Julien Kostrèche tire le FIL de l’info locale cover
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A Parte

Julien Kostrèche tire le FIL de l’info locale

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18min |04/07/2019
Play
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A Parte

Julien Kostrèche tire le FIL de l’info locale

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Description

La première édition du Festival de l’info locale a eu lieu les 27 et 28 juin à Nantes. Pas un congrès, des assises ou un salon, non ! Un festival, avec du far breton, du vin, des huîtres et des bulots. Mais aussi des ateliers, des intervenants et une bourse d’excellence.

Le Ouest Médialab, organisateur de l’événement, tenait à cet esprit festif et convivial pour réunir des professionnels de médias locaux venus de toute la France en ce début d’été. 

Niveau température, les 350 participants ont été servis. Niveau découvertes, plus de 70 ateliers leur ont permis de partager leurs expériences et leurs innovations. Du vélo-studio de Radio Méga Valence à l’utilisation de WhatsApp par 20Minutes dans les villes où la rédaction est présente, les thématiques étaient nombreuses et les discussions infinies.

Dans cet épisode “hors-série” d’A Parte que nous avons - une fois n’est pas coutume - enregistré à chaud, nous recevons Julien Kostrèche, le directeur du Ouest Médialab et pilote de l’événement. 

Il nous explique les défis spécifiques auxquels sont confrontés les médias locaux et revient sur la fabrication d’un festival de l’info.

-----

À consulter : 

Le site du Festival de l’info locale

Le site du Ouest Médialab

-----

[00:01:17] La spécificité d’un festival sur l’info locale 

Dans les autres événement sur les médias à chaque fois l'info locale était un peu la portion congrue du programme. On avait vraiment envie d'un événement qui réunissent les médias locaux dans toute leur diversité. On va du grand groupe aux médias associatifs 

Il y a aussi un peu de fierté du local, de dire que le local, on est là. C'est aussi une valeur d'avenir. Il y a des sujets forts en local comme la proximité avec le public, la relation publique, l'info service. 

[00:02:56] Les défis que doivent relever les médias locaux

On a effectivement plein de problématiques qui sont les mêmes que sur les médias internationaux ou nationaux. Les rédactions locales ressentent plus directement l’attente forte de la part des gens. 

Les ressentis sont différents d'un territoire à l'autre d'une rédaction à l'autre. 

L’enjeu du modèle économique :

Beaucoup de médias existent aussi parce qu'ils sont aidés par des subventions. Les subventions vont en baissant, donc  il y a un besoin aussi de se diversifier. 

On trouve pas mal de médias qui se sont lancés ou qui vont vers des opérations de financement participatif ou qui ont des modèles d'adhésions depuis longtemps parce qu'ils sont associatifs. 

[00:05:11] 

Hier soir on avait la soirée du fils donc tout le monde est venu prendre un verre échanger. Et je pense que ce qui ressortait c'est ce dont je parlais tout à l'heure l'envie d'être ensemble de partager la fierté du local et de dire il y a quand même plein d'innovations et de projets aussi dans les médias locaux. Les gens ont fait des découvertes et ça peut être que ça les a un peu surpris aussi parce qu'ils pensaient connaître l'info locale. Mais on cherchait vraiment ce décloisonnement. On espère que ça va faire naître aussi des collaborations et des partenariats.

