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#242 - Justine PIERRON - Entre défi sportif et combat contre le syndrome Red S cover
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A côté de mes pompes !

#242 - Justine PIERRON - Entre défi sportif et combat contre le syndrome Red S

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1h11 |26/04/2024
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#242 - Justine PIERRON - Entre défi sportif et combat contre le syndrome Red S

#242 - Justine PIERRON - Entre défi sportif et combat contre le syndrome Red S

1h11 |26/04/2024
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Description

Dans cet épisode profondément introspectif du podcast A COTE DE MES POMPES, consacré à la course à pied, j'ai l'immense plaisir de recevoir Justine Pierron qui se livre sur une période complexe de sa vie où elle a été confrontée au syndrome Red S. (déficit énergétique relatif dans le sport)


Initialement pharmacienne hospitalière, Justine s'est reconvertie dans le coaching sportif, suivant sa passion pour une santé préventive et naturelle.


Tout au long de notre échange, elle partage sans filtre son expérience, allant de sa transition professionnelle à sa découverte du trail running, jusqu'à la confrontation avec les limites de son corps et les défis de maintenir un équilibre énergétique face à une pratique sportive intensive.


Cet épisode aborde avec sensibilité la complexité du syndrome Red S, soulignant l'importance cruciale de l’équilibre entre l’apport et la dépense d’énergie pour les athlètes.


Justine expose son parcours émotionnel, marqué par la recherche du plaisir dans le sport et l'écoute de son corps.

L’obsession de la performance et le manque de connaissances médicales peuvent conduire à des situations de détresse physique et psychologique.


Les auditeurs en quête d’authenticité et de récits de résilience trouveront une source d'inspiration considérable dans le témoignage de Justine.


Que ce soit pour les sportifs confrontés à leurs propres obstacles ou pour ceux intéressés par les histoires humaines de conquête personnelle, cet épisode offre des leçons importantes sur la santé, l'auto-compassion et le pouvoir de rebondir après une période difficile.


Ce parcours de Justine, allant des sommets de l’ambition sportive aux vallées du syndrome Red S, illustre parfaitement que la quête de performance doit toujours être équilibrée avec le bien-être.


Alors, mettez vos écouteurs, prêts à être emportés dans un voyage mêlant vulnérabilité, compréhension et encouragements à toujours écouter ce que notre corps a à nous dire.


Je vous laisse sans plus attendre découvrir Justine PIERRON - Entre défi sportif et combat contre le syndrome Red S, c'est le nouvel épisode du podcast A COTE DE MES POMPES


Voici quelques liens pour retrouver l'actualité de Justine :

- Son site web : https://www.justinepierron.com/

- Sa page Instagram : https://www.instagram.com/justinepierron_coach/

- Son Facebook : https://www.facebook.com/justinepierroncoach


Si vous aimez la course à pied, les défis, les témoignages, cet épisode de podcast est fait pour vous


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • #0

    Bonjour les runners, bonjour les sportifs, bonjour aux petits membres de la course à pied. C'est Seb et c'est un grand plaisir de vous retrouver pour ce nouvel épisode du podcast Running à côté de mes pompes. Épisode 242 aujourd'hui, en cette période de vacances en ce qui me concerne, après un début un petit peu chaotique. J'ai été mis à plat, terrassé par une crise allergique liée au pollen. Donc pas de course à pied sur les 3-4 derniers jours. C'est une reprise en douceur sur cette période de congé. Pas à pas, je vais remettre de l'intensité, un petit peu plus de volume, mais ça m'a bien terrassé, complètement affaibli par ce syndrome allergique. Dans l'épisode du jour, j'ai l'immense plaisir de recevoir Justine Pierron, qui était déjà passée par le podcast lors de l'épisode 86. Aujourd'hui, Justine revient pour se livrer sur une période complexe de sa vie où elle a été confrontée au syndrome Redes. Syndrome correspondant à un déficit énergétique relatif dans la pratique du sport. Vous allez voir... Par le témoignage de Justine que ce syndrome est multifactoriel et peut mettre en danger la santé, principalement des femmes mais des hommes sont également frappés par ce syndrome. Initialement pharmacienne hospitalière, Justine s'est reconvertie dans le coaching sportif, suivant sa passion pour une santé préventive et naturelle. Alors tout au long de notre échange, elle partage sans filtre son expérience, allant donc de sa transition professionnelle à sa découverte du trail running, jusqu'à la confrontation avec les limites de son corps et les défis de maintenir un équilibre énergétique face à une pratique sportive intense. Cet épisode aborde avec sensibilité la complexité de ce syndrome Red S, soulignant l'importance cruciale de l'équilibre entre l'apport et la dépense d'énergie pour les athlètes. Justine expose son parcours émotionnel marqué par la recherche du plaisir dans le sport et l'écoute de son corps. Dans le monde du sport, l'obsession de la performance et le manque de connaissances médicales peuvent conduire à des situations de détresse physique mais également psychologique. Et que ce soit pour des sportifs confrontés à leurs propres obstacles ou pour des personnes intéressées par des histoires humaines et personnelles, Cet épisode nous offre des leçons importantes sur la santé, sur l'autocompassion et le pouvoir de rebondir après une période difficile. Ce parcours de Justine, allant des sommets de l'ambition sportive au valet sombre du syndrome Redes, illustre parfaitement que la quête de performance doit toujours être équilibrée avec notre bien-être. Alors, mettez vos écouteurs, soyez prêts à être emportés dans un voyage qui mêle la vulnérabilité, la compréhension et surtout des encouragements à toujours écouter ce que notre corps a à nous dire. Je vous laisse, sans plus attendre, découvrir le portrait de Justine Pierron entre défi sportif et combat contre le syndrome Red S. C'est le nouvel épisode du podcast À Côté de mes Pompes pour lequel je vous souhaite une très belle écoute. Bonjour Justine, sois la bienvenue sur le podcast À Côté de mes Pompes pour un deuxième épisode. Ce que l'on disait en off, ça fait un petit moment que tu es passée sur le podcast À Côté de mes Pompes pour un épisode qui était consacré au sport féminin. Aujourd'hui, c'est un épisode un petit peu plus introspectif. Tu nous apportes un témoignage sur un syndrome dont tu as été victime, ce syndrome Red S dont on va parler dans la suite de cet épisode. Bien évidemment, je te souhaite la bienvenue et je vais te laisser te représenter, que tu nous dises un petit peu quel a été ton parcours, on va dire, professionnel et également sportif.

  • #1

    Salut Seb, écoute, merci de m'accueillir pour une deuxième fois dans ton podcast, avec grand plaisir toujours de partager ces moments avec toi. Donc effectivement, j'ai pu intervenir il y a deux ans, je crois même déjà, dans ton podcast. où je parlais du sport au féminin et du coup de cette reconversion que j'avais eu justement professionnelle, puisque avant d'être éducateur sportif, coach sportif, coach trial, j'étais préparatrice en pharmacie hospitalière. Donc plutôt le monde, on va dire, le monde de la santé, le monde du médicament. où justement moi à l'issue du diplôme je ne me reconnaissais pas dans ce métier puisque je suis plutôt tournée vers une santé préventive et une santé naturelle donc plutôt par le biais de la phytothérapie, des plantes donc je vais préparer justement plus un diplôme universitaire pour accompagner davantage de ce côté-là. et j'ai tout de suite entamé ma reconversion dans le métier du sport, donc j'ai repris directement les études derrière pour obtenir mon BPGEPS, donc j'ai cours collectif, haltérophile musculation, et des formations supplémentaires, notamment dans le sport santé, toujours pour accompagner au niveau des pathologies chroniques, au niveau du sport grossesse. même la préparation à vouloir un enfant jusqu'au postpartum. Ça, ça m'a beaucoup plu, grâce au sport, j'ai pu aider une femme à finalement tomber enceinte naturellement, parce qu'elle a eu beaucoup moins de stress en pratiquant une activité physique. j'ai fait aussi du coup le diplôme universitaire de trail running et d'autres formations supplémentaires pour à chaque fois je me dis toujours que la formation dans ce métier elle est continue il y a toujours de nouvelles choses à apprendre et puis justement j'ai besoin chaque année d'un petit peu de me faire des formations pour en apprendre plus et pour pouvoir partager aussi du coup autour de moi dans mes accompagnements Et au niveau sportif... C'est à ce moment-là aussi où j'ai découvert le trail. Donc là, je suis dans ma troisième année, on va dire, de pratique du trail running. J'ai toujours été active depuis ma jeunesse, quoi, toujours dehors à faire soit du vélo, soit du roller. J'ai longtemps fait du tennis de table, mais voilà, la pratique outdoor est quand même pour moi importante, donc des randonnées ou autres. Mais c'est vrai que j'ai commencé le trail il y a à peu près trois ans. et je me suis très vite prise au jeu parce que déjà j'adorais ça vraiment c'était vraiment un pur plaisir il y a eu le premier dossard et puis quand on voit un petit peu après que ça se passe bien que ça nous plaît ou autre c'est vrai que la première année je regardais justement par curiosité j'ai mis 8 dossards sur ma première année. Plus cette année-là, où j'avais fait mon voyage à vélo. Donc ça, on en reparlera un petit peu plus tard avec justement les sports d'endurance et l'énergie qu'il y a besoin. Ça en est suivi au niveau sportif 2023, où j'ai mis seulement trois dossards. parce que j'ai un petit peu, on va dire, pompé l'énergie que j'avais pour autant au niveau professionnel que sportif. Littéralement, quand on dit se cramer ou vraiment pomper, ça s'est vraiment passé.

  • #0

    Alors en cette année 2024, tu viens de vivre une première course, à savoir un trail et c'était les championnats de France auxquels tu as pris part. Est-ce que c'est une satisfaction pour toi aujourd'hui ? On va remonter après un petit peu en arrière sur ces deux dernières années, mais 2024, un premier gros événement majeur, ce championnat de France de trail. Est-ce que tu t'y attendais ? Qu'est-ce que tu as pu aller apprendre au contact de ces sportifs qui sont ? L'élite du trail au niveau national.

  • #1

    Alors c'était un de mes objectifs quand j'ai débuté le trail justement en 2022, j'ai dit Juju, 2024 c'est l'année des Jeux Olympiques et bah toi tu feras du coup les championnats de France de trail j'aime bien me lancer parfois des défis comme ça et puis voilà, et puis finalement allant mieux aussi, je me suis dit ok tu peux y aller tu peux le faire maintenant on y est, finalement c'est là, c'est vrai et Donc, j'y suis allée, par contre, vraiment sans pression. Je voulais découvrir justement ce que c'était au niveau de la Fédération française d'athlétisme, ce que c'était l'ambiance, etc. Donc, pour tout dire, j'avais pris une licence en fait dans un club trois semaines avant parce que je m'entraîne du coup par mes propres entraînements. Mais là, il me fallait une licence pour pouvoir me qualifier parce que le but, c'était justement... d'intégrer le SAS de départ des élites et des qualifiés. Et donc, je me suis dit, allez go, on prend la licence, on fait le dernier trial que je pouvais faire dans mon coin qualificatif et on y va. Et voilà, j'ai pu revoir des athlètes que j'ai déjà rencontrées, que j'ai déjà pu aussi discuter avec elles, notamment Blandine Rondel, Clémentine Geoffray. Donc, revoir ces personnes qui m'inspirent aussi, ça fait toujours plaisir. donc je suis très contente d'y être allée c'était vraiment, je me suis remerciée parce qu'on reparlera justement un petit peu après de 2023 mais du coup voilà beaucoup de gratitude pour cet instant là passé, reprendre beaucoup de plaisir surtout, c'était vraiment le maître mot et je le mets en avant c'était vraiment là, full plaisir Alors, sur le coup, j'étais un petit peu déçue, sachant que je pouvais faire, entre guillemets, mieux, parce que j'ai repéré aussi certaines choses pour moi progresser sur les autres trails. Notamment, là, ça a été de devoir me placer un peu plus près dans le sas de départ, parce que je l'ai vraiment tellement pris à la cool. Je suis allée m'échauffer, etc. Puis j'ai vu le temps, il ne restait même pas cinq minutes. J'ai dit, bon, il faudrait peut-être que j'aille au sas. Et je ne pensais pas que la rue était si étroite. donc pour essayer de m'intégrer du coup vers l'avant ça a été compliqué alors je faisais la méthode du attends tu me vois j'arrive pour essayer de grappiller des places bon voilà donc en fait tu perds après énormément de temps pour pouvoir rattraper tout ce monde qui était déjà parti quand je voyais après dans la montée déjà les centaines de personnes qu'il y avait devant je dis bon au pire tant pis, c'est une expérience et puis il fout le plaisir. Donc ce que j'ai fait, après je ne suis pas mécontente parce que je me dis quand même, le résultat est là, je peux encore progresser finalement, je suis un peu, on va dire, alors débutante expérimentée quand même, mais je veux dire, je peux encore progresser. Donc vraiment non, je suis très contente.

  • #0

    Alors tu as évoqué cette notion de plaisir, c'est quelque chose que tu avais perdu sur ces deux dernières années, toi qui pourtant aimes. le sport en extérieur qui pratique cette activité professionnelle puisque tu es coach pour des personnes qui souhaitent se remettre en mouvement ou un accompagnement qui va pouvoir se faire à distance, cet accompagnement de sportifs amateurs qui ont besoin peut-être d'un suivi personnalisé. Comment cette notion de plaisir a pu te quitter et comment tu t'en es rendu compte ?

  • #1

    Alors, en fait, c'est que je me mettais tellement... Justement, l'année 2022 où j'ai mis tous ces dossards, j'ai commencé un peu à faire des podiums. Alors en plus, c'est tellement, on va dire, aléatoire suivant les personnes qui s'inscrivent, mais je me suis auto-mise une pression, en fait. Quand je regarde en arrière, c'est vraiment moi-même qui me suis mise une pression de... je serais peut-être moins crédible entre guillemets en tant que coach sportif si je ne fais pas ces podiums autres mais c'est moi qui me suis mis ça en tête et puis une fois que je me suis mis ça en tête je m'inscrivais quand même à des courses mais je me mettais tellement de pression que des fois tu essayes de trouver toutes les excuses du monde finalement pour pas prendre le départ de la course après j'en ai fait moi aussi donc j'ai mis trois dossards parce que justement j'ai eu j'avais moins d'énergie, moins l'envie. Et je savais que j'étais partagée entre le fait de je sais que je peux le faire, je vais y aller, mais je vais encore plus me bousiller la santé Donc, il y a eu des moments très hauts que j'ai pu faire de belles courses quand même. Finalement, les trois courses que j'ai faites en 2023 étaient très belles et des moments très bas aussi. comme le travail. Ça monte, ça descend. Là, la vie en 2023, c'était clairement ça.

  • #0

    Tu es dans ce monde de la santé puisque tu as un parcours universitaire sur le plan de la pharmacie. Ensuite, tu as basculé sur l'accompagnement sportif avec un BPGEPS. Est-ce que tu pensais être à l'abri de ce syndrome Red S étant, on va dire, informé des signaux d'alarme, de ces drapeaux rouges ? qui peuvent apparaître sur le parcours d'une jeune femme, mais c'est un syndrome qui touche également les hommes, on n'est pas exclu de ces difficultés, on reviendra sur la définition de ce syndrome. Est-ce que tu pensais vraiment pouvoir passer à travers ou alors le repérer beaucoup plus facilement ? Tu l'évoques, la vie c'est des hauts, c'est des bas, comment tu as pu tomber si bas alors que tu avais toutes les cartes en main pour pouvoir y échapper ?

  • #1

    Alors... Le syndrome Redes, même en BPGEPS, il n'est même pas évoqué. C'est quelque chose que j'ai justement découvert en cherchant ce qui m'est arrivé. D'autres personnes aussi m'ont un peu alarmée là-dessus. Je l'ai même plus vu, je pense, durant le DU de trail running. c'est vraiment le déficit énergétique par rapport au sport lié entre l'énergie que tu vas dépenser et l'énergie que tu accumules, que ce soit la récupération ou notamment par l'alimentation. La bonne santé, c'est l'équilibre entre tout ça. C'est vrai qu'en 2023, ça a commencé à déconner un peu sévère, on va dire. Je sais que... Donc, je ne pensais pas du tout, finalement, entre guillemets, tomber là-dedans. Ça a commencé, quand je remonte un petit peu, en fait, ça a été vers le départ. Une perte de poids avant-lontaire. Je m'étais lancée un défi sportif et solidaire en 2022. J'ai fait la Voix Bleue Luxembourg-Lyon à vélo, en cinq jours, les 700 kilomètres, sachant que je ne viens pas du monde du cyclisme ou justement du sport d'endurance, mais je savais que je pouvais le faire. Et puis, il y avait ce côté solidaire pour accompagner une association pour les enfants malades. Donc, j'ai fait ce défi-là. mais en fait, sans prendre du tout en compte, pour le coup, le côté alimentation. J'avais quelques barres, quelques compotes pour, en fait, sur le vélo. Mais je veux dire, bon après les repas, mais je veux dire, je ne connaissais pas du tout la dépense énergétique, etc. Et c'est vrai qu'à l'issue de ces cinq jours, la semaine suivante, j'ai bien vu qu'il y a certains vêtements qui étaient un peu trop grands et j'ai perdu en fait 5 kilos. Et j'ai déjà moins un tempérament nerveux, on va dire, je bouge beaucoup. Ça a été... compliqué du coup bah déjà finalement de reprendre du poids souvent certains disent bah il suffit de manger il suffit de manger oui mais enfin il n'y a pas il n'y a pas que ça qui joue et puis après avec l'enchaînement des trials j'ai pompé, pompé, pompé parce que j'ai vraiment sous-estimé sous-estimé ce besoin qu'il y avait côté alimentation côté énergie et au début tout va bien donc tu te dis bah enfin et puis tu le vois pas non plus forcément mais finalement au fur et à mesure des mois et des trails c'est en septembre 2022 j'avais demandé je me souviens du coup à maman de me filmer pour justement des exercices à proposer en renforcement musculaire et j'ai vu la vidéo et j'ai fait ah ouais d'accord j'ai dit là effectivement il y a un souci. Sauf que du coup, je n'ai pas du tout accepté dans le sens où moi, je n'étais pas du tout satisfaite. Enfin, ça m'a fait du mal en fait. Je me suis dit, mais ce n'est pas possible d'avoir perdu entre guillemets autant. Et j'ai eu du mal à l'accepter parce que je n'acceptais pas mon apparence. Donc, ça m'a un peu... Et c'est là que ça a commencé du coup un petit peu moi... à descendre niveau moral. Je me mettais aussi, j'avais tout le côté accompagnement au début, du coup, à domicile, les coachings où je m'impliquais beaucoup aussi. Et pareil, on m'a dit, ouais, mais tu ne te rends pas compte en fait. Je dis, ouais, mais l'énergie est là. Et puis en fait, au bout d'un moment, à force de pomper, pomper, pomper, le moral, ça n'a plus trop, donc un peu limite dépression, gros surménage. Pourtant, tu vois, c'est ça qu'au début, je ne comprenais pas. Je me dis, ouais, mais regarde les courses que je fais, ce que j'arrive à faire et tout. Et on... Je me disais, ouais, mais là, ce sera peut-être un temps, quoi. Et puis, du coup, j'ai la maladie de Raynaud aussi, qui n'aide pas, on va dire, la période d'hiver. s'en essuie, ça c'est pareil, ça consomme énormément d'énergie pour maintenir le corps à une certaine température, donc en fait ça a été un petit peu l'hiver, du coup hiver 2022-2023 ça a été un peu la dégringolade parce que du coup j'avais beau de toute façon mettre en place les choses je voyais pas de changement et là j'ai dit, enfin il y a eu un gros pétage de plomb clairement, et j'ai dit bon bah j'en vois tout balader mais clairement j'arrête les coachings à domicile, tout la région qui me faisait rêver quasiment les dossards que j'avais fait en 2022 c'était souvent dans les Alpes ou près d'Annecy en Haute-Savoie, j'ai dit je vais en Haute-Savoie allez je m'en vais comme ça,

  • #0

    sur un coup de tête tu avais besoin de fuir ou c'était vraiment l'opportunité d'un avenir meilleur dans cette région autour du lac d'Annecy

  • #1

    Alors déjà, je voulais y retourner pour la pratique du sport. C'est vrai que le terrain de jeu est plus favorable qu'ici, près de Metz, où c'est assez plat. Après, ça dépend de sa pratique. Mais je veux dire, je me suis dit, c'est l'occasion en plus d'y aller pour faire tout ça. Et la fuite, parce que tu te dis, je laisse ça là et puis ça restera. Mais en fait... fuir n'est pas forcément la solution, mais ça permet de se poser aussi après les bonnes questions. Ça m'a aidée quand même à partir du coup en Haute-Savoie, de bouger là-bas et de me rendre compte aussi de ce que je voulais vraiment. Parce qu'en fait, quand t'es dans ce mood-là... où t'es pas bien, en fait, des fois, t'arrives même plus trop à réfléchir, à trouver des... Tu sais pas ce que tu veux. Un coup, c'est ça, un coup, c'est ça. J'avais du mal, en fait, à comprendre ce que je voulais vraiment aussi.

  • #0

    Sachant que le sport accentuait finalement le mal, tu as ce besoin de bouger, d'être à l'extérieur, mais finalement à vouloir peut-être chasser ce stress, chasser ce mauvais moment, ce down tu ne faisais que creuser finalement ce déficit énergétique. Est-ce que la perte de poil s'est accentuée derrière ? Est-ce que tu as continué à perdre à un point où ta famille t'a dit là Justine, peut-être stop au niveau du sport ou est-ce que ça a été… de toi-même que tu as réussi à mettre le doigt vraiment sur ce syndrome Red S, dont tu disais, dans mes études en BPGEPS, ce n'est pas abordé là par le DU de Trail Running un peu plus et c'est un peu plus mis en avant par ces formateurs qui sont un petit peu en marge du circuit. On n'est pas sur un diplôme, on va dire, général d'État. Comment toi, tu l'as perçu ?

  • #1

    Alors, du coup, j'ai fait justement sur l'hiver, fin janvier, février 2023. j'avais encore perdu un peu de poids et je n'arrivais vraiment pas. Pourtant, justement, l'hiver, je réduis quand même parce que les sorties dehors au niveau de la maladie de Rénault, je suis limitée parce que vraiment, ce n'est juste pas possible. Et en fait, j'ai fait des analyses de sang pour voir aussi ce qui ne fonctionnait pas ou plus parce que je suis en aménorée, donc encore aujourd'hui. Donc, c'est l'absence des règles. Donc effectivement, il y a vraiment un dérèglement hormonal. J'en témoigne ouvertement parce que souvent, ce syndrome est un petit peu tabou ou autre et je suis persuadée qu'il y a beaucoup de femmes... et d'hommes qui peut-être ont ce syndrome et n'osent pas en parler. En tout cas, en parler, ça aide vraiment beaucoup. Et puis, les personnes pourront aussi venir, si elles le souhaitent, me poser des questions ou aider aussi à rediriger les personnes vers des professionnels. Mais voilà, j'ai fait ce bilan sanguin. Et oui, les hormones féminines complètement à plat. Le cortisol, alors par contre, lui, le cortisol... au summum du taquet et voilà, je sais très bien aussi que la pression ou le stress que je m'étais mis alors le stress est bon quand on sait bien l'utiliser mais quand ça devient en fait sur des semaines et des semaines mauvais comme ça il fallait faire quelque chose donc après on m'avait conseillé de faire un IRM justement de l'hypophyse pour voir justement s'il n'y avait pas quelque chose derrière ça et c'est là aussi où tu te commences à te dire non mais en fait ça vient de toi quand même pareil ne cherche pas entre guillemets quelque chose pour dire bah voilà donc il y a eu en fait aussi mettre l'ego de côté et se dire là ton corps il t'envoie quand même des signaux donc maintenant soit tu sais les écouter soit tu vas te fracasser encore plus quoi donc ça a été une période un petit peu compliquée dans le sens où t'es pas forcément tout le temps compris Il y a vraiment l'iceberg en fait. Les gens voient le dessus, mais ne voient pas tout ce qui se passe en dessous. Donc bon, je me suis pris des remarques de personnes inconnues, mais même dans la rue. Enfin, je veux dire, un coup, j'ai croisé un monsieur qui m'a dit, il m'a même fait le geste avec la main. Non, mais il faudrait penser à manger, mademoiselle. En fait, tu ne sais pas ce qui se passe dans ma vie. Enfin, qu'est-ce que tu viens de dire ça ? Donc, il y a eu plein de choses comme ça, où tu es folle, tu fais trop de sport.

  • #0

    qui a pu te dire ce genre de remarques ? Dans ton entourage proche ? Dans ton cercle familial ?

  • #1

    Il y a eu dans mon entourage proche, oui, et puis parfois, en fait, les gens ne comprennent pas. En fait, il y a beaucoup de personnes qui n'ont pas cette capacité à se mettre à la place des autres et essayer de comprendre avant de juger. Le jugement, c'est tellement facile que, voilà, on se permet des choses, de dire des choses et ça, ça peut avoir un impact quand même derrière qui... assez violent aussi, quand ça vient parfois de ta propre famille, ou pas forcément de soutien, dans le sens où, peut-être que les personnes, ça je l'ai compris après aussi, parce que il faut interpréter dans le sens où peut-être que des personnes ont du mal à exprimer aussi elles, leurs ressentis ou autres, donc il y a beaucoup de psychologie finalement dans tout ça, mais avec le recul, je me dis que les personnes peut-être aussi avaient peur pour moi, et ont réagi de cette façon-là, comme ça. donc après bon bah de toute façon c'est à moi aussi d'avancer et de prendre les choses en main quoi

  • #0

    Alors est-ce que tu les as prises en main ces choses seules ou est-ce que, comme tu le disais, il y a un côté psychologique dans ce syndrome en plus du déficit en énergie parce que tu ne mets pas assez de carburant dans cette machine qui consomme énormément d'énergie dans ta pratique sportive ? Est-ce que tu as fait appel à des personnes de l'extérieur, du corps médical, pour t'aider et t'accompagner ?

  • #1

    alors voilà après du coup j'ai pu quand même discuter aussi beaucoup avec Nouchka que tu reçois dans ton podcast pour le côté du coup alimentation où vraiment c'était clair que je mangeais pas assez par rapport aux dépenses que j'avais donc donc ça j'ai remis en place du coup je me suis dit mais en fait oui je sentais de toute façon que je commençais à... à être un peu plus... Je récupérais très bien, ça, il n'y a pas de souci, mais des fois, moins l'envie. Et je me suis dit, en fait, tout ça vient du fait que je manque d'énergie, donc mange plus. Mange plus encore, et tu verras. Parce que je n'avais pas envie de commencer à rentrer dans quelque chose où il faut que je calcule ci ou ça. Je veux dire, justement, je me mets déjà assez une barre haute, on va dire, au niveau de charge mentale, parfois, que je me dis, si je dois commencer, tu vois, à... Alors au début, je l'ai fait pour me dire, ah oui, effectivement, je ne mange pas assez finalement. C'est de se rendre compte aussi qu'il me manque une bonne partie. En termes de proportion,

  • #0

    il te manquait combien ? Du simple au double ?

  • #1

    Pour les glucides, oui. En fait, ce qui me manquait beaucoup, pour le coup, les glucides, c'est ce qui t'apporte au niveau de l'énergie. Donc je me suis dit, mais c'est ouf que j'ai pu réussir à faire tout ça. Mais en fait, c'est juste, j'ai été après moi... puisé dans toutes mes réserves, même jusqu'à, en fait, ce qui a alerté aussi, c'est musculairement. C'est qu'au bout d'un moment, quand il n'y a plus de masse grasse, c'est les muscles qui en prennent un coup. Et là, j'ai dit, là, c'est vraiment stop. Donc maintenant, je pars même faire un footing, j'ai de la boisson énergétique, je ne veux plus rien perdre. donc j'ai tout le temps de quoi manger, même maintenant c'est trois repas, deux collations, et je le sens, et puis c'est ça au début aussi, c'est que je n'avais pas cette sensation de faim après des entraînements ou autre, donc je mangeais un petit truc comme ça, mais c'est toujours avec une sous-estimation des quantités qu'il y avait besoin, et ça le fait de pouvoir, j'avais fait un stage trail, et j'ai pu... avec Nouchka au niveau aussi de l'alimentation, de voir en fait la nutrition du trailer ou des sports d'endurance, ah ouais mais en fait il faut manger entre guillemets beaucoup plus que ce que je mangeais avant quoi. Et c'est comme ça, c'est en étant en Haute-Savoie que là j'ai commencé à faire moins aussi, on va dire d'intensité, en fait à réduire parce que de toute façon si je voulais reprendre du poids, il a fallu que j'ajuste en fait, que je trouve justement une balance donc parce que voilà en un an et demi j'ai perdu 13 kilos là j'en ai repris 5 mais c'est pareil parce qu'au début je me mettais et encore une fois je disais mais là regarde j'arrive pas à prendre justement aussi ça a été déstressant par rapport à ça ton corps il est entre guillemets en

  • #0

    en mode survie. Donc déjà, il ne va pas reprendre non plus 10 kilos comme ça. Donc je me suis dit, enlève-toi aussi déjà la pression finalement que tu te mets parce que ça ne va pas pouvoir fonctionner. Donc en me laissant aller plus librement, en faisant justement vraiment plus cool, en reprenant l'envie aussi. Parce qu'en fait, c'est que je n'avais plus de plaisir parce que je savais qu'à la fois, ça me faisait du bien. mais à la fois, je n'allais pas aller en améliorant ma santé. Donc, il a fallu trouver ça ou en me laissant plus aller, en réécoutant vraiment mes sensations, mes ressentis, le pourquoi du comment j'avais commencé le trail, là, ça revient.

