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A Poil et Sans Filet

[EXTRAIT] Investir dans l'impact rapporte PLUS que la bourse - Stéphane Bourbier (investisseur)

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06min |09/12/2025
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Description

Quand on souhaite investir, la première question qui revient toujours est celle du rendement. On parle de ROI, de TRI, d’espérance de gain, et on compare presque instinctivement ses placements à la performance historique du S&P 500, dont la moyenne oscille autour de 10 à 11 % sur 20 ans.

Mais comment comprendre et évaluer ce que signifie réellement investir dans les transitions ? Comment convaincre qu’un investissement axé sur les besoins fondamentaux de l’humanité peut, non seulement égaler, mais surpasser les performances des marchés traditionnels — y compris ceux tirés par les énergies fossiles ou l’industrie militaire ?

Dans cet épisode, notre invité dévoile une approche radicalement différente du capital-risque classique. Là où beaucoup de fonds misent sur la “power law” — investir partout en espérant qu’émerge un champion — sa stratégie repose sur un principe simple : réduire le risque marché en investissant exclusivement dans des solutions répondant à des besoins essentiels. L’énergie, l’alimentation, les mobilités, les infrastructures : autant de secteurs structurels où la demande ne disparaît jamais. Cette manière d’investir repositionne complètement l’analyse du risque et crée une base solide pour viser des performances élevées.

Nous découvrons comment, au bout de trois ans, un premier portefeuille de 11 startups affiche 16,98 % de rendement net, ce qui laisse présager une cible raisonnable à 25 % par an sur la durée de vie du fonds. Une performance qui place cette stratégie dans le top 2 % des fonds américains benchmarkés. Loin de la spéculation Web3 ou des bulles post-Covid, cette méthode repose sur une rigueur d’investissement comparable à celle de Berkshire Hathaway : comprendre le business, comprendre le besoin humain, comprendre la durabilité de la demande.

L’épisode se plonge également dans des exemples concrets, comme la plasmalise du méthane — innovation à fort risque techno mais à potentiel colossal — ou Onima, startup qui transforme les résidus de fermentation de la bière en protéines végétales de haute qualité. Ces projets illustrent comment investir tôt dans des solutions profondément utiles peut créer des géants industriels en devenir, sans green premium, et avec un impact systémique sur la chaîne de valeur mondiale.

Ce dialogue dense, pédagogique et inspirant remet en question notre vision de l’investissement. Il montre qu’il existe une troisième voie entre la spéculation à court terme et l’investissement passif : une manière d’orienter le capital vers ce qui est nécessaire, résilient et scalable. Une manière d’allier performance financière et transformation structurelle de l’économie.

Pour celles et ceux qui veulent comprendre comment investir aujourd’hui — dans un monde en transition accélérée — et comment concilier rendement, sens et réduction des risques, cet épisode est une ressource rare.


Ma chaîne Youtube (épisodes en vidéo) : @MatthieuLaulan
Pour être sponsor de l'émission : matthieulaulan01@gmail.com


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Quand on place de l'argent, on pense tous au TRI, au retour d'un taux de rendement interne. Ça, c'est une métrix de fonds. Mais en tout cas, on pense au ROI. Quel est le pourcentage d'intérêt que je vais récupérer en mettant mon investissement ? Quand tu mets sur le S&P 500, où Trump est à fond pour repartir sur tout un tas d'énergies fossiles, tu sais globalement que tu vas choper sur 20 ans à peu près 10%, 11%. Donc, comment est-ce que tu fais ? pour convaincre un investisseur justement que ces investissements dans les transitions ils vont rapporter autant et même tu dis toi plus qu'un investissement sur le S&P 500 qui va être sur le pétrole, qui va être sur l'armée,

