Marine Mugnier, elle trouve la solution avec le collectif cover
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A Parte

Marine Mugnier, elle trouve la solution avec le collectif

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20min |27/06/2019
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Description

Le “Sojo”(journalisme de solution) a le vent en poupe chez les journalistes. Cette façon d’aborder l’information en cherchant toujours à comprendre “comment” - comment on peut faire mieux - répond à un besoin pressant d’actualités pas seulement déprimantes du côté de l’audience. Avec cette conviction, Marine Mugnier a cofondé le collectif Antidotes, basé à Toulouse, avec Delphine Tayac.

Toutes deux ont fait le choix d’être indépendantes en défendant un état d’esprit plus collaboratif, où chaque professionnel-le progresse en interagissant avec d’autres. Leur projet est en construction et elles cherchent maintenant à agréger d’autres journalistes et d’autres expertises.

-----

À consulter : 


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[00:02:14] Quand on est journaliste en fait on veut décrire la réalité et la réalité ce n'est pas forcément que l'aspect négatif des choses c'est aussi parler des gens qui agissent pour trouver des solutions pour répondre aux problèmes de la société et donc c'est important aussi que nous journalistes ou s'empare de ces sujets et qu'on soit constructif.

[00:04:20] Dans un article de solution, on va présenter les limites de la solution aussi. C'est pas grave aussi si la solution n'est pas parfaite il faut il faut aussi dire que dire la réalité des choses ça peut toujours inspirer.

[00:05:22] Au fur à mesure des discussions et du travail d'enquête parce que c'est un réel travail d'investigation on a souvent le journalisme de solutions, on s'est rendu compte que finalement certes c'est une bonne élève la ville de Toulouse mais en fait elle n'avance plus elle ne progresse plus là où toutes les autres villes continuent de progresser. 

[00:06:20] - Souvent on fait ça en journalisme de solution. C'est de dire qu'il y a un problème on se dit quelles autres villes disent qu'ils ont fait mieux. Quel acteur a fait mieux. Comment est ce qu'on pourrait s'inspirer pour faire mieux ?

[00:09:38] - Après il faut faire attention à ne pas penser que c'est comme ça parce qu'on fait le journalisme de solutions peuvent vraiment être appliquées à tous les domaines.

Par exemple, cétait un sujet sur l'intégration des personnes réfugiées dans la société allemande et en fait c'est un sujet sociétal. En fait il s'avère qu'après la crise des migrations en 2015 2016 en fait ils ont réussi en Bavière à bien intégrer une partie d'une partie de la population réfugiée et donc ils nous disent comment est ce qu'ils ont fait (...) ça nous montre une solution dans un sujet qui n'est pas écologique mais dans un sujet qui est sociétal.

[00:10:25] - Sinon aux Etats-Unis le journalisme de solution parle aussi beaucoup d'éducation. Comment est ce qu'on peut faire pour pour mieux éduquer. Comment est ce qu'on peut faire pour dans une école faire en sorte qu'il y ait plus de mixité sociale...

[00:11:25] Médiacités sont venus me chercher pour ouvrir la branche solution 

[00:11:58] - Les plus durs à convaincre restent quand même les journalistes qui sont attachés à notre culture par nos écoles. Je ne sais pas d'où ça vient exactement mais ce côté il faut du sang, il faut des problèmes, plus c'est triste plus on est intello

[00:12:29] Voilà le journalisme de solution pour ceux qui ne connaissent pas et peut être taxé de journalisme bisounours ou confondu avec des journalisme positif.

[00:13:56] plein de gens se désintéressent du journalisme parce qu'ils n'ont pas envie de voir trop de négatif dans leur quotidien et j'ai vraiment cette impression qui est une nouvelle une nouvelle vague.