  • #1

    Tu avais perdu un petit peu le pourquoi finalement. Tu étais dans cet objectif performance en te mettant des barrières relativement hautes sur le plan de l'activité physique. Donc, également dans ton entreprise, de suivi, d'accompagnement personnalisé. Et il fallait que tu sois performant sur tous les tableaux sans te laisser d'opportunité de souffler. Donc, à un moment donné, ça a été un choix que tu as réussi à faire, que tu as réussi à mener avec peut-être une prise de recul qui a été importante, mais peut-être pas suffisante pour déceler ces différents symptômes. Tu parlais de poids, Justine, tout à l'heure. on ne va pas demander le poids à une jeune femme, ce n'est pas forcément très correct cette question, mais par rapport à ton rapport taille-poids, on était sur une perte en pourcentage, tu l'estimes à combien ?

  • #0

    Moi, je mesure... Ah, je peux... C'est une perte de poids. Je n'ai pas fait le calcul là tout de suite, mais du coup, à 1m78, je suis tombée à 46 kilos. le plus bas.

  • #1

    Est-ce qu'il y a eu une peur de basculer dans un poids encore plus faible ? Est-ce que ça a été une grande poursuite ?

  • #0

    De toute façon, si je fais le ratio par rapport à l'IMC, l'IMC, ça reste un indicateur parce qu'il faut voir la masse grasse, la masse musculaire. Concrètement, c'est que j'ai perdu énormément de masse grasse au point que là, c'était la limite, on va dire, vitale. tu vois c'est ça c'est qu'en fait je me suis dit t'as frôlé il a fallu peut-être en arriver là aussi pour se dire stop se dire stop maintenant t'as le droit de prendre du temps aussi pour toi arrête de te mettre une barre si haute pour qui pourquoi et du coup voilà donc j'ai eu une perte de poids vraiment très importante mais en fait ce qui est fou c'est que même après dans le camp médical quand tu dis bah voilà il m'arrive ça ça ça je suis en aménorée ça ne en tant qu'immé ça ne choque pas le corps médical alors que pourtant déjà être en aménorée c'est déjà pu être moi ça a été en fait finalement le premier symptôme mais je me suis dit ah bah ça va revenir je mange plus, etc. Mais sauf qu'en fait, après, tu t'enfonces, tu t'enfonces, il y a la limite, la dépression, etc. qui arrive. Alors, il peut, dans les syndromes, avoir des... Après, justement, il y a tellement de fatigue ou autre qu'il peut y avoir des... affaiblir les os, en fait, donc des fractures de fatigue ou autre. Ça, je touche du bois. Je n'ai pas eu, mais voilà, ça a été vraiment... Je suis descendue, touchée le fond. Je sais ce que... En tout cas, pour moi, 2023, ça a été ça. Donc, maintenant que ça remonte, je suis vraiment très contente et d'avoir trouvé, en tout cas... C'est ça, en fait. Je suis partie en Haute-Savoie et maintenant, je suis revenue aussi. C'est juju, genre juju la nomade. Mais je suis revenue, du coup, dans le Grand Est. Mais parce que j'ai eu aussi des réponses aux questions que je voulais. et ça m'a fait du coup beaucoup de bien cette parenthèse quand même enfin tu vois c'est toujours l'équilibre finalement parce que si je prends du recul j'aurais pu dire bah voilà j'ai même pas réussi à encore atteindre un plus haut niveau dans le travail ou autre enfin etc mais non en fait cette parenthèse m'a fait énormément de bien pour savoir ce vers quoi je voulais aller maintenant et là retrouver du coup je disais du coup au début d'année je dis euh c'est fou parce que là je ressens de nouveau l'énergie venir, je ressens de nouveau cette flamme en moi, parce que je disais, j'ai pu avoir le soutien, en tout cas au niveau discussion beaucoup de ma maman, qui a été un énorme soutien pour moi, même si peut-être du coup, j'ai pas eu les mots de mes autres proches, et je pense qu'ils avaient plus peur, et... et voilà mais du coup je disais maman tu sais quand la flamme elle s'éteint en fait 2023 comme je l'ai dit il restait quelques braises quoi je veux dire et là quand tu ressens punaise quand tu sens que ça revient que la flamme revient t'es wow c'est bon l'énergie revient parce que du coup il y a cet équilibre qui se fait mieux parce que tu sais vers quoi tu veux aller parce que tu te mets plus en fait cette pression alors toujours un petit peu quand même quoi mais je veux dire j'ai un meilleur équilibre et punaise je disais mais qu'est-ce que ça se fait du bien de se sentir vivante encore la semaine j'ai profité de deux jours de beau temps dans l'Evo j'ai fait justement le trail, le vélo maintenant que je gère beaucoup mieux tous ces apports etc je me suis dit mais voilà ça revient tu sais j'en ai pleuré de joie voilà et ça c'est juste du coup génial donc je sais que là je suis vraiment dans la pente qui remonte alors bien sûr c'est pas toujours vers le haut mais avec le recul maintenant je sais mieux gérer quand ça va un peu moins aussi parce que l'hiver je compose toujours avec l'énergie qui manque un petit peu avec la maladie de rénaux mais du coup quand il y a des temps vraiment très humides Je peux être extrêmement fatiguée. alors que j'ai même plus qu'une séance finalement c'est pas la même fatigue c'est autre chose mais voilà j'arrive à mieux composer je dis bah le jour là c'est ok ça sert à rien de forcer ça veut pas ton corps il est déjà en train de prendre l'énergie pour autre chose alors qu'avant j'aurais peut-être dit mais écoute j'y vais c'est mort il n'y a pas moyen maintenant j'ai dit attends c'est pas ça quand tu parles justement de santé préventive de santé naturelle écoute ton corps et maintenant tout ça c'est totalement ok et depuis que cet équilibre là est revenu me prendre du temps aussi pour moi ne pas culpabiliser de prendre du temps pour moi ça ça a été autre chose aussi et ça fait vraiment du bien et quand on parlait du au niveau psychologique, c'est de ne pas hésiter parfois justement d'avoir un regard totalement extérieur et de pouvoir aussi parler d'autres choses, parce que souvent quand c'est des personnes proches ou des personnes que tu ne connais pas mais dans le sens qu'ils vont t'apporter un jugement, il n'y a pas forcément une solution, des questions justement pour te faire un peu d'introspection. et du coup ça aide aussi justement à trouver le pourquoi, du comment, des clés pour aller mieux.

  • #1

    Tu étais suivie, quelqu'un t'a aidée justement pour te donner les clés pour aller vers ce mieux-être et éviter la dégringolade que tu as vécue sur cette année 2022-2023 ?

  • #0

    Alors j'ai pris pour le moment deux séances du coup, parce que je sais que j'avais besoin à un moment d'en parler, et en fait j'avais quand même déjà beaucoup de réponses aussi aux questions mais c'était plutôt pour dire voilà il faut pas arrêter à bout d'un moment de zoiler la face et ce que tu penses là est vraiment vrai quoi donc c'est aussi pour accepter et

  • #1

    justement et continuer en fait à avancer alors d'où vient ce besoin dont tu parlais tout à l'heure d'aller toujours plus haut d'aller toujours plus fort de donner le meilleur de toi-même dans toutes les circonstances. Est-ce que tu as réussi à mettre le doigt dessus ?

  • #0

    ça je pense qu'au fond de moi il y a ce tempérament là de voir jusqu'où je peux aller parce que j'ai envie d'expérimenter la vie aussi donc je suis souvent à me lancer des défis me prouver que je peux y arriver mais là c'est plus par rapport à moi même que pour le regard des autres parce que je dis toujours chacun ses envies, chacun ses défis chacun sa vie et donc c'est vraiment plus par rapport à moi alors effectivement c'est encore aller chercher ce pourquoi de vouloir toujours plus mais parfois je me dis ah bah c'était pas si compliqué que ça donc je peux essayer de faire ça mais en gérant mieux du coup c'est faisable alors parce que maintenant je sais me mettre aussi des limites autant avant j'ai bien vu ce que ça avait donné donc là je sais qu'au bout d'un moment si c'est stop je vais pas du coup refaire les mêmes, comme on dit on apprend de ses erreurs ça nous crée des expériences mais là du coup j'écoute beaucoup plus aussi mes ressentis et mes sensations quand c'est trop c'est trop j'arrête et voilà pour 2024 du coup j'ai d'autres objectifs j'ai de nouveau un défi sportif et solidaire que je vais préparer parce que du coup je reprends plaisir autant en fait 2023 je n'avais plus envie de rien en fait j'avais mis les dossards mais j'avais plus assez de jus, j'étais complètement vidée, mais de tout en fait et là ça revient mais je me prépare beaucoup mieux

  • #1

    mais ce n'est pas pour autant que sur cette période, tu as stoppé ton activité sportive. Tu continuais malgré tout à t'entraîner où il y a eu quand même un break. À un moment donné, tu as dit stop, il faut que je me reconstruise, il faut que je récupère sur tous les plans, que ce soit sur le plan psychologique, sur le plan physique, sur le plan alimentaire avec un poids qui puisse être un petit peu plus conséquent. Est-ce que ça a nécessité un arrêt total de ta pratique sportive ?

  • #0

    En novembre, j'ai arrêté 15 jours. Je faisais juste de la marche parce que j'avais quand même besoin d'aller dehors. Je veux dire, l'activité physique reste quand même quelque chose d'essentiel pour moi, mais j'allais plus marcher en nature ou du renfort doux. pour avoir quand même du mouvement, parce que la sédentarité, c'est pas mon dada pour moi, donc au moins de la marche en nature, parce que rien que des balades en forêt, on sous-estime aussi ça, juste aller marcher dans la nature, ça fait énormément de bien, et j'avais besoin de ça, et marcher, quand tu marches et que t'es dans la nature, ça te permet aussi de te poser des questions, de te parler à toi-même, ça m'a fait... du bien aussi et en fait c'était beaucoup au niveau réduire en fait quand même le volume et l'intensité dans la reprise et comme je te disais de toute façon là la période en fait où j'ai pu reprendre le plus de poids aussi ça a été l'hiver où j'en ai fait du coup un petit peu moins aussi donc moins de... mais il n'y avait pas en fait souvent on associe ça que au sport mais il y avait aussi ce travail sur moi Au niveau du lâcher prise, ça, ça a aidé beaucoup aussi. Parce que quand tu fais un blocage, de toute façon, tu as beau mettre, je pense, en place tout ce que tu veux, il faut que là-haut, ça se fasse aussi. Donc le fait de mieux équilibrer aussi la charge mentale, ça a aidé beaucoup. Je me suis sentie en fait comme libérée. d'avoir beaucoup moins de pression ou autre. Et ça, quand on dit des fois au niveau du cerveau, tu débloques quelque chose, ça revient. Mais grâce à ça aussi, de retrouver l'équilibre. Alors au niveau hormonal, c'est mieux, mais ce n'est pas encore ça. Comme il disait, de toute façon, le corps, là, il est en train de reprendre. C'est pour ça que je fais quand même beaucoup moins de courses aussi que 2022. C'est parce que, de toute façon, je ne peux pas mettre d'intensité, pour l'instant, on va dire à 300 parce que j'ai encore besoin. Là, on va dire, on est sur une année de reprise aussi, où je retrouve justement énormément de plaisir. Donc, je suis plutôt dans le fait d'équilibrer. du coup, les deux, et pour pouvoir repartir après de plus belles 2025. Là, par exemple, ce que moi, je me suis souhaité, voilà, en 2024, c'est de retrouver la santé, santé hormonale, retrouver mes règles. Donc, déjà ça, ce sera pour moi un très, très grand pas et je pense que le jour-là, je pleurerai le jour aussi.

  • #1

    Est-ce que cette absence de règles, dont on parlait tout à l'heure, n'est pas finalement quelque chose qui va être masqué parfois. Puisqu'on a des jeunes femmes qui prennent un contraceptif qui va bloquer le fait que les règles arrivent, est-ce que là, par cette absence de règles, on n'a pas un signe qui peut être un petit peu trompeur ? Parce que si la personne prend un contraceptif qui bloque totalement l'arrivée des règles, comment savoir que l'on est dans un syndrome Red S ?

  • #0

    Alors en plus, c'est ça, il y a les contraceptions où il y a vraiment totalement une absence de règles, donc forcément oui, ça peut masquer, mais c'est surtout que les femmes qui ont une contraception hormonale où elles ont leurs règles tous les 28 jours, mais on dit les règles, mais en fait c'est des règles de privation, entre guillemets des fausses règles, donc elles se disent, c'est bon, j'ai mes règles, mais en fait non, admettons qu'elles arrêtent leur contraception, déjà souvent ça revient pas tout de suite parce que pareil il faut que le corps se remette à marcher de par lui même avec les hormones etc donc ça peut clairement effectivement masquer ce syndrome donc aller chercher vers d'autres symptômes que l'absence de règles pour déceler ça mais j'ai de part cette expérience l'envie en tout cas bah déjà je par rapport au travail de ce podcast, ça me fait du bien d'en parler finalement aussi. Moi, je n'ai pas hésité au bout d'un moment à en parler parce que j'avais besoin de parler de ça. Mais c'est tellement tabou parce que finalement, on évoque ça rapidement ou on a peur de parler de ça par rapport au jugement des autres parce que moi, tout de suite, ce qu'on m'a dit, c'était ça, c'était tu fais trop de sport Oui, mais non, enfin, je veux dire, si je prends la tête de haut niveau qui fait 30-40 heures semaine, je suis très, très loin du compte, quoi. Non, mais voilà, c'est tout de suite, on te dit ça. Mais voilà, j'ai vraiment l'envie de... d'aller... j'ai vraiment l'envie d'aider les femmes comme les hommes mais en tout cas moi étant une femme avec tous ces impacts qu'il y a hormonaux dépression etc aider en tout cas et faire de la prévention là dessus vraiment je vais voir au niveau des formations proposer des interventions pour vraiment mettre ou même parfois les clubs aussi de tous ces sports d'endurance haute d'athésisme de vraiment mettre en garde, de parler de ce syndrome, parce que souvent on dit, ouais, mais soit ça ne peut pas t'arriver, ouais, c'est bon, ce n'est pas très grave de ne plus avoir ces règles, ou ce n'est pas très grave ci ou ça, sauf que... moi, je veux vraiment pur vivre 2023. Donc, c'est vraiment pouvoir mettre en garde. Après, c'est pareil, souvent, on met en garde et puis, soit tu acceptes ou pas, mais en tout cas, en parler, l'évoquer et que ces personnes qui n'osent pas en parler en parlent, c'est vraiment, ça ne peut faire que le plus grand bien.

  • #1

    Et justement, par tes interventions, tu permettras à des personnes, que ce soit des hommes ou des femmes, de mieux comprendre ce syndrome. parce que quand on regarde un petit peu la liste des drapeaux rouges qui peuvent intervenir dans ce RAID-S, on peut penser, comme tu l'as dit, à une forme de bigorexie en disant Eh bien, vous faites trop de sport, donc c'est peut-être de là que vient le problème. Mais on va mêler derrière des troubles un petit peu psychologiques, des troubles hormonaux. Tu parlais un petit peu de burn-out. C'est finalement également une des composantes de ce syndrome RAID-S. cette méconnaissance du système médical, comment tu l'expliques toi qui est passé par le domaine de la pharmacie, de la santé dont tu as fait une première carrière ? Est-ce que tu trouves ça dommage qu'on doive peut-être par soi-même être amené à découvrir les symptômes de ce RAIDES par soi-même finalement, d'aller chercher ces solutions alors qu'on a des praticiens qui sont à notre portée pour normalement nous aider ?

  • #0

    C'est vrai que après peut-être que les médecins déjà plus spécialisés dans le monde du sport en connaissent davantage sur le sujet comme on dit, on ne peut pas tout savoir sur tout, mais en tout cas, quand ils ont des personnes qui ont une pratique d'activité physique, parce que c'est, comme je dis, Saint-Denis-Vrédès, c'est pareil, ce ne sont pas forcément les athlètes de haut niveau, parce que moi, je ne suis pas du tout athlète de haut niveau, mais je veux dire, ça peut arriver du coup, en fait, à n'importe quelle personne, du moment que la balance, en fait, il y a un déséquilibre entre l'apport alimentaire et la dépense d'énergie. Donc, finalement, ça... une personne qui pratique de manière régulière son activité physique peut, alors peut-être pas forcément en arriver jusque-là, mais présenter ses symptômes. Donc, je pense qu'on est quand même, bon, même s'il y a... pas beaucoup finalement de personnes. Je crois qu'il y a 95% de la population qui n'a pas le compte au niveau de l'activité physique. Mais je veux dire, on est quand même un grand nombre à pratiquer rien que déjà la course à pied ou le trail. Je pense que ça peut se compter en millions.

  • #1

    C'est 13 millions, je crois, le nombre de personnes qui pratiquent la course à pied. Donc, sur ces 13 millions, on peut penser que certaines personnes vont rencontrer ces potentiels troubles. Alors, peut-être pas de façon aussi extrême. on peut avoir, je pense, un apport énergétique qui soit insuffisant sur le court terme. Mais comme tu l'as dit, sur le long terme, on entraîne de graves dérives pour le fonctionnement, là vraiment, de notre corps. Voilà,

  • #0

    c'est ça. Donc, c'est de pouvoir au moins justement, c'est dans les clubs ou au niveau de la fédération même, de la FFA, peut-être mettre un peu plus en avant ce trouble, en parler parce que… je veux dire, ça peut justement amener jusqu'à des points un petit peu de non-retour. Et puis, on avait parlé juste aussi, tu parlais de la bigorexie. Ça, c'est vraiment quand... ta pratique sportive tu peux vraiment vraiment plus t'en passer du tout ou tu vas devenir t'en es malade même de savoir que tu vas pas pouvoir faire une séance ou autre moi c'est bigorexie si il y a un jour hier j'étais KO il n'y a pas eu de séance et c'est totalement ok parce que ça c'est pour moi récupéré pour mieux repartir la semaine d'entraînement mais par contre c'était plus aussi au niveau alimentation le fait de trouver un équilibre parce que du coup je ne mange pas d'animaux donc je suis végétarienne quasi végétalienne même les produits laitiers je n'en consomme pas mais ça a du coup été trouvé où est-ce que je pouvais faire au niveau de l'alimentation. Donc, par un moment, on m'avait parlé, quand on perd du poids comme ça beaucoup, on m'avait parlé d'anorexie ou d'anorexie mentale aussi. Moi, ça a plus été dans le sens où on a évoqué plutôt le terme d'orthorexie. Donc, ça fait tous des mots un peu… des mots compliqués mais du coup c'est le fait de vouloir par contre manger justement aussi très sainement alors pas forcément du coup je veux dire souvent il y en a qui disent ou soit c'est t'as qu'à manger plus de gras tu vois mais c'est pas ça c'est juste en fait tout ce qui était déjà ultra transformé autre bon ça je consomme pas parce que j'aime pas mais le fait d'être justement en fait trop rigide tu vois on m'a posé encore une fois trop de règles s'il faut que ce soit comme ça comme ça bah c'est pareil en fait tu te rajoutes une charge mentale, mais je lui dis, tu te rends compte de ce que finalement, je comprends mieux pourquoi j'ai pété un plomb, quoi.

  • #1

    Et sur ça, est-ce que tu as réussi à lâcher prise, à être un petit peu moins rigide sur ce qu'il y a dans ton assiette, à t'octroyer quand même certains plaisirs, même si tu l'as dit, tu as une tendance plutôt vers le végétal.

  • #0

    Alors ça, de toute façon, moi, ça restera que je resterai du coup végétarienne, vers le végétalien. Parce que moi, c'est un choix aussi que j'ai fait et par rapport aussi aux animaux, etc. Donc ça, je ne reviendrai pas dessus, c'est sûr. Par contre... je m'autorise quand même des plaisirs mais dans le sens où maintenant je trouve aussi c'est bête mais je veux dire tu vas aller au restaurant manger quelque chose de spécifique déjà végétarien des fois c'est compliqué on te sort une assiette de légumes et j'ai envie de dire les gars je mange pas que des légumes il y a aussi ce cheminement là à faire à faire, mais je prends beaucoup plus plaisir quand je suis justement dans un restaurant typiquement soit végétarien ou vegan, parce que je sais déjà que l'éthique, elle est un peu plus dirigée vers ce que moi, j'ai aussi, mais bien sûr, là, c'est... De toute façon, je prends l'exemple, quand je vais dans les Vosges, je repars pas sur ma tarte à la myrtille, tu vois. Mais ça, c'est voilà, parce que pareil, on s'est dit, tu te restreins trop, mais non, mais c'est parce que j'aime manger de cette façon-là, mais on peut clairement se faire plaisir. Souvent, on a l'impression que justement, on va manger soit que des légumes, des graines, mais non, en fait, il n'y a pas que ça.

  • #1

    Alors là, c'est une question, ce n'est pas un jugement. Est-ce que tu as repéré dans des personnes qui, comme toi, auraient subi, auraient été frappées par le syndrome Red S, une tendance plutôt vers le côté vegan ? Est-ce que ça frappe un petit peu plus ces régimes alimentaires, ces habitudes alimentaires que des personnes qui viendraient à consommer des protéines un petit peu plus animales ? Est-ce que tu as noté peut-être une corrélation entre raidesse et cette nourriture que tu peux mettre dans ton assiette ?

  • #0

    Alors, je ne pense pas forcément parce qu'une personne qui s'alimente mal, même en consommant des produits animaux, peut avoir ce syndrome-là puisque c'est... on reste sur la balance énergie apportée, énergie dépensée. Après, les carences, c'est pareil. On dit souvent, pour le coup, au niveau des carences, il n'y en a pas. Je n'en ai pas. Donc, je veux dire, il y a quand même finalement cet équilibre que j'ai réussi à faire avec l'alimentation végétale. Par contre, c'est... Là, je n'ai pas à ma connaissance de personne qui soit dans ce cas-là, au niveau végétarien, qui a ces troubles-là. Mais je sais qu'on peut complètement... combiner soit être vegan ou végétarien en faisant des sports d'endurance, mais du coup, en comprenant aussi... En fait, ça reste, pour moi, qu'importe le régime, je dis régime entre guillemets, le choix alimentaire, on va dire, plutôt des personnes, du moment que cette balance, en fait, elle est comprise et elle est mieux faite. Donc, moi, de ce côté-là, en tout cas, maintenant... je peux le dire maintenant, ça va beaucoup mieux et ça va être pour repartir là vraiment de plus belle.

  • #1

    On le disait, Justine, en début d'épisode et également en off, il y a aussi cet iceberg que l'on voit en surface, mais on ne voit pas tout ce qui se passe en dessous. Et c'est d'autant plus accentué par les réseaux sociaux sur lesquels tu es présente ou tu mets en avant ton activité de coaching. il faut être souriante d'un côté, même si ça ne va pas de l'autre. Ça n'a pas dû être facile à certains moments de garder l'agnac, de garder l'énergie qui te caractérise parce que les réseaux, c'est un petit peu impitoyable. On veut montrer parfois que le bon côté sans vraiment savoir ce qui se passe de l'autre côté de l'écran.

  • #0

    C'est ça. Déjà, j'ai posté beaucoup. En fait, je me prenais beaucoup de remarques sur des vidéos, justement. je ne sais pas si vous avez vu, sac d'os, t'es maigre tu devrais arrêter ton métier de coach parce que tu donnes vraiment pas envie de faire de sport enfin voilà je m'en suis pris un peu plein la tronche j'ai envie de dire oui mais bon à ces commentaires là j'avais même pas envie de répondre mais après je me suis dit à quoi bon vouloir entre guillemets aider en proposant par exemple c'était beaucoup pour les vidéos de renfort et tout parce que moi c'est un plaisir de partager en fait mes connaissances et ce que je sais faire et ce que j'aime faire mais après je me suis dit là c'est de la méchanceté gratuite ou autre même si tu t'en fous mais ça te fait quand même un peu de mal quand même je dis bah t'es quoi arrête déjà de faire tout ça, ça sert à rien le temps que tu te prends ça dans la figure c'est même pas la peine tu veux faire entre guillemets plaisir voilà ce qu'on te donne en retour alors après il y a d'autres personnes qui ont qui ont qui m'ont dit, voilà, on voit qu'il y a toujours cette motivation, etc. D'autres qui m'ont dit, on ne pensait pas du tout que tu avais traversé ça en 2023. mais ouais donc les réseaux les gens se permettent très facilement de juger quand ils ne voient que le dessus de l'iceberg et souvent sur les réseaux justement ils veulent enfin dès que c'est pas se plaindre mais dire que ça va pas ou autre parler de choses qui vont pas parfois c'est mal perçu alors que finalement c'est la vraie vie quoi parce que la vraie vie c'est pas tout beau tout rose donc je pense que c'est pas Là, les prochains posts, les prochaines publications que je vais faire, moi, ça va être vraiment, en fait, au niveau de ce qui se passe dans la vie de tous les jours. Alors, ce que je pense, c'est réel, mais quand ça ne va pas, ça ne va pas et c'est OK. Peut-être que d'autres personnes se sentiront aussi parce que sinon, on croit que comment ils font, ils sont toujours dans le up. Enfin, je veux dire, non. En fait, des fois, il y a des downs et c'est pour tout le monde. donc je vois pas pourquoi on devrait sur les réseaux montrer parce que c'est montrer ce qui va pas et de dire bon bah là c'est ok je vais mettre par exemple ça en place pas se plaindre pour se plaindre quoi mais je veux dire il y a des jours bah ça va pas fort et bah soit tu oui mais rien ou soit ou voilà mais c'est partager en fait tous ces moments vraiment réels de la vraie vie est-ce que dans cette communauté qui te suit sur les réseaux

  • #1

    ça t'a quand même aidé. Tu as trouvé du soutien, une force à travers des témoignages beaucoup plus encourageants que ces critiques et que ces commentaires un petit peu haineux.

  • #0

    Oui, parce qu'il y a des personnes avec qui tu peux quand même discuter. et c'est quand j'ai commencé aussi un petit peu à regarder justement quelles personnes étaient un peu plus spécialisées dans les troubles hormonaux etc. ou qui sont déjà passées par là et qui vont t'apporter du soutien alors après de toute façon c'est à toi de mettre les choses en place mais en tout cas après à te dire alors soit t'as des personnes qui vont aussi totalement s'éloigner pour au bout d'un moment te faire comprendre que tu fonces t'être baissée et voilà mais d'autres personnes qui t'encouragent je sais qu'il y avait Clémentine Geoffray qui avait fait il n'y a pas longtemps aussi un podcast un petit peu en parlant de la pression ou autre de comment elle avait traversé les choses aussi et je dis tu vois ton témoignage il est super important pour moi aussi parce que ça me fait du bien d'entendre ça elle aussi c'était pour retrouver vraiment le plaisir et ça a été ça son déclencheur aussi de toutes ces performances là donc de pouvoir avoir ces témoignages là de personnes et surtout du corps médical, par exemple, Landine Le Rondel, qui est également gynécologue, de pouvoir parfois évoquer ça, ça fait du bien d'en parler et d'être entourée aussi de ce côté-là.

  • #1

    Alors toi qui la suis, qui l'a côtoyée sur ces championnats de France, est-ce que tu as osé lui en parler un petit peu ou est-ce que tu restes très pudique par rapport à ta situation personnelle au contact de ces champions qui ont aussi une activité dans le domaine médical à côté ?

  • #0

    Ah ben non, moi j'en parle, il n'y a pas de souci. C'est vraiment quelque chose parce que ça m'a tellement impactée. Je n'ai pas envie qu'il y ait de tabous. Souvent, on n'ose pas en parler. Mais pourquoi ? Pourquoi se dire que je ne devrais pas en parler ou que je garde ça pour moi ? Et souvent, garder les choses pour soi, ça n'aide pas. à avancer et moi la chose que je voulais j'ai dit mais moi je veux avancer donc j'ai aucun souci justement à parler de de ça avec les professionnels ou les athlètes de haut niveau, je serais même curieuse pour certaines personnes justement savoir si elles ont traversé ça aussi, ça peut aider à porter leur témoignage aussi et je pense que ça ne comment dire c'est pas parce que cette personne-là a traversé ou traverse ce syndrome Redes qu'il est moins... Comment dire le terme ?

  • #1

    Moins crédible, moins performant, moins valorisé.

