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À Travers Champs

Épisode 2 – Lacs, cascades et glacier : la trace Gravel rêvée

Épisode 2 – Lacs, cascades et glacier : la trace Gravel rêvée

53min |14/02/2025
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À Travers Champs

Épisode 2 – Lacs, cascades et glacier : la trace Gravel rêvée

Épisode 2 – Lacs, cascades et glacier : la trace Gravel rêvée

53min |14/02/2025
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Description

Êtes-vous prêt à vivre une aventure inoubliable à travers les paysages époustouflants de la Norvège ? Dans cet épisode de À Travers Champs, Tristan Bance et Yoann Quardel poursuivent leur périple à vélo après avoir quitté Oslo, s'engageant sur des routes gravel qui mettent à l'épreuve leur endurance et leur détermination. Avec 126 kilomètres de défis physiques et émotionnels, ils partagent des récits captivants qui vous plongeront au cœur de leur expérience.


Au fil de leur voyage, ils abordent des thèmes essentiels tels que la gestion de l'équipement, l'importance cruciale de la nutrition, et les paysages à couper le souffle qui les entourent. Les auditeurs découvriront comment chaque coup de pédale les rapproche non seulement de leur destination, mais aussi d'eux-mêmes. Les discussions sur les difficultés liées à la météo changeante et à la montée des altitudes révèlent la résilience nécessaire pour surmonter les obstacles. Apprenez comment ils trouvent leur rythme de croisière tout en naviguant à travers des défis imprévus.


Mais ce n'est pas tout ! Au-delà des aspects pratiques du cyclisme, Tristan et Yoann partagent leurs interactions authentiques avec les habitants des petits villages norvégiens. Ces rencontres enrichissent leur voyage et ajoutent une dimension humaine à leur aventure. Les histoires qu'ils racontent illustrent la chaleur et l'hospitalité des Norvégiens, créant un lien unique entre le voyageur et le pays.


En conclusion, cet épisode de À Travers Champs vous promet une immersion totale dans l'univers fascinant du cyclisme en Norvège. L'arrivée à Bergen marque une étape importante de leur parcours, et ils laissent présager un récapitulatif passionnant de leurs découvertes dans le prochain épisode. Ne manquez pas cette occasion de vous inspirer et de rêver à votre propre aventure à vélo. Que vous soyez un cycliste aguerri ou un amateur de voyages, cet épisode vous captivera et vous incitera à explorer le monde qui vous entoure.


Rejoignez-nous pour cette aventure palpitante et laissez-vous emporter par la magie des paysages norvégiens, la camaraderie du cyclisme et les leçons de vie que Tristan et Yoann partagent tout au long de leur chemin. À vos écouteurs, et préparez-vous à pédaler à travers champs !


Montage et production réalisés par Thibault Dupierris.


Retrouvez tous les détails du parcours, la trace, la préparation et toutes les infos essentielles sur notre voyage ici : https://www.letopo.letemple.club/ 🚴‍♂️✨


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Les beaux paysages nordiques et de Norvège nous régalent déjà. Une petite route au milieu de nulle part avec soit du bitume, soit des graviers. Franchement, ça régale, il fait beau aujourd'hui. Aujourd'hui, 110 bornes, ce qu'on a déjà fait pas mal, il ne nous reste déjà plus que 80. Donc voilà, grand plaisir et ce soir bivouac. Allez, à très vite.

  • Speaker #1

    on continue notre voyage sur les routes de norvège à vélo en gravel avec johan après avoir quitté oslo dans le dernier épisode on va poursuivre notre voyage à la traversée de la norvège afin de rejoindre la partie gravel qu'on attend le plus durant ce voyage et on vous souhaite une bonne écoute aujourd'hui

  • Speaker #0

    on est là pour le podcast Ça va te parler de poisson, hein ?

  • Speaker #2

    C'est long.

  • Speaker #0

    Ah bon, c'est le vélo quand même.

  • Speaker #1

    De combien de kilos tu dis ? De 25 kilos.

  • Speaker #0

    20-25 kilos.

  • Speaker #1

    Ouais. 10 secondes de plaisir, ça coûte beaucoup de temps de remonter derrière.

  • Speaker #0

    Oh, régal.

  • Speaker #1

    Bon, on dit « et là »

  • Speaker #0

    en anglais. Euh... Chut, les années août. Et après, le lendemain, moi je me retrouve, j'ai déjà mal aux pattes.

  • Speaker #1

    Ouais, le lendemain, en vrai, je ne me souviens plus trop.

  • Speaker #0

    Le lendemain, on était dans la petite maison au fond du jardin. Là, on repart pour... Ah bah, c'est la très grosse journée qu'on a fait le lendemain.

  • Speaker #1

    Ah bah oui.

  • Speaker #0

    Mais ouais, c'est la très grosse journée. Deuxième jour, on part. On ne savait pas vraiment où on s'arrêtait à ce moment-là, je pense.

  • Speaker #1

    Le deuxième jour, je n'ai plus trop en tête les points de chute qu'on avait. Mais finalement, en fait, on s'est tapé le jour le plus long. Mais comme jamais, on aurait pu prévoir. En fait, c'était aussi une alternance d'émotions parce que le matin, on nous aurait dit qu'on aurait fait, parce qu'à une fin, on a fait 126 kilomètres.

  • Speaker #0

    Surtout avec beaucoup de D+.

  • Speaker #1

    Et ouais, ouais, ouais. Je ne sais même plus le D+. Mais ouais.

  • Speaker #0

    1 008,

  • Speaker #1

    non ? Oui, ça doit être ça. Enfin, des trucs qu'on n'a jamais fait.

  • Speaker #0

    Chargé à 25 kilos.

  • Speaker #1

    À 25 kilos. Et on nous aurait dit ça le matin. Jamais on n'aurait signé pour ça. Et au final, dans la journée, c'est que des hauts et des bas. où on se dit, là ça le fait, on ne sent plus trop la fatigue et la douleur. Et à d'autres moments, on se dit, on voudrait juste être au chaud et s'arrêter.

  • Speaker #0

    On commence un petit peu à se mettre dans un mode d'économie d'énergie, dans le sens où on commence à pédaler un peu sans réfléchir, sans trop envoyer. On commence déjà à se mettre sur un rythme de croisière. Il y avait beaucoup de dénivelé, donc il fallait trouver son rythme.

  • Speaker #1

    À partir du deuxième jour, tu l'as un peu dit là, en fait, tout de suite, on est cuit. En vrai, on a rarement eu d'expérience où on avait une récurrence tous les jours de vélo. Et là, plus trop la capacité de pouvoir claquer des accélérations comme on peut faire le dimanche matin. En fait, c'était cool de trouver un peu ce rythme-là.

  • Speaker #0

    Oui, et puis du coup, on s'est laissé porter un petit peu au fil des différentes ascensions. On est arrivé... Au niveau du parc naturel, là c'était vraiment le top, il y avait des restos, des campings, etc. Et c'est là où on a hésité à faire une pause, on s'est dit bon bah on va peut-être s'arrêter là. On s'arrête dans un resto, on se requinque un petit peu, on mange un bout. Moi j'avais déjà mal au fessier, je m'étais dit oula, ça c'est chaud, si j'ai déjà la selle qui me brûle, le séjour va être très long. Mais bon au final, on avait pris de la crème anti-irritation, etc. Ça finit par se faire, mais ça, c'est vrai que c'est des trucs où on n'était pas du tout préparés. On ne s'était pas préparés sur des longues distances. Et mine de rien, la selle, ça marque quand même très vite. Donc là, ça nous a fait du bien de nous requinquer, de savoir aussi dire, on fait une pause, on se remet bien au chaud.

  • Speaker #1

    Et à ce moment-là, on était déjà à 100 km de fait et 900 des plus.

  • Speaker #0

    Ouais, donc... Ouais, même peut-être plus. Non,

  • Speaker #1

    non, non.

  • Speaker #0

    J'apprenais la difficulté. Ah oui.

  • Speaker #1

    Et en fait, ça aussi, ça s'est aussi rentré en compte, c'est qu'on avait du mal à évaluer point il allait faire froid potentiellement dans la nuit et surtout mais comme on le disait tous les jours ils annonçaient plus ou moins de pluie un peu toutes les heures Du coup, il y avait ces deux facteurs-là qui n'étaient pas très rassurants et qui n'allaient pas trop dans notre sens. Du coup, on s'est dit après cette Ausha, on tire en bas. En fait, on devait tomber sur une aire de bivouac. Donc là, on a fait une super descente. Ça,

  • Speaker #0

    c'était trop cool.

  • Speaker #1

    Mais comme souvent dans le vélo, je trouve que ça coûte très cher des descentes. La meilleure partie du vélo, limite, ça passe par des montées interminables.

  • Speaker #0

    Oui, mais tu les oublies très vite quand tu es dans la descente. Tu savoures et je ne repense pas forcément à tous ces moments de galère. Ou un petit peu, juste pour savourer. Mais après, ce qui aussi m'avait pas mal marqué sur cette deuxième journée, c'est qu'il y a l'effort physique, mais il y a aussi les éléments, justement. Cette météo qui est changeante, qui fatigue beaucoup. Tu prends beaucoup de vent, de froid, de chaud.

  • Speaker #1

    Parce que ton vélo,

  • Speaker #0

    en plus, tu montes. Parce que quand tu montes, t'as chaud, t'ouvres tout ton équipement. Après, tu redescends, tu dois te recouvrir. Après, il pleut, donc tu mets le cahouet. Tu as le kiaowé, mais il ne respire pas, donc tu dois l'ouvrir. Et tu passes ta journée à faire l'oignon. Et ça, ça fatigue énormément.

  • Speaker #1

    Oui, ça, c'est vrai. C'est un truc comparé à... Enfin, c'est plus marqué dans le cyclisme, je trouve, que d'autres sports communs, on va dire. Mais ce besoin de gérer la température corporelle, c'est ultra énergivore au final. Ou du moins, il faut soit le bon équipement et aussi l'expérience pour pouvoir gérer ça plus sereinement et habilement en anticipant. Mais ouais, ça c'est...

  • Speaker #0

    Même sur l'équipement, on était quand même bien équipés. On avait le sac Salomon sur le dos, de l'équipement de vélo qui permet quand même de jauger un petit peu la température, de faire l'oignon. Donc on était quand même assez préparés. On avait du matériel étanche pour quand il pleuvait.

  • Speaker #1

    Ouais, mais après, typiquement, le matin, je sais qu'on s'est fait cueillir plusieurs fois où tu te dis, en sortant du logement, ah là, ça caille. Et au final, dix minutes après... Ça caille. Parce qu'en plus, tu savais très bien qu'il y avait une montée. Juste, tu t'habillais trop chaud de main. Et là,

  • Speaker #0

    tu perds du temps. Tu as voulu, pendant un moment, qu'on s'échauffe avant de partir. Mais en vrai, on n'a pas vraiment de solution. Tu pars, tu as vraiment froid. Il faut pédaler 10 minutes pour pouvoir se réchauffer et ne pas attraper froid. C'est un exercice qui n'est pas facile. Il faut accepter, je pense, de faire la pause pour se réguler, remettre l'équipement qu'il faut ou l'enlever.

  • Speaker #1

    Mais tout ça pour revenir au fait que là, on est arrêté à 900 mètres d'altitude, là, dans un resto, à se poser la question, est-ce qu'on continue et tout ? Et je voulais aussi parler, avant d'en être arrivé à là, c'est tous les paysages qui étaient déjà fantastiques. Dès le deuxième jour, on a rejoint les pistes gravel. Enfin, j'avais fait la trace et les outils, notamment Komoot, n'avaient pas signalé le fait que dès là, on allait avoir des pistes gravel. Donc ça, c'était un régal. C'était dans la partie forestière. cet endroit-là aussi, on a vite quitté toute la circulation. Quasiment la plupart du temps, on était tout seul. Donc ça, c'était ultra confortable, ultra agréable et je me souviens des paysages, c'était trop beau, des champs à perte de vue et les fermes traditionnelles.

  • Speaker #0

    J'ai le souvenir, on était sur une piste gravel, vraiment au milieu de nulle part et là, tu vois deux runners sortir d'une piste gravel d'une autre part avec un énorme rythme parce qu'ils allaient plus vite. de genoux en vélo dans la montée. Et là, tu te dis, il y a vraiment de l'humain partout. Pourtant, t'étais sur un chemin.

  • Speaker #1

    Un père et son fils qui déboulent de la forêt nulle part.

  • Speaker #0

    Le Norvégien, malgré tout, est un peu partout. En fait, ils sont assez étalés. Donc, du coup, tu retrouves quand même du monde un petit peu partout.

  • Speaker #1

    Mais il devait être là un peu en vacances. Tu penses ? Ouais, ouais. Ils doivent pas vivre là. Parce que c'était un peu que des fermes réhabilitées, je crois.

  • Speaker #0

    Et c'est vrai qu'en plus, il y avait du soleil aussi, ce jour.

  • Speaker #1

    C'était trop bien. Et après, passer cette région-là, petit à petit, ça a laissé place à une alternance de lacs un peu sur notre gauche.

  • Speaker #0

    C'est vrai que très rapidement, tu banalises presque les beaux paysages. En fait, on voyait des lacs et on se disait, bon, on le regarde vite fait, mais allez, on continue. En France ou à plein d'endroits, quand il y a un lac, c'est l'attraction du coin. Là, je n'avais pas l'impression que c'était un lac parmi d'autres. Oui,

  • Speaker #1

    c'est ça.

  • Speaker #0

    Et ça qui est agréable, c'était assez crescendo la beauté des paysages. Et du coup, ça nous permet de savourer à chaque moment les paysages qui, pour les Norvégiens, étaient sûrement un peu lambda. Mais nous, puisqu'on découvrait, ça restait encore émerveillant.

  • Speaker #1

    Mais comme tu dis, il n'y a pas de lieu plus notable que d'autres, ou du moins sur le périple, c'est que tout le long, c'était magnifique.

  • Speaker #0

    Et donc du coup, on vise un peu ce camping en bas, on se dit bon bah allez très bien.

  • Speaker #1

    Il y avait une aire de camping qui était pile en bas de la descente, le long d'un fleuve.

  • Speaker #0

    Ouais, sauf qu'en fait, on arrive et ils mettent que c'est fermé à cause des inondations qu'ils ont eues. Même, il y avait normalement une petite supérette. On s'était dit, très bien, on va pouvoir se recharger en eau et en bouffe, etc. Et là, non, inondation, donc c'est fermé. C'était un peu miteux. On était au bord d'une voie assez roulante, etc. On se dit, attends, on n'est pas venu en Norvège pour racloter le terrain. Le camping, on s'en aurait pu l'utiliser. Mais on se dit, bon, bah, laisse pas ouf. On continue. On voit une autre création. En fait, puisqu'on était dans la vallée, on ne pouvait pas camper n'importe où comme on peut le faire normalement en Norvège. Là, c'était assez contraignant par la topo. Donc, on a visé un autre camping qui était lui-même inondé également, complètement à l'abandon.

  • Speaker #1

    On a ravagé les limites de l'Urbex.

  • Speaker #0

    On a commencé à se dire, bah, on peut. on peut se mettre là. Sauf qu'en fait, il y avait des caméras, ça faisait vraiment street.

  • Speaker #1

    Et puis, ils étaient encore les propriétaires du camping. Je pense qu'ils étaient encore dans une des bungalows un peu reculées. Sauf que tous les autres étaient totalement ravagés et nous, on s'était dit qu'on pouvait se foutre dedans.

  • Speaker #0

    Oui, mais bon, ça ne faisait pas rêver non plus. Sauf que là, on était déjà à peu près 110 bornes de vélo. Donc, on se disait toujours un peu...

  • Speaker #1

    Plus 120.

  • Speaker #0

    Donc, on se disait qu'on continuait. Mais en fait, Là, on se dit qu'on est en train de se cramer pour les prochaines étapes. On pensait avoir les jambes un peu rincées.

  • Speaker #1

    Et très peu d'options de logement. Parce que là aussi, on a regardé. À chaque fois, ça rajoutait des bornes. Et puis, il n'y avait pas non plus...

  • Speaker #0

    C'est la Norvège de manière générale. Mais du coup, au final, on a regardé un petit peu. On a appelé quelques logements. Et il y en a un qui a finalement pu nous accueillir. Et c'était un super logement.

  • Speaker #1

    Donc là, on avait fait au final 126 kilomètres pour arriver à Nesbien. et on est tombé dans une maison d'hôtes c'était un corps de ferme enfin en fait une ancienne propriété agricole qui a été remis en état pour faire des des touristes et franchement c'était super on était dans une sorte d'entrepôt un entrepôt à nourriture donc surélevé du sol ils ont gardé tout le charme traditionnel norvégien dedans et c'était trop cool et là le...

  • Speaker #0

    plaisir d'arriver après une énorme journée, de pouvoir se poser dans un lit, se doucher, d'avoir la dame qui est contente de nous accueillir, etc. On savoure vraiment parce qu'on était vraiment au bout de notre vie. Donc ça faisait vraiment grand plaisir.

  • Speaker #1

    Ouais. Mais bon, tout ça pour en profiter juste le temps du repas et aller se coucher direct parce que là, on était explosés.

  • Speaker #2

    Bonjour.

  • Speaker #0

    On était explosés, on voulait pas repartir très tard le lendemain. Au final, les logements de manière générale, on en profite assez rapidement. Mais le lendemain, on a quand même pris un peu le temps le matin. On a posé un peu à la plante.

  • Speaker #1

    On est allé prendre un café à la boulange.

  • Speaker #0

    C'est quand même le petit truc qui est intéressant à souligner avec le vélo. C'est qu'on peut envoyer des calories. Et du coup, se faire plaisir vraiment sans culpabilité. C'est à coup de double ration à la boulange, etc. Parce qu'en fait, on sait que ça nous sera bénéfique pour le reste de la journée.

  • Speaker #1

    Et puis, la digestion est très facile en vélo. C'est pas comme en course où ça va remuer dans le ventre. Parce qu'en vélo, tu peux te permettre de manger un peu tout. De toute façon, ça passera. Il faut juste de l'énergie.

  • Speaker #0

    On s'organisait un peu pour la bouffe. C'était un gros sujet, la nutrition sur le vélo.

  • Speaker #1

    Oui. Déjà, étant donné qu'on avait prévu de faire du bivouac, on avait pris des lyophilisés. Ça nous permet, avec le réchaud, de les chauffer où on veut. Et on avait pris un peu plus pour gérer des repas d'urgence, entre guillemets, en besoin, s'il n'y avait pas de...

  • Speaker #0

    plus après il y a les barres de céréales,

  • Speaker #1

    les pelles,

  • Speaker #0

    un peu, et l'isostar. On avait un peu tout ça qui nous permettait aussi de nous entretenir.

  • Speaker #1

    On avait plutôt joué à la sécurité sur la bouffe. Au final, à chaque fois, même si on avait très peu, mais tout le long du voyage, il y avait des super-rêtes et de quoi se réapprovisionner. Oui,

  • Speaker #0

    et même des Lyophis d'ailleurs. C'est quelque chose qu'on ne voit pas en France du tout et que la Norvège y vende. Donc tu peux acheter des choses. Après, moi, je n'ai pas regretté d'avoir pris Iso et Bar. Je n'ai pas vu grand-chose à ce niveau-là, mais les Lyophis, on aurait pu être plus light. Surtout qu'à chaque fois, on a bouffé du Lyophil parce qu'on s'est dit qu'à terme, il fallait les manger. On avait toujours des options pour manger malgré tout.

  • Speaker #1

    Et il fallait aussi réduire un peu le poids sur le vélo.

  • Speaker #0

    Et puis, il ne fallait pas revenir avec les Lyophils. Ce n'était pas le but. Donc ça, c'est plutôt bien groupier. Mais c'est la clé au vélo. Je pense que ça, on l'a appris même au fil des jours et un peu de nos expériences passées, d'arriver à bien se nourrir tout le long du voyage, de bien boire. pour justement ne pas avoir des moments de guerre.

  • Speaker #1

    Moi, j'ai eu ma première fringale en Norvège. Au final, je ne savais pas ce que c'était. Les gars m'en avaient parlé plus d'une fois. Je dis bien les gars, tu n'es pas tout seul. J'ai vu ça en fin de journée. Tu es un peu déconnecté d'un coup. Oui,

  • Speaker #0

    c'est déjà trop tard quand tu es dans cet état-là. faut vite manger après ça part vite et au final tous les moments où on était un peu en galère pendant le séjour c'était juste qu'on était mal hydraté ou mal nourri parce que sinon souvent on était des fois dans des moments de down un peu et on remangeait et on repartait après pas comme si rien n'était mais presque après il y a quand même l'hydratation ça c'est dur je trouve d'être toujours au niveau parce

  • Speaker #1

    que on avait le flamel de crème Le soir et le matin, où là, tu sens vraiment la déshydratation dans ton corps, le besoin.

  • Speaker #0

    Le matin, c'est incroyable.

  • Speaker #1

    Autant la journée, ça va.

  • Speaker #0

    Pourtant, on avait le camelback qui arrive à nous hydrater un peu en continu. Moi, ça, je ne le regrette pas, mais ce n'est pas suffisant. Après, tu bois, je pense, 4 litres d'eau sur la journée, alors qu'au final, au vu du nombre de calories qu'on dépense, on dépense à peu près 3000, je crois. Donc forcément, l'hydratation, ça doit être close to the end.

  • Speaker #1

    On n'est pas des experts, mais l'héliophilie, c'est...

  • Speaker #0

    ultra salé donc ça doit pas aider non plus la boulange en général c'était ou le petit déj c'est souvent un peu l'occasion de marquer et de surtout d'ajuster la trace qu'on avait initialement prévue que t'avais initialement définie ou alors non enfin

  • Speaker #1

    c'était plutôt le soir on est arrivé En fait, on peut se dire que le soir, quand on arrivait dans le logement, on se dessapait, on se foutait dans le lit et c'était terminé. Au final, ce n'était pas du tout terminé. Tout de suite, on se remettait en descendant du vélo et après la petite douche, sur l'étape du lendemain pour l'avoir préparé et savoir ce à quoi on doit s'attendre. On se posait sur Komoot avec l'application Météo à côté, notre état de forme en plus et on regardait un peu tous les facteurs. acteurs, ce qu'on devait viser par rapport à ce que j'avais planifié de base. Les logements, en plus, on prenait toujours la veille pour le lendemain. Au moins, ça mettait...

  • Speaker #0

    On pouvait aller se repérer, prendre les points.

  • Speaker #1

    C'est ça.

  • Speaker #0

    A Vito, on pouvait espérer sur la route. On faisait de la visualisation, comme on l'appelle un petit peu, dans le milieu du...

  • Speaker #1

    Exactement, des athlètes de très haut niveau. Mais ça, on fera un autre podcast. Oui,

  • Speaker #0

    on ne veut pas qu'il n'y ait pas de profil. donc la météo en petit peu la chance mais ça n'a pas l'air d'être tu vois là ça avance pas t'enregistre ouais là ouais ah oui mais la grosse montée elle est pour demain en fait tellement on fait quasiment que de l'ascension 250 demain il ya une grosse montée Pas demain, ouais, quand même. On a fait une grosse descente, et je pense qu'on est en virage, je pense, dans la cuvette. Ça nous ferait 90 bornes.

  • Speaker #1

    Dans la ?

  • Speaker #0

    Dans la cuvette, là. Il fallait quand même toujours un petit peu orchestrer. Ok, si on s'arrête là, demain, qu'est-ce que ça veut dire pour le lendemain ? Il y avait quand même toujours un peu de dire, parce que c'est bien si on est fatigué, de se dire, demain, on fait le 60 bornes. Mais en fait, tu te mets à mal pour les autres jours. Il y avait plein d'endroits aussi où on ne pouvait pas s'arrêter. Des fois, je pense qu'on aurait bien fait 10 ou 20 kilomètres de moins. Mais en fait, on se sera arrêté au milieu du parc qui n'était pas du tout adapté. Donc ça, c'était... Moi, j'ai bien aimé cette partie-là parce que tu avais préparé une trace, mais on ne s'est pas non plus borné à ça. On s'adaptait à chaque fois en fonction de ce qu'on avait envie. On réajustait un peu parce que tu avais la grosse maille. Mais après, on utilisait soit GeoVélo, soit Komoot, soit Maps pour faire le tracé effectif sur la journée. Et en fait, GeoVélo, on le prenait... quand on était bien parce que ça nous permettait d'avoir des routes plus sympas sauf qu'en général ils rajoutent des bornes ou même ils ne prennent pas trop en compte le dénivelé en passant par des itinéraires secondaires et oui c'est un gros problème GeoVélo n'a pas les droits ou je ne sais plus exactement ce qu'ils nous ont dit ils n'ont pas le dénivelé au-dessus d'une certaine latitude ouais Et donc, il ne l'avait pas pour la Norvège. Du coup, il ne pouvait pas le prendre en compte quand on l'utilisait, ce qui est dommage, parce que c'est un outil qui fonctionne bien. Oui,

  • Speaker #1

    c'est toujours bien dans les estimations et tout. En fait, on était un peu...

  • Speaker #0

    On plaît après avec Komoot, mais Komoot ne fait pas forcément les mêmes itinéraires. Mais ça permettait quand même, parce que, par exemple, on avait prévu un peu plus de traces gravel initialement. Et en même temps, quand on regardait sur Komoot la trace gravel et le temps annoncé, c'était beaucoup trop ambitieux, parce que ces traces gravel avec du dénivelé, Ce qui n'était pas possible avec le vélo, enfin le vélo chargé. Donc, ça nous permettait quand même à chaque fois d'arbitrer finalement par le chemin le plus adapté pour nous et nos envies. Et ça, c'est plutôt bien goupillé. Moi, mon téléphone, il tient pour la journée sur la trace. Donc, ça permettait d'être tranquille. On avait des batteries de rechange au cas où. On n'avait pas de compteur.

  • Speaker #1

    Des batteries de rechange, des batteries extérieures. Ouais, voilà. En 2004.

  • Speaker #0

    Mais on n'a pas de compteur et au final, ça marche très bien. Ouais. Enfin si, on avait le compteur de l'ami Jonas, mais problème technique là aussi, j'avais pas vérifié avant. Des trucs bipés en permanence, je sais pas pourquoi.

  • Speaker #1

    Ouais, non,

  • Speaker #0

    on savait que c'était... Et au final, le bord n'avait pas...

  • Speaker #1

    Non, et puis j'ai au vélo, c'est une habitude à prendre, c'est pour se faire guider. Il y a eu quelques déboires où Johan bombardait parce qu'il avait pas la trace, du coup il pouvait se gourer de chemin. Mais ça faisait... Au final, moi au bout d'un moment, je commençais à m'habituer. Ouais, t'as été trop loin. Ouais, c'était à gauche. J'ai gueulé pourtant. Bon courage pour la montée. Ouais, salut à toutes.

  • Speaker #0

    La descente était fantastique mais 10 secondes de plaisir ça coûte beaucoup de temps de remonter derrière.

  • Speaker #1

    C'est chier. Ah ça... Descendez jusqu'en bas ? Quasi. On avait retracé un petit peu la journée qu'on allait faire. On vivait une station de ski, c'était une station de ski qui s'appelle J-Low en Norvège. Et donc du coup, c'était super sympa. C'est vrai que là, la journée est plutôt costaud. Ah oui, il y avait une grosse journée cette journée-là parce qu'il y avait beaucoup de vent. Et c'était très compliqué. Il y avait des moments où on était en descente. et on se tapait des rafales de vent qui nous freinaient. Et limite, on n'avançait plus. C'était ultra dur. Moi, je me souviens, c'était une journée pas mal difficile. Et d'ailleurs, on avait...

  • Speaker #0

    C'est clair que c'était frustrant. Tu descends et au final, tu n'accélères pas.

  • Speaker #1

    Ah ouais, non, c'était... Ça, mentalement, c'est tellement dur. Et d'ailleurs, c'était une étape aussi sympa parce que déjà, les paysages étaient fous entre les lacs, les forêts. Il n'y avait personne. Ce qui est génial aussi en Norvège, c'est qu'il y a toujours des petites cabanes un peu partout. C'est là où ils vont souvent en vacances pour un week-end ou pour plus longtemps. C'est assez rudimentaire, parce que souvent, il n'y a pas l'eau courante et l'électricité, c'est des panneaux solaires, etc. Mais je trouve que les cabanes, elles sont ultra bien intégrées dans le paysage. C'est des toits souvent végétaux. Ils sont plutôt jolis. Ça fait très sympa. Et là, il y en avait beaucoup des trucs. J'avais l'impression d'être dans Instagram en permanence, les belles cabanes.

  • Speaker #0

    Ça et des moutons, en fait. Je crois que c'est un peu... Si on devait faire une synthèse de la Norvège, c'est trois choses. Des cabanes, des moutons et de l'eau.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça. L'eau,

  • Speaker #0

    elle nous a suivis du début à la fin. C'est en abondance. Pour autant,

  • Speaker #1

    on ne la buvait pas plus que ça. Elle a une couleur très rouge du fait qu'il y ait beaucoup de sapins. Ça ne donnait pas forcément...

  • Speaker #0

    J'ai eu le temps de regarder.

  • Speaker #1

    J'ai eu le temps, oui. Et du coup, c'est vrai que je ne sais pas, mais j'imagine qu'à ce bois, mais on n'a pas forcément... Oui, parce que les gens dans les cabanes et tout, c'est toi qui boive cette Ausha.

  • Speaker #0

    Je ne sais pas, on n'a pas croisé une industrie.

  • Speaker #1

    Non, Et ce qui est aussi intéressant, c'est que sur cette journée, on a mangé dans une superette. Au final, la superette, elle est quasiment en autogestion. Déjà, elle est ouverte H24. Oui, ça,

  • Speaker #0

    c'était incroyable.

  • Speaker #1

    Donc, les gens peuvent rentrer à n'importe quelle heure. Les heures, j'ai l'impression, où c'est fermé, ils doivent mettre leur carte pour rentrer leur carte bancaire. Et ensuite, ils prennent ce qu'ils veulent, ils vont à la caisse automatique, ils repartent. Donc, quand on y a été, il y avait une personne qui gérait. Sauf qu'au final, la personne, on l'a vue en arrivant. Elle est sortie. Oui, elle est partie. Et pendant une heure, on voulait lui demander de l'eau, elle n'était pas là. Et en fait, tout le monde vient, prend ses courses et repart en autonomie et tout le monde paye.