[00:18:37] On a envie de s'ouvrir à d'autres compétences comme des photographes, des journalistes plus spécialisés dans la data, peut-être des JRI, des développeurs web... Pour la créativité c'est très important pour nous ne pas tourner en rond dans son propre métier c'est très important toujours se remettre en question 

-----

Crédits : 

Réalisateur.rice.s : Elise Colette et Jean-Baptiste Diebold

Réalisation et post-production : Raphaël Bellon

Design graphique : Benjamin Laible 

Communication : Laurie Lejeune

Générique et habillage sonore : Boris Laible

Production : Ginkio

Description

Le “Sojo”(journalisme de solution) a le vent en poupe chez les journalistes. Cette façon d’aborder l’information en cherchant toujours à comprendre “comment” - comment on peut faire mieux - répond à un besoin pressant d’actualités pas seulement déprimantes du côté de l’audience. Avec cette conviction, Marine Mugnier a cofondé le collectif Antidotes, basé à Toulouse, avec Delphine Tayac.

Toutes deux ont fait le choix d’être indépendantes en défendant un état d’esprit plus collaboratif, où chaque professionnel-le progresse en interagissant avec d’autres. Leur projet est en construction et elles cherchent maintenant à agréger d’autres journalistes et d’autres expertises.

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À consulter : 


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[00:02:14] Quand on est journaliste en fait on veut décrire la réalité et la réalité ce n'est pas forcément que l'aspect négatif des choses c'est aussi parler des gens qui agissent pour trouver des solutions pour répondre aux problèmes de la société et donc c'est important aussi que nous journalistes ou s'empare de ces sujets et qu'on soit constructif.

[00:04:20] Dans un article de solution, on va présenter les limites de la solution aussi. C'est pas grave aussi si la solution n'est pas parfaite il faut il faut aussi dire que dire la réalité des choses ça peut toujours inspirer.

[00:05:22] Au fur à mesure des discussions et du travail d'enquête parce que c'est un réel travail d'investigation on a souvent le journalisme de solutions, on s'est rendu compte que finalement certes c'est une bonne élève la ville de Toulouse mais en fait elle n'avance plus elle ne progresse plus là où toutes les autres villes continuent de progresser. 

[00:06:20] - Souvent on fait ça en journalisme de solution. C'est de dire qu'il y a un problème on se dit quelles autres villes disent qu'ils ont fait mieux. Quel acteur a fait mieux. Comment est ce qu'on pourrait s'inspirer pour faire mieux ?

[00:09:38] - Après il faut faire attention à ne pas penser que c'est comme ça parce qu'on fait le journalisme de solutions peuvent vraiment être appliquées à tous les domaines.

Par exemple, cétait un sujet sur l'intégration des personnes réfugiées dans la société allemande et en fait c'est un sujet sociétal. En fait il s'avère qu'après la crise des migrations en 2015 2016 en fait ils ont réussi en Bavière à bien intégrer une partie d'une partie de la population réfugiée et donc ils nous disent comment est ce qu'ils ont fait (...) ça nous montre une solution dans un sujet qui n'est pas écologique mais dans un sujet qui est sociétal.

[00:10:25] - Sinon aux Etats-Unis le journalisme de solution parle aussi beaucoup d'éducation. Comment est ce qu'on peut faire pour pour mieux éduquer. Comment est ce qu'on peut faire pour dans une école faire en sorte qu'il y ait plus de mixité sociale...

[00:11:25] Médiacités sont venus me chercher pour ouvrir la branche solution 

[00:11:58] - Les plus durs à convaincre restent quand même les journalistes qui sont attachés à notre culture par nos écoles. Je ne sais pas d'où ça vient exactement mais ce côté il faut du sang, il faut des problèmes, plus c'est triste plus on est intello

[00:12:29] Voilà le journalisme de solution pour ceux qui ne connaissent pas et peut être taxé de journalisme bisounours ou confondu avec des journalisme positif.

[00:13:56] plein de gens se désintéressent du journalisme parce qu'ils n'ont pas envie de voir trop de négatif dans leur quotidien et j'ai vraiment cette impression qui est une nouvelle une nouvelle vague.

