- Speaker #0
on est arrivé dans les fjords ça fait plaisir on a des petits soleils c'est la bonne surprise on ne cesse d'être surpris et épaté par les paysages
- Speaker #1
Merci d'être avec nous pour ce dernier épisode dans lequel on va vous partager notre arrivée à Bergen, cette petite ville de pêcheurs sur la côte ouest de la Norvège.
- Speaker #0
On retrouve enfin les fjords norvégiens.
- Speaker #1
On vous partagera comment s'est passé ces dernières journées et on vous partagera un récap de ce voyage et de cette merveilleuse expérience qu'on a pu vivre.
- Speaker #0
Je ne sais pas si je vais le voir. C'est pas mal, mais c'est trop pire. Ah bah là c'était un truc de fou et là on se dit il y a du flair et tout rouler plus vite rouler plus fort c'est comme ça qu'on dit je crois ouais sur les podcasts les vidéos nous se pédaler sous la neige euh la neige la pluie ah ouais t'as des hallucinations le trop plein de pluie et le lendemain on s'est octroyé deux cafés deux cafés deux petits J'ai sorti la matinée, ça faisait du bien. Ils avaient annoncé du mauvais temps pour toute la matinée, ce qui au final ne s'est pas complètement avéré. C'était une pluie fine.
- Speaker #1
Oui, ça l'aurait fait, mais en fait, on n'était pas non plus trop pressés en soi. Vu qu'on avait gratté un petit peu. Mais mercredi,
- Speaker #0
c'est le début du jour 5.
- Speaker #1
Oui, c'est vrai.
- Speaker #0
Et donc on est pas très courageux, on est encore au café, il est quasiment 11h.
- Speaker #1
Ouais et on nous a annoncé de la pluie jusqu'à midi.
- Speaker #0
C'est pas une pluie très forte mais ça nous a quand même suffit à nous démotiver. En tout cas ça fait aller du bien un peu, c'est pas le temps de dormir, de prendre un peu de temps. On a réservé les derniers logements, préparer la fin du voyage finalement. Plus de deux jours, plus de deux jours de vélo. Et là les gens de Saint-Méliandre. Dans un état de contraction permanent finalement.
- Speaker #1
Ouais, c'est un peu ça. Rien qu'une flexion, on est à deux doigts de prendre une crampe.
- Speaker #0
Ouais. On a mal, mais c'est avec le cul que ça va encore.
- Speaker #1
C'est pareil.
- Speaker #0
Mal permanent, mais pas... C'est tellement mis tranquille le matin que l'après-midi, on s'est dit « Oula, en fait, il y avait quand même une vraie étape. C'était pas non plus une journée repos. Donc il a quand même fallu s'envoyer sur l'après-midi. »
- Speaker #1
Et cette route-là... Fantastique parce que là du coup c'était l'accueil des fjords
- Speaker #0
Parce qu'il nous a donné les jambes Ouais
- Speaker #1
Déjà on est arrivé il y avait une cascade Qui donnait une énorme cascade Magnifique avec les plus beaux WC du monde Je pense Et suite à ça ça donne directement sur le fjord Là c'est tellement apaisant La vue Enfin tu vois un calme ambiant Avec juste les bacs Qui font des transits et c'est tout
- Speaker #0
On ne s'attendait pas à l'enjeu sur cette étape. Et au final, au début, on commence mal le long des grosses routes. Et là, après, on arrive sur la zone touristique avec des cascades, l'arrivée sur les fjords. Et ouais, au final, les fjords, on en parle un peu, on l'imaginait. Mais quand tu y es, tu te dis, waouh, c'est quand même quelque chose. C'est quand même grandiose. Il y a trop de voitures, etc.
- Speaker #1
Et toujours l'eau en abondance, au-delà de l'eau de la mer. Mais des cascades, mais tout le long. qui, enfin, cascades plus ou moins grandes, mais qui jaillissent de partout.
- Speaker #0
Bon, c'est là où, malheureusement, on a découvert quelques petites difficultés norvégiennes, je les appellerais, les fameux tunnels. C'est vrai qu'on avait pu en entendre parler avant d'y aller.
- Speaker #1
Ouais, en écoutant un autre podcast, deux gars qui avaient fait aussi un voyage en vélo en Norvège, pas du tout le même tracé, mais qui a raconté une expérience pas loin d'être traumatisante, ou du moins qu'ils ne referont plus jamais de passer dans un tunnel. Bon, à la différence d'eux, eux, ils avaient pris, je crois, un tunnel qui reliait deux îles, donc vraiment un tunnel sous-marin. Puis après,
- Speaker #0
ce qu'il faut savoir, c'est qu'en fait, il y a des tunnels autorisés au vélo, c'est-à-dire qu'ils ont globalement... Pas le choix, en fait, de faire passer les vélos et les voitures au même endroit. Ou alors, il y a des tunnels interdits aux vélos parce qu'il y a un détour possible. Et eux, dans le podcast, ils avaient pas voulu faire ce détour. Et nous, on a pris des tunnels qui étaient autorisés. Mais c'est pas du tout agréable.