  • Speaker #1

    qui va être sur plein de trucs nous on vise à peu près 25% de TRI on a pour l'instant que 4 ans donc c'est un peu tôt pour te dire où on en est mais 25% de tarifs, 25% de rendement annuel c'est ça notre cible au bout de 3 ans donc notre premier batch de 11 startups, il y a un benchmark très utilisé aux US par Carta qui est en fait quelle est la performance des fonds au bout de 3 ans et c'est un indicateur prédictif assez c'est fiable de la performance au bout de 10 ans. Quand tu investis dans des startups, souvent, tu as d'abord les pertes, les startups qui ne vont pas fonctionner, tu as un peu de frais, et puis c'est plutôt à la fin des 10 ans que tu as les grandes réussites et les boîtes qui expliquent. Nous, on est à... au bout de trois ans, à 16,98% de théorie nette. Et ça nous laisse présager assez confortablement d'une cible à 25% par an sur la durée du fonds. Et ça nous place dans le top 2%, 3%, dans 2% des meilleurs fonds aux US. Pourquoi on fait ça et comment on fait ça ? Il y a plusieurs trucs. Dans le VC, les startups, tu as un peu deux manières d'investir. La manière un peu classique, c'est la power law, c'est de dire j'investis un peu partout, il y aura bien un champion quelque part, une licorne, une boîte qui va valoir 1 milliard, ou une hectacorne aux US, une boîte qui va valoir 100 milliards, et cette boîte-là va faire le rendement de mon portefeuille. C'est... Un game, c'est pas le nôtre. On ne raisonne pas comme ça. Et c'est un jeu qui est très spéculatif parce que tu vas pouvoir investir là-dedans, dans des boîtes, sur la livraison des courses en moins de 5 minutes. Tu te rappelles après le Covid ? En fait, non, c'est pas un vrai besoin de l'humanité. Donc, il n'y a aucune boîte qui survit. Mais ça a été des milliards dans la livraison de courses en moins de 3 minutes. Ou dans le Web 3. Bon, ok. Je veux bien voir un fonds spécialisé Web3 qui a fait de la perf. Nous, on investit sur, et j'aime pas tellement le mot impact en fait, nous on investit dans les transitions qui sont nécessaires aux besoins fondamentaux de l'humanité. Et du coup, on enlève un énorme risque qui est le risque marché. Tu auras toujours besoin de fringues, tu auras toujours besoin d'énergie, tu auras toujours besoin de te déplacer. Et ces besoins fondamentaux de l'humanité enlèvent le risque marché. Si tu veux, c'est un peu comme, je ne sais pas si tu vois Berkshire Hathaway.

  • Speaker #0

    Oui, bien sûr. nos amis Charlie Munger et Warren Buffett et

  • Speaker #1

    Warren Buffett ça y est il nous était peut-être temps 95 ans moi je me vois chez Astérian jusqu'à 95 puis j'adore tellement ce que je fais c'est tellement ma passion de vie donc je me le souhaite mais lui son truc c'est de dire je n'investis que sur des trucs que je comprends et des business qui sont essentiels et là pour durer et en fait nous on a la même posture mais appliquée au VC Merci. Donc, on investit sur des choses qui sont des besoins fondamentaux de l'humanité. Ça ne veut pas dire que tu n'as pas des risques, des risques technos. Quand tu investis sur la plasmalise du méthane, dans un truc sorti d'un labo de recherche, sur une expérimentation qui a duré pendant une minute trente et qui a montré que ça fonctionnait, tu investis hyper tôt, tu n'es pas sûr que tu vas pouvoir en faire un truc qui va scaler à l'échelle industrielle. mais on sait que si ça marche, et si on arrive à le faire sans green premium, ça c'est hyper important, c'est-à-dire que si on arrive à le faire sans que ça coûte plus cher à l'industrie, Dans ce cas-là, on a gagné et ça va être un géant. Et c'est ces géants-là qu'on essaye de fabriquer. Tu vois, Onima, par exemple. Onima, c'est une boîte magnifique. Les mecs, ils sortent d'AgroParisTech et ils sont passionnés par l'enjeu de fournir assez de protéines pour nourrir l'humanité. Et il y a un truc, ils se disent, mais en fait, c'est tellement un gâchis. Quand tu fais de la bière, tu mets de l'orge, du houblon et de la levure. Cette levure, elle prospère pendant la fermentation. Elle donne le goût amer que tu aimes bien quand tu prends ton demi. Elle tombe au fond de la cuve. Elle est tellement amère que tu ne peux rien en faire, même pas de la nourriture pour les cochons. Donc, ça part en station d'épuration. Les mecs, ils développent un brevet pour désamertumiser cette levure et en faire une protéine végétale. de très grande qualité, très simple à incorporer dans des produits de base. Et donc là, ils sortent, avec une grande marque de pâtes que je ne peux pas citer là, les pâtes les plus protéinées du marché. Et l'idée, c'est de dire comment, pour des gens qui sont... éventuellement assez éloigné de l'accès aux protéines, tu peux re-protéiner des aliments, et ça, ça marche dans tous les pays du monde, parce que dans tous les pays du monde, t'as des brasseries et t'as de la bière, et tu peux fournir une protéine qui a un besoin fondamental. Et là, ils ont fini leur démonstrateur industriel, leur truc marche parfaitement, les recettes marchent, et on a gagné ce pari avec eux, de les aider à industrialiser, et on sait qu'il n'y a pas de risque marché. Et ça, c'est vraiment les trucs qu'on cherche, et où les marchés sont tellement vastes, tellement énormes, que si ça fonctionne, waouh, c'est game changer !