  • #0

    Moins crédible, moins performant ou autre. Et ça peut aider par des témoignages d'autres personnes aussi. Parce que franchement, au début, tu te sens un peu seule au monde. C'est... Non, non, mais c'est vrai. C'est ce que j'avais ressenti au début. J'ai l'impression qu'il n'y a pas beaucoup de personnes au courant et de comment faire pour s'en sortir de ça. Donc, je trouve qu'en tout cas, dans toutes les formations de sport d'endurance, vraiment, mais pas juste évoquer ça genre de trois minutes, mais vraiment en parler longuement, quitte à faire venir justement des professionnels, que ce soit au niveau... psychologie, diététicien nutritionniste, hématologue ou cardiologue, parce qu'en fait, finalement, avec tous ces symptômes que tu peux avoir, tu as les troubles hormonaux, ça ne va plus, tu peux avoir après tout ce qui est perturbation des fonctionnements corporels, donc tout ce qui sera au niveau du sang, au niveau gastro-entérologie aussi, ça peut déconner. donc avoir à chaque fois tous ces professionnels de santé là pour vraiment mettre en garde je pense que ça peut être intéressant c'est tellement large c'est vraiment un spectre qui est très très étendu je listais là pas moins d'une dizaine

  • #1

    ou d'une quinzaine de domaines dans lesquels ce RAIDES peut agir et intervenir sur le corps c'est peut-être là la difficulté de mettre le doigt sur ce qu'est vraiment ce syndrome et bien souvent, on va le prendre de manière isolée, sans avoir peut-être de lien entre les différents facteurs. Est-ce qu'aujourd'hui, Justine, la traversée du désert que tu as subie sur ces deux dernières années a changé ta façon de pratiquer le sport ? Oui, tu l'as dit, j'ai retrouvé le plaisir. Mais dans l'accompagnement des personnes qui vont venir vers toi sur ton activité de coach sportive, est-ce que tu... les verra différemment ? Est-ce que tu auras peut-être un interrogatoire un peu plus poussé quand tu entres en contact avec une jeune femme ou un homme qui vient vers toi pour du suivi ?

  • #0

    du coup ça avait déjà commencé dans ce sens là où parfois j'ai même pas plus indulgente mais prendre limite plus soin de mes coachés des fois que moi même quand on dit des fois le cordonnier est plus machossé je me suis dit alors c'est en écrivant aussi justement les mots pour mes coachés parce qu'on a souvent des retours, des échanges c'est très important, je dis mais regarde tout ce que tu leur dis euh... et applique-toi-le en fait aussi à toi-même mais du coup côté accompagnement féminin oui il y a beaucoup plus de questions en fait je vais déjà chercher de par des réponses suite à des séances qui ont été faites le pourquoi du comment et creuser justement certaines choses et mettre en garde aussi du coup sur ça et ça je vais le pousser davantage je vais préparer quelques quelque chose de ce côté-là justement pour prévenir et surtout réussir à mettre en garde davantage et à déceler si jamais je vois quelques symptômes arriver et ça c'est quelque chose sur lequel je suis en train de travailler.

  • #1

    Alors Justine, pour cette année 2024, de quoi sera fait ton année sur un plan sportif ? la recherche du plaisir, ça, c'est l'objectif numéro un. Est-ce que tu as déjà vu des courses qui te donnent envie, mais sans aller te mettre en péril comme tu as pu le faire sur les années précédentes ?

  • #0

    Alors, je fais prochainement le tour du... Enfin, c'est en juin. J'ai le tour du Boston, donc à Samoie. Donc là, quand je me suis inscrite, on m'a donné un dossard élite parce que par rapport, en fait, au... Je ne sais plus si c'est UTMB ou ITRA, j'ai une cote qui m'a permis d'avoir ce dossard mais du coup autant l'année dernière peut-être que je n'y serais pas allée parce que je me serais mis une pression de ouf autant là je me dis mais en fait c'est juste un kiff le fait d'avoir dans ce mood là je vois les choses vraiment totalement différemment donc j'ai cette course là C'est pour me remettre sur du 30 km, parce que pareil, j'avais recommencé là en faisant du trail court, donc avec entre 15 et 20 km pour déjà, entre guillemets, revoir, remettre le pied et me dire non mais ok, c'est bon, voilà. Et reprendre progressivement sans justement, je sais que je n'ai pas non plus des réserves pour justement aller pour l'instant sur du trop trop long. Et puis ce n'est pas pour l'instant l'objectif. Je fais le semi du Mont Blanc. Et mon défi sportif et solidaire de l'année, c'est le défi de la Musèle. Donc c'est aux Deux-Alpes. c'est 125 km et 7500 dénivelés en 4 jours et ça c'est vraiment je vais le faire c'est en mode cool comme on dit c'est un défi et je vais le faire au profit d'une association que je vais bientôt contacter je ne sais pas si déjà je peux leur demander s'ils écoutent le podcast ce serait pour Basket aux pieds Donc j'aimerais vraiment beaucoup faire ce défi sportif. Pour moi, ce sera le défi sportif de cumuler ce nombre de kilomètres et ce nombre de dénivelés et à la fois en fait solidaire parce que j'aime bien pouvoir chaque année, en fait, par un défi, montrer une association qui aide, que ce soit Balas et les enfants malades ou peut-être qu'un prochain, ce sera pour la nature, l'environnement. Mais voilà, à chaque fois aider une association. donc il y a ça et quand tu disais la traversée du désert 2025 le gros kiff que j'aimerais faire c'est le marathon des sables

  • #1

    voilà alors tu peux commencer par un half je pense que c'est peut-être un premier pas le half MDS je te conseille d'écouter et de contacter Cyril Gauthier organisateur de la course qui pourra t'en dire plus après si tu veux taper directement sur le Legendary c'est

  • #0

    possible pour un premier pas dans le désert il peut y avoir le half déjà oui j'avoue j'avoue je reverrai au niveau de comment ça va côté on va dire sur santé aussi refaire pour le coup là côté alimentation faudra pas faudra pas déconner sur autant de kilomètres c'est vraiment une grosse préparation donc peut-être tu vais commencer par un half mais je me dis que s'il y a déjà le le marathon pourquoi pas enfin on verra ça ça te donne envie tu as envie d'aller sur ce format là ouais j'ai envie de tester j'ai envie de tester ça c'est coupé c'est pas comme si j'allais faire pour l'instant moi j'admire ceux qui vont vers de l'ultra je me vois pas pour l'instant moi passer une nuit à l'extérieur alors à l'extérieur mais sans dormir donc pour l'instant c'est pas quelque chose monter vers de l'ultra j'ai pas envie de ça tout de suite je sais que ça se vit plus comme une sorte d'aventure pour l'instant justement j'ai envie de voir moi et puis monter progressivement je sais que je me suis pas blessée depuis mon début dans ma pratique de travail parce que j'y vais aussi progressivement

  • #1

    donc pour l'instant et puis comme dit j'ai toujours encore cette voix qui me dit vas-y reprends doucement aussi donc tu sais là aujourd'hui à l'heure où on échange être un petit peu plus raisonnable dans ces différents défis que tu te donnes si les auditeurs veulent te contacter veulent échanger avec toi par quels moyens on peut venir à toi Justine

  • #0

    Du coup, j'ai mon compte sur Instagram, donc Justine Piron Coach, et j'ai ma page Facebook Justine Piron Coach Sportif. Donc, on peut sans hésiter venir me contacter ou via mon site Internet aussi, si les gens veulent en savoir plus. Mais voilà, je reste disponible pour répondre aux questions avec grand plaisir.

  • #1

    Eh bien, un grand merci d'avoir accepté l'invitation du podcast sur un sujet. qui nécessitait pas mal d'émotions. On l'a entendu durant cet épisode. Ça remue quand même pas mal de choses en toi, mais merci d'avoir tenu jusqu'au bout et d'avoir pu échanger sur ce syndrome Red S qui frappe à la fois les femmes, mais également les hommes. On est sur un déficit énergétique. Ça fera l'objet d'un autre podcast avec des spécialistes qui pourront là venir nous apporter des précisions sur le plan médical. sur tout ce que ça engendre, sur le plan de nos cellules, sur le plan cardiaque, sur le plan des hormones. Un grand merci, Justine, d'avoir osé venir prendre la parole et de témoigner parce que ça va servir, je pense, à d'autres personnes qui sont peut-être dans ta situation ou du moins nous mettre en garde sur l'importance de notre corps. C'est notre véhicule, mais il faut bien l'alimenter pour avoir suffisamment d'énergie pour aller plus loin.

  • #0

    Merci à toi Sébastien en tout cas de m'avoir permis de témoigner sur ce syndrome et voilà j'espère que les personnes qui n'osaient pas ou n'osent pas en parleront autour d'eux ou autour de professionnels et voilà et que 2024 tout reprenne l'énergie, la force, la vitalité, c'est vraiment ça.

  • #1

    et chers auditeurs on ne vous le dira jamais assez prenez soin de vous et je vous retrouve la semaine prochaine pour un nouvel épisode du podcast à côté de mes pompes bonne semaine à vous j'espère que cet épisode avec invité vous aura plu je vous remercie infiniment de votre écoute pour faire remonter le podcast dans les classements, je vous invite à laisser une petite évaluation sur Apple Podcast, 5 étoiles un petit commentaire, ça me fera énormément plaisir et vous permettrez au podcast d'être remonté, diffusé, déployé sur ces différentes plateformes de façon plus importante encore qu'il n'est actuellement. Et puis je vous invite à me retrouver sur les différents réseaux, Facebook, Instagram. Laissez votre petit message, votre commentaire, ça me fait plaisir d'échanger avec vous. Si vous avez des questions, si vous voulez échanger sur quelconque sujet en lien avec la course à pied, mais pas que, parce que le sport c'est une philosophie de vie. et c'est une passion qui nous anime de façon commune donc n'hésitez pas à venir échanger avec moi sur ce je vous souhaite une bonne fin de semaine un bon week-end et je vous dis à la semaine prochaine pour un nouvel épisode du podcast à côté de mes pompes

Description

Dans cet épisode profondément introspectif du podcast A COTE DE MES POMPES, consacré à la course à pied, j'ai l'immense plaisir de recevoir Justine Pierron qui se livre sur une période complexe de sa vie où elle a été confrontée au syndrome Red S. (déficit énergétique relatif dans le sport)


Initialement pharmacienne hospitalière, Justine s'est reconvertie dans le coaching sportif, suivant sa passion pour une santé préventive et naturelle.


Tout au long de notre échange, elle partage sans filtre son expérience, allant de sa transition professionnelle à sa découverte du trail running, jusqu'à la confrontation avec les limites de son corps et les défis de maintenir un équilibre énergétique face à une pratique sportive intensive.


Cet épisode aborde avec sensibilité la complexité du syndrome Red S, soulignant l'importance cruciale de l’équilibre entre l’apport et la dépense d’énergie pour les athlètes.


Justine expose son parcours émotionnel, marqué par la recherche du plaisir dans le sport et l'écoute de son corps.

L’obsession de la performance et le manque de connaissances médicales peuvent conduire à des situations de détresse physique et psychologique.


Les auditeurs en quête d’authenticité et de récits de résilience trouveront une source d'inspiration considérable dans le témoignage de Justine.


Que ce soit pour les sportifs confrontés à leurs propres obstacles ou pour ceux intéressés par les histoires humaines de conquête personnelle, cet épisode offre des leçons importantes sur la santé, l'auto-compassion et le pouvoir de rebondir après une période difficile.


Ce parcours de Justine, allant des sommets de l’ambition sportive aux vallées du syndrome Red S, illustre parfaitement que la quête de performance doit toujours être équilibrée avec le bien-être.


Alors, mettez vos écouteurs, prêts à être emportés dans un voyage mêlant vulnérabilité, compréhension et encouragements à toujours écouter ce que notre corps a à nous dire.


Je vous laisse sans plus attendre découvrir Justine PIERRON - Entre défi sportif et combat contre le syndrome Red S, c'est le nouvel épisode du podcast A COTE DE MES POMPES


Voici quelques liens pour retrouver l'actualité de Justine :

- Son site web : https://www.justinepierron.com/

- Sa page Instagram : https://www.instagram.com/justinepierron_coach/

- Son Facebook : https://www.facebook.com/justinepierroncoach


Si vous aimez la course à pied, les défis, les témoignages, cet épisode de podcast est fait pour vous


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • #0

    Bonjour les runners, bonjour les sportifs, bonjour aux petits membres de la course à pied. C'est Seb et c'est un grand plaisir de vous retrouver pour ce nouvel épisode du podcast Running à côté de mes pompes. Épisode 242 aujourd'hui, en cette période de vacances en ce qui me concerne, après un début un petit peu chaotique. J'ai été mis à plat, terrassé par une crise allergique liée au pollen. Donc pas de course à pied sur les 3-4 derniers jours. C'est une reprise en douceur sur cette période de congé. Pas à pas, je vais remettre de l'intensité, un petit peu plus de volume, mais ça m'a bien terrassé, complètement affaibli par ce syndrome allergique. Dans l'épisode du jour, j'ai l'immense plaisir de recevoir Justine Pierron, qui était déjà passée par le podcast lors de l'épisode 86. Aujourd'hui, Justine revient pour se livrer sur une période complexe de sa vie où elle a été confrontée au syndrome Redes. Syndrome correspondant à un déficit énergétique relatif dans la pratique du sport. Vous allez voir... Par le témoignage de Justine que ce syndrome est multifactoriel et peut mettre en danger la santé, principalement des femmes mais des hommes sont également frappés par ce syndrome. Initialement pharmacienne hospitalière, Justine s'est reconvertie dans le coaching sportif, suivant sa passion pour une santé préventive et naturelle. Alors tout au long de notre échange, elle partage sans filtre son expérience, allant donc de sa transition professionnelle à sa découverte du trail running, jusqu'à la confrontation avec les limites de son corps et les défis de maintenir un équilibre énergétique face à une pratique sportive intense. Cet épisode aborde avec sensibilité la complexité de ce syndrome Red S, soulignant l'importance cruciale de l'équilibre entre l'apport et la dépense d'énergie pour les athlètes. Justine expose son parcours émotionnel marqué par la recherche du plaisir dans le sport et l'écoute de son corps. Dans le monde du sport, l'obsession de la performance et le manque de connaissances médicales peuvent conduire à des situations de détresse physique mais également psychologique. Et que ce soit pour des sportifs confrontés à leurs propres obstacles ou pour des personnes intéressées par des histoires humaines et personnelles, Cet épisode nous offre des leçons importantes sur la santé, sur l'autocompassion et le pouvoir de rebondir après une période difficile. Ce parcours de Justine, allant des sommets de l'ambition sportive au valet sombre du syndrome Redes, illustre parfaitement que la quête de performance doit toujours être équilibrée avec notre bien-être. Alors, mettez vos écouteurs, soyez prêts à être emportés dans un voyage qui mêle la vulnérabilité, la compréhension et surtout des encouragements à toujours écouter ce que notre corps a à nous dire. Je vous laisse, sans plus attendre, découvrir le portrait de Justine Pierron entre défi sportif et combat contre le syndrome Red S. C'est le nouvel épisode du podcast À Côté de mes Pompes pour lequel je vous souhaite une très belle écoute. Bonjour Justine, sois la bienvenue sur le podcast À Côté de mes Pompes pour un deuxième épisode. Ce que l'on disait en off, ça fait un petit moment que tu es passée sur le podcast À Côté de mes Pompes pour un épisode qui était consacré au sport féminin. Aujourd'hui, c'est un épisode un petit peu plus introspectif. Tu nous apportes un témoignage sur un syndrome dont tu as été victime, ce syndrome Red S dont on va parler dans la suite de cet épisode. Bien évidemment, je te souhaite la bienvenue et je vais te laisser te représenter, que tu nous dises un petit peu quel a été ton parcours, on va dire, professionnel et également sportif.

  • #1

    Salut Seb, écoute, merci de m'accueillir pour une deuxième fois dans ton podcast, avec grand plaisir toujours de partager ces moments avec toi. Donc effectivement, j'ai pu intervenir il y a deux ans, je crois même déjà, dans ton podcast. où je parlais du sport au féminin et du coup de cette reconversion que j'avais eu justement professionnelle, puisque avant d'être éducateur sportif, coach sportif, coach trial, j'étais préparatrice en pharmacie hospitalière. Donc plutôt le monde, on va dire, le monde de la santé, le monde du médicament. où justement moi à l'issue du diplôme je ne me reconnaissais pas dans ce métier puisque je suis plutôt tournée vers une santé préventive et une santé naturelle donc plutôt par le biais de la phytothérapie, des plantes donc je vais préparer justement plus un diplôme universitaire pour accompagner davantage de ce côté-là. et j'ai tout de suite entamé ma reconversion dans le métier du sport, donc j'ai repris directement les études derrière pour obtenir mon BPGEPS, donc j'ai cours collectif, haltérophile musculation, et des formations supplémentaires, notamment dans le sport santé, toujours pour accompagner au niveau des pathologies chroniques, au niveau du sport grossesse. même la préparation à vouloir un enfant jusqu'au postpartum. Ça, ça m'a beaucoup plu, grâce au sport, j'ai pu aider une femme à finalement tomber enceinte naturellement, parce qu'elle a eu beaucoup moins de stress en pratiquant une activité physique. j'ai fait aussi du coup le diplôme universitaire de trail running et d'autres formations supplémentaires pour à chaque fois je me dis toujours que la formation dans ce métier elle est continue il y a toujours de nouvelles choses à apprendre et puis justement j'ai besoin chaque année d'un petit peu de me faire des formations pour en apprendre plus et pour pouvoir partager aussi du coup autour de moi dans mes accompagnements Et au niveau sportif... C'est à ce moment-là aussi où j'ai découvert le trail. Donc là, je suis dans ma troisième année, on va dire, de pratique du trail running. J'ai toujours été active depuis ma jeunesse, quoi, toujours dehors à faire soit du vélo, soit du roller. J'ai longtemps fait du tennis de table, mais voilà, la pratique outdoor est quand même pour moi importante, donc des randonnées ou autres. Mais c'est vrai que j'ai commencé le trail il y a à peu près trois ans. et je me suis très vite prise au jeu parce que déjà j'adorais ça vraiment c'était vraiment un pur plaisir il y a eu le premier dossard et puis quand on voit un petit peu après que ça se passe bien que ça nous plaît ou autre c'est vrai que la première année je regardais justement par curiosité j'ai mis 8 dossards sur ma première année. Plus cette année-là, où j'avais fait mon voyage à vélo. Donc ça, on en reparlera un petit peu plus tard avec justement les sports d'endurance et l'énergie qu'il y a besoin. Ça en est suivi au niveau sportif 2023, où j'ai mis seulement trois dossards. parce que j'ai un petit peu, on va dire, pompé l'énergie que j'avais pour autant au niveau professionnel que sportif. Littéralement, quand on dit se cramer ou vraiment pomper, ça s'est vraiment passé.

  • #0

    Alors en cette année 2024, tu viens de vivre une première course, à savoir un trail et c'était les championnats de France auxquels tu as pris part. Est-ce que c'est une satisfaction pour toi aujourd'hui ? On va remonter après un petit peu en arrière sur ces deux dernières années, mais 2024, un premier gros événement majeur, ce championnat de France de trail. Est-ce que tu t'y attendais ? Qu'est-ce que tu as pu aller apprendre au contact de ces sportifs qui sont ? L'élite du trail au niveau national.

  • #1

    Alors c'était un de mes objectifs quand j'ai débuté le trail justement en 2022, j'ai dit Juju, 2024 c'est l'année des Jeux Olympiques et bah toi tu feras du coup les championnats de France de trail j'aime bien me lancer parfois des défis comme ça et puis voilà, et puis finalement allant mieux aussi, je me suis dit ok tu peux y aller tu peux le faire maintenant on y est, finalement c'est là, c'est vrai et Donc, j'y suis allée, par contre, vraiment sans pression. Je voulais découvrir justement ce que c'était au niveau de la Fédération française d'athlétisme, ce que c'était l'ambiance, etc. Donc, pour tout dire, j'avais pris une licence en fait dans un club trois semaines avant parce que je m'entraîne du coup par mes propres entraînements. Mais là, il me fallait une licence pour pouvoir me qualifier parce que le but, c'était justement... d'intégrer le SAS de départ des élites et des qualifiés. Et donc, je me suis dit, allez go, on prend la licence, on fait le dernier trial que je pouvais faire dans mon coin qualificatif et on y va. Et voilà, j'ai pu revoir des athlètes que j'ai déjà rencontrées, que j'ai déjà pu aussi discuter avec elles, notamment Blandine Rondel, Clémentine Geoffray. Donc, revoir ces personnes qui m'inspirent aussi, ça fait toujours plaisir. donc je suis très contente d'y être allée c'était vraiment, je me suis remerciée parce qu'on reparlera justement un petit peu après de 2023 mais du coup voilà beaucoup de gratitude pour cet instant là passé, reprendre beaucoup de plaisir surtout, c'était vraiment le maître mot et je le mets en avant c'était vraiment là, full plaisir Alors, sur le coup, j'étais un petit peu déçue, sachant que je pouvais faire, entre guillemets, mieux, parce que j'ai repéré aussi certaines choses pour moi progresser sur les autres trails. Notamment, là, ça a été de devoir me placer un peu plus près dans le sas de départ, parce que je l'ai vraiment tellement pris à la cool. Je suis allée m'échauffer, etc. Puis j'ai vu le temps, il ne restait même pas cinq minutes. J'ai dit, bon, il faudrait peut-être que j'aille au sas. Et je ne pensais pas que la rue était si étroite. donc pour essayer de m'intégrer du coup vers l'avant ça a été compliqué alors je faisais la méthode du attends tu me vois j'arrive pour essayer de grappiller des places bon voilà donc en fait tu perds après énormément de temps pour pouvoir rattraper tout ce monde qui était déjà parti quand je voyais après dans la montée déjà les centaines de personnes qu'il y avait devant je dis bon au pire tant pis, c'est une expérience et puis il fout le plaisir. Donc ce que j'ai fait, après je ne suis pas mécontente parce que je me dis quand même, le résultat est là, je peux encore progresser finalement, je suis un peu, on va dire, alors débutante expérimentée quand même, mais je veux dire, je peux encore progresser. Donc vraiment non, je suis très contente.

  • #0

    Alors tu as évoqué cette notion de plaisir, c'est quelque chose que tu avais perdu sur ces deux dernières années, toi qui pourtant aimes. le sport en extérieur qui pratique cette activité professionnelle puisque tu es coach pour des personnes qui souhaitent se remettre en mouvement ou un accompagnement qui va pouvoir se faire à distance, cet accompagnement de sportifs amateurs qui ont besoin peut-être d'un suivi personnalisé. Comment cette notion de plaisir a pu te quitter et comment tu t'en es rendu compte ?

  • #1

    Alors, en fait, c'est que je me mettais tellement... Justement, l'année 2022 où j'ai mis tous ces dossards, j'ai commencé un peu à faire des podiums. Alors en plus, c'est tellement, on va dire, aléatoire suivant les personnes qui s'inscrivent, mais je me suis auto-mise une pression, en fait. Quand je regarde en arrière, c'est vraiment moi-même qui me suis mise une pression de... je serais peut-être moins crédible entre guillemets en tant que coach sportif si je ne fais pas ces podiums autres mais c'est moi qui me suis mis ça en tête et puis une fois que je me suis mis ça en tête je m'inscrivais quand même à des courses mais je me mettais tellement de pression que des fois tu essayes de trouver toutes les excuses du monde finalement pour pas prendre le départ de la course après j'en ai fait moi aussi donc j'ai mis trois dossards parce que justement j'ai eu j'avais moins d'énergie, moins l'envie. Et je savais que j'étais partagée entre le fait de je sais que je peux le faire, je vais y aller, mais je vais encore plus me bousiller la santé Donc, il y a eu des moments très hauts que j'ai pu faire de belles courses quand même. Finalement, les trois courses que j'ai faites en 2023 étaient très belles et des moments très bas aussi. comme le travail. Ça monte, ça descend. Là, la vie en 2023, c'était clairement ça.

  • #0

    Tu es dans ce monde de la santé puisque tu as un parcours universitaire sur le plan de la pharmacie. Ensuite, tu as basculé sur l'accompagnement sportif avec un BPGEPS. Est-ce que tu pensais être à l'abri de ce syndrome Red S étant, on va dire, informé des signaux d'alarme, de ces drapeaux rouges ? qui peuvent apparaître sur le parcours d'une jeune femme, mais c'est un syndrome qui touche également les hommes, on n'est pas exclu de ces difficultés, on reviendra sur la définition de ce syndrome. Est-ce que tu pensais vraiment pouvoir passer à travers ou alors le repérer beaucoup plus facilement ? Tu l'évoques, la vie c'est des hauts, c'est des bas, comment tu as pu tomber si bas alors que tu avais toutes les cartes en main pour pouvoir y échapper ?

  • #1

    Alors... Le syndrome Redes, même en BPGEPS, il n'est même pas évoqué. C'est quelque chose que j'ai justement découvert en cherchant ce qui m'est arrivé. D'autres personnes aussi m'ont un peu alarmée là-dessus. Je l'ai même plus vu, je pense, durant le DU de trail running. c'est vraiment le déficit énergétique par rapport au sport lié entre l'énergie que tu vas dépenser et l'énergie que tu accumules, que ce soit la récupération ou notamment par l'alimentation. La bonne santé, c'est l'équilibre entre tout ça. C'est vrai qu'en 2023, ça a commencé à déconner un peu sévère, on va dire. Je sais que... Donc, je ne pensais pas du tout, finalement, entre guillemets, tomber là-dedans. Ça a commencé, quand je remonte un petit peu, en fait, ça a été vers le départ. Une perte de poids avant-lontaire. Je m'étais lancée un défi sportif et solidaire en 2022. J'ai fait la Voix Bleue Luxembourg-Lyon à vélo, en cinq jours, les 700 kilomètres, sachant que je ne viens pas du monde du cyclisme ou justement du sport d'endurance, mais je savais que je pouvais le faire. Et puis, il y avait ce côté solidaire pour accompagner une association pour les enfants malades. Donc, j'ai fait ce défi-là. mais en fait, sans prendre du tout en compte, pour le coup, le côté alimentation. J'avais quelques barres, quelques compotes pour, en fait, sur le vélo. Mais je veux dire, bon après les repas, mais je veux dire, je ne connaissais pas du tout la dépense énergétique, etc. Et c'est vrai qu'à l'issue de ces cinq jours, la semaine suivante, j'ai bien vu qu'il y a certains vêtements qui étaient un peu trop grands et j'ai perdu en fait 5 kilos. Et j'ai déjà moins un tempérament nerveux, on va dire, je bouge beaucoup. Ça a été... compliqué du coup bah déjà finalement de reprendre du poids souvent certains disent bah il suffit de manger il suffit de manger oui mais enfin il n'y a pas il n'y a pas que ça qui joue et puis après avec l'enchaînement des trials j'ai pompé, pompé, pompé parce que j'ai vraiment sous-estimé sous-estimé ce besoin qu'il y avait côté alimentation côté énergie et au début tout va bien donc tu te dis bah enfin et puis tu le vois pas non plus forcément mais finalement au fur et à mesure des mois et des trails c'est en septembre 2022 j'avais demandé je me souviens du coup à maman de me filmer pour justement des exercices à proposer en renforcement musculaire et j'ai vu la vidéo et j'ai fait ah ouais d'accord j'ai dit là effectivement il y a un souci. Sauf que du coup, je n'ai pas du tout accepté dans le sens où moi, je n'étais pas du tout satisfaite. Enfin, ça m'a fait du mal en fait. Je me suis dit, mais ce n'est pas possible d'avoir perdu entre guillemets autant. Et j'ai eu du mal à l'accepter parce que je n'acceptais pas mon apparence. Donc, ça m'a un peu... Et c'est là que ça a commencé du coup un petit peu moi... à descendre niveau moral. Je me mettais aussi, j'avais tout le côté accompagnement au début, du coup, à domicile, les coachings où je m'impliquais beaucoup aussi. Et pareil, on m'a dit, ouais, mais tu ne te rends pas compte en fait. Je dis, ouais, mais l'énergie est là. Et puis en fait, au bout d'un moment, à force de pomper, pomper, pomper, le moral, ça n'a plus trop, donc un peu limite dépression, gros surménage. Pourtant, tu vois, c'est ça qu'au début, je ne comprenais pas. Je me dis, ouais, mais regarde les courses que je fais, ce que j'arrive à faire et tout. Et on... Je me disais, ouais, mais là, ce sera peut-être un temps, quoi. Et puis, du coup, j'ai la maladie de Raynaud aussi, qui n'aide pas, on va dire, la période d'hiver. s'en essuie, ça c'est pareil, ça consomme énormément d'énergie pour maintenir le corps à une certaine température, donc en fait ça a été un petit peu l'hiver, du coup hiver 2022-2023 ça a été un peu la dégringolade parce que du coup j'avais beau de toute façon mettre en place les choses je voyais pas de changement et là j'ai dit, enfin il y a eu un gros pétage de plomb clairement, et j'ai dit bon bah j'en vois tout balader mais clairement j'arrête les coachings à domicile, tout la région qui me faisait rêver quasiment les dossards que j'avais fait en 2022 c'était souvent dans les Alpes ou près d'Annecy en Haute-Savoie, j'ai dit je vais en Haute-Savoie allez je m'en vais comme ça,

  • #0

    sur un coup de tête tu avais besoin de fuir ou c'était vraiment l'opportunité d'un avenir meilleur dans cette région autour du lac d'Annecy

  • #1

    Alors déjà, je voulais y retourner pour la pratique du sport. C'est vrai que le terrain de jeu est plus favorable qu'ici, près de Metz, où c'est assez plat. Après, ça dépend de sa pratique. Mais je veux dire, je me suis dit, c'est l'occasion en plus d'y aller pour faire tout ça. Et la fuite, parce que tu te dis, je laisse ça là et puis ça restera. Mais en fait... fuir n'est pas forcément la solution, mais ça permet de se poser aussi après les bonnes questions. Ça m'a aidée quand même à partir du coup en Haute-Savoie, de bouger là-bas et de me rendre compte aussi de ce que je voulais vraiment. Parce qu'en fait, quand t'es dans ce mood-là... où t'es pas bien, en fait, des fois, t'arrives même plus trop à réfléchir, à trouver des... Tu sais pas ce que tu veux. Un coup, c'est ça, un coup, c'est ça. J'avais du mal, en fait, à comprendre ce que je voulais vraiment aussi.