- Speaker #1
Ouais, il y a eu une partie de tunnels autorisés qui n'étaient pas agréables. Et il y avait une partie de tunnels interdits qu'on a pris, qui était encore moins agréable, mais parce que...
- Speaker #0
ils étaient en travaux et les voies alternatives étaient fermées et ouais enfin on a eu de la chance et je sais pas ouais c'est un peu partagé mais faut vraiment s'imaginer quand on passe dans un tunnel c'est le bruit en fait il y a beaucoup de gros camions quand même parce qu'ils prennent les
- Speaker #1
bacs etc et surtout le premier tunnel qu'on fait là on rejoint un fjord donc une incursion de la mer qui s'arrêtait là on passe le premier tunnel tout le long de la route avant le tunnel il n'y a personne On rentre dans le tunnel et là, il y a 8-9 camions qui passent, des voitures. On sort du tunnel, il n'y a plus personne.
- Speaker #0
Avec le recul, on pense que c'est les bacs qui font les traversées de fjords. Du coup, il devait y avoir une arrivée dont tout le monde est descendu et est passé dans le tunnel au même moment. Mais c'est vrai que ça nous a fait ultra bizarre.
- Speaker #1
Mais ouais, le bruit, il est...
- Speaker #0
Ah non, le bruit qui résonne, on ne sait pas si le camion est juste derrière nous, s'il est en face, à quelle vitesse il arrive. On a l'impression qu'il bombarde. C'est fou.
- Speaker #1
Et ouais, il n'y a pas de voie vraiment sur le côté, il n'y a pas d'espace.
- Speaker #0
On se met sur le trottoir, mais en fait, il y a des sortes de panneaux de signalisation qui sortent du trottoir. Donc, c'est vraiment très étroit. Soit on se met sur la route, mais là, c'est quasiment inconscient. Mais bon, sur le trottoir, c'est un peu un jeu d'équilibre. Avec le stress, en plus, on est un peu crispé sur le vélo. Et du coup, on peut vite faire un écart. Non, c'est impressionnant. Le tunnel, ça reste marquant.
- Speaker #1
et puis il y en avait tout le long. En fait, il y a plein d'endroits où ils n'avaient pas trop le choix, ils devaient tailler dans la roche pour faire la voie.
- Speaker #0
C'est ça, déjà les routes, on se demande comment ils ont fait pour les fouples là, alors forcément, il n'y a pas trop d'options.
- Speaker #1
Mais bon, c'est mémorable. Oui,
- Speaker #0
c'est mémorable. C'est mémorable après. On est content de ne pas en avoir fait trop, mais c'est quelque chose à vivre.
- Speaker #1
Et content d'avoir eu ceux qui étaient en travaux en soi parce qu'ils faisaient une circulation alternée. Et au-delà du fait qu'en grande partie, on roulait... tout seul, ou du moins, les voitures étaient limitées à un certain kilomètre heure, ça nous permettait d'être à l'abri. Parce que là, en fait, plus on avançait dans la journée, sur les derniers jours, la pluie était intense.
- Speaker #0
Là, le truc, c'était intéressant, c'est de voir aussi, par contre, le respect qu'ont les Norvégiens avec les vélos, les distances de sécurité qu'ils peuvent avoir, outre le tunnel, parce que le tunnel, forcément, ils sont contraints. Le reste du temps, ils prenaient plusieurs mètres de distance.
- Speaker #1
C'est vrai qu'on ne s'est jamais fait claquonner. En Norvège, alors qu'en Bordeaux, on fait que la énergie fait klaxonner.
- Speaker #0
Ah ouais, non, c'est assez incroyable. Après, il y a la qualité des infrastructures, alors aussi bien des routes, parce que la plupart des routes sont dans un bitume nickel, c'est vraiment super. Alors, quand ils sont soumis à des conditions pas très bonnes de météo, etc. Et il y a quand même des pistes cyclables quasiment partout. En tout cas, dès qu'il y avait une voie rapide, il y avait une pièce de cyclable vraiment plus détachée, spacieuse, détachée de la route. Là, l'Axius, c'est vraiment confortable. Ce n'est pas les endroits les plus beaux quand tu es sur ça, mais au moins, tu es en sécurité et tranquille.
- Speaker #1
Et tout ça nous a amené petit à petit à, je ne sais pas si je vais réussir à le prononcer, mais Oysteis. Petite région, souviens-toi, agricole, où ils font la production de pommes.
- Speaker #0
Ah oui !
- Speaker #1
Et ça, c'était ultra stylé, le long des fjords.
- Speaker #0
De se prendre un petit cidre.
- Speaker #1
Non, cidre ou jus de pomme, je ne sais même plus.
- Speaker #0
Ah, d'intéressant, c'était du jus de pomme. Ah, c'est le côté normand qui voulait un cidre, mais d'intéressant, c'était du jus de pomme.
