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Academia Christiana

Academia Christiana - Colloque regards croisés sur notre identité - Victor Aubert

Academia Christiana - Colloque regards croisés sur notre identité - Victor Aubert

13min |09/10/2022
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Description

Victor Aubert - Pourquoi ce colloque ?

Né en 1989, Victor Aubert est le président et fondateur d’Academia Christiana. Professeur de philosophie il a publié plusieurs conférences dans le Bréviaire pour une génération dans l’orage.
Interview réalisée par Academia Christiana lors du colloque "l'identité contre la nouvelle tour de Babel" en aout 2016 à Sées - Normandie.



Nous sommes la génération des déshérités. Nos parents avaient reçu l’ordre d’interdire d’interdire. Nos maîtres d’écoles furent des maîtres en déconstruction. La publicité, la télévision se chargèrent de parfaire notre éducation.
En sortant du collège, nous savions que la France avait toujours été un pays d’immigration et une terre d’accueil, mais nous ignorions tout de notre histoire et de notre littérature.
Nous sommes arrivés tels des ignares, déracinés, incultes et surtout isolés, dans un monde où l’autre, celui dont on nous avait appris qu’il était autant ici chez lui que nous, vivait en bande et proclamait fièrement son appartenance au pays d’origine de ses parents.
Les bolossages à la sortie de l’école, la laideur environnante et l’ennui permanent du monde dans lequel nous avions grandi nous a parfois bousculé, au point de nous ouvrir les yeux et de nous faire découvrir qu’un autre monde avait existé avant nous.
« Le déracinement, déracine tout sauf le besoin de racines », écrivait Christopher Lasch. Nous en sommes la preuve vivante !
Notre quête d’identité a aussi croisé les voies du sentiment religieux. Le refus d’une existence plate, dans laquelle la consommation sert d’exutoire à notre soif d’absolu nous a tous amenés à chercher le divin quelque part.
Pour ceux qui ont fait le choix du retour aux racines chrétiennes, le christianisme ne pouvait pas se vivre comme un verni social. Notre christianisme était nécessairement marqué par notre quête de racine, mêlé au combat identitaire. 


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Description

Victor Aubert - Pourquoi ce colloque ?

Né en 1989, Victor Aubert est le président et fondateur d’Academia Christiana. Professeur de philosophie il a publié plusieurs conférences dans le Bréviaire pour une génération dans l’orage.
Interview réalisée par Academia Christiana lors du colloque "l'identité contre la nouvelle tour de Babel" en aout 2016 à Sées - Normandie.



Nous sommes la génération des déshérités. Nos parents avaient reçu l’ordre d’interdire d’interdire. Nos maîtres d’écoles furent des maîtres en déconstruction. La publicité, la télévision se chargèrent de parfaire notre éducation.
En sortant du collège, nous savions que la France avait toujours été un pays d’immigration et une terre d’accueil, mais nous ignorions tout de notre histoire et de notre littérature.
Nous sommes arrivés tels des ignares, déracinés, incultes et surtout isolés, dans un monde où l’autre, celui dont on nous avait appris qu’il était autant ici chez lui que nous, vivait en bande et proclamait fièrement son appartenance au pays d’origine de ses parents.
Les bolossages à la sortie de l’école, la laideur environnante et l’ennui permanent du monde dans lequel nous avions grandi nous a parfois bousculé, au point de nous ouvrir les yeux et de nous faire découvrir qu’un autre monde avait existé avant nous.
« Le déracinement, déracine tout sauf le besoin de racines », écrivait Christopher Lasch. Nous en sommes la preuve vivante !
Notre quête d’identité a aussi croisé les voies du sentiment religieux. Le refus d’une existence plate, dans laquelle la consommation sert d’exutoire à notre soif d’absolu nous a tous amenés à chercher le divin quelque part.
Pour ceux qui ont fait le choix du retour aux racines chrétiennes, le christianisme ne pouvait pas se vivre comme un verni social. Notre christianisme était nécessairement marqué par notre quête de racine, mêlé au combat identitaire. 


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Né en 1989, Victor Aubert est le président et fondateur d’Academia Christiana. Professeur de philosophie il a publié plusieurs conférences dans le Bréviaire pour une génération dans l’orage.
Interview réalisée par Academia Christiana lors du colloque "l'identité contre la nouvelle tour de Babel" en aout 2016 à Sées - Normandie.



Nous sommes la génération des déshérités. Nos parents avaient reçu l’ordre d’interdire d’interdire. Nos maîtres d’écoles furent des maîtres en déconstruction. La publicité, la télévision se chargèrent de parfaire notre éducation.
En sortant du collège, nous savions que la France avait toujours été un pays d’immigration et une terre d’accueil, mais nous ignorions tout de notre histoire et de notre littérature.
Nous sommes arrivés tels des ignares, déracinés, incultes et surtout isolés, dans un monde où l’autre, celui dont on nous avait appris qu’il était autant ici chez lui que nous, vivait en bande et proclamait fièrement son appartenance au pays d’origine de ses parents.
Les bolossages à la sortie de l’école, la laideur environnante et l’ennui permanent du monde dans lequel nous avions grandi nous a parfois bousculé, au point de nous ouvrir les yeux et de nous faire découvrir qu’un autre monde avait existé avant nous.
« Le déracinement, déracine tout sauf le besoin de racines », écrivait Christopher Lasch. Nous en sommes la preuve vivante !
Notre quête d’identité a aussi croisé les voies du sentiment religieux. Le refus d’une existence plate, dans laquelle la consommation sert d’exutoire à notre soif d’absolu nous a tous amenés à chercher le divin quelque part.
Pour ceux qui ont fait le choix du retour aux racines chrétiennes, le christianisme ne pouvait pas se vivre comme un verni social. Notre christianisme était nécessairement marqué par notre quête de racine, mêlé au combat identitaire. 


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Né en 1989, Victor Aubert est le président et fondateur d’Academia Christiana. Professeur de philosophie il a publié plusieurs conférences dans le Bréviaire pour une génération dans l’orage.
Interview réalisée par Academia Christiana lors du colloque "l'identité contre la nouvelle tour de Babel" en aout 2016 à Sées - Normandie.



Nous sommes la génération des déshérités. Nos parents avaient reçu l’ordre d’interdire d’interdire. Nos maîtres d’écoles furent des maîtres en déconstruction. La publicité, la télévision se chargèrent de parfaire notre éducation.
En sortant du collège, nous savions que la France avait toujours été un pays d’immigration et une terre d’accueil, mais nous ignorions tout de notre histoire et de notre littérature.
Nous sommes arrivés tels des ignares, déracinés, incultes et surtout isolés, dans un monde où l’autre, celui dont on nous avait appris qu’il était autant ici chez lui que nous, vivait en bande et proclamait fièrement son appartenance au pays d’origine de ses parents.
Les bolossages à la sortie de l’école, la laideur environnante et l’ennui permanent du monde dans lequel nous avions grandi nous a parfois bousculé, au point de nous ouvrir les yeux et de nous faire découvrir qu’un autre monde avait existé avant nous.
« Le déracinement, déracine tout sauf le besoin de racines », écrivait Christopher Lasch. Nous en sommes la preuve vivante !
Notre quête d’identité a aussi croisé les voies du sentiment religieux. Le refus d’une existence plate, dans laquelle la consommation sert d’exutoire à notre soif d’absolu nous a tous amenés à chercher le divin quelque part.
Pour ceux qui ont fait le choix du retour aux racines chrétiennes, le christianisme ne pouvait pas se vivre comme un verni social. Notre christianisme était nécessairement marqué par notre quête de racine, mêlé au combat identitaire. 


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