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Guillaume Bernard - Libéralisme, lumières et modernité

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1h16 |29/12/2022
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Description

Né en 1972, Guillaume Bernard est un historien du droit et un politologue français, spécialiste de l'histoire des institutions françaises et des idées politiques et juridiques. Il est principalement connu pour sa thèse sur le « mouvement dextrogyre ». Docteur et habilité à diriger des recherches, il est maître de conférences à l'Institut Catholique d'Etudes Supérieures (I.C.E.S.). Il est l’auteur de nombreux ouvrages dont le dernier, de 2016 : La guerre à droite aura bien lieu : le mouvement dextrogyre (Ed. DDB). Il a été l'une des chevilles ouvrières de l'« appel d'Angers pour l'unité de la droite », publié en 2018, dans l'hebdomadaire Valeurs Actuelles.

Lumières, libéralisme et modernité :

Le déclin du christianisme au XXème siècle a créé un vide, rapidement comblé par les idéologies. On oublie souvent que le libéralisme constitue une des quatre grandes idéologies du XXeme siècle parmi le communisme, le national socialisme et le fascisme. L’idéologie libérale règne en maître sur nos institutions. Née au XVIIème siècle à la suite des guerres de religion, le libéralisme s’est imposé comme la seule issue possible au conflit. En prétendant neutraliser le domaine public, pour préserver l’Etat des guerres civiles religieuses, la doctrine libérale à inauguré un nouveau type de société dans laquelle coexistent deux sphères : la sphère publique, celle de la neutralité et la sphère privée : celle des opinions individuelles. Désormais, ni l’histoire nationale, ni les principes d’une civilisation, ni plus aucune coutume ou tradition ne sont légitimes pour fonder le droit. Cette nouvelle doctrine, prétendument neutre, prévue pour éviter les conflits, laisse en réalité réapparaître le conflit sous une forme encore plus virulente. La société civile, d’autant plus dans le contexte de la mondialisation et du multiculturalisme, est en proie non seulement à une guerre des égo mais aussi à des conflits religieux, ethniques, communautaires et idéologiques. Les conflits ne sont pas résorbés, ils irradient la société toute entière en prenant de nouvelles voies. On ne lutte plus sur le terrain de la guerre physique, mais les armes ont seulement changé de nature : lobbying, campagnes médiatiques, propagande publicitaire, criminalisation des opinions, intimidations, dénonciations… Le neutralité n’existe pas, Héraclite le disait déjà dans l’antiquité : le conflit est père de toute chose. La société libérale se présente comme la seule alternative pragmatique : « l’empire du moindre mal » pour reprendre le titre de l’essai du philosophe Jean-Claude Michéa mais en fait, elle est repose sur l’hypocrisie, elle est la société du conflit larvé permanent. 


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

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Né en 1972, Guillaume Bernard est un historien du droit et un politologue français, spécialiste de l'histoire des institutions françaises et des idées politiques et juridiques. Il est principalement connu pour sa thèse sur le « mouvement dextrogyre ». Docteur et habilité à diriger des recherches, il est maître de conférences à l'Institut Catholique d'Etudes Supérieures (I.C.E.S.). Il est l’auteur de nombreux ouvrages dont le dernier, de 2016 : La guerre à droite aura bien lieu : le mouvement dextrogyre (Ed. DDB). Il a été l'une des chevilles ouvrières de l'« appel d'Angers pour l'unité de la droite », publié en 2018, dans l'hebdomadaire Valeurs Actuelles.

Lumières, libéralisme et modernité :

Le déclin du christianisme au XXème siècle a créé un vide, rapidement comblé par les idéologies. On oublie souvent que le libéralisme constitue une des quatre grandes idéologies du XXeme siècle parmi le communisme, le national socialisme et le fascisme. L’idéologie libérale règne en maître sur nos institutions. Née au XVIIème siècle à la suite des guerres de religion, le libéralisme s’est imposé comme la seule issue possible au conflit. En prétendant neutraliser le domaine public, pour préserver l’Etat des guerres civiles religieuses, la doctrine libérale à inauguré un nouveau type de société dans laquelle coexistent deux sphères : la sphère publique, celle de la neutralité et la sphère privée : celle des opinions individuelles. Désormais, ni l’histoire nationale, ni les principes d’une civilisation, ni plus aucune coutume ou tradition ne sont légitimes pour fonder le droit. Cette nouvelle doctrine, prétendument neutre, prévue pour éviter les conflits, laisse en réalité réapparaître le conflit sous une forme encore plus virulente. La société civile, d’autant plus dans le contexte de la mondialisation et du multiculturalisme, est en proie non seulement à une guerre des égo mais aussi à des conflits religieux, ethniques, communautaires et idéologiques. Les conflits ne sont pas résorbés, ils irradient la société toute entière en prenant de nouvelles voies. On ne lutte plus sur le terrain de la guerre physique, mais les armes ont seulement changé de nature : lobbying, campagnes médiatiques, propagande publicitaire, criminalisation des opinions, intimidations, dénonciations… Le neutralité n’existe pas, Héraclite le disait déjà dans l’antiquité : le conflit est père de toute chose. La société libérale se présente comme la seule alternative pragmatique : « l’empire du moindre mal » pour reprendre le titre de l’essai du philosophe Jean-Claude Michéa mais en fait, elle est repose sur l’hypocrisie, elle est la société du conflit larvé permanent. 