Description

Quand on souhaite investir, la première question qui revient toujours est celle du rendement. On parle de ROI, de TRI, d’espérance de gain, et on compare presque instinctivement ses placements à la performance historique du S&P 500, dont la moyenne oscille autour de 10 à 11 % sur 20 ans.

Mais comment comprendre et évaluer ce que signifie réellement investir dans les transitions ? Comment convaincre qu’un investissement axé sur les besoins fondamentaux de l’humanité peut, non seulement égaler, mais surpasser les performances des marchés traditionnels — y compris ceux tirés par les énergies fossiles ou l’industrie militaire ?

Dans cet épisode, notre invité dévoile une approche radicalement différente du capital-risque classique. Là où beaucoup de fonds misent sur la “power law” — investir partout en espérant qu’émerge un champion — sa stratégie repose sur un principe simple : réduire le risque marché en investissant exclusivement dans des solutions répondant à des besoins essentiels. L’énergie, l’alimentation, les mobilités, les infrastructures : autant de secteurs structurels où la demande ne disparaît jamais. Cette manière d’investir repositionne complètement l’analyse du risque et crée une base solide pour viser des performances élevées.

Nous découvrons comment, au bout de trois ans, un premier portefeuille de 11 startups affiche 16,98 % de rendement net, ce qui laisse présager une cible raisonnable à 25 % par an sur la durée de vie du fonds. Une performance qui place cette stratégie dans le top 2 % des fonds américains benchmarkés. Loin de la spéculation Web3 ou des bulles post-Covid, cette méthode repose sur une rigueur d’investissement comparable à celle de Berkshire Hathaway : comprendre le business, comprendre le besoin humain, comprendre la durabilité de la demande.

L’épisode se plonge également dans des exemples concrets, comme la plasmalise du méthane — innovation à fort risque techno mais à potentiel colossal — ou Onima, startup qui transforme les résidus de fermentation de la bière en protéines végétales de haute qualité. Ces projets illustrent comment investir tôt dans des solutions profondément utiles peut créer des géants industriels en devenir, sans green premium, et avec un impact systémique sur la chaîne de valeur mondiale.

Ce dialogue dense, pédagogique et inspirant remet en question notre vision de l’investissement. Il montre qu’il existe une troisième voie entre la spéculation à court terme et l’investissement passif : une manière d’orienter le capital vers ce qui est nécessaire, résilient et scalable. Une manière d’allier performance financière et transformation structurelle de l’économie.

Pour celles et ceux qui veulent comprendre comment investir aujourd’hui — dans un monde en transition accélérée — et comment concilier rendement, sens et réduction des risques, cet épisode est une ressource rare.


Ma chaîne Youtube (épisodes en vidéo) : @MatthieuLaulan
Pour être sponsor de l'émission : matthieulaulan01@gmail.com


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Quand on place de l'argent, on pense tous au TRI, au retour d'un taux de rendement interne. Ça, c'est une métrix de fonds. Mais en tout cas, on pense au ROI. Quel est le pourcentage d'intérêt que je vais récupérer en mettant mon investissement ? Quand tu mets sur le S&P 500, où Trump est à fond pour repartir sur tout un tas d'énergies fossiles, tu sais globalement que tu vas choper sur 20 ans à peu près 10%, 11%. Donc, comment est-ce que tu fais ? pour convaincre un investisseur justement que ces investissements dans les transitions ils vont rapporter autant et même tu dis toi plus qu'un investissement sur le S&P 500 qui va être sur le pétrole, qui va être sur l'armée,