  • Speaker #0

    Mais c'est trop cool de voir les moments de vie, les gens qui se croisent, parce que c'est un peu aussi... En fait, en France, dans les campagnes paumées, tu as toujours un centre, une place du village. Là, il n'y a pas. Et au final, c'était le lieu de rencontre des gens, j'ai l'impression, qui se retrouvaient au supermarché par hasard pour acheter. En plus, les choix, c'est tellement réduit.

  • Speaker #1

    je sais pas comment il faut revivre l'année et même il use un petit peu ça c'est qu'ils offrent la plupart des super-vècles le café donc ça montre que bon c'est un peu un lieu refuge aussi pour se retrouver pour être au chaud etc et

  • Speaker #0

    ils prennent le courrier aussi et même le courrier c'est à l'image de la Norvège et de la confiance qu'ils ont envers les autres c'était juste des bannettes en plastique tu poses ton courrier et c'est tout ouais ouais et

  • Speaker #1

    Ils n'ont pas les mêmes problématiques. Après, le Norvégien est pour autant pas forcément le plus accueilli. Enfin, c'est vrai qu'il est inhospitalier, mais... Mais il n'est pas particulièrement non plus accueillant. C'est quelqu'un d'assez froid, assez réservé. Et c'est vrai que je pense qu'à la longue, ça peut être un peu pesant. On aimerait un petit peu le...

  • Speaker #0

    À l'image, la première interaction qu'on avait eue avec le gars de Farah, il était encourageant, mais pas non plus super content de voir des voyageurs. L'implication qu'on peut avoir sur le voyage, qui sort un peu des sentiers.

  • Speaker #1

    C'est un peu à l'image de leur vie, c'est tout en simplification. Même leurs relations humaines sont simples. C'est bien ou pas bien, après chacun juge comme il veut, mais c'est vrai qu'il n'y a pas d'exubérance quand ils rencontrent du monde. Ils vont dire bonjour, mais voilà, c'est pas ni plus ni moins. Ils sont pas mal polis.

  • Speaker #0

    Même là, voir des touristes comme nous au fin fond de la Norvège, franchement, je n'avais pas l'impression que ce soit très touristique, donc ça doit être quand même rare. Mais non,

  • Speaker #1

    ça ne les a pas marqués plus que ça. JLo, il faudra qu'on le give what, tu penses ?

  • Speaker #0

    Ouais, demain c'est feu vert à JLo, on met tout parfait.

  • Speaker #1

    Ah ouais ? On arrête de vous entraîner de la pub pour la fin de journée, non ?

  • Speaker #0

    Je vais regarder... Finstay. C'est un roulette, on passe dans le... dans le best-land. météo un petit peu plus mais l'âge à 7 ans on se fait un moment on a pas de coups de plume en voile bon on va repartir non allez à la piscine au sauna

  • Speaker #1

    Du coup, on arrive ce jour à la station balnéaire, on va dire.

  • Speaker #0

    Balnéaire, non.

  • Speaker #1

    Station touristique. Mais vraiment un endroit, encore une fois, merveilleux. C'est vrai que tous les logements et tout faisaient enregistre.

  • Speaker #0

    Et puis là, on s'était fait un petit plaisir. Hôtel. Hôtel du KF. Avec sauna, même piscine. Et même le resto était incroyable.

  • Speaker #1

    Les hôtels n'étaient pas particulièrement chers en Norvège. Par rapport au coût de la vie, on était à 80 et 100 euros.

  • Speaker #0

    On faisait une ristourne parce que le parking était en travaux. Attention !

  • Speaker #1

    Globalement, tous les logements qu'on a faits étaient compris entre 80 et 100 euros. Sauf à Bergen, où là, c'était, je trouve, très cher. Mais c'est très touristique. Le reste, c'est moins cher qu'en France. Par rapport au coût de la vie, c'est dans les mêmes prix.

  • Speaker #0

    Mais ouais, ça, ça nous a fait grand bien. Globalement, tous les soirs, en fait, ce qu'on cherchait, c'était être au chaud. Même si on n'a pas non plus souffert du froid de façon extrême, mais en fait, la récurrence faisait qu'on avait besoin de ce confort. En fait,

  • Speaker #1

    toute la journée, on subit les éléments. Forcément, le soir, on a envie d'être un peu posé, de pouvoir être au chaud, se reposer au calme, etc. On y reviendra peut-être sur les rituels, mais il y a beaucoup de choses aussi à gérer sur le vélo. Donc en fait... Mais aussi d'avoir un peu plus de simplicité, d'avoir un resto, etc. C'était quand même agréable. De ne pas faire tout ça pour rien. Aujourd'hui, on est là pour le podcast « Gravel and Norway » par les poissons et vélo. Les poissons n'ont pas beaucoup. Ça,

  • Speaker #0

    j'ai hâte. Enfin, pas d'en voir, mais de manger des plats à base de poisson.

  • Speaker #1

    J'avoue que j'ai... Même j'ai hâte de voir un peu les fjords, parce qu'à la base, il y a ça, c'est à voir. Mais voyons la météo.

  • Speaker #0

    Après, un fjord, c'est quoi ?

  • Speaker #1

    C'est une avancée.

  • Speaker #0

    C'est juste une avancée de la mer.

  • Speaker #1

    Oui, mais bon, c'est grandiose.

  • Speaker #0

    Oui, mais c'est un peu plus prononcé que ce qu'on voit là.

  • Speaker #1

    Moi,

  • Speaker #0

    je veux voir un élan.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Sauf que les élans, je ne suis pas sûr qu'ils soient à 1000 m d'aptitude.

  • Speaker #1

    Je sais pas s'il bouge un peu la météorite. S'il y a des saisons un peu pour les voir.

  • Speaker #0

    Je peux regarder s'il y a une cape.

  • Speaker #1

    Peut-être qu'on voit quand même pas mal de panneaux, mais on n'a pas vu encore. Bergen, c'est cata depuis...

  • Speaker #0

    La météo ? Ouais, samedi,

  • Speaker #1

    dimanche, ça va élevé un peu. T'as vu ? Mais j'ai raté. C'est quoi ? C'est la population par mètre carré ? Non, par hectare.

  • Speaker #0

    Par hectare ? Là où on est, il y en a 0,15 par hectare.

  • Speaker #1

    Pour ça, pour moi, de les voir, elle est quand même assez grande.

  • Speaker #0

    Oui, mais si on fait... Laisse-moi calculer. Si je suis au top de mes capacités, genre 7 hectares, il y aura un élan. Donc si on fait... sur 7 hectares, c'est pas du tout simple. Oh non, ça veut pas 7. Bon, on fait le calcul. On peut peut-être faire une ouverture sur le fait que c'est une nouvelle nuit sans bivouac. Ouais,

  • Speaker #1

    je pense qu'on peut spoiler. Ouais,

  • Speaker #0

    in fine, on n'a pas fait de bivouac.

  • Speaker #1

    C'est vrai qu'on avait pris tout le matériel.

  • Speaker #0

    Ouais, on avait tout pour. on s'est rendu compte que c'était pas pertinent de tout mélanger ou du moins c'était un peu trop tout mélanger pour une première expérience en vélo à l'étranger dans un pays où on ne maîtrise pas forcément le climat et en fait ce besoin de dormir au chaud et de se reposer pour repartir le lendemain il était quand même plus fort que l'intérêt d'avoir une expérience bivouac en Norvège les températures quand même descendaient assez vénères

  • Speaker #1

    Après, ça aurait été possible, mais après, il y a l'autre critère que je n'avais pas pris en compte, c'est que tous nos vêtements sont humides quand même par la transpi. Et en fait, si tu veux les faire sécher et que tu es en bivouac, tu ne peux pas trop. Et donc là, c'était bien aussi de pouvoir repartir le matin avec des vêtements secs, à peu près propres, que de bivouacquer, de regérer aussi le montage, les montages de la tente, de le remettre sur le vélo, etc. Après, on peut se dire qu'on a transporté tout le matériel de bivouac pour rien. Après, on...

  • Speaker #0

    on savait pas trop à quoi s'attendre sur la trace en vrai c'était une sécurité enfin on l'a pas regretté ça le fait de l'avoir transporté tout le long non parce que c'était une sécurité mentale de se dire est-ce que vraiment il y a des endroits où on traversait il y avait rien en fait pendant des kilomètres et en fait il aurait fallu que notre chaîne elle pète on n'a jamais réparé de chaîne je pense pas qu'on l'aurait claqué en 30 ou 40 minutes la réparation en fait il y a l'enjeu pépin mécanique mais il y a aussi la physique

  • Speaker #1

    Ouais, physique, mais même au final, on a aussi beaucoup adapté notre rythme à la météo. Par exemple, on savait que les deux derniers jours étaient très pluvieux. Donc, on s'est dit, on va essayer d'arriver le plus tôt possible à Berguen. Et bien, en fait, du coup, on a peut-être aussi pu avoir les logements qu'il fallait grâce à ça. Mais peut-être que si on avait changé les étapes, il aurait fallu bivouacquer.

  • Speaker #0

    Et c'est sûr qu'avec une météo plus clémente, on aurait été plus aptes à en faire et aussi à prendre le temps. Parce qu'on avait un peu de latence sur le voyage. on aurait pu se dire au lieu de le faire en 6 ou 7 jours là on le fait en 8 et on prend le temps de faire un bivouac tranquillement sans se mettre la pression en sachant que le lendemain on a une étape de 100 bornes à faire après ça c'est un feedback qu'on s'était fait c'était

  • Speaker #1

    à refaire on essaierait peut-être de caler une vraie journée de pause pendant le séjour pour physiquement se requinquer un peu et peut-être apprendre à apprécier après le retour sur le vélo parce qu'à la fin on voulait quand même un petit peu arrêter parce que...

  • Speaker #0

    Je ne sais pas. Chaque voyage peut avoir son objectif. Celui-ci, c'était très sportif au final parce que c'est sûr qu'on n'a pas tant profité le long du voyage de ce qu'offraient les villes et tout. Ce n'est pas non plus énorme, mais on aurait pu faire un peu plus. Mais je ne regrette pas. Mais ça vaudrait le coup de tester un voyage où tu prends plus le temps en vélo de découvrir les lieux, les gens.

  • Speaker #1

    Oui, ça dépend aussi de la déclination. Mais là, on n'a rien raté.

  • Speaker #0

    Non.

  • Speaker #1

    sur le parcours.

  • Speaker #0

    Au final, je pense même que ça nous a été bénéfique d'avoir ce mental un peu sportif et compétitif vis-à-vis de nous-mêmes et par rapport à la météo. En fait, on était un peu obligés de l'entretenir et de valoriser cet esprit-là. pour arriver avant la salle météo qui s'annonçait à la fin.

  • Speaker #1

    Le fait aussi de ne pas faire de pause, ce n'était pas une option dans la tête. Et donc, on ne réfléchissait plus. Au bout d'un moment, tu te dis que le matin, il faut que tu te lèves, que tu roules, il faut que tu avances. Et quand tu ne te poses pas de questions, c'est plus simple. Parce que si tu commences à tout remettre en question, un peu comme au tout départ, quand on se disait qu'on aurait pu à tout moment changer de plan. tu doutes, t'es moins motivé là au moins, tu sais qu'il faut avancer, et limite, il faut partir le plus tôt possible pour être bien, etc. Donc non, c'était pas plus mal.

  • Speaker #0

    Et au final, c'est un peu comme le gravelman, c'est des trucs que t'apprécies un peu à posteriori. Ouais,

  • Speaker #1

    ouais, tout à fait. Mais après, je l'ai pas dit comme ça, on pourrait croire que c'était pénible, et que non, forcément, il y a des moments durs, le vélo, on a ospillé.

  • Speaker #0

    Ouais, c'est plus, c'est pas un mood de vacances, parce qu'on avait pris des vacances, plus toi. Mais ce n'est pas des vacances comme on peut l'avoir, où tu reviens, tu es remis en forme.

  • Speaker #1

    Mais en même temps, c'est une coupure de fou. En vrai, on a fait dix jours là-bas, on a fait une semaine sur le vélo, on ne pense à rien que rouler, les paysages, on est connecté avec la nature, c'est assez incroyable pour ça. Bon, il est 6h30 du matin, on prépare le Lyophie dans la chambre d'hôtel. Et aujourd'hui, grosse journée. 20 km en a de prévu aujourd'hui. 4.10 pour 1000 mètres de D+, mais on entame la piste Gravel. Et on sera en altitude aussi, donc j'espère pas avoir trop froid. Mais voilà, l'aventure continue.

  • Speaker #0

    Du coup, on repart de Gelo, cette fois-ci pour aller sur la trace Gravel qu'on avait identifiée initialement et qui nous tenait tant à cœur et qui nous permettra ensuite de rejoindre Vossavagen de l'autre côté du massif qui traverse la Norvège. Et donc là, on était partis sur une belle journée après s'être bien reposé.

  • Speaker #1

    Pas du tout. Pas du tout. On est partis, c'était ultra dur. On a fait une partie gravel en partant de J-Lo, qui a fait nous mettre à pied parce que c'était kata. Et là, on s'est dit, si la trace gravel aujourd'hui, c'est que ça, on va galère parce que c'était genre des grosses montées, etc.

  • Speaker #0

    Ouais, tu fais bien de me reprendre là-dessus. C'est vrai que j'avais oublié ça. En fait, le GP... GPS indiquait d'aller à droite. J'ai décidé d'aller à gauche en me disant qu'il y a un raccourci par les chemins. Et c'était stucato. C'était juste 10 minutes. Mais on est monté en surchauffe, à marcher à côté du vélo. Et c'est là où on s'est rendu compte que la rando, c'était mort.

  • Speaker #1

    C'était un petit coup derrière la tête.

  • Speaker #0

    Il ne se racontait pas de ouf non plus.

  • Speaker #1

    c'était franchement une rando mais tu marches très facilement mais avec le vélo chargé de 25 kilos on le rappelle les jambes bien chargées moi je ne savais pas à quoi m'attendre pour la trace gravel et là je me suis dit mais en fait là on est en train de se dire on abandonne la trace gravel parce qu'on n'y arrive pas et en fait on a fait après quelques

  • Speaker #0

    routes allongées c'était une belle journée Ça par contre, je me souviens, il y a eu des rayons de soleil. Et déjà ça, c'était une journée réussie. Il faisait très froid parce que là, on était très haut aussi. On continuait à monter. Je crois qu'on était à 1000 mètres. Il faisait zéro ou 5 degrés.

  • Speaker #1

    Le matin, il faisait bien frais.

  • Speaker #0

    Mais bon, c'était encore une route paisible. Les paysages étaient magnifiques. Des maisons traditionnelles encore partout. C'était trop beau. Et tout ça pour déboucher sur la trace Gravel. Et là, c'était trop cool. On a pu prendre un café juste avant de repartir. parce qu'en fait il y avait un grand loueur de vélos.

  • Speaker #1

    Oui, c'est là où on s'est rendu compte que la trace gravel était quand même quelque chose de connu, d'aspect touristique organisé. Il y a en effet le loueur, le café, enfin le loueur de vélos, le café. Et là, c'était le début de l'autoroute du bonheur.

  • Speaker #0

    C'était la première fois que je le revoyais avec un sourire sur le visage. Non, je décolle. Vous pourrez voir quelques échanges très riches qu'on peut avoir sur toutes ces heures de vélo à deux.

  • Speaker #1

    C'est vrai qu'il y a beaucoup de gens qui nous demandent à quoi vous pensez, ou qu'est-ce que vous voulez raconter.

  • Speaker #0

    Ça doit être chiant de rouler autant de temps. Et pas tant, vous allez voir la qualité des échanges qu'on peut avoir.

  • Speaker #1

    C'est incroyable, on est arrivé sur la trace gravel, ça régale. Ce matin, c'était très dur, mais là, je crois que le décor nous redonne des jambes.

  • Speaker #0

    Pas simple.

  • Speaker #1

    En vrai, c'est fou, on est au milieu de nulle part. magnifique la route est roulante avec du petit gravier royal c'est de la piste autour des lacs des cabanes des cascades la neige c'est vrai qu'on est à 100 mètres de la neige je pense c'est trop cool ça nous requinque et on a ça toute la journée je vois combien 60 bornes bah là encore ouais trop bien Ouf depuis qu'on est là j'ai plus eu le seul combattu en genre Ouais ? Pas toi ? Bah... Alors tout à l'heure je sentais que... ...déjà je peux avoir une contracture à tout moment là dingue Ouais ouais J'en sais trop Ouais faut s'hydrater hein Ouais Ouais, je trouve que t'as envie à chaque montée d'aller voir ce qu'il y a derrière. Oui, oui. Alors que sur la route, des fois, tu sais très bien à quoi t'attendre. Et ça monte tout le temps, c'est pas en montée, on descend ? Non,

  • Speaker #0

    non, c'est le crescendo. Ouais. C'est vraiment comme là. Ouais,

  • Speaker #1

    ouais, c'est royal.

  • Speaker #0

    On est à 1150, donc ça avance pas trop depuis un moment.

  • Speaker #1

    Là du coup on longe la voie de train, on a vu un train tout à l'heure et je crois qu'on va le suivre tout le long.

  • Speaker #0

    On était un peu euphorique ou trop content, comme des enfants, je trouve, sur la piste. La liberté aussi que ça offre, comparé à la route. Là, on savait qu'on allait avoir ça pendant plusieurs kilomètres. Et les paysages aussi étaient très désertiques, mais c'était quand même très beau. Et avec un aspect, je ne sais pas, les nuages qui étaient aussi très présents au-dessus, ça créait un thème très cinématique.

  • Speaker #1

    Oui. Et puis le fait de faire une trace gravel faisait qu'en fait, on était vraiment comme sur un chemin de rando. On était vraiment dans la nature. Parce que quand il y a une route, il y a toujours le rappel côté urbanisme, etc. Là, on est au milieu de nulle part.

  • Speaker #0

    Et des détails. Mais à Lacan, même si on en a fait quelques bouts de chemin, mais ce n'était pas très long. Là, on pouvait rouler à côté. Donc déjà là aussi, c'est plus convivial.

  • Speaker #1

    Même si on n'était jamais gêné par beaucoup de monde en voiture en Norvège. Mais moi, ce qui aussi a été formidable, c'est en effet, on a retrouvé le sourire et les jambes. On n'avait plus du tout mal aux jambes. Là, ça roulait tout seul. Il y avait une légère montée quand même. C'était assez montant tout le long, mais on ne le sentait pas du tout. On était tellement content. On avait envie d'aller à la prochaine étape, de voir les prochains paysages. C'était incroyable comment le mental nous portait. Et le fait d'avoir eu un moment un peu moins joyeux et que ça soit difficile un peu le matin, nous faisait encore plus savourer l'après-midi.

  • Speaker #0

    mais globalement au vélo c'était que ça j'imprègne moi tout le 5 jours c'était des hauts et des bas ouais c'est ça et du coup cette trace gravel là en fait c'est une ancienne voie qui permet de rejoindre ou de gérer la maintenance de la voie de chemin de fer je pense que c'était ça en partie et aussi elle permettait de rejoindre la ville de Fincée mais qui est elle aussi un point intermédiaire je pense historique ou après c'est clair ouais une activité minerai peut-être. Oui, je pense que...

  • Speaker #1

    Mais après, c'est une voie de chemin de fer qui fonctionne encore aujourd'hui. Et il y a encore des trains qui passent. Alors pas sur toute la partie, parce qu'à un moment, on se dit « Là, ça me paraît bizarre, il y a quand même beaucoup de neige sur la voie de chemin de fer, je ne sais pas comment le train va passer. » Et en fait, il doit y avoir plusieurs embouchures. Mais globalement, on a longé le train qu'on reprendra un peu plus tard pour revenir de Bergen jusqu'à Oslo. Ça fait partie d'ailleurs des plus beaux trains à faire en Europe parce qu'ils longent des paysages incroyables.

  • Speaker #0

    C'est trop beau. Dès lors que tu passes dans un tunnel, tu tombes dans un autre paysage, dans une autre vallée et ça rend le trajet incroyable. Et du coup, cette voie-là, on arrive à Fincée, ce village intermédiaire, mais il y a vraiment six bâtisses, sept bâtisses à l'ancienne. Là, on reprend un café parce que la météo commence à se gâter. On le voit aussi.

  • Speaker #1

    On voyait un glacier, par contre, qui était à 100 mètres.

  • Speaker #0

    Oui, c'était incroyable. Oui,

  • Speaker #1

    c'était magnifique.

  • Speaker #0

    Voir un glacier, même ça, dans la préparation, même si je me suis juste finalement arrêté à la... préparation de la trace pas de la partie touristique mais je m'attendais tellement pas en voir un.

  • Speaker #1

    C'était bien ça permettait de se faire surprendre on s'attendait pas à grand chose on se laissait porter et là c'était en effet on a pu profiter d'un super resto qui devait faire logement peut-être.

  • Speaker #0

    Oui ça fait genre auberge.

  • Speaker #1

    En fait la météo commençait un peu à tourner au vinaigre comme un petit peu tous les jours.

  • Speaker #0

    Ouais à Stendhal on était à 1200 mètres d'altitude Et on a décidé de reprendre la route et de se poser la question de est-ce qu'on fait la rando parce qu'elle arrive à ce moment-là ou est-ce qu'on cherche et on trouve une alternative.

  • Speaker #1

    Une famille de chemin où on ne peut pas passer à vélo et il aurait fallu pousser le vélo pendant 6 kilomètres. C'est quoi les options ? On a globalement l'option du refuge que je t'ai envoyé, le train et le bivouac. en gros ça et trois autres ça moi je prévilegérais le train parce que le refuge c'est trop tôt heu ouais il est pas juste avant le train oui mais le seul truc c'est que après le train ça veut dire qu'on va sûrement redormir en en logement bah en fait moi c'est la météo qui m'emmène eh bye

  • Speaker #0

    ça va être là tant je trouve tant qu'il n'y a pas de vent ça me dérangerait pas de bivouac ouais mais là ça va monter mais c'est ça enfin comme tous les après mais après le soir il ya moins de vent non quoi ça redescend le soir ouais bah tu sais c'est comme un mon golfière matin et

  • Speaker #1

    Et donc là, on décide de ne pas faire le chemin de rando et de plutôt privilégier de prendre le train. Le train qui nous emmènerait jusqu'à Vos, ce qui nous permettrait finalement de passer dans la montagne plutôt que de passer au-dessus et de redescendre.

  • Speaker #0

    Oui, et du coup, nous voilà repartis sur la route. On prend un peu la flotte, mais en fait, plus on avance, moins c'est hospitalier, les paysages aussi.

  • Speaker #1

    Oui, on a une descente incroyable.

  • Speaker #0

    Mais déjà, on est montés jusqu'à 1350. je crois. On était sur la neige. C'était trop cool. On a continué d'avancer. Ce qui était trop marrant aussi à voir, c'est qu'ils continuent de faire des travaux de rénovation sur les voies de chemin de fer.

  • Speaker #1

    C'est vraiment léger. Les travaux énormes. Ils sont tellement sous-équipés par rapport à la taille des travaux qu'ils souhaitent entreprendre.

  • Speaker #0

    Ils sont tellement éloignés du... du premier Blade où il y a tous les matériaux et tout que ça doit être amené en hélicoptère j'imagine parce qu'on voyait les sacs qui étaient posés mais n'importe comment dans la vallée ouais ouais je pense que ça il les dépose en hélico et les gars ils viennent mais ils sont genre une petite équipe de 5 mecs c'est quoi en buggy ils se baladent sur la piste comme ça mais du coup ouais on a continué à monter et plus on avançait plus le temps se gâtait mais c'était pas grave et là s'annonçait La descente, comme tu as dit, la plus grande de mon voyage.

  • Speaker #1

    C'était super. Je ne sais pas combien elle a fait de kilomètres.

  • Speaker #0

    Je crois 15 ou 20.

  • Speaker #1

    Oui, ça, oui. Incroyable, une descente gravel toujours. On est toujours sur du chemin. Et là, j'ai l'impression que c'est les années d'expérience de vélo. Pas du tout. Mais oui, on a pu savourer. Ça descendait comme il fallait. C'était technique, mais pas trop. Ça nous permettait de bombarder et en même temps de profiter des paysages. Donc, tu as dit... la récompense après toutes les difficultés qu'on a pu avoir physiquement c'était que du plaisir et on avait croisé d'ailleurs quelques vélos touristes un couple qui faisait un voyage comme nous et deux autres personnes à ce moment là on a vu qu'il y avait d'autres gens qui faisaient comme nous mais sinon au delà de ça pas grand monde on a croisé à d'autres parents et donc là on a rejoint le train et on a rejoint le train

  • Speaker #0

    Même avant le train, on est arrivé déjà en bas de la descente, sur une immense étendue d'eau. C'était toute l'eau de la vallée qui avait coulé de l'autre côté du massif. Et là, c'était magnifique.

  • Speaker #1

    Oui, il y avait de l'or de soleil.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça, une verdure abondante. Juste après ce point Ausha, on tombe sur la grande vallée qui mène au fjord de Flamme. C'est un lieu très connu. On avait hésité à y aller, mais ça nous rajoutait. quelques bornes, mais surtout un dénivelé. Ça tombe à pic, en fait. C'est comme les photos que vous pouvez avoir en tête des fjords, où c'est la vallée qui tombe à pic dans l'eau, plus ou moins. Même si là, il n'y avait pas encore l'eau, l'incursion d'eau. C'était juste un filet d'une rivière ou d'un fleuve. Mais le dénivelé de malade pour aller en bas, mais c'est des routes en Z. C'était même pas une route, d'ailleurs. Je ne sais même pas s'il y a une route. Pour moi, c'était un chemin juste.

  • Speaker #1

    Ouais, ouais. Je ne sais pas en question.

  • Speaker #0

    Que en tête le chemin ?

  • Speaker #1

    Oui, je ne sais pas.

  • Speaker #0

    Il n'y a pas 15 000 options.

  • Speaker #1

    Ils font tout en train, mais ça me paraît un peu ouf.

  • Speaker #0

    Il y a un truc qui m'échappe. Mais en tout cas, pour rejoindre la gare, même là, on a dû redescendre, emprunter en partie ce chemin-là. Mais déjà, la montée de malade. Pour bien nous achever. Ce n'était pas très grand, mais pour nous achever. Du coup, on s'est conforté dans le fait de ne pas aller à flamme. C'était très joli en photo et que le train, c'était bien mieux.

  • Speaker #1

    Du coup, on était bien contents de pouvoir retrouver le train qui allait nous faire traverser la montagne et puis surtout éviter un petit peu la pluie qui commençait un peu à s'intensifier. Et en plus, pour la petite anecdote aussi, c'était drôle parce qu'on avait réservé l'hôtel pour Vos. en amont. Avant de se rendre compte que l'hôtel était de l'autre côté du lac de Vos, donc il fallait nous rajouter 20 bornes qui n'étaient pas du tout sur la route du lendemain. Ça voulait dire 40 bornes de plus sur les deux jours pour pas grand-chose. On a bataillé pour arriver à changer d'hôtel et annuler ça. C'est vrai que j'ai pas regretté parce qu'on n'avait plus les chances.

  • Speaker #0

    Ça, c'est parce qu'on ne l'a pas réservé la veille pour le lendemain. On l'a fait sur le coup dans la journée, manque de lucidité, précipitation. D'où l'importance d'être rigoureux sur la prépa de la journée du lendemain, en fin de journée.

  • Speaker #1

    C'est vrai, à ce moment-là, on ne savait pas trop à quoi s'attendre, non plus sur la piste de gravel, la difficulté. Du coup, on ne savait pas où on serait capable de s'arrêter à ce moment-là.

  • Speaker #0

    Mais du coup, on décide de prendre le train et de sauter une étape qu'on avait planifiée initialement, qui comprenait normalement la rando, mais qui était d'ailleurs clairement impossible, impraticable. On vous a parlé de comment ça descendait dans la vallée, la montagne, mais même à pied, j'essayais de me convaincre, mais avant que ça allait passer, comme souvent. Mais en fait, sur les images satellites, on voyait très bien que c'était plus utilisé, le chemin. Donc ça aurait été même en plus défriché. Enfin, je ne sais pas, mais clairement, ça ne passait pas. Ça donne raison à quelques personnes et ça, ça m'emmerde. Et au-delà de la rando, derrière, on devait reprendre le vélo pour refaire une journée en plus. La rando, c'était 7 ou 8 kilomètres, en gros. Ce n'était pas énorme, mais le dénivelé de...

  • Speaker #1

    On a poussé le vélo quand même.

  • Speaker #0

    De combien de kilos, tu dis ?

  • Speaker #1

    De 25 kilos.

  • Speaker #0

    De 25 kilos. Donc on a sauté une étape et nous voilà débarqués à la gare de Vos. Très belle bourgade. Là aussi, c'est une ville, alors pas de sport d'hiver, mais de sport. Oui, une ville de sport, globalement, de moyenne montagne, on va dire. Et c'était trop agréable, je trouve, l'ambiance là-bas.

  • Speaker #1

    Oui, c'était tranquille. C'est là où on a pu un petit peu profiter de repos, de retrouver un peu un calme et de la civilisation. C'était plutôt cool. On a profité pour manger. Je ne sais plus ce qu'on a mangé.

  • Speaker #0

    Si, un Mexicain.

  • Speaker #1

    Ah oui, un Mexicain. De prendre une bière, etc. C'était fort agréable. Je me souviens du logement sans déco, mais on avait payé ça une misère. C'était genre une chambre d'hôpital pour 50 euros. Mais au final, on en avait pour notre argent. C'était propre, c'était ce qu'on nous demandait. Il y a un train de rouler. Au bord du lac, les moutons se baladent autour.

  • Speaker #0

    Ça rigole.

  • Speaker #1

    Sur ces belles paroles, nous concluons le deuxième épisode. J'espère que vous avez voyagé avec nous au travers de ces routes gravel de notre quotidien et de la difficulté physique que ça représente un petit peu pour nous. On vous donne rendez-vous dans le dernier épisode.

  • Speaker #0

    dans lequel on pourra vous parler de notre arrivée à Bergen sur ces deux dernières journées. On partagera un récap de notre voyage et un bilan de cette fantastique expérience.

  • Speaker #1

    À très vite.