  • #0

    Sachant que le sport accentuait finalement le mal, tu as ce besoin de bouger, d'être à l'extérieur, mais finalement à vouloir peut-être chasser ce stress, chasser ce mauvais moment, ce down tu ne faisais que creuser finalement ce déficit énergétique. Est-ce que la perte de poil s'est accentuée derrière ? Est-ce que tu as continué à perdre à un point où ta famille t'a dit là Justine, peut-être stop au niveau du sport ou est-ce que ça a été… de toi-même que tu as réussi à mettre le doigt vraiment sur ce syndrome Red S, dont tu disais, dans mes études en BPGEPS, ce n'est pas abordé là par le DU de Trail Running un peu plus et c'est un peu plus mis en avant par ces formateurs qui sont un petit peu en marge du circuit. On n'est pas sur un diplôme, on va dire, général d'État. Comment toi, tu l'as perçu ?

  • #1

    Alors, du coup, j'ai fait justement sur l'hiver, fin janvier, février 2023. j'avais encore perdu un peu de poids et je n'arrivais vraiment pas. Pourtant, justement, l'hiver, je réduis quand même parce que les sorties dehors au niveau de la maladie de Rénault, je suis limitée parce que vraiment, ce n'est juste pas possible. Et en fait, j'ai fait des analyses de sang pour voir aussi ce qui ne fonctionnait pas ou plus parce que je suis en aménorée, donc encore aujourd'hui. Donc, c'est l'absence des règles. Donc effectivement, il y a vraiment un dérèglement hormonal. J'en témoigne ouvertement parce que souvent, ce syndrome est un petit peu tabou ou autre et je suis persuadée qu'il y a beaucoup de femmes... et d'hommes qui peut-être ont ce syndrome et n'osent pas en parler. En tout cas, en parler, ça aide vraiment beaucoup. Et puis, les personnes pourront aussi venir, si elles le souhaitent, me poser des questions ou aider aussi à rediriger les personnes vers des professionnels. Mais voilà, j'ai fait ce bilan sanguin. Et oui, les hormones féminines complètement à plat. Le cortisol, alors par contre, lui, le cortisol... au summum du taquet et voilà, je sais très bien aussi que la pression ou le stress que je m'étais mis alors le stress est bon quand on sait bien l'utiliser mais quand ça devient en fait sur des semaines et des semaines mauvais comme ça il fallait faire quelque chose donc après on m'avait conseillé de faire un IRM justement de l'hypophyse pour voir justement s'il n'y avait pas quelque chose derrière ça et c'est là aussi où tu te commences à te dire non mais en fait ça vient de toi quand même pareil ne cherche pas entre guillemets quelque chose pour dire bah voilà donc il y a eu en fait aussi mettre l'ego de côté et se dire là ton corps il t'envoie quand même des signaux donc maintenant soit tu sais les écouter soit tu vas te fracasser encore plus quoi donc ça a été une période un petit peu compliquée dans le sens où t'es pas forcément tout le temps compris Il y a vraiment l'iceberg en fait. Les gens voient le dessus, mais ne voient pas tout ce qui se passe en dessous. Donc bon, je me suis pris des remarques de personnes inconnues, mais même dans la rue. Enfin, je veux dire, un coup, j'ai croisé un monsieur qui m'a dit, il m'a même fait le geste avec la main. Non, mais il faudrait penser à manger, mademoiselle. En fait, tu ne sais pas ce qui se passe dans ma vie. Enfin, qu'est-ce que tu viens de dire ça ? Donc, il y a eu plein de choses comme ça, où tu es folle, tu fais trop de sport.

  • #0

    qui a pu te dire ce genre de remarques ? Dans ton entourage proche ? Dans ton cercle familial ?

  • #1

    Il y a eu dans mon entourage proche, oui, et puis parfois, en fait, les gens ne comprennent pas. En fait, il y a beaucoup de personnes qui n'ont pas cette capacité à se mettre à la place des autres et essayer de comprendre avant de juger. Le jugement, c'est tellement facile que, voilà, on se permet des choses, de dire des choses et ça, ça peut avoir un impact quand même derrière qui... assez violent aussi, quand ça vient parfois de ta propre famille, ou pas forcément de soutien, dans le sens où, peut-être que les personnes, ça je l'ai compris après aussi, parce que il faut interpréter dans le sens où peut-être que des personnes ont du mal à exprimer aussi elles, leurs ressentis ou autres, donc il y a beaucoup de psychologie finalement dans tout ça, mais avec le recul, je me dis que les personnes peut-être aussi avaient peur pour moi, et ont réagi de cette façon-là, comme ça. donc après bon bah de toute façon c'est à moi aussi d'avancer et de prendre les choses en main quoi

  • #0

    Alors est-ce que tu les as prises en main ces choses seules ou est-ce que, comme tu le disais, il y a un côté psychologique dans ce syndrome en plus du déficit en énergie parce que tu ne mets pas assez de carburant dans cette machine qui consomme énormément d'énergie dans ta pratique sportive ? Est-ce que tu as fait appel à des personnes de l'extérieur, du corps médical, pour t'aider et t'accompagner ?

  • #1

    alors voilà après du coup j'ai pu quand même discuter aussi beaucoup avec Nouchka que tu reçois dans ton podcast pour le côté du coup alimentation où vraiment c'était clair que je mangeais pas assez par rapport aux dépenses que j'avais donc donc ça j'ai remis en place du coup je me suis dit mais en fait oui je sentais de toute façon que je commençais à... à être un peu plus... Je récupérais très bien, ça, il n'y a pas de souci, mais des fois, moins l'envie. Et je me suis dit, en fait, tout ça vient du fait que je manque d'énergie, donc mange plus. Mange plus encore, et tu verras. Parce que je n'avais pas envie de commencer à rentrer dans quelque chose où il faut que je calcule ci ou ça. Je veux dire, justement, je me mets déjà assez une barre haute, on va dire, au niveau de charge mentale, parfois, que je me dis, si je dois commencer, tu vois, à... Alors au début, je l'ai fait pour me dire, ah oui, effectivement, je ne mange pas assez finalement. C'est de se rendre compte aussi qu'il me manque une bonne partie. En termes de proportion,

  • #0

    il te manquait combien ? Du simple au double ?

  • #1

    Pour les glucides, oui. En fait, ce qui me manquait beaucoup, pour le coup, les glucides, c'est ce qui t'apporte au niveau de l'énergie. Donc je me suis dit, mais c'est ouf que j'ai pu réussir à faire tout ça. Mais en fait, c'est juste, j'ai été après moi... puisé dans toutes mes réserves, même jusqu'à, en fait, ce qui a alerté aussi, c'est musculairement. C'est qu'au bout d'un moment, quand il n'y a plus de masse grasse, c'est les muscles qui en prennent un coup. Et là, j'ai dit, là, c'est vraiment stop. Donc maintenant, je pars même faire un footing, j'ai de la boisson énergétique, je ne veux plus rien perdre. donc j'ai tout le temps de quoi manger, même maintenant c'est trois repas, deux collations, et je le sens, et puis c'est ça au début aussi, c'est que je n'avais pas cette sensation de faim après des entraînements ou autre, donc je mangeais un petit truc comme ça, mais c'est toujours avec une sous-estimation des quantités qu'il y avait besoin, et ça le fait de pouvoir, j'avais fait un stage trail, et j'ai pu... avec Nouchka au niveau aussi de l'alimentation, de voir en fait la nutrition du trailer ou des sports d'endurance, ah ouais mais en fait il faut manger entre guillemets beaucoup plus que ce que je mangeais avant quoi. Et c'est comme ça, c'est en étant en Haute-Savoie que là j'ai commencé à faire moins aussi, on va dire d'intensité, en fait à réduire parce que de toute façon si je voulais reprendre du poids, il a fallu que j'ajuste en fait, que je trouve justement une balance donc parce que voilà en un an et demi j'ai perdu 13 kilos là j'en ai repris 5 mais c'est pareil parce qu'au début je me mettais et encore une fois je disais mais là regarde j'arrive pas à prendre justement aussi ça a été déstressant par rapport à ça ton corps il est entre guillemets en

  • #0

    en mode survie. Donc déjà, il ne va pas reprendre non plus 10 kilos comme ça. Donc je me suis dit, enlève-toi aussi déjà la pression finalement que tu te mets parce que ça ne va pas pouvoir fonctionner. Donc en me laissant aller plus librement, en faisant justement vraiment plus cool, en reprenant l'envie aussi. Parce qu'en fait, c'est que je n'avais plus de plaisir parce que je savais qu'à la fois, ça me faisait du bien. mais à la fois, je n'allais pas aller en améliorant ma santé. Donc, il a fallu trouver ça ou en me laissant plus aller, en réécoutant vraiment mes sensations, mes ressentis, le pourquoi du comment j'avais commencé le trail, là, ça revient.

  • #1

    Tu avais perdu un petit peu le pourquoi finalement. Tu étais dans cet objectif performance en te mettant des barrières relativement hautes sur le plan de l'activité physique. Donc, également dans ton entreprise, de suivi, d'accompagnement personnalisé. Et il fallait que tu sois performant sur tous les tableaux sans te laisser d'opportunité de souffler. Donc, à un moment donné, ça a été un choix que tu as réussi à faire, que tu as réussi à mener avec peut-être une prise de recul qui a été importante, mais peut-être pas suffisante pour déceler ces différents symptômes. Tu parlais de poids, Justine, tout à l'heure. on ne va pas demander le poids à une jeune femme, ce n'est pas forcément très correct cette question, mais par rapport à ton rapport taille-poids, on était sur une perte en pourcentage, tu l'estimes à combien ?

  • #0

    Moi, je mesure... Ah, je peux... C'est une perte de poids. Je n'ai pas fait le calcul là tout de suite, mais du coup, à 1m78, je suis tombée à 46 kilos. le plus bas.

  • #1

    Est-ce qu'il y a eu une peur de basculer dans un poids encore plus faible ? Est-ce que ça a été une grande poursuite ?

  • #0

    De toute façon, si je fais le ratio par rapport à l'IMC, l'IMC, ça reste un indicateur parce qu'il faut voir la masse grasse, la masse musculaire. Concrètement, c'est que j'ai perdu énormément de masse grasse au point que là, c'était la limite, on va dire, vitale. tu vois c'est ça c'est qu'en fait je me suis dit t'as frôlé il a fallu peut-être en arriver là aussi pour se dire stop se dire stop maintenant t'as le droit de prendre du temps aussi pour toi arrête de te mettre une barre si haute pour qui pourquoi et du coup voilà donc j'ai eu une perte de poids vraiment très importante mais en fait ce qui est fou c'est que même après dans le camp médical quand tu dis bah voilà il m'arrive ça ça ça je suis en aménorée ça ne en tant qu'immé ça ne choque pas le corps médical alors que pourtant déjà être en aménorée c'est déjà pu être moi ça a été en fait finalement le premier symptôme mais je me suis dit ah bah ça va revenir je mange plus, etc. Mais sauf qu'en fait, après, tu t'enfonces, tu t'enfonces, il y a la limite, la dépression, etc. qui arrive. Alors, il peut, dans les syndromes, avoir des... Après, justement, il y a tellement de fatigue ou autre qu'il peut y avoir des... affaiblir les os, en fait, donc des fractures de fatigue ou autre. Ça, je touche du bois. Je n'ai pas eu, mais voilà, ça a été vraiment... Je suis descendue, touchée le fond. Je sais ce que... En tout cas, pour moi, 2023, ça a été ça. Donc, maintenant que ça remonte, je suis vraiment très contente et d'avoir trouvé, en tout cas... C'est ça, en fait. Je suis partie en Haute-Savoie et maintenant, je suis revenue aussi. C'est juju, genre juju la nomade. Mais je suis revenue, du coup, dans le Grand Est. Mais parce que j'ai eu aussi des réponses aux questions que je voulais. et ça m'a fait du coup beaucoup de bien cette parenthèse quand même enfin tu vois c'est toujours l'équilibre finalement parce que si je prends du recul j'aurais pu dire bah voilà j'ai même pas réussi à encore atteindre un plus haut niveau dans le travail ou autre enfin etc mais non en fait cette parenthèse m'a fait énormément de bien pour savoir ce vers quoi je voulais aller maintenant et là retrouver du coup je disais du coup au début d'année je dis euh c'est fou parce que là je ressens de nouveau l'énergie venir, je ressens de nouveau cette flamme en moi, parce que je disais, j'ai pu avoir le soutien, en tout cas au niveau discussion beaucoup de ma maman, qui a été un énorme soutien pour moi, même si peut-être du coup, j'ai pas eu les mots de mes autres proches, et je pense qu'ils avaient plus peur, et... et voilà mais du coup je disais maman tu sais quand la flamme elle s'éteint en fait 2023 comme je l'ai dit il restait quelques braises quoi je veux dire et là quand tu ressens punaise quand tu sens que ça revient que la flamme revient t'es wow c'est bon l'énergie revient parce que du coup il y a cet équilibre qui se fait mieux parce que tu sais vers quoi tu veux aller parce que tu te mets plus en fait cette pression alors toujours un petit peu quand même quoi mais je veux dire j'ai un meilleur équilibre et punaise je disais mais qu'est-ce que ça se fait du bien de se sentir vivante encore la semaine j'ai profité de deux jours de beau temps dans l'Evo j'ai fait justement le trail, le vélo maintenant que je gère beaucoup mieux tous ces apports etc je me suis dit mais voilà ça revient tu sais j'en ai pleuré de joie voilà et ça c'est juste du coup génial donc je sais que là je suis vraiment dans la pente qui remonte alors bien sûr c'est pas toujours vers le haut mais avec le recul maintenant je sais mieux gérer quand ça va un peu moins aussi parce que l'hiver je compose toujours avec l'énergie qui manque un petit peu avec la maladie de rénaux mais du coup quand il y a des temps vraiment très humides Je peux être extrêmement fatiguée. alors que j'ai même plus qu'une séance finalement c'est pas la même fatigue c'est autre chose mais voilà j'arrive à mieux composer je dis bah le jour là c'est ok ça sert à rien de forcer ça veut pas ton corps il est déjà en train de prendre l'énergie pour autre chose alors qu'avant j'aurais peut-être dit mais écoute j'y vais c'est mort il n'y a pas moyen maintenant j'ai dit attends c'est pas ça quand tu parles justement de santé préventive de santé naturelle écoute ton corps et maintenant tout ça c'est totalement ok et depuis que cet équilibre là est revenu me prendre du temps aussi pour moi ne pas culpabiliser de prendre du temps pour moi ça ça a été autre chose aussi et ça fait vraiment du bien et quand on parlait du au niveau psychologique, c'est de ne pas hésiter parfois justement d'avoir un regard totalement extérieur et de pouvoir aussi parler d'autres choses, parce que souvent quand c'est des personnes proches ou des personnes que tu ne connais pas mais dans le sens qu'ils vont t'apporter un jugement, il n'y a pas forcément une solution, des questions justement pour te faire un peu d'introspection. et du coup ça aide aussi justement à trouver le pourquoi, du comment, des clés pour aller mieux.

  • #1

    Tu étais suivie, quelqu'un t'a aidée justement pour te donner les clés pour aller vers ce mieux-être et éviter la dégringolade que tu as vécue sur cette année 2022-2023 ?

  • #0

    Alors j'ai pris pour le moment deux séances du coup, parce que je sais que j'avais besoin à un moment d'en parler, et en fait j'avais quand même déjà beaucoup de réponses aussi aux questions mais c'était plutôt pour dire voilà il faut pas arrêter à bout d'un moment de zoiler la face et ce que tu penses là est vraiment vrai quoi donc c'est aussi pour accepter et

  • #1

    justement et continuer en fait à avancer alors d'où vient ce besoin dont tu parlais tout à l'heure d'aller toujours plus haut d'aller toujours plus fort de donner le meilleur de toi-même dans toutes les circonstances. Est-ce que tu as réussi à mettre le doigt dessus ?

  • #0

    ça je pense qu'au fond de moi il y a ce tempérament là de voir jusqu'où je peux aller parce que j'ai envie d'expérimenter la vie aussi donc je suis souvent à me lancer des défis me prouver que je peux y arriver mais là c'est plus par rapport à moi même que pour le regard des autres parce que je dis toujours chacun ses envies, chacun ses défis chacun sa vie et donc c'est vraiment plus par rapport à moi alors effectivement c'est encore aller chercher ce pourquoi de vouloir toujours plus mais parfois je me dis ah bah c'était pas si compliqué que ça donc je peux essayer de faire ça mais en gérant mieux du coup c'est faisable alors parce que maintenant je sais me mettre aussi des limites autant avant j'ai bien vu ce que ça avait donné donc là je sais qu'au bout d'un moment si c'est stop je vais pas du coup refaire les mêmes, comme on dit on apprend de ses erreurs ça nous crée des expériences mais là du coup j'écoute beaucoup plus aussi mes ressentis et mes sensations quand c'est trop c'est trop j'arrête et voilà pour 2024 du coup j'ai d'autres objectifs j'ai de nouveau un défi sportif et solidaire que je vais préparer parce que du coup je reprends plaisir autant en fait 2023 je n'avais plus envie de rien en fait j'avais mis les dossards mais j'avais plus assez de jus, j'étais complètement vidée, mais de tout en fait et là ça revient mais je me prépare beaucoup mieux

  • #1

    mais ce n'est pas pour autant que sur cette période, tu as stoppé ton activité sportive. Tu continuais malgré tout à t'entraîner où il y a eu quand même un break. À un moment donné, tu as dit stop, il faut que je me reconstruise, il faut que je récupère sur tous les plans, que ce soit sur le plan psychologique, sur le plan physique, sur le plan alimentaire avec un poids qui puisse être un petit peu plus conséquent. Est-ce que ça a nécessité un arrêt total de ta pratique sportive ?

  • #0

    En novembre, j'ai arrêté 15 jours. Je faisais juste de la marche parce que j'avais quand même besoin d'aller dehors. Je veux dire, l'activité physique reste quand même quelque chose d'essentiel pour moi, mais j'allais plus marcher en nature ou du renfort doux. pour avoir quand même du mouvement, parce que la sédentarité, c'est pas mon dada pour moi, donc au moins de la marche en nature, parce que rien que des balades en forêt, on sous-estime aussi ça, juste aller marcher dans la nature, ça fait énormément de bien, et j'avais besoin de ça, et marcher, quand tu marches et que t'es dans la nature, ça te permet aussi de te poser des questions, de te parler à toi-même, ça m'a fait... du bien aussi et en fait c'était beaucoup au niveau réduire en fait quand même le volume et l'intensité dans la reprise et comme je te disais de toute façon là la période en fait où j'ai pu reprendre le plus de poids aussi ça a été l'hiver où j'en ai fait du coup un petit peu moins aussi donc moins de... mais il n'y avait pas en fait souvent on associe ça que au sport mais il y avait aussi ce travail sur moi Au niveau du lâcher prise, ça, ça a aidé beaucoup aussi. Parce que quand tu fais un blocage, de toute façon, tu as beau mettre, je pense, en place tout ce que tu veux, il faut que là-haut, ça se fasse aussi. Donc le fait de mieux équilibrer aussi la charge mentale, ça a aidé beaucoup. Je me suis sentie en fait comme libérée. d'avoir beaucoup moins de pression ou autre. Et ça, quand on dit des fois au niveau du cerveau, tu débloques quelque chose, ça revient. Mais grâce à ça aussi, de retrouver l'équilibre. Alors au niveau hormonal, c'est mieux, mais ce n'est pas encore ça. Comme il disait, de toute façon, le corps, là, il est en train de reprendre. C'est pour ça que je fais quand même beaucoup moins de courses aussi que 2022. C'est parce que, de toute façon, je ne peux pas mettre d'intensité, pour l'instant, on va dire à 300 parce que j'ai encore besoin. Là, on va dire, on est sur une année de reprise aussi, où je retrouve justement énormément de plaisir. Donc, je suis plutôt dans le fait d'équilibrer. du coup, les deux, et pour pouvoir repartir après de plus belles 2025. Là, par exemple, ce que moi, je me suis souhaité, voilà, en 2024, c'est de retrouver la santé, santé hormonale, retrouver mes règles. Donc, déjà ça, ce sera pour moi un très, très grand pas et je pense que le jour-là, je pleurerai le jour aussi.

  • #1

    Est-ce que cette absence de règles, dont on parlait tout à l'heure, n'est pas finalement quelque chose qui va être masqué parfois. Puisqu'on a des jeunes femmes qui prennent un contraceptif qui va bloquer le fait que les règles arrivent, est-ce que là, par cette absence de règles, on n'a pas un signe qui peut être un petit peu trompeur ? Parce que si la personne prend un contraceptif qui bloque totalement l'arrivée des règles, comment savoir que l'on est dans un syndrome Red S ?

  • #0

    Alors en plus, c'est ça, il y a les contraceptions où il y a vraiment totalement une absence de règles, donc forcément oui, ça peut masquer, mais c'est surtout que les femmes qui ont une contraception hormonale où elles ont leurs règles tous les 28 jours, mais on dit les règles, mais en fait c'est des règles de privation, entre guillemets des fausses règles, donc elles se disent, c'est bon, j'ai mes règles, mais en fait non, admettons qu'elles arrêtent leur contraception, déjà souvent ça revient pas tout de suite parce que pareil il faut que le corps se remette à marcher de par lui même avec les hormones etc donc ça peut clairement effectivement masquer ce syndrome donc aller chercher vers d'autres symptômes que l'absence de règles pour déceler ça mais j'ai de part cette expérience l'envie en tout cas bah déjà je par rapport au travail de ce podcast, ça me fait du bien d'en parler finalement aussi. Moi, je n'ai pas hésité au bout d'un moment à en parler parce que j'avais besoin de parler de ça. Mais c'est tellement tabou parce que finalement, on évoque ça rapidement ou on a peur de parler de ça par rapport au jugement des autres parce que moi, tout de suite, ce qu'on m'a dit, c'était ça, c'était tu fais trop de sport Oui, mais non, enfin, je veux dire, si je prends la tête de haut niveau qui fait 30-40 heures semaine, je suis très, très loin du compte, quoi. Non, mais voilà, c'est tout de suite, on te dit ça. Mais voilà, j'ai vraiment l'envie de... d'aller... j'ai vraiment l'envie d'aider les femmes comme les hommes mais en tout cas moi étant une femme avec tous ces impacts qu'il y a hormonaux dépression etc aider en tout cas et faire de la prévention là dessus vraiment je vais voir au niveau des formations proposer des interventions pour vraiment mettre ou même parfois les clubs aussi de tous ces sports d'endurance haute d'athésisme de vraiment mettre en garde, de parler de ce syndrome, parce que souvent on dit, ouais, mais soit ça ne peut pas t'arriver, ouais, c'est bon, ce n'est pas très grave de ne plus avoir ces règles, ou ce n'est pas très grave ci ou ça, sauf que... moi, je veux vraiment pur vivre 2023. Donc, c'est vraiment pouvoir mettre en garde. Après, c'est pareil, souvent, on met en garde et puis, soit tu acceptes ou pas, mais en tout cas, en parler, l'évoquer et que ces personnes qui n'osent pas en parler en parlent, c'est vraiment, ça ne peut faire que le plus grand bien.

  • #1

    Et justement, par tes interventions, tu permettras à des personnes, que ce soit des hommes ou des femmes, de mieux comprendre ce syndrome. parce que quand on regarde un petit peu la liste des drapeaux rouges qui peuvent intervenir dans ce RAID-S, on peut penser, comme tu l'as dit, à une forme de bigorexie en disant Eh bien, vous faites trop de sport, donc c'est peut-être de là que vient le problème. Mais on va mêler derrière des troubles un petit peu psychologiques, des troubles hormonaux. Tu parlais un petit peu de burn-out. C'est finalement également une des composantes de ce syndrome RAID-S. cette méconnaissance du système médical, comment tu l'expliques toi qui est passé par le domaine de la pharmacie, de la santé dont tu as fait une première carrière ? Est-ce que tu trouves ça dommage qu'on doive peut-être par soi-même être amené à découvrir les symptômes de ce RAIDES par soi-même finalement, d'aller chercher ces solutions alors qu'on a des praticiens qui sont à notre portée pour normalement nous aider ?

  • #0

    C'est vrai que après peut-être que les médecins déjà plus spécialisés dans le monde du sport en connaissent davantage sur le sujet comme on dit, on ne peut pas tout savoir sur tout, mais en tout cas, quand ils ont des personnes qui ont une pratique d'activité physique, parce que c'est, comme je dis, Saint-Denis-Vrédès, c'est pareil, ce ne sont pas forcément les athlètes de haut niveau, parce que moi, je ne suis pas du tout athlète de haut niveau, mais je veux dire, ça peut arriver du coup, en fait, à n'importe quelle personne, du moment que la balance, en fait, il y a un déséquilibre entre l'apport alimentaire et la dépense d'énergie. Donc, finalement, ça... une personne qui pratique de manière régulière son activité physique peut, alors peut-être pas forcément en arriver jusque-là, mais présenter ses symptômes. Donc, je pense qu'on est quand même, bon, même s'il y a... pas beaucoup finalement de personnes. Je crois qu'il y a 95% de la population qui n'a pas le compte au niveau de l'activité physique. Mais je veux dire, on est quand même un grand nombre à pratiquer rien que déjà la course à pied ou le trail. Je pense que ça peut se compter en millions.

  • #1

    C'est 13 millions, je crois, le nombre de personnes qui pratiquent la course à pied. Donc, sur ces 13 millions, on peut penser que certaines personnes vont rencontrer ces potentiels troubles. Alors, peut-être pas de façon aussi extrême. on peut avoir, je pense, un apport énergétique qui soit insuffisant sur le court terme. Mais comme tu l'as dit, sur le long terme, on entraîne de graves dérives pour le fonctionnement, là vraiment, de notre corps. Voilà,

  • #0

    c'est ça. Donc, c'est de pouvoir au moins justement, c'est dans les clubs ou au niveau de la fédération même, de la FFA, peut-être mettre un peu plus en avant ce trouble, en parler parce que… je veux dire, ça peut justement amener jusqu'à des points un petit peu de non-retour. Et puis, on avait parlé juste aussi, tu parlais de la bigorexie. Ça, c'est vraiment quand... ta pratique sportive tu peux vraiment vraiment plus t'en passer du tout ou tu vas devenir t'en es malade même de savoir que tu vas pas pouvoir faire une séance ou autre moi c'est bigorexie si il y a un jour hier j'étais KO il n'y a pas eu de séance et c'est totalement ok parce que ça c'est pour moi récupéré pour mieux repartir la semaine d'entraînement mais par contre c'était plus aussi au niveau alimentation le fait de trouver un équilibre parce que du coup je ne mange pas d'animaux donc je suis végétarienne quasi végétalienne même les produits laitiers je n'en consomme pas mais ça a du coup été trouvé où est-ce que je pouvais faire au niveau de l'alimentation. Donc, par un moment, on m'avait parlé, quand on perd du poids comme ça beaucoup, on m'avait parlé d'anorexie ou d'anorexie mentale aussi. Moi, ça a plus été dans le sens où on a évoqué plutôt le terme d'orthorexie. Donc, ça fait tous des mots un peu… des mots compliqués mais du coup c'est le fait de vouloir par contre manger justement aussi très sainement alors pas forcément du coup je veux dire souvent il y en a qui disent ou soit c'est t'as qu'à manger plus de gras tu vois mais c'est pas ça c'est juste en fait tout ce qui était déjà ultra transformé autre bon ça je consomme pas parce que j'aime pas mais le fait d'être justement en fait trop rigide tu vois on m'a posé encore une fois trop de règles s'il faut que ce soit comme ça comme ça bah c'est pareil en fait tu te rajoutes une charge mentale, mais je lui dis, tu te rends compte de ce que finalement, je comprends mieux pourquoi j'ai pété un plomb, quoi.

  • #1

    Et sur ça, est-ce que tu as réussi à lâcher prise, à être un petit peu moins rigide sur ce qu'il y a dans ton assiette, à t'octroyer quand même certains plaisirs, même si tu l'as dit, tu as une tendance plutôt vers le végétal.

  • #0

    Alors ça, de toute façon, moi, ça restera que je resterai du coup végétarienne, vers le végétalien. Parce que moi, c'est un choix aussi que j'ai fait et par rapport aussi aux animaux, etc. Donc ça, je ne reviendrai pas dessus, c'est sûr. Par contre... je m'autorise quand même des plaisirs mais dans le sens où maintenant je trouve aussi c'est bête mais je veux dire tu vas aller au restaurant manger quelque chose de spécifique déjà végétarien des fois c'est compliqué on te sort une assiette de légumes et j'ai envie de dire les gars je mange pas que des légumes il y a aussi ce cheminement là à faire à faire, mais je prends beaucoup plus plaisir quand je suis justement dans un restaurant typiquement soit végétarien ou vegan, parce que je sais déjà que l'éthique, elle est un peu plus dirigée vers ce que moi, j'ai aussi, mais bien sûr, là, c'est... De toute façon, je prends l'exemple, quand je vais dans les Vosges, je repars pas sur ma tarte à la myrtille, tu vois. Mais ça, c'est voilà, parce que pareil, on s'est dit, tu te restreins trop, mais non, mais c'est parce que j'aime manger de cette façon-là, mais on peut clairement se faire plaisir. Souvent, on a l'impression que justement, on va manger soit que des légumes, des graines, mais non, en fait, il n'y a pas que ça.