[00:06:59] Spécificités de Ouest Médialab et de l’approche pluridisciplinaire

Cette diversité d'acteurs depuis le début nous donne envie de créer des événements où on ne sera pas que sur le journalisme. On dépasse aussi les chapelles habituelles ou les regroupements habituels. Tout ça c'est dans notre fonctionnement. On leur propose des terrains de jeu pour qu'ils puissent expérimenter des contenus, des services sur le numérique et donc une sorte de LAB mutualisé pour nos adhérents un labo ouvert sur les médias numériques 

[00:08:09] Les Speed Media Training

Sur des conférences assez courtes, il s’agit de vraiment de capter l'attention et d'éviter les moments d'ennui. On a une densité des programmes qui est assez forte et le média training est complètement axé sur les outils. La première édition il y a cinq ans on pensait réunir nos adhérents et il y a 300 ou 400 personnes qui sont venues. Donc on a appris à faire des événements de cette manière là. On trouvait que ce format fonctionnait et on avait envie de l’amener sur un autre terrain qui est celui de l'info locale où chemin faisant, on s'est quand même - à force de côtoyer aussi nos adhérents - on s'est forgé une expérience et peut être une culture aussi expertise plus forte sur ce sujet là 

[00:10:07] 

En termes de cible, on s'est dit tout de suite professionnels pour démarrer et si ça grandit ou pourrait demain avoir aussi des moments plus pour le grand public. 

[00:10:33] 

On s'est dit il y a déjà quand même quelques beaux événements sur le journalisme. Donc on est plutôt allé sur les enjeux de développement donc on a les questions de contenu, mais il y a les questions économiques, de la pub, de la diversification des activités, de l'organisation des équipes. Donc là oui ça va aussi toucher plus des décideurs. ça peut être le rédac chef, la patronne le patron le DG les gens en charge du marketing de l'innovation...

[00:11:22] Le format du festival

On avait envie d'afficher cette convivialité aussi qu'on doit trouver sur un festival. On avait envie d'avoir une tonalité. On peut se restaurer sur place et des petites choses sympa locales ou à manger d'avoir une soirée dans un lieu emblématique de la ville. 

[00:12:39] - Les clés de la réussite

C'est important la date. C'est une période aussi beaucoup de choses et de séminaires aussi. On a parlé du lieu : le Médiacampus. Le bâtiment il est chouette il se prête vraiment à ce type d'événements. Nantes est attractive aussi ça peut être une destination aussi. En plus c'est un super écosystème numérique à Nantes et on en profite. 

[00:13:57] - Le financement

Alors, les professionnels des médias sont plus ou moins prêts à payer pour ce genre d’événements. Parce que dans l'info locale, on va au moins aussi sur des événements pros que dans des médias nationaux. Parce qu'il y a beaucoup de TPE et PME ou des petites structures associatives. Donc là c'est aussi quelque chose qu'on doit qu'on doit travailler. On a des partenariats et heureusement qu'ils sont là aussi les partenaires parce que c'est un gros tiers du financement. 

C'est un événement qui est à peu près 120-130 000 euros de budget qui repose sur la billetterie pour un tiers à peu près. Le sponsor c'est un gros tiers et donc on a à la fois des entreprises privées ou tech comme Google OutBrain Orange Syllabs. Et puis on a des entreprises aussi qui travaillent avec les médias locaux du territoire qui sont reconnus dans les valeurs de proximité. C'est le cas de la Caisse d'épargne ou d'Orange. Et puis on a un soutien aussi des collectivités locales de la région Nantes Métropole et la Drac. 

[00:15:56] - Le rythme des deux jours

Les ateliers courts d’une demi-heure, ça crée du rythme. Les intervenant.e.s vont à l'essentiel ça c'est ça les oblige aussi à réfléchir à faire des choix. Il y a un peu de frustration. Je pense que ça plaît bien. 

[00:17:34.320] - La nécessité de montrer la diversité

On a été pris au piège par le nombre d’ateliers mais l’un de nos objectifs, c’était d’avoir toutes les régions, toutes les tailles de médias, tous les supports. Et on a cinq thématiques à couvrir. En cochant toutes les cases, au début on partait sur 60 conférences ou conversations et puis en fait cela fait 72 et 83 intervenants plus 20 start up. Mais il y avait un enjeu aussi de montrer tout le potentiel pour une première édition.