- Speaker #1
Ouais, dans un magasin, en fait, c'était une vieille... Enfin, une partie de maison qui était ouverte. et laissé en autonomie en exposant des produits locaux de la ferme. Et en fait, on est arrivé dedans, il n'y avait personne. On a pris ce qu'on voulait. Il y avait même des petites barquettes pour goûter tous les fruits. Non, les miels aussi. Les fruits et les miels.
- Speaker #0
Le rôle, c'est qu'en France, on peut arriver à trouver ça à la campagne. Mais là, il y avait même la machine, la caisse enregistreuse. On pouvait utiliser la caisse enregistreuse pour acheter et on pouvait payer par carte. directement. Donc vraiment, on devenait caissier en même temps sur la caisse enregistreuse. C'est vraiment bien foutu et encore une fois, ils se font tellement confiance que ça leur permet de créer des services là où normalement il n'y en aurait pas. D'ailleurs aussi, ça me fait penser qu'en Norvège, il y a très peu de personnel un peu partout. Tous les restos qu'on a fait, tous les bars, etc. Toujours service au bar ou au resto même. Il faut aller chercher son plat. Il faut ramener son assiette.
- Speaker #1
Mais ça serait une information à...
- Speaker #0
à vérifier ou à double checker mais c'est peut-être parce que le prix des salariés est élevé de l'humain déjà que tout coûte cher là-bas si t'avais des serveurs c'est pas très agréable mais bon ça a
- Speaker #1
ses avantages
- Speaker #0
Bon on vous retrouve accoudé sur une rembarque de sécurité au bord d'une route. Maintenant il n'y a pas eu de drame mais la route est fermée et j'ai l'impression qu'il faut être patient parce que réouverture prévue dans une heure donc ça éluge froid non ?
- Speaker #1
En fait quand j'y pense, le gars il a dû fermer juste quand on est arrivé.
- Speaker #0
Vu qu'il y a eu une voiture. Non, non, il avait été une voiture avant mais... Mais oui je pense qu'on a pas eu trop de choses.
- Speaker #1
Ça s'est joué à un quart d'heure quoi.
- Speaker #0
Mais je pense qu'il a peut-être fermé à 16h00, non ? Et on est arrivé à 16h10 et ça rouvre à 17h00.
- Speaker #1
Ouais ça doit être ça.
- Speaker #0
Et on est pas peu fiers, on a acheté des petits drapeaux norvégiens. Alors là nos vélos ils ont fière allure. Ouais. On a toujours pas reçu de salut de la part des Norvégiens mais... On a eu un petit hey hey. mais pas avec le drapeau.
- Speaker #1
Petite fin de journée paisible malgré un petit arrêt non prévu avant d'arriver, un tunnel fermé où on a pris le temps d'enregistrer quelques notes.
- Speaker #0
Ce qui est intéressant en Norvège, c'est qu'ils ont un rapport au temps aussi qui est bien différent du nôtre. C'est que là, on nous affirme que le tunnel est fermé pour une heure, mais on nous le dit de manière tout à fait normale. personnes viennent râler. Même dans les voitures, il y avait quand même une sacrée file de voitures, mais tout le monde l'accepte.
- Speaker #1
Alors qu'en France...
- Speaker #0
C'est normal. En France, je pense qu'on aurait été différents.
- Speaker #1
Castagne.
- Speaker #0
Et donc là, on arrive au dernier logement. Le dernier, pourquoi ? Parce que c'est la dernière nuit avant Bergen. Donc, logement sommaire.
- Speaker #1
Ouais, c'est pas une expérience... En fait, on ne l'avait pas tout à fait comprise. en le réservant, c'était très peu cher on savait qu'il y avait une anguille sous la roche mais on savait pas exactement ce que c'était en fait on arrive dans le logement il y avait déjà du monde mais c'était pas les propriétaires c'était des cadres c'était pas de touristes un peu long terme,
- Speaker #0
il y avait un norvégien qui venait là pour le travail il y avait un étranger qui venait pour apprendre le norvégien et essayer de vivre en Norvège ouais c'est ça,
- Speaker #1
mais ça faisait un petit peu une coloc et en fait toi tu te retrouves là on dormait dans la chambre des enfants en fait Tout était mal entretenu.
- Speaker #0
On a envie de rentrer dans une maison, on ne sait même pas si c'est là. Il y a des gens qui sont dedans, on ne sait même pas qui c'est.
- Speaker #1
C'est gênant au possible.
- Speaker #0
La personne qui nous accueille nous a finalement pris notre chambre et nous dit qu'on dort dans la chambre d'enfant. Parce qu'il était très petit et pas du tout ce qu'il y avait en photo. Et puis, il avait des comportements un peu bizarres. On ne se sentait pas particulièrement à l'aise.
- Speaker #1
Oui, non, ce n'était pas du tout agréable. Ça faisait vraiment comme si tu débarques dans une coloc avec des gens qui ne sont pas dans le même mood. Ils ne sont pas méchants, mais trop bizarres. Il y en avait même un qui avait son chat qui était là. Tu ne te sentais vraiment pas à l'aise d'arriver là.