  • #1

    Alors là, c'est une question, ce n'est pas un jugement. Est-ce que tu as repéré dans des personnes qui, comme toi, auraient subi, auraient été frappées par le syndrome Red S, une tendance plutôt vers le côté vegan ? Est-ce que ça frappe un petit peu plus ces régimes alimentaires, ces habitudes alimentaires que des personnes qui viendraient à consommer des protéines un petit peu plus animales ? Est-ce que tu as noté peut-être une corrélation entre raidesse et cette nourriture que tu peux mettre dans ton assiette ?

  • #0

    Alors, je ne pense pas forcément parce qu'une personne qui s'alimente mal, même en consommant des produits animaux, peut avoir ce syndrome-là puisque c'est... on reste sur la balance énergie apportée, énergie dépensée. Après, les carences, c'est pareil. On dit souvent, pour le coup, au niveau des carences, il n'y en a pas. Je n'en ai pas. Donc, je veux dire, il y a quand même finalement cet équilibre que j'ai réussi à faire avec l'alimentation végétale. Par contre, c'est... Là, je n'ai pas à ma connaissance de personne qui soit dans ce cas-là, au niveau végétarien, qui a ces troubles-là. Mais je sais qu'on peut complètement... combiner soit être vegan ou végétarien en faisant des sports d'endurance, mais du coup, en comprenant aussi... En fait, ça reste, pour moi, qu'importe le régime, je dis régime entre guillemets, le choix alimentaire, on va dire, plutôt des personnes, du moment que cette balance, en fait, elle est comprise et elle est mieux faite. Donc, moi, de ce côté-là, en tout cas, maintenant... je peux le dire maintenant, ça va beaucoup mieux et ça va être pour repartir là vraiment de plus belle.

  • #1

    On le disait, Justine, en début d'épisode et également en off, il y a aussi cet iceberg que l'on voit en surface, mais on ne voit pas tout ce qui se passe en dessous. Et c'est d'autant plus accentué par les réseaux sociaux sur lesquels tu es présente ou tu mets en avant ton activité de coaching. il faut être souriante d'un côté, même si ça ne va pas de l'autre. Ça n'a pas dû être facile à certains moments de garder l'agnac, de garder l'énergie qui te caractérise parce que les réseaux, c'est un petit peu impitoyable. On veut montrer parfois que le bon côté sans vraiment savoir ce qui se passe de l'autre côté de l'écran.

  • #0

    C'est ça. Déjà, j'ai posté beaucoup. En fait, je me prenais beaucoup de remarques sur des vidéos, justement. je ne sais pas si vous avez vu, sac d'os, t'es maigre tu devrais arrêter ton métier de coach parce que tu donnes vraiment pas envie de faire de sport enfin voilà je m'en suis pris un peu plein la tronche j'ai envie de dire oui mais bon à ces commentaires là j'avais même pas envie de répondre mais après je me suis dit à quoi bon vouloir entre guillemets aider en proposant par exemple c'était beaucoup pour les vidéos de renfort et tout parce que moi c'est un plaisir de partager en fait mes connaissances et ce que je sais faire et ce que j'aime faire mais après je me suis dit là c'est de la méchanceté gratuite ou autre même si tu t'en fous mais ça te fait quand même un peu de mal quand même je dis bah t'es quoi arrête déjà de faire tout ça, ça sert à rien le temps que tu te prends ça dans la figure c'est même pas la peine tu veux faire entre guillemets plaisir voilà ce qu'on te donne en retour alors après il y a d'autres personnes qui ont qui ont qui m'ont dit, voilà, on voit qu'il y a toujours cette motivation, etc. D'autres qui m'ont dit, on ne pensait pas du tout que tu avais traversé ça en 2023. mais ouais donc les réseaux les gens se permettent très facilement de juger quand ils ne voient que le dessus de l'iceberg et souvent sur les réseaux justement ils veulent enfin dès que c'est pas se plaindre mais dire que ça va pas ou autre parler de choses qui vont pas parfois c'est mal perçu alors que finalement c'est la vraie vie quoi parce que la vraie vie c'est pas tout beau tout rose donc je pense que c'est pas Là, les prochains posts, les prochaines publications que je vais faire, moi, ça va être vraiment, en fait, au niveau de ce qui se passe dans la vie de tous les jours. Alors, ce que je pense, c'est réel, mais quand ça ne va pas, ça ne va pas et c'est OK. Peut-être que d'autres personnes se sentiront aussi parce que sinon, on croit que comment ils font, ils sont toujours dans le up. Enfin, je veux dire, non. En fait, des fois, il y a des downs et c'est pour tout le monde. donc je vois pas pourquoi on devrait sur les réseaux montrer parce que c'est montrer ce qui va pas et de dire bon bah là c'est ok je vais mettre par exemple ça en place pas se plaindre pour se plaindre quoi mais je veux dire il y a des jours bah ça va pas fort et bah soit tu oui mais rien ou soit ou voilà mais c'est partager en fait tous ces moments vraiment réels de la vraie vie est-ce que dans cette communauté qui te suit sur les réseaux

  • #1

    ça t'a quand même aidé. Tu as trouvé du soutien, une force à travers des témoignages beaucoup plus encourageants que ces critiques et que ces commentaires un petit peu haineux.

  • #0

    Oui, parce qu'il y a des personnes avec qui tu peux quand même discuter. et c'est quand j'ai commencé aussi un petit peu à regarder justement quelles personnes étaient un peu plus spécialisées dans les troubles hormonaux etc. ou qui sont déjà passées par là et qui vont t'apporter du soutien alors après de toute façon c'est à toi de mettre les choses en place mais en tout cas après à te dire alors soit t'as des personnes qui vont aussi totalement s'éloigner pour au bout d'un moment te faire comprendre que tu fonces t'être baissée et voilà mais d'autres personnes qui t'encouragent je sais qu'il y avait Clémentine Geoffray qui avait fait il n'y a pas longtemps aussi un podcast un petit peu en parlant de la pression ou autre de comment elle avait traversé les choses aussi et je dis tu vois ton témoignage il est super important pour moi aussi parce que ça me fait du bien d'entendre ça elle aussi c'était pour retrouver vraiment le plaisir et ça a été ça son déclencheur aussi de toutes ces performances là donc de pouvoir avoir ces témoignages là de personnes et surtout du corps médical, par exemple, Landine Le Rondel, qui est également gynécologue, de pouvoir parfois évoquer ça, ça fait du bien d'en parler et d'être entourée aussi de ce côté-là.

  • #1

    Alors toi qui la suis, qui l'a côtoyée sur ces championnats de France, est-ce que tu as osé lui en parler un petit peu ou est-ce que tu restes très pudique par rapport à ta situation personnelle au contact de ces champions qui ont aussi une activité dans le domaine médical à côté ?

  • #0

    Ah ben non, moi j'en parle, il n'y a pas de souci. C'est vraiment quelque chose parce que ça m'a tellement impactée. Je n'ai pas envie qu'il y ait de tabous. Souvent, on n'ose pas en parler. Mais pourquoi ? Pourquoi se dire que je ne devrais pas en parler ou que je garde ça pour moi ? Et souvent, garder les choses pour soi, ça n'aide pas. à avancer et moi la chose que je voulais j'ai dit mais moi je veux avancer donc j'ai aucun souci justement à parler de de ça avec les professionnels ou les athlètes de haut niveau, je serais même curieuse pour certaines personnes justement savoir si elles ont traversé ça aussi, ça peut aider à porter leur témoignage aussi et je pense que ça ne comment dire c'est pas parce que cette personne-là a traversé ou traverse ce syndrome Redes qu'il est moins... Comment dire le terme ?

  • #1

    Moins crédible, moins performant, moins valorisé.

  • #0

    Moins crédible, moins performant ou autre. Et ça peut aider par des témoignages d'autres personnes aussi. Parce que franchement, au début, tu te sens un peu seule au monde. C'est... Non, non, mais c'est vrai. C'est ce que j'avais ressenti au début. J'ai l'impression qu'il n'y a pas beaucoup de personnes au courant et de comment faire pour s'en sortir de ça. Donc, je trouve qu'en tout cas, dans toutes les formations de sport d'endurance, vraiment, mais pas juste évoquer ça genre de trois minutes, mais vraiment en parler longuement, quitte à faire venir justement des professionnels, que ce soit au niveau... psychologie, diététicien nutritionniste, hématologue ou cardiologue, parce qu'en fait, finalement, avec tous ces symptômes que tu peux avoir, tu as les troubles hormonaux, ça ne va plus, tu peux avoir après tout ce qui est perturbation des fonctionnements corporels, donc tout ce qui sera au niveau du sang, au niveau gastro-entérologie aussi, ça peut déconner. donc avoir à chaque fois tous ces professionnels de santé là pour vraiment mettre en garde je pense que ça peut être intéressant c'est tellement large c'est vraiment un spectre qui est très très étendu je listais là pas moins d'une dizaine

  • #1

    ou d'une quinzaine de domaines dans lesquels ce RAIDES peut agir et intervenir sur le corps c'est peut-être là la difficulté de mettre le doigt sur ce qu'est vraiment ce syndrome et bien souvent, on va le prendre de manière isolée, sans avoir peut-être de lien entre les différents facteurs. Est-ce qu'aujourd'hui, Justine, la traversée du désert que tu as subie sur ces deux dernières années a changé ta façon de pratiquer le sport ? Oui, tu l'as dit, j'ai retrouvé le plaisir. Mais dans l'accompagnement des personnes qui vont venir vers toi sur ton activité de coach sportive, est-ce que tu... les verra différemment ? Est-ce que tu auras peut-être un interrogatoire un peu plus poussé quand tu entres en contact avec une jeune femme ou un homme qui vient vers toi pour du suivi ?

  • #0

    du coup ça avait déjà commencé dans ce sens là où parfois j'ai même pas plus indulgente mais prendre limite plus soin de mes coachés des fois que moi même quand on dit des fois le cordonnier est plus machossé je me suis dit alors c'est en écrivant aussi justement les mots pour mes coachés parce qu'on a souvent des retours, des échanges c'est très important, je dis mais regarde tout ce que tu leur dis euh... et applique-toi-le en fait aussi à toi-même mais du coup côté accompagnement féminin oui il y a beaucoup plus de questions en fait je vais déjà chercher de par des réponses suite à des séances qui ont été faites le pourquoi du comment et creuser justement certaines choses et mettre en garde aussi du coup sur ça et ça je vais le pousser davantage je vais préparer quelques quelque chose de ce côté-là justement pour prévenir et surtout réussir à mettre en garde davantage et à déceler si jamais je vois quelques symptômes arriver et ça c'est quelque chose sur lequel je suis en train de travailler.

  • #1

    Alors Justine, pour cette année 2024, de quoi sera fait ton année sur un plan sportif ? la recherche du plaisir, ça, c'est l'objectif numéro un. Est-ce que tu as déjà vu des courses qui te donnent envie, mais sans aller te mettre en péril comme tu as pu le faire sur les années précédentes ?

  • #0

    Alors, je fais prochainement le tour du... Enfin, c'est en juin. J'ai le tour du Boston, donc à Samoie. Donc là, quand je me suis inscrite, on m'a donné un dossard élite parce que par rapport, en fait, au... Je ne sais plus si c'est UTMB ou ITRA, j'ai une cote qui m'a permis d'avoir ce dossard mais du coup autant l'année dernière peut-être que je n'y serais pas allée parce que je me serais mis une pression de ouf autant là je me dis mais en fait c'est juste un kiff le fait d'avoir dans ce mood là je vois les choses vraiment totalement différemment donc j'ai cette course là C'est pour me remettre sur du 30 km, parce que pareil, j'avais recommencé là en faisant du trail court, donc avec entre 15 et 20 km pour déjà, entre guillemets, revoir, remettre le pied et me dire non mais ok, c'est bon, voilà. Et reprendre progressivement sans justement, je sais que je n'ai pas non plus des réserves pour justement aller pour l'instant sur du trop trop long. Et puis ce n'est pas pour l'instant l'objectif. Je fais le semi du Mont Blanc. Et mon défi sportif et solidaire de l'année, c'est le défi de la Musèle. Donc c'est aux Deux-Alpes. c'est 125 km et 7500 dénivelés en 4 jours et ça c'est vraiment je vais le faire c'est en mode cool comme on dit c'est un défi et je vais le faire au profit d'une association que je vais bientôt contacter je ne sais pas si déjà je peux leur demander s'ils écoutent le podcast ce serait pour Basket aux pieds Donc j'aimerais vraiment beaucoup faire ce défi sportif. Pour moi, ce sera le défi sportif de cumuler ce nombre de kilomètres et ce nombre de dénivelés et à la fois en fait solidaire parce que j'aime bien pouvoir chaque année, en fait, par un défi, montrer une association qui aide, que ce soit Balas et les enfants malades ou peut-être qu'un prochain, ce sera pour la nature, l'environnement. Mais voilà, à chaque fois aider une association. donc il y a ça et quand tu disais la traversée du désert 2025 le gros kiff que j'aimerais faire c'est le marathon des sables

  • #1

    voilà alors tu peux commencer par un half je pense que c'est peut-être un premier pas le half MDS je te conseille d'écouter et de contacter Cyril Gauthier organisateur de la course qui pourra t'en dire plus après si tu veux taper directement sur le Legendary c'est

  • #0

    possible pour un premier pas dans le désert il peut y avoir le half déjà oui j'avoue j'avoue je reverrai au niveau de comment ça va côté on va dire sur santé aussi refaire pour le coup là côté alimentation faudra pas faudra pas déconner sur autant de kilomètres c'est vraiment une grosse préparation donc peut-être tu vais commencer par un half mais je me dis que s'il y a déjà le le marathon pourquoi pas enfin on verra ça ça te donne envie tu as envie d'aller sur ce format là ouais j'ai envie de tester j'ai envie de tester ça c'est coupé c'est pas comme si j'allais faire pour l'instant moi j'admire ceux qui vont vers de l'ultra je me vois pas pour l'instant moi passer une nuit à l'extérieur alors à l'extérieur mais sans dormir donc pour l'instant c'est pas quelque chose monter vers de l'ultra j'ai pas envie de ça tout de suite je sais que ça se vit plus comme une sorte d'aventure pour l'instant justement j'ai envie de voir moi et puis monter progressivement je sais que je me suis pas blessée depuis mon début dans ma pratique de travail parce que j'y vais aussi progressivement

  • #1

    donc pour l'instant et puis comme dit j'ai toujours encore cette voix qui me dit vas-y reprends doucement aussi donc tu sais là aujourd'hui à l'heure où on échange être un petit peu plus raisonnable dans ces différents défis que tu te donnes si les auditeurs veulent te contacter veulent échanger avec toi par quels moyens on peut venir à toi Justine

  • #0

    Du coup, j'ai mon compte sur Instagram, donc Justine Piron Coach, et j'ai ma page Facebook Justine Piron Coach Sportif. Donc, on peut sans hésiter venir me contacter ou via mon site Internet aussi, si les gens veulent en savoir plus. Mais voilà, je reste disponible pour répondre aux questions avec grand plaisir.

  • #1

    Eh bien, un grand merci d'avoir accepté l'invitation du podcast sur un sujet. qui nécessitait pas mal d'émotions. On l'a entendu durant cet épisode. Ça remue quand même pas mal de choses en toi, mais merci d'avoir tenu jusqu'au bout et d'avoir pu échanger sur ce syndrome Red S qui frappe à la fois les femmes, mais également les hommes. On est sur un déficit énergétique. Ça fera l'objet d'un autre podcast avec des spécialistes qui pourront là venir nous apporter des précisions sur le plan médical. sur tout ce que ça engendre, sur le plan de nos cellules, sur le plan cardiaque, sur le plan des hormones. Un grand merci, Justine, d'avoir osé venir prendre la parole et de témoigner parce que ça va servir, je pense, à d'autres personnes qui sont peut-être dans ta situation ou du moins nous mettre en garde sur l'importance de notre corps. C'est notre véhicule, mais il faut bien l'alimenter pour avoir suffisamment d'énergie pour aller plus loin.

  • #0

    Merci à toi Sébastien en tout cas de m'avoir permis de témoigner sur ce syndrome et voilà j'espère que les personnes qui n'osaient pas ou n'osent pas en parleront autour d'eux ou autour de professionnels et voilà et que 2024 tout reprenne l'énergie, la force, la vitalité, c'est vraiment ça.

  • #1

    et chers auditeurs on ne vous le dira jamais assez prenez soin de vous et je vous retrouve la semaine prochaine pour un nouvel épisode du podcast à côté de mes pompes bonne semaine à vous j'espère que cet épisode avec invité vous aura plu je vous remercie infiniment de votre écoute pour faire remonter le podcast dans les classements, je vous invite à laisser une petite évaluation sur Apple Podcast, 5 étoiles un petit commentaire, ça me fera énormément plaisir et vous permettrez au podcast d'être remonté, diffusé, déployé sur ces différentes plateformes de façon plus importante encore qu'il n'est actuellement. Et puis je vous invite à me retrouver sur les différents réseaux, Facebook, Instagram. Laissez votre petit message, votre commentaire, ça me fait plaisir d'échanger avec vous. Si vous avez des questions, si vous voulez échanger sur quelconque sujet en lien avec la course à pied, mais pas que, parce que le sport c'est une philosophie de vie. et c'est une passion qui nous anime de façon commune donc n'hésitez pas à venir échanger avec moi sur ce je vous souhaite une bonne fin de semaine un bon week-end et je vous dis à la semaine prochaine pour un nouvel épisode du podcast à côté de mes pompes

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Description

Dans cet épisode profondément introspectif du podcast A COTE DE MES POMPES, consacré à la course à pied, j'ai l'immense plaisir de recevoir Justine Pierron qui se livre sur une période complexe de sa vie où elle a été confrontée au syndrome Red S. (déficit énergétique relatif dans le sport)


Initialement pharmacienne hospitalière, Justine s'est reconvertie dans le coaching sportif, suivant sa passion pour une santé préventive et naturelle.


Tout au long de notre échange, elle partage sans filtre son expérience, allant de sa transition professionnelle à sa découverte du trail running, jusqu'à la confrontation avec les limites de son corps et les défis de maintenir un équilibre énergétique face à une pratique sportive intensive.


Cet épisode aborde avec sensibilité la complexité du syndrome Red S, soulignant l'importance cruciale de l’équilibre entre l’apport et la dépense d’énergie pour les athlètes.


Justine expose son parcours émotionnel, marqué par la recherche du plaisir dans le sport et l'écoute de son corps.

L’obsession de la performance et le manque de connaissances médicales peuvent conduire à des situations de détresse physique et psychologique.


Les auditeurs en quête d’authenticité et de récits de résilience trouveront une source d'inspiration considérable dans le témoignage de Justine.


Que ce soit pour les sportifs confrontés à leurs propres obstacles ou pour ceux intéressés par les histoires humaines de conquête personnelle, cet épisode offre des leçons importantes sur la santé, l'auto-compassion et le pouvoir de rebondir après une période difficile.


Ce parcours de Justine, allant des sommets de l’ambition sportive aux vallées du syndrome Red S, illustre parfaitement que la quête de performance doit toujours être équilibrée avec le bien-être.


Alors, mettez vos écouteurs, prêts à être emportés dans un voyage mêlant vulnérabilité, compréhension et encouragements à toujours écouter ce que notre corps a à nous dire.


Je vous laisse sans plus attendre découvrir Justine PIERRON - Entre défi sportif et combat contre le syndrome Red S, c'est le nouvel épisode du podcast A COTE DE MES POMPES


Voici quelques liens pour retrouver l'actualité de Justine :

- Son site web : https://www.justinepierron.com/

- Sa page Instagram : https://www.instagram.com/justinepierron_coach/

- Son Facebook : https://www.facebook.com/justinepierroncoach


Si vous aimez la course à pied, les défis, les témoignages, cet épisode de podcast est fait pour vous


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • #0

    Bonjour les runners, bonjour les sportifs, bonjour aux petits membres de la course à pied. C'est Seb et c'est un grand plaisir de vous retrouver pour ce nouvel épisode du podcast Running à côté de mes pompes. Épisode 242 aujourd'hui, en cette période de vacances en ce qui me concerne, après un début un petit peu chaotique. J'ai été mis à plat, terrassé par une crise allergique liée au pollen. Donc pas de course à pied sur les 3-4 derniers jours. C'est une reprise en douceur sur cette période de congé. Pas à pas, je vais remettre de l'intensité, un petit peu plus de volume, mais ça m'a bien terrassé, complètement affaibli par ce syndrome allergique. Dans l'épisode du jour, j'ai l'immense plaisir de recevoir Justine Pierron, qui était déjà passée par le podcast lors de l'épisode 86. Aujourd'hui, Justine revient pour se livrer sur une période complexe de sa vie où elle a été confrontée au syndrome Redes. Syndrome correspondant à un déficit énergétique relatif dans la pratique du sport. Vous allez voir... Par le témoignage de Justine que ce syndrome est multifactoriel et peut mettre en danger la santé, principalement des femmes mais des hommes sont également frappés par ce syndrome. Initialement pharmacienne hospitalière, Justine s'est reconvertie dans le coaching sportif, suivant sa passion pour une santé préventive et naturelle. Alors tout au long de notre échange, elle partage sans filtre son expérience, allant donc de sa transition professionnelle à sa découverte du trail running, jusqu'à la confrontation avec les limites de son corps et les défis de maintenir un équilibre énergétique face à une pratique sportive intense. Cet épisode aborde avec sensibilité la complexité de ce syndrome Red S, soulignant l'importance cruciale de l'équilibre entre l'apport et la dépense d'énergie pour les athlètes. Justine expose son parcours émotionnel marqué par la recherche du plaisir dans le sport et l'écoute de son corps. Dans le monde du sport, l'obsession de la performance et le manque de connaissances médicales peuvent conduire à des situations de détresse physique mais également psychologique. Et que ce soit pour des sportifs confrontés à leurs propres obstacles ou pour des personnes intéressées par des histoires humaines et personnelles, Cet épisode nous offre des leçons importantes sur la santé, sur l'autocompassion et le pouvoir de rebondir après une période difficile. Ce parcours de Justine, allant des sommets de l'ambition sportive au valet sombre du syndrome Redes, illustre parfaitement que la quête de performance doit toujours être équilibrée avec notre bien-être. Alors, mettez vos écouteurs, soyez prêts à être emportés dans un voyage qui mêle la vulnérabilité, la compréhension et surtout des encouragements à toujours écouter ce que notre corps a à nous dire. Je vous laisse, sans plus attendre, découvrir le portrait de Justine Pierron entre défi sportif et combat contre le syndrome Red S. C'est le nouvel épisode du podcast À Côté de mes Pompes pour lequel je vous souhaite une très belle écoute. Bonjour Justine, sois la bienvenue sur le podcast À Côté de mes Pompes pour un deuxième épisode. Ce que l'on disait en off, ça fait un petit moment que tu es passée sur le podcast À Côté de mes Pompes pour un épisode qui était consacré au sport féminin. Aujourd'hui, c'est un épisode un petit peu plus introspectif. Tu nous apportes un témoignage sur un syndrome dont tu as été victime, ce syndrome Red S dont on va parler dans la suite de cet épisode. Bien évidemment, je te souhaite la bienvenue et je vais te laisser te représenter, que tu nous dises un petit peu quel a été ton parcours, on va dire, professionnel et également sportif.

  • #1

    Salut Seb, écoute, merci de m'accueillir pour une deuxième fois dans ton podcast, avec grand plaisir toujours de partager ces moments avec toi. Donc effectivement, j'ai pu intervenir il y a deux ans, je crois même déjà, dans ton podcast. où je parlais du sport au féminin et du coup de cette reconversion que j'avais eu justement professionnelle, puisque avant d'être éducateur sportif, coach sportif, coach trial, j'étais préparatrice en pharmacie hospitalière. Donc plutôt le monde, on va dire, le monde de la santé, le monde du médicament. où justement moi à l'issue du diplôme je ne me reconnaissais pas dans ce métier puisque je suis plutôt tournée vers une santé préventive et une santé naturelle donc plutôt par le biais de la phytothérapie, des plantes donc je vais préparer justement plus un diplôme universitaire pour accompagner davantage de ce côté-là. et j'ai tout de suite entamé ma reconversion dans le métier du sport, donc j'ai repris directement les études derrière pour obtenir mon BPGEPS, donc j'ai cours collectif, haltérophile musculation, et des formations supplémentaires, notamment dans le sport santé, toujours pour accompagner au niveau des pathologies chroniques, au niveau du sport grossesse. même la préparation à vouloir un enfant jusqu'au postpartum. Ça, ça m'a beaucoup plu, grâce au sport, j'ai pu aider une femme à finalement tomber enceinte naturellement, parce qu'elle a eu beaucoup moins de stress en pratiquant une activité physique. j'ai fait aussi du coup le diplôme universitaire de trail running et d'autres formations supplémentaires pour à chaque fois je me dis toujours que la formation dans ce métier elle est continue il y a toujours de nouvelles choses à apprendre et puis justement j'ai besoin chaque année d'un petit peu de me faire des formations pour en apprendre plus et pour pouvoir partager aussi du coup autour de moi dans mes accompagnements Et au niveau sportif... C'est à ce moment-là aussi où j'ai découvert le trail. Donc là, je suis dans ma troisième année, on va dire, de pratique du trail running. J'ai toujours été active depuis ma jeunesse, quoi, toujours dehors à faire soit du vélo, soit du roller. J'ai longtemps fait du tennis de table, mais voilà, la pratique outdoor est quand même pour moi importante, donc des randonnées ou autres. Mais c'est vrai que j'ai commencé le trail il y a à peu près trois ans. et je me suis très vite prise au jeu parce que déjà j'adorais ça vraiment c'était vraiment un pur plaisir il y a eu le premier dossard et puis quand on voit un petit peu après que ça se passe bien que ça nous plaît ou autre c'est vrai que la première année je regardais justement par curiosité j'ai mis 8 dossards sur ma première année. Plus cette année-là, où j'avais fait mon voyage à vélo. Donc ça, on en reparlera un petit peu plus tard avec justement les sports d'endurance et l'énergie qu'il y a besoin. Ça en est suivi au niveau sportif 2023, où j'ai mis seulement trois dossards. parce que j'ai un petit peu, on va dire, pompé l'énergie que j'avais pour autant au niveau professionnel que sportif. Littéralement, quand on dit se cramer ou vraiment pomper, ça s'est vraiment passé.

  • #0

    Alors en cette année 2024, tu viens de vivre une première course, à savoir un trail et c'était les championnats de France auxquels tu as pris part. Est-ce que c'est une satisfaction pour toi aujourd'hui ? On va remonter après un petit peu en arrière sur ces deux dernières années, mais 2024, un premier gros événement majeur, ce championnat de France de trail. Est-ce que tu t'y attendais ? Qu'est-ce que tu as pu aller apprendre au contact de ces sportifs qui sont ? L'élite du trail au niveau national.

  • #1

    Alors c'était un de mes objectifs quand j'ai débuté le trail justement en 2022, j'ai dit Juju, 2024 c'est l'année des Jeux Olympiques et bah toi tu feras du coup les championnats de France de trail j'aime bien me lancer parfois des défis comme ça et puis voilà, et puis finalement allant mieux aussi, je me suis dit ok tu peux y aller tu peux le faire maintenant on y est, finalement c'est là, c'est vrai et Donc, j'y suis allée, par contre, vraiment sans pression. Je voulais découvrir justement ce que c'était au niveau de la Fédération française d'athlétisme, ce que c'était l'ambiance, etc. Donc, pour tout dire, j'avais pris une licence en fait dans un club trois semaines avant parce que je m'entraîne du coup par mes propres entraînements. Mais là, il me fallait une licence pour pouvoir me qualifier parce que le but, c'était justement... d'intégrer le SAS de départ des élites et des qualifiés. Et donc, je me suis dit, allez go, on prend la licence, on fait le dernier trial que je pouvais faire dans mon coin qualificatif et on y va. Et voilà, j'ai pu revoir des athlètes que j'ai déjà rencontrées, que j'ai déjà pu aussi discuter avec elles, notamment Blandine Rondel, Clémentine Geoffray. Donc, revoir ces personnes qui m'inspirent aussi, ça fait toujours plaisir. donc je suis très contente d'y être allée c'était vraiment, je me suis remerciée parce qu'on reparlera justement un petit peu après de 2023 mais du coup voilà beaucoup de gratitude pour cet instant là passé, reprendre beaucoup de plaisir surtout, c'était vraiment le maître mot et je le mets en avant c'était vraiment là, full plaisir Alors, sur le coup, j'étais un petit peu déçue, sachant que je pouvais faire, entre guillemets, mieux, parce que j'ai repéré aussi certaines choses pour moi progresser sur les autres trails. Notamment, là, ça a été de devoir me placer un peu plus près dans le sas de départ, parce que je l'ai vraiment tellement pris à la cool. Je suis allée m'échauffer, etc. Puis j'ai vu le temps, il ne restait même pas cinq minutes. J'ai dit, bon, il faudrait peut-être que j'aille au sas. Et je ne pensais pas que la rue était si étroite. donc pour essayer de m'intégrer du coup vers l'avant ça a été compliqué alors je faisais la méthode du attends tu me vois j'arrive pour essayer de grappiller des places bon voilà donc en fait tu perds après énormément de temps pour pouvoir rattraper tout ce monde qui était déjà parti quand je voyais après dans la montée déjà les centaines de personnes qu'il y avait devant je dis bon au pire tant pis, c'est une expérience et puis il fout le plaisir. Donc ce que j'ai fait, après je ne suis pas mécontente parce que je me dis quand même, le résultat est là, je peux encore progresser finalement, je suis un peu, on va dire, alors débutante expérimentée quand même, mais je veux dire, je peux encore progresser. Donc vraiment non, je suis très contente.

