Description
Est-ce que je suis addicte au réseaux sociaux ? Est-ce que j'en fais un bon usage ? C'est ma réflexion du moment !
Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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Est-ce que je suis addicte au réseaux sociaux ? Est-ce que j'en fais un bon usage ? C'est ma réflexion du moment !
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Transcription
Je passe à peu près 8 à 9 heures de temps tous les jours sur mon téléphone. C'est presque la moitié de ma journée. Ce qui en vient à me questionner aujourd'hui, est-ce que ma relation aux réseaux sociaux, est-ce que ma relation au téléphone est saine ? Food for your time ! La semaine dernière, je suis tombée assez malade. Je le suis toujours d'ailleurs. Toujours un peu malade, beaucoup malade. Lol. Et j'avais besoin de me reposer, j'avais besoin de passer du temps à dormir, à me reposer. Et j'ai décidé que j'allais couper les réseaux sociaux. pendant toute la semaine là où je devais me reposer. Ce que j'ai fait. Et j'ai pris cette décision parce que depuis plusieurs semaines, depuis plusieurs mois, depuis le début de l'été, depuis mai, je me questionne énormément sur ma consommation des réseaux sociaux, mon rapport à mon téléphone, à quel point il est important pour moi, à quel point je passe du temps dessus, à quel point je consomme du contenu, à quel point je scrolle sur les réseaux sociaux. Tout simplement parce que j'ai toujours été très consciente finalement de mon rapport à mon téléphone. Mais j'étais aussi vachement dans le déni. Dans le sens où il y avait des périodes où mon réveil sonnait, je me levais directement, j'avais pas besoin de scroller 5-10 minutes. Le soir ça m'empêchait pas forcément de dormir parce que je suis une couche tôt et je l'ai toujours été. Quand je suis avec les gens que j'aime, j'essaie de passer le moins de temps sur mon téléphone. Et je pensais que j'étais pas addict, je pensais que juste je choisissais mes moments pour passer du temps sur mon téléphone. A scroller. Je voyais mon temps d'écran toutes les semaines. Et j'étais dans le déni, je me disais mais normal finalement, normal. Spoiler alert, non, pas du tout, c'était pas normal. Je me disais ça parce que j'arrivais à couper entre guillemets quand j'étais avec mes amis, ma famille, quand je devais me lever le matin, quand je devais me couper le soir. C'était facile pour moi de couper et pas me dire encore une minute, encore une minute, à scroller jusqu'à 2-3h du matin. C'est des choses qui m'arrivent très rarement, à part quand je fais des insomnies. J'en ai fait beaucoup quand j'ai déménagé, donc voilà. Et ces derniers temps, j'ai décidé de me poser, vraiment, et de me questionner sur mon rapport à mon téléphone parce que j'ai beaucoup observé autour de moi. J'ai ma sœur en ce moment à la maison et je la vois constamment sur son téléphone quand elle rentre, à scroller, à scroller, à scroller. Quand on est dans les transports, quand on sort, etc. Scroller, scroller, scroller. J'observe beaucoup les gens autour de moi. dans les transports, dans les restaurants, etc. Et je vois énormément de personnes scroller, scroller, scroller, scroller. Et je réalise que, mine de rien, si je ne les observe pas, je vais partir de ces personnes-là qui passent leur temps à scroller, scroller, scroller sans arrêt, à autant stimuler mon cerveau, à tout le temps avoir besoin de cette dopamine que les réseaux sociaux me donnent et que je vois défiler des vidéos qui me font rire, des vidéos éducatives, des belles vidéos, du contenu que j'aime finalement. Et c'est très sympathique de voir tout ce contenu-là de manière aussi simple, d'avoir accès à ça de manière aussi simple. Mais c'est aussi important de se questionner de pourquoi est-ce que j'ai autant besoin de ça ? Pourquoi est-ce que mon cerveau en a autant besoin ? Pourquoi c'est aussi difficile pour moi de m'en détacher ? Et c'est tout simplement parce que je suis addict. Comment on pourrait être addict ? Alors, c'est pas du tout la même chose, c'est pas à la même échelle, mais comment on pourrait être addict à l'alcool, à la drogue ? Eh ben moi, je suis addict aux réseaux sociaux. au fait de tout le temps être dessus, aux notifications, aux messages, aux likes, aux commentaires. Je suis accro à ça. Je suis accro au fait de tout le temps regarder une vidéo. Chaque fois que je fais une petite tâche, ne serait-ce que la vaisselle, ne serait-ce que mes cheveux, ne serait-ce que le ménage, j'ai besoin d'avoir soit de la musique, soit d'avoir une vidéo. J'ai perdu le boîtier de mes Airpods il y a quelques temps. J'ai les Airpods, mais je n'ai pas le boîtier. Ça coûte une blinde, cette merde. Donc j'ai décidé que je n'allais pas en acheter. Et avant d'acheter des écouteurs filets, Et j'ai décidé de ne rien acheter du tout. Ce qui a fait que pendant une à deux semaines, je n'avais pas de musique dans les transports. Je n'avais rien à part moi et mes pensées et le bruit des métros. Et j'ai cru que j'allais mourir d'avoir tous ces bruits-là autour de moi que je ne voulais pas. C'était hyper dur pour moi d'aller dans les transports et de ne pas pouvoir écouter mes podcasts, écouter ma musique ou juste avoir mes écouteurs pour scroller. Ça a été un enfer. Jusqu'à ce que je me dise, mais en fait, c'est rien. C'est ça la vraie vie, en fait. Pose-toi, regarde autour de toi. Prends ton livre que tu as terminé depuis 10 ans et termine-le. Fais quelque chose au lieu de scroll sur ton téléphone. Et c'est à ce moment-là aussi que j'ai commencé à beaucoup observer autour de moi, de voir à quel point tout le monde était sur son téléphone. Je parais très vieille, très boomer en disant ça, mais personne ne parle plus à personne. Tout le monde est focalisé sur sa petite vie et c'est normal aussi. Mais tout le monde est focalisé sur son téléphone. Tout le monde est focalisé sur ses notifications, sur ce qui se passe en ce moment. On consomme tout de manière hyper rapide, on consomme tout de manière hyper éphémère. Et je n'aime pas ça. Ça me procure beaucoup de faux mots, de ne pas être sur internet, de ne pas voir ce qui se passe. I don't have the fear of missing out, la peur de manquer des choses dans la vie de tous les jours. Dans le sens où, pas peur de pas aller à une soirée. J'ai pas peur de pas aller en concert, sauf si ce concert implique Beyoncé. J'ai pas peur de pas faire ci ou ça. Par contre, je réalise avec le temps que j'ai peur de manquer une traîne. J'étais pas sur mon téléphone cette semaine et à plusieurs reprises, j'ai demandé autour de moi est-ce que Beyoncé a publié quelque chose ? Est-ce que Beyoncé a annoncé quelque chose ? Parce qu'elle a fini sa tournée il y a pas longtemps. On attend, je sais pas, moins un film, un live album, something. Et j'arrêtais pas de demander est-ce que Beyoncé a publié ? Qu'est-ce qui se passe ? C'est quoi la nouvelle traîne, etc. Parce que... I have the fear of missing this And that's insane Parce que l'information Elle ne va pas partir Elle ne va pas disparaître En quittant les réseaux sociaux A partir du moment où je remets les internets L'information je l'aurai En tout cas pour Beyoncé Ça c'est sûr et certain Mais parce que je veux être dans les premières à le savoir Parce que je veux repartir du truc Et bah j'ai besoin de tout le temps être dessus De tout le temps savoir ce qui se passe J'y réalise aussi Qu'en étant créatrice de contenu Je me dois d'être sur internet, je me dois d'être dessus mais aujourd'hui je réalise que je consomme plus de contenu que je n'en crée et je trouve ça dommage parce que j'aimerais créer plus de contenu que je n'en consomme aujourd'hui, je tends à faire ça je tends à en créer plus que je n'en consomme parce qu'en tant que créatrice de contenu, oui tu fais du benchmark if you wanna call it like that oui tu regardes ce que les gens y font pour t'en inspirer pour voir ce que tu peux faire au fonction de ce que tu aimes partager toi sur les réseaux sociaux. Mais ce n'est pas censé prendre le dessus sur le fait de créer. Et je réalise même que passer beaucoup de temps sur les internets m'empêche parfois de créer parce que je me dis mais je ne ferai pas mieux que cette personne. Je ne sais pas comment faire pour faire bien, pour autant attirer que cette personne. Tu vois aussi le nombre de likes, le nombre d'abonnés d'autres personnes. Et c'est quelque chose qui te travaille tout le temps. Moi c'est quelque chose qui me travaille tout le temps Mon contenu, ce que je veux faire Ce que j'aimerais faire de plus Ce que j'aimerais partager de plus C'est tout le temps le cas Mais à force de consommer du contenu Je ne me pose pas assez sur le mien Et à me dire que je veux faire ci, ça, ça Même si c'est pas parfait dès le début Le faire parce que moi je vois la version aboutie et finale Des autres créateurs et créatrices Et je me dis bah si ça ressemble pas à ça A quoi bon le faire ? Et c'est un cercle vicieux finalement, c'est un cercle totalement vicieux qui m'empêche de créer. Et outre le fait de créer sur les réseaux sociaux, ça m'empêche de créer tout court, d'être sur les réseaux sociaux et de passer mon temps à scroller. Ça m'empêche d'écrire, ça m'empêche de faire du scrapbooking, ça m'empêche de faire des activités créatives comme je sais pas moi. Une de mes nouvelles passions c'est faire des bijoux moi-même, ça m'empêche de faire ça. Ça m'empêche de sortir de chez moi parfois pour aller faire des activités, ça m'empêche beaucoup beaucoup, je le redis, d'écrire. Tout le monde sait que j'adore ça, mais les réseaux sociaux m'empêchent de le faire parce que je scrolle beaucoup trop. Ça m'empêche de travailler sur ma créativité, ça m'empêche de travailler sur plein de choses que j'aime finalement et qui n'ont rien à voir avec mon activité sur les réseaux sociaux, juste des choses que j'aime faire personnellement. Et je n'aime pas ça. Je n'arrive pas à regarder un film, outre le cinéma, parce que le cinéma j'y arrive, mais quand je suis chez moi, je ne peux pas regarder un film ou un épisode de série sans scroller quelques fois sur mon téléphone. Je ne peux pas faire ça parce que j'ai besoin de voir ce qui se passe sur Internet. de manière totalement random, sans même me rendre compte. Mon cerveau va me faire prendre mon téléphone, scroller quelques secondes et le verrouiller. Pas parce que j'en ai envie, mais parce que c'est devenu une habitude, une addiction. Je ne peux pas passer une heure sans scroller sur mon téléphone, 30 minutes sans scroller sur mon téléphone. Quand je lis un livre, il faut que toutes les 10 à 15 minutes, je sache ce qui me passe sur les internets. Et ça en devient effrayant. C'est tout le temps. consommer, consommer, consommer, consommer du contenu, tout en sachant que je n'en crée pas autant que j'en consomme. Et je pense que si j'avais eu un ratio équilibré de création et de consommation, je me serais dit, bon, ok, ça va. Mais quand je vois ma manière de consommer les réseaux sociaux et que je vois comment je crée, je me dis qu'il y a un souci et que c'est pas comme ça que ça devrait se passer. Cette semaine, hors des réseaux sociaux, je l'ai prise effectivement parce que je suis malade et que j'ai besoin de me rep... poser, c'est vital, sinon ça