- Speaker #0
Là, c'est le premier soir où finalement, on se tape une grosse journée de vélo. Et puis, on ne s'avoure pas d'être sur place. On a qu'une envie, c'est d'aller un peu se coucher et que le lendemain commence.
- Speaker #1
Oui, c'est ça.
- Speaker #2
tous les matins le même rituel on commence à avoir l'habitude on range nos affaires de ville on s'habille en vélo globalement va pas se mentir quasiment toujours pareil là les affaires commencent à ne plus être très agréable à mettre suivant la machine et là on se prépare aux affaires de pluie mais on est quand on sait bien rodé sur le partage et après on va au vélo on met toutes les affaires papier dans les différentes sacoches et on part n'oublie pas de remplir l'eau, mettre de l'iso, faire un point sur la bouffe et voilà
- Speaker #0
Mais c'est vrai que l'organisation, le matin et même de manière générale sur le vélo, c'est un sacré rituel, une sacrée routine qu'on arrive à mettre en place au fil du temps. À force de faire ça depuis une semaine déjà, on commence à avoir nos petites habitudes. Où est-ce qu'on met nos affaires ? Quels sont les affaires qu'on doit mettre sur soi ? Parce qu'en fait, il faut savoir que globalement, on utilise toutes les affaires du vélo. C'est-à-dire que la journée, on utilise un set de vêtements et le soir, on sort tout le reste. à part le matériel de bivouac. Et encore, on dormait, là, je crois, dans le duvet ce soir-là. Donc ça nécessite quand même d'avoir une sacrée horrière. Et tous les jours, on pack, on dépack l'ensemble de nos affaires. Donc on a intérêt à savoir où tout est, même la journée, pour pouvoir s'arrêter et trouver le bon élément au bon moment, surtout quand il pleut. Ouais,
- Speaker #1
rapidement, qu'on n'ait pas tout à déballer, à remballer à l'extérieur. Donc ça,
- Speaker #0
ça s'est peaufiné, même si, globalement, très rapidement, on a trouvé... trouver nos habitudes, mais c'était assez drôle parce que plus les jours avançaient, moins on se parlait le matin et on enchaînait, on faisait des trucs. Ce matin-là, Johan était moins partant et traînait un peu des pieds. Mais ça, c'est aussi les joies de le faire à plusieurs. C'est qu'on arrive à se motiver quand il y en a un qui est un peu moins bien, l'autre est plus en forme et donc on finit toujours par y aller parce que c'est sûr qu'il y a des matins où on a plus envie que d'autres. Après le rituel aussi, il permet de se conditionner un petit peu, à se dire bon, ok, allez, je vais y aller, je vais me rééquilibrer. Ça nous remet dans les conditions, on se prépare à réaffronter un petit peu les éléments.
- Speaker #1
Et à ne pas réfléchir aussi. En fait, c'est un peu comme on parlait des rituels du soir, le rituel du matin aussi, c'est de nouveau ne pas réfléchir et s'appuyer sur les automatismes pour avancer et remonter sur le vélo. D'autant que là, la journée qui était annoncée, elle était catastrophique en termes de météo. Là, c'était clairement la pire, où ils annonçaient de la flotte, mais vraiment toute la journée. Et pas qu'un peu, on regardait la millimétrie, c'était Qatar.
- Speaker #0
C'est vrai qu'on regardait, en fait, ce qui est intéressant, c'est qu'on regardait beaucoup la météo, mais pas tant la météo comme chez nous. C'est qu'on regardait les radars pluviométriques pour voir les nuages de pluie. Et pour l'anecdote, ce qui est fou, c'est que là, on vise Bergen, qui était notre ville d'arrivée, qui est la ville d'Europe la plus pluvieuse. C'est-à-dire qu'on regarde le radar pluviométrique et on voit le nuage de pluie se former à Bergen. C'est-à-dire qu'on voit au loin, on se dit que c'est bon, le nuage de pluie va passer. Mais en fait, quand on avance le radar, on voit que le nuage est en train de se reformer à Bergen. Et donc, c'est un cercle sans fin.
- Speaker #1
Oui, et ça, c'est une info qu'on a prise sur le tas parce qu'on ne s'était pas du tout renseigné en amont.