-----

Crédits

Réalisateur.rice.s : Elise Colette et Jean-Baptiste Diebold

Réalisation et post-production : Raphaël Bellon

Design graphique : Benjamin Laible 

Communication : Laurie Lejeune

Générique et habillage sonore : Boris Laible

Production : Ginkio

Description

La première édition du Festival de l’info locale a eu lieu les 27 et 28 juin à Nantes. Pas un congrès, des assises ou un salon, non ! Un festival, avec du far breton, du vin, des huîtres et des bulots. Mais aussi des ateliers, des intervenants et une bourse d’excellence.

Le Ouest Médialab, organisateur de l’événement, tenait à cet esprit festif et convivial pour réunir des professionnels de médias locaux venus de toute la France en ce début d’été. 

Niveau température, les 350 participants ont été servis. Niveau découvertes, plus de 70 ateliers leur ont permis de partager leurs expériences et leurs innovations. Du vélo-studio de Radio Méga Valence à l’utilisation de WhatsApp par 20Minutes dans les villes où la rédaction est présente, les thématiques étaient nombreuses et les discussions infinies.

Dans cet épisode “hors-série” d’A Parte que nous avons - une fois n’est pas coutume - enregistré à chaud, nous recevons Julien Kostrèche, le directeur du Ouest Médialab et pilote de l’événement. 

Il nous explique les défis spécifiques auxquels sont confrontés les médias locaux et revient sur la fabrication d’un festival de l’info.

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À consulter : 

Le site du Festival de l’info locale

Le site du Ouest Médialab

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[00:01:17] La spécificité d’un festival sur l’info locale 

Dans les autres événement sur les médias à chaque fois l'info locale était un peu la portion congrue du programme. On avait vraiment envie d'un événement qui réunissent les médias locaux dans toute leur diversité. On va du grand groupe aux médias associatifs 

Il y a aussi un peu de fierté du local, de dire que le local, on est là. C'est aussi une valeur d'avenir. Il y a des sujets forts en local comme la proximité avec le public, la relation publique, l'info service. 

[00:02:56] Les défis que doivent relever les médias locaux

On a effectivement plein de problématiques qui sont les mêmes que sur les médias internationaux ou nationaux. Les rédactions locales ressentent plus directement l’attente forte de la part des gens. 

Les ressentis sont différents d'un territoire à l'autre d'une rédaction à l'autre. 

L’enjeu du modèle économique :

Beaucoup de médias existent aussi parce qu'ils sont aidés par des subventions. Les subventions vont en baissant, donc  il y a un besoin aussi de se diversifier. 

On trouve pas mal de médias qui se sont lancés ou qui vont vers des opérations de financement participatif ou qui ont des modèles d'adhésions depuis longtemps parce qu'ils sont associatifs. 

[00:05:11] 

Hier soir on avait la soirée du fils donc tout le monde est venu prendre un verre échanger. Et je pense que ce qui ressortait c'est ce dont je parlais tout à l'heure l'envie d'être ensemble de partager la fierté du local et de dire il y a quand même plein d'innovations et de projets aussi dans les médias locaux. Les gens ont fait des découvertes et ça peut être que ça les a un peu surpris aussi parce qu'ils pensaient connaître l'info locale. Mais on cherchait vraiment ce décloisonnement. On espère que ça va faire naître aussi des collaborations et des partenariats.

[00:06:59] Spécificités de Ouest Médialab et de l’approche pluridisciplinaire

Cette diversité d'acteurs depuis le début nous donne envie de créer des événements où on ne sera pas que sur le journalisme. On dépasse aussi les chapelles habituelles ou les regroupements habituels. Tout ça c'est dans notre fonctionnement. On leur propose des terrains de jeu pour qu'ils puissent expérimenter des contenus, des services sur le numérique et donc une sorte de LAB mutualisé pour nos adhérents un labo ouvert sur les médias numériques 