Chapters

  • Introduction et paysages nordiques

    00:05

  • Départ d'Oslo et début de l'aventure

    00:39

  • Difficultés du deuxième jour de vélo

    01:50

  • Pause repas et gestion de l'équipement

    03:30

  • Évaluation de la météo et des paysages

    04:23

  • Arrivée à Nesbien et confort après l'effort

    10:43

  • Nutrition et préparation pour le lendemain

    13:14

  • Gestion de l'itinéraire et des imprévus

    17:42

  • Conclusion et promesse d'un récapitulatif

    52:44

Description

Êtes-vous prêt à vivre une aventure inoubliable à travers les paysages époustouflants de la Norvège ? Dans cet épisode de À Travers Champs, Tristan Bance et Yoann Quardel poursuivent leur périple à vélo après avoir quitté Oslo, s'engageant sur des routes gravel qui mettent à l'épreuve leur endurance et leur détermination. Avec 126 kilomètres de défis physiques et émotionnels, ils partagent des récits captivants qui vous plongeront au cœur de leur expérience.


Au fil de leur voyage, ils abordent des thèmes essentiels tels que la gestion de l'équipement, l'importance cruciale de la nutrition, et les paysages à couper le souffle qui les entourent. Les auditeurs découvriront comment chaque coup de pédale les rapproche non seulement de leur destination, mais aussi d'eux-mêmes. Les discussions sur les difficultés liées à la météo changeante et à la montée des altitudes révèlent la résilience nécessaire pour surmonter les obstacles. Apprenez comment ils trouvent leur rythme de croisière tout en naviguant à travers des défis imprévus.


Mais ce n'est pas tout ! Au-delà des aspects pratiques du cyclisme, Tristan et Yoann partagent leurs interactions authentiques avec les habitants des petits villages norvégiens. Ces rencontres enrichissent leur voyage et ajoutent une dimension humaine à leur aventure. Les histoires qu'ils racontent illustrent la chaleur et l'hospitalité des Norvégiens, créant un lien unique entre le voyageur et le pays.


En conclusion, cet épisode de À Travers Champs vous promet une immersion totale dans l'univers fascinant du cyclisme en Norvège. L'arrivée à Bergen marque une étape importante de leur parcours, et ils laissent présager un récapitulatif passionnant de leurs découvertes dans le prochain épisode. Ne manquez pas cette occasion de vous inspirer et de rêver à votre propre aventure à vélo. Que vous soyez un cycliste aguerri ou un amateur de voyages, cet épisode vous captivera et vous incitera à explorer le monde qui vous entoure.


Rejoignez-nous pour cette aventure palpitante et laissez-vous emporter par la magie des paysages norvégiens, la camaraderie du cyclisme et les leçons de vie que Tristan et Yoann partagent tout au long de leur chemin. À vos écouteurs, et préparez-vous à pédaler à travers champs !


Montage et production réalisés par Thibault Dupierris.


Retrouvez tous les détails du parcours, la trace, la préparation et toutes les infos essentielles sur notre voyage ici : https://www.letopo.letemple.club/ 🚴‍♂️✨


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Les beaux paysages nordiques et de Norvège nous régalent déjà. Une petite route au milieu de nulle part avec soit du bitume, soit des graviers. Franchement, ça régale, il fait beau aujourd'hui. Aujourd'hui, 110 bornes, ce qu'on a déjà fait pas mal, il ne nous reste déjà plus que 80. Donc voilà, grand plaisir et ce soir bivouac. Allez, à très vite.

  • Speaker #1

    on continue notre voyage sur les routes de norvège à vélo en gravel avec johan après avoir quitté oslo dans le dernier épisode on va poursuivre notre voyage à la traversée de la norvège afin de rejoindre la partie gravel qu'on attend le plus durant ce voyage et on vous souhaite une bonne écoute aujourd'hui

  • Speaker #0

    on est là pour le podcast Ça va te parler de poisson, hein ?

  • Speaker #2

    C'est long.

  • Speaker #0

    Ah bon, c'est le vélo quand même.

  • Speaker #1

    De combien de kilos tu dis ? De 25 kilos.

  • Speaker #0

    20-25 kilos.

  • Speaker #1

    Ouais. 10 secondes de plaisir, ça coûte beaucoup de temps de remonter derrière.

  • Speaker #0

    Oh, régal.

  • Speaker #1

    Bon, on dit « et là »

  • Speaker #0

    en anglais. Euh... Chut, les années août. Et après, le lendemain, moi je me retrouve, j'ai déjà mal aux pattes.

  • Speaker #1

    Ouais, le lendemain, en vrai, je ne me souviens plus trop.

  • Speaker #0

    Le lendemain, on était dans la petite maison au fond du jardin. Là, on repart pour... Ah bah, c'est la très grosse journée qu'on a fait le lendemain.

  • Speaker #1

    Ah bah oui.

  • Speaker #0

    Mais ouais, c'est la très grosse journée. Deuxième jour, on part. On ne savait pas vraiment où on s'arrêtait à ce moment-là, je pense.

  • Speaker #1

    Le deuxième jour, je n'ai plus trop en tête les points de chute qu'on avait. Mais finalement, en fait, on s'est tapé le jour le plus long. Mais comme jamais, on aurait pu prévoir. En fait, c'était aussi une alternance d'émotions parce que le matin, on nous aurait dit qu'on aurait fait, parce qu'à une fin, on a fait 126 kilomètres.

  • Speaker #0

    Surtout avec beaucoup de D+.

  • Speaker #1

    Et ouais, ouais, ouais. Je ne sais même plus le D+. Mais ouais.

  • Speaker #0

    1 008,

  • Speaker #1

    non ? Oui, ça doit être ça. Enfin, des trucs qu'on n'a jamais fait.

  • Speaker #0

    Chargé à 25 kilos.

  • Speaker #1

    À 25 kilos. Et on nous aurait dit ça le matin. Jamais on n'aurait signé pour ça. Et au final, dans la journée, c'est que des hauts et des bas. où on se dit, là ça le fait, on ne sent plus trop la fatigue et la douleur. Et à d'autres moments, on se dit, on voudrait juste être au chaud et s'arrêter.

  • Speaker #0

    On commence un petit peu à se mettre dans un mode d'économie d'énergie, dans le sens où on commence à pédaler un peu sans réfléchir, sans trop envoyer. On commence déjà à se mettre sur un rythme de croisière. Il y avait beaucoup de dénivelé, donc il fallait trouver son rythme.

  • Speaker #1

    À partir du deuxième jour, tu l'as un peu dit là, en fait, tout de suite, on est cuit. En vrai, on a rarement eu d'expérience où on avait une récurrence tous les jours de vélo. Et là, plus trop la capacité de pouvoir claquer des accélérations comme on peut faire le dimanche matin. En fait, c'était cool de trouver un peu ce rythme-là.

  • Speaker #0

    Oui, et puis du coup, on s'est laissé porter un petit peu au fil des différentes ascensions. On est arrivé... Au niveau du parc naturel, là c'était vraiment le top, il y avait des restos, des campings, etc. Et c'est là où on a hésité à faire une pause, on s'est dit bon bah on va peut-être s'arrêter là. On s'arrête dans un resto, on se requinque un petit peu, on mange un bout. Moi j'avais déjà mal au fessier, je m'étais dit oula, ça c'est chaud, si j'ai déjà la selle qui me brûle, le séjour va être très long. Mais bon au final, on avait pris de la crème anti-irritation, etc. Ça finit par se faire, mais ça, c'est vrai que c'est des trucs où on n'était pas du tout préparés. On ne s'était pas préparés sur des longues distances. Et mine de rien, la selle, ça marque quand même très vite. Donc là, ça nous a fait du bien de nous requinquer, de savoir aussi dire, on fait une pause, on se remet bien au chaud.

  • Speaker #1

    Et à ce moment-là, on était déjà à 100 km de fait et 900 des plus.

  • Speaker #0

    Ouais, donc... Ouais, même peut-être plus. Non,

  • Speaker #1

    non, non.

  • Speaker #0

    J'apprenais la difficulté. Ah oui.

  • Speaker #1

    Et en fait, ça aussi, ça s'est aussi rentré en compte, c'est qu'on avait du mal à évaluer point il allait faire froid potentiellement dans la nuit et surtout mais comme on le disait tous les jours ils annonçaient plus ou moins de pluie un peu toutes les heures Du coup, il y avait ces deux facteurs-là qui n'étaient pas très rassurants et qui n'allaient pas trop dans notre sens. Du coup, on s'est dit après cette Ausha, on tire en bas. En fait, on devait tomber sur une aire de bivouac. Donc là, on a fait une super descente. Ça,

  • Speaker #0

    c'était trop cool.

  • Speaker #1

    Mais comme souvent dans le vélo, je trouve que ça coûte très cher des descentes. La meilleure partie du vélo, limite, ça passe par des montées interminables.

  • Speaker #0

    Oui, mais tu les oublies très vite quand tu es dans la descente. Tu savoures et je ne repense pas forcément à tous ces moments de galère. Ou un petit peu, juste pour savourer. Mais après, ce qui aussi m'avait pas mal marqué sur cette deuxième journée, c'est qu'il y a l'effort physique, mais il y a aussi les éléments, justement. Cette météo qui est changeante, qui fatigue beaucoup. Tu prends beaucoup de vent, de froid, de chaud.

  • Speaker #1

    Parce que ton vélo,

  • Speaker #0

    en plus, tu montes. Parce que quand tu montes, t'as chaud, t'ouvres tout ton équipement. Après, tu redescends, tu dois te recouvrir. Après, il pleut, donc tu mets le cahouet. Tu as le kiaowé, mais il ne respire pas, donc tu dois l'ouvrir. Et tu passes ta journée à faire l'oignon. Et ça, ça fatigue énormément.

  • Speaker #1

    Oui, ça, c'est vrai. C'est un truc comparé à... Enfin, c'est plus marqué dans le cyclisme, je trouve, que d'autres sports communs, on va dire. Mais ce besoin de gérer la température corporelle, c'est ultra énergivore au final. Ou du moins, il faut soit le bon équipement et aussi l'expérience pour pouvoir gérer ça plus sereinement et habilement en anticipant. Mais ouais, ça c'est...

  • Speaker #0

    Même sur l'équipement, on était quand même bien équipés. On avait le sac Salomon sur le dos, de l'équipement de vélo qui permet quand même de jauger un petit peu la température, de faire l'oignon. Donc on était quand même assez préparés. On avait du matériel étanche pour quand il pleuvait.

  • Speaker #1

    Ouais, mais après, typiquement, le matin, je sais qu'on s'est fait cueillir plusieurs fois où tu te dis, en sortant du logement, ah là, ça caille. Et au final, dix minutes après... Ça caille. Parce qu'en plus, tu savais très bien qu'il y avait une montée. Juste, tu t'habillais trop chaud de main. Et là,

  • Speaker #0

    tu perds du temps. Tu as voulu, pendant un moment, qu'on s'échauffe avant de partir. Mais en vrai, on n'a pas vraiment de solution. Tu pars, tu as vraiment froid. Il faut pédaler 10 minutes pour pouvoir se réchauffer et ne pas attraper froid. C'est un exercice qui n'est pas facile. Il faut accepter, je pense, de faire la pause pour se réguler, remettre l'équipement qu'il faut ou l'enlever.

  • Speaker #1

    Mais tout ça pour revenir au fait que là, on est arrêté à 900 mètres d'altitude, là, dans un resto, à se poser la question, est-ce qu'on continue et tout ? Et je voulais aussi parler, avant d'en être arrivé à là, c'est tous les paysages qui étaient déjà fantastiques. Dès le deuxième jour, on a rejoint les pistes gravel. Enfin, j'avais fait la trace et les outils, notamment Komoot, n'avaient pas signalé le fait que dès là, on allait avoir des pistes gravel. Donc ça, c'était un régal. C'était dans la partie forestière. cet endroit-là aussi, on a vite quitté toute la circulation. Quasiment la plupart du temps, on était tout seul. Donc ça, c'était ultra confortable, ultra agréable et je me souviens des paysages, c'était trop beau, des champs à perte de vue et les fermes traditionnelles.

  • Speaker #0

    J'ai le souvenir, on était sur une piste gravel, vraiment au milieu de nulle part et là, tu vois deux runners sortir d'une piste gravel d'une autre part avec un énorme rythme parce qu'ils allaient plus vite. de genoux en vélo dans la montée. Et là, tu te dis, il y a vraiment de l'humain partout. Pourtant, t'étais sur un chemin.

  • Speaker #1

    Un père et son fils qui déboulent de la forêt nulle part.

  • Speaker #0

    Le Norvégien, malgré tout, est un peu partout. En fait, ils sont assez étalés. Donc, du coup, tu retrouves quand même du monde un petit peu partout.

  • Speaker #1

    Mais il devait être là un peu en vacances. Tu penses ? Ouais, ouais. Ils doivent pas vivre là. Parce que c'était un peu que des fermes réhabilitées, je crois.

  • Speaker #0

    Et c'est vrai qu'en plus, il y avait du soleil aussi, ce jour.

  • Speaker #1

    C'était trop bien. Et après, passer cette région-là, petit à petit, ça a laissé place à une alternance de lacs un peu sur notre gauche.

  • Speaker #0

    C'est vrai que très rapidement, tu banalises presque les beaux paysages. En fait, on voyait des lacs et on se disait, bon, on le regarde vite fait, mais allez, on continue. En France ou à plein d'endroits, quand il y a un lac, c'est l'attraction du coin. Là, je n'avais pas l'impression que c'était un lac parmi d'autres. Oui,

  • Speaker #1

    c'est ça.

  • Speaker #0

    Et ça qui est agréable, c'était assez crescendo la beauté des paysages. Et du coup, ça nous permet de savourer à chaque moment les paysages qui, pour les Norvégiens, étaient sûrement un peu lambda. Mais nous, puisqu'on découvrait, ça restait encore émerveillant.

  • Speaker #1

    Mais comme tu dis, il n'y a pas de lieu plus notable que d'autres, ou du moins sur le périple, c'est que tout le long, c'était magnifique.

  • Speaker #0

    Et donc du coup, on vise un peu ce camping en bas, on se dit bon bah allez très bien.

  • Speaker #1

    Il y avait une aire de camping qui était pile en bas de la descente, le long d'un fleuve.

  • Speaker #0

    Ouais, sauf qu'en fait, on arrive et ils mettent que c'est fermé à cause des inondations qu'ils ont eues. Même, il y avait normalement une petite supérette. On s'était dit, très bien, on va pouvoir se recharger en eau et en bouffe, etc. Et là, non, inondation, donc c'est fermé. C'était un peu miteux. On était au bord d'une voie assez roulante, etc. On se dit, attends, on n'est pas venu en Norvège pour racloter le terrain. Le camping, on s'en aurait pu l'utiliser. Mais on se dit, bon, bah, laisse pas ouf. On continue. On voit une autre création. En fait, puisqu'on était dans la vallée, on ne pouvait pas camper n'importe où comme on peut le faire normalement en Norvège. Là, c'était assez contraignant par la topo. Donc, on a visé un autre camping qui était lui-même inondé également, complètement à l'abandon.

  • Speaker #1

    On a ravagé les limites de l'Urbex.

  • Speaker #0

    On a commencé à se dire, bah, on peut. on peut se mettre là. Sauf qu'en fait, il y avait des caméras, ça faisait vraiment street.

  • Speaker #1

    Et puis, ils étaient encore les propriétaires du camping. Je pense qu'ils étaient encore dans une des bungalows un peu reculées. Sauf que tous les autres étaient totalement ravagés et nous, on s'était dit qu'on pouvait se foutre dedans.

  • Speaker #0

    Oui, mais bon, ça ne faisait pas rêver non plus. Sauf que là, on était déjà à peu près 110 bornes de vélo. Donc, on se disait toujours un peu...

  • Speaker #1

    Plus 120.

  • Speaker #0

    Donc, on se disait qu'on continuait. Mais en fait, Là, on se dit qu'on est en train de se cramer pour les prochaines étapes. On pensait avoir les jambes un peu rincées.

  • Speaker #1

    Et très peu d'options de logement. Parce que là aussi, on a regardé. À chaque fois, ça rajoutait des bornes. Et puis, il n'y avait pas non plus...

  • Speaker #0

    C'est la Norvège de manière générale. Mais du coup, au final, on a regardé un petit peu. On a appelé quelques logements. Et il y en a un qui a finalement pu nous accueillir. Et c'était un super logement.

  • Speaker #1

    Donc là, on avait fait au final 126 kilomètres pour arriver à Nesbien. et on est tombé dans une maison d'hôtes c'était un corps de ferme enfin en fait une ancienne propriété agricole qui a été remis en état pour faire des des touristes et franchement c'était super on était dans une sorte d'entrepôt un entrepôt à nourriture donc surélevé du sol ils ont gardé tout le charme traditionnel norvégien dedans et c'était trop cool et là le...

  • Speaker #0

    plaisir d'arriver après une énorme journée, de pouvoir se poser dans un lit, se doucher, d'avoir la dame qui est contente de nous accueillir, etc. On savoure vraiment parce qu'on était vraiment au bout de notre vie. Donc ça faisait vraiment grand plaisir.

  • Speaker #1

    Ouais. Mais bon, tout ça pour en profiter juste le temps du repas et aller se coucher direct parce que là, on était explosés.

  • Speaker #2

    Bonjour.

  • Speaker #0

    On était explosés, on voulait pas repartir très tard le lendemain. Au final, les logements de manière générale, on en profite assez rapidement. Mais le lendemain, on a quand même pris un peu le temps le matin. On a posé un peu à la plante.

  • Speaker #1

    On est allé prendre un café à la boulange.

  • Speaker #0

    C'est quand même le petit truc qui est intéressant à souligner avec le vélo. C'est qu'on peut envoyer des calories. Et du coup, se faire plaisir vraiment sans culpabilité. C'est à coup de double ration à la boulange, etc. Parce qu'en fait, on sait que ça nous sera bénéfique pour le reste de la journée.

  • Speaker #1

    Et puis, la digestion est très facile en vélo. C'est pas comme en course où ça va remuer dans le ventre. Parce qu'en vélo, tu peux te permettre de manger un peu tout. De toute façon, ça passera. Il faut juste de l'énergie.

  • Speaker #0

    On s'organisait un peu pour la bouffe. C'était un gros sujet, la nutrition sur le vélo.

  • Speaker #1

    Oui. Déjà, étant donné qu'on avait prévu de faire du bivouac, on avait pris des lyophilisés. Ça nous permet, avec le réchaud, de les chauffer où on veut. Et on avait pris un peu plus pour gérer des repas d'urgence, entre guillemets, en besoin, s'il n'y avait pas de...

  • Speaker #0

    plus après il y a les barres de céréales,

  • Speaker #1

    les pelles,

  • Speaker #0

    un peu, et l'isostar. On avait un peu tout ça qui nous permettait aussi de nous entretenir.

  • Speaker #1

    On avait plutôt joué à la sécurité sur la bouffe. Au final, à chaque fois, même si on avait très peu, mais tout le long du voyage, il y avait des super-rêtes et de quoi se réapprovisionner. Oui,

  • Speaker #0

    et même des Lyophis d'ailleurs. C'est quelque chose qu'on ne voit pas en France du tout et que la Norvège y vende. Donc tu peux acheter des choses. Après, moi, je n'ai pas regretté d'avoir pris Iso et Bar. Je n'ai pas vu grand-chose à ce niveau-là, mais les Lyophis, on aurait pu être plus light. Surtout qu'à chaque fois, on a bouffé du Lyophil parce qu'on s'est dit qu'à terme, il fallait les manger. On avait toujours des options pour manger malgré tout.

  • Speaker #1

    Et il fallait aussi réduire un peu le poids sur le vélo.

  • Speaker #0

    Et puis, il ne fallait pas revenir avec les Lyophils. Ce n'était pas le but. Donc ça, c'est plutôt bien groupier. Mais c'est la clé au vélo. Je pense que ça, on l'a appris même au fil des jours et un peu de nos expériences passées, d'arriver à bien se nourrir tout le long du voyage, de bien boire. pour justement ne pas avoir des moments de guerre.

  • Speaker #1

    Moi, j'ai eu ma première fringale en Norvège. Au final, je ne savais pas ce que c'était. Les gars m'en avaient parlé plus d'une fois. Je dis bien les gars, tu n'es pas tout seul. J'ai vu ça en fin de journée. Tu es un peu déconnecté d'un coup. Oui,

  • Speaker #0

    c'est déjà trop tard quand tu es dans cet état-là. faut vite manger après ça part vite et au final tous les moments où on était un peu en galère pendant le séjour c'était juste qu'on était mal hydraté ou mal nourri parce que sinon souvent on était des fois dans des moments de down un peu et on remangeait et on repartait après pas comme si rien n'était mais presque après il y a quand même l'hydratation ça c'est dur je trouve d'être toujours au niveau parce

  • Speaker #1

    que on avait le flamel de crème Le soir et le matin, où là, tu sens vraiment la déshydratation dans ton corps, le besoin.

  • Speaker #0

    Le matin, c'est incroyable.

  • Speaker #1

    Autant la journée, ça va.

  • Speaker #0

    Pourtant, on avait le camelback qui arrive à nous hydrater un peu en continu. Moi, ça, je ne le regrette pas, mais ce n'est pas suffisant. Après, tu bois, je pense, 4 litres d'eau sur la journée, alors qu'au final, au vu du nombre de calories qu'on dépense, on dépense à peu près 3000, je crois. Donc forcément, l'hydratation, ça doit être close to the end.

  • Speaker #1

    On n'est pas des experts, mais l'héliophilie, c'est...

  • Speaker #0

    ultra salé donc ça doit pas aider non plus la boulange en général c'était ou le petit déj c'est souvent un peu l'occasion de marquer et de surtout d'ajuster la trace qu'on avait initialement prévue que t'avais initialement définie ou alors non enfin

  • Speaker #1

    c'était plutôt le soir on est arrivé En fait, on peut se dire que le soir, quand on arrivait dans le logement, on se dessapait, on se foutait dans le lit et c'était terminé. Au final, ce n'était pas du tout terminé. Tout de suite, on se remettait en descendant du vélo et après la petite douche, sur l'étape du lendemain pour l'avoir préparé et savoir ce à quoi on doit s'attendre. On se posait sur Komoot avec l'application Météo à côté, notre état de forme en plus et on regardait un peu tous les facteurs. acteurs, ce qu'on devait viser par rapport à ce que j'avais planifié de base. Les logements, en plus, on prenait toujours la veille pour le lendemain. Au moins, ça mettait...

  • Speaker #0

    On pouvait aller se repérer, prendre les points.

  • Speaker #1

    C'est ça.

  • Speaker #0

    A Vito, on pouvait espérer sur la route. On faisait de la visualisation, comme on l'appelle un petit peu, dans le milieu du...

  • Speaker #1

    Exactement, des athlètes de très haut niveau. Mais ça, on fera un autre podcast. Oui,

  • Speaker #0

    on ne veut pas qu'il n'y ait pas de profil. donc la météo en petit peu la chance mais ça n'a pas l'air d'être tu vois là ça avance pas t'enregistre ouais là ouais ah oui mais la grosse montée elle est pour demain en fait tellement on fait quasiment que de l'ascension 250 demain il ya une grosse montée Pas demain, ouais, quand même. On a fait une grosse descente, et je pense qu'on est en virage, je pense, dans la cuvette. Ça nous ferait 90 bornes.

  • Speaker #1

    Dans la ?

  • Speaker #0

    Dans la cuvette, là. Il fallait quand même toujours un petit peu orchestrer. Ok, si on s'arrête là, demain, qu'est-ce que ça veut dire pour le lendemain ? Il y avait quand même toujours un peu de dire, parce que c'est bien si on est fatigué, de se dire, demain, on fait le 60 bornes. Mais en fait, tu te mets à mal pour les autres jours. Il y avait plein d'endroits aussi où on ne pouvait pas s'arrêter. Des fois, je pense qu'on aurait bien fait 10 ou 20 kilomètres de moins. Mais en fait, on se sera arrêté au milieu du parc qui n'était pas du tout adapté. Donc ça, c'était... Moi, j'ai bien aimé cette partie-là parce que tu avais préparé une trace, mais on ne s'est pas non plus borné à ça. On s'adaptait à chaque fois en fonction de ce qu'on avait envie. On réajustait un peu parce que tu avais la grosse maille. Mais après, on utilisait soit GeoVélo, soit Komoot, soit Maps pour faire le tracé effectif sur la journée. Et en fait, GeoVélo, on le prenait... quand on était bien parce que ça nous permettait d'avoir des routes plus sympas sauf qu'en général ils rajoutent des bornes ou même ils ne prennent pas trop en compte le dénivelé en passant par des itinéraires secondaires et oui c'est un gros problème GeoVélo n'a pas les droits ou je ne sais plus exactement ce qu'ils nous ont dit ils n'ont pas le dénivelé au-dessus d'une certaine latitude ouais Et donc, il ne l'avait pas pour la Norvège. Du coup, il ne pouvait pas le prendre en compte quand on l'utilisait, ce qui est dommage, parce que c'est un outil qui fonctionne bien. Oui,

  • Speaker #1

    c'est toujours bien dans les estimations et tout. En fait, on était un peu...

  • Speaker #0

    On plaît après avec Komoot, mais Komoot ne fait pas forcément les mêmes itinéraires. Mais ça permettait quand même, parce que, par exemple, on avait prévu un peu plus de traces gravel initialement. Et en même temps, quand on regardait sur Komoot la trace gravel et le temps annoncé, c'était beaucoup trop ambitieux, parce que ces traces gravel avec du dénivelé, Ce qui n'était pas possible avec le vélo, enfin le vélo chargé. Donc, ça nous permettait quand même à chaque fois d'arbitrer finalement par le chemin le plus adapté pour nous et nos envies. Et ça, c'est plutôt bien goupillé. Moi, mon téléphone, il tient pour la journée sur la trace. Donc, ça permettait d'être tranquille. On avait des batteries de rechange au cas où. On n'avait pas de compteur.

  • Speaker #1

    Des batteries de rechange, des batteries extérieures. Ouais, voilà. En 2004.

  • Speaker #0

    Mais on n'a pas de compteur et au final, ça marche très bien. Ouais. Enfin si, on avait le compteur de l'ami Jonas, mais problème technique là aussi, j'avais pas vérifié avant. Des trucs bipés en permanence, je sais pas pourquoi.

  • Speaker #1

    Ouais, non,

  • Speaker #0

    on savait que c'était... Et au final, le bord n'avait pas...

  • Speaker #1

    Non, et puis j'ai au vélo, c'est une habitude à prendre, c'est pour se faire guider. Il y a eu quelques déboires où Johan bombardait parce qu'il avait pas la trace, du coup il pouvait se gourer de chemin. Mais ça faisait... Au final, moi au bout d'un moment, je commençais à m'habituer. Ouais, t'as été trop loin. Ouais, c'était à gauche. J'ai gueulé pourtant. Bon courage pour la montée. Ouais, salut à toutes.

  • Speaker #0

    La descente était fantastique mais 10 secondes de plaisir ça coûte beaucoup de temps de remonter derrière.

  • Speaker #1

    C'est chier. Ah ça... Descendez jusqu'en bas ? Quasi. On avait retracé un petit peu la journée qu'on allait faire. On vivait une station de ski, c'était une station de ski qui s'appelle J-Low en Norvège. Et donc du coup, c'était super sympa. C'est vrai que là, la journée est plutôt costaud. Ah oui, il y avait une grosse journée cette journée-là parce qu'il y avait beaucoup de vent. Et c'était très compliqué. Il y avait des moments où on était en descente. et on se tapait des rafales de vent qui nous freinaient. Et limite, on n'avançait plus. C'était ultra dur. Moi, je me souviens, c'était une journée pas mal difficile. Et d'ailleurs, on avait...

  • Speaker #0

    C'est clair que c'était frustrant. Tu descends et au final, tu n'accélères pas.

  • Speaker #1

    Ah ouais, non, c'était... Ça, mentalement, c'est tellement dur. Et d'ailleurs, c'était une étape aussi sympa parce que déjà, les paysages étaient fous entre les lacs, les forêts. Il n'y avait personne. Ce qui est génial aussi en Norvège, c'est qu'il y a toujours des petites cabanes un peu partout. C'est là où ils vont souvent en vacances pour un week-end ou pour plus longtemps. C'est assez rudimentaire, parce que souvent, il n'y a pas l'eau courante et l'électricité, c'est des panneaux solaires, etc. Mais je trouve que les cabanes, elles sont ultra bien intégrées dans le paysage. C'est des toits souvent végétaux. Ils sont plutôt jolis. Ça fait très sympa. Et là, il y en avait beaucoup des trucs. J'avais l'impression d'être dans Instagram en permanence, les belles cabanes.

  • Speaker #0

    Ça et des moutons, en fait. Je crois que c'est un peu... Si on devait faire une synthèse de la Norvège, c'est trois choses. Des cabanes, des moutons et de l'eau.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça. L'eau,

  • Speaker #0

    elle nous a suivis du début à la fin. C'est en abondance. Pour autant,

  • Speaker #1

    on ne la buvait pas plus que ça. Elle a une couleur très rouge du fait qu'il y ait beaucoup de sapins. Ça ne donnait pas forcément...

  • Speaker #0

    J'ai eu le temps de regarder.

  • Speaker #1

    J'ai eu le temps, oui. Et du coup, c'est vrai que je ne sais pas, mais j'imagine qu'à ce bois, mais on n'a pas forcément... Oui, parce que les gens dans les cabanes et tout, c'est toi qui boive cette Ausha.

  • Speaker #0

    Je ne sais pas, on n'a pas croisé une industrie.

  • Speaker #1

    Non, Et ce qui est aussi intéressant, c'est que sur cette journée, on a mangé dans une superette. Au final, la superette, elle est quasiment en autogestion. Déjà, elle est ouverte H24. Oui, ça,

  • Speaker #0

    c'était incroyable.

  • Speaker #1

    Donc, les gens peuvent rentrer à n'importe quelle heure. Les heures, j'ai l'impression, où c'est fermé, ils doivent mettre leur carte pour rentrer leur carte bancaire. Et ensuite, ils prennent ce qu'ils veulent, ils vont à la caisse automatique, ils repartent. Donc, quand on y a été, il y avait une personne qui gérait. Sauf qu'au final, la personne, on l'a vue en arrivant. Elle est sortie. Oui, elle est partie. Et pendant une heure, on voulait lui demander de l'eau, elle n'était pas là. Et en fait, tout le monde vient, prend ses courses et repart en autonomie et tout le monde paye.