  • #0

    Alors tu as évoqué cette notion de plaisir, c'est quelque chose que tu avais perdu sur ces deux dernières années, toi qui pourtant aimes. le sport en extérieur qui pratique cette activité professionnelle puisque tu es coach pour des personnes qui souhaitent se remettre en mouvement ou un accompagnement qui va pouvoir se faire à distance, cet accompagnement de sportifs amateurs qui ont besoin peut-être d'un suivi personnalisé. Comment cette notion de plaisir a pu te quitter et comment tu t'en es rendu compte ?

  • #1

    Alors, en fait, c'est que je me mettais tellement... Justement, l'année 2022 où j'ai mis tous ces dossards, j'ai commencé un peu à faire des podiums. Alors en plus, c'est tellement, on va dire, aléatoire suivant les personnes qui s'inscrivent, mais je me suis auto-mise une pression, en fait. Quand je regarde en arrière, c'est vraiment moi-même qui me suis mise une pression de... je serais peut-être moins crédible entre guillemets en tant que coach sportif si je ne fais pas ces podiums autres mais c'est moi qui me suis mis ça en tête et puis une fois que je me suis mis ça en tête je m'inscrivais quand même à des courses mais je me mettais tellement de pression que des fois tu essayes de trouver toutes les excuses du monde finalement pour pas prendre le départ de la course après j'en ai fait moi aussi donc j'ai mis trois dossards parce que justement j'ai eu j'avais moins d'énergie, moins l'envie. Et je savais que j'étais partagée entre le fait de je sais que je peux le faire, je vais y aller, mais je vais encore plus me bousiller la santé Donc, il y a eu des moments très hauts que j'ai pu faire de belles courses quand même. Finalement, les trois courses que j'ai faites en 2023 étaient très belles et des moments très bas aussi. comme le travail. Ça monte, ça descend. Là, la vie en 2023, c'était clairement ça.

  • #0

    Tu es dans ce monde de la santé puisque tu as un parcours universitaire sur le plan de la pharmacie. Ensuite, tu as basculé sur l'accompagnement sportif avec un BPGEPS. Est-ce que tu pensais être à l'abri de ce syndrome Red S étant, on va dire, informé des signaux d'alarme, de ces drapeaux rouges ? qui peuvent apparaître sur le parcours d'une jeune femme, mais c'est un syndrome qui touche également les hommes, on n'est pas exclu de ces difficultés, on reviendra sur la définition de ce syndrome. Est-ce que tu pensais vraiment pouvoir passer à travers ou alors le repérer beaucoup plus facilement ? Tu l'évoques, la vie c'est des hauts, c'est des bas, comment tu as pu tomber si bas alors que tu avais toutes les cartes en main pour pouvoir y échapper ?

  • #1

    Alors... Le syndrome Redes, même en BPGEPS, il n'est même pas évoqué. C'est quelque chose que j'ai justement découvert en cherchant ce qui m'est arrivé. D'autres personnes aussi m'ont un peu alarmée là-dessus. Je l'ai même plus vu, je pense, durant le DU de trail running. c'est vraiment le déficit énergétique par rapport au sport lié entre l'énergie que tu vas dépenser et l'énergie que tu accumules, que ce soit la récupération ou notamment par l'alimentation. La bonne santé, c'est l'équilibre entre tout ça. C'est vrai qu'en 2023, ça a commencé à déconner un peu sévère, on va dire. Je sais que... Donc, je ne pensais pas du tout, finalement, entre guillemets, tomber là-dedans. Ça a commencé, quand je remonte un petit peu, en fait, ça a été vers le départ. Une perte de poids avant-lontaire. Je m'étais lancée un défi sportif et solidaire en 2022. J'ai fait la Voix Bleue Luxembourg-Lyon à vélo, en cinq jours, les 700 kilomètres, sachant que je ne viens pas du monde du cyclisme ou justement du sport d'endurance, mais je savais que je pouvais le faire. Et puis, il y avait ce côté solidaire pour accompagner une association pour les enfants malades. Donc, j'ai fait ce défi-là. mais en fait, sans prendre du tout en compte, pour le coup, le côté alimentation. J'avais quelques barres, quelques compotes pour, en fait, sur le vélo. Mais je veux dire, bon après les repas, mais je veux dire, je ne connaissais pas du tout la dépense énergétique, etc. Et c'est vrai qu'à l'issue de ces cinq jours, la semaine suivante, j'ai bien vu qu'il y a certains vêtements qui étaient un peu trop grands et j'ai perdu en fait 5 kilos. Et j'ai déjà moins un tempérament nerveux, on va dire, je bouge beaucoup. Ça a été... compliqué du coup bah déjà finalement de reprendre du poids souvent certains disent bah il suffit de manger il suffit de manger oui mais enfin il n'y a pas il n'y a pas que ça qui joue et puis après avec l'enchaînement des trials j'ai pompé, pompé, pompé parce que j'ai vraiment sous-estimé sous-estimé ce besoin qu'il y avait côté alimentation côté énergie et au début tout va bien donc tu te dis bah enfin et puis tu le vois pas non plus forcément mais finalement au fur et à mesure des mois et des trails c'est en septembre 2022 j'avais demandé je me souviens du coup à maman de me filmer pour justement des exercices à proposer en renforcement musculaire et j'ai vu la vidéo et j'ai fait ah ouais d'accord j'ai dit là effectivement il y a un souci. Sauf que du coup, je n'ai pas du tout accepté dans le sens où moi, je n'étais pas du tout satisfaite. Enfin, ça m'a fait du mal en fait. Je me suis dit, mais ce n'est pas possible d'avoir perdu entre guillemets autant. Et j'ai eu du mal à l'accepter parce que je n'acceptais pas mon apparence. Donc, ça m'a un peu... Et c'est là que ça a commencé du coup un petit peu moi... à descendre niveau moral. Je me mettais aussi, j'avais tout le côté accompagnement au début, du coup, à domicile, les coachings où je m'impliquais beaucoup aussi. Et pareil, on m'a dit, ouais, mais tu ne te rends pas compte en fait. Je dis, ouais, mais l'énergie est là. Et puis en fait, au bout d'un moment, à force de pomper, pomper, pomper, le moral, ça n'a plus trop, donc un peu limite dépression, gros surménage. Pourtant, tu vois, c'est ça qu'au début, je ne comprenais pas. Je me dis, ouais, mais regarde les courses que je fais, ce que j'arrive à faire et tout. Et on... Je me disais, ouais, mais là, ce sera peut-être un temps, quoi. Et puis, du coup, j'ai la maladie de Raynaud aussi, qui n'aide pas, on va dire, la période d'hiver. s'en essuie, ça c'est pareil, ça consomme énormément d'énergie pour maintenir le corps à une certaine température, donc en fait ça a été un petit peu l'hiver, du coup hiver 2022-2023 ça a été un peu la dégringolade parce que du coup j'avais beau de toute façon mettre en place les choses je voyais pas de changement et là j'ai dit, enfin il y a eu un gros pétage de plomb clairement, et j'ai dit bon bah j'en vois tout balader mais clairement j'arrête les coachings à domicile, tout la région qui me faisait rêver quasiment les dossards que j'avais fait en 2022 c'était souvent dans les Alpes ou près d'Annecy en Haute-Savoie, j'ai dit je vais en Haute-Savoie allez je m'en vais comme ça,

  • #0

    sur un coup de tête tu avais besoin de fuir ou c'était vraiment l'opportunité d'un avenir meilleur dans cette région autour du lac d'Annecy

  • #1

    Alors déjà, je voulais y retourner pour la pratique du sport. C'est vrai que le terrain de jeu est plus favorable qu'ici, près de Metz, où c'est assez plat. Après, ça dépend de sa pratique. Mais je veux dire, je me suis dit, c'est l'occasion en plus d'y aller pour faire tout ça. Et la fuite, parce que tu te dis, je laisse ça là et puis ça restera. Mais en fait... fuir n'est pas forcément la solution, mais ça permet de se poser aussi après les bonnes questions. Ça m'a aidée quand même à partir du coup en Haute-Savoie, de bouger là-bas et de me rendre compte aussi de ce que je voulais vraiment. Parce qu'en fait, quand t'es dans ce mood-là... où t'es pas bien, en fait, des fois, t'arrives même plus trop à réfléchir, à trouver des... Tu sais pas ce que tu veux. Un coup, c'est ça, un coup, c'est ça. J'avais du mal, en fait, à comprendre ce que je voulais vraiment aussi.

  • #0

    Sachant que le sport accentuait finalement le mal, tu as ce besoin de bouger, d'être à l'extérieur, mais finalement à vouloir peut-être chasser ce stress, chasser ce mauvais moment, ce down tu ne faisais que creuser finalement ce déficit énergétique. Est-ce que la perte de poil s'est accentuée derrière ? Est-ce que tu as continué à perdre à un point où ta famille t'a dit là Justine, peut-être stop au niveau du sport ou est-ce que ça a été… de toi-même que tu as réussi à mettre le doigt vraiment sur ce syndrome Red S, dont tu disais, dans mes études en BPGEPS, ce n'est pas abordé là par le DU de Trail Running un peu plus et c'est un peu plus mis en avant par ces formateurs qui sont un petit peu en marge du circuit. On n'est pas sur un diplôme, on va dire, général d'État. Comment toi, tu l'as perçu ?

  • #1

    Alors, du coup, j'ai fait justement sur l'hiver, fin janvier, février 2023. j'avais encore perdu un peu de poids et je n'arrivais vraiment pas. Pourtant, justement, l'hiver, je réduis quand même parce que les sorties dehors au niveau de la maladie de Rénault, je suis limitée parce que vraiment, ce n'est juste pas possible. Et en fait, j'ai fait des analyses de sang pour voir aussi ce qui ne fonctionnait pas ou plus parce que je suis en aménorée, donc encore aujourd'hui. Donc, c'est l'absence des règles. Donc effectivement, il y a vraiment un dérèglement hormonal. J'en témoigne ouvertement parce que souvent, ce syndrome est un petit peu tabou ou autre et je suis persuadée qu'il y a beaucoup de femmes... et d'hommes qui peut-être ont ce syndrome et n'osent pas en parler. En tout cas, en parler, ça aide vraiment beaucoup. Et puis, les personnes pourront aussi venir, si elles le souhaitent, me poser des questions ou aider aussi à rediriger les personnes vers des professionnels. Mais voilà, j'ai fait ce bilan sanguin. Et oui, les hormones féminines complètement à plat. Le cortisol, alors par contre, lui, le cortisol... au summum du taquet et voilà, je sais très bien aussi que la pression ou le stress que je m'étais mis alors le stress est bon quand on sait bien l'utiliser mais quand ça devient en fait sur des semaines et des semaines mauvais comme ça il fallait faire quelque chose donc après on m'avait conseillé de faire un IRM justement de l'hypophyse pour voir justement s'il n'y avait pas quelque chose derrière ça et c'est là aussi où tu te commences à te dire non mais en fait ça vient de toi quand même pareil ne cherche pas entre guillemets quelque chose pour dire bah voilà donc il y a eu en fait aussi mettre l'ego de côté et se dire là ton corps il t'envoie quand même des signaux donc maintenant soit tu sais les écouter soit tu vas te fracasser encore plus quoi donc ça a été une période un petit peu compliquée dans le sens où t'es pas forcément tout le temps compris Il y a vraiment l'iceberg en fait. Les gens voient le dessus, mais ne voient pas tout ce qui se passe en dessous. Donc bon, je me suis pris des remarques de personnes inconnues, mais même dans la rue. Enfin, je veux dire, un coup, j'ai croisé un monsieur qui m'a dit, il m'a même fait le geste avec la main. Non, mais il faudrait penser à manger, mademoiselle. En fait, tu ne sais pas ce qui se passe dans ma vie. Enfin, qu'est-ce que tu viens de dire ça ? Donc, il y a eu plein de choses comme ça, où tu es folle, tu fais trop de sport.

  • #0

    qui a pu te dire ce genre de remarques ? Dans ton entourage proche ? Dans ton cercle familial ?

  • #1

    Il y a eu dans mon entourage proche, oui, et puis parfois, en fait, les gens ne comprennent pas. En fait, il y a beaucoup de personnes qui n'ont pas cette capacité à se mettre à la place des autres et essayer de comprendre avant de juger. Le jugement, c'est tellement facile que, voilà, on se permet des choses, de dire des choses et ça, ça peut avoir un impact quand même derrière qui... assez violent aussi, quand ça vient parfois de ta propre famille, ou pas forcément de soutien, dans le sens où, peut-être que les personnes, ça je l'ai compris après aussi, parce que il faut interpréter dans le sens où peut-être que des personnes ont du mal à exprimer aussi elles, leurs ressentis ou autres, donc il y a beaucoup de psychologie finalement dans tout ça, mais avec le recul, je me dis que les personnes peut-être aussi avaient peur pour moi, et ont réagi de cette façon-là, comme ça. donc après bon bah de toute façon c'est à moi aussi d'avancer et de prendre les choses en main quoi

  • #0

    Alors est-ce que tu les as prises en main ces choses seules ou est-ce que, comme tu le disais, il y a un côté psychologique dans ce syndrome en plus du déficit en énergie parce que tu ne mets pas assez de carburant dans cette machine qui consomme énormément d'énergie dans ta pratique sportive ? Est-ce que tu as fait appel à des personnes de l'extérieur, du corps médical, pour t'aider et t'accompagner ?

  • #1

    alors voilà après du coup j'ai pu quand même discuter aussi beaucoup avec Nouchka que tu reçois dans ton podcast pour le côté du coup alimentation où vraiment c'était clair que je mangeais pas assez par rapport aux dépenses que j'avais donc donc ça j'ai remis en place du coup je me suis dit mais en fait oui je sentais de toute façon que je commençais à... à être un peu plus... Je récupérais très bien, ça, il n'y a pas de souci, mais des fois, moins l'envie. Et je me suis dit, en fait, tout ça vient du fait que je manque d'énergie, donc mange plus. Mange plus encore, et tu verras. Parce que je n'avais pas envie de commencer à rentrer dans quelque chose où il faut que je calcule ci ou ça. Je veux dire, justement, je me mets déjà assez une barre haute, on va dire, au niveau de charge mentale, parfois, que je me dis, si je dois commencer, tu vois, à... Alors au début, je l'ai fait pour me dire, ah oui, effectivement, je ne mange pas assez finalement. C'est de se rendre compte aussi qu'il me manque une bonne partie. En termes de proportion,

  • #0

    il te manquait combien ? Du simple au double ?

  • #1

    Pour les glucides, oui. En fait, ce qui me manquait beaucoup, pour le coup, les glucides, c'est ce qui t'apporte au niveau de l'énergie. Donc je me suis dit, mais c'est ouf que j'ai pu réussir à faire tout ça. Mais en fait, c'est juste, j'ai été après moi... puisé dans toutes mes réserves, même jusqu'à, en fait, ce qui a alerté aussi, c'est musculairement. C'est qu'au bout d'un moment, quand il n'y a plus de masse grasse, c'est les muscles qui en prennent un coup. Et là, j'ai dit, là, c'est vraiment stop. Donc maintenant, je pars même faire un footing, j'ai de la boisson énergétique, je ne veux plus rien perdre. donc j'ai tout le temps de quoi manger, même maintenant c'est trois repas, deux collations, et je le sens, et puis c'est ça au début aussi, c'est que je n'avais pas cette sensation de faim après des entraînements ou autre, donc je mangeais un petit truc comme ça, mais c'est toujours avec une sous-estimation des quantités qu'il y avait besoin, et ça le fait de pouvoir, j'avais fait un stage trail, et j'ai pu... avec Nouchka au niveau aussi de l'alimentation, de voir en fait la nutrition du trailer ou des sports d'endurance, ah ouais mais en fait il faut manger entre guillemets beaucoup plus que ce que je mangeais avant quoi. Et c'est comme ça, c'est en étant en Haute-Savoie que là j'ai commencé à faire moins aussi, on va dire d'intensité, en fait à réduire parce que de toute façon si je voulais reprendre du poids, il a fallu que j'ajuste en fait, que je trouve justement une balance donc parce que voilà en un an et demi j'ai perdu 13 kilos là j'en ai repris 5 mais c'est pareil parce qu'au début je me mettais et encore une fois je disais mais là regarde j'arrive pas à prendre justement aussi ça a été déstressant par rapport à ça ton corps il est entre guillemets en

  • #0

    en mode survie. Donc déjà, il ne va pas reprendre non plus 10 kilos comme ça. Donc je me suis dit, enlève-toi aussi déjà la pression finalement que tu te mets parce que ça ne va pas pouvoir fonctionner. Donc en me laissant aller plus librement, en faisant justement vraiment plus cool, en reprenant l'envie aussi. Parce qu'en fait, c'est que je n'avais plus de plaisir parce que je savais qu'à la fois, ça me faisait du bien. mais à la fois, je n'allais pas aller en améliorant ma santé. Donc, il a fallu trouver ça ou en me laissant plus aller, en réécoutant vraiment mes sensations, mes ressentis, le pourquoi du comment j'avais commencé le trail, là, ça revient.

  • #1

    Tu avais perdu un petit peu le pourquoi finalement. Tu étais dans cet objectif performance en te mettant des barrières relativement hautes sur le plan de l'activité physique. Donc, également dans ton entreprise, de suivi, d'accompagnement personnalisé. Et il fallait que tu sois performant sur tous les tableaux sans te laisser d'opportunité de souffler. Donc, à un moment donné, ça a été un choix que tu as réussi à faire, que tu as réussi à mener avec peut-être une prise de recul qui a été importante, mais peut-être pas suffisante pour déceler ces différents symptômes. Tu parlais de poids, Justine, tout à l'heure. on ne va pas demander le poids à une jeune femme, ce n'est pas forcément très correct cette question, mais par rapport à ton rapport taille-poids, on était sur une perte en pourcentage, tu l'estimes à combien ?

  • #0

    Moi, je mesure... Ah, je peux... C'est une perte de poids. Je n'ai pas fait le calcul là tout de suite, mais du coup, à 1m78, je suis tombée à 46 kilos. le plus bas.

  • #1

    Est-ce qu'il y a eu une peur de basculer dans un poids encore plus faible ? Est-ce que ça a été une grande poursuite ?

  • #0

    De toute façon, si je fais le ratio par rapport à l'IMC, l'IMC, ça reste un indicateur parce qu'il faut voir la masse grasse, la masse musculaire. Concrètement, c'est que j'ai perdu énormément de masse grasse au point que là, c'était la limite, on va dire, vitale. tu vois c'est ça c'est qu'en fait je me suis dit t'as frôlé il a fallu peut-être en arriver là aussi pour se dire stop se dire stop maintenant t'as le droit de prendre du temps aussi pour toi arrête de te mettre une barre si haute pour qui pourquoi et du coup voilà donc j'ai eu une perte de poids vraiment très importante mais en fait ce qui est fou c'est que même après dans le camp médical quand tu dis bah voilà il m'arrive ça ça ça je suis en aménorée ça ne en tant qu'immé ça ne choque pas le corps médical alors que pourtant déjà être en aménorée c'est déjà pu être moi ça a été en fait finalement le premier symptôme mais je me suis dit ah bah ça va revenir je mange plus, etc. Mais sauf qu'en fait, après, tu t'enfonces, tu t'enfonces, il y a la limite, la dépression, etc. qui arrive. Alors, il peut, dans les syndromes, avoir des... Après, justement, il y a tellement de fatigue ou autre qu'il peut y avoir des... affaiblir les os, en fait, donc des fractures de fatigue ou autre. Ça, je touche du bois. Je n'ai pas eu, mais voilà, ça a été vraiment... Je suis descendue, touchée le fond. Je sais ce que... En tout cas, pour moi, 2023, ça a été ça. Donc, maintenant que ça remonte, je suis vraiment très contente et d'avoir trouvé, en tout cas... C'est ça, en fait. Je suis partie en Haute-Savoie et maintenant, je suis revenue aussi. C'est juju, genre juju la nomade. Mais je suis revenue, du coup, dans le Grand Est. Mais parce que j'ai eu aussi des réponses aux questions que je voulais. et ça m'a fait du coup beaucoup de bien cette parenthèse quand même enfin tu vois c'est toujours l'équilibre finalement parce que si je prends du recul j'aurais pu dire bah voilà j'ai même pas réussi à encore atteindre un plus haut niveau dans le travail ou autre enfin etc mais non en fait cette parenthèse m'a fait énormément de bien pour savoir ce vers quoi je voulais aller maintenant et là retrouver du coup je disais du coup au début d'année je dis euh c'est fou parce que là je ressens de nouveau l'énergie venir, je ressens de nouveau cette flamme en moi, parce que je disais, j'ai pu avoir le soutien, en tout cas au niveau discussion beaucoup de ma maman, qui a été un énorme soutien pour moi, même si peut-être du coup, j'ai pas eu les mots de mes autres proches, et je pense qu'ils avaient plus peur, et... et voilà mais du coup je disais maman tu sais quand la flamme elle s'éteint en fait 2023 comme je l'ai dit il restait quelques braises quoi je veux dire et là quand tu ressens punaise quand tu sens que ça revient que la flamme revient t'es wow c'est bon l'énergie revient parce que du coup il y a cet équilibre qui se fait mieux parce que tu sais vers quoi tu veux aller parce que tu te mets plus en fait cette pression alors toujours un petit peu quand même quoi mais je veux dire j'ai un meilleur équilibre et punaise je disais mais qu'est-ce que ça se fait du bien de se sentir vivante encore la semaine j'ai profité de deux jours de beau temps dans l'Evo j'ai fait justement le trail, le vélo maintenant que je gère beaucoup mieux tous ces apports etc je me suis dit mais voilà ça revient tu sais j'en ai pleuré de joie voilà et ça c'est juste du coup génial donc je sais que là je suis vraiment dans la pente qui remonte alors bien sûr c'est pas toujours vers le haut mais avec le recul maintenant je sais mieux gérer quand ça va un peu moins aussi parce que l'hiver je compose toujours avec l'énergie qui manque un petit peu avec la maladie de rénaux mais du coup quand il y a des temps vraiment très humides Je peux être extrêmement fatiguée. alors que j'ai même plus qu'une séance finalement c'est pas la même fatigue c'est autre chose mais voilà j'arrive à mieux composer je dis bah le jour là c'est ok ça sert à rien de forcer ça veut pas ton corps il est déjà en train de prendre l'énergie pour autre chose alors qu'avant j'aurais peut-être dit mais écoute j'y vais c'est mort il n'y a pas moyen maintenant j'ai dit attends c'est pas ça quand tu parles justement de santé préventive de santé naturelle écoute ton corps et maintenant tout ça c'est totalement ok et depuis que cet équilibre là est revenu me prendre du temps aussi pour moi ne pas culpabiliser de prendre du temps pour moi ça ça a été autre chose aussi et ça fait vraiment du bien et quand on parlait du au niveau psychologique, c'est de ne pas hésiter parfois justement d'avoir un regard totalement extérieur et de pouvoir aussi parler d'autres choses, parce que souvent quand c'est des personnes proches ou des personnes que tu ne connais pas mais dans le sens qu'ils vont t'apporter un jugement, il n'y a pas forcément une solution, des questions justement pour te faire un peu d'introspection. et du coup ça aide aussi justement à trouver le pourquoi, du comment, des clés pour aller mieux.

  • #1

    Tu étais suivie, quelqu'un t'a aidée justement pour te donner les clés pour aller vers ce mieux-être et éviter la dégringolade que tu as vécue sur cette année 2022-2023 ?

  • #0

    Alors j'ai pris pour le moment deux séances du coup, parce que je sais que j'avais besoin à un moment d'en parler, et en fait j'avais quand même déjà beaucoup de réponses aussi aux questions mais c'était plutôt pour dire voilà il faut pas arrêter à bout d'un moment de zoiler la face et ce que tu penses là est vraiment vrai quoi donc c'est aussi pour accepter et

  • #1

    justement et continuer en fait à avancer alors d'où vient ce besoin dont tu parlais tout à l'heure d'aller toujours plus haut d'aller toujours plus fort de donner le meilleur de toi-même dans toutes les circonstances. Est-ce que tu as réussi à mettre le doigt dessus ?

  • #0

    ça je pense qu'au fond de moi il y a ce tempérament là de voir jusqu'où je peux aller parce que j'ai envie d'expérimenter la vie aussi donc je suis souvent à me lancer des défis me prouver que je peux y arriver mais là c'est plus par rapport à moi même que pour le regard des autres parce que je dis toujours chacun ses envies, chacun ses défis chacun sa vie et donc c'est vraiment plus par rapport à moi alors effectivement c'est encore aller chercher ce pourquoi de vouloir toujours plus mais parfois je me dis ah bah c'était pas si compliqué que ça donc je peux essayer de faire ça mais en gérant mieux du coup c'est faisable alors parce que maintenant je sais me mettre aussi des limites autant avant j'ai bien vu ce que ça avait donné donc là je sais qu'au bout d'un moment si c'est stop je vais pas du coup refaire les mêmes, comme on dit on apprend de ses erreurs ça nous crée des expériences mais là du coup j'écoute beaucoup plus aussi mes ressentis et mes sensations quand c'est trop c'est trop j'arrête et voilà pour 2024 du coup j'ai d'autres objectifs j'ai de nouveau un défi sportif et solidaire que je vais préparer parce que du coup je reprends plaisir autant en fait 2023 je n'avais plus envie de rien en fait j'avais mis les dossards mais j'avais plus assez de jus, j'étais complètement vidée, mais de tout en fait et là ça revient mais je me prépare beaucoup mieux

  • #1

    mais ce n'est pas pour autant que sur cette période, tu as stoppé ton activité sportive. Tu continuais malgré tout à t'entraîner où il y a eu quand même un break. À un moment donné, tu as dit stop, il faut que je me reconstruise, il faut que je récupère sur tous les plans, que ce soit sur le plan psychologique, sur le plan physique, sur le plan alimentaire avec un poids qui puisse être un petit peu plus conséquent. Est-ce que ça a nécessité un arrêt total de ta pratique sportive ?

  • #0

    En novembre, j'ai arrêté 15 jours. Je faisais juste de la marche parce que j'avais quand même besoin d'aller dehors. Je veux dire, l'activité physique reste quand même quelque chose d'essentiel pour moi, mais j'allais plus marcher en nature ou du renfort doux. pour avoir quand même du mouvement, parce que la sédentarité, c'est pas mon dada pour moi, donc au moins de la marche en nature, parce que rien que des balades en forêt, on sous-estime aussi ça, juste aller marcher dans la nature, ça fait énormément de bien, et j'avais besoin de ça, et marcher, quand tu marches et que t'es dans la nature, ça te permet aussi de te poser des questions, de te parler à toi-même, ça m'a fait... du bien aussi et en fait c'était beaucoup au niveau réduire en fait quand même le volume et l'intensité dans la reprise et comme je te disais de toute façon là la période en fait où j'ai pu reprendre le plus de poids aussi ça a été l'hiver où j'en ai fait du coup un petit peu moins aussi donc moins de... mais il n'y avait pas en fait souvent on associe ça que au sport mais il y avait aussi ce travail sur moi Au niveau du lâcher prise, ça, ça a aidé beaucoup aussi. Parce que quand tu fais un blocage, de toute façon, tu as beau mettre, je pense, en place tout ce que tu veux, il faut que là-haut, ça se fasse aussi. Donc le fait de mieux équilibrer aussi la charge mentale, ça a aidé beaucoup. Je me suis sentie en fait comme libérée. d'avoir beaucoup moins de pression ou autre. Et ça, quand on dit des fois au niveau du cerveau, tu débloques quelque chose, ça revient. Mais grâce à ça aussi, de retrouver l'équilibre. Alors au niveau hormonal, c'est mieux, mais ce n'est pas encore ça. Comme il disait, de toute façon, le corps, là, il est en train de reprendre. C'est pour ça que je fais quand même beaucoup moins de courses aussi que 2022. C'est parce que, de toute façon, je ne peux pas mettre d'intensité, pour l'instant, on va dire à 300 parce que j'ai encore besoin. Là, on va dire, on est sur une année de reprise aussi, où je retrouve justement énormément de plaisir. Donc, je suis plutôt dans le fait d'équilibrer. du coup, les deux, et pour pouvoir repartir après de plus belles 2025. Là, par exemple, ce que moi, je me suis souhaité, voilà, en 2024, c'est de retrouver la santé, santé hormonale, retrouver mes règles. Donc, déjà ça, ce sera pour moi un très, très grand pas et je pense que le jour-là, je pleurerai le jour aussi.

  • #1

    Est-ce que cette absence de règles, dont on parlait tout à l'heure, n'est pas finalement quelque chose qui va être masqué parfois. Puisqu'on a des jeunes femmes qui prennent un contraceptif qui va bloquer le fait que les règles arrivent, est-ce que là, par cette absence de règles, on n'a pas un signe qui peut être un petit peu trompeur ? Parce que si la personne prend un contraceptif qui bloque totalement l'arrivée des règles, comment savoir que l'on est dans un syndrome Red S ?