[00:08:09] Les Speed Media Training

Sur des conférences assez courtes, il s’agit de vraiment de capter l'attention et d'éviter les moments d'ennui. On a une densité des programmes qui est assez forte et le média training est complètement axé sur les outils. La première édition il y a cinq ans on pensait réunir nos adhérents et il y a 300 ou 400 personnes qui sont venues. Donc on a appris à faire des événements de cette manière là. On trouvait que ce format fonctionnait et on avait envie de l’amener sur un autre terrain qui est celui de l'info locale où chemin faisant, on s'est quand même - à force de côtoyer aussi nos adhérents - on s'est forgé une expérience et peut être une culture aussi expertise plus forte sur ce sujet là 

[00:10:07] 

En termes de cible, on s'est dit tout de suite professionnels pour démarrer et si ça grandit ou pourrait demain avoir aussi des moments plus pour le grand public. 

[00:10:33] 

On s'est dit il y a déjà quand même quelques beaux événements sur le journalisme. Donc on est plutôt allé sur les enjeux de développement donc on a les questions de contenu, mais il y a les questions économiques, de la pub, de la diversification des activités, de l'organisation des équipes. Donc là oui ça va aussi toucher plus des décideurs. ça peut être le rédac chef, la patronne le patron le DG les gens en charge du marketing de l'innovation...

[00:11:22] Le format du festival

On avait envie d'afficher cette convivialité aussi qu'on doit trouver sur un festival. On avait envie d'avoir une tonalité. On peut se restaurer sur place et des petites choses sympa locales ou à manger d'avoir une soirée dans un lieu emblématique de la ville. 

[00:12:39] - Les clés de la réussite

C'est important la date. C'est une période aussi beaucoup de choses et de séminaires aussi. On a parlé du lieu : le Médiacampus. Le bâtiment il est chouette il se prête vraiment à ce type d'événements. Nantes est attractive aussi ça peut être une destination aussi. En plus c'est un super écosystème numérique à Nantes et on en profite. 

[00:13:57] - Le financement

Alors, les professionnels des médias sont plus ou moins prêts à payer pour ce genre d’événements. Parce que dans l'info locale, on va au moins aussi sur des événements pros que dans des médias nationaux. Parce qu'il y a beaucoup de TPE et PME ou des petites structures associatives. Donc là c'est aussi quelque chose qu'on doit qu'on doit travailler. On a des partenariats et heureusement qu'ils sont là aussi les partenaires parce que c'est un gros tiers du financement. 

C'est un événement qui est à peu près 120-130 000 euros de budget qui repose sur la billetterie pour un tiers à peu près. Le sponsor c'est un gros tiers et donc on a à la fois des entreprises privées ou tech comme Google OutBrain Orange Syllabs. Et puis on a des entreprises aussi qui travaillent avec les médias locaux du territoire qui sont reconnus dans les valeurs de proximité. C'est le cas de la Caisse d'épargne ou d'Orange. Et puis on a un soutien aussi des collectivités locales de la région Nantes Métropole et la Drac. 

[00:15:56] - Le rythme des deux jours

Les ateliers courts d’une demi-heure, ça crée du rythme. Les intervenant.e.s vont à l'essentiel ça c'est ça les oblige aussi à réfléchir à faire des choix. Il y a un peu de frustration. Je pense que ça plaît bien. 

[00:17:34.320] - La nécessité de montrer la diversité

On a été pris au piège par le nombre d’ateliers mais l’un de nos objectifs, c’était d’avoir toutes les régions, toutes les tailles de médias, tous les supports. Et on a cinq thématiques à couvrir. En cochant toutes les cases, au début on partait sur 60 conférences ou conversations et puis en fait cela fait 72 et 83 intervenants plus 20 start up. Mais il y avait un enjeu aussi de montrer tout le potentiel pour une première édition.