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Lumières, libéralisme et modernité :

Le déclin du christianisme au XXème siècle a créé un vide, rapidement comblé par les idéologies. On oublie souvent que le libéralisme constitue une des quatre grandes idéologies du XXeme siècle parmi le communisme, le national socialisme et le fascisme. L’idéologie libérale règne en maître sur nos institutions. Née au XVIIème siècle à la suite des guerres de religion, le libéralisme s’est imposé comme la seule issue possible au conflit. En prétendant neutraliser le domaine public, pour préserver l’Etat des guerres civiles religieuses, la doctrine libérale à inauguré un nouveau type de société dans laquelle coexistent deux sphères : la sphère publique, celle de la neutralité et la sphère privée : celle des opinions individuelles. Désormais, ni l’histoire nationale, ni les principes d’une civilisation, ni plus aucune coutume ou tradition ne sont légitimes pour fonder le droit. Cette nouvelle doctrine, prétendument neutre, prévue pour éviter les conflits, laisse en réalité réapparaître le conflit sous une forme encore plus virulente. La société civile, d’autant plus dans le contexte de la mondialisation et du multiculturalisme, est en proie non seulement à une guerre des égo mais aussi à des conflits religieux, ethniques, communautaires et idéologiques. Les conflits ne sont pas résorbés, ils irradient la société toute entière en prenant de nouvelles voies. On ne lutte plus sur le terrain de la guerre physique, mais les armes ont seulement changé de nature : lobbying, campagnes médiatiques, propagande publicitaire, criminalisation des opinions, intimidations, dénonciations… Le neutralité n’existe pas, Héraclite le disait déjà dans l’antiquité : le conflit est père de toute chose. La société libérale se présente comme la seule alternative pragmatique : « l’empire du moindre mal » pour reprendre le titre de l’essai du philosophe Jean-Claude Michéa mais en fait, elle est repose sur l’hypocrisie, elle est la société du conflit larvé permanent. 


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Le déclin du christianisme au XXème siècle a créé un vide, rapidement comblé par les idéologies. On oublie souvent que le libéralisme constitue une des quatre grandes idéologies du XXeme siècle parmi le communisme, le national socialisme et le fascisme. L’idéologie libérale règne en maître sur nos institutions. Née au XVIIème siècle à la suite des guerres de religion, le libéralisme s’est imposé comme la seule issue possible au conflit. En prétendant neutraliser le domaine public, pour préserver l’Etat des guerres civiles religieuses, la doctrine libérale à inauguré un nouveau type de société dans laquelle coexistent deux sphères : la sphère publique, celle de la neutralité et la sphère privée : celle des opinions individuelles. Désormais, ni l’histoire nationale, ni les principes d’une civilisation, ni plus aucune coutume ou tradition ne sont légitimes pour fonder le droit. Cette nouvelle doctrine, prétendument neutre, prévue pour éviter les conflits, laisse en réalité réapparaître le conflit sous une forme encore plus virulente. La société civile, d’autant plus dans le contexte de la mondialisation et du multiculturalisme, est en proie non seulement à une guerre des égo mais aussi à des conflits religieux, ethniques, communautaires et idéologiques. Les conflits ne sont pas résorbés, ils irradient la société toute entière en prenant de nouvelles voies. On ne lutte plus sur le terrain de la guerre physique, mais les armes ont seulement changé de nature : lobbying, campagnes médiatiques, propagande publicitaire, criminalisation des opinions, intimidations, dénonciations… Le neutralité n’existe pas, Héraclite le disait déjà dans l’antiquité : le conflit est père de toute chose. La société libérale se présente comme la seule alternative pragmatique : « l’empire du moindre mal » pour reprendre le titre de l’essai du philosophe Jean-Claude Michéa mais en fait, elle est repose sur l’hypocrisie, elle est la société du conflit larvé permanent. 


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