  • Speaker #1

    qui va être sur plein de trucs nous on vise à peu près 25% de TRI on a pour l'instant que 4 ans donc c'est un peu tôt pour te dire où on en est mais 25% de tarifs, 25% de rendement annuel c'est ça notre cible au bout de 3 ans donc notre premier batch de 11 startups, il y a un benchmark très utilisé aux US par Carta qui est en fait quelle est la performance des fonds au bout de 3 ans et c'est un indicateur prédictif assez c'est fiable de la performance au bout de 10 ans. Quand tu investis dans des startups, souvent, tu as d'abord les pertes, les startups qui ne vont pas fonctionner, tu as un peu de frais, et puis c'est plutôt à la fin des 10 ans que tu as les grandes réussites et les boîtes qui expliquent. Nous, on est à... au bout de trois ans, à 16,98% de théorie nette. Et ça nous laisse présager assez confortablement d'une cible à 25% par an sur la durée du fonds. Et ça nous place dans le top 2%, 3%, dans 2% des meilleurs fonds aux US. Pourquoi on fait ça et comment on fait ça ? Il y a plusieurs trucs. Dans le VC, les startups, tu as un peu deux manières d'investir. La manière un peu classique, c'est la power law, c'est de dire j'investis un peu partout, il y aura bien un champion quelque part, une licorne, une boîte qui va valoir 1 milliard, ou une hectacorne aux US, une boîte qui va valoir 100 milliards, et cette boîte-là va faire le rendement de mon portefeuille. C'est... Un game, c'est pas le nôtre. On ne raisonne pas comme ça. Et c'est un jeu qui est très spéculatif parce que tu vas pouvoir investir là-dedans, dans des boîtes, sur la livraison des courses en moins de 5 minutes. Tu te rappelles après le Covid ? En fait, non, c'est pas un vrai besoin de l'humanité. Donc, il n'y a aucune boîte qui survit. Mais ça a été des milliards dans la livraison de courses en moins de 3 minutes. Ou dans le Web 3. Bon, ok. Je veux bien voir un fonds spécialisé Web3 qui a fait de la perf. Nous, on investit sur, et j'aime pas tellement le mot impact en fait, nous on investit dans les transitions qui sont nécessaires aux besoins fondamentaux de l'humanité. Et du coup, on enlève un énorme risque qui est le risque marché. Tu auras toujours besoin de fringues, tu auras toujours besoin d'énergie, tu auras toujours besoin de te déplacer. Et ces besoins fondamentaux de l'humanité enlèvent le risque marché. Si tu veux, c'est un peu comme, je ne sais pas si tu vois Berkshire Hathaway.

  • Speaker #0

    Oui, bien sûr. nos amis Charlie Munger et Warren Buffett et

  • Speaker #1

    Warren Buffett ça y est il nous était peut-être temps 95 ans moi je me vois chez Astérian jusqu'à 95 puis j'adore tellement ce que je fais c'est tellement ma passion de vie donc je me le souhaite mais lui son truc c'est de dire je n'investis que sur des trucs que je comprends et des business qui sont essentiels et là pour durer et en fait nous on a la même posture mais appliquée au VC Merci. Donc, on investit sur des choses qui sont des besoins fondamentaux de l'humanité. Ça ne veut pas dire que tu n'as pas des risques, des risques technos. Quand tu investis sur la plasmalise du méthane, dans un truc sorti d'un labo de recherche, sur une expérimentation qui a duré pendant une minute trente et qui a montré que ça fonctionnait, tu investis hyper tôt, tu n'es pas sûr que tu vas pouvoir en faire un truc qui va scaler à l'échelle industrielle. mais on sait que si ça marche, et si on arrive à le faire sans green premium, ça c'est hyper important, c'est-à-dire que si on arrive à le faire sans que ça coûte plus cher à l'industrie, Dans ce cas-là, on a gagné et ça va être un géant. Et c'est ces géants-là qu'on essaye de fabriquer. Tu vois, Onima, par exemple. Onima, c'est une boîte magnifique. Les mecs, ils sortent d'AgroParisTech et ils sont passionnés par l'enjeu de fournir assez de protéines pour nourrir l'humanité. Et il y a un truc, ils se disent, mais en fait, c'est tellement un gâchis. Quand tu fais de la bière, tu mets de l'orge, du houblon et de la levure. Cette levure, elle prospère pendant la fermentation. Elle donne le goût amer que tu aimes bien quand tu prends ton demi. Elle tombe au fond de la cuve. Elle est tellement amère que tu ne peux rien en faire, même pas de la nourriture pour les cochons. Donc, ça part en station d'épuration. Les mecs, ils développent un brevet pour désamertumiser cette levure et en faire une protéine végétale. de très grande qualité, très simple à incorporer dans des produits de base. Et donc là, ils sortent, avec une grande marque de pâtes que je ne peux pas citer là, les pâtes les plus protéinées du marché. Et l'idée, c'est de dire comment, pour des gens qui sont... éventuellement assez éloigné de l'accès aux protéines, tu peux re-protéiner des aliments, et ça, ça marche dans tous les pays du monde, parce que dans tous les pays du monde, t'as des brasseries et t'as de la bière, et tu peux fournir une protéine qui a un besoin fondamental. Et là, ils ont fini leur démonstrateur industriel, leur truc marche parfaitement, les recettes marchent, et on a gagné ce pari avec eux, de les aider à industrialiser, et on sait qu'il n'y a pas de risque marché. Et ça, c'est vraiment les trucs qu'on cherche, et où les marchés sont tellement vastes, tellement énormes, que si ça fonctionne, waouh, c'est game changer !

