Speaker #0Salut, c'est Salvatore Giunta, je suis comédien et formateur et tu écoutes le podcast À quoi tu joues ? Parce que jouer, c'est sérieux. Musique ! Bienvenue dans ce neuvième... épisode de À quoi tu joues, le podcast où on parle des arts vivants. Je suis Salvatore Giunta, vous me connaissez déjà en tant que comédien, formateur et aussi directeur de ce podcast que je fais absolument tout seul parce que je n'ai personne pour m'aider et puis tant pis. Cet épisode, ce neuvième épisode de la saison est divisé en deux parties car il y a toujours les trois volets avec d'abord une réflexion seule, une interview et puis ensuite nous avons la partie où j'ai été voir un spectacle. Et cette fois-ci, j'aimerais vous parler de deux spectacles. Voilà pourquoi je l'ai divisé en deux. Je vous emmène tout de suite en concert et pas n'importe quel concert puisqu'il s'agit de la queen Lady Gaga. Oui, j'ai été voir Lady Gaga et cet épisode, je le fais tout seul même si je suis persuadé qu'Anthony aurait voulu faire partie de cet épisode. Il n'est pas là aujourd'hui. Donc, je me débrouille tout seul. Lady Gaga n'est plus à présenter évidemment, Lady Gaga c'est un phénomène de foire, on pourrait vraiment dire ça, puisqu'elle-même s'associe à cette mère des monstres, comme si c'était une foire aux monstres. Et ce spectacle que j'ai été voir du dernier album Mayhem est véritablement un hommage à la fois aux monstres qui sont en nous, mais aussi aux opéras, au théâtre, et voilà pourquoi il me semblait important de dire que je vais voir des concerts, et que certains concerts valent vraiment la peine, parce que celui-ci a vraiment un lien avec une vision artistique théâtrale hyper intense. Je vais vous expliquer ça tout de suite. C'est aussi important de dire que, oui, il y a le théâtre et puis il y a aussi vraiment ce qui est purement variété, et j'ai été époustouflé d'abord par l'énergie de Lady Gaga. Donc, on peut commencer par parler d'abord de cette énergie qui est extraordinaire. Je n'ai pas les mots. Il faut quand même avouer que Lady Gaga, puisqu'elle est si connue, c'est qu'elle a enchaîné des tubes et j'ai l'impression que ce concert n'est que un. Une succession de tubes qui n'en finit jamais de s'arrêter. Et ça nous fait danser, ça nous fait rigoler. C'est vraiment impressionnant. Cette dame est vraiment impressionnante à ce niveau-là. Il y a une véritable volonté chez cette chanteuse de nous présenter un spectacle au sens vraiment théâtral du terme et littéral du terme. Que la scène est dessinée comme un opéra à l'italienne avec ses balcons dans lesquels sont réservées les places pour les musiciens. Et donc, on a vraiment cette impression qu'on va rentrer dans un opéra. En général, les musiques vous permettent de patienter sur des musiques qui ont été choisies par l'artiste lui-même. Bon, là, vraiment, clairement, on a déjà une introduction à ce côté opéra. On va rentrer à l'opéra. On va donc voir un spectacle d'opéra. Puis apparaît cette fameuse image de Lady Gaga qui est en train d'écrire, habillée, de façon très... Théâtre Elisabeth 1, avec des robes extraordinaires aux couleurs très chatoyantes, où on efface le cou, on essaie de le fondre avec le vêtement, le corset pour vraiment affiner la taille. Donc tout ça, c'est évidemment très théâtral, c'est très marquant. Et on voit que Lady Gaga s'en sert, donc c'est la première image qu'elle nous laisse, tout en nous laissant écouter de la musique, et on voit qu'elle écrit son propre manifeste. Ce n'est pas la première fois qu'elle parle de manifesto dans ses chansons ou dans ses concerts. Il faut savoir que Lady Gaga, c'est quand même une personnalité que j'ai eu la chance d'aller voir quatre fois au total dans sa carrière, Monster Ball Tour notamment. Et