  • #0

    Alors en plus, c'est ça, il y a les contraceptions où il y a vraiment totalement une absence de règles, donc forcément oui, ça peut masquer, mais c'est surtout que les femmes qui ont une contraception hormonale où elles ont leurs règles tous les 28 jours, mais on dit les règles, mais en fait c'est des règles de privation, entre guillemets des fausses règles, donc elles se disent, c'est bon, j'ai mes règles, mais en fait non, admettons qu'elles arrêtent leur contraception, déjà souvent ça revient pas tout de suite parce que pareil il faut que le corps se remette à marcher de par lui même avec les hormones etc donc ça peut clairement effectivement masquer ce syndrome donc aller chercher vers d'autres symptômes que l'absence de règles pour déceler ça mais j'ai de part cette expérience l'envie en tout cas bah déjà je par rapport au travail de ce podcast, ça me fait du bien d'en parler finalement aussi. Moi, je n'ai pas hésité au bout d'un moment à en parler parce que j'avais besoin de parler de ça. Mais c'est tellement tabou parce que finalement, on évoque ça rapidement ou on a peur de parler de ça par rapport au jugement des autres parce que moi, tout de suite, ce qu'on m'a dit, c'était ça, c'était tu fais trop de sport Oui, mais non, enfin, je veux dire, si je prends la tête de haut niveau qui fait 30-40 heures semaine, je suis très, très loin du compte, quoi. Non, mais voilà, c'est tout de suite, on te dit ça. Mais voilà, j'ai vraiment l'envie de... d'aller... j'ai vraiment l'envie d'aider les femmes comme les hommes mais en tout cas moi étant une femme avec tous ces impacts qu'il y a hormonaux dépression etc aider en tout cas et faire de la prévention là dessus vraiment je vais voir au niveau des formations proposer des interventions pour vraiment mettre ou même parfois les clubs aussi de tous ces sports d'endurance haute d'athésisme de vraiment mettre en garde, de parler de ce syndrome, parce que souvent on dit, ouais, mais soit ça ne peut pas t'arriver, ouais, c'est bon, ce n'est pas très grave de ne plus avoir ces règles, ou ce n'est pas très grave ci ou ça, sauf que... moi, je veux vraiment pur vivre 2023. Donc, c'est vraiment pouvoir mettre en garde. Après, c'est pareil, souvent, on met en garde et puis, soit tu acceptes ou pas, mais en tout cas, en parler, l'évoquer et que ces personnes qui n'osent pas en parler en parlent, c'est vraiment, ça ne peut faire que le plus grand bien.

  • #1

    Et justement, par tes interventions, tu permettras à des personnes, que ce soit des hommes ou des femmes, de mieux comprendre ce syndrome. parce que quand on regarde un petit peu la liste des drapeaux rouges qui peuvent intervenir dans ce RAID-S, on peut penser, comme tu l'as dit, à une forme de bigorexie en disant Eh bien, vous faites trop de sport, donc c'est peut-être de là que vient le problème. Mais on va mêler derrière des troubles un petit peu psychologiques, des troubles hormonaux. Tu parlais un petit peu de burn-out. C'est finalement également une des composantes de ce syndrome RAID-S. cette méconnaissance du système médical, comment tu l'expliques toi qui est passé par le domaine de la pharmacie, de la santé dont tu as fait une première carrière ? Est-ce que tu trouves ça dommage qu'on doive peut-être par soi-même être amené à découvrir les symptômes de ce RAIDES par soi-même finalement, d'aller chercher ces solutions alors qu'on a des praticiens qui sont à notre portée pour normalement nous aider ?

  • #0

    C'est vrai que après peut-être que les médecins déjà plus spécialisés dans le monde du sport en connaissent davantage sur le sujet comme on dit, on ne peut pas tout savoir sur tout, mais en tout cas, quand ils ont des personnes qui ont une pratique d'activité physique, parce que c'est, comme je dis, Saint-Denis-Vrédès, c'est pareil, ce ne sont pas forcément les athlètes de haut niveau, parce que moi, je ne suis pas du tout athlète de haut niveau, mais je veux dire, ça peut arriver du coup, en fait, à n'importe quelle personne, du moment que la balance, en fait, il y a un déséquilibre entre l'apport alimentaire et la dépense d'énergie. Donc, finalement, ça... une personne qui pratique de manière régulière son activité physique peut, alors peut-être pas forcément en arriver jusque-là, mais présenter ses symptômes. Donc, je pense qu'on est quand même, bon, même s'il y a... pas beaucoup finalement de personnes. Je crois qu'il y a 95% de la population qui n'a pas le compte au niveau de l'activité physique. Mais je veux dire, on est quand même un grand nombre à pratiquer rien que déjà la course à pied ou le trail. Je pense que ça peut se compter en millions.

  • #1

    C'est 13 millions, je crois, le nombre de personnes qui pratiquent la course à pied. Donc, sur ces 13 millions, on peut penser que certaines personnes vont rencontrer ces potentiels troubles. Alors, peut-être pas de façon aussi extrême. on peut avoir, je pense, un apport énergétique qui soit insuffisant sur le court terme. Mais comme tu l'as dit, sur le long terme, on entraîne de graves dérives pour le fonctionnement, là vraiment, de notre corps. Voilà,

  • #0

    c'est ça. Donc, c'est de pouvoir au moins justement, c'est dans les clubs ou au niveau de la fédération même, de la FFA, peut-être mettre un peu plus en avant ce trouble, en parler parce que… je veux dire, ça peut justement amener jusqu'à des points un petit peu de non-retour. Et puis, on avait parlé juste aussi, tu parlais de la bigorexie. Ça, c'est vraiment quand... ta pratique sportive tu peux vraiment vraiment plus t'en passer du tout ou tu vas devenir t'en es malade même de savoir que tu vas pas pouvoir faire une séance ou autre moi c'est bigorexie si il y a un jour hier j'étais KO il n'y a pas eu de séance et c'est totalement ok parce que ça c'est pour moi récupéré pour mieux repartir la semaine d'entraînement mais par contre c'était plus aussi au niveau alimentation le fait de trouver un équilibre parce que du coup je ne mange pas d'animaux donc je suis végétarienne quasi végétalienne même les produits laitiers je n'en consomme pas mais ça a du coup été trouvé où est-ce que je pouvais faire au niveau de l'alimentation. Donc, par un moment, on m'avait parlé, quand on perd du poids comme ça beaucoup, on m'avait parlé d'anorexie ou d'anorexie mentale aussi. Moi, ça a plus été dans le sens où on a évoqué plutôt le terme d'orthorexie. Donc, ça fait tous des mots un peu… des mots compliqués mais du coup c'est le fait de vouloir par contre manger justement aussi très sainement alors pas forcément du coup je veux dire souvent il y en a qui disent ou soit c'est t'as qu'à manger plus de gras tu vois mais c'est pas ça c'est juste en fait tout ce qui était déjà ultra transformé autre bon ça je consomme pas parce que j'aime pas mais le fait d'être justement en fait trop rigide tu vois on m'a posé encore une fois trop de règles s'il faut que ce soit comme ça comme ça bah c'est pareil en fait tu te rajoutes une charge mentale, mais je lui dis, tu te rends compte de ce que finalement, je comprends mieux pourquoi j'ai pété un plomb, quoi.

  • #1

    Et sur ça, est-ce que tu as réussi à lâcher prise, à être un petit peu moins rigide sur ce qu'il y a dans ton assiette, à t'octroyer quand même certains plaisirs, même si tu l'as dit, tu as une tendance plutôt vers le végétal.

  • #0

    Alors ça, de toute façon, moi, ça restera que je resterai du coup végétarienne, vers le végétalien. Parce que moi, c'est un choix aussi que j'ai fait et par rapport aussi aux animaux, etc. Donc ça, je ne reviendrai pas dessus, c'est sûr. Par contre... je m'autorise quand même des plaisirs mais dans le sens où maintenant je trouve aussi c'est bête mais je veux dire tu vas aller au restaurant manger quelque chose de spécifique déjà végétarien des fois c'est compliqué on te sort une assiette de légumes et j'ai envie de dire les gars je mange pas que des légumes il y a aussi ce cheminement là à faire à faire, mais je prends beaucoup plus plaisir quand je suis justement dans un restaurant typiquement soit végétarien ou vegan, parce que je sais déjà que l'éthique, elle est un peu plus dirigée vers ce que moi, j'ai aussi, mais bien sûr, là, c'est... De toute façon, je prends l'exemple, quand je vais dans les Vosges, je repars pas sur ma tarte à la myrtille, tu vois. Mais ça, c'est voilà, parce que pareil, on s'est dit, tu te restreins trop, mais non, mais c'est parce que j'aime manger de cette façon-là, mais on peut clairement se faire plaisir. Souvent, on a l'impression que justement, on va manger soit que des légumes, des graines, mais non, en fait, il n'y a pas que ça.

  • #1

    Alors là, c'est une question, ce n'est pas un jugement. Est-ce que tu as repéré dans des personnes qui, comme toi, auraient subi, auraient été frappées par le syndrome Red S, une tendance plutôt vers le côté vegan ? Est-ce que ça frappe un petit peu plus ces régimes alimentaires, ces habitudes alimentaires que des personnes qui viendraient à consommer des protéines un petit peu plus animales ? Est-ce que tu as noté peut-être une corrélation entre raidesse et cette nourriture que tu peux mettre dans ton assiette ?

  • #0

    Alors, je ne pense pas forcément parce qu'une personne qui s'alimente mal, même en consommant des produits animaux, peut avoir ce syndrome-là puisque c'est... on reste sur la balance énergie apportée, énergie dépensée. Après, les carences, c'est pareil. On dit souvent, pour le coup, au niveau des carences, il n'y en a pas. Je n'en ai pas. Donc, je veux dire, il y a quand même finalement cet équilibre que j'ai réussi à faire avec l'alimentation végétale. Par contre, c'est... Là, je n'ai pas à ma connaissance de personne qui soit dans ce cas-là, au niveau végétarien, qui a ces troubles-là. Mais je sais qu'on peut complètement... combiner soit être vegan ou végétarien en faisant des sports d'endurance, mais du coup, en comprenant aussi... En fait, ça reste, pour moi, qu'importe le régime, je dis régime entre guillemets, le choix alimentaire, on va dire, plutôt des personnes, du moment que cette balance, en fait, elle est comprise et elle est mieux faite. Donc, moi, de ce côté-là, en tout cas, maintenant... je peux le dire maintenant, ça va beaucoup mieux et ça va être pour repartir là vraiment de plus belle.

  • #1

    On le disait, Justine, en début d'épisode et également en off, il y a aussi cet iceberg que l'on voit en surface, mais on ne voit pas tout ce qui se passe en dessous. Et c'est d'autant plus accentué par les réseaux sociaux sur lesquels tu es présente ou tu mets en avant ton activité de coaching. il faut être souriante d'un côté, même si ça ne va pas de l'autre. Ça n'a pas dû être facile à certains moments de garder l'agnac, de garder l'énergie qui te caractérise parce que les réseaux, c'est un petit peu impitoyable. On veut montrer parfois que le bon côté sans vraiment savoir ce qui se passe de l'autre côté de l'écran.

  • #0

    C'est ça. Déjà, j'ai posté beaucoup. En fait, je me prenais beaucoup de remarques sur des vidéos, justement. je ne sais pas si vous avez vu, sac d'os, t'es maigre tu devrais arrêter ton métier de coach parce que tu donnes vraiment pas envie de faire de sport enfin voilà je m'en suis pris un peu plein la tronche j'ai envie de dire oui mais bon à ces commentaires là j'avais même pas envie de répondre mais après je me suis dit à quoi bon vouloir entre guillemets aider en proposant par exemple c'était beaucoup pour les vidéos de renfort et tout parce que moi c'est un plaisir de partager en fait mes connaissances et ce que je sais faire et ce que j'aime faire mais après je me suis dit là c'est de la méchanceté gratuite ou autre même si tu t'en fous mais ça te fait quand même un peu de mal quand même je dis bah t'es quoi arrête déjà de faire tout ça, ça sert à rien le temps que tu te prends ça dans la figure c'est même pas la peine tu veux faire entre guillemets plaisir voilà ce qu'on te donne en retour alors après il y a d'autres personnes qui ont qui ont qui m'ont dit, voilà, on voit qu'il y a toujours cette motivation, etc. D'autres qui m'ont dit, on ne pensait pas du tout que tu avais traversé ça en 2023. mais ouais donc les réseaux les gens se permettent très facilement de juger quand ils ne voient que le dessus de l'iceberg et souvent sur les réseaux justement ils veulent enfin dès que c'est pas se plaindre mais dire que ça va pas ou autre parler de choses qui vont pas parfois c'est mal perçu alors que finalement c'est la vraie vie quoi parce que la vraie vie c'est pas tout beau tout rose donc je pense que c'est pas Là, les prochains posts, les prochaines publications que je vais faire, moi, ça va être vraiment, en fait, au niveau de ce qui se passe dans la vie de tous les jours. Alors, ce que je pense, c'est réel, mais quand ça ne va pas, ça ne va pas et c'est OK. Peut-être que d'autres personnes se sentiront aussi parce que sinon, on croit que comment ils font, ils sont toujours dans le up. Enfin, je veux dire, non. En fait, des fois, il y a des downs et c'est pour tout le monde. donc je vois pas pourquoi on devrait sur les réseaux montrer parce que c'est montrer ce qui va pas et de dire bon bah là c'est ok je vais mettre par exemple ça en place pas se plaindre pour se plaindre quoi mais je veux dire il y a des jours bah ça va pas fort et bah soit tu oui mais rien ou soit ou voilà mais c'est partager en fait tous ces moments vraiment réels de la vraie vie est-ce que dans cette communauté qui te suit sur les réseaux

  • #1

    ça t'a quand même aidé. Tu as trouvé du soutien, une force à travers des témoignages beaucoup plus encourageants que ces critiques et que ces commentaires un petit peu haineux.

  • #0

    Oui, parce qu'il y a des personnes avec qui tu peux quand même discuter. et c'est quand j'ai commencé aussi un petit peu à regarder justement quelles personnes étaient un peu plus spécialisées dans les troubles hormonaux etc. ou qui sont déjà passées par là et qui vont t'apporter du soutien alors après de toute façon c'est à toi de mettre les choses en place mais en tout cas après à te dire alors soit t'as des personnes qui vont aussi totalement s'éloigner pour au bout d'un moment te faire comprendre que tu fonces t'être baissée et voilà mais d'autres personnes qui t'encouragent je sais qu'il y avait Clémentine Geoffray qui avait fait il n'y a pas longtemps aussi un podcast un petit peu en parlant de la pression ou autre de comment elle avait traversé les choses aussi et je dis tu vois ton témoignage il est super important pour moi aussi parce que ça me fait du bien d'entendre ça elle aussi c'était pour retrouver vraiment le plaisir et ça a été ça son déclencheur aussi de toutes ces performances là donc de pouvoir avoir ces témoignages là de personnes et surtout du corps médical, par exemple, Landine Le Rondel, qui est également gynécologue, de pouvoir parfois évoquer ça, ça fait du bien d'en parler et d'être entourée aussi de ce côté-là.

  • #1

    Alors toi qui la suis, qui l'a côtoyée sur ces championnats de France, est-ce que tu as osé lui en parler un petit peu ou est-ce que tu restes très pudique par rapport à ta situation personnelle au contact de ces champions qui ont aussi une activité dans le domaine médical à côté ?

  • #0

    Ah ben non, moi j'en parle, il n'y a pas de souci. C'est vraiment quelque chose parce que ça m'a tellement impactée. Je n'ai pas envie qu'il y ait de tabous. Souvent, on n'ose pas en parler. Mais pourquoi ? Pourquoi se dire que je ne devrais pas en parler ou que je garde ça pour moi ? Et souvent, garder les choses pour soi, ça n'aide pas. à avancer et moi la chose que je voulais j'ai dit mais moi je veux avancer donc j'ai aucun souci justement à parler de de ça avec les professionnels ou les athlètes de haut niveau, je serais même curieuse pour certaines personnes justement savoir si elles ont traversé ça aussi, ça peut aider à porter leur témoignage aussi et je pense que ça ne comment dire c'est pas parce que cette personne-là a traversé ou traverse ce syndrome Redes qu'il est moins... Comment dire le terme ?

  • #1

    Moins crédible, moins performant, moins valorisé.

  • #0

    Moins crédible, moins performant ou autre. Et ça peut aider par des témoignages d'autres personnes aussi. Parce que franchement, au début, tu te sens un peu seule au monde. C'est... Non, non, mais c'est vrai. C'est ce que j'avais ressenti au début. J'ai l'impression qu'il n'y a pas beaucoup de personnes au courant et de comment faire pour s'en sortir de ça. Donc, je trouve qu'en tout cas, dans toutes les formations de sport d'endurance, vraiment, mais pas juste évoquer ça genre de trois minutes, mais vraiment en parler longuement, quitte à faire venir justement des professionnels, que ce soit au niveau... psychologie, diététicien nutritionniste, hématologue ou cardiologue, parce qu'en fait, finalement, avec tous ces symptômes que tu peux avoir, tu as les troubles hormonaux, ça ne va plus, tu peux avoir après tout ce qui est perturbation des fonctionnements corporels, donc tout ce qui sera au niveau du sang, au niveau gastro-entérologie aussi, ça peut déconner. donc avoir à chaque fois tous ces professionnels de santé là pour vraiment mettre en garde je pense que ça peut être intéressant c'est tellement large c'est vraiment un spectre qui est très très étendu je listais là pas moins d'une dizaine

  • #1

    ou d'une quinzaine de domaines dans lesquels ce RAIDES peut agir et intervenir sur le corps c'est peut-être là la difficulté de mettre le doigt sur ce qu'est vraiment ce syndrome et bien souvent, on va le prendre de manière isolée, sans avoir peut-être de lien entre les différents facteurs. Est-ce qu'aujourd'hui, Justine, la traversée du désert que tu as subie sur ces deux dernières années a changé ta façon de pratiquer le sport ? Oui, tu l'as dit, j'ai retrouvé le plaisir. Mais dans l'accompagnement des personnes qui vont venir vers toi sur ton activité de coach sportive, est-ce que tu... les verra différemment ? Est-ce que tu auras peut-être un interrogatoire un peu plus poussé quand tu entres en contact avec une jeune femme ou un homme qui vient vers toi pour du suivi ?

  • #0

    du coup ça avait déjà commencé dans ce sens là où parfois j'ai même pas plus indulgente mais prendre limite plus soin de mes coachés des fois que moi même quand on dit des fois le cordonnier est plus machossé je me suis dit alors c'est en écrivant aussi justement les mots pour mes coachés parce qu'on a souvent des retours, des échanges c'est très important, je dis mais regarde tout ce que tu leur dis euh... et applique-toi-le en fait aussi à toi-même mais du coup côté accompagnement féminin oui il y a beaucoup plus de questions en fait je vais déjà chercher de par des réponses suite à des séances qui ont été faites le pourquoi du comment et creuser justement certaines choses et mettre en garde aussi du coup sur ça et ça je vais le pousser davantage je vais préparer quelques quelque chose de ce côté-là justement pour prévenir et surtout réussir à mettre en garde davantage et à déceler si jamais je vois quelques symptômes arriver et ça c'est quelque chose sur lequel je suis en train de travailler.

  • #1

    Alors Justine, pour cette année 2024, de quoi sera fait ton année sur un plan sportif ? la recherche du plaisir, ça, c'est l'objectif numéro un. Est-ce que tu as déjà vu des courses qui te donnent envie, mais sans aller te mettre en péril comme tu as pu le faire sur les années précédentes ?

  • #0

    Alors, je fais prochainement le tour du... Enfin, c'est en juin. J'ai le tour du Boston, donc à Samoie. Donc là, quand je me suis inscrite, on m'a donné un dossard élite parce que par rapport, en fait, au... Je ne sais plus si c'est UTMB ou ITRA, j'ai une cote qui m'a permis d'avoir ce dossard mais du coup autant l'année dernière peut-être que je n'y serais pas allée parce que je me serais mis une pression de ouf autant là je me dis mais en fait c'est juste un kiff le fait d'avoir dans ce mood là je vois les choses vraiment totalement différemment donc j'ai cette course là C'est pour me remettre sur du 30 km, parce que pareil, j'avais recommencé là en faisant du trail court, donc avec entre 15 et 20 km pour déjà, entre guillemets, revoir, remettre le pied et me dire non mais ok, c'est bon, voilà. Et reprendre progressivement sans justement, je sais que je n'ai pas non plus des réserves pour justement aller pour l'instant sur du trop trop long. Et puis ce n'est pas pour l'instant l'objectif. Je fais le semi du Mont Blanc. Et mon défi sportif et solidaire de l'année, c'est le défi de la Musèle. Donc c'est aux Deux-Alpes. c'est 125 km et 7500 dénivelés en 4 jours et ça c'est vraiment je vais le faire c'est en mode cool comme on dit c'est un défi et je vais le faire au profit d'une association que je vais bientôt contacter je ne sais pas si déjà je peux leur demander s'ils écoutent le podcast ce serait pour Basket aux pieds Donc j'aimerais vraiment beaucoup faire ce défi sportif. Pour moi, ce sera le défi sportif de cumuler ce nombre de kilomètres et ce nombre de dénivelés et à la fois en fait solidaire parce que j'aime bien pouvoir chaque année, en fait, par un défi, montrer une association qui aide, que ce soit Balas et les enfants malades ou peut-être qu'un prochain, ce sera pour la nature, l'environnement. Mais voilà, à chaque fois aider une association. donc il y a ça et quand tu disais la traversée du désert 2025 le gros kiff que j'aimerais faire c'est le marathon des sables

  • #1

    voilà alors tu peux commencer par un half je pense que c'est peut-être un premier pas le half MDS je te conseille d'écouter et de contacter Cyril Gauthier organisateur de la course qui pourra t'en dire plus après si tu veux taper directement sur le Legendary c'est

  • #0

    possible pour un premier pas dans le désert il peut y avoir le half déjà oui j'avoue j'avoue je reverrai au niveau de comment ça va côté on va dire sur santé aussi refaire pour le coup là côté alimentation faudra pas faudra pas déconner sur autant de kilomètres c'est vraiment une grosse préparation donc peut-être tu vais commencer par un half mais je me dis que s'il y a déjà le le marathon pourquoi pas enfin on verra ça ça te donne envie tu as envie d'aller sur ce format là ouais j'ai envie de tester j'ai envie de tester ça c'est coupé c'est pas comme si j'allais faire pour l'instant moi j'admire ceux qui vont vers de l'ultra je me vois pas pour l'instant moi passer une nuit à l'extérieur alors à l'extérieur mais sans dormir donc pour l'instant c'est pas quelque chose monter vers de l'ultra j'ai pas envie de ça tout de suite je sais que ça se vit plus comme une sorte d'aventure pour l'instant justement j'ai envie de voir moi et puis monter progressivement je sais que je me suis pas blessée depuis mon début dans ma pratique de travail parce que j'y vais aussi progressivement

  • #1

    donc pour l'instant et puis comme dit j'ai toujours encore cette voix qui me dit vas-y reprends doucement aussi donc tu sais là aujourd'hui à l'heure où on échange être un petit peu plus raisonnable dans ces différents défis que tu te donnes si les auditeurs veulent te contacter veulent échanger avec toi par quels moyens on peut venir à toi Justine

  • #0

    Du coup, j'ai mon compte sur Instagram, donc Justine Piron Coach, et j'ai ma page Facebook Justine Piron Coach Sportif. Donc, on peut sans hésiter venir me contacter ou via mon site Internet aussi, si les gens veulent en savoir plus. Mais voilà, je reste disponible pour répondre aux questions avec grand plaisir.

  • #1

    Eh bien, un grand merci d'avoir accepté l'invitation du podcast sur un sujet. qui nécessitait pas mal d'émotions. On l'a entendu durant cet épisode. Ça remue quand même pas mal de choses en toi, mais merci d'avoir tenu jusqu'au bout et d'avoir pu échanger sur ce syndrome Red S qui frappe à la fois les femmes, mais également les hommes. On est sur un déficit énergétique. Ça fera l'objet d'un autre podcast avec des spécialistes qui pourront là venir nous apporter des précisions sur le plan médical. sur tout ce que ça engendre, sur le plan de nos cellules, sur le plan cardiaque, sur le plan des hormones. Un grand merci, Justine, d'avoir osé venir prendre la parole et de témoigner parce que ça va servir, je pense, à d'autres personnes qui sont peut-être dans ta situation ou du moins nous mettre en garde sur l'importance de notre corps. C'est notre véhicule, mais il faut bien l'alimenter pour avoir suffisamment d'énergie pour aller plus loin.

  • #0

    Merci à toi Sébastien en tout cas de m'avoir permis de témoigner sur ce syndrome et voilà j'espère que les personnes qui n'osaient pas ou n'osent pas en parleront autour d'eux ou autour de professionnels et voilà et que 2024 tout reprenne l'énergie, la force, la vitalité, c'est vraiment ça.

  • #1

    et chers auditeurs on ne vous le dira jamais assez prenez soin de vous et je vous retrouve la semaine prochaine pour un nouvel épisode du podcast à côté de mes pompes bonne semaine à vous j'espère que cet épisode avec invité vous aura plu je vous remercie infiniment de votre écoute pour faire remonter le podcast dans les classements, je vous invite à laisser une petite évaluation sur Apple Podcast, 5 étoiles un petit commentaire, ça me fera énormément plaisir et vous permettrez au podcast d'être remonté, diffusé, déployé sur ces différentes plateformes de façon plus importante encore qu'il n'est actuellement. Et puis je vous invite à me retrouver sur les différents réseaux, Facebook, Instagram. Laissez votre petit message, votre commentaire, ça me fait plaisir d'échanger avec vous. Si vous avez des questions, si vous voulez échanger sur quelconque sujet en lien avec la course à pied, mais pas que, parce que le sport c'est une philosophie de vie. et c'est une passion qui nous anime de façon commune donc n'hésitez pas à venir échanger avec moi sur ce je vous souhaite une bonne fin de semaine un bon week-end et je vous dis à la semaine prochaine pour un nouvel épisode du podcast à côté de mes pompes

Description

Dans cet épisode profondément introspectif du podcast A COTE DE MES POMPES, consacré à la course à pied, j'ai l'immense plaisir de recevoir Justine Pierron qui se livre sur une période complexe de sa vie où elle a été confrontée au syndrome Red S. (déficit énergétique relatif dans le sport)


Initialement pharmacienne hospitalière, Justine s'est reconvertie dans le coaching sportif, suivant sa passion pour une santé préventive et naturelle.


Tout au long de notre échange, elle partage sans filtre son expérience, allant de sa transition professionnelle à sa découverte du trail running, jusqu'à la confrontation avec les limites de son corps et les défis de maintenir un équilibre énergétique face à une pratique sportive intensive.


Cet épisode aborde avec sensibilité la complexité du syndrome Red S, soulignant l'importance cruciale de l’équilibre entre l’apport et la dépense d’énergie pour les athlètes.


Justine expose son parcours émotionnel, marqué par la recherche du plaisir dans le sport et l'écoute de son corps.

L’obsession de la performance et le manque de connaissances médicales peuvent conduire à des situations de détresse physique et psychologique.


Les auditeurs en quête d’authenticité et de récits de résilience trouveront une source d'inspiration considérable dans le témoignage de Justine.


Que ce soit pour les sportifs confrontés à leurs propres obstacles ou pour ceux intéressés par les histoires humaines de conquête personnelle, cet épisode offre des leçons importantes sur la santé, l'auto-compassion et le pouvoir de rebondir après une période difficile.


Ce parcours de Justine, allant des sommets de l’ambition sportive aux vallées du syndrome Red S, illustre parfaitement que la quête de performance doit toujours être équilibrée avec le bien-être.


Alors, mettez vos écouteurs, prêts à être emportés dans un voyage mêlant vulnérabilité, compréhension et encouragements à toujours écouter ce que notre corps a à nous dire.