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Quand on souhaite investir, la première question qui revient toujours est celle du rendement. On parle de ROI, de TRI, d’espérance de gain, et on compare presque instinctivement ses placements à la performance historique du S&P 500, dont la moyenne oscille autour de 10 à 11 % sur 20 ans.

Mais comment comprendre et évaluer ce que signifie réellement investir dans les transitions ? Comment convaincre qu’un investissement axé sur les besoins fondamentaux de l’humanité peut, non seulement égaler, mais surpasser les performances des marchés traditionnels — y compris ceux tirés par les énergies fossiles ou l’industrie militaire ?

Dans cet épisode, notre invité dévoile une approche radicalement différente du capital-risque classique. Là où beaucoup de fonds misent sur la “power law” — investir partout en espérant qu’émerge un champion — sa stratégie repose sur un principe simple : réduire le risque marché en investissant exclusivement dans des solutions répondant à des besoins essentiels. L’énergie, l’alimentation, les mobilités, les infrastructures : autant de secteurs structurels où la demande ne disparaît jamais. Cette manière d’investir repositionne complètement l’analyse du risque et crée une base solide pour viser des performances élevées.

Nous découvrons comment, au bout de trois ans, un premier portefeuille de 11 startups affiche 16,98 % de rendement net, ce qui laisse présager une cible raisonnable à 25 % par an sur la durée de vie du fonds. Une performance qui place cette stratégie dans le top 2 % des fonds américains benchmarkés. Loin de la spéculation Web3 ou des bulles post-Covid, cette méthode repose sur une rigueur d’investissement comparable à celle de Berkshire Hathaway : comprendre le business, comprendre le besoin humain, comprendre la durabilité de la demande.

L’épisode se plonge également dans des exemples concrets, comme la plasmalise du méthane — innovation à fort risque techno mais à potentiel colossal — ou Onima, startup qui transforme les résidus de fermentation de la bière en protéines végétales de haute qualité. Ces projets illustrent comment investir tôt dans des solutions profondément utiles peut créer des géants industriels en devenir, sans green premium, et avec un impact systémique sur la chaîne de valeur mondiale.

Ce dialogue dense, pédagogique et inspirant remet en question notre vision de l’investissement. Il montre qu’il existe une troisième voie entre la spéculation à court terme et l’investissement passif : une manière d’orienter le capital vers ce qui est nécessaire, résilient et scalable. Une manière d’allier performance financière et transformation structurelle de l’économie.

Pour celles et ceux qui veulent comprendre comment investir aujourd’hui — dans un monde en transition accélérée — et comment concilier rendement, sens et réduction des risques, cet épisode est une ressource rare.


Ma chaîne Youtube (épisodes en vidéo) : @MatthieuLaulan
Pour être sponsor de l'émission : matthieulaulan01@gmail.com


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Quand on place de l'argent, on pense tous au TRI, au retour d'un taux de rendement interne. Ça, c'est une métrix de fonds. Mais en tout cas, on pense au ROI. Quel est le pourcentage d'intérêt que je vais récupérer en mettant mon investissement ? Quand tu mets sur le S&P 500, où Trump est à fond pour repartir sur tout un tas d'énergies fossiles, tu sais globalement que tu vas choper sur 20 ans à peu près 10%, 11%. Donc, comment est-ce que tu fais ? pour convaincre un investisseur justement que ces investissements dans les transitions ils vont rapporter autant et même tu dis toi plus qu'un investissement sur le S&P 500 qui va être sur le pétrole, qui va être sur l'armée,