va pas aller. Mais aussi parce que ces derniers temps, j'ai beaucoup réalisé à quel point j'étais sur mon téléphone, à quel point c'était devenu une nécessité pour moi d'être dessus, à quel point c'était devenu une addiction et que je ne pouvais pas continuer comme ça. Je me voyais dormir un peu plus tard pour continuer à scroller, me lever de mon lit un peu plus tard pour continuer à scroller, scroller dans les transports, scroller quand je vais faire les courses alors qu'il n'y a pas besoin, scroller avant d'aller prendre ma douche, scroller en marchant, vers un point A ou un point B, scroller avant de commencer mon film au cinéma, scroller dans les toilettes des restaurants, scroller pendant que je suis en train de danser en boîte de nuit, scroller, scroller, scroller, scroller, scroller tout le temps, alors qu'il n'y a pas besoin d'eux, il y a juste besoin d'apprécier le moment. Et ça a commencé à m'alarmer. Je me suis dit que ce n'est pas normal et ce n'est pas bien que mon cerveau... et tout le temps besoin d'être stimulé à ce point, que mon cerveau ait tout le temps besoin de quelque chose, que mon cerveau ne sache pas s'ennuyer, ne sache pas ce que c'est que l'ennui. En coupant mon téléphone, je me suis demandé, mais en fait c'est très bien Serena de couper son téléphone, mais qu'est-ce que tu vas faire de ta vie ? Parce que finalement tu peux pas sortir, t'es malade. Tu veux rester à la maison, tu veux rester dans ton lit, etc. What are you going to do ? To entertain yourself. Alors que le... Le pire, c'est que j'ai pas tout le temps besoin d'entertain myself. J'ai pas tout le temps besoin d'être stimulée, j'ai pas tout le temps besoin de faire quelque chose. Je peux juste être, tout simplement. Cette semaine, j'ai lu L'Inventaire des rêves de Shimamanda Ngozi Adichie, un livre de plus de 600 pages. En temps normal, avec mon téléphone, ça m'aurait pris deux mois à le lire ce livre. J'ai pris une semaine. Je sais pas si on se rend compte, mais ça m'a pris une semaine de lire. Un livre de 600 pages en sachant qu'il y a des jours où je ne l'ai pas lu parce que je devais me reposer et parce que je faisais autre chose. J'ai écrit cette semaine, beaucoup écrit, ce qui ne m'arrive plus beaucoup ces derniers temps. Et quand je dis écrire, je ne parle pas pour mes vidéos, je ne parle pas pour mon blog, etc. Pour mon podcast, je parle d'écrire, raconter ma vie, mon journal intime personnel. Je ne le fais plus très souvent. J'ai énormément écrit cette semaine. J'ai fait plus de scrapbooking. J'ai beaucoup plus réfléchi au type de contenu que je voulais poster. J'ai eu beaucoup plus d'idées cette semaine. J'ai eu le temps de m'ennuyer pour la première fois depuis, je crois, des années. À ne pas être sur mon téléphone, à m'autoriser à ne rien faire du tout. Juste être là, à être présente. À laisser mes pensées juste être des pensées. À les laisser overflow. À vivre, je me suis dit, mais en fait, il y a plein de choses à faire. Plus que de scroller, c'est rien. Il y a la vraie vie. Go touch some grass a little bit. t'as des gens à voir, même si je pouvais pas voir des gens, j'étais malade, mais quand ça ira mieux, bah je verrai des gens je sortirai de chez moi, et y'a plein de choses à faire, plein de choses à voir, plein de choses à découvrir c'est bien beau, internet, ça m'a permis, aujourd'hui, d'avoir une certaine place avec mon podcast, et d'avoir les écoutes que j'ai aujourd'hui, d'avoir la communauté que j'ai aujourd'hui, et s'il y avait pas eu internet je l'aurais jamais fait, je n'aurais jamais ça, mais c'est aussi bon de sortir et de touch some grass finalement, d'aller toucher un petit peu d'herbe et d'aller parler aux êtres humains, de faire toutes les choses qu'on s'est dit qu'on allait faire et qu'on n'a pas faites parce qu'on a un téléphone dans la main. Et aujourd'hui, j'aimerais tendre vers quelque chose où je consomme très très peu de contenu, mais où j'en crée beaucoup. Je n'ai plus envie de passer des heures sur mon téléphone, d'être coachée sur mon téléphone. Honnêtement, ça m'a plombé le moral ces dernières semaines de tout le temps être sur mon téléphone. Ça me l'a plombé et je l'ai bien vu. J'ai bien vu que... cette semaine même si ça allait pas trop physiquement et pas mentalement ça allait beaucoup mieux de passer moins de temps sur mon téléphone que j'étais plus over stimulated à me dire si telle personne fait ci telle personne fait ça faut aussi que je fasse ci faut aussi que je fasse ça faut que je fasse plus plus plus plus plus à me dire qu'à la fin de la journée je suis un être humain qui va mourir comme tout le monde et que j'ai le droit de vivre en dehors de mon téléphone et que oui j'aime créer du contenu oui j'aime faire ce que je fais mais je peux le faire mieux je peux le faire Merci. plus, tout en consommant moins, en étant moins sur mon téléphone, en étant moins sur les réseaux sociaux parce que très honnêtement je suis addict, je suis addict à mon téléphone, je suis addict aux réseaux sociaux et je l'ai bien vu cette semaine les premiers jours, de manière automatique je prenais mon téléphone et j'allais là où Instagram TikTok et Tootie Cointy étaient placés d'habitude et je voyais qu'il n'y avait rien et j'étais là, ah merde il n'y a rien là-bas je n'ai pas accès Merci. à ce dont j'accède d'habitude et c'est là aussi que je vois à quel point c'est un automatisme pour moi de le faire, d'y aller et de cliquer dessus et encore une fois, ce n'est pas normal. Ce n'est pas normal de tout le temps parler en ref des réseaux sociaux, de tout le temps avoir besoin d'une nouvelle trend, d'un nouveau truc qui fonctionne. Quand je vois à quel point Internet prend de la place dans la vraie vie, il y a des choses pour lesquelles c'est très bien, il y a des choses pour lesquelles non. Quand je vois comment la musique est consommer, et même l'art de manière globale, mais parlons surtout de musique, est consommée aujourd'hui à cause de TikTok et à cause des formats courts auxquels on s'habitue. Je déteste ça. Les gens n'écoutent plus d'albums. People don't make albums anymore. They don't make albums anymore. They just do quick little singles, you know ? I'm quoting my queen here, quoting Beyoncé. Mais elle a raison, les gens ne font plus d'albums parce que les gens n'écoutent plus d'albums. Les gens veulent juste un single qui va pop sur TikTok, qui va être sympa à écouter et après on va passer à autre chose. Le fait que les réseaux sociaux fassent tout consommer, tout de manière extrêmement rapide, extrêmement vite, extrêmement éphémère surtout, je n'aime pas ça. Et c'est quelque chose dont je veux m'éloigner. Et c'est pour ça que j'ai décidé de quitter les réseaux sociaux pendant une semaine et du juste recommencer à consommer du format long sans avoir besoin de couper pour... une pause pour reconsommer du format court. C'est vrai que j'ai des idées de plus lire de livres. J'avais comme objectif de lire 30 livres cette année. J'en suis même pas à 10. Tout simplement parce que je passe plus de temps sur les réseaux sociaux qu'à lire des livres. Et I don't like that. I don't like that. I'm perfectly capable of reading 30 books this year. Parce qu'en une semaine, même moins, si on compte les jours où je n'ai pas lu, j'ai lu un livre de 600 putains de pages. J'en suis capable. Je suis capable d'écrire. beaucoup parce qu'en une semaine, j'écris plus que je ne l'ai fait tout au long de l'année. Je ne sais pas si on s'en rend compte. Ma consommation des réseaux sociaux m'empêche de faire plein de choses que j'aimerais faire, que j'aimerais créer. Et aujourd'hui, j'aimerais passer sur un truc où les réseaux sociaux ne font plus partie intégrante de ma vie, de mon environnement, dans le sens... où, oui, j'aimerais continuer à créer du contenu, mais j'ai envie de passer le moins de temps possible sur Instagram, sur TikTok. C'est pas grave si j'ai pas les rêves. C'est pas grave si j'ai pas la dernière traîne. C'est pas grave si je sais pas ce qu'il y a à la mode, ce qui est trendy. I do not care. I wanna touch some grass. I wanna meet people. I wanna see things. Et je ne veux pas que ma vie se résume à des stories sur Instagram, des likes, des commentaires, des abonnés, etc. C'est très chouette aussi de communiquer. Ça me permet de parler à mes amis, à ma famille, qui ne sont pas dans le même continent ou dans le même endroit que moi. Ça m'a permis aussi de rencontrer des personnes géniales et qui sont aujourd'hui dans mon cercle d'amis. Ça me permet plein de choses, mais je pense que, comme tout, ça a besoin de modération et ma consommation d'Internet n'est pas du tout, du tout, du tout modérée. Et je tends à ce qu'elle le devienne, à ce qu'elle le soit. Je me suis découverte ! une passion pour le sudoku. Et ça, si j'avais eu internet tout le temps avec moi, je ne me serais pas découverte cette passion pour le sudoku et savoir que je suis capable de faire du sudoku parce qu'à chaque fois que j'en voyais, je me disais mais ça a l'air beaucoup trop compliqué, je ne peux pas faire ça aujourd'hui. Et bien j'en fais littéralement tout le temps et je trouve ça trop fun de se casser la tête à trouver où placer des chiffres de 1 à 9. Oui, et il y a plein de choses à découvrir sur moi, plein de choses à savoir sur moi qui sont en dehors d'internet et je réalise que cette consommation que j'ai des réseaux n'est pas adéquate, n'est pas saine, n'est pas bonne pour moi, n'est pas bonne pour ma santé mentale, n'est pas bonne pour ma santé tout court. Le fait de ne pas pouvoir faire une seule activité sans consommer du contenu, même si c'est du contenu sur YouTube, etc., même si c'est un podcast, ce n'est pas normal. De tout le temps avoir besoin que mon cerveau soit stimulé, ce n'est pas normal d'avoir tout le temps besoin que mon cerveau mange des informations, mange des choses. Ce n'est pas normal que mon cerveau, le seul moment, il se... pause, c'est la nuit quand je décide d'aller dormir. Non, ce n'est pas normal. J'ai besoin de laisser respirer mon cerveau, j'ai besoin de laisser respirer plein de choses et passer du temps en dehors des réseaux sociaux cette semaine m'a confortée dans l'idée que oui, je suis addict, mais oui je peux totalement m'en passer et oui, je peux vivre une vie en créant du contenu tout en en consommant moins et c'est ce vers quoi je veux tendre, tout simplement. Peut-être que c'est le moment pour toi aussi de penser à ta consommation des réseaux sociaux, je ne sais pas. Mais c'est quelque chose qui me trotte dans la tête depuis quelques semaines, quelques mois même. Et le fait d'avoir coupé m'a permis d'écailler cette réflexion et de l'attendre à comment est-ce que je veux faire pour avoir un équilibre de je poste du contenu, j'en crée, mais je passe beaucoup moins de temps dessus, à chercher ce qui se passe, à être stimulée par des notifications, à être stimulée par des messages, des likes et des commentaires et des abonnements. et tout ça, tout ça. Food for thought. Let me know what you think. Merci, Magie, de m'avoir écoutée et je te dis à mercredi. gros bisous
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Est-ce que je suis addicte au réseaux sociaux ? Est-ce que j'en fais un bon usage ? C'est ma réflexion du moment !
Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Transcription
Je passe à peu près 8 à 9 heures de temps tous les jours sur mon téléphone. C'est presque la moitié de ma journée. Ce qui en vient à me questionner aujourd'hui, est-ce que ma relation aux réseaux sociaux, est-ce que ma relation au téléphone est saine ? Food for your time ! La semaine dernière, je suis tombée assez malade. Je le suis toujours d'ailleurs. Toujours un peu malade, beaucoup malade. Lol. Et j'avais besoin de me reposer, j'avais besoin de passer du temps à dormir, à me reposer. Et j'ai décidé que j'allais couper les réseaux sociaux. pendant toute la semaine là où je devais me reposer. Ce que j'ai fait. Et j'ai pris cette décision parce que depuis plusieurs semaines, depuis plusieurs mois, depuis le début de l'été, depuis mai, je me questionne énormément sur ma consommation des réseaux sociaux, mon rapport à mon téléphone, à quel point il est important pour moi, à quel point je passe du temps dessus, à quel point je consomme du contenu, à quel point je scrolle sur les réseaux sociaux. Tout simplement parce que j'ai toujours été très consciente finalement de mon rapport à mon téléphone. Mais j'étais aussi vachement dans le déni. Dans le sens où il y avait des périodes où mon réveil sonnait, je me levais directement, j'avais pas besoin de scroller 5-10 minutes. Le soir ça m'empêchait pas forcément de dormir parce que je suis une couche tôt et je l'ai toujours été. Quand je suis avec les gens que j'aime, j'essaie de passer le moins de temps sur mon téléphone. Et je pensais que j'étais pas addict, je pensais que juste je choisissais mes moments pour passer du temps sur mon téléphone. A scroller. Je voyais mon temps d'écran toutes les semaines. Et j'étais dans le déni, je me disais mais normal finalement, normal. Spoiler alert, non, pas du tout, c'était pas normal. Je me disais ça parce que j'arrivais à couper entre guillemets quand j'étais avec mes amis, ma famille, quand je devais me lever le matin, quand je devais me couper le soir. C'était facile pour moi de couper et pas me dire encore une minute, encore une minute, à scroller jusqu'à 2-3h du matin. C'est des choses qui m'arrivent très rarement, à part quand je fais des insomnies. J'en ai fait beaucoup quand j'ai déménagé, donc voilà. Et ces derniers temps, j'ai décidé de me poser, vraiment, et de me questionner sur mon rapport à mon téléphone parce que j'ai beaucoup observé autour de moi. J'ai ma sœur en ce moment à la maison et je la vois constamment sur son téléphone quand elle rentre, à scroller, à scroller, à scroller. Quand on est dans les transports, quand on sort, etc. Scroller, scroller, scroller. J'observe beaucoup les gens autour de moi. dans les transports, dans les restaurants, etc. Et je vois énormément de personnes scroller, scroller, scroller, scroller. Et je réalise que, mine de rien, si je ne les observe pas, je vais partir de ces personnes-là qui passent leur temps à scroller, scroller, scroller sans arrêt, à autant stimuler mon cerveau, à tout le temps avoir besoin de cette dopamine que les réseaux sociaux me donnent et que je vois défiler des vidéos qui me font rire, des vidéos éducatives, des belles vidéos, du contenu que j'aime finalement. Et c'est très sympathique de voir tout ce contenu-là de manière aussi simple, d'avoir accès à ça de manière aussi simple. Mais c'est aussi important de se questionner de pourquoi est-ce que j'ai autant besoin de ça ? Pourquoi est-ce que mon cerveau en a autant besoin ? Pourquoi c'est aussi difficile pour moi de m'en détacher ? Et c'est tout simplement parce que je suis addict. Comment on pourrait être addict ? Alors, c'est pas du tout la même chose, c'est pas à la même échelle, mais comment on pourrait être addict à l'alcool, à la drogue ? Eh ben moi, je suis addict aux réseaux sociaux. au fait de tout le temps être dessus, aux notifications, aux messages, aux likes, aux commentaires. Je suis accro à ça. Je suis accro au fait de tout le temps regarder une vidéo. Chaque fois que je fais une petite tâche, ne serait-ce que la vaisselle, ne serait-ce que mes cheveux, ne serait-ce que le ménage, j'ai besoin d'avoir soit de la musique, soit d'avoir une vidéo. J'ai perdu le boîtier de mes Airpods il y a quelques temps. J'ai les Airpods, mais je n'ai pas le boîtier. Ça coûte une blinde, cette merde. Donc j'ai décidé que je n'allais pas en acheter. Et avant d'acheter des écouteurs filets, Et j'ai décidé de ne rien acheter du tout. Ce qui a fait que pendant une à deux semaines, je n'avais pas de musique dans les transports. Je n'avais rien à part moi et mes pensées et le bruit des métros. Et j'ai cru que j'allais mourir d'avoir tous ces bruits-là autour de moi que je ne voulais pas. C'était hyper dur pour moi d'aller dans les transports et de ne pas pouvoir écouter mes podcasts, écouter ma musique ou juste avoir mes écouteurs pour scroller. Ça a été un enfer. Jusqu'à ce que je me dise, mais en fait, c'est rien. C'est ça la vraie vie, en fait. Pose-toi, regarde autour de toi. Prends ton livre que tu as terminé depuis 10 ans et termine-le. Fais quelque chose au lieu de scroll sur ton téléphone. Et c'est à ce moment-là aussi que j'ai commencé à beaucoup observer autour de moi, de voir à quel point tout le monde était sur son téléphone. Je parais très vieille, très boomer en disant ça, mais personne ne parle plus à personne. Tout le monde est focalisé sur sa petite vie et c'est normal aussi. Mais tout le monde est focalisé sur son téléphone. Tout le monde est focalisé sur ses notifications, sur ce qui se passe en ce moment. On consomme tout de manière hyper rapide, on consomme tout de manière hyper éphémère. Et je n'aime pas ça. Ça me procure beaucoup de faux mots, de ne pas être sur internet, de ne pas voir ce qui se passe. I don't have the fear of missing out, la peur de manquer des choses dans la vie de tous les jours. Dans le sens où, pas peur de pas aller à une soirée. J'ai pas peur de pas aller en concert, sauf si ce concert implique Beyoncé. J'ai pas peur de pas faire ci ou ça. Par contre, je réalise avec le temps que j'ai peur de manquer une traîne. J'étais pas sur mon téléphone cette semaine et à plusieurs reprises, j'ai demandé autour de moi est-ce que Beyoncé a publié quelque chose ? Est-ce que Beyoncé a annoncé quelque chose ? Parce qu'elle a fini sa tournée il y a pas longtemps. On attend, je sais pas, moins un film, un live album, something. Et j'arrêtais pas de demander est-ce que Beyoncé a publié ? Qu'est-ce qui se passe ? C'est quoi la nouvelle traîne, etc. Parce que... I have the fear of missing this And that's insane Parce que l'information Elle ne va pas partir Elle ne va pas disparaître En quittant les réseaux sociaux A partir du moment où je remets les internets L'information je l'aurai En tout cas pour Beyoncé Ça c'est sûr et certain Mais parce que je veux être dans les premières à le savoir Parce que je veux repartir du truc Et bah j'ai besoin de tout le temps être dessus De tout le temps savoir ce qui se passe J'y réalise aussi Qu'en étant créatrice de contenu Je me dois d'être sur internet, je me dois d'être dessus mais aujourd'hui je réalise que je consomme plus de contenu que je n'en crée et je trouve ça dommage parce que j'aimerais créer plus de contenu que je n'en consomme aujourd'hui, je tends à faire ça je tends à en créer plus que je n'en consomme parce qu'en tant que créatrice de contenu, oui tu fais du benchmark if you wanna call it like that oui tu regardes ce que les gens y font pour t'en inspirer pour voir ce que tu peux faire au fonction de ce que tu aimes partager toi sur les réseaux sociaux. Mais ce n'est pas censé prendre le dessus sur le fait de créer. Et je réalise même que passer beaucoup de temps sur les internets m'empêche parfois de créer parce que je me dis mais je ne ferai pas mieux que cette personne. Je ne sais pas comment faire pour faire bien, pour autant attirer que cette personne. Tu vois aussi le nombre de likes, le nombre d'abonnés d'autres personnes. Et c'est quelque chose qui te travaille tout le temps. Moi c'est quelque chose qui me travaille tout le temps Mon contenu, ce que je veux faire Ce que j'aimerais faire de plus Ce que j'aimerais partager de plus C'est tout le temps le cas Mais à force de consommer du contenu Je ne me pose pas assez sur le mien Et à me dire que je veux faire ci, ça, ça Même si c'est pas parfait dès le début Le faire parce que moi je vois la version aboutie et finale Des autres créateurs et créatrices Et je me dis bah si ça ressemble pas à ça A quoi bon le faire ? Et c'est un cercle vicieux finalement, c'est un cercle totalement vicieux qui m'empêche de créer. Et outre le fait de créer sur les réseaux sociaux, ça m'empêche de créer tout court, d'être sur les réseaux sociaux et de passer mon temps à scroller. Ça m'empêche d'écrire, ça m'empêche de faire du scrapbooking, ça m'empêche de faire des activités créatives comme je sais pas moi. Une de mes nouvelles passions c'est faire des bijoux moi-même, ça m'empêche de faire ça. Ça m'empêche de sortir de chez moi parfois pour aller faire des activités, ça m'empêche beaucoup beaucoup, je le redis, d'écrire. Tout le monde sait que j'adore ça, mais les réseaux sociaux m'empêchent de le faire parce que je scrolle beaucoup trop. Ça m'empêche de travailler sur ma créativité, ça m'empêche de travailler sur plein de choses que j'aime finalement et qui n'ont rien à voir avec mon activité sur les réseaux sociaux, juste des choses que j'aime faire personnellement. Et je n'aime pas ça. Je n'arrive pas à regarder un film, outre le cinéma, parce que le cinéma j'y arrive, mais quand je suis chez moi, je ne peux pas regarder un film ou un épisode de série sans scroller quelques fois sur mon téléphone. Je ne peux pas faire ça parce que j'ai besoin de voir ce qui se passe sur Internet. de manière totalement random, sans même me rendre compte. Mon cerveau va me faire prendre mon téléphone, scroller quelques secondes et le verrouiller. Pas parce que j'en ai envie, mais parce que c'est devenu une habitude, une addiction. Je ne peux pas passer une heure sans scroller sur mon téléphone, 30 minutes sans scroller sur mon téléphone. Quand je lis un livre, il faut que toutes les 10 à 15 minutes, je sache ce qui me passe sur les internets. Et ça en devient effrayant. C'est tout le temps. consommer, consommer, consommer, consommer du contenu, tout en sachant que je n'en crée pas autant que j'en consomme. Et je pense que si j'avais eu un ratio équilibré de création et de consommation, je me serais dit, bon, ok, ça va. Mais quand je vois ma manière de consommer les réseaux sociaux et que je vois comment je crée, je me dis qu'il y a un souci et que c'est pas comme ça que ça devrait se passer. Cette semaine, hors des réseaux sociaux, je l'ai prise effectivement parce que je suis malade et que j'ai besoin de me rep... poser, c'est vital, sinon ça va pas aller. Mais aussi parce que ces derniers temps, j'ai beaucoup réalisé à quel point j'étais sur mon téléphone, à quel point c'était devenu une nécessité pour moi d'être dessus, à