- Speaker #2
on vive en vélo la ville la plus pluvieuse d'Europe c'est vrai que ça fait pas rêver comme ça ok on se prépare pour la dernière journée la plus difficile physiquement et mentalement parce que ils annoncent beaucoup de flotte toute la journée donc heureusement qu'on a le motif qu'on arrive à la fin Aberdeen mais là on a dormi en plus dans un airbnb pas ouf, pas cher du tout mais en gros une grosse coloc là du coup on reprend la route il est quasiment 9h on a quasiment terminé de se préparer et maintenant il va falloir envoyer pour les derniers 90 bornes on va être content d'arriver surtout que je pense qu'on va être rincé mais c'est la dernière faut qu'on profite nous voilà partis pour cette dernière journée
- Speaker #1
Et là, au bout de très peu de temps, au final, ou peut-être une heure, mais même pas. Là, on voit un nuage noir au possible, plus de soleil. Et là, coup de chance, sur notre gauche, il y a une station service. Et on se dit, vas-y, on s'arrête. Et il y a vraiment en plus ce calme un peu avant la tempête. Je ne sais pas si tu te souviens, mais je l'ai en tête. Le vent qu'on avait face à nous qui s'est un peu arrêté. Et juste avant qu'on rentre dans la station service, il a repris toute force. Et... une fois qu'on est rentré dans la station de service, juste après, le dénugement est torrentiel.
- Speaker #3
C'était un truc de fou.
- Speaker #0
Et là, on se dit, il y a du flair. On va peut-être arriver à gérer comme ça toute la journée. C'est des averses comme ça.
- Speaker #1
Et au final, ça dure. pas longtemps. Bon, c'était pas non plus comme Bordeaux où ça s'arrête vraiment. Là, ça a continué quand même entre deux. C'était juste moins intense. Et donc, au final, on est reparti, sauf que là, c'était vraiment le jour le plus long parce qu'on était trempé directement après, même si on était bien équipé. Oui, on était bien équipé,
- Speaker #0
mais au final, ça finit toujours par traverser parce que ça rentre par les endroits même qui ne sont pas imperméables. Donc, ça finit toujours. Pour vous dire,
- Speaker #1
je me souviens même que je... Tu n'as limite même plus besoin de boire au camelback, juste je mettais mes lèvres en sorte de récupérer l'eau qui dégoulinait sur le visage.
- Speaker #0
Il pleuvait énormément. Et du coup, on roule comme ça à peu près toute la journée. Il y a quelques accalmies, mais globalement, c'est quand même sous la flotte.
- Speaker #1
Et mentalement,
- Speaker #0
c'était dur après on était porté. On savait que c'était la dernière, que le soir, on dormirait au soleil, au chaud.
- Speaker #1
Et qu'on n'avait pas besoin de faire sécher les affaires.
- Speaker #0
Oui, il fallait tout laver. Parce que sinon,
- Speaker #1
ça m'aurait préoccupé. Quand bien même dormir au chaud, mais savoir que tu repars à tromper.
- Speaker #0
Et du coup, là, on fait une petite étape. une sorte de campanile on va dire, un campanile norvégien au bord de la route un resto de routier c'est plutôt ça, t'as raison et là on demande au resto s'ils peuvent allumer le chauffage parce qu'en fait dès qu'on s'arrête on se les caille parce que c'était tellement humide etc et du coup là trop gentil, ils nous allument au fond de la salle ils nous disent on peut pas allumer le radiateur mais la clim réversible Et là, du coup, on se met devant le chauffage soufflant. Et là, on essaie de faire un peu sécher les trucs, etc. Ça nous requinque. Avec l'Hercule, ce qui était complètement absurde, on s'est fait chier à sécher nos affaires pour les remouiller un quart d'heure plus tard. Mais bon, ça va totalement.
- Speaker #1
Et au moins, ça permet de remonter sur le vélo. Parce que sinon, c'est trop dur mentalement.
- Speaker #0
Ah ouais. On repart. Du coup, bon, là, on se prend un bon repas. Un bon repas, ouais, c'était des spécialités norvégiennes. Ouais,
- Speaker #1
on se prend un repas.
- Speaker #0
Non, non, c'était pas trop. Non,
- Speaker #1
c'était pas non plus des dingueries. Culinairement, c'est pas non plus nul.
- Speaker #0
Oui, on n'a pas découvert grand-chose dans la gastronomie norvégienne.
- Speaker #1
En fait, tu m'aurais dit, c'est un plat traditionnel dans notre pays européen. Oui, oui. Je te l'ai dit,
- Speaker #0
oui, ok. C'est pas particulièrement intéressant, c'est vrai. Donc là, on reprend la route. On essaie au début de, pareil, s'abriter dans un abri bus pour... esquiver l'eau et puis en fait au bout d'un moment on se dit bah si on fait ça toute la journée on va pas penser donc là de toute façon l'après-midi elle était gata et là on a des vidéos de nous se pédaler sous la neige la neige la pluie j'en
- Speaker #1
ai un souvenir tellement horrible ah non c'était vraiment quelque chose jamais la déshallucination j'ai trop plein de pluie jusqu'au moment où on arrive finalement où on arrive
- Speaker #0
à se rapprocher de Bergen, mais l'arrivée à Bergen est sans fin.
- Speaker #1
Oui, c'était une longue route, un tarmac tout refait d'ailleurs. Ça, c'était trop agréable parce que ça s'était du coup un peu calmé. Mais c'est vrai que c'était sans fin parce qu'on devait passer une vallée, enfin pas une vallée, mais un petit mont qui borde une grosse colline, mais bref, qui borde Bergen. Et en fait, ça ne se traverse pas en plein milieu, il faut faire tout le tour. Et donc ça, mentalement, c'est dur parce qu'à Voldozo, tu es très proche de l'arrivée.