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Crédits

Réalisateur.rice.s : Elise Colette et Jean-Baptiste Diebold

Réalisation et post-production : Raphaël Bellon

Design graphique : Benjamin Laible 

Communication : Laurie Lejeune

Générique et habillage sonore : Boris Laible

Production : Ginkio

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Description

La première édition du Festival de l’info locale a eu lieu les 27 et 28 juin à Nantes. Pas un congrès, des assises ou un salon, non ! Un festival, avec du far breton, du vin, des huîtres et des bulots. Mais aussi des ateliers, des intervenants et une bourse d’excellence.

Le Ouest Médialab, organisateur de l’événement, tenait à cet esprit festif et convivial pour réunir des professionnels de médias locaux venus de toute la France en ce début d’été. 

Niveau température, les 350 participants ont été servis. Niveau découvertes, plus de 70 ateliers leur ont permis de partager leurs expériences et leurs innovations. Du vélo-studio de Radio Méga Valence à l’utilisation de WhatsApp par 20Minutes dans les villes où la rédaction est présente, les thématiques étaient nombreuses et les discussions infinies.

Dans cet épisode “hors-série” d’A Parte que nous avons - une fois n’est pas coutume - enregistré à chaud, nous recevons Julien Kostrèche, le directeur du Ouest Médialab et pilote de l’événement. 

Il nous explique les défis spécifiques auxquels sont confrontés les médias locaux et revient sur la fabrication d’un festival de l’info.

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À consulter : 

Le site du Festival de l’info locale

Le site du Ouest Médialab

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[00:01:17] La spécificité d’un festival sur l’info locale 

Dans les autres événement sur les médias à chaque fois l'info locale était un peu la portion congrue du programme. On avait vraiment envie d'un événement qui réunissent les médias locaux dans toute leur diversité. On va du grand groupe aux médias associatifs 

Il y a aussi un peu de fierté du local, de dire que le local, on est là. C'est aussi une valeur d'avenir. Il y a des sujets forts en local comme la proximité avec le public, la relation publique, l'info service. 

[00:02:56] Les défis que doivent relever les médias locaux

On a effectivement plein de problématiques qui sont les mêmes que sur les médias internationaux ou nationaux. Les rédactions locales ressentent plus directement l’attente forte de la part des gens. 

Les ressentis sont différents d'un territoire à l'autre d'une rédaction à l'autre. 

L’enjeu du modèle économique :

Beaucoup de médias existent aussi parce qu'ils sont aidés par des subventions. Les subventions vont en baissant, donc  il y a un besoin aussi de se diversifier. 

On trouve pas mal de médias qui se sont lancés ou qui vont vers des opérations de financement participatif ou qui ont des modèles d'adhésions depuis longtemps parce qu'ils sont associatifs. 

[00:05:11] 

Hier soir on avait la soirée du fils donc tout le monde est venu prendre un verre échanger. Et je pense que ce qui ressortait c'est ce dont je parlais tout à l'heure l'envie d'être ensemble de partager la fierté du local et de dire il y a quand même plein d'innovations et de projets aussi dans les médias locaux. Les gens ont fait des découvertes et ça peut être que ça les a un peu surpris aussi parce qu'ils pensaient connaître l'info locale. Mais on cherchait vraiment ce décloisonnement. On espère que ça va faire naître aussi des collaborations et des partenariats.

[00:06:59] Spécificités de Ouest Médialab et de l’approche pluridisciplinaire

Cette diversité d'acteurs depuis le début nous donne envie de créer des événements où on ne sera pas que sur le journalisme. On dépasse aussi les chapelles habituelles ou les regroupements habituels. Tout ça c'est dans notre fonctionnement. On leur propose des terrains de jeu pour qu'ils puissent expérimenter des contenus, des services sur le numérique et donc une sorte de LAB mutualisé pour nos adhérents un labo ouvert sur les médias numériques 