quel point c'était devenu une addiction et que je ne pouvais pas continuer comme ça. Je me voyais dormir un peu plus tard pour continuer à scroller, me lever de mon lit un peu plus tard pour continuer à scroller, scroller dans les transports, scroller quand je vais faire les courses alors qu'il n'y a pas besoin, scroller avant d'aller prendre ma douche, scroller en marchant, vers un point A ou un point B, scroller avant de commencer mon film au cinéma, scroller dans les toilettes des restaurants, scroller pendant que je suis en train de danser en boîte de nuit, scroller, scroller, scroller, scroller, scroller tout le temps, alors qu'il n'y a pas besoin d'eux, il y a juste besoin d'apprécier le moment. Et ça a commencé à m'alarmer. Je me suis dit que ce n'est pas normal et ce n'est pas bien que mon cerveau... et tout le temps besoin d'être stimulé à ce point, que mon cerveau ait tout le temps besoin de quelque chose, que mon cerveau ne sache pas s'ennuyer, ne sache pas ce que c'est que l'ennui. En coupant mon téléphone, je me suis demandé, mais en fait c'est très bien Serena de couper son téléphone, mais qu'est-ce que tu vas faire de ta vie ? Parce que finalement tu peux pas sortir, t'es malade. Tu veux rester à la maison, tu veux rester dans ton lit, etc. What are you going to do ? To entertain yourself. Alors que le... Le pire, c'est que j'ai pas tout le temps besoin d'entertain myself. J'ai pas tout le temps besoin d'être stimulée, j'ai pas tout le temps besoin de faire quelque chose. Je peux juste être, tout simplement. Cette semaine, j'ai lu L'Inventaire des rêves de Shimamanda Ngozi Adichie, un livre de plus de 600 pages. En temps normal, avec mon téléphone, ça m'aurait pris deux mois à le lire ce livre. J'ai pris une semaine. Je sais pas si on se rend compte, mais ça m'a pris une semaine de lire. Un livre de 600 pages en sachant qu'il y a des jours où je ne l'ai pas lu parce que je devais me reposer et parce que je faisais autre chose. J'ai écrit cette semaine, beaucoup écrit, ce qui ne m'arrive plus beaucoup ces derniers temps. Et quand je dis écrire, je ne parle pas pour mes vidéos, je ne parle pas pour mon blog, etc. Pour mon podcast, je parle d'écrire, raconter ma vie, mon journal intime personnel. Je ne le fais plus très souvent. J'ai énormément écrit cette semaine. J'ai fait plus de scrapbooking. J'ai beaucoup plus réfléchi au type de contenu que je voulais poster. J'ai eu beaucoup plus d'idées cette semaine. J'ai eu le temps de m'ennuyer pour la première fois depuis, je crois, des années. À ne pas être sur mon téléphone, à m'autoriser à ne rien faire du tout. Juste être là, à être présente. À laisser mes pensées juste être des pensées. À les laisser overflow. À vivre, je me suis dit, mais en fait, il y a plein de choses à faire. Plus que de scroller, c'est rien. Il y a la vraie vie. Go touch some grass a little bit. t'as des gens à voir, même si je pouvais pas voir des gens, j'étais malade, mais quand ça ira mieux, bah je verrai des gens je sortirai de chez moi, et y'a plein de choses à faire, plein de choses à voir, plein de choses à découvrir c'est bien beau, internet, ça m'a permis, aujourd'hui, d'avoir une certaine place avec mon podcast, et d'avoir les écoutes que j'ai aujourd'hui, d'avoir la communauté que j'ai aujourd'hui, et s'il y avait pas eu internet je l'aurais jamais fait, je n'aurais jamais ça, mais c'est aussi bon de sortir et de touch some grass finalement, d'aller toucher un petit peu d'herbe et d'aller parler aux êtres humains, de faire toutes les choses qu'on s'est dit qu'on allait faire et qu'on n'a pas faites parce qu'on a un téléphone dans la main. Et aujourd'hui, j'aimerais tendre vers quelque chose où je consomme très très peu de contenu, mais où j'en crée beaucoup. Je n'ai plus envie de passer des heures sur mon téléphone, d'être coachée sur mon téléphone. Honnêtement, ça m'a plombé le moral ces dernières semaines de tout le temps être sur mon téléphone. Ça me l'a plombé et je l'ai bien vu. J'ai bien vu que... cette semaine même si ça allait pas trop physiquement et pas mentalement ça allait beaucoup mieux de passer moins de temps sur mon téléphone que j'étais plus over stimulated à me dire si telle personne fait ci telle personne fait ça faut aussi que je fasse ci faut aussi que je fasse ça faut que je fasse plus plus plus plus plus à me dire qu'à la fin de la journée je suis un être humain qui va mourir comme tout le monde et que j'ai le droit de vivre en dehors de mon téléphone et que oui j'aime créer du contenu oui j'aime faire ce que je fais mais je peux le faire mieux je peux le faire Merci. plus, tout en consommant moins, en étant moins sur mon téléphone, en étant moins sur les réseaux sociaux parce que très honnêtement je suis addict, je suis addict à mon téléphone, je suis addict aux réseaux sociaux et je l'ai bien vu cette semaine les premiers jours, de manière automatique je prenais mon téléphone et j'allais là où Instagram TikTok et Tootie Cointy étaient placés d'habitude et je voyais qu'il n'y avait rien et j'étais là, ah merde il n'y a rien là-bas je n'ai pas accès Merci. à ce dont j'accède d'habitude et c'est là aussi que je vois à quel point c'est un automatisme pour moi de le faire, d'y aller et de cliquer dessus et encore une fois, ce n'est pas normal. Ce n'est pas normal de tout le temps parler en ref des réseaux sociaux, de tout le temps avoir besoin d'une nouvelle trend, d'un nouveau truc qui fonctionne. Quand je vois à quel point Internet prend de la place dans la vraie vie, il y a des choses pour lesquelles c'est très bien, il y a des choses pour lesquelles non. Quand je vois comment la musique est consommer, et même l'art de manière globale, mais parlons surtout de musique, est consommée aujourd'hui à cause de TikTok et à cause des formats courts auxquels on s'habitue. Je déteste ça. Les gens n'écoutent plus d'albums. People don't make albums anymore. They don't make albums anymore. They just do quick little singles, you know ? I'm quoting my queen here, quoting Beyoncé. Mais elle a raison, les gens ne font plus d'albums parce que les gens n'écoutent plus d'albums. Les gens veulent juste un single qui va pop sur TikTok, qui va être sympa à écouter et après on va passer à autre chose. Le fait que les réseaux sociaux fassent tout consommer, tout de manière extrêmement rapide, extrêmement vite, extrêmement éphémère surtout, je n'aime pas ça. Et c'est quelque chose dont je veux m'éloigner. Et c'est pour ça que j'ai décidé de quitter les réseaux sociaux pendant une semaine et du juste recommencer à consommer du format long sans avoir besoin de couper pour... une pause pour reconsommer du format court. C'est vrai que j'ai des idées de plus lire de livres. J'avais comme objectif de lire 30 livres cette année. J'en suis même pas à 10. Tout simplement parce que je passe plus de temps sur les réseaux sociaux qu'à lire des livres. Et I don't like that. I don't like that. I'm perfectly capable of reading 30 books this year. Parce qu'en une semaine, même moins, si on compte les jours où je n'ai pas lu, j'ai lu un livre de 600 putains de pages. J'en suis capable. Je suis capable d'écrire. beaucoup parce qu'en une semaine, j'écris plus que je ne l'ai fait tout au long de l'année. Je ne sais pas si on s'en rend compte. Ma consommation des réseaux sociaux m'empêche de faire plein de choses que j'aimerais faire, que j'aimerais créer. Et aujourd'hui, j'aimerais passer sur un truc où les réseaux sociaux ne font plus partie intégrante de ma vie, de mon environnement, dans le sens... où, oui, j'aimerais continuer à créer du contenu, mais j'ai envie de passer le moins de temps possible sur Instagram, sur TikTok. C'est pas grave si j'ai pas les rêves. C'est pas grave si j'ai pas la dernière traîne. C'est pas grave si je sais pas ce qu'il y a à la mode, ce qui est trendy. I do not care. I wanna touch some grass. I wanna meet people. I wanna see things. Et je ne veux pas que ma vie se résume à des stories sur Instagram, des likes, des commentaires, des abonnés, etc. C'est très chouette aussi de communiquer. Ça me permet de parler à mes amis, à ma famille, qui ne sont pas dans le même continent ou dans le même endroit que moi. Ça m'a permis aussi de rencontrer des personnes géniales et qui sont aujourd'hui dans mon cercle d'amis. Ça me permet plein de choses, mais je pense que, comme tout, ça a besoin de modération et ma consommation d'Internet n'est pas du tout, du tout, du tout modérée. Et je tends à ce qu'elle le devienne, à ce qu'elle le soit. Je me suis découverte ! une passion pour le sudoku. Et ça, si j'avais eu internet tout le temps avec moi, je ne me serais pas découverte cette passion pour le sudoku et savoir que je suis capable de faire du sudoku parce qu'à chaque fois que j'en voyais, je me disais mais ça a l'air beaucoup trop compliqué, je ne peux pas faire ça aujourd'hui. Et bien j'en fais littéralement tout le temps et je trouve ça trop fun de se casser la tête à trouver où placer des chiffres de 1 à 9. Oui, et il y a plein de choses à découvrir sur moi, plein de choses à savoir sur moi qui sont en dehors d'internet et je réalise que cette consommation que j'ai des réseaux n'est pas adéquate, n'est pas saine, n'est pas bonne pour moi, n'est pas bonne pour ma santé mentale, n'est pas bonne pour ma santé tout court. Le fait de ne pas pouvoir faire une seule activité sans consommer du contenu, même si c'est du contenu sur YouTube, etc., même si c'est un podcast, ce n'est pas normal. De tout le temps avoir besoin que mon cerveau soit stimulé, ce n'est pas normal d'avoir tout le temps besoin que mon cerveau mange des informations, mange des choses. Ce n'est pas normal que mon cerveau, le seul moment, il se... pause, c'est la nuit quand je décide d'aller dormir. Non, ce n'est pas normal. J'ai besoin de laisser respirer mon cerveau, j'ai besoin de laisser respirer plein de choses et passer du temps en dehors des réseaux sociaux cette semaine m'a confortée dans l'idée que oui, je suis addict, mais oui je peux totalement m'en passer et oui, je peux vivre une vie en créant du contenu tout en en consommant moins et c'est ce vers quoi je veux tendre, tout simplement. Peut-être que c'est le moment pour toi aussi de penser à ta consommation des réseaux sociaux, je ne sais pas. Mais c'est quelque chose qui me trotte dans la tête depuis quelques semaines, quelques mois même. Et le fait d'avoir coupé m'a permis d'écailler cette réflexion et de l'attendre à comment est-ce que je veux faire pour avoir un équilibre de je poste du contenu, j'en crée, mais je passe beaucoup moins de temps dessus, à chercher ce qui se passe, à être stimulée par des notifications, à être stimulée par des messages, des likes et des commentaires et des abonnements. et tout ça, tout ça. Food for thought. Let me know what you think. Merci, Magie, de m'avoir écoutée et je te dis à mercredi. gros bisous
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Description
Est-ce que je suis addicte au réseaux sociaux ? Est-ce que j'en fais un bon usage ? C'est ma réflexion du moment !
Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Transcription
Je passe à peu près 8 à 9 heures de temps tous les jours sur mon téléphone. C'est presque la moitié de ma journée. Ce qui en vient à me questionner aujourd'hui, est-ce que ma relation aux réseaux sociaux, est-ce que ma relation au téléphone est saine ? Food for your time ! La semaine dernière, je suis tombée assez malade. Je le suis toujours d'ailleurs. Toujours un peu malade, beaucoup malade. Lol. Et j'avais besoin de me reposer, j'avais besoin de passer du temps à dormir, à me reposer. Et j'ai décidé que j'allais couper les réseaux sociaux. pendant toute la semaine là où je devais me reposer. Ce que j'ai fait. Et j'ai pris cette décision parce que depuis plusieurs semaines, depuis plusieurs mois, depuis le début de l'été, depuis mai, je me questionne énormément sur ma consommation des réseaux sociaux, mon rapport à mon téléphone, à quel point il est important pour moi, à quel point je passe du temps dessus, à quel point je consomme du contenu, à quel point je scrolle sur les réseaux sociaux. Tout simplement parce que j'ai toujours été très consciente finalement de mon rapport à mon téléphone. Mais j'étais aussi vachement dans le déni. Dans le sens où il y avait des périodes où mon réveil sonnait, je me levais directement, j'avais pas besoin de scroller 5-10 minutes. Le soir ça m'empêchait pas forcément de dormir parce que je suis une couche tôt et je l'ai toujours été. Quand je suis avec les gens que j'aime, j'essaie de passer le moins de temps sur mon téléphone. Et je pensais que j'étais pas addict, je pensais que juste je choisissais mes moments pour passer du temps sur mon téléphone. A scroller. Je voyais mon temps d'écran toutes les semaines. Et j'étais dans le déni, je me disais mais normal finalement, normal. Spoiler alert, non, pas du tout, c'était pas normal. Je me disais ça parce que j'arrivais à couper entre guillemets quand j'étais avec mes amis, ma famille, quand je devais me lever le matin, quand je devais me couper le soir. C'était facile pour moi de couper et pas me dire encore une minute, encore une minute, à scroller jusqu'à 2-3h du matin. C'est des choses qui m'arrivent très rarement, à part quand je fais des insomnies. J'en ai fait beaucoup quand j'ai déménagé, donc voilà. Et ces derniers temps, j'ai décidé de me poser, vraiment, et de me questionner sur mon rapport à mon téléphone parce que j'ai beaucoup observé autour de moi. J'ai ma sœur en ce moment à la maison et je la vois constamment sur son téléphone quand elle rentre, à scroller, à scroller, à scroller. Quand on est dans les transports, quand on sort, etc. Scroller, scroller, scroller. J'observe beaucoup les gens autour de moi. dans les transports, dans les restaurants, etc. Et je vois énormément de personnes scroller, scroller, scroller, scroller. Et je réalise que, mine de rien, si je ne les observe pas, je vais partir de ces personnes-là qui passent leur temps à scroller, scroller, scroller sans arrêt, à autant stimuler mon cerveau, à tout le temps avoir besoin de cette dopamine que les réseaux sociaux me donnent et que je vois défiler des vidéos qui me font rire, des vidéos éducatives, des belles vidéos, du contenu que j'aime finalement. Et c'est très sympathique de voir tout ce contenu-là de manière aussi simple, d'avoir accès à ça de manière aussi simple. Mais c'est aussi important de se questionner de pourquoi est-ce que j'ai autant besoin de ça ? Pourquoi est-ce que mon cerveau en a autant besoin ? Pourquoi c'est aussi difficile pour moi de m'en détacher ? Et c'est tout simplement parce que je suis addict. Comment on pourrait être addict ? Alors, c'est pas du tout la même chose, c'est pas à la même échelle, mais comment on pourrait être addict à l'alcool, à la drogue ? Eh ben moi, je suis addict aux réseaux sociaux. au fait de tout le temps être dessus, aux notifications, aux messages, aux likes, aux commentaires. Je suis accro à ça. Je suis accro au fait de tout le temps regarder une vidéo. Chaque fois que je fais une petite tâche, ne serait-ce que la vaisselle, ne serait-ce que mes cheveux, ne serait-ce que le ménage, j'ai besoin d'avoir soit de la musique, soit d'avoir une vidéo. J'ai perdu le boîtier de mes Airpods il y a quelques temps. J'ai les Airpods, mais je n'ai pas le boîtier. Ça coûte une blinde, cette merde. Donc j'ai décidé que je n'allais pas en acheter. Et avant d'acheter des écouteurs filets, Et j'ai décidé de ne rien acheter du tout. Ce qui a fait que pendant une à deux semaines, je n'avais pas de musique dans les transports. Je n'avais rien à part moi et mes pensées et le bruit des métros. Et j'ai cru que j'allais mourir d'avoir tous ces bruits-là autour de moi que je ne voulais pas. C'était hyper dur pour moi d'aller dans les transports et de ne pas pouvoir écouter mes podcasts, écouter ma musique ou juste avoir mes écouteurs pour scroller. Ça a été un enfer. Jusqu'à ce que je me dise, mais en fait, c'est rien. C'est ça la vraie vie, en fait. Pose-toi, regarde autour de toi. Prends ton livre que tu as terminé depuis 10 ans et termine-le. Fais quelque chose au lieu de scroll sur ton téléphone. Et c'est à ce moment-là aussi que j'ai commencé à beaucoup observer autour de moi, de voir à quel point tout le monde était sur son téléphone. Je parais très vieille, très boomer en disant ça, mais personne ne parle plus à personne. Tout le monde est focalisé sur sa petite vie et c'est normal aussi. Mais tout le monde est focalisé sur son téléphone. Tout le monde est focalisé sur ses notifications, sur ce qui se passe en ce moment. On consomme tout de manière hyper rapide, on consomme tout de manière hyper éphémère. Et je n'aime pas ça. Ça me procure beaucoup de faux mots, de ne pas être sur internet, de ne pas voir ce qui se passe. I don't have the fear of missing out, la peur de manquer des choses dans la vie de tous les jours. Dans le sens où, pas peur de pas aller à une soirée. J'ai pas peur de pas aller en concert, sauf si ce concert implique Beyoncé. J'ai pas peur de pas faire ci ou ça. Par contre, je réalise avec le temps que j'ai peur de manquer une traîne. J'étais pas sur mon téléphone cette semaine et à plusieurs reprises, j'ai demandé autour de moi est-ce que Beyoncé a publié quelque chose ? Est-ce que Beyoncé a annoncé quelque chose ? Parce qu'elle a fini sa tournée il y a pas longtemps. On attend, je sais pas, moins un film, un live album, something. Et j'arrêtais pas de demander est-ce que Beyoncé a publié ? Qu'est-ce qui se passe ? C'est quoi la nouvelle traîne, etc. Parce que... I have the fear of missing this And that's insane Parce que l'information Elle ne va pas partir Elle ne va pas disparaître En quittant les réseaux sociaux A partir du moment où je remets les internets L'information je l'aurai En tout cas pour Beyoncé Ça c'est sûr et certain Mais parce que je veux être dans les premières à le savoir Parce que je veux repartir du truc Et bah j'ai besoin de tout le temps être dessus De tout le temps savoir ce qui se passe J'y réalise aussi Qu'en étant créatrice de contenu Je me dois d'être sur internet, je me dois d'être dessus mais aujourd'hui je réalise que je consomme plus de contenu que je n'en crée et je trouve ça dommage parce que j'aimerais créer plus de contenu que je n'en consomme aujourd'hui, je tends à faire ça je tends à en créer plus que je n'en consomme parce qu'en tant que créatrice de contenu, oui tu fais du benchmark if you wanna call it like that oui tu regardes ce que les gens y font pour t'en inspirer pour voir ce que tu peux faire au fonction de ce que tu aimes partager toi sur les réseaux sociaux. Mais ce n'est pas censé prendre le dessus sur le fait de créer. Et je réalise même que passer beaucoup de temps sur les internets m'empêche parfois de créer parce que je me dis mais je ne ferai pas mieux que cette personne. Je ne sais pas comment faire pour faire bien, pour autant attirer que cette personne. Tu vois aussi le nombre de likes, le nombre d'abonnés d'autres personnes. Et c'est quelque chose qui te travaille tout le temps. Moi c'est quelque chose qui me travaille tout le temps Mon contenu, ce que je veux faire Ce que j'aimerais faire de plus Ce que j'aimerais partager de plus C'est tout le temps le cas Mais à force de consommer du contenu Je ne me pose pas assez sur le mien Et à me dire que je veux faire ci, ça, ça Même si c'est pas parfait dès le début Le faire parce que moi je vois la version aboutie et finale Des autres créateurs et créatrices Et je me dis bah si ça ressemble pas à ça A quoi bon le faire ? Et c'est un cercle vicieux finalement, c'est un cercle totalement vicieux qui m'empêche de créer. Et outre le fait de créer sur les réseaux sociaux, ça m'empêche de créer tout court, d'être sur les réseaux sociaux et de passer mon temps à scroller. Ça m'empêche d'écrire, ça m'empêche de faire du scrapbooking, ça m'empêche de faire des activités créatives comme je sais pas moi. Une de mes nouvelles passions c'est faire des bijoux moi-même, ça m'empêche de faire ça. Ça m'empêche de sortir de chez moi parfois pour aller faire des activités, ça m'empêche beaucoup beaucoup, je le redis, d'écrire. Tout le monde sait que j'adore ça, mais les réseaux sociaux m'empêchent de le faire parce que je scrolle beaucoup trop. Ça m'empêche de travailler sur ma créativité, ça m'empêche de travailler sur plein de choses que j'aime finalement et qui n'ont rien à voir avec mon activité sur les réseaux sociaux, juste des choses que j'aime faire personnellement. Et je n'aime pas ça. Je n'arrive pas à regarder un film, outre le cinéma, parce que le cinéma j'y arrive, mais quand je suis chez moi, je ne peux pas regarder un film ou un épisode de série sans scroller quelques fois sur mon téléphone. Je ne peux pas faire ça parce que j'ai besoin de voir ce qui se passe sur Internet. de manière totalement random, sans même me rendre compte. Mon cerveau va me faire prendre mon téléphone, scroller quelques secondes et le verrouiller. Pas parce que j'en ai envie, mais parce que c'est devenu une habitude, une addiction. Je ne peux pas passer une heure sans scroller sur mon téléphone, 30 minutes sans scroller sur mon téléphone. Quand je lis un livre, il faut que toutes les 10 à 15 minutes, je sache ce qui me passe sur les internets. Et ça en devient effrayant. C'est tout le temps. consommer, consommer, consommer, consommer du contenu, tout en sachant que je n'en crée pas autant que j'en consomme. Et je pense que si j'avais eu un ratio équilibré de création et de consommation, je me serais dit, bon, ok, ça va. Mais quand je vois ma manière de consommer les réseaux sociaux et que je vois comment je crée, je me dis qu'il y a un souci et que c'est pas comme ça que ça devrait se passer. Cette semaine, hors des réseaux sociaux, je l'ai prise effectivement parce que je suis malade et que j'ai besoin de me rep... poser, c'est vital, sinon ça va pas aller. Mais aussi parce que ces derniers temps, j'ai beaucoup réalisé à quel point j'étais sur mon téléphone, à quel point c'était devenu une