  • Speaker #0

    Mais c'est trop cool de voir les moments de vie, les gens qui se croisent, parce que c'est un peu aussi... En fait, en France, dans les campagnes paumées, tu as toujours un centre, une place du village. Là, il n'y a pas. Et au final, c'était le lieu de rencontre des gens, j'ai l'impression, qui se retrouvaient au supermarché par hasard pour acheter. En plus, les choix, c'est tellement réduit.

  • Speaker #1

    je sais pas comment il faut revivre l'année et même il use un petit peu ça c'est qu'ils offrent la plupart des super-vècles le café donc ça montre que bon c'est un peu un lieu refuge aussi pour se retrouver pour être au chaud etc et

  • Speaker #0

    ils prennent le courrier aussi et même le courrier c'est à l'image de la Norvège et de la confiance qu'ils ont envers les autres c'était juste des bannettes en plastique tu poses ton courrier et c'est tout ouais ouais et

  • Speaker #1

    Ils n'ont pas les mêmes problématiques. Après, le Norvégien est pour autant pas forcément le plus accueilli. Enfin, c'est vrai qu'il est inhospitalier, mais... Mais il n'est pas particulièrement non plus accueillant. C'est quelqu'un d'assez froid, assez réservé. Et c'est vrai que je pense qu'à la longue, ça peut être un peu pesant. On aimerait un petit peu le...

  • Speaker #0

    À l'image, la première interaction qu'on avait eue avec le gars de Farah, il était encourageant, mais pas non plus super content de voir des voyageurs. L'implication qu'on peut avoir sur le voyage, qui sort un peu des sentiers.

  • Speaker #1

    C'est un peu à l'image de leur vie, c'est tout en simplification. Même leurs relations humaines sont simples. C'est bien ou pas bien, après chacun juge comme il veut, mais c'est vrai qu'il n'y a pas d'exubérance quand ils rencontrent du monde. Ils vont dire bonjour, mais voilà, c'est pas ni plus ni moins. Ils sont pas mal polis.

  • Speaker #0

    Même là, voir des touristes comme nous au fin fond de la Norvège, franchement, je n'avais pas l'impression que ce soit très touristique, donc ça doit être quand même rare. Mais non,

  • Speaker #1

    ça ne les a pas marqués plus que ça. JLo, il faudra qu'on le give what, tu penses ?

  • Speaker #0

    Ouais, demain c'est feu vert à JLo, on met tout parfait.

  • Speaker #1

    Ah ouais ? On arrête de vous entraîner de la pub pour la fin de journée, non ?

  • Speaker #0

    Je vais regarder... Finstay. C'est un roulette, on passe dans le... dans le best-land. météo un petit peu plus mais l'âge à 7 ans on se fait un moment on a pas de coups de plume en voile bon on va repartir non allez à la piscine au sauna

  • Speaker #1

    Du coup, on arrive ce jour à la station balnéaire, on va dire.

  • Speaker #0

    Balnéaire, non.

  • Speaker #1

    Station touristique. Mais vraiment un endroit, encore une fois, merveilleux. C'est vrai que tous les logements et tout faisaient enregistre.

  • Speaker #0

    Et puis là, on s'était fait un petit plaisir. Hôtel. Hôtel du KF. Avec sauna, même piscine. Et même le resto était incroyable.

  • Speaker #1

    Les hôtels n'étaient pas particulièrement chers en Norvège. Par rapport au coût de la vie, on était à 80 et 100 euros.

  • Speaker #0

    On faisait une ristourne parce que le parking était en travaux. Attention !

  • Speaker #1

    Globalement, tous les logements qu'on a faits étaient compris entre 80 et 100 euros. Sauf à Bergen, où là, c'était, je trouve, très cher. Mais c'est très touristique. Le reste, c'est moins cher qu'en France. Par rapport au coût de la vie, c'est dans les mêmes prix.

  • Speaker #0

    Mais ouais, ça, ça nous a fait grand bien. Globalement, tous les soirs, en fait, ce qu'on cherchait, c'était être au chaud. Même si on n'a pas non plus souffert du froid de façon extrême, mais en fait, la récurrence faisait qu'on avait besoin de ce confort. En fait,

  • Speaker #1

    toute la journée, on subit les éléments. Forcément, le soir, on a envie d'être un peu posé, de pouvoir être au chaud, se reposer au calme, etc. On y reviendra peut-être sur les rituels, mais il y a beaucoup de choses aussi à gérer sur le vélo. Donc en fait... Mais aussi d'avoir un peu plus de simplicité, d'avoir un resto, etc. C'était quand même agréable. De ne pas faire tout ça pour rien. Aujourd'hui, on est là pour le podcast « Gravel and Norway » par les poissons et vélo. Les poissons n'ont pas beaucoup. Ça,

  • Speaker #0

    j'ai hâte. Enfin, pas d'en voir, mais de manger des plats à base de poisson.

  • Speaker #1

    J'avoue que j'ai... Même j'ai hâte de voir un peu les fjords, parce qu'à la base, il y a ça, c'est à voir. Mais voyons la météo.

  • Speaker #0

    Après, un fjord, c'est quoi ?

  • Speaker #1

    C'est une avancée.

  • Speaker #0

    C'est juste une avancée de la mer.

  • Speaker #1

    Oui, mais bon, c'est grandiose.

  • Speaker #0

    Oui, mais c'est un peu plus prononcé que ce qu'on voit là.

  • Speaker #1

    Moi,

  • Speaker #0

    je veux voir un élan.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Sauf que les élans, je ne suis pas sûr qu'ils soient à 1000 m d'aptitude.

  • Speaker #1

    Je sais pas s'il bouge un peu la météorite. S'il y a des saisons un peu pour les voir.

  • Speaker #0

    Je peux regarder s'il y a une cape.

  • Speaker #1

    Peut-être qu'on voit quand même pas mal de panneaux, mais on n'a pas vu encore. Bergen, c'est cata depuis...

  • Speaker #0

    La météo ? Ouais, samedi,

  • Speaker #1

    dimanche, ça va élevé un peu. T'as vu ? Mais j'ai raté. C'est quoi ? C'est la population par mètre carré ? Non, par hectare.

  • Speaker #0

    Par hectare ? Là où on est, il y en a 0,15 par hectare.

  • Speaker #1

    Pour ça, pour moi, de les voir, elle est quand même assez grande.

  • Speaker #0

    Oui, mais si on fait... Laisse-moi calculer. Si je suis au top de mes capacités, genre 7 hectares, il y aura un élan. Donc si on fait... sur 7 hectares, c'est pas du tout simple. Oh non, ça veut pas 7. Bon, on fait le calcul. On peut peut-être faire une ouverture sur le fait que c'est une nouvelle nuit sans bivouac. Ouais,

  • Speaker #1

    je pense qu'on peut spoiler. Ouais,

  • Speaker #0

    in fine, on n'a pas fait de bivouac.

  • Speaker #1

    C'est vrai qu'on avait pris tout le matériel.

  • Speaker #0

    Ouais, on avait tout pour. on s'est rendu compte que c'était pas pertinent de tout mélanger ou du moins c'était un peu trop tout mélanger pour une première expérience en vélo à l'étranger dans un pays où on ne maîtrise pas forcément le climat et en fait ce besoin de dormir au chaud et de se reposer pour repartir le lendemain il était quand même plus fort que l'intérêt d'avoir une expérience bivouac en Norvège les températures quand même descendaient assez vénères

  • Speaker #1

    Après, ça aurait été possible, mais après, il y a l'autre critère que je n'avais pas pris en compte, c'est que tous nos vêtements sont humides quand même par la transpi. Et en fait, si tu veux les faire sécher et que tu es en bivouac, tu ne peux pas trop. Et donc là, c'était bien aussi de pouvoir repartir le matin avec des vêtements secs, à peu près propres, que de bivouacquer, de regérer aussi le montage, les montages de la tente, de le remettre sur le vélo, etc. Après, on peut se dire qu'on a transporté tout le matériel de bivouac pour rien. Après, on...

  • Speaker #0

    on savait pas trop à quoi s'attendre sur la trace en vrai c'était une sécurité enfin on l'a pas regretté ça le fait de l'avoir transporté tout le long non parce que c'était une sécurité mentale de se dire est-ce que vraiment il y a des endroits où on traversait il y avait rien en fait pendant des kilomètres et en fait il aurait fallu que notre chaîne elle pète on n'a jamais réparé de chaîne je pense pas qu'on l'aurait claqué en 30 ou 40 minutes la réparation en fait il y a l'enjeu pépin mécanique mais il y a aussi la physique

  • Speaker #1

    Ouais, physique, mais même au final, on a aussi beaucoup adapté notre rythme à la météo. Par exemple, on savait que les deux derniers jours étaient très pluvieux. Donc, on s'est dit, on va essayer d'arriver le plus tôt possible à Berguen. Et bien, en fait, du coup, on a peut-être aussi pu avoir les logements qu'il fallait grâce à ça. Mais peut-être que si on avait changé les étapes, il aurait fallu bivouacquer.

  • Speaker #0

    Et c'est sûr qu'avec une météo plus clémente, on aurait été plus aptes à en faire et aussi à prendre le temps. Parce qu'on avait un peu de latence sur le voyage. on aurait pu se dire au lieu de le faire en 6 ou 7 jours là on le fait en 8 et on prend le temps de faire un bivouac tranquillement sans se mettre la pression en sachant que le lendemain on a une étape de 100 bornes à faire après ça c'est un feedback qu'on s'était fait c'était

  • Speaker #1

    à refaire on essaierait peut-être de caler une vraie journée de pause pendant le séjour pour physiquement se requinquer un peu et peut-être apprendre à apprécier après le retour sur le vélo parce qu'à la fin on voulait quand même un petit peu arrêter parce que...

  • Speaker #0

    Je ne sais pas. Chaque voyage peut avoir son objectif. Celui-ci, c'était très sportif au final parce que c'est sûr qu'on n'a pas tant profité le long du voyage de ce qu'offraient les villes et tout. Ce n'est pas non plus énorme, mais on aurait pu faire un peu plus. Mais je ne regrette pas. Mais ça vaudrait le coup de tester un voyage où tu prends plus le temps en vélo de découvrir les lieux, les gens.

  • Speaker #1

    Oui, ça dépend aussi de la déclination. Mais là, on n'a rien raté.

  • Speaker #0

    Non.

  • Speaker #1

    sur le parcours.

  • Speaker #0

    Au final, je pense même que ça nous a été bénéfique d'avoir ce mental un peu sportif et compétitif vis-à-vis de nous-mêmes et par rapport à la météo. En fait, on était un peu obligés de l'entretenir et de valoriser cet esprit-là. pour arriver avant la salle météo qui s'annonçait à la fin.

  • Speaker #1

    Le fait aussi de ne pas faire de pause, ce n'était pas une option dans la tête. Et donc, on ne réfléchissait plus. Au bout d'un moment, tu te dis que le matin, il faut que tu te lèves, que tu roules, il faut que tu avances. Et quand tu ne te poses pas de questions, c'est plus simple. Parce que si tu commences à tout remettre en question, un peu comme au tout départ, quand on se disait qu'on aurait pu à tout moment changer de plan. tu doutes, t'es moins motivé là au moins, tu sais qu'il faut avancer, et limite, il faut partir le plus tôt possible pour être bien, etc. Donc non, c'était pas plus mal.

  • Speaker #0

    Et au final, c'est un peu comme le gravelman, c'est des trucs que t'apprécies un peu à posteriori. Ouais,

  • Speaker #1

    ouais, tout à fait. Mais après, je l'ai pas dit comme ça, on pourrait croire que c'était pénible, et que non, forcément, il y a des moments durs, le vélo, on a ospillé.

  • Speaker #0

    Ouais, c'est plus, c'est pas un mood de vacances, parce qu'on avait pris des vacances, plus toi. Mais ce n'est pas des vacances comme on peut l'avoir, où tu reviens, tu es remis en forme.

  • Speaker #1

    Mais en même temps, c'est une coupure de fou. En vrai, on a fait dix jours là-bas, on a fait une semaine sur le vélo, on ne pense à rien que rouler, les paysages, on est connecté avec la nature, c'est assez incroyable pour ça. Bon, il est 6h30 du matin, on prépare le Lyophie dans la chambre d'hôtel. Et aujourd'hui, grosse journée. 20 km en a de prévu aujourd'hui. 4.10 pour 1000 mètres de D+, mais on entame la piste Gravel. Et on sera en altitude aussi, donc j'espère pas avoir trop froid. Mais voilà, l'aventure continue.

  • Speaker #0

    Du coup, on repart de Gelo, cette fois-ci pour aller sur la trace Gravel qu'on avait identifiée initialement et qui nous tenait tant à cœur et qui nous permettra ensuite de rejoindre Vossavagen de l'autre côté du massif qui traverse la Norvège. Et donc là, on était partis sur une belle journée après s'être bien reposé.

  • Speaker #1

    Pas du tout. Pas du tout. On est partis, c'était ultra dur. On a fait une partie gravel en partant de J-Lo, qui a fait nous mettre à pied parce que c'était kata. Et là, on s'est dit, si la trace gravel aujourd'hui, c'est que ça, on va galère parce que c'était genre des grosses montées, etc.

  • Speaker #0

    Ouais, tu fais bien de me reprendre là-dessus. C'est vrai que j'avais oublié ça. En fait, le GP... GPS indiquait d'aller à droite. J'ai décidé d'aller à gauche en me disant qu'il y a un raccourci par les chemins. Et c'était stucato. C'était juste 10 minutes. Mais on est monté en surchauffe, à marcher à côté du vélo. Et c'est là où on s'est rendu compte que la rando, c'était mort.

  • Speaker #1

    C'était un petit coup derrière la tête.

  • Speaker #0

    Il ne se racontait pas de ouf non plus.

  • Speaker #1

    c'était franchement une rando mais tu marches très facilement mais avec le vélo chargé de 25 kilos on le rappelle les jambes bien chargées moi je ne savais pas à quoi m'attendre pour la trace gravel et là je me suis dit mais en fait là on est en train de se dire on abandonne la trace gravel parce qu'on n'y arrive pas et en fait on a fait après quelques

  • Speaker #0

    routes allongées c'était une belle journée Ça par contre, je me souviens, il y a eu des rayons de soleil. Et déjà ça, c'était une journée réussie. Il faisait très froid parce que là, on était très haut aussi. On continuait à monter. Je crois qu'on était à 1000 mètres. Il faisait zéro ou 5 degrés.

  • Speaker #1

    Le matin, il faisait bien frais.

  • Speaker #0

    Mais bon, c'était encore une route paisible. Les paysages étaient magnifiques. Des maisons traditionnelles encore partout. C'était trop beau. Et tout ça pour déboucher sur la trace Gravel. Et là, c'était trop cool. On a pu prendre un café juste avant de repartir. parce qu'en fait il y avait un grand loueur de vélos.

  • Speaker #1

    Oui, c'est là où on s'est rendu compte que la trace gravel était quand même quelque chose de connu, d'aspect touristique organisé. Il y a en effet le loueur, le café, enfin le loueur de vélos, le café. Et là, c'était le début de l'autoroute du bonheur.

  • Speaker #0

    C'était la première fois que je le revoyais avec un sourire sur le visage. Non, je décolle. Vous pourrez voir quelques échanges très riches qu'on peut avoir sur toutes ces heures de vélo à deux.

  • Speaker #1

    C'est vrai qu'il y a beaucoup de gens qui nous demandent à quoi vous pensez, ou qu'est-ce que vous voulez raconter.

  • Speaker #0

    Ça doit être chiant de rouler autant de temps. Et pas tant, vous allez voir la qualité des échanges qu'on peut avoir.

  • Speaker #1

    C'est incroyable, on est arrivé sur la trace gravel, ça régale. Ce matin, c'était très dur, mais là, je crois que le décor nous redonne des jambes.

  • Speaker #0

    Pas simple.

  • Speaker #1

    En vrai, c'est fou, on est au milieu de nulle part. magnifique la route est roulante avec du petit gravier royal c'est de la piste autour des lacs des cabanes des cascades la neige c'est vrai qu'on est à 100 mètres de la neige je pense c'est trop cool ça nous requinque et on a ça toute la journée je vois combien 60 bornes bah là encore ouais trop bien Ouf depuis qu'on est là j'ai plus eu le seul combattu en genre Ouais ? Pas toi ? Bah... Alors tout à l'heure je sentais que... ...déjà je peux avoir une contracture à tout moment là dingue Ouais ouais J'en sais trop Ouais faut s'hydrater hein Ouais Ouais, je trouve que t'as envie à chaque montée d'aller voir ce qu'il y a derrière. Oui, oui. Alors que sur la route, des fois, tu sais très bien à quoi t'attendre. Et ça monte tout le temps, c'est pas en montée, on descend ? Non,

  • Speaker #0

    non, c'est le crescendo. Ouais. C'est vraiment comme là. Ouais,

  • Speaker #1

    ouais, c'est royal.

  • Speaker #0

    On est à 1150, donc ça avance pas trop depuis un moment.

  • Speaker #1

    Là du coup on longe la voie de train, on a vu un train tout à l'heure et je crois qu'on va le suivre tout le long.

  • Speaker #0

    On était un peu euphorique ou trop content, comme des enfants, je trouve, sur la piste. La liberté aussi que ça offre, comparé à la route. Là, on savait qu'on allait avoir ça pendant plusieurs kilomètres. Et les paysages aussi étaient très désertiques, mais c'était quand même très beau. Et avec un aspect, je ne sais pas, les nuages qui étaient aussi très présents au-dessus, ça créait un thème très cinématique.

  • Speaker #1

    Oui. Et puis le fait de faire une trace gravel faisait qu'en fait, on était vraiment comme sur un chemin de rando. On était vraiment dans la nature. Parce que quand il y a une route, il y a toujours le rappel côté urbanisme, etc. Là, on est au milieu de nulle part.

  • Speaker #0

    Et des détails. Mais à Lacan, même si on en a fait quelques bouts de chemin, mais ce n'était pas très long. Là, on pouvait rouler à côté. Donc déjà là aussi, c'est plus convivial.

  • Speaker #1

    Même si on n'était jamais gêné par beaucoup de monde en voiture en Norvège. Mais moi, ce qui aussi a été formidable, c'est en effet, on a retrouvé le sourire et les jambes. On n'avait plus du tout mal aux jambes. Là, ça roulait tout seul. Il y avait une légère montée quand même. C'était assez montant tout le long, mais on ne le sentait pas du tout. On était tellement content. On avait envie d'aller à la prochaine étape, de voir les prochains paysages. C'était incroyable comment le mental nous portait. Et le fait d'avoir eu un moment un peu moins joyeux et que ça soit difficile un peu le matin, nous faisait encore plus savourer l'après-midi.

  • Speaker #0

    mais globalement au vélo c'était que ça j'imprègne moi tout le 5 jours c'était des hauts et des bas ouais c'est ça et du coup cette trace gravel là en fait c'est une ancienne voie qui permet de rejoindre ou de gérer la maintenance de la voie de chemin de fer je pense que c'était ça en partie et aussi elle permettait de rejoindre la ville de Fincée mais qui est elle aussi un point intermédiaire je pense historique ou après c'est clair ouais une activité minerai peut-être. Oui, je pense que...

  • Speaker #1

    Mais après, c'est une voie de chemin de fer qui fonctionne encore aujourd'hui. Et il y a encore des trains qui passent. Alors pas sur toute la partie, parce qu'à un moment, on se dit « Là, ça me paraît bizarre, il y a quand même beaucoup de neige sur la voie de chemin de fer, je ne sais pas comment le train va passer. » Et en fait, il doit y avoir plusieurs embouchures. Mais globalement, on a longé le train qu'on reprendra un peu plus tard pour revenir de Bergen jusqu'à Oslo. Ça fait partie d'ailleurs des plus beaux trains à faire en Europe parce qu'ils longent des paysages incroyables.

  • Speaker #0

    C'est trop beau. Dès lors que tu passes dans un tunnel, tu tombes dans un autre paysage, dans une autre vallée et ça rend le trajet incroyable. Et du coup, cette voie-là, on arrive à Fincée, ce village intermédiaire, mais il y a vraiment six bâtisses, sept bâtisses à l'ancienne. Là, on reprend un café parce que la météo commence à se gâter. On le voit aussi.

  • Speaker #1

    On voyait un glacier, par contre, qui était à 100 mètres.

  • Speaker #0

    Oui, c'était incroyable. Oui,

  • Speaker #1

    c'était magnifique.

  • Speaker #0

    Voir un glacier, même ça, dans la préparation, même si je me suis juste finalement arrêté à la... préparation de la trace pas de la partie touristique mais je m'attendais tellement pas en voir un.

  • Speaker #1

    C'était bien ça permettait de se faire surprendre on s'attendait pas à grand chose on se laissait porter et là c'était en effet on a pu profiter d'un super resto qui devait faire logement peut-être.

  • Speaker #0

    Oui ça fait genre auberge.

  • Speaker #1

    En fait la météo commençait un peu à tourner au vinaigre comme un petit peu tous les jours.

  • Speaker #0

    Ouais à Stendhal on était à 1200 mètres d'altitude Et on a décidé de reprendre la route et de se poser la question de est-ce qu'on fait la rando parce qu'elle arrive à ce moment-là ou est-ce qu'on cherche et on trouve une alternative.

  • Speaker #1

    Une famille de chemin où on ne peut pas passer à vélo et il aurait fallu pousser le vélo pendant 6 kilomètres. C'est quoi les options ? On a globalement l'option du refuge que je t'ai envoyé, le train et le bivouac. en gros ça et trois autres ça moi je prévilegérais le train parce que le refuge c'est trop tôt heu ouais il est pas juste avant le train oui mais le seul truc c'est que après le train ça veut dire qu'on va sûrement redormir en en logement bah en fait moi c'est la météo qui m'emmène eh bye

  • Speaker #0

    ça va être là tant je trouve tant qu'il n'y a pas de vent ça me dérangerait pas de bivouac ouais mais là ça va monter mais c'est ça enfin comme tous les après mais après le soir il ya moins de vent non quoi ça redescend le soir ouais bah tu sais c'est comme un mon golfière matin et

  • Speaker #1

    Et donc là, on décide de ne pas faire le chemin de rando et de plutôt privilégier de prendre le train. Le train qui nous emmènerait jusqu'à Vos, ce qui nous permettrait finalement de passer dans la montagne plutôt que de passer au-dessus et de redescendre.

  • Speaker #0

    Oui, et du coup, nous voilà repartis sur la route. On prend un peu la flotte, mais en fait, plus on avance, moins c'est hospitalier, les paysages aussi.

  • Speaker #1

    Oui, on a une descente incroyable.

  • Speaker #0

    Mais déjà, on est montés jusqu'à 1350. je crois. On était sur la neige. C'était trop cool. On a continué d'avancer. Ce qui était trop marrant aussi à voir, c'est qu'ils continuent de faire des travaux de rénovation sur les voies de chemin de fer.

  • Speaker #1

    C'est vraiment léger. Les travaux énormes. Ils sont tellement sous-équipés par rapport à la taille des travaux qu'ils souhaitent entreprendre.

  • Speaker #0

    Ils sont tellement éloignés du... du premier Blade où il y a tous les matériaux et tout que ça doit être amené en hélicoptère j'imagine parce qu'on voyait les sacs qui étaient posés mais n'importe comment dans la vallée ouais ouais je pense que ça il les dépose en hélico et les gars ils viennent mais ils sont genre une petite équipe de 5 mecs c'est quoi en buggy ils se baladent sur la piste comme ça mais du coup ouais on a continué à monter et plus on avançait plus le temps se gâtait mais c'était pas grave et là s'annonçait La descente, comme tu as dit, la plus grande de mon voyage.

  • Speaker #1

    C'était super. Je ne sais pas combien elle a fait de kilomètres.

  • Speaker #0

    Je crois 15 ou 20.

  • Speaker #1

    Oui, ça, oui. Incroyable, une descente gravel toujours. On est toujours sur du chemin. Et là, j'ai l'impression que c'est les années d'expérience de vélo. Pas du tout. Mais oui, on a pu savourer. Ça descendait comme il fallait. C'était technique, mais pas trop. Ça nous permettait de bombarder et en même temps de profiter des paysages. Donc, tu as dit... la récompense après toutes les difficultés qu'on a pu avoir physiquement c'était que du plaisir et on avait croisé d'ailleurs quelques vélos touristes un couple qui faisait un voyage comme nous et deux autres personnes à ce moment là on a vu qu'il y avait d'autres gens qui faisaient comme nous mais sinon au delà de ça pas grand monde on a croisé à d'autres parents et donc là on a rejoint le train et on a rejoint le train

  • Speaker #0

    Même avant le train, on est arrivé déjà en bas de la descente, sur une immense étendue d'eau. C'était toute l'eau de la vallée qui avait coulé de l'autre côté du massif. Et là, c'était magnifique.

  • Speaker #1

    Oui, il y avait de l'or de soleil.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça, une verdure abondante. Juste après ce point Ausha, on tombe sur la grande vallée qui mène au fjord de Flamme. C'est un lieu très connu. On avait hésité à y aller, mais ça nous rajoutait. quelques bornes, mais surtout un dénivelé. Ça tombe à pic, en fait. C'est comme les photos que vous pouvez avoir en tête des fjords, où c'est la vallée qui tombe à pic dans l'eau, plus ou moins. Même si là, il n'y avait pas encore l'eau, l'incursion d'eau. C'était juste un filet d'une rivière ou d'un fleuve. Mais le dénivelé de malade pour aller en bas, mais c'est des routes en Z. C'était même pas une route, d'ailleurs. Je ne sais même pas s'il y a une route. Pour moi, c'était un chemin juste.

  • Speaker #1

    Ouais, ouais. Je ne sais pas en question.

  • Speaker #0

    Que en tête le chemin ?

  • Speaker #1

    Oui, je ne sais pas.

  • Speaker #0

    Il n'y a pas 15 000 options.

  • Speaker #1

    Ils font tout en train, mais ça me paraît un peu ouf.

  • Speaker #0

    Il y a un truc qui m'échappe. Mais en tout cas, pour rejoindre la gare, même là, on a dû redescendre, emprunter en partie ce chemin-là. Mais déjà, la montée de malade. Pour bien nous achever. Ce n'était pas très grand, mais pour nous achever. Du coup, on s'est conforté dans le fait de ne pas aller à flamme. C'était très joli en photo et que le train, c'était bien mieux.

  • Speaker #1

    Du coup, on était bien contents de pouvoir retrouver le train qui allait nous faire traverser la montagne et puis surtout éviter un petit peu la pluie qui commençait un peu à s'intensifier. Et en plus, pour la petite anecdote aussi, c'était drôle parce qu'on avait réservé l'hôtel pour Vos. en amont. Avant de se rendre compte que l'hôtel était de l'autre côté du lac de Vos, donc il fallait nous rajouter 20 bornes qui n'étaient pas du tout sur la route du lendemain. Ça voulait dire 40 bornes de plus sur les deux jours pour pas grand-chose. On a bataillé pour arriver à changer d'hôtel et annuler ça. C'est vrai que j'ai pas regretté parce qu'on n'avait plus les chances.

  • Speaker #0

    Ça, c'est parce qu'on ne l'a pas réservé la veille pour le lendemain. On l'a fait sur le coup dans la journée, manque de lucidité, précipitation. D'où l'importance d'être rigoureux sur la prépa de la journée du lendemain, en fin de journée.

  • Speaker #1

    C'est vrai, à ce moment-là, on ne savait pas trop à quoi s'attendre, non plus sur la piste de gravel, la difficulté. Du coup, on ne savait pas où on serait capable de s'arrêter à ce moment-là.

  • Speaker #0

    Mais du coup, on décide de prendre le train et de sauter une étape qu'on avait planifiée initialement, qui comprenait normalement la rando, mais qui était d'ailleurs clairement impossible, impraticable. On vous a parlé de comment ça descendait dans la vallée, la montagne, mais même à pied, j'essayais de me convaincre, mais avant que ça allait passer, comme souvent. Mais en fait, sur les images satellites, on voyait très bien que c'était plus utilisé, le chemin. Donc ça aurait été même en plus défriché. Enfin, je ne sais pas, mais clairement, ça ne passait pas. Ça donne raison à quelques personnes et ça, ça m'emmerde. Et au-delà de la rando, derrière, on devait reprendre le vélo pour refaire une journée en plus. La rando, c'était 7 ou 8 kilomètres, en gros. Ce n'était pas énorme, mais le dénivelé de...

  • Speaker #1

    On a poussé le vélo quand même.

  • Speaker #0

    De combien de kilos, tu dis ?

  • Speaker #1

    De 25 kilos.

  • Speaker #0

    De 25 kilos. Donc on a sauté une étape et nous voilà débarqués à la gare de Vos. Très belle bourgade. Là aussi, c'est une ville, alors pas de sport d'hiver, mais de sport. Oui, une ville de sport, globalement, de moyenne montagne, on va dire. Et c'était trop agréable, je trouve, l'ambiance là-bas.

  • Speaker #1

    Oui, c'était tranquille. C'est là où on a pu un petit peu profiter de repos, de retrouver un peu un calme et de la civilisation. C'était plutôt cool. On a profité pour manger. Je ne sais plus ce qu'on a mangé.

  • Speaker #0

    Si, un Mexicain.

  • Speaker #1

    Ah oui, un Mexicain. De prendre une bière, etc. C'était fort agréable. Je me souviens du logement sans déco, mais on avait payé ça une misère. C'était genre une chambre d'hôpital pour 50 euros. Mais au final, on en avait pour notre argent. C'était propre, c'était ce qu'on nous demandait. Il y a un train de rouler. Au bord du lac, les moutons se baladent autour.

  • Speaker #0

    Ça rigole.

  • Speaker #1

    Sur ces belles paroles, nous concluons le deuxième épisode. J'espère que vous avez voyagé avec nous au travers de ces routes gravel de notre quotidien et de la difficulté physique que ça représente un petit peu pour nous. On vous donne rendez-vous dans le dernier épisode.

  • Speaker #0

    dans lequel on pourra vous parler de notre arrivée à Bergen sur ces deux dernières journées. On partagera un récap de notre voyage et un bilan de cette fantastique expérience.

  • Speaker #1

    À très vite.

