous-mêmes qui est toujours plus dure et la vision extérieure. Mais oui, oui, la non-réprocité, réciprocité, je n'ai pas souvenir. Mais par contre, les groupes de trois, j'en ai eu beaucoup. Et ça, c'était super dur parce que c'est dur quand tu fais partie des deux personnes qui sont très proches et qu'il y a quand même un sentiment de culpabilité par rapport à la troisième personne. Tu te dis, notre groupe, il est trop bien, mais j'ai moins d'atomes crochus. Mais en même temps, je ne peux pas voir l'autre personne sans elle parce qu'on a dit qu'on était un groupe à trois. Et en même temps, quand tu te retrouves troisième, c'était un peu dur, quoi. Et en même temps, c'est humain d'avoir des feelings plus prononcés avec une personne, moins avec une autre. Mais ouais, moi, c'était plus ça. Je sais pas toi, si t'as vécu... J'ai vécu au collège.
- Speaker #1
Ok. Au collège, j'avais vraiment un groupe de trois copines. Et on est restées très copines tout le collège, parce qu'en plus, on était tout le temps dans la même classe, machin. Ça se vit,
- Speaker #0
généralement, après.
- Speaker #1
Ça se vit pendant un moment. et après même au lycée en fait on est deux à être au lycée ensemble et la troisième était ailleurs et en fait même depuis qu'on était en sixième en fait effectivement il y en a toujours une qui se sentait plus à l'écart que les deux et je trouve que c'est très compliqué et même encore à l'âge adulte quand je sens qu'il y a un triomphe qui commence à arriver je me dis ah putain ça va être la mer vraiment je me sais il y a toujours un problème même dans les groupes d'amis Souvent, tu vois, quand... Moi, c'était vachement au lycée, où on avait vraiment le groupe de potes et on se voyait tout le temps tous ensemble ou rien. Ouais. Bah ouais, le jour où t'as envie d'en voir que un de deux et pas toute la clique, bah ça va faire des histoires et des machins. Et ah ouais, mais t'es partie en vacances avec Truppe, mais pourquoi tu nous en as invité ? En fait, moi, là, plus je l'ai dit et plus je me dis groupe d'amis, ça devient problématique.
- Speaker #0
Puis c'est surtout que ce qui est dur aussi dans le groupe d'amis, c'est que t'es pas la seule personne responsable du bon fonctionnement du groupe. Et du coup, moi je sais que là, pendant longtemps, on avait un groupe d'amis qui était composé de beaucoup de couples, et j'étais terrorisée à l'idée de me dire « Mais attends, si jamais il y a un couple qui se sépare, ça se tâche. » Et puis on était amis autant avec l'un qu'avec l'autre. Déjà, quelqu'un choisit, enfin c'est horrible dit comme ça, mais au fond de soi, tu y penses, et euh... Comment ça va se passer ? Qui va arrêter de se parler ? Et justement... Dans ce groupe-là, arrivé ce qui arriva, il y a un couple qui s'est séparé. Et je sais que ça a fait du mal. Et en même temps, c'est normal. Eux, il faut qu'ils gèrent cette crise qu'ils sont en train de traverser, cette étape de la vie qui est quand même vachement difficile. Et toi, il faut que t'arrives à te... Enfin, c'est hyper égoïste dit comme ça, parce que c'est secondaire dans ce qui se passe. Mais je trouve que je suis d'accord avec toi. Les groupes, c'est... C'est qu'il y a plein de choses qui peuvent se passer.
- Speaker #1
J'ai pas mon avis très positif. J'adore ça en plus. J'adore avoir des groupes d'amis. et te dire, vas-y, tu veux sortir ? C'est dans la qu'il y aura le groupe. Mais je n'ai pas un avis très positif parce que je trouve que c'est compliqué. Et puis, en plus, j'ai souvent eu ce rôle dans un groupe de celles qui proposent de faire de la sauce. Et puis, il y a des moments où tu es fatiguée. Tu aimerais bien que ce soit les autres qui organisent un petit peu. Et en fait, tu te rends compte que quand tu ne le fais pas, il ne se passe rien. Et là, tu te dis, mais qu'est-ce qu'on fait alors ? Parce que c'est très juste ce que tu disais, que l'anité ça s'entretient. Mais c'est vraiment vrai, toute relation humaine s'entretient quand on veut y tenir. Et quand tu te rends compte qu'en fait, il n'y a que toi qui entretiens la chose, bon, ça fait chier.
- Speaker #0
Et puis c'est fait simplement.
- Speaker #1
Et puis en plus, c'est des systèmes dans lesquels tu es rentrée. Maintenant, c'est comme ça que ça fonctionne, le fonctionnement est comme ça. Et c'est très dur d'en changer et de vouloir aussi en changer parce que comme tu disais aussi, ça dépend pas que de toi dans un groupe. C'est ça. Donc changer tout un fonctionnement, en général, ça marche pas trop. Soit tu te dis bon, allez, j'accepte et puis j'ai compris mon rôle. Soit j'accepte pas et puis en fait, ça s'arrête.