Monster Ball Tour, c'était vraiment le premier concert que je voyais d'elle. C'était hyper impressionnant et on était vraiment dans le monstre. Donc, on a cette opéra à l'italienne et vont commencer les suites de chansons, ce qui est vraiment impressionnant. Maintenant, c'est la deuxième partie, c'est la narration. Alors, Lady Gaga ne nous laisse pas dans un spectacle où elle prétend faire une suite de tableaux, sur quoi on n'aurait rien à dire évidemment, puisque c'est un choix artistique. Ce n'est évidemment pas le genre de personnalité qui va venir avec sa guitare et chanter une suite de chansons de son dernier album en y intégrant des anciennes qui ont fait succès. Non. véritablement Lady Gaga prend en partie qu'elle va raconter une histoire, une narration, exactement comme on s'interroge lorsqu'on fait des spectacles, par exemple. Je ne suis pas Lady Gaga, mais lorsque j'essaie d'écrire mon deuxième seul en scène, j'essaie de me dire quel est l'arc narratif du personnage, mais aussi quel est l'arc narratif du public. Comment va être la réception du public et les différents événements qui vont atteindre le grand final de mon spectacle. Je ne crois pas, je suis persuadé, que Lady Gaga a vraiment réfléchi son spectacle dans cette intégration de parcours de spectateur. qui va nous amener dans la construction narrative d'une grande star elle-même qui s'est interdit d'être elle-même, qui a interdit le monstre qui était en elle, qui lui a permis d'avoir du succès comme Norbert Romance, et va l'enfermer en cage, va l'enterrer, va l'enterrer en elle-même et se rendre compte au fur et à mesure de sa carrière, donc c'est vraiment l'historique de sa propre carrière, se rendent compte que cette personnalité et cette part d'elle-même, ce monstre qui est en elle, au lieu de le rechasser, elle va repartir au parcours de ce monstre qu'elle a chassé au plus profond, et essayer de le récupérer pour le libérer de sa propre folie, de sa propre honte d'être un monstre, et de le célébrer pour en faire qu'un avec elle-même. Donc en gros... Toute la suite des chansons est une véritable narration de ce parcours de héros qu'on va suivre, comme au théâtre, qui part à la recherche de son alter ego maléfique pour lui pardonner, pour l'accepter et pour l'intégrer à lui-même dans son nouveau moi, dans cette recherche de se dire ce que tu es toi, ce moi maléfique. reste moi et je vais l'embrasser et je vais l'intégrer à moi-même. Alors, fatalement, ça fait vachement écho à la communauté LGBTQIA+, qui a cet alter ego qui est souvent rechassé dans la société, qu'on doit cacher, qu'on ne veut pas intégrer, mais qu'en réalité, on devrait pouvoir célébrer, notamment dans la marche des fiertés, pour dire, c'est nous. On est monstrueux à votre regard, mais cette monstruosité, c'est avant tout nous et on va avant tout la célébrer. Lady Gaga est très proche de la communauté LGBTQIA+, je pense que parce que sa personnalité fait écho, et je pense véritablement que là-dessus, il n'y a pas de pinkwashing de la part de l'artiste, parce que je crois, et je le vois dans la narration de son spectacle, que véritablement, c'est elle-même qui raconte à elle-même cette double personnalité, ce fait de vouloir plaire à la norme, de vouloir s'associer à la norme, de vouloir se fondre. Et malgré tout, il y a toujours ce handicap, ce fait de ne pas coller totalement à la réalité. Alors, comment elle y arrive dans ce spectacle ? Ce sera donc notre deuxième volet, l'intégration de la mode. Le costume chez Lady Gaga a toujours eu énormément d'importance. D'abord, pour se monstruosifier, si le mot existe, se rendre monstre. Elle a une recherche artistique. dans le costume où, véritablement, on sent qu'elle veut se transformer. Alors, en monstre, mais