- Speaker #0
Et on sent aussi qu'on est arrivé, Bergen, c'est une des plus grandes villes, je pense, de la Norvège. Donc, c'est quand même urbanisé.
- Speaker #1
C'est cool.
- Speaker #0
Oui, c'est cool. Mais en même temps, on a l'impression d'arriver là.
- Speaker #1
Oui, la zone urbaine, elle est large.
- Speaker #0
Interminable un peu. On a même fait une pause au supermarché, etc. En se disant, là, on n'est pas très loin. Mais en fait, à chaque fois, c'est là où Johan a commencé à avoir sa fringale. Et il commençait à... C'est là où tu étais vraiment dans le dur. Moi,
- Speaker #1
il m'a fallu six jours. 500 barres.
- Speaker #0
Et ouais, du coup, l'arrivée... En plus, c'est là où on commence à pleurer le lucide. Le GPS, on ne le suit plus très bien.
- Speaker #1
Moi, je t'avais abandonné aussi. Là, je me souviens. Pendant un moment. Ah bon ? T'es parti en tête et tu m'as égueulé. J'étais allé trop loin, du coup. J'étais allé trop loin.
- Speaker #0
Oui, tu avais fait cool tour du fjord au lieu de prendre une route qui coupait le fjord en deux.
- Speaker #1
Mais tout ça pour arriver après dans un endroit improbable, alors que le GPS indiquait 10 minutes du logement.
- Speaker #0
Donc en pleine zone urbaine, on arrive dans un parc. Mais tu sais, une forêt là, mais incroyable. Une verte de la mousse partout. Donc là, on sentait vraiment que c'était une zone humide. Mais elle était magnifique, la forêt, traversée par une rivière et tout. Les virages en fait.
- Speaker #1
Ce qui est merveilleux en Norvège et en Bergen, c'est la proximité de la nature. Parce que là, en fait, on voyait sur le GPS, on était dans un parc vraiment au milieu. On avait l'impression d'être au milieu de nulle part. pas et on voyait même plus de la zone urbaine un plus du tout et on était à dix minutes du logement donc je vois c'était un truc on se disait mais on va pas arriver à la paix et quasiment dans le centre ouais ouais bah non c'est ça et du coup basse nous c'était un petit peu le dernier beau moment enfin après on redescend de là et on aperçoit berguia et là c'était trop bien c'est la délivrance la fierté de l'avoir on réussit en fait.
- Speaker #0
Dernière descente et ouais là on arrive on avait pris le logement plus dans une ancienne bâtisse de pêcheurs je crois qui était sur l'ancien port de Bergen de pêche et juste à côté en plus du musée des vikings mais ultra stylé et accueilli par un autre qui était trop cool il s'appelait Johan il n'y a pas de hasard et c'était trop bien enfin là en plus il y avait le soleil et tout ça accueillit comme un... Un beau signe.
- Speaker #1
Et là, c'est le moment où on enlève toutes les sacoches, toutes les affaires, et là on se dit « Ok, on l'a fait, maintenant on profite » . Et ouais, Bergdén en plus, c'est assez touristique, il y a pas mal de trucs à faire.
- Speaker #0
On est allés se boire un coup, à côté. Enfin même 2-3 Dans le bar et dans le restaurant Mais c'était trop bien aussi De se dire là maintenant d'apprécier Ce qu'on avait fait De se rendre compte du périple On a abordé Bergen sans trop d'envie Juste on voulait profiter d'être là Mais tranquillement et sans chercher à faire Toutes les zones touristiques de
- Speaker #1
Bergen On a fait un peu les autres jours le vélo sans les sacoches. Sans les sacoches, c'était un plaisir de pouvoir profiter un peu de tout ça, des temps civils un peu aussi mine de rien, d'avoir les bonnes chaussures, enfin les chaussures, c'est pas normal. Comme ça, ça faisait... ouais, c'était agréable. En plus, on a eu un super temps le deuxième lendemain.
- Speaker #0
Et Bergen, bah trop cool hein ?
- Speaker #1
Ouais, ouais, c'est une belle ville, ça faisait une belle arrive.
- Speaker #0
Ouais, petit marché aux poissons dans le centre-ville.
- Speaker #1
l'ancien village c'est malheureux parce que je pense qu'il y fait très bon vivre s'il faisait pas pluie la moitié de l'année globalement donc ça c'est je pense ce gros point noir mais sinon c'est quand même une très belle ville où je pense qu'il y a un fort de vie qui est très valable ouais
- Speaker #0
Bergen, on a profité deux jours, je crois. Deux jours, je suis plein. Trois jours. Donc trop cool. Une petite retraite, là. C'était trop agréable pour récupérer un peu des jambes. Et du coup, le retour en train. Et ça, on en parlait précédemment. Et c'est le train qui va nous ramener directement à Oslo. Sept ou huit heures de trajet. Et en repassant quasiment par tous les endroits par lesquels on est passé. plus ou moins.