Chapters

  • Introduction et paysages nordiques

    00:05

  • Départ d'Oslo et début de l'aventure

    00:39

  • Difficultés du deuxième jour de vélo

    01:50

  • Pause repas et gestion de l'équipement

    03:30

  • Évaluation de la météo et des paysages

    04:23

  • Arrivée à Nesbien et confort après l'effort

    10:43

  • Nutrition et préparation pour le lendemain

    13:14

  • Gestion de l'itinéraire et des imprévus

    17:42

  • Conclusion et promesse d'un récapitulatif

    52:44

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Description

Êtes-vous prêt à vivre une aventure inoubliable à travers les paysages époustouflants de la Norvège ? Dans cet épisode de À Travers Champs, Tristan Bance et Yoann Quardel poursuivent leur périple à vélo après avoir quitté Oslo, s'engageant sur des routes gravel qui mettent à l'épreuve leur endurance et leur détermination. Avec 126 kilomètres de défis physiques et émotionnels, ils partagent des récits captivants qui vous plongeront au cœur de leur expérience.


Au fil de leur voyage, ils abordent des thèmes essentiels tels que la gestion de l'équipement, l'importance cruciale de la nutrition, et les paysages à couper le souffle qui les entourent. Les auditeurs découvriront comment chaque coup de pédale les rapproche non seulement de leur destination, mais aussi d'eux-mêmes. Les discussions sur les difficultés liées à la météo changeante et à la montée des altitudes révèlent la résilience nécessaire pour surmonter les obstacles. Apprenez comment ils trouvent leur rythme de croisière tout en naviguant à travers des défis imprévus.


Mais ce n'est pas tout ! Au-delà des aspects pratiques du cyclisme, Tristan et Yoann partagent leurs interactions authentiques avec les habitants des petits villages norvégiens. Ces rencontres enrichissent leur voyage et ajoutent une dimension humaine à leur aventure. Les histoires qu'ils racontent illustrent la chaleur et l'hospitalité des Norvégiens, créant un lien unique entre le voyageur et le pays.


En conclusion, cet épisode de À Travers Champs vous promet une immersion totale dans l'univers fascinant du cyclisme en Norvège. L'arrivée à Bergen marque une étape importante de leur parcours, et ils laissent présager un récapitulatif passionnant de leurs découvertes dans le prochain épisode. Ne manquez pas cette occasion de vous inspirer et de rêver à votre propre aventure à vélo. Que vous soyez un cycliste aguerri ou un amateur de voyages, cet épisode vous captivera et vous incitera à explorer le monde qui vous entoure.


Rejoignez-nous pour cette aventure palpitante et laissez-vous emporter par la magie des paysages norvégiens, la camaraderie du cyclisme et les leçons de vie que Tristan et Yoann partagent tout au long de leur chemin. À vos écouteurs, et préparez-vous à pédaler à travers champs !


Montage et production réalisés par Thibault Dupierris.


Retrouvez tous les détails du parcours, la trace, la préparation et toutes les infos essentielles sur notre voyage ici : https://www.letopo.letemple.club/ 🚴‍♂️✨


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Les beaux paysages nordiques et de Norvège nous régalent déjà. Une petite route au milieu de nulle part avec soit du bitume, soit des graviers. Franchement, ça régale, il fait beau aujourd'hui. Aujourd'hui, 110 bornes, ce qu'on a déjà fait pas mal, il ne nous reste déjà plus que 80. Donc voilà, grand plaisir et ce soir bivouac. Allez, à très vite.

  • Speaker #1

    on continue notre voyage sur les routes de norvège à vélo en gravel avec johan après avoir quitté oslo dans le dernier épisode on va poursuivre notre voyage à la traversée de la norvège afin de rejoindre la partie gravel qu'on attend le plus durant ce voyage et on vous souhaite une bonne écoute aujourd'hui

  • Speaker #0

    on est là pour le podcast Ça va te parler de poisson, hein ?

  • Speaker #2

    C'est long.

  • Speaker #0

    Ah bon, c'est le vélo quand même.

  • Speaker #1

    De combien de kilos tu dis ? De 25 kilos.

  • Speaker #0

    20-25 kilos.

  • Speaker #1

    Ouais. 10 secondes de plaisir, ça coûte beaucoup de temps de remonter derrière.

  • Speaker #0

    Oh, régal.

  • Speaker #1

    Bon, on dit « et là »

  • Speaker #0

    en anglais. Euh... Chut, les années août. Et après, le lendemain, moi je me retrouve, j'ai déjà mal aux pattes.

  • Speaker #1

    Ouais, le lendemain, en vrai, je ne me souviens plus trop.

  • Speaker #0

    Le lendemain, on était dans la petite maison au fond du jardin. Là, on repart pour... Ah bah, c'est la très grosse journée qu'on a fait le lendemain.

  • Speaker #1

    Ah bah oui.

  • Speaker #0

    Mais ouais, c'est la très grosse journée. Deuxième jour, on part. On ne savait pas vraiment où on s'arrêtait à ce moment-là, je pense.

  • Speaker #1

    Le deuxième jour, je n'ai plus trop en tête les points de chute qu'on avait. Mais finalement, en fait, on s'est tapé le jour le plus long. Mais comme jamais, on aurait pu prévoir. En fait, c'était aussi une alternance d'émotions parce que le matin, on nous aurait dit qu'on aurait fait, parce qu'à une fin, on a fait 126 kilomètres.

  • Speaker #0

    Surtout avec beaucoup de D+.

  • Speaker #1

    Et ouais, ouais, ouais. Je ne sais même plus le D+. Mais ouais.

  • Speaker #0

    1 008,

  • Speaker #1

    non ? Oui, ça doit être ça. Enfin, des trucs qu'on n'a jamais fait.

  • Speaker #0

    Chargé à 25 kilos.

  • Speaker #1

    À 25 kilos. Et on nous aurait dit ça le matin. Jamais on n'aurait signé pour ça. Et au final, dans la journée, c'est que des hauts et des bas. où on se dit, là ça le fait, on ne sent plus trop la fatigue et la douleur. Et à d'autres moments, on se dit, on voudrait juste être au chaud et s'arrêter.

  • Speaker #0

    On commence un petit peu à se mettre dans un mode d'économie d'énergie, dans le sens où on commence à pédaler un peu sans réfléchir, sans trop envoyer. On commence déjà à se mettre sur un rythme de croisière. Il y avait beaucoup de dénivelé, donc il fallait trouver son rythme.

  • Speaker #1

    À partir du deuxième jour, tu l'as un peu dit là, en fait, tout de suite, on est cuit. En vrai, on a rarement eu d'expérience où on avait une récurrence tous les jours de vélo. Et là, plus trop la capacité de pouvoir claquer des accélérations comme on peut faire le dimanche matin. En fait, c'était cool de trouver un peu ce rythme-là.

  • Speaker #0

    Oui, et puis du coup, on s'est laissé porter un petit peu au fil des différentes ascensions. On est arrivé... Au niveau du parc naturel, là c'était vraiment le top, il y avait des restos, des campings, etc. Et c'est là où on a hésité à faire une pause, on s'est dit bon bah on va peut-être s'arrêter là. On s'arrête dans un resto, on se requinque un petit peu, on mange un bout. Moi j'avais déjà mal au fessier, je m'étais dit oula, ça c'est chaud, si j'ai déjà la selle qui me brûle, le séjour va être très long. Mais bon au final, on avait pris de la crème anti-irritation, etc. Ça finit par se faire, mais ça, c'est vrai que c'est des trucs où on n'était pas du tout préparés. On ne s'était pas préparés sur des longues distances. Et mine de rien, la selle, ça marque quand même très vite. Donc là, ça nous a fait du bien de nous requinquer, de savoir aussi dire, on fait une pause, on se remet bien au chaud.

  • Speaker #1

    Et à ce moment-là, on était déjà à 100 km de fait et 900 des plus.

  • Speaker #0

    Ouais, donc... Ouais, même peut-être plus. Non,

  • Speaker #1

    non, non.

  • Speaker #0

    J'apprenais la difficulté. Ah oui.

  • Speaker #1

    Et en fait, ça aussi, ça s'est aussi rentré en compte, c'est qu'on avait du mal à évaluer point il allait faire froid potentiellement dans la nuit et surtout mais comme on le disait tous les jours ils annonçaient plus ou moins de pluie un peu toutes les heures Du coup, il y avait ces deux facteurs-là qui n'étaient pas très rassurants et qui n'allaient pas trop dans notre sens. Du coup, on s'est dit après cette Ausha, on tire en bas. En fait, on devait tomber sur une aire de bivouac. Donc là, on a fait une super descente. Ça,

  • Speaker #0

    c'était trop cool.

  • Speaker #1

    Mais comme souvent dans le vélo, je trouve que ça coûte très cher des descentes. La meilleure partie du vélo, limite, ça passe par des montées interminables.

  • Speaker #0

    Oui, mais tu les oublies très vite quand tu es dans la descente. Tu savoures et je ne repense pas forcément à tous ces moments de galère. Ou un petit peu, juste pour savourer. Mais après, ce qui aussi m'avait pas mal marqué sur cette deuxième journée, c'est qu'il y a l'effort physique, mais il y a aussi les éléments, justement. Cette météo qui est changeante, qui fatigue beaucoup. Tu prends beaucoup de vent, de froid, de chaud.

  • Speaker #1

    Parce que ton vélo,

  • Speaker #0

    en plus, tu montes. Parce que quand tu montes, t'as chaud, t'ouvres tout ton équipement. Après, tu redescends, tu dois te recouvrir. Après, il pleut, donc tu mets le cahouet. Tu as le kiaowé, mais il ne respire pas, donc tu dois l'ouvrir. Et tu passes ta journée à faire l'oignon. Et ça, ça fatigue énormément.

  • Speaker #1

    Oui, ça, c'est vrai. C'est un truc comparé à... Enfin, c'est plus marqué dans le cyclisme, je trouve, que d'autres sports communs, on va dire. Mais ce besoin de gérer la température corporelle, c'est ultra énergivore au final. Ou du moins, il faut soit le bon équipement et aussi l'expérience pour pouvoir gérer ça plus sereinement et habilement en anticipant. Mais ouais, ça c'est...

  • Speaker #0

    Même sur l'équipement, on était quand même bien équipés. On avait le sac Salomon sur le dos, de l'équipement de vélo qui permet quand même de jauger un petit peu la température, de faire l'oignon. Donc on était quand même assez préparés. On avait du matériel étanche pour quand il pleuvait.

  • Speaker #1

    Ouais, mais après, typiquement, le matin, je sais qu'on s'est fait cueillir plusieurs fois où tu te dis, en sortant du logement, ah là, ça caille. Et au final, dix minutes après... Ça caille. Parce qu'en plus, tu savais très bien qu'il y avait une montée. Juste, tu t'habillais trop chaud de main. Et là,

  • Speaker #0

    tu perds du temps. Tu as voulu, pendant un moment, qu'on s'échauffe avant de partir. Mais en vrai, on n'a pas vraiment de solution. Tu pars, tu as vraiment froid. Il faut pédaler 10 minutes pour pouvoir se réchauffer et ne pas attraper froid. C'est un exercice qui n'est pas facile. Il faut accepter, je pense, de faire la pause pour se réguler, remettre l'équipement qu'il faut ou l'enlever.

  • Speaker #1

    Mais tout ça pour revenir au fait que là, on est arrêté à 900 mètres d'altitude, là, dans un resto, à se poser la question, est-ce qu'on continue et tout ? Et je voulais aussi parler, avant d'en être arrivé à là, c'est tous les paysages qui étaient déjà fantastiques. Dès le deuxième jour, on a rejoint les pistes gravel. Enfin, j'avais fait la trace et les outils, notamment Komoot, n'avaient pas signalé le fait que dès là, on allait avoir des pistes gravel. Donc ça, c'était un régal. C'était dans la partie forestière. cet endroit-là aussi, on a vite quitté toute la circulation. Quasiment la plupart du temps, on était tout seul. Donc ça, c'était ultra confortable, ultra agréable et je me souviens des paysages, c'était trop beau, des champs à perte de vue et les fermes traditionnelles.

  • Speaker #0

    J'ai le souvenir, on était sur une piste gravel, vraiment au milieu de nulle part et là, tu vois deux runners sortir d'une piste gravel d'une autre part avec un énorme rythme parce qu'ils allaient plus vite. de genoux en vélo dans la montée. Et là, tu te dis, il y a vraiment de l'humain partout. Pourtant, t'étais sur un chemin.

  • Speaker #1

    Un père et son fils qui déboulent de la forêt nulle part.

  • Speaker #0

    Le Norvégien, malgré tout, est un peu partout. En fait, ils sont assez étalés. Donc, du coup, tu retrouves quand même du monde un petit peu partout.

  • Speaker #1

    Mais il devait être là un peu en vacances. Tu penses ? Ouais, ouais. Ils doivent pas vivre là. Parce que c'était un peu que des fermes réhabilitées, je crois.

  • Speaker #0

    Et c'est vrai qu'en plus, il y avait du soleil aussi, ce jour.

  • Speaker #1

    C'était trop bien. Et après, passer cette région-là, petit à petit, ça a laissé place à une alternance de lacs un peu sur notre gauche.

  • Speaker #0

    C'est vrai que très rapidement, tu banalises presque les beaux paysages. En fait, on voyait des lacs et on se disait, bon, on le regarde vite fait, mais allez, on continue. En France ou à plein d'endroits, quand il y a un lac, c'est l'attraction du coin. Là, je n'avais pas l'impression que c'était un lac parmi d'autres. Oui,

  • Speaker #1

    c'est ça.

  • Speaker #0

    Et ça qui est agréable, c'était assez crescendo la beauté des paysages. Et du coup, ça nous permet de savourer à chaque moment les paysages qui, pour les Norvégiens, étaient sûrement un peu lambda. Mais nous, puisqu'on découvrait, ça restait encore émerveillant.

  • Speaker #1

    Mais comme tu dis, il n'y a pas de lieu plus notable que d'autres, ou du moins sur le périple, c'est que tout le long, c'était magnifique.

  • Speaker #0

    Et donc du coup, on vise un peu ce camping en bas, on se dit bon bah allez très bien.

  • Speaker #1

    Il y avait une aire de camping qui était pile en bas de la descente, le long d'un fleuve.

  • Speaker #0

    Ouais, sauf qu'en fait, on arrive et ils mettent que c'est fermé à cause des inondations qu'ils ont eues. Même, il y avait normalement une petite supérette. On s'était dit, très bien, on va pouvoir se recharger en eau et en bouffe, etc. Et là, non, inondation, donc c'est fermé. C'était un peu miteux. On était au bord d'une voie assez roulante, etc. On se dit, attends, on n'est pas venu en Norvège pour racloter le terrain. Le camping, on s'en aurait pu l'utiliser. Mais on se dit, bon, bah, laisse pas ouf. On continue. On voit une autre création. En fait, puisqu'on était dans la vallée, on ne pouvait pas camper n'importe où comme on peut le faire normalement en Norvège. Là, c'était assez contraignant par la topo. Donc, on a visé un autre camping qui était lui-même inondé également, complètement à l'abandon.

  • Speaker #1

    On a ravagé les limites de l'Urbex.

  • Speaker #0

    On a commencé à se dire, bah, on peut. on peut se mettre là. Sauf qu'en fait, il y avait des caméras, ça faisait vraiment street.

  • Speaker #1

    Et puis, ils étaient encore les propriétaires du camping. Je pense qu'ils étaient encore dans une des bungalows un peu reculées. Sauf que tous les autres étaient totalement ravagés et nous, on s'était dit qu'on pouvait se foutre dedans.

  • Speaker #0

    Oui, mais bon, ça ne faisait pas rêver non plus. Sauf que là, on était déjà à peu près 110 bornes de vélo. Donc, on se disait toujours un peu...

  • Speaker #1

    Plus 120.

  • Speaker #0

    Donc, on se disait qu'on continuait. Mais en fait, Là, on se dit qu'on est en train de se cramer pour les prochaines étapes. On pensait avoir les jambes un peu rincées.

  • Speaker #1

    Et très peu d'options de logement. Parce que là aussi, on a regardé. À chaque fois, ça rajoutait des bornes. Et puis, il n'y avait pas non plus...

  • Speaker #0

    C'est la Norvège de manière générale. Mais du coup, au final, on a regardé un petit peu. On a appelé quelques logements. Et il y en a un qui a finalement pu nous accueillir. Et c'était un super logement.

  • Speaker #1

    Donc là, on avait fait au final 126 kilomètres pour arriver à Nesbien. et on est tombé dans une maison d'hôtes c'était un corps de ferme enfin en fait une ancienne propriété agricole qui a été remis en état pour faire des des touristes et franchement c'était super on était dans une sorte d'entrepôt un entrepôt à nourriture donc surélevé du sol ils ont gardé tout le charme traditionnel norvégien dedans et c'était trop cool et là le...

  • Speaker #0

    plaisir d'arriver après une énorme journée, de pouvoir se poser dans un lit, se doucher, d'avoir la dame qui est contente de nous accueillir, etc. On savoure vraiment parce qu'on était vraiment au bout de notre vie. Donc ça faisait vraiment grand plaisir.

  • Speaker #1

    Ouais. Mais bon, tout ça pour en profiter juste le temps du repas et aller se coucher direct parce que là, on était explosés.

  • Speaker #2

    Bonjour.

  • Speaker #0

    On était explosés, on voulait pas repartir très tard le lendemain. Au final, les logements de manière générale, on en profite assez rapidement. Mais le lendemain, on a quand même pris un peu le temps le matin. On a posé un peu à la plante.

  • Speaker #1

    On est allé prendre un café à la boulange.

  • Speaker #0

    C'est quand même le petit truc qui est intéressant à souligner avec le vélo. C'est qu'on peut envoyer des calories. Et du coup, se faire plaisir vraiment sans culpabilité. C'est à coup de double ration à la boulange, etc. Parce qu'en fait, on sait que ça nous sera bénéfique pour le reste de la journée.

  • Speaker #1

    Et puis, la digestion est très facile en vélo. C'est pas comme en course où ça va remuer dans le ventre. Parce qu'en vélo, tu peux te permettre de manger un peu tout. De toute façon, ça passera. Il faut juste de l'énergie.

  • Speaker #0

    On s'organisait un peu pour la bouffe. C'était un gros sujet, la nutrition sur le vélo.

  • Speaker #1

    Oui. Déjà, étant donné qu'on avait prévu de faire du bivouac, on avait pris des lyophilisés. Ça nous permet, avec le réchaud, de les chauffer où on veut. Et on avait pris un peu plus pour gérer des repas d'urgence, entre guillemets, en besoin, s'il n'y avait pas de...

  • Speaker #0

    plus après il y a les barres de céréales,

  • Speaker #1

    les pelles,

  • Speaker #0

    un peu, et l'isostar. On avait un peu tout ça qui nous permettait aussi de nous entretenir.

  • Speaker #1

    On avait plutôt joué à la sécurité sur la bouffe. Au final, à chaque fois, même si on avait très peu, mais tout le long du voyage, il y avait des super-rêtes et de quoi se réapprovisionner. Oui,

  • Speaker #0

    et même des Lyophis d'ailleurs. C'est quelque chose qu'on ne voit pas en France du tout et que la Norvège y vende. Donc tu peux acheter des choses. Après, moi, je n'ai pas regretté d'avoir pris Iso et Bar. Je n'ai pas vu grand-chose à ce niveau-là, mais les Lyophis, on aurait pu être plus light. Surtout qu'à chaque fois, on a bouffé du Lyophil parce qu'on s'est dit qu'à terme, il fallait les manger. On avait toujours des options pour manger malgré tout.

  • Speaker #1

    Et il fallait aussi réduire un peu le poids sur le vélo.

  • Speaker #0

    Et puis, il ne fallait pas revenir avec les Lyophils. Ce n'était pas le but. Donc ça, c'est plutôt bien groupier. Mais c'est la clé au vélo. Je pense que ça, on l'a appris même au fil des jours et un peu de nos expériences passées, d'arriver à bien se nourrir tout le long du voyage, de bien boire. pour justement ne pas avoir des moments de guerre.

  • Speaker #1

    Moi, j'ai eu ma première fringale en Norvège. Au final, je ne savais pas ce que c'était. Les gars m'en avaient parlé plus d'une fois. Je dis bien les gars, tu n'es pas tout seul. J'ai vu ça en fin de journée. Tu es un peu déconnecté d'un coup. Oui,

  • Speaker #0

    c'est déjà trop tard quand tu es dans cet état-là. faut vite manger après ça part vite et au final tous les moments où on était un peu en galère pendant le séjour c'était juste qu'on était mal hydraté ou mal nourri parce que sinon souvent on était des fois dans des moments de down un peu et on remangeait et on repartait après pas comme si rien n'était mais presque après il y a quand même l'hydratation ça c'est dur je trouve d'être toujours au niveau parce

  • Speaker #1

    que on avait le flamel de crème Le soir et le matin, où là, tu sens vraiment la déshydratation dans ton corps, le besoin.

  • Speaker #0

    Le matin, c'est incroyable.

  • Speaker #1

    Autant la journée, ça va.

  • Speaker #0

    Pourtant, on avait le camelback qui arrive à nous hydrater un peu en continu. Moi, ça, je ne le regrette pas, mais ce n'est pas suffisant. Après, tu bois, je pense, 4 litres d'eau sur la journée, alors qu'au final, au vu du nombre de calories qu'on dépense, on dépense à peu près 3000, je crois. Donc forcément, l'hydratation, ça doit être close to the end.

  • Speaker #1

    On n'est pas des experts, mais l'héliophilie, c'est...

  • Speaker #0

    ultra salé donc ça doit pas aider non plus la boulange en général c'était ou le petit déj c'est souvent un peu l'occasion de marquer et de surtout d'ajuster la trace qu'on avait initialement prévue que t'avais initialement définie ou alors non enfin

  • Speaker #1

    c'était plutôt le soir on est arrivé En fait, on peut se dire que le soir, quand on arrivait dans le logement, on se dessapait, on se foutait dans le lit et c'était terminé. Au final, ce n'était pas du tout terminé. Tout de suite, on se remettait en descendant du vélo et après la petite douche, sur l'étape du lendemain pour l'avoir préparé et savoir ce à quoi on doit s'attendre. On se posait sur Komoot avec l'application Météo à côté, notre état de forme en plus et on regardait un peu tous les facteurs. acteurs, ce qu'on devait viser par rapport à ce que j'avais planifié de base. Les logements, en plus, on prenait toujours la veille pour le lendemain. Au moins, ça mettait...

  • Speaker #0

    On pouvait aller se repérer, prendre les points.

  • Speaker #1

    C'est ça.

  • Speaker #0

    A Vito, on pouvait espérer sur la route. On faisait de la visualisation, comme on l'appelle un petit peu, dans le milieu du...

  • Speaker #1

    Exactement, des athlètes de très haut niveau. Mais ça, on fera un autre podcast. Oui,

  • Speaker #0

    on ne veut pas qu'il n'y ait pas de profil. donc la météo en petit peu la chance mais ça n'a pas l'air d'être tu vois là ça avance pas t'enregistre ouais là ouais ah oui mais la grosse montée elle est pour demain en fait tellement on fait quasiment que de l'ascension 250 demain il ya une grosse montée Pas demain, ouais, quand même. On a fait une grosse descente, et je pense qu'on est en virage, je pense, dans la cuvette. Ça nous ferait 90 bornes.

  • Speaker #1

    Dans la ?

  • Speaker #0

    Dans la cuvette, là. Il fallait quand même toujours un petit peu orchestrer. Ok, si on s'arrête là, demain, qu'est-ce que ça veut dire pour le lendemain ? Il y avait quand même toujours un peu de dire, parce que c'est bien si on est fatigué, de se dire, demain, on fait le 60 bornes. Mais en fait, tu te mets à mal pour les autres jours. Il y avait plein d'endroits aussi où on ne pouvait pas s'arrêter. Des fois, je pense qu'on aurait bien fait 10 ou 20 kilomètres de moins. Mais en fait, on se sera arrêté au milieu du parc qui n'était pas du tout adapté. Donc ça, c'était... Moi, j'ai bien aimé cette partie-là parce que tu avais préparé une trace, mais on ne s'est pas non plus borné à ça. On s'adaptait à chaque fois en fonction de ce qu'on avait envie. On réajustait un peu parce que tu avais la grosse maille. Mais après, on utilisait soit GeoVélo, soit Komoot, soit Maps pour faire le tracé effectif sur la journée. Et en fait, GeoVélo, on le prenait... quand on était bien parce que ça nous permettait d'avoir des routes plus sympas sauf qu'en général ils rajoutent des bornes ou même ils ne prennent pas trop en compte le dénivelé en passant par des itinéraires secondaires et oui c'est un gros problème GeoVélo n'a pas les droits ou je ne sais plus exactement ce qu'ils nous ont dit ils n'ont pas le dénivelé au-dessus d'une certaine latitude ouais Et donc, il ne l'avait pas pour la Norvège. Du coup, il ne pouvait pas le prendre en compte quand on l'utilisait, ce qui est dommage, parce que c'est un outil qui fonctionne bien. Oui,

  • Speaker #1

    c'est toujours bien dans les estimations et tout. En fait, on était un peu...

  • Speaker #0

    On plaît après avec Komoot, mais Komoot ne fait pas forcément les mêmes itinéraires. Mais ça permettait quand même, parce que, par exemple, on avait prévu un peu plus de traces gravel initialement. Et en même temps, quand on regardait sur Komoot la trace gravel et le temps annoncé, c'était beaucoup trop ambitieux, parce que ces traces gravel avec du dénivelé, Ce qui n'était pas possible avec le vélo, enfin le vélo chargé. Donc, ça nous permettait quand même à chaque fois d'arbitrer finalement par le chemin le plus adapté pour nous et nos envies. Et ça, c'est plutôt bien goupillé. Moi, mon téléphone, il tient pour la journée sur la trace. Donc, ça permettait d'être tranquille. On avait des batteries de rechange au cas où. On n'avait pas de compteur.

  • Speaker #1

    Des batteries de rechange, des batteries extérieures. Ouais, voilà. En 2004.

  • Speaker #0

    Mais on n'a pas de compteur et au final, ça marche très bien. Ouais. Enfin si, on avait le compteur de l'ami Jonas, mais problème technique là aussi, j'avais pas vérifié avant. Des trucs bipés en permanence, je sais pas pourquoi.

  • Speaker #1

    Ouais, non,

  • Speaker #0

    on savait que c'était... Et au final, le bord n'avait pas...

  • Speaker #1

    Non, et puis j'ai au vélo, c'est une habitude à prendre, c'est pour se faire guider. Il y a eu quelques déboires où Johan bombardait parce qu'il avait pas la trace, du coup il pouvait se gourer de chemin. Mais ça faisait... Au final, moi au bout d'un moment, je commençais à m'habituer. Ouais, t'as été trop loin. Ouais, c'était à gauche. J'ai gueulé pourtant. Bon courage pour la montée. Ouais, salut à toutes.

  • Speaker #0

    La descente était fantastique mais 10 secondes de plaisir ça coûte beaucoup de temps de remonter derrière.

  • Speaker #1

    C'est chier. Ah ça... Descendez jusqu'en bas ? Quasi. On avait retracé un petit peu la journée qu'on allait faire. On vivait une station de ski, c'était une station de ski qui s'appelle J-Low en Norvège. Et donc du coup, c'était super sympa. C'est vrai que là, la journée est plutôt costaud. Ah oui, il y avait une grosse journée cette journée-là parce qu'il y avait beaucoup de vent. Et c'était très compliqué. Il y avait des moments où on était en descente. et on se tapait des rafales de vent qui nous freinaient. Et limite, on n'avançait plus. C'était ultra dur. Moi, je me souviens, c'était une journée pas mal difficile. Et d'ailleurs, on avait...

  • Speaker #0

    C'est clair que c'était frustrant. Tu descends et au final, tu n'accélères pas.

  • Speaker #1

    Ah ouais, non, c'était... Ça, mentalement, c'est tellement dur. Et d'ailleurs, c'était une étape aussi sympa parce que déjà, les paysages étaient fous entre les lacs, les forêts. Il n'y avait personne. Ce qui est génial aussi en Norvège, c'est qu'il y a toujours des petites cabanes un peu partout. C'est là où ils vont souvent en vacances pour un week-end ou pour plus longtemps. C'est assez rudimentaire, parce que souvent, il n'y a pas l'eau courante et l'électricité, c'est des panneaux solaires, etc. Mais je trouve que les cabanes, elles sont ultra bien intégrées dans le paysage. C'est des toits souvent végétaux. Ils sont plutôt jolis. Ça fait très sympa. Et là, il y en avait beaucoup des trucs. J'avais l'impression d'être dans Instagram en permanence, les belles cabanes.

  • Speaker #0

    Ça et des moutons, en fait. Je crois que c'est un peu... Si on devait faire une synthèse de la Norvège, c'est trois choses. Des cabanes, des moutons et de l'eau.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça. L'eau,

  • Speaker #0

    elle nous a suivis du début à la fin. C'est en abondance. Pour autant,

  • Speaker #1

    on ne la buvait pas plus que ça. Elle a une couleur très rouge du fait qu'il y ait beaucoup de sapins. Ça ne donnait pas forcément...

  • Speaker #0

    J'ai eu le temps de regarder.

  • Speaker #1

    J'ai eu le temps, oui. Et du coup, c'est vrai que je ne sais pas, mais j'imagine qu'à ce bois, mais on n'a pas forcément... Oui, parce que les gens dans les cabanes et tout, c'est toi qui boive cette Ausha.

  • Speaker #0

    Je ne sais pas, on n'a pas croisé une industrie.

  • Speaker #1

    Non, Et ce qui est aussi intéressant, c'est que sur cette journée, on a mangé dans une superette. Au final, la superette, elle est quasiment en autogestion. Déjà, elle est ouverte H24. Oui, ça,

  • Speaker #0

    c'était incroyable.

  • Speaker #1

    Donc, les gens peuvent rentrer à n'importe quelle heure. Les heures, j'ai l'impression, où c'est fermé, ils doivent mettre leur carte pour rentrer leur carte bancaire. Et ensuite, ils prennent ce qu'ils veulent, ils vont à la caisse automatique, ils repartent. Donc, quand on y a été, il y avait une personne qui gérait. Sauf qu'au final, la personne, on l'a vue en arrivant. Elle est sortie. Oui, elle est partie. Et pendant une heure, on voulait lui demander de l'eau, elle n'était pas là. Et en fait, tout le monde vient, prend ses courses et repart en autonomie et tout le monde paye.