[00:08:09] Les Speed Media Training

Sur des conférences assez courtes, il s’agit de vraiment de capter l'attention et d'éviter les moments d'ennui. On a une densité des programmes qui est assez forte et le média training est complètement axé sur les outils. La première édition il y a cinq ans on pensait réunir nos adhérents et il y a 300 ou 400 personnes qui sont venues. Donc on a appris à faire des événements de cette manière là. On trouvait que ce format fonctionnait et on avait envie de l’amener sur un autre terrain qui est celui de l'info locale où chemin faisant, on s'est quand même - à force de côtoyer aussi nos adhérents - on s'est forgé une expérience et peut être une culture aussi expertise plus forte sur ce sujet là 

[00:10:07] 

En termes de cible, on s'est dit tout de suite professionnels pour démarrer et si ça grandit ou pourrait demain avoir aussi des moments plus pour le grand public. 

[00:10:33] 

On s'est dit il y a déjà quand même quelques beaux événements sur le journalisme. Donc on est plutôt allé sur les enjeux de développement donc on a les questions de contenu, mais il y a les questions économiques, de la pub, de la diversification des activités, de l'organisation des équipes. Donc là oui ça va aussi toucher plus des décideurs. ça peut être le rédac chef, la patronne le patron le DG les gens en charge du marketing de l'innovation...

[00:11:22] Le format du festival

On avait envie d'afficher cette convivialité aussi qu'on doit trouver sur un festival. On avait envie d'avoir une tonalité. On peut se restaurer sur place et des petites choses sympa locales ou à manger d'avoir une soirée dans un lieu emblématique de la ville. 

[00:12:39] - Les clés de la réussite

C'est important la date. C'est une période aussi beaucoup de choses et de séminaires aussi. On a parlé du lieu : le Médiacampus. Le bâtiment il est chouette il se prête vraiment à ce type d'événements. Nantes est attractive aussi ça peut être une destination aussi. En plus c'est un super écosystème numérique à Nantes et on en profite. 

[00:13:57] - Le financement

Alors, les professionnels des médias sont plus ou moins prêts à payer pour ce genre d’événements. Parce que dans l'info locale, on va au moins aussi sur des événements pros que dans des médias nationaux. Parce qu'il y a beaucoup de TPE et PME ou des petites structures associatives. Donc là c'est aussi quelque chose qu'on doit qu'on doit travailler. On a des partenariats et heureusement qu'ils sont là aussi les partenaires parce que c'est un gros tiers du financement. 

C'est un événement qui est à peu près 120-130 000 euros de budget qui repose sur la billetterie pour un tiers à peu près. Le sponsor c'est un gros tiers et donc on a à la fois des entreprises privées ou tech comme Google OutBrain Orange Syllabs. Et puis on a des entreprises aussi qui travaillent avec les médias locaux du territoire qui sont reconnus dans les valeurs de proximité. C'est le cas de la Caisse d'épargne ou d'Orange. Et puis on a un soutien aussi des collectivités locales de la région Nantes Métropole et la Drac. 

[00:15:56] - Le rythme des deux jours

Les ateliers courts d’une demi-heure, ça crée du rythme. Les intervenant.e.s vont à l'essentiel ça c'est ça les oblige aussi à réfléchir à faire des choix. Il y a un peu de frustration. Je pense que ça plaît bien. 

[00:17:34.320] - La nécessité de montrer la diversité

On a été pris au piège par le nombre d’ateliers mais l’un de nos objectifs, c’était d’avoir toutes les régions, toutes les tailles de médias, tous les supports. Et on a cinq thématiques à couvrir. En cochant toutes les cases, au début on partait sur 60 conférences ou conversations et puis en fait cela fait 72 et 83 intervenants plus 20 start up. Mais il y avait un enjeu aussi de montrer tout le potentiel pour une première édition.