[00:18:37] On a envie de s'ouvrir à d'autres compétences comme des photographes, des journalistes plus spécialisés dans la data, peut-être des JRI, des développeurs web... Pour la créativité c'est très important pour nous ne pas tourner en rond dans son propre métier c'est très important toujours se remettre en question 

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Crédits : 

Réalisateur.rice.s : Elise Colette et Jean-Baptiste Diebold

Réalisation et post-production : Raphaël Bellon

Design graphique : Benjamin Laible 

Communication : Laurie Lejeune

Générique et habillage sonore : Boris Laible

Production : Ginkio

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Le “Sojo”(journalisme de solution) a le vent en poupe chez les journalistes. Cette façon d’aborder l’information en cherchant toujours à comprendre “comment” - comment on peut faire mieux - répond à un besoin pressant d’actualités pas seulement déprimantes du côté de l’audience. Avec cette conviction, Marine Mugnier a cofondé le collectif Antidotes, basé à Toulouse, avec Delphine Tayac.

Toutes deux ont fait le choix d’être indépendantes en défendant un état d’esprit plus collaboratif, où chaque professionnel-le progresse en interagissant avec d’autres. Leur projet est en construction et elles cherchent maintenant à agréger d’autres journalistes et d’autres expertises.

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À consulter : 


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[00:02:14] Quand on est journaliste en fait on veut décrire la réalité et la réalité ce n'est pas forcément que l'aspect négatif des choses c'est aussi parler des gens qui agissent pour trouver des solutions pour répondre aux problèmes de la société et donc c'est important aussi que nous journalistes ou s'empare de ces sujets et qu'on soit constructif.

[00:04:20] Dans un article de solution, on va présenter les limites de la solution aussi. C'est pas grave aussi si la solution n'est pas parfaite il faut il faut aussi dire que dire la réalité des choses ça peut toujours inspirer.

[00:05:22] Au fur à mesure des discussions et du travail d'enquête parce que c'est un réel travail d'investigation on a souvent le journalisme de solutions, on s'est rendu compte que finalement certes c'est une bonne élève la ville de Toulouse mais en fait elle n'avance plus elle ne progresse plus là où toutes les autres villes continuent de progresser. 

[00:06:20] - Souvent on fait ça en journalisme de solution. C'est de dire qu'il y a un problème on se dit quelles autres villes disent qu'ils ont fait mieux. Quel acteur a fait mieux. Comment est ce qu'on pourrait s'inspirer pour faire mieux ?

[00:09:38] - Après il faut faire attention à ne pas penser que c'est comme ça parce qu'on fait le journalisme de solutions peuvent vraiment être appliquées à tous les domaines.

Par exemple, cétait un sujet sur l'intégration des personnes réfugiées dans la société allemande et en fait c'est un sujet sociétal. En fait il s'avère qu'après la crise des migrations en 2015 2016 en fait ils ont réussi en Bavière à bien intégrer une partie d'une partie de la population réfugiée et donc ils nous disent comment est ce qu'ils ont fait (...) ça nous montre une solution dans un sujet qui n'est pas écologique mais dans un sujet qui est sociétal.

[00:10:25] - Sinon aux Etats-Unis le journalisme de solution parle aussi beaucoup d'éducation. Comment est ce qu'on peut faire pour pour mieux éduquer. Comment est ce qu'on peut faire pour dans une école faire en sorte qu'il y ait plus de mixité sociale...

[00:11:25] Médiacités sont venus me chercher pour ouvrir la branche solution 

[00:11:58] - Les plus durs à convaincre restent quand même les journalistes qui sont attachés à notre culture par nos écoles. Je ne sais pas d'où ça vient exactement mais ce côté il faut du sang, il faut des problèmes, plus c'est triste plus on est intello

[00:12:29] Voilà le journalisme de solution pour ceux qui ne connaissent pas et peut être taxé de journalisme bisounours ou confondu avec des journalisme positif.

[00:13:56] plein de gens se désintéressent du journalisme parce qu'ils n'ont pas envie de voir trop de négatif dans leur quotidien et j'ai vraiment cette impression qui est une nouvelle une nouvelle vague.

[00:18:37] On a envie de s'ouvrir à d'autres compétences comme des photographes, des journalistes plus spécialisés dans la data, peut-être des JRI, des développeurs web... Pour la créativité c'est très important pour nous ne pas tourner en rond dans son propre métier c'est très important toujours se remettre en question 

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Crédits : 

Réalisateur.rice.s : Elise Colette et Jean-Baptiste Diebold

Réalisation et post-production : Raphaël Bellon

Design graphique : Benjamin Laible 

Communication : Laurie Lejeune

Générique et habillage sonore : Boris Laible

Production : Ginkio

Description

Le “Sojo”(journalisme de solution) a le vent en poupe chez les journalistes. Cette façon d’aborder l’information en cherchant toujours à comprendre “comment” - comment on peut faire mieux - répond à un besoin pressant d’actualités pas seulement déprimantes du côté de l’audience. Avec cette conviction, Marine Mugnier a cofondé le collectif Antidotes, basé à Toulouse, avec Delphine Tayac.