c'est magnifié quelque part, puisqu'on est dans cette recherche de monstres de cirque, comme à l'époque du 18-19e siècle, où, véritablement, ce sont des monstres qu'on nous montre et qu'on vient voir, qu'on vient observer comme un œil curieux. et ici On est plus peut-être sur effectivement des costumes édoardiens et sur cette recherche du gothique, de la volonté de faire des personnages gothiques. Et donc, les costumes vont raconter cette ode au gothique. J'ai mon chat qui arrive, il ne peut pas s'empêcher d'être avec moi. Si vous voyez des ombres qui passent derrière, c'est lui. Bref, le costume raconte un sous-texte. C'est toujours intéressant parce que dans le spectacle vivant, on ne doit pas nier cette recherche du costume pour raconter quelque chose si on fait des costumes d'époque. Et là, le concert lui-même n'est pas spécialement d'époque. On va quand même changer un petit peu de costume. On va revoir cette ode à la mode que Lady Gaga a en général dans ses concerts, dans ses spectacles. Le premier est quand même très impressionnant, il est inspiré de Thierry Mugler, c'est vraiment une ode à Thierry Mugler, avec cette robe qu'il avait faite en 1985 pour Lady Macbeth, dans le spectacle Macbeth 2. de Shakespeare et cette robe avait été montrée en 1985 à Avignon. C'est une robe qui a une grande cage et justement cette cage dans laquelle est enfermée la reine, c'est à la fois la grande prestance de cette cage, c'est à la fois le pouvoir, puisque cette robe est imposante, et à l'intérieur ça reste une cage, c'est-à-dire un pouvoir qui enferme la folie, qui enferme Lady Macbeth. Et cette folie, alors la référence Thierry Mugler, mais fatalement Shakespearean aussi, de Lady Gaga, c'est cette folie qui l'enferme. À la fois, c'est une artiste pop qui a un pouvoir sur le monde grâce à ses chansons qui est extraordinaire, mais c'est aussi un pouvoir, une force qui enferme, qui empêche et qui nous montre toute sa monstruosité. Et au fur et à mesure, la robe est tellement grande que Lady Gaga va rentrer dans sa propre robe et se retrouver dans sa propre prison, enfermée, enfuie dans sa propre folie et va devoir s'affronter elle-même. Et on comprend que pour pouvoir s'en libérer, il va falloir qu'elle enferme au plus profond d'elle-même son alter ego maléfique, ce que je vous racontais avant. Et tout ça, c'est raconté... lorsqu'elle va arriver sur l'échiquier avec la chanson de Poker Face, qui est sa fameuse chanson, et qui lui permet de se libérer de son alter ego maléfique. Chose qu'elle va après regretter, puisqu'on va suivre cet alter ego maléfique enfermé à l'intérieur des décombres de sa propre folie, et on retrouve à travers tous les tableaux de chansons qui sont présentés, Lady Gaga nous présentait son alter ego enfoui en elle-même et qui se retrouve parmi les morts, parmi les décombres, parmi les autres monstres. Des références à ses chansons précédentes comme dans Bad Romance qu'elle ne chantera qu'à la fin, mais par exemple on la retrouve dans une sorte de grande littérature, dans un grand bac à sable avec des squelettes de morts et euh donc Pour moi, c'est une référence évidemment à Bad Romance. J'ai vérifié mes sources. Effectivement, c'est une référence à Bad Romance. Ça n'a jamais été dit par Lady Gaga elle-même, mais en tout cas, on peut vraiment le vérifier. À la fin, elle se retrouve au lit avec un squelette. Et là, elle est enterrée parmi les morts. Et donc, elle va essayer de retrouver une porte de sortie en même temps que l'altérico positif va essayer de refaire... alliance avec elle en allant la rechercher et en allant lui pardonner. Ses costumes se suivent, s'enchaînent et on va aller vers la puissance, la renaissance du personnage de Lady Gaga avec, au dernier acte, sa résurrection, avec