  • Speaker #0

    Mais c'est trop cool de voir les moments de vie, les gens qui se croisent, parce que c'est un peu aussi... En fait, en France, dans les campagnes paumées, tu as toujours un centre, une place du village. Là, il n'y a pas. Et au final, c'était le lieu de rencontre des gens, j'ai l'impression, qui se retrouvaient au supermarché par hasard pour acheter. En plus, les choix, c'est tellement réduit.

  • Speaker #1

    je sais pas comment il faut revivre l'année et même il use un petit peu ça c'est qu'ils offrent la plupart des super-vècles le café donc ça montre que bon c'est un peu un lieu refuge aussi pour se retrouver pour être au chaud etc et

  • Speaker #0

    ils prennent le courrier aussi et même le courrier c'est à l'image de la Norvège et de la confiance qu'ils ont envers les autres c'était juste des bannettes en plastique tu poses ton courrier et c'est tout ouais ouais et

  • Speaker #1

    Ils n'ont pas les mêmes problématiques. Après, le Norvégien est pour autant pas forcément le plus accueilli. Enfin, c'est vrai qu'il est inhospitalier, mais... Mais il n'est pas particulièrement non plus accueillant. C'est quelqu'un d'assez froid, assez réservé. Et c'est vrai que je pense qu'à la longue, ça peut être un peu pesant. On aimerait un petit peu le...

  • Speaker #0

    À l'image, la première interaction qu'on avait eue avec le gars de Farah, il était encourageant, mais pas non plus super content de voir des voyageurs. L'implication qu'on peut avoir sur le voyage, qui sort un peu des sentiers.

  • Speaker #1

    C'est un peu à l'image de leur vie, c'est tout en simplification. Même leurs relations humaines sont simples. C'est bien ou pas bien, après chacun juge comme il veut, mais c'est vrai qu'il n'y a pas d'exubérance quand ils rencontrent du monde. Ils vont dire bonjour, mais voilà, c'est pas ni plus ni moins. Ils sont pas mal polis.

  • Speaker #0

    Même là, voir des touristes comme nous au fin fond de la Norvège, franchement, je n'avais pas l'impression que ce soit très touristique, donc ça doit être quand même rare. Mais non,

  • Speaker #1

    ça ne les a pas marqués plus que ça. JLo, il faudra qu'on le give what, tu penses ?

  • Speaker #0

    Ouais, demain c'est feu vert à JLo, on met tout parfait.

  • Speaker #1

    Ah ouais ? On arrête de vous entraîner de la pub pour la fin de journée, non ?

  • Speaker #0

    Je vais regarder... Finstay. C'est un roulette, on passe dans le... dans le best-land. météo un petit peu plus mais l'âge à 7 ans on se fait un moment on a pas de coups de plume en voile bon on va repartir non allez à la piscine au sauna

  • Speaker #1

    Du coup, on arrive ce jour à la station balnéaire, on va dire.

  • Speaker #0

    Balnéaire, non.

  • Speaker #1

    Station touristique. Mais vraiment un endroit, encore une fois, merveilleux. C'est vrai que tous les logements et tout faisaient enregistre.

  • Speaker #0

    Et puis là, on s'était fait un petit plaisir. Hôtel. Hôtel du KF. Avec sauna, même piscine. Et même le resto était incroyable.

  • Speaker #1

    Les hôtels n'étaient pas particulièrement chers en Norvège. Par rapport au coût de la vie, on était à 80 et 100 euros.

  • Speaker #0

    On faisait une ristourne parce que le parking était en travaux. Attention !

  • Speaker #1

    Globalement, tous les logements qu'on a faits étaient compris entre 80 et 100 euros. Sauf à Bergen, où là, c'était, je trouve, très cher. Mais c'est très touristique. Le reste, c'est moins cher qu'en France. Par rapport au coût de la vie, c'est dans les mêmes prix.

  • Speaker #0

    Mais ouais, ça, ça nous a fait grand bien. Globalement, tous les soirs, en fait, ce qu'on cherchait, c'était être au chaud. Même si on n'a pas non plus souffert du froid de façon extrême, mais en fait, la récurrence faisait qu'on avait besoin de ce confort. En fait,

  • Speaker #1

    toute la journée, on subit les éléments. Forcément, le soir, on a envie d'être un peu posé, de pouvoir être au chaud, se reposer au calme, etc. On y reviendra peut-être sur les rituels, mais il y a beaucoup de choses aussi à gérer sur le vélo. Donc en fait... Mais aussi d'avoir un peu plus de simplicité, d'avoir un resto, etc. C'était quand même agréable. De ne pas faire tout ça pour rien. Aujourd'hui, on est là pour le podcast « Gravel and Norway » par les poissons et vélo. Les poissons n'ont pas beaucoup. Ça,

  • Speaker #0

    j'ai hâte. Enfin, pas d'en voir, mais de manger des plats à base de poisson.

  • Speaker #1

    J'avoue que j'ai... Même j'ai hâte de voir un peu les fjords, parce qu'à la base, il y a ça, c'est à voir. Mais voyons la météo.

  • Speaker #0

    Après, un fjord, c'est quoi ?

  • Speaker #1

    C'est une avancée.

  • Speaker #0

    C'est juste une avancée de la mer.

  • Speaker #1

    Oui, mais bon, c'est grandiose.

  • Speaker #0

    Oui, mais c'est un peu plus prononcé que ce qu'on voit là.

  • Speaker #1

    Moi,

  • Speaker #0

    je veux voir un élan.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Sauf que les élans, je ne suis pas sûr qu'ils soient à 1000 m d'aptitude.

  • Speaker #1

    Je sais pas s'il bouge un peu la météorite. S'il y a des saisons un peu pour les voir.

  • Speaker #0

    Je peux regarder s'il y a une cape.

  • Speaker #1

    Peut-être qu'on voit quand même pas mal de panneaux, mais on n'a pas vu encore. Bergen, c'est cata depuis...

  • Speaker #0

    La météo ? Ouais, samedi,

  • Speaker #1

    dimanche, ça va élevé un peu. T'as vu ? Mais j'ai raté. C'est quoi ? C'est la population par mètre carré ? Non, par hectare.

  • Speaker #0

    Par hectare ? Là où on est, il y en a 0,15 par hectare.

  • Speaker #1

    Pour ça, pour moi, de les voir, elle est quand même assez grande.

  • Speaker #0

    Oui, mais si on fait... Laisse-moi calculer. Si je suis au top de mes capacités, genre 7 hectares, il y aura un élan. Donc si on fait... sur 7 hectares, c'est pas du tout simple. Oh non, ça veut pas 7. Bon, on fait le calcul. On peut peut-être faire une ouverture sur le fait que c'est une nouvelle nuit sans bivouac. Ouais,

  • Speaker #1

    je pense qu'on peut spoiler. Ouais,

  • Speaker #0

    in fine, on n'a pas fait de bivouac.

  • Speaker #1

    C'est vrai qu'on avait pris tout le matériel.

  • Speaker #0

    Ouais, on avait tout pour. on s'est rendu compte que c'était pas pertinent de tout mélanger ou du moins c'était un peu trop tout mélanger pour une première expérience en vélo à l'étranger dans un pays où on ne maîtrise pas forcément le climat et en fait ce besoin de dormir au chaud et de se reposer pour repartir le lendemain il était quand même plus fort que l'intérêt d'avoir une expérience bivouac en Norvège les températures quand même descendaient assez vénères

  • Speaker #1

    Après, ça aurait été possible, mais après, il y a l'autre critère que je n'avais pas pris en compte, c'est que tous nos vêtements sont humides quand même par la transpi. Et en fait, si tu veux les faire sécher et que tu es en bivouac, tu ne peux pas trop. Et donc là, c'était bien aussi de pouvoir repartir le matin avec des vêtements secs, à peu près propres, que de bivouacquer, de regérer aussi le montage, les montages de la tente, de le remettre sur le vélo, etc. Après, on peut se dire qu'on a transporté tout le matériel de bivouac pour rien. Après, on...

  • Speaker #0

    on savait pas trop à quoi s'attendre sur la trace en vrai c'était une sécurité enfin on l'a pas regretté ça le fait de l'avoir transporté tout le long non parce que c'était une sécurité mentale de se dire est-ce que vraiment il y a des endroits où on traversait il y avait rien en fait pendant des kilomètres et en fait il aurait fallu que notre chaîne elle pète on n'a jamais réparé de chaîne je pense pas qu'on l'aurait claqué en 30 ou 40 minutes la réparation en fait il y a l'enjeu pépin mécanique mais il y a aussi la physique

  • Speaker #1

    Ouais, physique, mais même au final, on a aussi beaucoup adapté notre rythme à la météo. Par exemple, on savait que les deux derniers jours étaient très pluvieux. Donc, on s'est dit, on va essayer d'arriver le plus tôt possible à Berguen. Et bien, en fait, du coup, on a peut-être aussi pu avoir les logements qu'il fallait grâce à ça. Mais peut-être que si on avait changé les étapes, il aurait fallu bivouacquer.

  • Speaker #0

    Et c'est sûr qu'avec une météo plus clémente, on aurait été plus aptes à en faire et aussi à prendre le temps. Parce qu'on avait un peu de latence sur le voyage. on aurait pu se dire au lieu de le faire en 6 ou 7 jours là on le fait en 8 et on prend le temps de faire un bivouac tranquillement sans se mettre la pression en sachant que le lendemain on a une étape de 100 bornes à faire après ça c'est un feedback qu'on s'était fait c'était

  • Speaker #1

    à refaire on essaierait peut-être de caler une vraie journée de pause pendant le séjour pour physiquement se requinquer un peu et peut-être apprendre à apprécier après le retour sur le vélo parce qu'à la fin on voulait quand même un petit peu arrêter parce que...

  • Speaker #0

    Je ne sais pas. Chaque voyage peut avoir son objectif. Celui-ci, c'était très sportif au final parce que c'est sûr qu'on n'a pas tant profité le long du voyage de ce qu'offraient les villes et tout. Ce n'est pas non plus énorme, mais on aurait pu faire un peu plus. Mais je ne regrette pas. Mais ça vaudrait le coup de tester un voyage où tu prends plus le temps en vélo de découvrir les lieux, les gens.

  • Speaker #1

    Oui, ça dépend aussi de la déclination. Mais là, on n'a rien raté.

  • Speaker #0

    Non.

  • Speaker #1

    sur le parcours.

  • Speaker #0

    Au final, je pense même que ça nous a été bénéfique d'avoir ce mental un peu sportif et compétitif vis-à-vis de nous-mêmes et par rapport à la météo. En fait, on était un peu obligés de l'entretenir et de valoriser cet esprit-là. pour arriver avant la salle météo qui s'annonçait à la fin.

  • Speaker #1

    Le fait aussi de ne pas faire de pause, ce n'était pas une option dans la tête. Et donc, on ne réfléchissait plus. Au bout d'un moment, tu te dis que le matin, il faut que tu te lèves, que tu roules, il faut que tu avances. Et quand tu ne te poses pas de questions, c'est plus simple. Parce que si tu commences à tout remettre en question, un peu comme au tout départ, quand on se disait qu'on aurait pu à tout moment changer de plan. tu doutes, t'es moins motivé là au moins, tu sais qu'il faut avancer, et limite, il faut partir le plus tôt possible pour être bien, etc. Donc non, c'était pas plus mal.

  • Speaker #0

    Et au final, c'est un peu comme le gravelman, c'est des trucs que t'apprécies un peu à posteriori. Ouais,

  • Speaker #1

    ouais, tout à fait. Mais après, je l'ai pas dit comme ça, on pourrait croire que c'était pénible, et que non, forcément, il y a des moments durs, le vélo, on a ospillé.

  • Speaker #0

    Ouais, c'est plus, c'est pas un mood de vacances, parce qu'on avait pris des vacances, plus toi. Mais ce n'est pas des vacances comme on peut l'avoir, où tu reviens, tu es remis en forme.

  • Speaker #1

    Mais en même temps, c'est une coupure de fou. En vrai, on a fait dix jours là-bas, on a fait une semaine sur le vélo, on ne pense à rien que rouler, les paysages, on est connecté avec la nature, c'est assez incroyable pour ça. Bon, il est 6h30 du matin, on prépare le Lyophie dans la chambre d'hôtel. Et aujourd'hui, grosse journée. 20 km en a de prévu aujourd'hui. 4.10 pour 1000 mètres de D+, mais on entame la piste Gravel. Et on sera en altitude aussi, donc j'espère pas avoir trop froid. Mais voilà, l'aventure continue.

  • Speaker #0

    Du coup, on repart de Gelo, cette fois-ci pour aller sur la trace Gravel qu'on avait identifiée initialement et qui nous tenait tant à cœur et qui nous permettra ensuite de rejoindre Vossavagen de l'autre côté du massif qui traverse la Norvège. Et donc là, on était partis sur une belle journée après s'être bien reposé.

  • Speaker #1

    Pas du tout. Pas du tout. On est partis, c'était ultra dur. On a fait une partie gravel en partant de J-Lo, qui a fait nous mettre à pied parce que c'était kata. Et là, on s'est dit, si la trace gravel aujourd'hui, c'est que ça, on va galère parce que c'était genre des grosses montées, etc.

  • Speaker #0

    Ouais, tu fais bien de me reprendre là-dessus. C'est vrai que j'avais oublié ça. En fait, le GP... GPS indiquait d'aller à droite. J'ai décidé d'aller à gauche en me disant qu'il y a un raccourci par les chemins. Et c'était stucato. C'était juste 10 minutes. Mais on est monté en surchauffe, à marcher à côté du vélo. Et c'est là où on s'est rendu compte que la rando, c'était mort.

  • Speaker #1

    C'était un petit coup derrière la tête.

  • Speaker #0

    Il ne se racontait pas de ouf non plus.

  • Speaker #1

    c'était franchement une rando mais tu marches très facilement mais avec le vélo chargé de 25 kilos on le rappelle les jambes bien chargées moi je ne savais pas à quoi m'attendre pour la trace gravel et là je me suis dit mais en fait là on est en train de se dire on abandonne la trace gravel parce qu'on n'y arrive pas et en fait on a fait après quelques

  • Speaker #0

    routes allongées c'était une belle journée Ça par contre, je me souviens, il y a eu des rayons de soleil. Et déjà ça, c'était une journée réussie. Il faisait très froid parce que là, on était très haut aussi. On continuait à monter. Je crois qu'on était à 1000 mètres. Il faisait zéro ou 5 degrés.

  • Speaker #1

    Le matin, il faisait bien frais.

  • Speaker #0

    Mais bon, c'était encore une route paisible. Les paysages étaient magnifiques. Des maisons traditionnelles encore partout. C'était trop beau. Et tout ça pour déboucher sur la trace Gravel. Et là, c'était trop cool. On a pu prendre un café juste avant de repartir. parce qu'en fait il y avait un grand loueur de vélos.

  • Speaker #1

    Oui, c'est là où on s'est rendu compte que la trace gravel était quand même quelque chose de connu, d'aspect touristique organisé. Il y a en effet le loueur, le café, enfin le loueur de vélos, le café. Et là, c'était le début de l'autoroute du bonheur.

  • Speaker #0

    C'était la première fois que je le revoyais avec un sourire sur le visage. Non, je décolle. Vous pourrez voir quelques échanges très riches qu'on peut avoir sur toutes ces heures de vélo à deux.

  • Speaker #1

    C'est vrai qu'il y a beaucoup de gens qui nous demandent à quoi vous pensez, ou qu'est-ce que vous voulez raconter.

  • Speaker #0

    Ça doit être chiant de rouler autant de temps. Et pas tant, vous allez voir la qualité des échanges qu'on peut avoir.

  • Speaker #1

    C'est incroyable, on est arrivé sur la trace gravel, ça régale. Ce matin, c'était très dur, mais là, je crois que le décor nous redonne des jambes.

  • Speaker #0

    Pas simple.

  • Speaker #1

    En vrai, c'est fou, on est au milieu de nulle part. magnifique la route est roulante avec du petit gravier royal c'est de la piste autour des lacs des cabanes des cascades la neige c'est vrai qu'on est à 100 mètres de la neige je pense c'est trop cool ça nous requinque et on a ça toute la journée je vois combien 60 bornes bah là encore ouais trop bien Ouf depuis qu'on est là j'ai plus eu le seul combattu en genre Ouais ? Pas toi ? Bah... Alors tout à l'heure je sentais que... ...déjà je peux avoir une contracture à tout moment là dingue Ouais ouais J'en sais trop Ouais faut s'hydrater hein Ouais Ouais, je trouve que t'as envie à chaque montée d'aller voir ce qu'il y a derrière. Oui, oui. Alors que sur la route, des fois, tu sais très bien à quoi t'attendre. Et ça monte tout le temps, c'est pas en montée, on descend ? Non,

  • Speaker #0

    non, c'est le crescendo. Ouais. C'est vraiment comme là. Ouais,

  • Speaker #1

    ouais, c'est royal.

  • Speaker #0

    On est à 1150, donc ça avance pas trop depuis un moment.

  • Speaker #1

    Là du coup on longe la voie de train, on a vu un train tout à l'heure et je crois qu'on va le suivre tout le long.

  • Speaker #0

    On était un peu euphorique ou trop content, comme des enfants, je trouve, sur la piste. La liberté aussi que ça offre, comparé à la route. Là, on savait qu'on allait avoir ça pendant plusieurs kilomètres. Et les paysages aussi étaient très désertiques, mais c'était quand même très beau. Et avec un aspect, je ne sais pas, les nuages qui étaient aussi très présents au-dessus, ça créait un thème très cinématique.

  • Speaker #1

    Oui. Et puis le fait de faire une trace gravel faisait qu'en fait, on était vraiment comme sur un chemin de rando. On était vraiment dans la nature. Parce que quand il y a une route, il y a toujours le rappel côté urbanisme, etc. Là, on est au milieu de nulle part.

  • Speaker #0

    Et des détails. Mais à Lacan, même si on en a fait quelques bouts de chemin, mais ce n'était pas très long. Là, on pouvait rouler à côté. Donc déjà là aussi, c'est plus convivial.

  • Speaker #1

    Même si on n'était jamais gêné par beaucoup de monde en voiture en Norvège. Mais moi, ce qui aussi a été formidable, c'est en effet, on a retrouvé le sourire et les jambes. On n'avait plus du tout mal aux jambes. Là, ça roulait tout seul. Il y avait une légère montée quand même. C'était assez montant tout le long, mais on ne le sentait pas du tout. On était tellement content. On avait envie d'aller à la prochaine étape, de voir les prochains paysages. C'était incroyable comment le mental nous portait. Et le fait d'avoir eu un moment un peu moins joyeux et que ça soit difficile un peu le matin, nous faisait encore plus savourer l'après-midi.

  • Speaker #0

    mais globalement au vélo c'était que ça j'imprègne moi tout le 5 jours c'était des hauts et des bas ouais c'est ça et du coup cette trace gravel là en fait c'est une ancienne voie qui permet de rejoindre ou de gérer la maintenance de la voie de chemin de fer je pense que c'était ça en partie et aussi elle permettait de rejoindre la ville de Fincée mais qui est elle aussi un point intermédiaire je pense historique ou après c'est clair ouais une activité minerai peut-être. Oui, je pense que...

  • Speaker #1

    Mais après, c'est une voie de chemin de fer qui fonctionne encore aujourd'hui. Et il y a encore des trains qui passent. Alors pas sur toute la partie, parce qu'à un moment, on se dit « Là, ça me paraît bizarre, il y a quand même beaucoup de neige sur la voie de chemin de fer, je ne sais pas comment le train va passer. » Et en fait, il doit y avoir plusieurs embouchures. Mais globalement, on a longé le train qu'on reprendra un peu plus tard pour revenir de Bergen jusqu'à Oslo. Ça fait partie d'ailleurs des plus beaux trains à faire en Europe parce qu'ils longent des paysages incroyables.

  • Speaker #0

    C'est trop beau. Dès lors que tu passes dans un tunnel, tu tombes dans un autre paysage, dans une autre vallée et ça rend le trajet incroyable. Et du coup, cette voie-là, on arrive à Fincée, ce village intermédiaire, mais il y a vraiment six bâtisses, sept bâtisses à l'ancienne. Là, on reprend un café parce que la météo commence à se gâter. On le voit aussi.

  • Speaker #1

    On voyait un glacier, par contre, qui était à 100 mètres.

  • Speaker #0

    Oui, c'était incroyable. Oui,

  • Speaker #1

    c'était magnifique.

  • Speaker #0

    Voir un glacier, même ça, dans la préparation, même si je me suis juste finalement arrêté à la... préparation de la trace pas de la partie touristique mais je m'attendais tellement pas en voir un.

  • Speaker #1

    C'était bien ça permettait de se faire surprendre on s'attendait pas à grand chose on se laissait porter et là c'était en effet on a pu profiter d'un super resto qui devait faire logement peut-être.

  • Speaker #0

    Oui ça fait genre auberge.

  • Speaker #1

    En fait la météo commençait un peu à tourner au vinaigre comme un petit peu tous les jours.

  • Speaker #0

    Ouais à Stendhal on était à 1200 mètres d'altitude Et on a décidé de reprendre la route et de se poser la question de est-ce qu'on fait la rando parce qu'elle arrive à ce moment-là ou est-ce qu'on cherche et on trouve une alternative.

  • Speaker #1

    Une famille de chemin où on ne peut pas passer à vélo et il aurait fallu pousser le vélo pendant 6 kilomètres. C'est quoi les options ? On a globalement l'option du refuge que je t'ai envoyé, le train et le bivouac. en gros ça et trois autres ça moi je prévilegérais le train parce que le refuge c'est trop tôt heu ouais il est pas juste avant le train oui mais le seul truc c'est que après le train ça veut dire qu'on va sûrement redormir en en logement bah en fait moi c'est la météo qui m'emmène eh bye

  • Speaker #0

    ça va être là tant je trouve tant qu'il n'y a pas de vent ça me dérangerait pas de bivouac ouais mais là ça va monter mais c'est ça enfin comme tous les après mais après le soir il ya moins de vent non quoi ça redescend le soir ouais bah tu sais c'est comme un mon golfière matin et

  • Speaker #1

    Et donc là, on décide de ne pas faire le chemin de rando et de plutôt privilégier de prendre le train. Le train qui nous emmènerait jusqu'à Vos, ce qui nous permettrait finalement de passer dans la montagne plutôt que de passer au-dessus et de redescendre.

  • Speaker #0

    Oui, et du coup, nous voilà repartis sur la route. On prend un peu la flotte, mais en fait, plus on avance, moins c'est hospitalier, les paysages aussi.

  • Speaker #1

    Oui, on a une descente incroyable.

  • Speaker #0

    Mais déjà, on est montés jusqu'à 1350. je crois. On était sur la neige. C'était trop cool. On a continué d'avancer. Ce qui était trop marrant aussi à voir, c'est qu'ils continuent de faire des travaux de rénovation sur les voies de chemin de fer.

  • Speaker #1

    C'est vraiment léger. Les travaux énormes. Ils sont tellement sous-équipés par rapport à la taille des travaux qu'ils souhaitent entreprendre.

  • Speaker #0

    Ils sont tellement éloignés du... du premier Blade où il y a tous les matériaux et tout que ça doit être amené en hélicoptère j'imagine parce qu'on voyait les sacs qui étaient posés mais n'importe comment dans la vallée ouais ouais je pense que ça il les dépose en hélico et les gars ils viennent mais ils sont genre une petite équipe de 5 mecs c'est quoi en buggy ils se baladent sur la piste comme ça mais du coup ouais on a continué à monter et plus on avançait plus le temps se gâtait mais c'était pas grave et là s'annonçait La descente, comme tu as dit, la plus grande de mon voyage.

  • Speaker #1

    C'était super. Je ne sais pas combien elle a fait de kilomètres.

  • Speaker #0

    Je crois 15 ou 20.

  • Speaker #1

    Oui, ça, oui. Incroyable, une descente gravel toujours. On est toujours sur du chemin. Et là, j'ai l'impression que c'est les années d'expérience de vélo. Pas du tout. Mais oui, on a pu savourer. Ça descendait comme il fallait. C'était technique, mais pas trop. Ça nous permettait de bombarder et en même temps de profiter des paysages. Donc, tu as dit... la récompense après toutes les difficultés qu'on a pu avoir physiquement c'était que du plaisir et on avait croisé d'ailleurs quelques vélos touristes un couple qui faisait un voyage comme nous et deux autres personnes à ce moment là on a vu qu'il y avait d'autres gens qui faisaient comme nous mais sinon au delà de ça pas grand monde on a croisé à d'autres parents et donc là on a rejoint le train et on a rejoint le train

  • Speaker #0

    Même avant le train, on est arrivé déjà en bas de la descente, sur une immense étendue d'eau. C'était toute l'eau de la vallée qui avait coulé de l'autre côté du massif. Et là, c'était magnifique.

  • Speaker #1

    Oui, il y avait de l'or de soleil.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça, une verdure abondante. Juste après ce point Ausha, on tombe sur la grande vallée qui mène au fjord de Flamme. C'est un lieu très connu. On avait hésité à y aller, mais ça nous rajoutait. quelques bornes, mais surtout un dénivelé. Ça tombe à pic, en fait. C'est comme les photos que vous pouvez avoir en tête des fjords, où c'est la vallée qui tombe à pic dans l'eau, plus ou moins. Même si là, il n'y avait pas encore l'eau, l'incursion d'eau. C'était juste un filet d'une rivière ou d'un fleuve. Mais le dénivelé de malade pour aller en bas, mais c'est des routes en Z. C'était même pas une route, d'ailleurs. Je ne sais même pas s'il y a une route. Pour moi, c'était un chemin juste.

  • Speaker #1

    Ouais, ouais. Je ne sais pas en question.

  • Speaker #0

    Que en tête le chemin ?

  • Speaker #1

    Oui, je ne sais pas.

  • Speaker #0

    Il n'y a pas 15 000 options.

  • Speaker #1

    Ils font tout en train, mais ça me paraît un peu ouf.

  • Speaker #0

    Il y a un truc qui m'échappe. Mais en tout cas, pour rejoindre la gare, même là, on a dû redescendre, emprunter en partie ce chemin-là. Mais déjà, la montée de malade. Pour bien nous achever. Ce n'était pas très grand, mais pour nous achever. Du coup, on s'est conforté dans le fait de ne pas aller à flamme. C'était très joli en photo et que le train, c'était bien mieux.

  • Speaker #1

    Du coup, on était bien contents de pouvoir retrouver le train qui allait nous faire traverser la montagne et puis surtout éviter un petit peu la pluie qui commençait un peu à s'intensifier. Et en plus, pour la petite anecdote aussi, c'était drôle parce qu'on avait réservé l'hôtel pour Vos. en amont. Avant de se rendre compte que l'hôtel était de l'autre côté du lac de Vos, donc il fallait nous rajouter 20 bornes qui n'étaient pas du tout sur la route du lendemain. Ça voulait dire 40 bornes de plus sur les deux jours pour pas grand-chose. On a bataillé pour arriver à changer d'hôtel et annuler ça. C'est vrai que j'ai pas regretté parce qu'on n'avait plus les chances.

  • Speaker #0

    Ça, c'est parce qu'on ne l'a pas réservé la veille pour le lendemain. On l'a fait sur le coup dans la journée, manque de lucidité, précipitation. D'où l'importance d'être rigoureux sur la prépa de la journée du lendemain, en fin de journée.

  • Speaker #1

    C'est vrai, à ce moment-là, on ne savait pas trop à quoi s'attendre, non plus sur la piste de gravel, la difficulté. Du coup, on ne savait pas où on serait capable de s'arrêter à ce moment-là.

  • Speaker #0

    Mais du coup, on décide de prendre le train et de sauter une étape qu'on avait planifiée initialement, qui comprenait normalement la rando, mais qui était d'ailleurs clairement impossible, impraticable. On vous a parlé de comment ça descendait dans la vallée, la montagne, mais même à pied, j'essayais de me convaincre, mais avant que ça allait passer, comme souvent. Mais en fait, sur les images satellites, on voyait très bien que c'était plus utilisé, le chemin. Donc ça aurait été même en plus défriché. Enfin, je ne sais pas, mais clairement, ça ne passait pas. Ça donne raison à quelques personnes et ça, ça m'emmerde. Et au-delà de la rando, derrière, on devait reprendre le vélo pour refaire une journée en plus. La rando, c'était 7 ou 8 kilomètres, en gros. Ce n'était pas énorme, mais le dénivelé de...

  • Speaker #1

    On a poussé le vélo quand même.

  • Speaker #0

    De combien de kilos, tu dis ?

  • Speaker #1

    De 25 kilos.

  • Speaker #0

    De 25 kilos. Donc on a sauté une étape et nous voilà débarqués à la gare de Vos. Très belle bourgade. Là aussi, c'est une ville, alors pas de sport d'hiver, mais de sport. Oui, une ville de sport, globalement, de moyenne montagne, on va dire. Et c'était trop agréable, je trouve, l'ambiance là-bas.

  • Speaker #1

    Oui, c'était tranquille. C'est là où on a pu un petit peu profiter de repos, de retrouver un peu un calme et de la civilisation. C'était plutôt cool. On a profité pour manger. Je ne sais plus ce qu'on a mangé.

  • Speaker #0

    Si, un Mexicain.

  • Speaker #1

    Ah oui, un Mexicain. De prendre une bière, etc. C'était fort agréable. Je me souviens du logement sans déco, mais on avait payé ça une misère. C'était genre une chambre d'hôpital pour 50 euros. Mais au final, on en avait pour notre argent. C'était propre, c'était ce qu'on nous demandait. Il y a un train de rouler. Au bord du lac, les moutons se baladent autour.

  • Speaker #0

    Ça rigole.

  • Speaker #1

    Sur ces belles paroles, nous concluons le deuxième épisode. J'espère que vous avez voyagé avec nous au travers de ces routes gravel de notre quotidien et de la difficulté physique que ça représente un petit peu pour nous. On vous donne rendez-vous dans le dernier épisode.

  • Speaker #0

    dans lequel on pourra vous parler de notre arrivée à Bergen sur ces deux dernières journées. On partagera un récap de notre voyage et un bilan de cette fantastique expérience.

  • Speaker #1

    À très vite.