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Crédits

Réalisateur.rice.s : Elise Colette et Jean-Baptiste Diebold

Réalisation et post-production : Raphaël Bellon

Design graphique : Benjamin Laible 

Communication : Laurie Lejeune

Générique et habillage sonore : Boris Laible

Production : Ginkio

Description

La première édition du Festival de l’info locale a eu lieu les 27 et 28 juin à Nantes. Pas un congrès, des assises ou un salon, non ! Un festival, avec du far breton, du vin, des huîtres et des bulots. Mais aussi des ateliers, des intervenants et une bourse d’excellence.

Le Ouest Médialab, organisateur de l’événement, tenait à cet esprit festif et convivial pour réunir des professionnels de médias locaux venus de toute la France en ce début d’été. 

Niveau température, les 350 participants ont été servis. Niveau découvertes, plus de 70 ateliers leur ont permis de partager leurs expériences et leurs innovations. Du vélo-studio de Radio Méga Valence à l’utilisation de WhatsApp par 20Minutes dans les villes où la rédaction est présente, les thématiques étaient nombreuses et les discussions infinies.

Dans cet épisode “hors-série” d’A Parte que nous avons - une fois n’est pas coutume - enregistré à chaud, nous recevons Julien Kostrèche, le directeur du Ouest Médialab et pilote de l’événement. 

Il nous explique les défis spécifiques auxquels sont confrontés les médias locaux et revient sur la fabrication d’un festival de l’info.

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À consulter : 

Le site du Festival de l’info locale

Le site du Ouest Médialab

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[00:01:17] La spécificité d’un festival sur l’info locale 

Dans les autres événement sur les médias à chaque fois l'info locale était un peu la portion congrue du programme. On avait vraiment envie d'un événement qui réunissent les médias locaux dans toute leur diversité. On va du grand groupe aux médias associatifs 

Il y a aussi un peu de fierté du local, de dire que le local, on est là. C'est aussi une valeur d'avenir. Il y a des sujets forts en local comme la proximité avec le public, la relation publique, l'info service. 

[00:02:56] Les défis que doivent relever les médias locaux

On a effectivement plein de problématiques qui sont les mêmes que sur les médias internationaux ou nationaux. Les rédactions locales ressentent plus directement l’attente forte de la part des gens. 

Les ressentis sont différents d'un territoire à l'autre d'une rédaction à l'autre. 

L’enjeu du modèle économique :

Beaucoup de médias existent aussi parce qu'ils sont aidés par des subventions. Les subventions vont en baissant, donc  il y a un besoin aussi de se diversifier. 

On trouve pas mal de médias qui se sont lancés ou qui vont vers des opérations de financement participatif ou qui ont des modèles d'adhésions depuis longtemps parce qu'ils sont associatifs. 

[00:05:11] 

Hier soir on avait la soirée du fils donc tout le monde est venu prendre un verre échanger. Et je pense que ce qui ressortait c'est ce dont je parlais tout à l'heure l'envie d'être ensemble de partager la fierté du local et de dire il y a quand même plein d'innovations et de projets aussi dans les médias locaux. Les gens ont fait des découvertes et ça peut être que ça les a un peu surpris aussi parce qu'ils pensaient connaître l'info locale. Mais on cherchait vraiment ce décloisonnement. On espère que ça va faire naître aussi des collaborations et des partenariats.

[00:06:59] Spécificités de Ouest Médialab et de l’approche pluridisciplinaire

Cette diversité d'acteurs depuis le début nous donne envie de créer des événements où on ne sera pas que sur le journalisme. On dépasse aussi les chapelles habituelles ou les regroupements habituels. Tout ça c'est dans notre fonctionnement. On leur propose des terrains de jeu pour qu'ils puissent expérimenter des contenus, des services sur le numérique et donc une sorte de LAB mutualisé pour nos adhérents un labo ouvert sur les médias numériques 