  • Speaker #1

    qui va être sur plein de trucs nous on vise à peu près 25% de TRI on a pour l'instant que 4 ans donc c'est un peu tôt pour te dire où on en est mais 25% de tarifs, 25% de rendement annuel c'est ça notre cible au bout de 3 ans donc notre premier batch de 11 startups, il y a un benchmark très utilisé aux US par Carta qui est en fait quelle est la performance des fonds au bout de 3 ans et c'est un indicateur prédictif assez c'est fiable de la performance au bout de 10 ans. Quand tu investis dans des startups, souvent, tu as d'abord les pertes, les startups qui ne vont pas fonctionner, tu as un peu de frais, et puis c'est plutôt à la fin des 10 ans que tu as les grandes réussites et les boîtes qui expliquent. Nous, on est à... au bout de trois ans, à 16,98% de théorie nette. Et ça nous laisse présager assez confortablement d'une cible à 25% par an sur la durée du fonds. Et ça nous place dans le top 2%, 3%, dans 2% des meilleurs fonds aux US. Pourquoi on fait ça et comment on fait ça ? Il y a plusieurs trucs. Dans le VC, les startups, tu as un peu deux manières d'investir. La manière un peu classique, c'est la power law, c'est de dire j'investis un peu partout, il y aura bien un champion quelque part, une licorne, une boîte qui va valoir 1 milliard, ou une hectacorne aux US, une boîte qui va valoir 100 milliards, et cette boîte-là va faire le rendement de mon portefeuille. C'est... Un game, c'est pas le nôtre. On ne raisonne pas comme ça. Et c'est un jeu qui est très spéculatif parce que tu vas pouvoir investir là-dedans, dans des boîtes, sur la livraison des courses en moins de 5 minutes. Tu te rappelles après le Covid ? En fait, non, c'est pas un vrai besoin de l'humanité. Donc, il n'y a aucune boîte qui survit. Mais ça a été des milliards dans la livraison de courses en moins de 3 minutes. Ou dans le Web 3. Bon, ok. Je veux bien voir un fonds spécialisé Web3 qui a fait de la perf. Nous, on investit sur, et j'aime pas tellement le mot impact en fait, nous on investit dans les transitions qui sont nécessaires aux besoins fondamentaux de l'humanité. Et du coup, on enlève un énorme risque qui est le risque marché. Tu auras toujours besoin de fringues, tu auras toujours besoin d'énergie, tu auras toujours besoin de te déplacer. Et ces besoins fondamentaux de l'humanité enlèvent le risque marché. Si tu veux, c'est un peu comme, je ne sais pas si tu vois Berkshire Hathaway.

  • Speaker #0

    Oui, bien sûr. nos amis Charlie Munger et Warren Buffett et

  • Speaker #1

    Warren Buffett ça y est il nous était peut-être temps 95 ans moi je me vois chez Astérian jusqu'à 95 puis j'adore tellement ce que je fais c'est tellement ma passion de vie donc je me le souhaite mais lui son truc c'est de dire je n'investis que sur des trucs que je comprends et des business qui sont essentiels et là pour durer et en fait nous on a la même posture mais appliquée au VC Merci. Donc, on investit sur des choses qui sont des besoins fondamentaux de l'humanité. Ça ne veut pas dire que tu n'as pas des risques, des risques technos. Quand tu investis sur la plasmalise du méthane, dans un truc sorti d'un labo de recherche, sur une expérimentation qui a duré pendant une minute trente et qui a montré que ça fonctionnait, tu investis hyper tôt, tu n'es pas sûr que tu vas pouvoir en faire un truc qui va scaler à l'échelle industrielle. mais on sait que si ça marche, et si on arrive à le faire sans green premium, ça c'est hyper important, c'est-à-dire que si on arrive à le faire sans que ça coûte plus cher à l'industrie, Dans ce cas-là, on a gagné et ça va être un géant. Et c'est ces géants-là qu'on essaye de fabriquer. Tu vois, Onima, par exemple. Onima, c'est une boîte magnifique. Les mecs, ils sortent d'AgroParisTech et ils sont passionnés par l'enjeu de fournir assez de protéines pour nourrir l'humanité. Et il y a un truc, ils se disent, mais en fait, c'est tellement un gâchis. Quand tu fais de la bière, tu mets de l'orge, du houblon et de la levure. Cette levure, elle prospère pendant la fermentation. Elle donne le goût amer que tu aimes bien quand tu prends ton demi. Elle tombe au fond de la cuve. Elle est tellement amère que tu ne peux rien en faire, même pas de la nourriture pour les cochons. Donc, ça part en station d'épuration. Les mecs, ils développent un brevet pour désamertumiser cette levure et en faire une protéine végétale. de très grande qualité, très simple à incorporer dans des produits de base. Et donc là, ils sortent, avec une grande marque de pâtes que je ne peux pas citer là, les pâtes les plus protéinées du marché. Et l'idée, c'est de dire comment, pour des gens qui sont... éventuellement assez éloigné de l'accès aux protéines, tu peux re-protéiner des aliments, et ça, ça marche dans tous les pays du monde, parce que dans tous les pays du monde, t'as des brasseries et t'as de la bière, et tu peux fournir une protéine qui a un besoin fondamental. Et là, ils ont fini leur démonstrateur industriel, leur truc marche parfaitement, les recettes marchent, et on a gagné ce pari avec eux, de les aider à industrialiser, et on sait qu'il n'y a pas de risque marché. Et ça, c'est vraiment les trucs qu'on cherche, et où les marchés sont tellement vastes, tellement énormes, que si ça fonctionne, waouh, c'est game changer !