- Speaker #1
On a revu la trace gravel, on a revu quand même des villes qu'on avait pu vosser, etc., qu'on avait pu traverser. Et ce qui est cool, c'est déjà revoir un petit peu tout, mais aussi de se rendre compte, moi je trouve que tu vois, c'est 7 heures de train et t'as fait tout ça en vélo. Je sais pas, moi je me dis, c'est là où tu te rends compte que le vélo, c'est merveilleux pour ça et les distances que tu peux arriver à parcourir en assez peu de temps.
- Speaker #0
Ouais, ouais. Ce trajet-là était trop bien, en plus la météo, on a vu surtout la trace gravel et le glacier sous le soleil. Oui,
- Speaker #1
on a vu le paysage.
- Speaker #0
Et ça, ça rendait tellement mieux. Mais c'est une appréciation différente, c'est ça. Mais c'est trop cool, trop trop beau comme trajet. Et pour boucler la boucle, on retournait dans l'hébergement de Stéphane qui nous avait reçu et gardé nos sacoches. Enfin,
- Speaker #1
le sac de vélo de transport pour l'avion, parce qu'on avait quand même un peu d'équipement aussi pour profiter de Oslo. Ça, c'était bien pratique. On peut conclure, peut-être ?
- Speaker #0
On peut conclure. Expérience positive.
- Speaker #1
L'expérience globale, pour ma part, je trouve que c'est forcément des expériences qui allient le sportif, la découverte, l'humain aussi, puisqu'on l'a fait à deux. Ça rend le souvenir beaucoup plus fort et marquant. Je trouve, comme on le disait, ça coupe vraiment. C'est des souvenirs où on est fier de soi, où tout reste beaucoup plus ancré dans la mémoire, parce qu'on a fait un effort pour l'avoir. Moi, je trouve que c'est ça qui est merveilleux avec le vélo. C'est beau. Puisque tout se mérite, on savoure encore plus les petites choses, les descentes, le petit rayon de soleil, l'arrivée à une ville, l'hôtel, même un peu pourri, on est content. Et ça, je trouve que c'est assez incroyable. Même les repas, pas ouf, t'es content de bouffer. C'est trop bien.
- Speaker #0
C'est rempliché par le fait d'être à deux, comme tu dis, parce qu'au moins, chacun se remonte un peu le moral quand t'as forcément des moments de down.
- Speaker #1
Seul, c'est très compliqué. Ça m'émerveille toujours les gens qui arrivent à faire ce genre de trip tout seul.
- Speaker #0
Il faut avoir une sacrée conviction.
- Speaker #1
Ressortir quand on n'est pas si près. Tout seul, tu as pas mal de raisons de douter. Et c'est vrai que là, des fois, moi, je doutais un peu. Mais en même temps, tu ne te poses pas trop de questions parce que tu vois l'autre qui avance. Soit il roule, soit il sort dehors pour aller refaire du vélo. Et là, tu te dis, allez, go, il faut y aller.
- Speaker #0
Et moi, ce qui m'a vraiment surpris aussi sur le voyage d'un point de vue sportif, sportif, c'est la capacité des jambes, parce que j'avais rarement expérimenté ça, la redondance, l'effort avec très peu de repos, mais la capacité du corps à continuer à pédaler parce que, comme on le disait, dès le deuxième jour, surtout qu'on s'est envoyé à ce moment-là, on n'a plus la capacité à mettre de l'intensité, mais pour autant, les jambes, elles continuent, comme s'il y avait un mode écho dans les jambes, qui permet de... de tout gravir. Même, on ne l'a pas abordé, mais avant d'arriver à Gelo, il y avait une montée à 7 degrés sur la route, mais qui était interminable, avec un petit peu en virage, mais sans jamais voir la fin. Et elle était extrêmement longue. Mais ça, toi, elle t'avait tué le moral juste avant d'arriver, je me souviens. Mais au final, on l'a fait tous les deux et ça fonctionne. Alors que... Même le dimanche matin à Bordeaux, je pense que celle-ci, j'ai le seigne de la fin.
- Speaker #1
Ouais, c'est ça. Je te dis, t'as un mode écho et puis t'as mal aux jambes tout le temps. T'es un peu rincé, mais au final, t'avances quand même. Même t'as mal au cul aussi, mais au bout d'un moment, le cerveau fait abstraction. Les jambes arrivent à se mettre dans ce mode qui te font avancer.