nécessité pour moi d'être dessus, à quel point c'était devenu une addiction et que je ne pouvais pas continuer comme ça. Je me voyais dormir un peu plus tard pour continuer à scroller, me lever de mon lit un peu plus tard pour continuer à scroller, scroller dans les transports, scroller quand je vais faire les courses alors qu'il n'y a pas besoin, scroller avant d'aller prendre ma douche, scroller en marchant, vers un point A ou un point B, scroller avant de commencer mon film au cinéma, scroller dans les toilettes des restaurants, scroller pendant que je suis en train de danser en boîte de nuit, scroller, scroller, scroller, scroller, scroller tout le temps, alors qu'il n'y a pas besoin d'eux, il y a juste besoin d'apprécier le moment. Et ça a commencé à m'alarmer. Je me suis dit que ce n'est pas normal et ce n'est pas bien que mon cerveau... et tout le temps besoin d'être stimulé à ce point, que mon cerveau ait tout le temps besoin de quelque chose, que mon cerveau ne sache pas s'ennuyer, ne sache pas ce que c'est que l'ennui. En coupant mon téléphone, je me suis demandé, mais en fait c'est très bien Serena de couper son téléphone, mais qu'est-ce que tu vas faire de ta vie ? Parce que finalement tu peux pas sortir, t'es malade. Tu veux rester à la maison, tu veux rester dans ton lit, etc. What are you going to do ? To entertain yourself. Alors que le... Le pire, c'est que j'ai pas tout le temps besoin d'entertain myself. J'ai pas tout le temps besoin d'être stimulée, j'ai pas tout le temps besoin de faire quelque chose. Je peux juste être, tout simplement. Cette semaine, j'ai lu L'Inventaire des rêves de Shimamanda Ngozi Adichie, un livre de plus de 600 pages. En temps normal, avec mon téléphone, ça m'aurait pris deux mois à le lire ce livre. J'ai pris une semaine. Je sais pas si on se rend compte, mais ça m'a pris une semaine de lire. Un livre de 600 pages en sachant qu'il y a des jours où je ne l'ai pas lu parce que je devais me reposer et parce que je faisais autre chose. J'ai écrit cette semaine, beaucoup écrit, ce qui ne m'arrive plus beaucoup ces derniers temps. Et quand je dis écrire, je ne parle pas pour mes vidéos, je ne parle pas pour mon blog, etc. Pour mon podcast, je parle d'écrire, raconter ma vie, mon journal intime personnel. Je ne le fais plus très souvent. J'ai énormément écrit cette semaine. J'ai fait plus de scrapbooking. J'ai beaucoup plus réfléchi au type de contenu que je voulais poster. J'ai eu beaucoup plus d'idées cette semaine. J'ai eu le temps de m'ennuyer pour la première fois depuis, je crois, des années. À ne pas être sur mon téléphone, à m'autoriser à ne rien faire du tout. Juste être là, à être présente. À laisser mes pensées juste être des pensées. À les laisser overflow. À vivre, je me suis dit, mais en fait, il y a plein de choses à faire. Plus que de scroller, c'est rien. Il y a la vraie vie. Go touch some grass a little bit. t'as des gens à voir, même si je pouvais pas voir des gens, j'étais malade, mais quand ça ira mieux, bah je verrai des gens je sortirai de chez moi, et y'a plein de choses à faire, plein de choses à voir, plein de choses à découvrir c'est bien beau, internet, ça m'a permis, aujourd'hui, d'avoir une certaine place avec mon podcast, et d'avoir les écoutes que j'ai aujourd'hui, d'avoir la communauté que j'ai aujourd'hui, et s'il y avait pas eu internet je l'aurais jamais fait, je n'aurais jamais ça, mais c'est aussi bon de sortir et de touch some grass finalement, d'aller toucher un petit peu d'herbe et d'aller parler aux êtres humains, de faire toutes les choses qu'on s'est dit qu'on allait faire et qu'on n'a pas faites parce qu'on a un téléphone dans la main. Et aujourd'hui, j'aimerais tendre vers quelque chose où je consomme très très peu de contenu, mais où j'en crée beaucoup. Je n'ai plus envie de passer des heures sur mon téléphone, d'être coachée sur mon téléphone. Honnêtement, ça m'a plombé le moral ces dernières semaines de tout le temps être sur mon téléphone. Ça me l'a plombé et je l'ai bien vu. J'ai bien vu que... cette semaine même si ça allait pas trop physiquement et pas mentalement ça allait beaucoup mieux de passer moins de temps sur mon téléphone que j'étais plus over stimulated à me dire si telle personne fait ci telle personne fait ça faut aussi que je fasse ci faut aussi que je fasse ça faut que je fasse plus plus plus plus plus à me dire qu'à la fin de la journée je suis un être humain qui va mourir comme tout le monde et que j'ai le droit de vivre en dehors de mon téléphone et que oui j'aime créer du contenu oui j'aime faire ce que je fais mais je peux le faire mieux je peux le faire Merci. plus, tout en consommant moins, en étant moins sur mon téléphone, en étant moins sur les réseaux sociaux parce que très honnêtement je suis addict, je suis addict à mon téléphone, je suis addict aux réseaux sociaux et je l'ai bien vu cette semaine les premiers jours, de manière automatique je prenais mon téléphone et j'allais là où Instagram TikTok et Tootie Cointy étaient placés d'habitude et je voyais qu'il n'y avait rien et j'étais là, ah merde il n'y a rien là-bas je n'ai pas accès Merci. à ce dont j'accède d'habitude et c'est là aussi que je vois à quel point c'est un automatisme pour moi de le faire, d'y aller et de cliquer dessus et encore une fois, ce n'est pas normal. Ce n'est pas normal de tout le temps parler en ref des réseaux sociaux, de tout le temps avoir besoin d'une nouvelle trend, d'un nouveau truc qui fonctionne. Quand je vois à quel point Internet prend de la place dans la vraie vie, il y a des choses pour lesquelles c'est très bien, il y a des choses pour lesquelles non. Quand je vois comment la musique est consommer, et même l'art de manière globale, mais parlons surtout de musique, est consommée aujourd'hui à cause de TikTok et à cause des formats courts auxquels on s'habitue. Je déteste ça. Les gens n'écoutent plus d'albums. People don't make albums anymore. They don't make albums anymore. They just do quick little singles, you know ? I'm quoting my queen here, quoting Beyoncé. Mais elle a raison, les gens ne font plus d'albums parce que les gens n'écoutent plus d'albums. Les gens veulent juste un single qui va pop sur TikTok, qui va être sympa à écouter et après on va passer à autre chose. Le fait que les réseaux sociaux fassent tout consommer, tout de manière extrêmement rapide, extrêmement vite, extrêmement éphémère surtout, je n'aime pas ça. Et c'est quelque chose dont je veux m'éloigner. Et c'est pour ça que j'ai décidé de quitter les réseaux sociaux pendant une semaine et du juste recommencer à consommer du format long sans avoir besoin de couper pour... une pause pour reconsommer du format court. C'est vrai que j'ai des idées de plus lire de livres. J'avais comme objectif de lire 30 livres cette année. J'en suis même pas à 10. Tout simplement parce que je passe plus de temps sur les réseaux sociaux qu'à lire des livres. Et I don't like that. I don't like that. I'm perfectly capable of reading 30 books this year. Parce qu'en une semaine, même moins, si on compte les jours où je n'ai pas lu, j'ai lu un livre de 600 putains de pages. J'en suis capable. Je suis capable d'écrire. beaucoup parce qu'en une semaine, j'écris plus que je ne l'ai fait tout au long de l'année. Je ne sais pas si on s'en rend compte. Ma consommation des réseaux sociaux m'empêche de faire plein de choses que j'aimerais faire, que j'aimerais créer. Et aujourd'hui, j'aimerais passer sur un truc où les réseaux sociaux ne font plus partie intégrante de ma vie, de mon environnement, dans le sens... où, oui, j'aimerais continuer à créer du contenu, mais j'ai envie de passer le moins de temps possible sur Instagram, sur TikTok. C'est pas grave si j'ai pas les rêves. C'est pas grave si j'ai pas la dernière traîne. C'est pas grave si je sais pas ce qu'il y a à la mode, ce qui est trendy. I do not care. I wanna touch some grass. I wanna meet people. I wanna see things. Et je ne veux pas que ma vie se résume à des stories sur Instagram, des likes, des commentaires, des abonnés, etc. C'est très chouette aussi de communiquer. Ça me permet de parler à mes amis, à ma famille, qui ne sont pas dans le même continent ou dans le même endroit que moi. Ça m'a permis aussi de rencontrer des personnes géniales et qui sont aujourd'hui dans mon cercle d'amis. Ça me permet plein de choses, mais je pense que, comme tout, ça a besoin de modération et ma consommation d'Internet n'est pas du tout, du tout, du tout modérée. Et je tends à ce qu'elle le devienne, à ce qu'elle le soit. Je me suis découverte ! une passion pour le sudoku. Et ça, si j'avais eu internet tout le temps avec moi, je ne me serais pas découverte cette passion pour le sudoku et savoir que je suis capable de faire du sudoku parce qu'à chaque fois que j'en voyais, je me disais mais ça a l'air beaucoup trop compliqué, je ne peux pas faire ça aujourd'hui. Et bien j'en fais littéralement tout le temps et je trouve ça trop fun de se casser la tête à trouver où placer des chiffres de 1 à 9. Oui, et il y a plein de choses à découvrir sur moi, plein de choses à savoir sur moi qui sont en dehors d'internet et je réalise que cette consommation que j'ai des réseaux n'est pas adéquate, n'est pas saine, n'est pas bonne pour moi, n'est pas bonne pour ma santé mentale, n'est pas bonne pour ma santé tout court. Le fait de ne pas pouvoir faire une seule activité sans consommer du contenu, même si c'est du contenu sur YouTube, etc., même si c'est un podcast, ce n'est pas normal. De tout le temps avoir besoin que mon cerveau soit stimulé, ce n'est pas normal d'avoir tout le temps besoin que mon cerveau mange des informations, mange des choses. Ce n'est pas normal que mon cerveau, le seul moment, il se... pause, c'est la nuit quand je décide d'aller dormir. Non, ce n'est pas normal. J'ai besoin de laisser respirer mon cerveau, j'ai besoin de laisser respirer plein de choses et passer du temps en dehors des réseaux sociaux cette semaine m'a confortée dans l'idée que oui, je suis addict, mais oui je peux totalement m'en passer et oui, je peux vivre une vie en créant du contenu tout en en consommant moins et c'est ce vers quoi je veux tendre, tout simplement. Peut-être que c'est le moment pour toi aussi de penser à ta consommation des réseaux sociaux, je ne sais pas. Mais c'est quelque chose qui me trotte dans la tête depuis quelques semaines, quelques mois même. Et le fait d'avoir coupé m'a permis d'écailler cette réflexion et de l'attendre à comment est-ce que je veux faire pour avoir un équilibre de je poste du contenu, j'en crée, mais je passe beaucoup moins de temps dessus, à chercher ce qui se passe, à être stimulée par des notifications, à être stimulée par des messages, des likes et des commentaires et des abonnements. et tout ça, tout ça. Food for thought. Let me know what you think. Merci, Magie, de m'avoir écoutée et je te dis à mercredi. gros bisous
Description
Est-ce que je suis addicte au réseaux sociaux ? Est-ce que j'en fais un bon usage ? C'est ma réflexion du moment !
Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Transcription
Je passe à peu près 8 à 9 heures de temps tous les jours sur mon téléphone. C'est presque la moitié de ma journée. Ce qui en vient à me questionner aujourd'hui, est-ce que ma relation aux réseaux sociaux, est-ce que ma relation au téléphone est saine ? Food for your time ! La semaine dernière, je suis tombée assez malade. Je le suis toujours d'ailleurs. Toujours un peu malade, beaucoup malade. Lol. Et j'avais besoin de me reposer, j'avais besoin de passer du temps à dormir, à me reposer. Et j'ai décidé que j'allais couper les réseaux sociaux. pendant toute la semaine là où je devais me reposer. Ce que j'ai fait. Et j'ai pris cette décision parce que depuis plusieurs semaines, depuis plusieurs mois, depuis le début de l'été, depuis mai, je me questionne énormément sur ma consommation des réseaux sociaux, mon rapport à mon téléphone, à quel point il est important pour moi, à quel point je passe du temps dessus, à quel point je consomme du contenu, à quel point je scrolle sur les réseaux sociaux. Tout simplement parce que j'ai toujours été très consciente finalement de mon rapport à mon téléphone. Mais j'étais aussi vachement dans le déni. Dans le sens où il y avait des périodes où mon réveil sonnait, je me levais directement, j'avais pas besoin de scroller 5-10 minutes. Le soir ça m'empêchait pas forcément de dormir parce que je suis une couche tôt et je l'ai toujours été. Quand je suis avec les gens que j'aime, j'essaie de passer le moins de temps sur mon téléphone. Et je pensais que j'étais pas addict, je pensais que juste je choisissais mes moments pour passer du temps sur mon téléphone. A scroller. Je voyais mon temps d'écran toutes les semaines. Et j'étais dans le déni, je me disais mais normal finalement, normal. Spoiler alert, non, pas du tout, c'était pas normal. Je me disais ça parce que j'arrivais à couper entre guillemets quand j'étais avec mes amis, ma famille, quand je devais me lever le matin, quand je devais me couper le soir. C'était facile pour moi de couper et pas me dire encore une minute, encore une minute, à scroller jusqu'à 2-3h du matin. C'est des choses qui m'arrivent très rarement, à part quand je fais des insomnies. J'en ai fait beaucoup quand j'ai déménagé, donc voilà. Et ces derniers temps, j'ai décidé de me poser, vraiment, et de me questionner sur mon rapport à mon téléphone parce que j'ai beaucoup observé autour de moi. J'ai ma sœur en ce moment à la maison et je la vois constamment sur son téléphone quand elle rentre, à scroller, à scroller, à scroller. Quand on est dans les transports, quand on sort, etc. Scroller, scroller, scroller. J'observe beaucoup les gens autour de moi. dans les transports, dans les restaurants, etc. Et je vois énormément de personnes scroller, scroller, scroller, scroller. Et je réalise que, mine de rien, si je ne les observe pas, je vais partir de ces personnes-là qui passent leur temps à scroller, scroller, scroller sans arrêt, à autant stimuler mon cerveau, à tout le temps avoir besoin de cette dopamine que les réseaux sociaux me donnent et que je vois défiler des vidéos qui me font rire, des vidéos éducatives, des belles vidéos, du contenu que j'aime finalement. Et c'est très sympathique de voir tout ce contenu-là de manière aussi simple, d'avoir accès à ça de manière aussi simple. Mais c'est aussi important de se questionner de pourquoi est-ce que j'ai autant besoin de ça ? Pourquoi est-ce que mon cerveau en a autant besoin ? Pourquoi c'est aussi difficile pour moi de m'en détacher ? Et c'est tout simplement parce que je suis addict. Comment on pourrait être addict ? Alors, c'est pas du tout la même chose, c'est pas à la même échelle, mais comment on pourrait être addict à l'alcool, à la drogue ? Eh ben moi, je suis addict aux réseaux sociaux. au fait de tout le temps être dessus, aux notifications, aux messages, aux likes, aux commentaires. Je suis accro à ça. Je suis accro au fait de tout le temps regarder une vidéo. Chaque fois que je fais une petite tâche, ne serait-ce que la vaisselle, ne serait-ce que mes cheveux, ne serait-ce que le ménage, j'ai besoin d'avoir soit de la musique, soit d'avoir une vidéo. J'ai perdu le boîtier de mes Airpods il y a quelques temps. J'ai les Airpods, mais je n'ai pas le boîtier. Ça coûte une blinde, cette merde. Donc j'ai décidé que je n'allais pas en acheter. Et avant d'acheter des écouteurs filets, Et j'ai décidé de ne rien acheter du tout. Ce qui a fait que pendant une à deux semaines, je n'avais pas de musique dans les transports. Je n'avais rien à part moi et mes pensées et le bruit des métros. Et j'ai cru que j'allais mourir d'avoir tous ces bruits-là autour de moi que je ne voulais pas. C'était hyper dur pour moi d'aller dans les transports et de ne pas pouvoir écouter mes podcasts, écouter ma musique ou juste avoir mes écouteurs pour scroller. Ça a été un enfer. Jusqu'à ce que je me dise, mais en fait, c'est rien. C'est ça la vraie vie, en fait. Pose-toi, regarde autour de toi. Prends ton livre que tu as terminé depuis 10 ans et termine-le. Fais quelque chose au lieu de scroll sur ton téléphone. Et c'est à ce moment-là aussi que j'ai commencé à beaucoup observer autour de moi, de voir à quel point tout le monde était sur son téléphone. Je parais très vieille, très boomer en disant ça, mais personne ne parle plus à personne. Tout le monde est focalisé sur sa petite vie et c'est normal aussi. Mais tout le monde est focalisé sur son téléphone. Tout le monde est focalisé sur ses notifications, sur ce qui se passe en ce moment. On consomme tout de manière hyper rapide, on consomme tout de manière hyper éphémère. Et je n'aime pas ça. Ça me procure beaucoup de faux mots, de ne pas être sur internet, de ne pas voir ce qui se passe. I don't have the fear of missing out, la peur de manquer des choses dans la vie de tous les jours. Dans le sens où, pas peur de pas aller à une soirée. J'ai pas peur de pas aller en concert, sauf si ce concert implique Beyoncé. J'ai pas peur de pas faire ci ou ça. Par contre, je réalise avec le temps que j'ai peur de manquer une traîne. J'étais pas sur mon téléphone cette semaine et à plusieurs reprises, j'ai demandé autour de moi est-ce que Beyoncé a publié quelque chose ? Est-ce que Beyoncé a annoncé quelque chose ? Parce qu'elle a fini sa tournée il y a pas longtemps. On attend, je sais pas, moins un film, un live album, something. Et j'arrêtais pas de demander est-ce que Beyoncé a publié ? Qu'est-ce qui se passe ? C'est quoi la nouvelle traîne, etc. Parce que... I have the fear of missing this And that's insane Parce que l'information Elle ne va pas partir Elle ne va pas disparaître En quittant les réseaux sociaux A partir du moment où je remets les internets L'information je l'aurai En tout cas pour Beyoncé Ça c'est sûr et certain Mais parce que je veux être dans les premières à le savoir Parce que je veux repartir du truc Et bah j'ai besoin de tout le temps être dessus De tout le temps savoir ce qui se passe J'y réalise aussi Qu'en étant créatrice de contenu Je me dois d'être sur internet, je me dois d'être dessus mais aujourd'hui je réalise que je consomme plus de contenu que je n'en crée et je trouve ça dommage parce que j'aimerais créer plus de contenu que je n'en consomme aujourd'hui, je tends à faire ça je tends à en créer plus que je n'en consomme parce qu'en tant que créatrice de contenu, oui tu fais du benchmark if you wanna call it like that oui tu regardes ce que les gens y font pour t'en inspirer pour voir ce que tu peux faire au fonction de ce que tu aimes partager toi sur les réseaux sociaux. Mais ce n'est pas censé prendre le dessus sur le fait de créer. Et je réalise même que passer beaucoup de temps sur les internets m'empêche parfois de créer parce que je me dis mais je ne ferai pas mieux que cette personne. Je ne sais pas comment faire pour faire bien, pour autant attirer que cette personne. Tu vois aussi le nombre de likes, le nombre d'abonnés d'autres personnes. Et c'est quelque chose qui te travaille tout le temps. Moi c'est quelque chose qui me travaille tout le temps Mon contenu, ce que je veux faire Ce que j'aimerais faire de plus Ce que j'aimerais partager de plus C'est tout le temps le cas Mais à force de consommer du contenu Je ne me pose pas assez sur le mien Et à me dire que je veux faire ci, ça, ça Même si c'est pas parfait dès le début Le faire parce que moi je vois la version aboutie et finale Des autres créateurs et créatrices Et je me dis bah si ça ressemble pas à ça A quoi bon le faire ? Et c'est un cercle vicieux finalement, c'est un cercle totalement vicieux qui m'empêche de créer. Et outre le fait de créer sur les réseaux sociaux, ça m'empêche de créer tout court, d'être sur les réseaux sociaux et de passer mon temps à scroller. Ça m'empêche d'écrire, ça m'empêche de faire du scrapbooking, ça m'empêche de faire des activités créatives comme je sais pas moi. Une de mes nouvelles passions c'est faire des bijoux moi-même, ça m'empêche de faire ça. Ça m'empêche de sortir de chez moi parfois pour aller faire des activités, ça m'empêche beaucoup beaucoup, je le redis, d'écrire. Tout le monde sait que j'adore ça, mais les réseaux sociaux m'empêchent de le faire parce que je scrolle beaucoup trop. Ça m'empêche de travailler sur ma créativité, ça m'empêche de travailler sur plein de choses que j'aime finalement et qui n'ont rien à voir avec mon activité sur les réseaux sociaux, juste des choses que j'aime faire personnellement. Et je n'aime pas ça. Je n'arrive pas à regarder un film, outre le cinéma, parce que le cinéma j'y arrive, mais quand je suis chez moi, je ne peux pas regarder un film ou un épisode de série sans scroller quelques fois sur mon téléphone. Je ne peux pas faire ça parce que j'ai besoin de voir ce qui se passe sur Internet. de manière totalement random, sans même me rendre compte. Mon cerveau va me faire prendre mon téléphone, scroller quelques secondes et le verrouiller. Pas parce que j'en ai envie, mais parce que c'est devenu une habitude, une addiction. Je ne peux pas passer une heure sans scroller sur mon téléphone, 30 minutes sans scroller sur mon téléphone. Quand je lis un livre, il faut que toutes les 10 à 15 minutes, je sache ce qui me passe sur les internets. Et ça en devient effrayant. C'est tout le temps. consommer, consommer, consommer, consommer du contenu, tout en sachant que je n'en crée pas autant que j'en consomme. Et je pense que si j'avais eu un ratio équilibré de création et de consommation, je me serais dit, bon, ok, ça va. Mais quand je vois ma manière de consommer les réseaux sociaux et que je vois comment je crée, je me dis qu'il y a un souci et que c'est pas comme ça que ça devrait se passer. Cette semaine, hors des réseaux sociaux, je l'ai prise effectivement parce que je suis malade et que j'ai besoin de me rep... poser, c'est vital, sinon ça va pas aller. Mais aussi parce que ces derniers temps, j'ai beaucoup réalisé à quel point j'étais sur mon téléphone, à