Toutes deux ont fait le choix d’être indépendantes en défendant un état d’esprit plus collaboratif, où chaque professionnel-le progresse en interagissant avec d’autres. Leur projet est en construction et elles cherchent maintenant à agréger d’autres journalistes et d’autres expertises.

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[00:02:14] Quand on est journaliste en fait on veut décrire la réalité et la réalité ce n'est pas forcément que l'aspect négatif des choses c'est aussi parler des gens qui agissent pour trouver des solutions pour répondre aux problèmes de la société et donc c'est important aussi que nous journalistes ou s'empare de ces sujets et qu'on soit constructif.

[00:04:20] Dans un article de solution, on va présenter les limites de la solution aussi. C'est pas grave aussi si la solution n'est pas parfaite il faut il faut aussi dire que dire la réalité des choses ça peut toujours inspirer.

[00:05:22] Au fur à mesure des discussions et du travail d'enquête parce que c'est un réel travail d'investigation on a souvent le journalisme de solutions, on s'est rendu compte que finalement certes c'est une bonne élève la ville de Toulouse mais en fait elle n'avance plus elle ne progresse plus là où toutes les autres villes continuent de progresser. 

[00:06:20] - Souvent on fait ça en journalisme de solution. C'est de dire qu'il y a un problème on se dit quelles autres villes disent qu'ils ont fait mieux. Quel acteur a fait mieux. Comment est ce qu'on pourrait s'inspirer pour faire mieux ?

[00:09:38] - Après il faut faire attention à ne pas penser que c'est comme ça parce qu'on fait le journalisme de solutions peuvent vraiment être appliquées à tous les domaines.

Par exemple, cétait un sujet sur l'intégration des personnes réfugiées dans la société allemande et en fait c'est un sujet sociétal. En fait il s'avère qu'après la crise des migrations en 2015 2016 en fait ils ont réussi en Bavière à bien intégrer une partie d'une partie de la population réfugiée et donc ils nous disent comment est ce qu'ils ont fait (...) ça nous montre une solution dans un sujet qui n'est pas écologique mais dans un sujet qui est sociétal.

[00:10:25] - Sinon aux Etats-Unis le journalisme de solution parle aussi beaucoup d'éducation. Comment est ce qu'on peut faire pour pour mieux éduquer. Comment est ce qu'on peut faire pour dans une école faire en sorte qu'il y ait plus de mixité sociale...

[00:11:25] Médiacités sont venus me chercher pour ouvrir la branche solution 

[00:11:58] - Les plus durs à convaincre restent quand même les journalistes qui sont attachés à notre culture par nos écoles. Je ne sais pas d'où ça vient exactement mais ce côté il faut du sang, il faut des problèmes, plus c'est triste plus on est intello

[00:12:29] Voilà le journalisme de solution pour ceux qui ne connaissent pas et peut être taxé de journalisme bisounours ou confondu avec des journalisme positif.

[00:13:56] plein de gens se désintéressent du journalisme parce qu'ils n'ont pas envie de voir trop de négatif dans leur quotidien et j'ai vraiment cette impression qui est une nouvelle une nouvelle vague.

[00:18:37] On a envie de s'ouvrir à d'autres compétences comme des photographes, des journalistes plus spécialisés dans la data, peut-être des JRI, des développeurs web... Pour la créativité c'est très important pour nous ne pas tourner en rond dans son propre métier c'est très important toujours se remettre en question 

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Crédits : 

Réalisateur.rice.s : Elise Colette et Jean-Baptiste Diebold

Réalisation et post-production : Raphaël Bellon

Design graphique : Benjamin Laible 

Communication : Laurie Lejeune

Générique et habillage sonore : Boris Laible

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