Description

Quand on souhaite investir, la première question qui revient toujours est celle du rendement. On parle de ROI, de TRI, d’espérance de gain, et on compare presque instinctivement ses placements à la performance historique du S&P 500, dont la moyenne oscille autour de 10 à 11 % sur 20 ans.

Mais comment comprendre et évaluer ce que signifie réellement investir dans les transitions ? Comment convaincre qu’un investissement axé sur les besoins fondamentaux de l’humanité peut, non seulement égaler, mais surpasser les performances des marchés traditionnels — y compris ceux tirés par les énergies fossiles ou l’industrie militaire ?

Dans cet épisode, notre invité dévoile une approche radicalement différente du capital-risque classique. Là où beaucoup de fonds misent sur la “power law” — investir partout en espérant qu’émerge un champion — sa stratégie repose sur un principe simple : réduire le risque marché en investissant exclusivement dans des solutions répondant à des besoins essentiels. L’énergie, l’alimentation, les mobilités, les infrastructures : autant de secteurs structurels où la demande ne disparaît jamais. Cette manière d’investir repositionne complètement l’analyse du risque et crée une base solide pour viser des performances élevées.

Nous découvrons comment, au bout de trois ans, un premier portefeuille de 11 startups affiche 16,98 % de rendement net, ce qui laisse présager une cible raisonnable à 25 % par an sur la durée de vie du fonds. Une performance qui place cette stratégie dans le top 2 % des fonds américains benchmarkés. Loin de la spéculation Web3 ou des bulles post-Covid, cette méthode repose sur une rigueur d’investissement comparable à celle de Berkshire Hathaway : comprendre le business, comprendre le besoin humain, comprendre la durabilité de la demande.

L’épisode se plonge également dans des exemples concrets, comme la plasmalise du méthane — innovation à fort risque techno mais à potentiel colossal — ou Onima, startup qui transforme les résidus de fermentation de la bière en protéines végétales de haute qualité. Ces projets illustrent comment investir tôt dans des solutions profondément utiles peut créer des géants industriels en devenir, sans green premium, et avec un impact systémique sur la chaîne de valeur mondiale.

Ce dialogue dense, pédagogique et inspirant remet en question notre vision de l’investissement. Il montre qu’il existe une troisième voie entre la spéculation à court terme et l’investissement passif : une manière d’orienter le capital vers ce qui est nécessaire, résilient et scalable. Une manière d’allier performance financière et transformation structurelle de l’économie.

Pour celles et ceux qui veulent comprendre comment investir aujourd’hui — dans un monde en transition accélérée — et comment concilier rendement, sens et réduction des risques, cet épisode est une ressource rare.


Ma chaîne Youtube (épisodes en vidéo) : @MatthieuLaulan
Pour être sponsor de l'émission : matthieulaulan01@gmail.com


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Quand on place de l'argent, on pense tous au TRI, au retour d'un taux de rendement interne. Ça, c'est une métrix de fonds. Mais en tout cas, on pense au ROI. Quel est le pourcentage d'intérêt que je vais récupérer en mettant mon investissement ? Quand tu mets sur le S&P 500, où Trump est à fond pour repartir sur tout un tas d'énergies fossiles, tu sais globalement que tu vas choper sur 20 ans à peu près 10%, 11%. Donc, comment est-ce que tu fais ? pour convaincre un investisseur justement que ces investissements dans les transitions ils vont rapporter autant et même tu dis toi plus qu'un investissement sur le S&P 500 qui va être sur le pétrole, qui va être sur l'armée,