un look qui a été fait par matière fécale, je ne rigole pas, la maison s'appelle bien matière fécale, où on la retrouve habillée de blanc, mais toujours scarifiée avec une croix rouge, comme si elle avait été Mac. marquée au fer rouge par cette épreuve et que derrière cette virginité, il y a toujours derrière ce truc un peu qui saigne, qui dépasse d'elle-même. Elle est portée sur un lit d'hôpital et c'est vraiment, on va essayer de la réanimer, on va essayer de la faire ressortir du monde des morts vers le monde des vivants. Comme on l'a vu, on a affaire... un spectacle qui parle d'opéra, qui parle du grand eloquent, du fort, du qu'est-ce que tu veux, il y a le chat qui veut jouer avec mon... Il veut vous parler au micro si vous l'entendez un peu léger. Et donc on a Lady Gaga, je suis absolument désolé pour ceux qui m'écoutent seulement, un chat, si vous êtes des ronronnés, laissez-vous bercer par le ronron de mon chat. qui s'appelle Sirocco. Non, ça c'est le micro, tu ne peux pas. Voilà. Donc, le dernier acte. Alors, on a une dernière chanson, un salut final, qui est véritablement un hommage à toute cette histoire que vient nous raconter Lady Gaga sur scène et qui est vraiment impressionnant parce que Lady Gaga arrive complètement démaquillée. Et on la voit dans les coulisses, elle nous fait visiter grâce aux caméras les coulisses jusqu'à arriver sur scène. Et là, elle n'est plus habillée justement dans des costumes grandiloquents, on n'a plus affaire à une Lady Gaga habillée en costume shakespearien, gothique ou que sais-je. On a... véritablement la Lady Gaga démaquillée, habillée en noir avec un protège-cheveux sur elle pour pouvoir enchaîner les différentes perruques. Et elle vient littéralement saluer sur scène exactement comme le ferait un comédien à la fin d'un spectacle. Viennent les danseurs, les musiciens saluer avec elle. Donc elle ne porte pas de talons à ce moment-là. Donc on voit que c'est une dame petite. je n'ai rien contre les petits, je suis très petit et donc elle vient saluer avec ses musiciens et véritablement s'incliner devant le public sur une même rangée c'est vraiment chorégraphier tel qu'on le fait au théâtre et le fait de la voir sans costume vient vraiment intégrer cette idée que c'est une comédienne parmi tant d'autres, qu'elle vient embrasser son elle-même et qu'elle souhaite que ce elle-même soit accepté par le public que le monstre en elle Merci. Il n'a pas besoin autant de maquillage, peut-être qu'il sort mieux avec les maquillages, il est célébré avec les maquillages et les perruques, mais cette fois-ci, c'est vraiment Lady Gaga qui vient saluer à la fin de la narration d'un spectacle et que la chanson finale vient véritablement être une chanson de salut. Elle ne la chante plus, elle vient vraiment saluer, on entend juste la chanson et les comédiens qui sont avec elle, les danseurs, viennent saluer en habit, qui leur sont propres, pour... clôturer le spectacle. Je trouve que ce spectacle est une véritable claque pour tous les musiciens qui veulent faire une narration dans leur concert. Raconter quelque chose. Je crois que chaque chanson peut raconter C'est la force de la musique. Chaque chanson peut raconter un univers, peut raconter quelque chose de particulier. Mais là où ça devient vraiment intéressant, c'est quand on arrive à les associer les uns les autres. Lady Gaga, il y a vraiment tout fait sens dans le spectacle de Lady Gaga. Et ça, je trouve ça génial, c'est de s'entourer d'un metteur en scène, d'une direction artistique qui va raconter véritablement quelque chose d'unique au spectateur avec une force, avec une puissance dramaturgique. avec une réflexion, je veux dire, sur ce que ça doit raconter. J'ai vu pas mal de concerts de grands chanteurs qui