- Speaker #0
Et aussi, mais ça, ce que j'aime, tu le retrouves même dans des sorties simples. Pas besoin de faire autant, mais juste en vélo et dans les sports d'endurance, c'est juste, tu te perds un peu dans tes pensées aussi. Et ou juste, tu te... t'émerveilles de chaque chose encore plus là quand tu es à l'étranger là comme tu disais mais par les paysages et juste c'est des pensées simples et ça c'est un état qui est super agréable je trouve quand je vois les heures qu'on a passé sur le vélo on réalise pas ça passe super vite malgré tout ouais parce que ça peut paraître enfin on m'avait dit ça mais c'est vous allez vous faire chier enfin c'est super long on n'a pas besoin de faire autant c'est le seul moment aujourd'hui dans la vie où on fait
- Speaker #1
qu'une seule chose et qu'on est concentré que sur ça. Et du coup, c'est ça qui est agréable. C'est qu'il n'y a pas... On ne regarde pas son téléphone, on ne fait rien d'autre que pédaler, profiter du moment. Là, c'est quand même un sacré luxe. Ouais,
- Speaker #0
ou juste tu te concentres sur tes sensations et le fait de prendre du vent dans la gueule pendant très longtemps ou de la flotte. Mais après, c'est aussi le côté positif. C'est juste un rayon de soleil, mais il vaut dix fois plus sur un vélo en faisant de l'effort, en étant fatigué. Donc ouais, ça redore et ça revalorise un peu ces choses simples.
- Speaker #1
En tout cas, on espère que ce petit récit d'aventure vous aura plu. Si vous voulez un peu plus de détails pratico-pratiques, Johan a écrit un très bon guide qui reprend un peu tous les éléments. Tu peux peut-être en parler un petit peu sur ce que tu présentes dans ce guide.
- Speaker #0
L'idée était plutôt simple, mais je m'étais dit que c'était... C'était bien de formaliser, de mettre à plat de façon un peu plus précise, mais tout ce qui a permis de faire ce voyage. Dedans, j'aborde tout ce dont on parle là pendant le podcast. Donc, un peu les sujets sur l'élaboration de la trace en donnant les traces GPX, les différentes régions abordées, mais aussi toutes les questions sur la préparation et l'organisation du voyage.
- Speaker #1
Même le détail de l'équipe. si vous voulez parce qu'on est parvenu sur chaque élément qu'on avait dans nos sacoches mais là vous pouvez le retrouver.
- Speaker #0
Ouais c'est ça tout le détail de l'équipement qu'on a pris avec les quantités etc et voilà enfin un peu le roadbook slash guide pour permettre ce voyage là mais en fait finalement il y a plein d'éléments qui permettent d'être réutilisés pour d'autres. d'autres voyages. Le constat, j'ai oublié de dire une chose, c'est que toute cette charge mentale dont on parlait au début, ça a de la valeur, dans le sens où ça prend beaucoup de temps, comme le disait Tristan. L'idée derrière, c'est de simplifier un peu tout ça.
- Speaker #1
Dans ce format, c'est que c'est pratico-pratique, pas trop de spoil non plus sur ce que, si vous faites la trace, ou si vous faites un voyage à vélo, sur ce qu'il peut y avoir à vivre. De toute façon, chaque expérience est propre à chacun. mais ça permet d'avoir un petit guide. Moi, j'aurais bien aimé avoir les équipements à ne pas oublier, un peu en mode checklist, à trouver une trace. Moi, là, ce n'est pas moi qui l'ai géré. J'étais bien content parce que ça prend du temps. Le gravel, c'est quand même une discipline qui est récente. Il n'y a pas beaucoup de contenu sur ça, des traces vraiment. Alors là, on n'est pas sur une trace vraiment de gravel, mais il peut y avoir des portions de gravel quand même. Voilà, c'est des choses qu'on ne trouve pas beaucoup de manière un peu parcellaire sur Internet. Donc là, c'est cool d'avoir ce petit guide qui viendra aussi étayer avec une... quelques photos aussi si vous voulez voir un peu le récit et plus de détails sur ce qu'on a raconté voilà mais tout se trouve dans la description en tout cas n'hésitez pas si le contenu vous a plu à mettre une note sur Apple Podcast Spotify et à le recommander à vos amis même mettre un petit commentaire ça fait plaisir on fait juste ça pour partager et se souvenir de tout mais en tout cas c'est un exercice qui est plaisant et j'espère le refaire ouais c'était plutôt cool je te remercie pour l'initiative et l'idée
- Speaker #0
Tristan et le matos aussi
- Speaker #1
Vous verrez un petit peu en bonus que se lancer dans un podcast au début, ce n'est pas facile, mais on arrive à le faire. On a eu quelques goûts, quelques interrogations. On espère que le format vous plaira. N'hésitez pas à nous faire des retours.
- Speaker #0
On espère que c'était plaisant à écouter et que ça vous a fait un petit peu voyager ou du moins fait sourire avec une belle histoire qui vous aura accompagné sur ces quelques épisodes.
- Speaker #1
Comme on dit, roulez plus vite, roulez plus fort, roulez plus loin.
- Speaker #0
Et qu'est-ce qu'il dit l'ami de Gravel et je ne sais plus trop quoi, à ceux qui aiment continuer là où la route s'arrête ? Bon voilà, on vous souhaite une belle soirée. Et voilà. Merci.
- Speaker #2
Salut les gars !