- Speaker #0
Non, mais c'est sûr que je te rejoins. Le groupe, en fait, moi, j'aime bien parce que c'est diversifié. que du coup, quand tu organises quelque chose, tu sais que tu vas être entouré, qu'il va y avoir une certaine ambiance, que du coup, tu te retrouves, donc il y a plein de choses à dire. Et en même temps, quand tu es très nombreux, je trouve que, autant tu vois du monde, autant tu as l'impression que tu parles à personne, parce qu'en fait, il y a des choses qui se passent dans tous les sens, et que ce n'est pas pareil de parler avec une seule personne qu'avec un groupe. Et surtout, je ne sais pas toi, mais comme je disais tout à l'heure, j'ai des amis un petit peu à droite à gauche, j'ai aussi... Pendant longtemps, j'ai eu beaucoup de mal à mélanger les rencontres. Je ne sais pas si toi, ça t'a fait ça, mais je me disais, en fait, j'ai des amis tellement différents et je pense que j'ai une personnalité plutôt souple dans le sens où je peux m'adapter à la personne que j'ai en face de moi. J'aime autant une personne qui a du caractère, parce que des fois, ça fait du bien et on se dit les choses et tout, qu'une personne qui est un petit peu plus smooth. Et du coup, on est là à décortiquer un peu les sujets, à prendre le temps, etc. J'ai pris deux opposés un peu clichés, mais je veux dire... Les gens sont plus que ça, évidemment. Et du coup, des fois, je trouve ça hyper compliqué. Tu sais, je réfléchis et je me dis, mais demain, je veux fêter mon anniversaire. Ça va pas matcher. Comment ça va se passer, tu vois ? Ça te fait ça ?
- Speaker #1
Si, je me dis, mais ça va jamais matcher. Parce que comme toi, j'ai plein d'amis qui sont très différents. Et parfois, je me dis, impossible que je fasse la rencontre parce que ça va pas marcher. Alors peut-être que si, c'est moi qui mets ça dans la tête. Mais vraiment, en plus, quand tu le dis, j'ai deux exemplifiques en tête et je me dis, mais comment ça va se passer quand même, on se rencontre,
- Speaker #0
les deux ? Ouais, c'est ça. Et en même temps, tu, entre guillemets, portes la responsabilité parce que tu te dis, si ça se passe mal et qu'elles ne peuvent pas se kifferer, ces personnes-là, comment ça va se passer ?
- Speaker #1
Moi, je ne prends pas le risque. Je me dis, si un jour je me marie, on verra bien ce qui se passe.
- Speaker #0
C'est ça. C'est vrai qu'on part du... Toujours d'un point de vue pessimiste, mais aussi bien, ça se passe hyper bien. Mais après, voilà, moi je trouve ça trop cool que mes potes se mettent en lien, etc. Mais j'ai eu le cas où j'avais une super copine et un super copain à l'époque lycée, donc c'était il y a quelques années déjà. Et en fait, quand ils se sont rencontrés, ils sont tombés amoureux. Et en fait, c'était grave cool parce que moi j'étais en mode, oh, mes meilleurs potes, ils sont ensemble, c'est trop bien. Et en fait, petit à petit, je ne sais pas si toi tu as déjà vécu ça, peut-être que ça te parle. Mais j'ai été un peu mise à l'extérieur parce qu'en fait, ils ne me parlaient plus trop, ils ne se confiaient plus trop parce que j'étais au milieu. Et du coup, ils ne me confiaient plus rien. Et en fait, ça n'a pas pu matcher longtemps parce que j'étais trop exclue de l'amitié. Et c'est normal, il fallait qu'ils se construisent aussi. Mais finalement, je me suis dit,
- Speaker #1
c'était assez super.
- Speaker #0
Et encore une fois, trop cool. Mais je ne m'étais pas rendu compte en fait que ça pouvait donner ça. Et les soirées, ce n'est plus les mêmes. Quand tu avais tes deux potes et que tu tiens la chandelle, tu dis bon, je vous laisse. Allez,
- Speaker #1
fais-moi chimer, bisous. C'est ça. Non, oui, ça ne doit pas être ça. Bah écoute, je pense qu'on a fait le tour sur le sujet. Bon, à la base, on ne devait parler que des meilleures indignes. On a un petit peu des liés, c'est vrai.
- Speaker #0
Sujet de l'amitié.
- Speaker #1
Sujet de l'amitié, finalement, je pense que c'était cool de l'aborder. Je ne l'avais pas encore fait, rien de mention de podcast. Donc merci beaucoup à toi d'y avoir participé. Merci à toi. Et je vous dis à très bientôt. À bientôt. Merci d'avoir partagé ce moment avec nous. Si cet épisode vous a plu, n'hésitez pas à en parler autour de vous et sur les réseaux sociaux. Et pour rappel, le podcast à nous deux, c'est un mardi sur deux.