aiment justement l'univers du spectacle théâtral. J'ai été voir Madonna, j'ai été voir Pink, j'ai été voir Mylène Farmer, Kylie Minogue. Donc, c'est des personnes, des personnalités qui adorent faire du show. mis à part Mylène Farmer c'est vrai qu'on a affaire peut-être à des personnes qui racontent quelque chose veulent raconter quelque chose durant leur spectacle mais se retrouvent très très vite à faire des tableaux à ne pas associer entre eux les chansons et au final on a quand même un fil rouge mais c'est quand même dédicace à différents moments de leur carrière de leurs chansons à succès Mylène Farmer elle essaye véritablement de raconter de construire une narration aussi. Parfois, j'ai l'impression qu'avec Mylène Farmore, on s'y perd, on est obligé de s'y perdre sur la longueur. On a ce fil rouge qui est raconté par la scénographie, mais pas nécessairement les chansons entre elles. C'est arrivé quand même au concert de 2019 où je trouve que véritablement, il y avait une volonté de raconter. Tout était dans la déconstruction d'une ville ou du futur, où on allait vraiment aller vers la destruction de la ville. Et c'était assez souvent rappelé, mais c'était rappelé et parfois c'était prétexte à être rappelé. Ici, chez Edi Gaga, j'ai vraiment trouvé que cette logique de narration, elle ne perdait jamais son sens tout du long. Et en soi, c'est véritablement un sens à quelque chose qui est propre à la dramaturgie et propre au monde théâtral. On l'a vu. dans un épisode précédent avec Sarah Siri, que la musique, les concerts, souvent sont mieux quand on les voit que quand on les entend simplement, parce qu'on peut très bien ne pas aimer un style musical, donc on peut très bien ne pas aimer Lady Gaga ou Mylène Farmer, mais admettre qu'ils font des spectacles qui sont grandioses, mais des spectacles qui veulent raconter quelque chose, qui veulent émouvoir le public. et là ce que j'avais vraiment apprécié c'est par rapport, je faisais la comparaison avec Mylène Farmer où il y avait en 2019 cette narration sur une déconstruction de la ville la ville est ce qu'elle est la métaphore du personnage Mylène Farmer qui lui-même va s'immoler va disparaître dans le feu chez Lady Gaga il y avait véritablement un héros personnage qu'on va vraiment suivre de bout en bout avec son intérêt go qui qui sont à la recherche l'un de l'autre après s'être disputé après s'être chassé et donc il ya vraiment c'est le héros qui devient notre fil conducteur j'ai moins trouvé ça justement dans concert de mylène farmer et dans les autres concerts j'ai tendance à voir beaucoup des tableaux avec des légers fils rouges qui sont un peu rappelé comme le cirque chez pink mais c'était plus des décorums plutôt que des narrations dramaturgiques. Donc, si vous êtes musicien, si vous avez foi dans votre projet et dans votre concert, n'hésitez pas à aller trouver justement des metteurs en scène qui vont essayer de créer ce lien pour qu'il ait, entre vos chansons, entre vos tableaux, une véritable narration, une véritable construction narrative qui donne et qui fait sens. Voilà. C'était à peu près tout ce que j'avais à dire sur le concert de Lady Gaga, mais ce que je vous encourage surtout, c'est d'aller le voir. Je vous souhaite une belle année 2026, autant que peut se faire une belle année 2026, vu que le monde part vraiment en cacahuètes, mais ne désespérons pas, ce n'est pas en nous disant ça qu'on peut se sauver. Il faut garder espoir, et donc c'est tout ce que je vous souhaite pour 2026. Gardez espoir, illuminez autour de vous. et n'arrêtez pas d'aller voir des spectacles. À bientôt. C'était À quoi tu joues ? Rejoignez-moi partout sur les réseaux sociaux ou sur mon site www.salvatierrecomedia.be pour suivre mes aventures. À tout bientôt.