[00:08:09] Les Speed Media Training

Sur des conférences assez courtes, il s’agit de vraiment de capter l'attention et d'éviter les moments d'ennui. On a une densité des programmes qui est assez forte et le média training est complètement axé sur les outils. La première édition il y a cinq ans on pensait réunir nos adhérents et il y a 300 ou 400 personnes qui sont venues. Donc on a appris à faire des événements de cette manière là. On trouvait que ce format fonctionnait et on avait envie de l’amener sur un autre terrain qui est celui de l'info locale où chemin faisant, on s'est quand même - à force de côtoyer aussi nos adhérents - on s'est forgé une expérience et peut être une culture aussi expertise plus forte sur ce sujet là 

[00:10:07] 

En termes de cible, on s'est dit tout de suite professionnels pour démarrer et si ça grandit ou pourrait demain avoir aussi des moments plus pour le grand public. 

[00:10:33] 

On s'est dit il y a déjà quand même quelques beaux événements sur le journalisme. Donc on est plutôt allé sur les enjeux de développement donc on a les questions de contenu, mais il y a les questions économiques, de la pub, de la diversification des activités, de l'organisation des équipes. Donc là oui ça va aussi toucher plus des décideurs. ça peut être le rédac chef, la patronne le patron le DG les gens en charge du marketing de l'innovation...

[00:11:22] Le format du festival

On avait envie d'afficher cette convivialité aussi qu'on doit trouver sur un festival. On avait envie d'avoir une tonalité. On peut se restaurer sur place et des petites choses sympa locales ou à manger d'avoir une soirée dans un lieu emblématique de la ville. 

[00:12:39] - Les clés de la réussite

C'est important la date. C'est une période aussi beaucoup de choses et de séminaires aussi. On a parlé du lieu : le Médiacampus. Le bâtiment il est chouette il se prête vraiment à ce type d'événements. Nantes est attractive aussi ça peut être une destination aussi. En plus c'est un super écosystème numérique à Nantes et on en profite. 

[00:13:57] - Le financement

Alors, les professionnels des médias sont plus ou moins prêts à payer pour ce genre d’événements. Parce que dans l'info locale, on va au moins aussi sur des événements pros que dans des médias nationaux. Parce qu'il y a beaucoup de TPE et PME ou des petites structures associatives. Donc là c'est aussi quelque chose qu'on doit qu'on doit travailler. On a des partenariats et heureusement qu'ils sont là aussi les partenaires parce que c'est un gros tiers du financement. 

C'est un événement qui est à peu près 120-130 000 euros de budget qui repose sur la billetterie pour un tiers à peu près. Le sponsor c'est un gros tiers et donc on a à la fois des entreprises privées ou tech comme Google OutBrain Orange Syllabs. Et puis on a des entreprises aussi qui travaillent avec les médias locaux du territoire qui sont reconnus dans les valeurs de proximité. C'est le cas de la Caisse d'épargne ou d'Orange. Et puis on a un soutien aussi des collectivités locales de la région Nantes Métropole et la Drac. 

[00:15:56] - Le rythme des deux jours

Les ateliers courts d’une demi-heure, ça crée du rythme. Les intervenant.e.s vont à l'essentiel ça c'est ça les oblige aussi à réfléchir à faire des choix. Il y a un peu de frustration. Je pense que ça plaît bien. 

[00:17:34.320] - La nécessité de montrer la diversité

On a été pris au piège par le nombre d’ateliers mais l’un de nos objectifs, c’était d’avoir toutes les régions, toutes les tailles de médias, tous les supports. Et on a cinq thématiques à couvrir. En cochant toutes les cases, au début on partait sur 60 conférences ou conversations et puis en fait cela fait 72 et 83 intervenants plus 20 start up. Mais il y avait un enjeu aussi de montrer tout le potentiel pour une première édition.

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Crédits

Réalisateur.rice.s : Elise Colette et Jean-Baptiste Diebold

Réalisation et post-production : Raphaël Bellon

Design graphique : Benjamin Laible 

Communication : Laurie Lejeune

Générique et habillage sonore : Boris Laible

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