quel point c'était devenu une nécessité pour moi d'être dessus, à quel point c'était devenu une addiction et que je ne pouvais pas continuer comme ça. Je me voyais dormir un peu plus tard pour continuer à scroller, me lever de mon lit un peu plus tard pour continuer à scroller, scroller dans les transports, scroller quand je vais faire les courses alors qu'il n'y a pas besoin, scroller avant d'aller prendre ma douche, scroller en marchant, vers un point A ou un point B, scroller avant de commencer mon film au cinéma, scroller dans les toilettes des restaurants, scroller pendant que je suis en train de danser en boîte de nuit, scroller, scroller, scroller, scroller, scroller tout le temps, alors qu'il n'y a pas besoin d'eux, il y a juste besoin d'apprécier le moment. Et ça a commencé à m'alarmer. Je me suis dit que ce n'est pas normal et ce n'est pas bien que mon cerveau... et tout le temps besoin d'être stimulé à ce point, que mon cerveau ait tout le temps besoin de quelque chose, que mon cerveau ne sache pas s'ennuyer, ne sache pas ce que c'est que l'ennui. En coupant mon téléphone, je me suis demandé, mais en fait c'est très bien Serena de couper son téléphone, mais qu'est-ce que tu vas faire de ta vie ? Parce que finalement tu peux pas sortir, t'es malade. Tu veux rester à la maison, tu veux rester dans ton lit, etc. What are you going to do ? To entertain yourself. Alors que le... Le pire, c'est que j'ai pas tout le temps besoin d'entertain myself. J'ai pas tout le temps besoin d'être stimulée, j'ai pas tout le temps besoin de faire quelque chose. Je peux juste être, tout simplement. Cette semaine, j'ai lu L'Inventaire des rêves de Shimamanda Ngozi Adichie, un livre de plus de 600 pages. En temps normal, avec mon téléphone, ça m'aurait pris deux mois à le lire ce livre. J'ai pris une semaine. Je sais pas si on se rend compte, mais ça m'a pris une semaine de lire. Un livre de 600 pages en sachant qu'il y a des jours où je ne l'ai pas lu parce que je devais me reposer et parce que je faisais autre chose. J'ai écrit cette semaine, beaucoup écrit, ce qui ne m'arrive plus beaucoup ces derniers temps. Et quand je dis écrire, je ne parle pas pour mes vidéos, je ne parle pas pour mon blog, etc. Pour mon podcast, je parle d'écrire, raconter ma vie, mon journal intime personnel. Je ne le fais plus très souvent. J'ai énormément écrit cette semaine. J'ai fait plus de scrapbooking. J'ai beaucoup plus réfléchi au type de contenu que je voulais poster. J'ai eu beaucoup plus d'idées cette semaine. J'ai eu le temps de m'ennuyer pour la première fois depuis, je crois, des années. À ne pas être sur mon téléphone, à m'autoriser à ne rien faire du tout. Juste être là, à être présente. À laisser mes pensées juste être des pensées. À les laisser overflow. À vivre, je me suis dit, mais en fait, il y a plein de choses à faire. Plus que de scroller, c'est rien. Il y a la vraie vie. Go touch some grass a little bit. t'as des gens à voir, même si je pouvais pas voir des gens, j'étais malade, mais quand ça ira mieux, bah je verrai des gens je sortirai de chez moi, et y'a plein de choses à faire, plein de choses à voir, plein de choses à découvrir c'est bien beau, internet, ça m'a permis, aujourd'hui, d'avoir une certaine place avec mon podcast, et d'avoir les écoutes que j'ai aujourd'hui, d'avoir la communauté que j'ai aujourd'hui, et s'il y avait pas eu internet je l'aurais jamais fait, je n'aurais jamais ça, mais c'est aussi bon de sortir et de touch some grass finalement, d'aller toucher un petit peu d'herbe et d'aller parler aux êtres humains, de faire toutes les choses qu'on s'est dit qu'on allait faire et qu'on n'a pas faites parce qu'on a un téléphone dans la main. Et aujourd'hui, j'aimerais tendre vers quelque chose où je consomme très très peu de contenu, mais où j'en crée beaucoup. Je n'ai plus envie de passer des heures sur mon téléphone, d'être coachée sur mon téléphone. Honnêtement, ça m'a plombé le moral ces dernières semaines de tout le temps être sur mon téléphone. Ça me l'a plombé et je l'ai bien vu. J'ai bien vu que... cette semaine même si ça allait pas trop physiquement et pas mentalement ça allait beaucoup mieux de passer moins de temps sur mon téléphone que j'étais plus over stimulated à me dire si telle personne fait ci telle personne fait ça faut aussi que je fasse ci faut aussi que je fasse ça faut que je fasse plus plus plus plus plus à me dire qu'à la fin de la journée je suis un être humain qui va mourir comme tout le monde et que j'ai le droit de vivre en dehors de mon téléphone et que oui j'aime créer du contenu oui j'aime faire ce que je fais mais je peux le faire mieux je peux le faire Merci. plus, tout en consommant moins, en étant moins sur mon téléphone, en étant moins sur les réseaux sociaux parce que très honnêtement je suis addict, je suis addict à mon téléphone, je suis addict aux réseaux sociaux et je l'ai bien vu cette semaine les premiers jours, de manière automatique je prenais mon téléphone et j'allais là où Instagram TikTok et Tootie Cointy étaient placés d'habitude et je voyais qu'il n'y avait rien et j'étais là, ah merde il n'y a rien là-bas je n'ai pas accès Merci. à ce dont j'accède d'habitude et c'est là aussi que je vois à quel point c'est un automatisme pour moi de le faire, d'y aller et de cliquer dessus et encore une fois, ce n'est pas normal. Ce n'est pas normal de tout le temps parler en ref des réseaux sociaux, de tout le temps avoir besoin d'une nouvelle trend, d'un nouveau truc qui fonctionne. Quand je vois à quel point Internet prend de la place dans la vraie vie, il y a des choses pour lesquelles c'est très bien, il y a des choses pour lesquelles non. Quand je vois comment la musique est consommer, et même l'art de manière globale, mais parlons surtout de musique, est consommée aujourd'hui à cause de TikTok et à cause des formats courts auxquels on s'habitue. Je déteste ça. Les gens n'écoutent plus d'albums. People don't make albums anymore. They don't make albums anymore. They just do quick little singles, you know ? I'm quoting my queen here, quoting Beyoncé. Mais elle a raison, les gens ne font plus d'albums parce que les gens n'écoutent plus d'albums. Les gens veulent juste un single qui va pop sur TikTok, qui va être sympa à écouter et après on va passer à autre chose. Le fait que les réseaux sociaux fassent tout consommer, tout de manière extrêmement rapide, extrêmement vite, extrêmement éphémère surtout, je n'aime pas ça. Et c'est quelque chose dont je veux m'éloigner. Et c'est pour ça que j'ai décidé de quitter les réseaux sociaux pendant une semaine et du juste recommencer à consommer du format long sans avoir besoin de couper pour... une pause pour reconsommer du format court. C'est vrai que j'ai des idées de plus lire de livres. J'avais comme objectif de lire 30 livres cette année. J'en suis même pas à 10. Tout simplement parce que je passe plus de temps sur les réseaux sociaux qu'à lire des livres. Et I don't like that. I don't like that. I'm perfectly capable of reading 30 books this year. Parce qu'en une semaine, même moins, si on compte les jours où je n'ai pas lu, j'ai lu un livre de 600 putains de pages. J'en suis capable. Je suis capable d'écrire. beaucoup parce qu'en une semaine, j'écris plus que je ne l'ai fait tout au long de l'année. Je ne sais pas si on s'en rend compte. Ma consommation des réseaux sociaux m'empêche de faire plein de choses que j'aimerais faire, que j'aimerais créer. Et aujourd'hui, j'aimerais passer sur un truc où les réseaux sociaux ne font plus partie intégrante de ma vie, de mon environnement, dans le sens... où, oui, j'aimerais continuer à créer du contenu, mais j'ai envie de passer le moins de temps possible sur Instagram, sur TikTok. C'est pas grave si j'ai pas les rêves. C'est pas grave si j'ai pas la dernière traîne. C'est pas grave si je sais pas ce qu'il y a à la mode, ce qui est trendy. I do not care. I wanna touch some grass. I wanna meet people. I wanna see things. Et je ne veux pas que ma vie se résume à des stories sur Instagram, des likes, des commentaires, des abonnés, etc. C'est très chouette aussi de communiquer. Ça me permet de parler à mes amis, à ma famille, qui ne sont pas dans le même continent ou dans le même endroit que moi. Ça m'a permis aussi de rencontrer des personnes géniales et qui sont aujourd'hui dans mon cercle d'amis. Ça me permet plein de choses, mais je pense que, comme tout, ça a besoin de modération et ma consommation d'Internet n'est pas du tout, du tout, du tout modérée. Et je tends à ce qu'elle le devienne, à ce qu'elle le soit. Je me suis découverte ! une passion pour le sudoku. Et ça, si j'avais eu internet tout le temps avec moi, je ne me serais pas découverte cette passion pour le sudoku et savoir que je suis capable de faire du sudoku parce qu'à chaque fois que j'en voyais, je me disais mais ça a l'air beaucoup trop compliqué, je ne peux pas faire ça aujourd'hui. Et bien j'en fais littéralement tout le temps et je trouve ça trop fun de se casser la tête à trouver où placer des chiffres de 1 à 9. Oui, et il y a plein de choses à découvrir sur moi, plein de choses à savoir sur moi qui sont en dehors d'internet et je réalise que cette consommation que j'ai des réseaux n'est pas adéquate, n'est pas saine, n'est pas bonne pour moi, n'est pas bonne pour ma santé mentale, n'est pas bonne pour ma santé tout court. Le fait de ne pas pouvoir faire une seule activité sans consommer du contenu, même si c'est du contenu sur YouTube, etc., même si c'est un podcast, ce n'est pas normal. De tout le temps avoir besoin que mon cerveau soit stimulé, ce n'est pas normal d'avoir tout le temps besoin que mon cerveau mange des informations, mange des choses. Ce n'est pas normal que mon cerveau, le seul moment, il se... pause, c'est la nuit quand je décide d'aller dormir. Non, ce n'est pas normal. J'ai besoin de laisser respirer mon cerveau, j'ai besoin de laisser respirer plein de choses et passer du temps en dehors des réseaux sociaux cette semaine m'a confortée dans l'idée que oui, je suis addict, mais oui je peux totalement m'en passer et oui, je peux vivre une vie en créant du contenu tout en en consommant moins et c'est ce vers quoi je veux tendre, tout simplement. Peut-être que c'est le moment pour toi aussi de penser à ta consommation des réseaux sociaux, je ne sais pas. Mais c'est quelque chose qui me trotte dans la tête depuis quelques semaines, quelques mois même. Et le fait d'avoir coupé m'a permis d'écailler cette réflexion et de l'attendre à comment est-ce que je veux faire pour avoir un équilibre de je poste du contenu, j'en crée, mais je passe beaucoup moins de temps dessus, à chercher ce qui se passe, à être stimulée par des notifications, à être stimulée par des messages, des likes et des commentaires et des abonnements. et tout ça, tout ça. Food for thought. Let me know what you think. Merci, Magie, de m'avoir écoutée et je te dis à mercredi. gros bisous
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