Chapters

  • Introduction et paysages nordiques

    00:05

  • Départ d'Oslo et début de l'aventure

    00:39

  • Difficultés du deuxième jour de vélo

    01:50

  • Pause repas et gestion de l'équipement

    03:30

  • Évaluation de la météo et des paysages

    04:23

  • Arrivée à Nesbien et confort après l'effort

    10:43

  • Nutrition et préparation pour le lendemain

    13:14

  • Gestion de l'itinéraire et des imprévus

    17:42

  • Conclusion et promesse d'un récapitulatif

    52:44

Description

Êtes-vous prêt à vivre une aventure inoubliable à travers les paysages époustouflants de la Norvège ? Dans cet épisode de À Travers Champs, Tristan Bance et Yoann Quardel poursuivent leur périple à vélo après avoir quitté Oslo, s'engageant sur des routes gravel qui mettent à l'épreuve leur endurance et leur détermination. Avec 126 kilomètres de défis physiques et émotionnels, ils partagent des récits captivants qui vous plongeront au cœur de leur expérience.


Au fil de leur voyage, ils abordent des thèmes essentiels tels que la gestion de l'équipement, l'importance cruciale de la nutrition, et les paysages à couper le souffle qui les entourent. Les auditeurs découvriront comment chaque coup de pédale les rapproche non seulement de leur destination, mais aussi d'eux-mêmes. Les discussions sur les difficultés liées à la météo changeante et à la montée des altitudes révèlent la résilience nécessaire pour surmonter les obstacles. Apprenez comment ils trouvent leur rythme de croisière tout en naviguant à travers des défis imprévus.


Mais ce n'est pas tout ! Au-delà des aspects pratiques du cyclisme, Tristan et Yoann partagent leurs interactions authentiques avec les habitants des petits villages norvégiens. Ces rencontres enrichissent leur voyage et ajoutent une dimension humaine à leur aventure. Les histoires qu'ils racontent illustrent la chaleur et l'hospitalité des Norvégiens, créant un lien unique entre le voyageur et le pays.


En conclusion, cet épisode de À Travers Champs vous promet une immersion totale dans l'univers fascinant du cyclisme en Norvège. L'arrivée à Bergen marque une étape importante de leur parcours, et ils laissent présager un récapitulatif passionnant de leurs découvertes dans le prochain épisode. Ne manquez pas cette occasion de vous inspirer et de rêver à votre propre aventure à vélo. Que vous soyez un cycliste aguerri ou un amateur de voyages, cet épisode vous captivera et vous incitera à explorer le monde qui vous entoure.


Rejoignez-nous pour cette aventure palpitante et laissez-vous emporter par la magie des paysages norvégiens, la camaraderie du cyclisme et les leçons de vie que Tristan et Yoann partagent tout au long de leur chemin. À vos écouteurs, et préparez-vous à pédaler à travers champs !


Montage et production réalisés par Thibault Dupierris.


Retrouvez tous les détails du parcours, la trace, la préparation et toutes les infos essentielles sur notre voyage ici : https://www.letopo.letemple.club/ 🚴‍♂️✨


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Les beaux paysages nordiques et de Norvège nous régalent déjà. Une petite route au milieu de nulle part avec soit du bitume, soit des graviers. Franchement, ça régale, il fait beau aujourd'hui. Aujourd'hui, 110 bornes, ce qu'on a déjà fait pas mal, il ne nous reste déjà plus que 80. Donc voilà, grand plaisir et ce soir bivouac. Allez, à très vite.

  • Speaker #1

    on continue notre voyage sur les routes de norvège à vélo en gravel avec johan après avoir quitté oslo dans le dernier épisode on va poursuivre notre voyage à la traversée de la norvège afin de rejoindre la partie gravel qu'on attend le plus durant ce voyage et on vous souhaite une bonne écoute aujourd'hui

  • Speaker #0

    on est là pour le podcast Ça va te parler de poisson, hein ?

  • Speaker #2

    C'est long.

  • Speaker #0

    Ah bon, c'est le vélo quand même.

  • Speaker #1

    De combien de kilos tu dis ? De 25 kilos.

  • Speaker #0

    20-25 kilos.

  • Speaker #1

    Ouais. 10 secondes de plaisir, ça coûte beaucoup de temps de remonter derrière.

  • Speaker #0

    Oh, régal.

  • Speaker #1

    Bon, on dit « et là »

  • Speaker #0

    en anglais. Euh... Chut, les années août. Et après, le lendemain, moi je me retrouve, j'ai déjà mal aux pattes.

  • Speaker #1

    Ouais, le lendemain, en vrai, je ne me souviens plus trop.

  • Speaker #0

    Le lendemain, on était dans la petite maison au fond du jardin. Là, on repart pour... Ah bah, c'est la très grosse journée qu'on a fait le lendemain.

  • Speaker #1

    Ah bah oui.

  • Speaker #0

    Mais ouais, c'est la très grosse journée. Deuxième jour, on part. On ne savait pas vraiment où on s'arrêtait à ce moment-là, je pense.

  • Speaker #1

    Le deuxième jour, je n'ai plus trop en tête les points de chute qu'on avait. Mais finalement, en fait, on s'est tapé le jour le plus long. Mais comme jamais, on aurait pu prévoir. En fait, c'était aussi une alternance d'émotions parce que le matin, on nous aurait dit qu'on aurait fait, parce qu'à une fin, on a fait 126 kilomètres.

  • Speaker #0

    Surtout avec beaucoup de D+.

  • Speaker #1

    Et ouais, ouais, ouais. Je ne sais même plus le D+. Mais ouais.

  • Speaker #0

    1 008,

  • Speaker #1

    non ? Oui, ça doit être ça. Enfin, des trucs qu'on n'a jamais fait.

  • Speaker #0

    Chargé à 25 kilos.

  • Speaker #1

    À 25 kilos. Et on nous aurait dit ça le matin. Jamais on n'aurait signé pour ça. Et au final, dans la journée, c'est que des hauts et des bas. où on se dit, là ça le fait, on ne sent plus trop la fatigue et la douleur. Et à d'autres moments, on se dit, on voudrait juste être au chaud et s'arrêter.

  • Speaker #0

    On commence un petit peu à se mettre dans un mode d'économie d'énergie, dans le sens où on commence à pédaler un peu sans réfléchir, sans trop envoyer. On commence déjà à se mettre sur un rythme de croisière. Il y avait beaucoup de dénivelé, donc il fallait trouver son rythme.

  • Speaker #1

    À partir du deuxième jour, tu l'as un peu dit là, en fait, tout de suite, on est cuit. En vrai, on a rarement eu d'expérience où on avait une récurrence tous les jours de vélo. Et là, plus trop la capacité de pouvoir claquer des accélérations comme on peut faire le dimanche matin. En fait, c'était cool de trouver un peu ce rythme-là.

  • Speaker #0

    Oui, et puis du coup, on s'est laissé porter un petit peu au fil des différentes ascensions. On est arrivé... Au niveau du parc naturel, là c'était vraiment le top, il y avait des restos, des campings, etc. Et c'est là où on a hésité à faire une pause, on s'est dit bon bah on va peut-être s'arrêter là. On s'arrête dans un resto, on se requinque un petit peu, on mange un bout. Moi j'avais déjà mal au fessier, je m'étais dit oula, ça c'est chaud, si j'ai déjà la selle qui me brûle, le séjour va être très long. Mais bon au final, on avait pris de la crème anti-irritation, etc. Ça finit par se faire, mais ça, c'est vrai que c'est des trucs où on n'était pas du tout préparés. On ne s'était pas préparés sur des longues distances. Et mine de rien, la selle, ça marque quand même très vite. Donc là, ça nous a fait du bien de nous requinquer, de savoir aussi dire, on fait une pause, on se remet bien au chaud.

  • Speaker #1

    Et à ce moment-là, on était déjà à 100 km de fait et 900 des plus.

  • Speaker #0

    Ouais, donc... Ouais, même peut-être plus. Non,

  • Speaker #1

    non, non.

  • Speaker #0

    J'apprenais la difficulté. Ah oui.

  • Speaker #1

    Et en fait, ça aussi, ça s'est aussi rentré en compte, c'est qu'on avait du mal à évaluer point il allait faire froid potentiellement dans la nuit et surtout mais comme on le disait tous les jours ils annonçaient plus ou moins de pluie un peu toutes les heures Du coup, il y avait ces deux facteurs-là qui n'étaient pas très rassurants et qui n'allaient pas trop dans notre sens. Du coup, on s'est dit après cette Ausha, on tire en bas. En fait, on devait tomber sur une aire de bivouac. Donc là, on a fait une super descente. Ça,

  • Speaker #0

    c'était trop cool.

  • Speaker #1

    Mais comme souvent dans le vélo, je trouve que ça coûte très cher des descentes. La meilleure partie du vélo, limite, ça passe par des montées interminables.

  • Speaker #0

    Oui, mais tu les oublies très vite quand tu es dans la descente. Tu savoures et je ne repense pas forcément à tous ces moments de galère. Ou un petit peu, juste pour savourer. Mais après, ce qui aussi m'avait pas mal marqué sur cette deuxième journée, c'est qu'il y a l'effort physique, mais il y a aussi les éléments, justement. Cette météo qui est changeante, qui fatigue beaucoup. Tu prends beaucoup de vent, de froid, de chaud.

  • Speaker #1

    Parce que ton vélo,

  • Speaker #0

    en plus, tu montes. Parce que quand tu montes, t'as chaud, t'ouvres tout ton équipement. Après, tu redescends, tu dois te recouvrir. Après, il pleut, donc tu mets le cahouet. Tu as le kiaowé, mais il ne respire pas, donc tu dois l'ouvrir. Et tu passes ta journée à faire l'oignon. Et ça, ça fatigue énormément.

  • Speaker #1

    Oui, ça, c'est vrai. C'est un truc comparé à... Enfin, c'est plus marqué dans le cyclisme, je trouve, que d'autres sports communs, on va dire. Mais ce besoin de gérer la température corporelle, c'est ultra énergivore au final. Ou du moins, il faut soit le bon équipement et aussi l'expérience pour pouvoir gérer ça plus sereinement et habilement en anticipant. Mais ouais, ça c'est...

  • Speaker #0

    Même sur l'équipement, on était quand même bien équipés. On avait le sac Salomon sur le dos, de l'équipement de vélo qui permet quand même de jauger un petit peu la température, de faire l'oignon. Donc on était quand même assez préparés. On avait du matériel étanche pour quand il pleuvait.

  • Speaker #1

    Ouais, mais après, typiquement, le matin, je sais qu'on s'est fait cueillir plusieurs fois où tu te dis, en sortant du logement, ah là, ça caille. Et au final, dix minutes après... Ça caille. Parce qu'en plus, tu savais très bien qu'il y avait une montée. Juste, tu t'habillais trop chaud de main. Et là,

  • Speaker #0

    tu perds du temps. Tu as voulu, pendant un moment, qu'on s'échauffe avant de partir. Mais en vrai, on n'a pas vraiment de solution. Tu pars, tu as vraiment froid. Il faut pédaler 10 minutes pour pouvoir se réchauffer et ne pas attraper froid. C'est un exercice qui n'est pas facile. Il faut accepter, je pense, de faire la pause pour se réguler, remettre l'équipement qu'il faut ou l'enlever.

  • Speaker #1

    Mais tout ça pour revenir au fait que là, on est arrêté à 900 mètres d'altitude, là, dans un resto, à se poser la question, est-ce qu'on continue et tout ? Et je voulais aussi parler, avant d'en être arrivé à là, c'est tous les paysages qui étaient déjà fantastiques. Dès le deuxième jour, on a rejoint les pistes gravel. Enfin, j'avais fait la trace et les outils, notamment Komoot, n'avaient pas signalé le fait que dès là, on allait avoir des pistes gravel. Donc ça, c'était un régal. C'était dans la partie forestière. cet endroit-là aussi, on a vite quitté toute la circulation. Quasiment la plupart du temps, on était tout seul. Donc ça, c'était ultra confortable, ultra agréable et je me souviens des paysages, c'était trop beau, des champs à perte de vue et les fermes traditionnelles.

  • Speaker #0

    J'ai le souvenir, on était sur une piste gravel, vraiment au milieu de nulle part et là, tu vois deux runners sortir d'une piste gravel d'une autre part avec un énorme rythme parce qu'ils allaient plus vite. de genoux en vélo dans la montée. Et là, tu te dis, il y a vraiment de l'humain partout. Pourtant, t'étais sur un chemin.

  • Speaker #1

    Un père et son fils qui déboulent de la forêt nulle part.

  • Speaker #0

    Le Norvégien, malgré tout, est un peu partout. En fait, ils sont assez étalés. Donc, du coup, tu retrouves quand même du monde un petit peu partout.

  • Speaker #1

    Mais il devait être là un peu en vacances. Tu penses ? Ouais, ouais. Ils doivent pas vivre là. Parce que c'était un peu que des fermes réhabilitées, je crois.

  • Speaker #0

    Et c'est vrai qu'en plus, il y avait du soleil aussi, ce jour.

  • Speaker #1

    C'était trop bien. Et après, passer cette région-là, petit à petit, ça a laissé place à une alternance de lacs un peu sur notre gauche.

  • Speaker #0

    C'est vrai que très rapidement, tu banalises presque les beaux paysages. En fait, on voyait des lacs et on se disait, bon, on le regarde vite fait, mais allez, on continue. En France ou à plein d'endroits, quand il y a un lac, c'est l'attraction du coin. Là, je n'avais pas l'impression que c'était un lac parmi d'autres. Oui,

  • Speaker #1

    c'est ça.

  • Speaker #0

    Et ça qui est agréable, c'était assez crescendo la beauté des paysages. Et du coup, ça nous permet de savourer à chaque moment les paysages qui, pour les Norvégiens, étaient sûrement un peu lambda. Mais nous, puisqu'on découvrait, ça restait encore émerveillant.

  • Speaker #1

    Mais comme tu dis, il n'y a pas de lieu plus notable que d'autres, ou du moins sur le périple, c'est que tout le long, c'était magnifique.

  • Speaker #0

    Et donc du coup, on vise un peu ce camping en bas, on se dit bon bah allez très bien.

  • Speaker #1

    Il y avait une aire de camping qui était pile en bas de la descente, le long d'un fleuve.

  • Speaker #0

    Ouais, sauf qu'en fait, on arrive et ils mettent que c'est fermé à cause des inondations qu'ils ont eues. Même, il y avait normalement une petite supérette. On s'était dit, très bien, on va pouvoir se recharger en eau et en bouffe, etc. Et là, non, inondation, donc c'est fermé. C'était un peu miteux. On était au bord d'une voie assez roulante, etc. On se dit, attends, on n'est pas venu en Norvège pour racloter le terrain. Le camping, on s'en aurait pu l'utiliser. Mais on se dit, bon, bah, laisse pas ouf. On continue. On voit une autre création. En fait, puisqu'on était dans la vallée, on ne pouvait pas camper n'importe où comme on peut le faire normalement en Norvège. Là, c'était assez contraignant par la topo. Donc, on a visé un autre camping qui était lui-même inondé également, complètement à l'abandon.

  • Speaker #1

    On a ravagé les limites de l'Urbex.

  • Speaker #0

    On a commencé à se dire, bah, on peut. on peut se mettre là. Sauf qu'en fait, il y avait des caméras, ça faisait vraiment street.

  • Speaker #1

    Et puis, ils étaient encore les propriétaires du camping. Je pense qu'ils étaient encore dans une des bungalows un peu reculées. Sauf que tous les autres étaient totalement ravagés et nous, on s'était dit qu'on pouvait se foutre dedans.

  • Speaker #0

    Oui, mais bon, ça ne faisait pas rêver non plus. Sauf que là, on était déjà à peu près 110 bornes de vélo. Donc, on se disait toujours un peu...

  • Speaker #1

    Plus 120.

  • Speaker #0

    Donc, on se disait qu'on continuait. Mais en fait, Là, on se dit qu'on est en train de se cramer pour les prochaines étapes. On pensait avoir les jambes un peu rincées.

  • Speaker #1

    Et très peu d'options de logement. Parce que là aussi, on a regardé. À chaque fois, ça rajoutait des bornes. Et puis, il n'y avait pas non plus...

  • Speaker #0

    C'est la Norvège de manière générale. Mais du coup, au final, on a regardé un petit peu. On a appelé quelques logements. Et il y en a un qui a finalement pu nous accueillir. Et c'était un super logement.

  • Speaker #1

    Donc là, on avait fait au final 126 kilomètres pour arriver à Nesbien. et on est tombé dans une maison d'hôtes c'était un corps de ferme enfin en fait une ancienne propriété agricole qui a été remis en état pour faire des des touristes et franchement c'était super on était dans une sorte d'entrepôt un entrepôt à nourriture donc surélevé du sol ils ont gardé tout le charme traditionnel norvégien dedans et c'était trop cool et là le...

  • Speaker #0

    plaisir d'arriver après une énorme journée, de pouvoir se poser dans un lit, se doucher, d'avoir la dame qui est contente de nous accueillir, etc. On savoure vraiment parce qu'on était vraiment au bout de notre vie. Donc ça faisait vraiment grand plaisir.

  • Speaker #1

    Ouais. Mais bon, tout ça pour en profiter juste le temps du repas et aller se coucher direct parce que là, on était explosés.

  • Speaker #2

    Bonjour.

  • Speaker #0

    On était explosés, on voulait pas repartir très tard le lendemain. Au final, les logements de manière générale, on en profite assez rapidement. Mais le lendemain, on a quand même pris un peu le temps le matin. On a posé un peu à la plante.

  • Speaker #1

    On est allé prendre un café à la boulange.

  • Speaker #0

    C'est quand même le petit truc qui est intéressant à souligner avec le vélo. C'est qu'on peut envoyer des calories. Et du coup, se faire plaisir vraiment sans culpabilité. C'est à coup de double ration à la boulange, etc. Parce qu'en fait, on sait que ça nous sera bénéfique pour le reste de la journée.

  • Speaker #1

    Et puis, la digestion est très facile en vélo. C'est pas comme en course où ça va remuer dans le ventre. Parce qu'en vélo, tu peux te permettre de manger un peu tout. De toute façon, ça passera. Il faut juste de l'énergie.

  • Speaker #0

    On s'organisait un peu pour la bouffe. C'était un gros sujet, la nutrition sur le vélo.

  • Speaker #1

    Oui. Déjà, étant donné qu'on avait prévu de faire du bivouac, on avait pris des lyophilisés. Ça nous permet, avec le réchaud, de les chauffer où on veut. Et on avait pris un peu plus pour gérer des repas d'urgence, entre guillemets, en besoin, s'il n'y avait pas de...

  • Speaker #0

    plus après il y a les barres de céréales,

  • Speaker #1

    les pelles,

  • Speaker #0

    un peu, et l'isostar. On avait un peu tout ça qui nous permettait aussi de nous entretenir.

  • Speaker #1

    On avait plutôt joué à la sécurité sur la bouffe. Au final, à chaque fois, même si on avait très peu, mais tout le long du voyage, il y avait des super-rêtes et de quoi se réapprovisionner. Oui,

  • Speaker #0

    et même des Lyophis d'ailleurs. C'est quelque chose qu'on ne voit pas en France du tout et que la Norvège y vende. Donc tu peux acheter des choses. Après, moi, je n'ai pas regretté d'avoir pris Iso et Bar. Je n'ai pas vu grand-chose à ce niveau-là, mais les Lyophis, on aurait pu être plus light. Surtout qu'à chaque fois, on a bouffé du Lyophil parce qu'on s'est dit qu'à terme, il fallait les manger. On avait toujours des options pour manger malgré tout.

  • Speaker #1

    Et il fallait aussi réduire un peu le poids sur le vélo.

  • Speaker #0

    Et puis, il ne fallait pas revenir avec les Lyophils. Ce n'était pas le but. Donc ça, c'est plutôt bien groupier. Mais c'est la clé au vélo. Je pense que ça, on l'a appris même au fil des jours et un peu de nos expériences passées, d'arriver à bien se nourrir tout le long du voyage, de bien boire. pour justement ne pas avoir des moments de guerre.

  • Speaker #1

    Moi, j'ai eu ma première fringale en Norvège. Au final, je ne savais pas ce que c'était. Les gars m'en avaient parlé plus d'une fois. Je dis bien les gars, tu n'es pas tout seul. J'ai vu ça en fin de journée. Tu es un peu déconnecté d'un coup. Oui,

  • Speaker #0

    c'est déjà trop tard quand tu es dans cet état-là. faut vite manger après ça part vite et au final tous les moments où on était un peu en galère pendant le séjour c'était juste qu'on était mal hydraté ou mal nourri parce que sinon souvent on était des fois dans des moments de down un peu et on remangeait et on repartait après pas comme si rien n'était mais presque après il y a quand même l'hydratation ça c'est dur je trouve d'être toujours au niveau parce

  • Speaker #1

    que on avait le flamel de crème Le soir et le matin, où là, tu sens vraiment la déshydratation dans ton corps, le besoin.

  • Speaker #0

    Le matin, c'est incroyable.

  • Speaker #1

    Autant la journée, ça va.

  • Speaker #0

    Pourtant, on avait le camelback qui arrive à nous hydrater un peu en continu. Moi, ça, je ne le regrette pas, mais ce n'est pas suffisant. Après, tu bois, je pense, 4 litres d'eau sur la journée, alors qu'au final, au vu du nombre de calories qu'on dépense, on dépense à peu près 3000, je crois. Donc forcément, l'hydratation, ça doit être close to the end.

  • Speaker #1

    On n'est pas des experts, mais l'héliophilie, c'est...

  • Speaker #0

    ultra salé donc ça doit pas aider non plus la boulange en général c'était ou le petit déj c'est souvent un peu l'occasion de marquer et de surtout d'ajuster la trace qu'on avait initialement prévue que t'avais initialement définie ou alors non enfin

  • Speaker #1

    c'était plutôt le soir on est arrivé En fait, on peut se dire que le soir, quand on arrivait dans le logement, on se dessapait, on se foutait dans le lit et c'était terminé. Au final, ce n'était pas du tout terminé. Tout de suite, on se remettait en descendant du vélo et après la petite douche, sur l'étape du lendemain pour l'avoir préparé et savoir ce à quoi on doit s'attendre. On se posait sur Komoot avec l'application Météo à côté, notre état de forme en plus et on regardait un peu tous les facteurs. acteurs, ce qu'on devait viser par rapport à ce que j'avais planifié de base. Les logements, en plus, on prenait toujours la veille pour le lendemain. Au moins, ça mettait...

  • Speaker #0

    On pouvait aller se repérer, prendre les points.

  • Speaker #1

    C'est ça.

  • Speaker #0

    A Vito, on pouvait espérer sur la route. On faisait de la visualisation, comme on l'appelle un petit peu, dans le milieu du...

  • Speaker #1

    Exactement, des athlètes de très haut niveau. Mais ça, on fera un autre podcast. Oui,

  • Speaker #0

    on ne veut pas qu'il n'y ait pas de profil. donc la météo en petit peu la chance mais ça n'a pas l'air d'être tu vois là ça avance pas t'enregistre ouais là ouais ah oui mais la grosse montée elle est pour demain en fait tellement on fait quasiment que de l'ascension 250 demain il ya une grosse montée Pas demain, ouais, quand même. On a fait une grosse descente, et je pense qu'on est en virage, je pense, dans la cuvette. Ça nous ferait 90 bornes.

  • Speaker #1

    Dans la ?

  • Speaker #0

    Dans la cuvette, là. Il fallait quand même toujours un petit peu orchestrer. Ok, si on s'arrête là, demain, qu'est-ce que ça veut dire pour le lendemain ? Il y avait quand même toujours un peu de dire, parce que c'est bien si on est fatigué, de se dire, demain, on fait le 60 bornes. Mais en fait, tu te mets à mal pour les autres jours. Il y avait plein d'endroits aussi où on ne pouvait pas s'arrêter. Des fois, je pense qu'on aurait bien fait 10 ou 20 kilomètres de moins. Mais en fait, on se sera arrêté au milieu du parc qui n'était pas du tout adapté. Donc ça, c'était... Moi, j'ai bien aimé cette partie-là parce que tu avais préparé une trace, mais on ne s'est pas non plus borné à ça. On s'adaptait à chaque fois en fonction de ce qu'on avait envie. On réajustait un peu parce que tu avais la grosse maille. Mais après, on utilisait soit GeoVélo, soit Komoot, soit Maps pour faire le tracé effectif sur la journée. Et en fait, GeoVélo, on le prenait... quand on était bien parce que ça nous permettait d'avoir des routes plus sympas sauf qu'en général ils rajoutent des bornes ou même ils ne prennent pas trop en compte le dénivelé en passant par des itinéraires secondaires et oui c'est un gros problème GeoVélo n'a pas les droits ou je ne sais plus exactement ce qu'ils nous ont dit ils n'ont pas le dénivelé au-dessus d'une certaine latitude ouais Et donc, il ne l'avait pas pour la Norvège. Du coup, il ne pouvait pas le prendre en compte quand on l'utilisait, ce qui est dommage, parce que c'est un outil qui fonctionne bien. Oui,

  • Speaker #1

    c'est toujours bien dans les estimations et tout. En fait, on était un peu...

  • Speaker #0

    On plaît après avec Komoot, mais Komoot ne fait pas forcément les mêmes itinéraires. Mais ça permettait quand même, parce que, par exemple, on avait prévu un peu plus de traces gravel initialement. Et en même temps, quand on regardait sur Komoot la trace gravel et le temps annoncé, c'était beaucoup trop ambitieux, parce que ces traces gravel avec du dénivelé, Ce qui n'était pas possible avec le vélo, enfin le vélo chargé. Donc, ça nous permettait quand même à chaque fois d'arbitrer finalement par le chemin le plus adapté pour nous et nos envies. Et ça, c'est plutôt bien goupillé. Moi, mon téléphone, il tient pour la journée sur la trace. Donc, ça permettait d'être tranquille. On avait des batteries de rechange au cas où. On n'avait pas de compteur.

  • Speaker #1

    Des batteries de rechange, des batteries extérieures. Ouais, voilà. En 2004.

  • Speaker #0

    Mais on n'a pas de compteur et au final, ça marche très bien. Ouais. Enfin si, on avait le compteur de l'ami Jonas, mais problème technique là aussi, j'avais pas vérifié avant. Des trucs bipés en permanence, je sais pas pourquoi.

  • Speaker #1

    Ouais, non,

  • Speaker #0

    on savait que c'était... Et au final, le bord n'avait pas...

  • Speaker #1

    Non, et puis j'ai au vélo, c'est une habitude à prendre, c'est pour se faire guider. Il y a eu quelques déboires où Johan bombardait parce qu'il avait pas la trace, du coup il pouvait se gourer de chemin. Mais ça faisait... Au final, moi au bout d'un moment, je commençais à m'habituer. Ouais, t'as été trop loin. Ouais, c'était à gauche. J'ai gueulé pourtant. Bon courage pour la montée. Ouais, salut à toutes.

  • Speaker #0

    La descente était fantastique mais 10 secondes de plaisir ça coûte beaucoup de temps de remonter derrière.

  • Speaker #1

    C'est chier. Ah ça... Descendez jusqu'en bas ? Quasi. On avait retracé un petit peu la journée qu'on allait faire. On vivait une station de ski, c'était une station de ski qui s'appelle J-Low en Norvège. Et donc du coup, c'était super sympa. C'est vrai que là, la journée est plutôt costaud. Ah oui, il y avait une grosse journée cette journée-là parce qu'il y avait beaucoup de vent. Et c'était très compliqué. Il y avait des moments où on était en descente. et on se tapait des rafales de vent qui nous freinaient. Et limite, on n'avançait plus. C'était ultra dur. Moi, je me souviens, c'était une journée pas mal difficile. Et d'ailleurs, on avait...

  • Speaker #0

    C'est clair que c'était frustrant. Tu descends et au final, tu n'accélères pas.

  • Speaker #1

    Ah ouais, non, c'était... Ça, mentalement, c'est tellement dur. Et d'ailleurs, c'était une étape aussi sympa parce que déjà, les paysages étaient fous entre les lacs, les forêts. Il n'y avait personne. Ce qui est génial aussi en Norvège, c'est qu'il y a toujours des petites cabanes un peu partout. C'est là où ils vont souvent en vacances pour un week-end ou pour plus longtemps. C'est assez rudimentaire, parce que souvent, il n'y a pas l'eau courante et l'électricité, c'est des panneaux solaires, etc. Mais je trouve que les cabanes, elles sont ultra bien intégrées dans le paysage. C'est des toits souvent végétaux. Ils sont plutôt jolis. Ça fait très sympa. Et là, il y en avait beaucoup des trucs. J'avais l'impression d'être dans Instagram en permanence, les belles cabanes.

  • Speaker #0

    Ça et des moutons, en fait. Je crois que c'est un peu... Si on devait faire une synthèse de la Norvège, c'est trois choses. Des cabanes, des moutons et de l'eau.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça. L'eau,

  • Speaker #0

    elle nous a suivis du début à la fin. C'est en abondance. Pour autant,

  • Speaker #1

    on ne la buvait pas plus que ça. Elle a une couleur très rouge du fait qu'il y ait beaucoup de sapins. Ça ne donnait pas forcément...

  • Speaker #0

    J'ai eu le temps de regarder.

  • Speaker #1

    J'ai eu le temps, oui. Et du coup, c'est vrai que je ne sais pas, mais j'imagine qu'à ce bois, mais on n'a pas forcément... Oui, parce que les gens dans les cabanes et tout, c'est toi qui boive cette Ausha.

  • Speaker #0

    Je ne sais pas, on n'a pas croisé une industrie.

  • Speaker #1

    Non, Et ce qui est aussi intéressant, c'est que sur cette journée, on a mangé dans une superette. Au final, la superette, elle est quasiment en autogestion. Déjà, elle est ouverte H24. Oui, ça,

  • Speaker #0

    c'était incroyable.

  • Speaker #1

    Donc, les gens peuvent rentrer à n'importe quelle heure. Les heures, j'ai l'impression, où c'est fermé, ils doivent mettre leur carte pour rentrer leur carte bancaire. Et ensuite, ils prennent ce qu'ils veulent, ils vont à la caisse automatique, ils repartent. Donc, quand on y a été, il y avait une personne qui gérait. Sauf qu'au final, la personne, on l'a vue en arrivant. Elle est sortie. Oui, elle est partie. Et pendant une heure, on voulait lui demander de l'eau, elle n'était pas là. Et en fait, tout le monde vient, prend ses courses et repart en autonomie et tout le monde paye.

  • Speaker #0

    Mais c'est trop cool de voir les moments de vie, les gens qui se croisent, parce que c'est un peu aussi... En fait, en France, dans les campagnes paumées, tu as toujours un centre, une place du village. Là, il n'y a pas. Et au final, c'était le lieu de rencontre des gens, j'ai l'impression, qui se retrouvaient au supermarché par hasard pour acheter. En plus, les choix, c'est tellement réduit.