  • Speaker #1

    qui va être sur plein de trucs nous on vise à peu près 25% de TRI on a pour l'instant que 4 ans donc c'est un peu tôt pour te dire où on en est mais 25% de tarifs, 25% de rendement annuel c'est ça notre cible au bout de 3 ans donc notre premier batch de 11 startups, il y a un benchmark très utilisé aux US par Carta qui est en fait quelle est la performance des fonds au bout de 3 ans et c'est un indicateur prédictif assez c'est fiable de la performance au bout de 10 ans. Quand tu investis dans des startups, souvent, tu as d'abord les pertes, les startups qui ne vont pas fonctionner, tu as un peu de frais, et puis c'est plutôt à la fin des 10 ans que tu as les grandes réussites et les boîtes qui expliquent. Nous, on est à... au bout de trois ans, à 16,98% de théorie nette. Et ça nous laisse présager assez confortablement d'une cible à 25% par an sur la durée du fonds. Et ça nous place dans le top 2%, 3%, dans 2% des meilleurs fonds aux US. Pourquoi on fait ça et comment on fait ça ? Il y a plusieurs trucs. Dans le VC, les startups, tu as un peu deux manières d'investir. La manière un peu classique, c'est la power law, c'est de dire j'investis un peu partout, il y aura bien un champion quelque part, une licorne, une boîte qui va valoir 1 milliard, ou une hectacorne aux US, une boîte qui va valoir 100 milliards, et cette boîte-là va faire le rendement de mon portefeuille. C'est... Un game, c'est pas le nôtre. On ne raisonne pas comme ça. Et c'est un jeu qui est très spéculatif parce que tu vas pouvoir investir là-dedans, dans des boîtes, sur la livraison des courses en moins de 5 minutes. Tu te rappelles après le Covid ? En fait, non, c'est pas un vrai besoin de l'humanité. Donc, il n'y a aucune boîte qui survit. Mais ça a été des milliards dans la livraison de courses en moins de 3 minutes. Ou dans le Web 3. Bon, ok. Je veux bien voir un fonds spécialisé Web3 qui a fait de la perf. Nous, on investit sur, et j'aime pas tellement le mot impact en fait, nous on investit dans les transitions qui sont nécessaires aux besoins fondamentaux de l'humanité. Et du coup, on enlève un énorme risque qui est le risque marché. Tu auras toujours besoin de fringues, tu auras toujours besoin d'énergie, tu auras toujours besoin de te déplacer. Et ces besoins fondamentaux de l'humanité enlèvent le risque marché. Si tu veux, c'est un peu comme, je ne sais pas si tu vois Berkshire Hathaway.

  • Speaker #0

    Oui, bien sûr. nos amis Charlie Munger et Warren Buffett et

  • Speaker #1

    Warren Buffett ça y est il nous était peut-être temps 95 ans moi je me vois chez Astérian jusqu'à 95 puis j'adore tellement ce que je fais c'est tellement ma passion de vie donc je me le souhaite mais lui son truc c'est de dire je n'investis que sur des trucs que je comprends et des business qui sont essentiels et là pour durer et en fait nous on a la même posture mais appliquée au VC Merci. Donc, on investit sur des choses qui sont des besoins fondamentaux de l'humanité. Ça ne veut pas dire que tu n'as pas des risques, des risques technos. Quand tu investis sur la plasmalise du méthane, dans un truc sorti d'un labo de recherche, sur une expérimentation qui a duré pendant une minute trente et qui a montré que ça fonctionnait, tu investis hyper tôt, tu n'es pas sûr que tu vas pouvoir en faire un truc qui va scaler à l'échelle industrielle. mais on sait que si ça marche, et si on arrive à le faire sans green premium, ça c'est hyper important, c'est-à-dire que si on arrive à le faire sans que ça coûte plus cher à l'industrie, Dans ce cas-là, on a gagné et ça va être un géant. Et c'est ces géants-là qu'on essaye de fabriquer. Tu vois, Onima, par exemple. Onima, c'est une boîte magnifique. Les mecs, ils sortent d'AgroParisTech et ils sont passionnés par l'enjeu de fournir assez de protéines pour nourrir l'humanité. Et il y a un truc, ils se disent, mais en fait, c'est tellement un gâchis. Quand tu fais de la bière, tu mets de l'orge, du houblon et de la levure. Cette levure, elle prospère pendant la fermentation. Elle donne le goût amer que tu aimes bien quand tu prends ton demi. Elle tombe au fond de la cuve. Elle est tellement amère que tu ne peux rien en faire, même pas de la nourriture pour les cochons. Donc, ça part en station d'épuration. Les mecs, ils développent un brevet pour désamertumiser cette levure et en faire une protéine végétale. de très grande qualité, très simple à incorporer dans des produits de base. Et donc là, ils sortent, avec une grande marque de pâtes que je ne peux pas citer là, les pâtes les plus protéinées du marché. Et l'idée, c'est de dire comment, pour des gens qui sont... éventuellement assez éloigné de l'accès aux protéines, tu peux re-protéiner des aliments, et ça, ça marche dans tous les pays du monde, parce que dans tous les pays du monde, t'as des brasseries et t'as de la bière, et tu peux fournir une protéine qui a un besoin fondamental. Et là, ils ont fini leur démonstrateur industriel, leur truc marche parfaitement, les recettes marchent, et on a gagné ce pari avec eux, de les aider à industrialiser, et on sait qu'il n'y a pas de risque marché. Et ça, c'est vraiment les trucs qu'on cherche, et où les marchés sont tellement vastes, tellement énormes, que si ça fonctionne, waouh, c'est game changer !

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