  • Speaker #1

    je sais pas comment il faut revivre l'année et même il use un petit peu ça c'est qu'ils offrent la plupart des super-vècles le café donc ça montre que bon c'est un peu un lieu refuge aussi pour se retrouver pour être au chaud etc et

  • Speaker #0

    ils prennent le courrier aussi et même le courrier c'est à l'image de la Norvège et de la confiance qu'ils ont envers les autres c'était juste des bannettes en plastique tu poses ton courrier et c'est tout ouais ouais et

  • Speaker #1

    Ils n'ont pas les mêmes problématiques. Après, le Norvégien est pour autant pas forcément le plus accueilli. Enfin, c'est vrai qu'il est inhospitalier, mais... Mais il n'est pas particulièrement non plus accueillant. C'est quelqu'un d'assez froid, assez réservé. Et c'est vrai que je pense qu'à la longue, ça peut être un peu pesant. On aimerait un petit peu le...

  • Speaker #0

    À l'image, la première interaction qu'on avait eue avec le gars de Farah, il était encourageant, mais pas non plus super content de voir des voyageurs. L'implication qu'on peut avoir sur le voyage, qui sort un peu des sentiers.

  • Speaker #1

    C'est un peu à l'image de leur vie, c'est tout en simplification. Même leurs relations humaines sont simples. C'est bien ou pas bien, après chacun juge comme il veut, mais c'est vrai qu'il n'y a pas d'exubérance quand ils rencontrent du monde. Ils vont dire bonjour, mais voilà, c'est pas ni plus ni moins. Ils sont pas mal polis.

  • Speaker #0

    Même là, voir des touristes comme nous au fin fond de la Norvège, franchement, je n'avais pas l'impression que ce soit très touristique, donc ça doit être quand même rare. Mais non,

  • Speaker #1

    ça ne les a pas marqués plus que ça. JLo, il faudra qu'on le give what, tu penses ?

  • Speaker #0

    Ouais, demain c'est feu vert à JLo, on met tout parfait.

  • Speaker #1

    Ah ouais ? On arrête de vous entraîner de la pub pour la fin de journée, non ?

  • Speaker #0

    Je vais regarder... Finstay. C'est un roulette, on passe dans le... dans le best-land. météo un petit peu plus mais l'âge à 7 ans on se fait un moment on a pas de coups de plume en voile bon on va repartir non allez à la piscine au sauna

  • Speaker #1

    Du coup, on arrive ce jour à la station balnéaire, on va dire.

  • Speaker #0

    Balnéaire, non.

  • Speaker #1

    Station touristique. Mais vraiment un endroit, encore une fois, merveilleux. C'est vrai que tous les logements et tout faisaient enregistre.

  • Speaker #0

    Et puis là, on s'était fait un petit plaisir. Hôtel. Hôtel du KF. Avec sauna, même piscine. Et même le resto était incroyable.

  • Speaker #1

    Les hôtels n'étaient pas particulièrement chers en Norvège. Par rapport au coût de la vie, on était à 80 et 100 euros.

  • Speaker #0

    On faisait une ristourne parce que le parking était en travaux. Attention !

  • Speaker #1

    Globalement, tous les logements qu'on a faits étaient compris entre 80 et 100 euros. Sauf à Bergen, où là, c'était, je trouve, très cher. Mais c'est très touristique. Le reste, c'est moins cher qu'en France. Par rapport au coût de la vie, c'est dans les mêmes prix.

  • Speaker #0

    Mais ouais, ça, ça nous a fait grand bien. Globalement, tous les soirs, en fait, ce qu'on cherchait, c'était être au chaud. Même si on n'a pas non plus souffert du froid de façon extrême, mais en fait, la récurrence faisait qu'on avait besoin de ce confort. En fait,

  • Speaker #1

    toute la journée, on subit les éléments. Forcément, le soir, on a envie d'être un peu posé, de pouvoir être au chaud, se reposer au calme, etc. On y reviendra peut-être sur les rituels, mais il y a beaucoup de choses aussi à gérer sur le vélo. Donc en fait... Mais aussi d'avoir un peu plus de simplicité, d'avoir un resto, etc. C'était quand même agréable. De ne pas faire tout ça pour rien. Aujourd'hui, on est là pour le podcast « Gravel and Norway » par les poissons et vélo. Les poissons n'ont pas beaucoup. Ça,

  • Speaker #0

    j'ai hâte. Enfin, pas d'en voir, mais de manger des plats à base de poisson.

  • Speaker #1

    J'avoue que j'ai... Même j'ai hâte de voir un peu les fjords, parce qu'à la base, il y a ça, c'est à voir. Mais voyons la météo.

  • Speaker #0

    Après, un fjord, c'est quoi ?

  • Speaker #1

    C'est une avancée.

  • Speaker #0

    C'est juste une avancée de la mer.

  • Speaker #1

    Oui, mais bon, c'est grandiose.

  • Speaker #0

    Oui, mais c'est un peu plus prononcé que ce qu'on voit là.

  • Speaker #1

    Moi,

  • Speaker #0

    je veux voir un élan.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Sauf que les élans, je ne suis pas sûr qu'ils soient à 1000 m d'aptitude.

  • Speaker #1

    Je sais pas s'il bouge un peu la météorite. S'il y a des saisons un peu pour les voir.

  • Speaker #0

    Je peux regarder s'il y a une cape.

  • Speaker #1

    Peut-être qu'on voit quand même pas mal de panneaux, mais on n'a pas vu encore. Bergen, c'est cata depuis...

  • Speaker #0

    La météo ? Ouais, samedi,

  • Speaker #1

    dimanche, ça va élevé un peu. T'as vu ? Mais j'ai raté. C'est quoi ? C'est la population par mètre carré ? Non, par hectare.

  • Speaker #0

    Par hectare ? Là où on est, il y en a 0,15 par hectare.

  • Speaker #1

    Pour ça, pour moi, de les voir, elle est quand même assez grande.

  • Speaker #0

    Oui, mais si on fait... Laisse-moi calculer. Si je suis au top de mes capacités, genre 7 hectares, il y aura un élan. Donc si on fait... sur 7 hectares, c'est pas du tout simple. Oh non, ça veut pas 7. Bon, on fait le calcul. On peut peut-être faire une ouverture sur le fait que c'est une nouvelle nuit sans bivouac. Ouais,

  • Speaker #1

    je pense qu'on peut spoiler. Ouais,

  • Speaker #0

    in fine, on n'a pas fait de bivouac.

  • Speaker #1

    C'est vrai qu'on avait pris tout le matériel.

  • Speaker #0

    Ouais, on avait tout pour. on s'est rendu compte que c'était pas pertinent de tout mélanger ou du moins c'était un peu trop tout mélanger pour une première expérience en vélo à l'étranger dans un pays où on ne maîtrise pas forcément le climat et en fait ce besoin de dormir au chaud et de se reposer pour repartir le lendemain il était quand même plus fort que l'intérêt d'avoir une expérience bivouac en Norvège les températures quand même descendaient assez vénères

  • Speaker #1

    Après, ça aurait été possible, mais après, il y a l'autre critère que je n'avais pas pris en compte, c'est que tous nos vêtements sont humides quand même par la transpi. Et en fait, si tu veux les faire sécher et que tu es en bivouac, tu ne peux pas trop. Et donc là, c'était bien aussi de pouvoir repartir le matin avec des vêtements secs, à peu près propres, que de bivouacquer, de regérer aussi le montage, les montages de la tente, de le remettre sur le vélo, etc. Après, on peut se dire qu'on a transporté tout le matériel de bivouac pour rien. Après, on...

  • Speaker #0

    on savait pas trop à quoi s'attendre sur la trace en vrai c'était une sécurité enfin on l'a pas regretté ça le fait de l'avoir transporté tout le long non parce que c'était une sécurité mentale de se dire est-ce que vraiment il y a des endroits où on traversait il y avait rien en fait pendant des kilomètres et en fait il aurait fallu que notre chaîne elle pète on n'a jamais réparé de chaîne je pense pas qu'on l'aurait claqué en 30 ou 40 minutes la réparation en fait il y a l'enjeu pépin mécanique mais il y a aussi la physique

  • Speaker #1

    Ouais, physique, mais même au final, on a aussi beaucoup adapté notre rythme à la météo. Par exemple, on savait que les deux derniers jours étaient très pluvieux. Donc, on s'est dit, on va essayer d'arriver le plus tôt possible à Berguen. Et bien, en fait, du coup, on a peut-être aussi pu avoir les logements qu'il fallait grâce à ça. Mais peut-être que si on avait changé les étapes, il aurait fallu bivouacquer.

  • Speaker #0

    Et c'est sûr qu'avec une météo plus clémente, on aurait été plus aptes à en faire et aussi à prendre le temps. Parce qu'on avait un peu de latence sur le voyage. on aurait pu se dire au lieu de le faire en 6 ou 7 jours là on le fait en 8 et on prend le temps de faire un bivouac tranquillement sans se mettre la pression en sachant que le lendemain on a une étape de 100 bornes à faire après ça c'est un feedback qu'on s'était fait c'était

  • Speaker #1

    à refaire on essaierait peut-être de caler une vraie journée de pause pendant le séjour pour physiquement se requinquer un peu et peut-être apprendre à apprécier après le retour sur le vélo parce qu'à la fin on voulait quand même un petit peu arrêter parce que...

  • Speaker #0

    Je ne sais pas. Chaque voyage peut avoir son objectif. Celui-ci, c'était très sportif au final parce que c'est sûr qu'on n'a pas tant profité le long du voyage de ce qu'offraient les villes et tout. Ce n'est pas non plus énorme, mais on aurait pu faire un peu plus. Mais je ne regrette pas. Mais ça vaudrait le coup de tester un voyage où tu prends plus le temps en vélo de découvrir les lieux, les gens.

  • Speaker #1

    Oui, ça dépend aussi de la déclination. Mais là, on n'a rien raté.

  • Speaker #0

    Non.

  • Speaker #1

    sur le parcours.

  • Speaker #0

    Au final, je pense même que ça nous a été bénéfique d'avoir ce mental un peu sportif et compétitif vis-à-vis de nous-mêmes et par rapport à la météo. En fait, on était un peu obligés de l'entretenir et de valoriser cet esprit-là. pour arriver avant la salle météo qui s'annonçait à la fin.

  • Speaker #1

    Le fait aussi de ne pas faire de pause, ce n'était pas une option dans la tête. Et donc, on ne réfléchissait plus. Au bout d'un moment, tu te dis que le matin, il faut que tu te lèves, que tu roules, il faut que tu avances. Et quand tu ne te poses pas de questions, c'est plus simple. Parce que si tu commences à tout remettre en question, un peu comme au tout départ, quand on se disait qu'on aurait pu à tout moment changer de plan. tu doutes, t'es moins motivé là au moins, tu sais qu'il faut avancer, et limite, il faut partir le plus tôt possible pour être bien, etc. Donc non, c'était pas plus mal.

  • Speaker #0

    Et au final, c'est un peu comme le gravelman, c'est des trucs que t'apprécies un peu à posteriori. Ouais,

  • Speaker #1

    ouais, tout à fait. Mais après, je l'ai pas dit comme ça, on pourrait croire que c'était pénible, et que non, forcément, il y a des moments durs, le vélo, on a ospillé.

  • Speaker #0

    Ouais, c'est plus, c'est pas un mood de vacances, parce qu'on avait pris des vacances, plus toi. Mais ce n'est pas des vacances comme on peut l'avoir, où tu reviens, tu es remis en forme.

  • Speaker #1

    Mais en même temps, c'est une coupure de fou. En vrai, on a fait dix jours là-bas, on a fait une semaine sur le vélo, on ne pense à rien que rouler, les paysages, on est connecté avec la nature, c'est assez incroyable pour ça. Bon, il est 6h30 du matin, on prépare le Lyophie dans la chambre d'hôtel. Et aujourd'hui, grosse journée. 20 km en a de prévu aujourd'hui. 4.10 pour 1000 mètres de D+, mais on entame la piste Gravel. Et on sera en altitude aussi, donc j'espère pas avoir trop froid. Mais voilà, l'aventure continue.

  • Speaker #0

    Du coup, on repart de Gelo, cette fois-ci pour aller sur la trace Gravel qu'on avait identifiée initialement et qui nous tenait tant à cœur et qui nous permettra ensuite de rejoindre Vossavagen de l'autre côté du massif qui traverse la Norvège. Et donc là, on était partis sur une belle journée après s'être bien reposé.

  • Speaker #1

    Pas du tout. Pas du tout. On est partis, c'était ultra dur. On a fait une partie gravel en partant de J-Lo, qui a fait nous mettre à pied parce que c'était kata. Et là, on s'est dit, si la trace gravel aujourd'hui, c'est que ça, on va galère parce que c'était genre des grosses montées, etc.

  • Speaker #0

    Ouais, tu fais bien de me reprendre là-dessus. C'est vrai que j'avais oublié ça. En fait, le GP... GPS indiquait d'aller à droite. J'ai décidé d'aller à gauche en me disant qu'il y a un raccourci par les chemins. Et c'était stucato. C'était juste 10 minutes. Mais on est monté en surchauffe, à marcher à côté du vélo. Et c'est là où on s'est rendu compte que la rando, c'était mort.

  • Speaker #1

    C'était un petit coup derrière la tête.

  • Speaker #0

    Il ne se racontait pas de ouf non plus.

  • Speaker #1

    c'était franchement une rando mais tu marches très facilement mais avec le vélo chargé de 25 kilos on le rappelle les jambes bien chargées moi je ne savais pas à quoi m'attendre pour la trace gravel et là je me suis dit mais en fait là on est en train de se dire on abandonne la trace gravel parce qu'on n'y arrive pas et en fait on a fait après quelques

  • Speaker #0

    routes allongées c'était une belle journée Ça par contre, je me souviens, il y a eu des rayons de soleil. Et déjà ça, c'était une journée réussie. Il faisait très froid parce que là, on était très haut aussi. On continuait à monter. Je crois qu'on était à 1000 mètres. Il faisait zéro ou 5 degrés.

  • Speaker #1

    Le matin, il faisait bien frais.

  • Speaker #0

    Mais bon, c'était encore une route paisible. Les paysages étaient magnifiques. Des maisons traditionnelles encore partout. C'était trop beau. Et tout ça pour déboucher sur la trace Gravel. Et là, c'était trop cool. On a pu prendre un café juste avant de repartir. parce qu'en fait il y avait un grand loueur de vélos.

  • Speaker #1

    Oui, c'est là où on s'est rendu compte que la trace gravel était quand même quelque chose de connu, d'aspect touristique organisé. Il y a en effet le loueur, le café, enfin le loueur de vélos, le café. Et là, c'était le début de l'autoroute du bonheur.

  • Speaker #0

    C'était la première fois que je le revoyais avec un sourire sur le visage. Non, je décolle. Vous pourrez voir quelques échanges très riches qu'on peut avoir sur toutes ces heures de vélo à deux.

  • Speaker #1

    C'est vrai qu'il y a beaucoup de gens qui nous demandent à quoi vous pensez, ou qu'est-ce que vous voulez raconter.

  • Speaker #0

    Ça doit être chiant de rouler autant de temps. Et pas tant, vous allez voir la qualité des échanges qu'on peut avoir.

  • Speaker #1

    C'est incroyable, on est arrivé sur la trace gravel, ça régale. Ce matin, c'était très dur, mais là, je crois que le décor nous redonne des jambes.

  • Speaker #0

    Pas simple.

  • Speaker #1

    En vrai, c'est fou, on est au milieu de nulle part. magnifique la route est roulante avec du petit gravier royal c'est de la piste autour des lacs des cabanes des cascades la neige c'est vrai qu'on est à 100 mètres de la neige je pense c'est trop cool ça nous requinque et on a ça toute la journée je vois combien 60 bornes bah là encore ouais trop bien Ouf depuis qu'on est là j'ai plus eu le seul combattu en genre Ouais ? Pas toi ? Bah... Alors tout à l'heure je sentais que... ...déjà je peux avoir une contracture à tout moment là dingue Ouais ouais J'en sais trop Ouais faut s'hydrater hein Ouais Ouais, je trouve que t'as envie à chaque montée d'aller voir ce qu'il y a derrière. Oui, oui. Alors que sur la route, des fois, tu sais très bien à quoi t'attendre. Et ça monte tout le temps, c'est pas en montée, on descend ? Non,

  • Speaker #0

    non, c'est le crescendo. Ouais. C'est vraiment comme là. Ouais,

  • Speaker #1

    ouais, c'est royal.

  • Speaker #0

    On est à 1150, donc ça avance pas trop depuis un moment.

  • Speaker #1

    Là du coup on longe la voie de train, on a vu un train tout à l'heure et je crois qu'on va le suivre tout le long.

  • Speaker #0

    On était un peu euphorique ou trop content, comme des enfants, je trouve, sur la piste. La liberté aussi que ça offre, comparé à la route. Là, on savait qu'on allait avoir ça pendant plusieurs kilomètres. Et les paysages aussi étaient très désertiques, mais c'était quand même très beau. Et avec un aspect, je ne sais pas, les nuages qui étaient aussi très présents au-dessus, ça créait un thème très cinématique.

  • Speaker #1

    Oui. Et puis le fait de faire une trace gravel faisait qu'en fait, on était vraiment comme sur un chemin de rando. On était vraiment dans la nature. Parce que quand il y a une route, il y a toujours le rappel côté urbanisme, etc. Là, on est au milieu de nulle part.

  • Speaker #0

    Et des détails. Mais à Lacan, même si on en a fait quelques bouts de chemin, mais ce n'était pas très long. Là, on pouvait rouler à côté. Donc déjà là aussi, c'est plus convivial.

  • Speaker #1

    Même si on n'était jamais gêné par beaucoup de monde en voiture en Norvège. Mais moi, ce qui aussi a été formidable, c'est en effet, on a retrouvé le sourire et les jambes. On n'avait plus du tout mal aux jambes. Là, ça roulait tout seul. Il y avait une légère montée quand même. C'était assez montant tout le long, mais on ne le sentait pas du tout. On était tellement content. On avait envie d'aller à la prochaine étape, de voir les prochains paysages. C'était incroyable comment le mental nous portait. Et le fait d'avoir eu un moment un peu moins joyeux et que ça soit difficile un peu le matin, nous faisait encore plus savourer l'après-midi.

  • Speaker #0

    mais globalement au vélo c'était que ça j'imprègne moi tout le 5 jours c'était des hauts et des bas ouais c'est ça et du coup cette trace gravel là en fait c'est une ancienne voie qui permet de rejoindre ou de gérer la maintenance de la voie de chemin de fer je pense que c'était ça en partie et aussi elle permettait de rejoindre la ville de Fincée mais qui est elle aussi un point intermédiaire je pense historique ou après c'est clair ouais une activité minerai peut-être. Oui, je pense que...

  • Speaker #1

    Mais après, c'est une voie de chemin de fer qui fonctionne encore aujourd'hui. Et il y a encore des trains qui passent. Alors pas sur toute la partie, parce qu'à un moment, on se dit « Là, ça me paraît bizarre, il y a quand même beaucoup de neige sur la voie de chemin de fer, je ne sais pas comment le train va passer. » Et en fait, il doit y avoir plusieurs embouchures. Mais globalement, on a longé le train qu'on reprendra un peu plus tard pour revenir de Bergen jusqu'à Oslo. Ça fait partie d'ailleurs des plus beaux trains à faire en Europe parce qu'ils longent des paysages incroyables.

  • Speaker #0

    C'est trop beau. Dès lors que tu passes dans un tunnel, tu tombes dans un autre paysage, dans une autre vallée et ça rend le trajet incroyable. Et du coup, cette voie-là, on arrive à Fincée, ce village intermédiaire, mais il y a vraiment six bâtisses, sept bâtisses à l'ancienne. Là, on reprend un café parce que la météo commence à se gâter. On le voit aussi.

  • Speaker #1

    On voyait un glacier, par contre, qui était à 100 mètres.

  • Speaker #0

    Oui, c'était incroyable. Oui,

  • Speaker #1

    c'était magnifique.

  • Speaker #0

    Voir un glacier, même ça, dans la préparation, même si je me suis juste finalement arrêté à la... préparation de la trace pas de la partie touristique mais je m'attendais tellement pas en voir un.

  • Speaker #1

    C'était bien ça permettait de se faire surprendre on s'attendait pas à grand chose on se laissait porter et là c'était en effet on a pu profiter d'un super resto qui devait faire logement peut-être.

  • Speaker #0

    Oui ça fait genre auberge.

  • Speaker #1

    En fait la météo commençait un peu à tourner au vinaigre comme un petit peu tous les jours.

  • Speaker #0

    Ouais à Stendhal on était à 1200 mètres d'altitude Et on a décidé de reprendre la route et de se poser la question de est-ce qu'on fait la rando parce qu'elle arrive à ce moment-là ou est-ce qu'on cherche et on trouve une alternative.

  • Speaker #1

    Une famille de chemin où on ne peut pas passer à vélo et il aurait fallu pousser le vélo pendant 6 kilomètres. C'est quoi les options ? On a globalement l'option du refuge que je t'ai envoyé, le train et le bivouac. en gros ça et trois autres ça moi je prévilegérais le train parce que le refuge c'est trop tôt heu ouais il est pas juste avant le train oui mais le seul truc c'est que après le train ça veut dire qu'on va sûrement redormir en en logement bah en fait moi c'est la météo qui m'emmène eh bye

  • Speaker #0

    ça va être là tant je trouve tant qu'il n'y a pas de vent ça me dérangerait pas de bivouac ouais mais là ça va monter mais c'est ça enfin comme tous les après mais après le soir il ya moins de vent non quoi ça redescend le soir ouais bah tu sais c'est comme un mon golfière matin et

  • Speaker #1

    Et donc là, on décide de ne pas faire le chemin de rando et de plutôt privilégier de prendre le train. Le train qui nous emmènerait jusqu'à Vos, ce qui nous permettrait finalement de passer dans la montagne plutôt que de passer au-dessus et de redescendre.

  • Speaker #0

    Oui, et du coup, nous voilà repartis sur la route. On prend un peu la flotte, mais en fait, plus on avance, moins c'est hospitalier, les paysages aussi.

  • Speaker #1

    Oui, on a une descente incroyable.

  • Speaker #0

    Mais déjà, on est montés jusqu'à 1350. je crois. On était sur la neige. C'était trop cool. On a continué d'avancer. Ce qui était trop marrant aussi à voir, c'est qu'ils continuent de faire des travaux de rénovation sur les voies de chemin de fer.

  • Speaker #1

    C'est vraiment léger. Les travaux énormes. Ils sont tellement sous-équipés par rapport à la taille des travaux qu'ils souhaitent entreprendre.

  • Speaker #0

    Ils sont tellement éloignés du... du premier Blade où il y a tous les matériaux et tout que ça doit être amené en hélicoptère j'imagine parce qu'on voyait les sacs qui étaient posés mais n'importe comment dans la vallée ouais ouais je pense que ça il les dépose en hélico et les gars ils viennent mais ils sont genre une petite équipe de 5 mecs c'est quoi en buggy ils se baladent sur la piste comme ça mais du coup ouais on a continué à monter et plus on avançait plus le temps se gâtait mais c'était pas grave et là s'annonçait La descente, comme tu as dit, la plus grande de mon voyage.

  • Speaker #1

    C'était super. Je ne sais pas combien elle a fait de kilomètres.

  • Speaker #0

    Je crois 15 ou 20.

  • Speaker #1

    Oui, ça, oui. Incroyable, une descente gravel toujours. On est toujours sur du chemin. Et là, j'ai l'impression que c'est les années d'expérience de vélo. Pas du tout. Mais oui, on a pu savourer. Ça descendait comme il fallait. C'était technique, mais pas trop. Ça nous permettait de bombarder et en même temps de profiter des paysages. Donc, tu as dit... la récompense après toutes les difficultés qu'on a pu avoir physiquement c'était que du plaisir et on avait croisé d'ailleurs quelques vélos touristes un couple qui faisait un voyage comme nous et deux autres personnes à ce moment là on a vu qu'il y avait d'autres gens qui faisaient comme nous mais sinon au delà de ça pas grand monde on a croisé à d'autres parents et donc là on a rejoint le train et on a rejoint le train

  • Speaker #0

    Même avant le train, on est arrivé déjà en bas de la descente, sur une immense étendue d'eau. C'était toute l'eau de la vallée qui avait coulé de l'autre côté du massif. Et là, c'était magnifique.

  • Speaker #1

    Oui, il y avait de l'or de soleil.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça, une verdure abondante. Juste après ce point Ausha, on tombe sur la grande vallée qui mène au fjord de Flamme. C'est un lieu très connu. On avait hésité à y aller, mais ça nous rajoutait. quelques bornes, mais surtout un dénivelé. Ça tombe à pic, en fait. C'est comme les photos que vous pouvez avoir en tête des fjords, où c'est la vallée qui tombe à pic dans l'eau, plus ou moins. Même si là, il n'y avait pas encore l'eau, l'incursion d'eau. C'était juste un filet d'une rivière ou d'un fleuve. Mais le dénivelé de malade pour aller en bas, mais c'est des routes en Z. C'était même pas une route, d'ailleurs. Je ne sais même pas s'il y a une route. Pour moi, c'était un chemin juste.

  • Speaker #1

    Ouais, ouais. Je ne sais pas en question.

  • Speaker #0

    Que en tête le chemin ?

  • Speaker #1

    Oui, je ne sais pas.

  • Speaker #0

    Il n'y a pas 15 000 options.

  • Speaker #1

    Ils font tout en train, mais ça me paraît un peu ouf.

  • Speaker #0

    Il y a un truc qui m'échappe. Mais en tout cas, pour rejoindre la gare, même là, on a dû redescendre, emprunter en partie ce chemin-là. Mais déjà, la montée de malade. Pour bien nous achever. Ce n'était pas très grand, mais pour nous achever. Du coup, on s'est conforté dans le fait de ne pas aller à flamme. C'était très joli en photo et que le train, c'était bien mieux.

  • Speaker #1

    Du coup, on était bien contents de pouvoir retrouver le train qui allait nous faire traverser la montagne et puis surtout éviter un petit peu la pluie qui commençait un peu à s'intensifier. Et en plus, pour la petite anecdote aussi, c'était drôle parce qu'on avait réservé l'hôtel pour Vos. en amont. Avant de se rendre compte que l'hôtel était de l'autre côté du lac de Vos, donc il fallait nous rajouter 20 bornes qui n'étaient pas du tout sur la route du lendemain. Ça voulait dire 40 bornes de plus sur les deux jours pour pas grand-chose. On a bataillé pour arriver à changer d'hôtel et annuler ça. C'est vrai que j'ai pas regretté parce qu'on n'avait plus les chances.

  • Speaker #0

    Ça, c'est parce qu'on ne l'a pas réservé la veille pour le lendemain. On l'a fait sur le coup dans la journée, manque de lucidité, précipitation. D'où l'importance d'être rigoureux sur la prépa de la journée du lendemain, en fin de journée.

  • Speaker #1

    C'est vrai, à ce moment-là, on ne savait pas trop à quoi s'attendre, non plus sur la piste de gravel, la difficulté. Du coup, on ne savait pas où on serait capable de s'arrêter à ce moment-là.

  • Speaker #0

    Mais du coup, on décide de prendre le train et de sauter une étape qu'on avait planifiée initialement, qui comprenait normalement la rando, mais qui était d'ailleurs clairement impossible, impraticable. On vous a parlé de comment ça descendait dans la vallée, la montagne, mais même à pied, j'essayais de me convaincre, mais avant que ça allait passer, comme souvent. Mais en fait, sur les images satellites, on voyait très bien que c'était plus utilisé, le chemin. Donc ça aurait été même en plus défriché. Enfin, je ne sais pas, mais clairement, ça ne passait pas. Ça donne raison à quelques personnes et ça, ça m'emmerde. Et au-delà de la rando, derrière, on devait reprendre le vélo pour refaire une journée en plus. La rando, c'était 7 ou 8 kilomètres, en gros. Ce n'était pas énorme, mais le dénivelé de...

  • Speaker #1

    On a poussé le vélo quand même.

  • Speaker #0

    De combien de kilos, tu dis ?

  • Speaker #1

    De 25 kilos.

  • Speaker #0

    De 25 kilos. Donc on a sauté une étape et nous voilà débarqués à la gare de Vos. Très belle bourgade. Là aussi, c'est une ville, alors pas de sport d'hiver, mais de sport. Oui, une ville de sport, globalement, de moyenne montagne, on va dire. Et c'était trop agréable, je trouve, l'ambiance là-bas.

  • Speaker #1

    Oui, c'était tranquille. C'est là où on a pu un petit peu profiter de repos, de retrouver un peu un calme et de la civilisation. C'était plutôt cool. On a profité pour manger. Je ne sais plus ce qu'on a mangé.

  • Speaker #0

    Si, un Mexicain.

  • Speaker #1

    Ah oui, un Mexicain. De prendre une bière, etc. C'était fort agréable. Je me souviens du logement sans déco, mais on avait payé ça une misère. C'était genre une chambre d'hôpital pour 50 euros. Mais au final, on en avait pour notre argent. C'était propre, c'était ce qu'on nous demandait. Il y a un train de rouler. Au bord du lac, les moutons se baladent autour.

  • Speaker #0

    Ça rigole.

  • Speaker #1

    Sur ces belles paroles, nous concluons le deuxième épisode. J'espère que vous avez voyagé avec nous au travers de ces routes gravel de notre quotidien et de la difficulté physique que ça représente un petit peu pour nous. On vous donne rendez-vous dans le dernier épisode.

  • Speaker #0

    dans lequel on pourra vous parler de notre arrivée à Bergen sur ces deux dernières journées. On partagera un récap de notre voyage et un bilan de cette fantastique expérience.

  • Speaker #1

    À très vite.

Chapters

  • Introduction et paysages nordiques

    00:05

  • Départ d'Oslo et début de l'aventure

    00:39

  • Difficultés du deuxième jour de vélo

    01:50

  • Pause repas et gestion de l'équipement

    03:30

  • Évaluation de la météo et des paysages

    04:23

  • Arrivée à Nesbien et confort après l'effort

    10:43

  • Nutrition et préparation pour le lendemain

    13:14

  • Gestion de l'itinéraire et des imprévus

    17:42

  • Conclusion et promesse d'un récapitulatif

    52:44

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