Je vous laisse sans plus attendre découvrir Justine PIERRON - Entre défi sportif et combat contre le syndrome Red S, c'est le nouvel épisode du podcast A COTE DE MES POMPES


Voici quelques liens pour retrouver l'actualité de Justine :

- Son site web : https://www.justinepierron.com/

- Sa page Instagram : https://www.instagram.com/justinepierron_coach/

- Son Facebook : https://www.facebook.com/justinepierroncoach


Si vous aimez la course à pied, les défis, les témoignages, cet épisode de podcast est fait pour vous


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • #0

    Bonjour les runners, bonjour les sportifs, bonjour aux petits membres de la course à pied. C'est Seb et c'est un grand plaisir de vous retrouver pour ce nouvel épisode du podcast Running à côté de mes pompes. Épisode 242 aujourd'hui, en cette période de vacances en ce qui me concerne, après un début un petit peu chaotique. J'ai été mis à plat, terrassé par une crise allergique liée au pollen. Donc pas de course à pied sur les 3-4 derniers jours. C'est une reprise en douceur sur cette période de congé. Pas à pas, je vais remettre de l'intensité, un petit peu plus de volume, mais ça m'a bien terrassé, complètement affaibli par ce syndrome allergique. Dans l'épisode du jour, j'ai l'immense plaisir de recevoir Justine Pierron, qui était déjà passée par le podcast lors de l'épisode 86. Aujourd'hui, Justine revient pour se livrer sur une période complexe de sa vie où elle a été confrontée au syndrome Redes. Syndrome correspondant à un déficit énergétique relatif dans la pratique du sport. Vous allez voir... Par le témoignage de Justine que ce syndrome est multifactoriel et peut mettre en danger la santé, principalement des femmes mais des hommes sont également frappés par ce syndrome. Initialement pharmacienne hospitalière, Justine s'est reconvertie dans le coaching sportif, suivant sa passion pour une santé préventive et naturelle. Alors tout au long de notre échange, elle partage sans filtre son expérience, allant donc de sa transition professionnelle à sa découverte du trail running, jusqu'à la confrontation avec les limites de son corps et les défis de maintenir un équilibre énergétique face à une pratique sportive intense. Cet épisode aborde avec sensibilité la complexité de ce syndrome Red S, soulignant l'importance cruciale de l'équilibre entre l'apport et la dépense d'énergie pour les athlètes. Justine expose son parcours émotionnel marqué par la recherche du plaisir dans le sport et l'écoute de son corps. Dans le monde du sport, l'obsession de la performance et le manque de connaissances médicales peuvent conduire à des situations de détresse physique mais également psychologique. Et que ce soit pour des sportifs confrontés à leurs propres obstacles ou pour des personnes intéressées par des histoires humaines et personnelles, Cet épisode nous offre des leçons importantes sur la santé, sur l'autocompassion et le pouvoir de rebondir après une période difficile. Ce parcours de Justine, allant des sommets de l'ambition sportive au valet sombre du syndrome Redes, illustre parfaitement que la quête de performance doit toujours être équilibrée avec notre bien-être. Alors, mettez vos écouteurs, soyez prêts à être emportés dans un voyage qui mêle la vulnérabilité, la compréhension et surtout des encouragements à toujours écouter ce que notre corps a à nous dire. Je vous laisse, sans plus attendre, découvrir le portrait de Justine Pierron entre défi sportif et combat contre le syndrome Red S. C'est le nouvel épisode du podcast À Côté de mes Pompes pour lequel je vous souhaite une très belle écoute. Bonjour Justine, sois la bienvenue sur le podcast À Côté de mes Pompes pour un deuxième épisode. Ce que l'on disait en off, ça fait un petit moment que tu es passée sur le podcast À Côté de mes Pompes pour un épisode qui était consacré au sport féminin. Aujourd'hui, c'est un épisode un petit peu plus introspectif. Tu nous apportes un témoignage sur un syndrome dont tu as été victime, ce syndrome Red S dont on va parler dans la suite de cet épisode. Bien évidemment, je te souhaite la bienvenue et je vais te laisser te représenter, que tu nous dises un petit peu quel a été ton parcours, on va dire, professionnel et également sportif.

  • #1

    Salut Seb, écoute, merci de m'accueillir pour une deuxième fois dans ton podcast, avec grand plaisir toujours de partager ces moments avec toi. Donc effectivement, j'ai pu intervenir il y a deux ans, je crois même déjà, dans ton podcast. où je parlais du sport au féminin et du coup de cette reconversion que j'avais eu justement professionnelle, puisque avant d'être éducateur sportif, coach sportif, coach trial, j'étais préparatrice en pharmacie hospitalière. Donc plutôt le monde, on va dire, le monde de la santé, le monde du médicament. où justement moi à l'issue du diplôme je ne me reconnaissais pas dans ce métier puisque je suis plutôt tournée vers une santé préventive et une santé naturelle donc plutôt par le biais de la phytothérapie, des plantes donc je vais préparer justement plus un diplôme universitaire pour accompagner davantage de ce côté-là. et j'ai tout de suite entamé ma reconversion dans le métier du sport, donc j'ai repris directement les études derrière pour obtenir mon BPGEPS, donc j'ai cours collectif, haltérophile musculation, et des formations supplémentaires, notamment dans le sport santé, toujours pour accompagner au niveau des pathologies chroniques, au niveau du sport grossesse. même la préparation à vouloir un enfant jusqu'au postpartum. Ça, ça m'a beaucoup plu, grâce au sport, j'ai pu aider une femme à finalement tomber enceinte naturellement, parce qu'elle a eu beaucoup moins de stress en pratiquant une activité physique. j'ai fait aussi du coup le diplôme universitaire de trail running et d'autres formations supplémentaires pour à chaque fois je me dis toujours que la formation dans ce métier elle est continue il y a toujours de nouvelles choses à apprendre et puis justement j'ai besoin chaque année d'un petit peu de me faire des formations pour en apprendre plus et pour pouvoir partager aussi du coup autour de moi dans mes accompagnements Et au niveau sportif... C'est à ce moment-là aussi où j'ai découvert le trail. Donc là, je suis dans ma troisième année, on va dire, de pratique du trail running. J'ai toujours été active depuis ma jeunesse, quoi, toujours dehors à faire soit du vélo, soit du roller. J'ai longtemps fait du tennis de table, mais voilà, la pratique outdoor est quand même pour moi importante, donc des randonnées ou autres. Mais c'est vrai que j'ai commencé le trail il y a à peu près trois ans. et je me suis très vite prise au jeu parce que déjà j'adorais ça vraiment c'était vraiment un pur plaisir il y a eu le premier dossard et puis quand on voit un petit peu après que ça se passe bien que ça nous plaît ou autre c'est vrai que la première année je regardais justement par curiosité j'ai mis 8 dossards sur ma première année. Plus cette année-là, où j'avais fait mon voyage à vélo. Donc ça, on en reparlera un petit peu plus tard avec justement les sports d'endurance et l'énergie qu'il y a besoin. Ça en est suivi au niveau sportif 2023, où j'ai mis seulement trois dossards. parce que j'ai un petit peu, on va dire, pompé l'énergie que j'avais pour autant au niveau professionnel que sportif. Littéralement, quand on dit se cramer ou vraiment pomper, ça s'est vraiment passé.

  • #0

    Alors en cette année 2024, tu viens de vivre une première course, à savoir un trail et c'était les championnats de France auxquels tu as pris part. Est-ce que c'est une satisfaction pour toi aujourd'hui ? On va remonter après un petit peu en arrière sur ces deux dernières années, mais 2024, un premier gros événement majeur, ce championnat de France de trail. Est-ce que tu t'y attendais ? Qu'est-ce que tu as pu aller apprendre au contact de ces sportifs qui sont ? L'élite du trail au niveau national.

  • #1

    Alors c'était un de mes objectifs quand j'ai débuté le trail justement en 2022, j'ai dit Juju, 2024 c'est l'année des Jeux Olympiques et bah toi tu feras du coup les championnats de France de trail j'aime bien me lancer parfois des défis comme ça et puis voilà, et puis finalement allant mieux aussi, je me suis dit ok tu peux y aller tu peux le faire maintenant on y est, finalement c'est là, c'est vrai et Donc, j'y suis allée, par contre, vraiment sans pression. Je voulais découvrir justement ce que c'était au niveau de la Fédération française d'athlétisme, ce que c'était l'ambiance, etc. Donc, pour tout dire, j'avais pris une licence en fait dans un club trois semaines avant parce que je m'entraîne du coup par mes propres entraînements. Mais là, il me fallait une licence pour pouvoir me qualifier parce que le but, c'était justement... d'intégrer le SAS de départ des élites et des qualifiés. Et donc, je me suis dit, allez go, on prend la licence, on fait le dernier trial que je pouvais faire dans mon coin qualificatif et on y va. Et voilà, j'ai pu revoir des athlètes que j'ai déjà rencontrées, que j'ai déjà pu aussi discuter avec elles, notamment Blandine Rondel, Clémentine Geoffray. Donc, revoir ces personnes qui m'inspirent aussi, ça fait toujours plaisir. donc je suis très contente d'y être allée c'était vraiment, je me suis remerciée parce qu'on reparlera justement un petit peu après de 2023 mais du coup voilà beaucoup de gratitude pour cet instant là passé, reprendre beaucoup de plaisir surtout, c'était vraiment le maître mot et je le mets en avant c'était vraiment là, full plaisir Alors, sur le coup, j'étais un petit peu déçue, sachant que je pouvais faire, entre guillemets, mieux, parce que j'ai repéré aussi certaines choses pour moi progresser sur les autres trails. Notamment, là, ça a été de devoir me placer un peu plus près dans le sas de départ, parce que je l'ai vraiment tellement pris à la cool. Je suis allée m'échauffer, etc. Puis j'ai vu le temps, il ne restait même pas cinq minutes. J'ai dit, bon, il faudrait peut-être que j'aille au sas. Et je ne pensais pas que la rue était si étroite. donc pour essayer de m'intégrer du coup vers l'avant ça a été compliqué alors je faisais la méthode du attends tu me vois j'arrive pour essayer de grappiller des places bon voilà donc en fait tu perds après énormément de temps pour pouvoir rattraper tout ce monde qui était déjà parti quand je voyais après dans la montée déjà les centaines de personnes qu'il y avait devant je dis bon au pire tant pis, c'est une expérience et puis il fout le plaisir. Donc ce que j'ai fait, après je ne suis pas mécontente parce que je me dis quand même, le résultat est là, je peux encore progresser finalement, je suis un peu, on va dire, alors débutante expérimentée quand même, mais je veux dire, je peux encore progresser. Donc vraiment non, je suis très contente.

  • #0

    Alors tu as évoqué cette notion de plaisir, c'est quelque chose que tu avais perdu sur ces deux dernières années, toi qui pourtant aimes. le sport en extérieur qui pratique cette activité professionnelle puisque tu es coach pour des personnes qui souhaitent se remettre en mouvement ou un accompagnement qui va pouvoir se faire à distance, cet accompagnement de sportifs amateurs qui ont besoin peut-être d'un suivi personnalisé. Comment cette notion de plaisir a pu te quitter et comment tu t'en es rendu compte ?

  • #1

    Alors, en fait, c'est que je me mettais tellement... Justement, l'année 2022 où j'ai mis tous ces dossards, j'ai commencé un peu à faire des podiums. Alors en plus, c'est tellement, on va dire, aléatoire suivant les personnes qui s'inscrivent, mais je me suis auto-mise une pression, en fait. Quand je regarde en arrière, c'est vraiment moi-même qui me suis mise une pression de... je serais peut-être moins crédible entre guillemets en tant que coach sportif si je ne fais pas ces podiums autres mais c'est moi qui me suis mis ça en tête et puis une fois que je me suis mis ça en tête je m'inscrivais quand même à des courses mais je me mettais tellement de pression que des fois tu essayes de trouver toutes les excuses du monde finalement pour pas prendre le départ de la course après j'en ai fait moi aussi donc j'ai mis trois dossards parce que justement j'ai eu j'avais moins d'énergie, moins l'envie. Et je savais que j'étais partagée entre le fait de je sais que je peux le faire, je vais y aller, mais je vais encore plus me bousiller la santé Donc, il y a eu des moments très hauts que j'ai pu faire de belles courses quand même. Finalement, les trois courses que j'ai faites en 2023 étaient très belles et des moments très bas aussi. comme le travail. Ça monte, ça descend. Là, la vie en 2023, c'était clairement ça.

  • #0

    Tu es dans ce monde de la santé puisque tu as un parcours universitaire sur le plan de la pharmacie. Ensuite, tu as basculé sur l'accompagnement sportif avec un BPGEPS. Est-ce que tu pensais être à l'abri de ce syndrome Red S étant, on va dire, informé des signaux d'alarme, de ces drapeaux rouges ? qui peuvent apparaître sur le parcours d'une jeune femme, mais c'est un syndrome qui touche également les hommes, on n'est pas exclu de ces difficultés, on reviendra sur la définition de ce syndrome. Est-ce que tu pensais vraiment pouvoir passer à travers ou alors le repérer beaucoup plus facilement ? Tu l'évoques, la vie c'est des hauts, c'est des bas, comment tu as pu tomber si bas alors que tu avais toutes les cartes en main pour pouvoir y échapper ?

  • #1

    Alors... Le syndrome Redes, même en BPGEPS, il n'est même pas évoqué. C'est quelque chose que j'ai justement découvert en cherchant ce qui m'est arrivé. D'autres personnes aussi m'ont un peu alarmée là-dessus. Je l'ai même plus vu, je pense, durant le DU de trail running. c'est vraiment le déficit énergétique par rapport au sport lié entre l'énergie que tu vas dépenser et l'énergie que tu accumules, que ce soit la récupération ou notamment par l'alimentation. La bonne santé, c'est l'équilibre entre tout ça. C'est vrai qu'en 2023, ça a commencé à déconner un peu sévère, on va dire. Je sais que... Donc, je ne pensais pas du tout, finalement, entre guillemets, tomber là-dedans. Ça a commencé, quand je remonte un petit peu, en fait, ça a été vers le départ. Une perte de poids avant-lontaire. Je m'étais lancée un défi sportif et solidaire en 2022. J'ai fait la Voix Bleue Luxembourg-Lyon à vélo, en cinq jours, les 700 kilomètres, sachant que je ne viens pas du monde du cyclisme ou justement du sport d'endurance, mais je savais que je pouvais le faire. Et puis, il y avait ce côté solidaire pour accompagner une association pour les enfants malades. Donc, j'ai fait ce défi-là. mais en fait, sans prendre du tout en compte, pour le coup, le côté alimentation. J'avais quelques barres, quelques compotes pour, en fait, sur le vélo. Mais je veux dire, bon après les repas, mais je veux dire, je ne connaissais pas du tout la dépense énergétique, etc. Et c'est vrai qu'à l'issue de ces cinq jours, la semaine suivante, j'ai bien vu qu'il y a certains vêtements qui étaient un peu trop grands et j'ai perdu en fait 5 kilos. Et j'ai déjà moins un tempérament nerveux, on va dire, je bouge beaucoup. Ça a été... compliqué du coup bah déjà finalement de reprendre du poids souvent certains disent bah il suffit de manger il suffit de manger oui mais enfin il n'y a pas il n'y a pas que ça qui joue et puis après avec l'enchaînement des trials j'ai pompé, pompé, pompé parce que j'ai vraiment sous-estimé sous-estimé ce besoin qu'il y avait côté alimentation côté énergie et au début tout va bien donc tu te dis bah enfin et puis tu le vois pas non plus forcément mais finalement au fur et à mesure des mois et des trails c'est en septembre 2022 j'avais demandé je me souviens du coup à maman de me filmer pour justement des exercices à proposer en renforcement musculaire et j'ai vu la vidéo et j'ai fait ah ouais d'accord j'ai dit là effectivement il y a un souci. Sauf que du coup, je n'ai pas du tout accepté dans le sens où moi, je n'étais pas du tout satisfaite. Enfin, ça m'a fait du mal en fait. Je me suis dit, mais ce n'est pas possible d'avoir perdu entre guillemets autant. Et j'ai eu du mal à l'accepter parce que je n'acceptais pas mon apparence. Donc, ça m'a un peu... Et c'est là que ça a commencé du coup un petit peu moi... à descendre niveau moral. Je me mettais aussi, j'avais tout le côté accompagnement au début, du coup, à domicile, les coachings où je m'impliquais beaucoup aussi. Et pareil, on m'a dit, ouais, mais tu ne te rends pas compte en fait. Je dis, ouais, mais l'énergie est là. Et puis en fait, au bout d'un moment, à force de pomper, pomper, pomper, le moral, ça n'a plus trop, donc un peu limite dépression, gros surménage. Pourtant, tu vois, c'est ça qu'au début, je ne comprenais pas. Je me dis, ouais, mais regarde les courses que je fais, ce que j'arrive à faire et tout. Et on... Je me disais, ouais, mais là, ce sera peut-être un temps, quoi. Et puis, du coup, j'ai la maladie de Raynaud aussi, qui n'aide pas, on va dire, la période d'hiver. s'en essuie, ça c'est pareil, ça consomme énormément d'énergie pour maintenir le corps à une certaine température, donc en fait ça a été un petit peu l'hiver, du coup hiver 2022-2023 ça a été un peu la dégringolade parce que du coup j'avais beau de toute façon mettre en place les choses je voyais pas de changement et là j'ai dit, enfin il y a eu un gros pétage de plomb clairement, et j'ai dit bon bah j'en vois tout balader mais clairement j'arrête les coachings à domicile, tout la région qui me faisait rêver quasiment les dossards que j'avais fait en 2022 c'était souvent dans les Alpes ou près d'Annecy en Haute-Savoie, j'ai dit je vais en Haute-Savoie allez je m'en vais comme ça,

  • #0

    sur un coup de tête tu avais besoin de fuir ou c'était vraiment l'opportunité d'un avenir meilleur dans cette région autour du lac d'Annecy

  • #1

    Alors déjà, je voulais y retourner pour la pratique du sport. C'est vrai que le terrain de jeu est plus favorable qu'ici, près de Metz, où c'est assez plat. Après, ça dépend de sa pratique. Mais je veux dire, je me suis dit, c'est l'occasion en plus d'y aller pour faire tout ça. Et la fuite, parce que tu te dis, je laisse ça là et puis ça restera. Mais en fait... fuir n'est pas forcément la solution, mais ça permet de se poser aussi après les bonnes questions. Ça m'a aidée quand même à partir du coup en Haute-Savoie, de bouger là-bas et de me rendre compte aussi de ce que je voulais vraiment. Parce qu'en fait, quand t'es dans ce mood-là... où t'es pas bien, en fait, des fois, t'arrives même plus trop à réfléchir, à trouver des... Tu sais pas ce que tu veux. Un coup, c'est ça, un coup, c'est ça. J'avais du mal, en fait, à comprendre ce que je voulais vraiment aussi.

  • #0

    Sachant que le sport accentuait finalement le mal, tu as ce besoin de bouger, d'être à l'extérieur, mais finalement à vouloir peut-être chasser ce stress, chasser ce mauvais moment, ce down tu ne faisais que creuser finalement ce déficit énergétique. Est-ce que la perte de poil s'est accentuée derrière ? Est-ce que tu as continué à perdre à un point où ta famille t'a dit là Justine, peut-être stop au niveau du sport ou est-ce que ça a été… de toi-même que tu as réussi à mettre le doigt vraiment sur ce syndrome Red S, dont tu disais, dans mes études en BPGEPS, ce n'est pas abordé là par le DU de Trail Running un peu plus et c'est un peu plus mis en avant par ces formateurs qui sont un petit peu en marge du circuit. On n'est pas sur un diplôme, on va dire, général d'État. Comment toi, tu l'as perçu ?

  • #1

    Alors, du coup, j'ai fait justement sur l'hiver, fin janvier, février 2023. j'avais encore perdu un peu de poids et je n'arrivais vraiment pas. Pourtant, justement, l'hiver, je réduis quand même parce que les sorties dehors au niveau de la maladie de Rénault, je suis limitée parce que vraiment, ce n'est juste pas possible. Et en fait, j'ai fait des analyses de sang pour voir aussi ce qui ne fonctionnait pas ou plus parce que je suis en aménorée, donc encore aujourd'hui. Donc, c'est l'absence des règles. Donc effectivement, il y a vraiment un dérèglement hormonal. J'en témoigne ouvertement parce que souvent, ce syndrome est un petit peu tabou ou autre et je suis persuadée qu'il y a beaucoup de femmes... et d'hommes qui peut-être ont ce syndrome et n'osent pas en parler. En tout cas, en parler, ça aide vraiment beaucoup. Et puis, les personnes pourront aussi venir, si elles le souhaitent, me poser des questions ou aider aussi à rediriger les personnes vers des professionnels. Mais voilà, j'ai fait ce bilan sanguin. Et oui, les hormones féminines complètement à plat. Le cortisol, alors par contre, lui, le cortisol... au summum du taquet et voilà, je sais très bien aussi que la pression ou le stress que je m'étais mis alors le stress est bon quand on sait bien l'utiliser mais quand ça devient en fait sur des semaines et des semaines mauvais comme ça il fallait faire quelque chose donc après on m'avait conseillé de faire un IRM justement de l'hypophyse pour voir justement s'il n'y avait pas quelque chose derrière ça et c'est là aussi où tu te commences à te dire non mais en fait ça vient de toi quand même pareil ne cherche pas entre guillemets quelque chose pour dire bah voilà donc il y a eu en fait aussi mettre l'ego de côté et se dire là ton corps il t'envoie quand même des signaux donc maintenant soit tu sais les écouter soit tu vas te fracasser encore plus quoi donc ça a été une période un petit peu compliquée dans le sens où t'es pas forcément tout le temps compris Il y a vraiment l'iceberg en fait. Les gens voient le dessus, mais ne voient pas tout ce qui se passe en dessous. Donc bon, je me suis pris des remarques de personnes inconnues, mais même dans la rue. Enfin, je veux dire, un coup, j'ai croisé un monsieur qui m'a dit, il m'a même fait le geste avec la main. Non, mais il faudrait penser à manger, mademoiselle. En fait, tu ne sais pas ce qui se passe dans ma vie. Enfin, qu'est-ce que tu viens de dire ça ? Donc, il y a eu plein de choses comme ça, où tu es folle, tu fais trop de sport.

  • #0

    qui a pu te dire ce genre de remarques ? Dans ton entourage proche ? Dans ton cercle familial ?

  • #1

    Il y a eu dans mon entourage proche, oui, et puis parfois, en fait, les gens ne comprennent pas. En fait, il y a beaucoup de personnes qui n'ont pas cette capacité à se mettre à la place des autres et essayer de comprendre avant de juger. Le jugement, c'est tellement facile que, voilà, on se permet des choses, de dire des choses et ça, ça peut avoir un impact quand même derrière qui... assez violent aussi, quand ça vient parfois de ta propre famille, ou pas forcément de soutien, dans le sens où, peut-être que les personnes, ça je l'ai compris après aussi, parce que il faut interpréter dans le sens où peut-être que des personnes ont du mal à exprimer aussi elles, leurs ressentis ou autres, donc il y a beaucoup de psychologie finalement dans tout ça, mais avec le recul, je me dis que les personnes peut-être aussi avaient peur pour moi, et ont réagi de cette façon-là, comme ça. donc après bon bah de toute façon c'est à moi aussi d'avancer et de prendre les choses en main quoi

  • #0

    Alors est-ce que tu les as prises en main ces choses seules ou est-ce que, comme tu le disais, il y a un côté psychologique dans ce syndrome en plus du déficit en énergie parce que tu ne mets pas assez de carburant dans cette machine qui consomme énormément d'énergie dans ta pratique sportive ? Est-ce que tu as fait appel à des personnes de l'extérieur, du corps médical, pour t'aider et t'accompagner ?

  • #1

    alors voilà après du coup j'ai pu quand même discuter aussi beaucoup avec Nouchka que tu reçois dans ton podcast pour le côté du coup alimentation où vraiment c'était clair que je mangeais pas assez par rapport aux dépenses que j'avais donc donc ça j'ai remis en place du coup je me suis dit mais en fait oui je sentais de toute façon que je commençais à... à être un peu plus... Je récupérais très bien, ça, il n'y a pas de souci, mais des fois, moins l'envie. Et je me suis dit, en fait, tout ça vient du fait que je manque d'énergie, donc mange plus. Mange plus encore, et tu verras. Parce que je n'avais pas envie de commencer à rentrer dans quelque chose où il faut que je calcule ci ou ça. Je veux dire, justement, je me mets déjà assez une barre haute, on va dire, au niveau de charge mentale, parfois, que je me dis, si je dois commencer, tu vois, à... Alors au début, je l'ai fait pour me dire, ah oui, effectivement, je ne mange pas assez finalement. C'est de se rendre compte aussi qu'il me manque une bonne partie. En termes de proportion,

  • #0

    il te manquait combien ? Du simple au double ?

  • #1

    Pour les glucides, oui. En fait, ce qui me manquait beaucoup, pour le coup, les glucides, c'est ce qui t'apporte au niveau de l'énergie. Donc je me suis dit, mais c'est ouf que j'ai pu réussir à faire tout ça. Mais en fait, c'est juste, j'ai été après moi... puisé dans toutes mes réserves, même jusqu'à, en fait, ce qui a alerté aussi, c'est musculairement. C'est qu'au bout d'un moment, quand il n'y a plus de masse grasse, c'est les muscles qui en prennent un coup. Et là, j'ai dit, là, c'est vraiment stop. Donc maintenant, je pars même faire un footing, j'ai de la boisson énergétique, je ne veux plus rien perdre. donc j'ai tout le temps de quoi manger, même maintenant c'est trois repas, deux collations, et je le sens, et puis c'est ça au début aussi, c'est que je n'avais pas cette sensation de faim après des entraînements ou autre, donc je mangeais un petit truc comme ça, mais c'est toujours avec une sous-estimation des quantités qu'il y avait besoin, et ça le fait de pouvoir, j'avais fait un stage trail, et j'ai pu... avec Nouchka au niveau aussi de l'alimentation, de voir en fait la nutrition du trailer ou des sports d'endurance, ah ouais mais en fait il faut manger entre guillemets beaucoup plus que ce que je mangeais avant quoi. Et c'est comme ça, c'est en étant en Haute-Savoie que là j'ai commencé à faire moins aussi, on va dire d'intensité, en fait à réduire parce que de toute façon si je voulais reprendre du poids, il a fallu que j'ajuste en fait, que je trouve justement une balance donc parce que voilà en un an et demi j'ai perdu 13 kilos là j'en ai repris 5 mais c'est pareil parce qu'au début je me mettais et encore une fois je disais mais là regarde j'arrive pas à prendre justement aussi ça a été déstressant par rapport à ça ton corps il est entre guillemets en

  • #0

    en mode survie. Donc déjà, il ne va pas reprendre non plus 10 kilos comme ça. Donc je me suis dit, enlève-toi aussi déjà la pression finalement que tu te mets parce que ça ne va pas pouvoir fonctionner. Donc en me laissant aller plus librement, en faisant justement vraiment plus cool, en reprenant l'envie aussi. Parce qu'en fait, c'est que je n'avais plus de plaisir parce que je savais qu'à la fois, ça me faisait du bien. mais à la fois, je n'allais pas aller en améliorant ma santé. Donc, il a fallu trouver ça ou en me laissant plus aller, en réécoutant vraiment mes sensations, mes ressentis, le pourquoi du comment j'avais commencé le trail, là, ça revient.

  • #1

    Tu avais perdu un petit peu le pourquoi finalement. Tu étais dans cet objectif performance en te mettant des barrières relativement hautes sur le plan de l'activité physique. Donc, également dans ton entreprise, de suivi, d'accompagnement personnalisé. Et il fallait que tu sois performant sur tous les tableaux sans te laisser d'opportunité de souffler. Donc, à un moment donné, ça a été un choix que tu as réussi à faire, que tu as réussi à mener avec peut-être une prise de recul qui a été importante, mais peut-être pas suffisante pour déceler ces différents symptômes. Tu parlais de poids, Justine, tout à l'heure. on ne va pas demander le poids à une jeune femme, ce n'est pas forcément très correct cette question, mais par rapport à ton rapport taille-poids, on était sur une perte en pourcentage, tu l'estimes à combien ?

  • #0

    Moi, je mesure... Ah, je peux... C'est une perte de poids. Je n'ai pas fait le calcul là tout de suite, mais du coup, à 1m78, je suis tombée à 46 kilos. le plus bas.

  • #1

    Est-ce qu'il y a eu une peur de basculer dans un poids encore plus faible ? Est-ce que ça a été une grande poursuite ?

  • #0

    De toute façon, si je fais le ratio par rapport à l'IMC, l'IMC, ça reste un indicateur parce qu'il faut voir la masse grasse, la masse musculaire. Concrètement, c'est que j'ai perdu énormément de masse grasse au point que là, c'était la limite, on va dire, vitale. tu vois c'est ça c'est qu'en fait je me suis dit t'as frôlé il a fallu peut-être en arriver là aussi pour se dire stop se dire stop maintenant t'as le droit de prendre du temps aussi pour toi arrête de te mettre une barre si haute pour qui pourquoi et du coup voilà donc j'ai eu une perte de poids vraiment très importante mais en fait ce qui est fou c'est que même après dans le camp médical quand tu dis bah voilà il m'arrive ça ça ça je suis en aménorée ça ne en tant qu'immé ça ne choque pas le corps médical alors que pourtant déjà être en aménorée c'est déjà pu être moi ça a été en fait finalement le premier symptôme mais je me suis dit ah bah ça va revenir je mange plus, etc. Mais sauf qu'en fait, après, tu t'enfonces, tu t'enfonces, il y a la limite, la dépression, etc. qui arrive. Alors, il peut, dans les syndromes, avoir des... Après, justement, il y a tellement de fatigue ou autre qu'il peut y avoir des... affaiblir les os, en fait, donc des fractures de fatigue ou autre. Ça, je touche du bois. Je n'ai pas eu, mais voilà, ça a été vraiment... Je suis descendue, touchée le fond. Je sais ce que... En tout cas, pour moi, 2023, ça a été ça. Donc, maintenant que ça remonte, je suis vraiment très contente et d'avoir trouvé, en tout cas... C'est ça, en fait. Je suis partie en Haute-Savoie et maintenant, je suis revenue aussi. C'est juju, genre juju la nomade. Mais je suis revenue, du coup, dans le Grand Est. Mais parce que j'ai eu aussi des réponses aux questions que je voulais. et ça m'a fait du coup beaucoup de bien cette parenthèse quand même enfin tu vois c'est toujours l'équilibre finalement parce que si je prends du recul j'aurais pu dire bah voilà j'ai même pas réussi à encore atteindre un plus haut niveau dans le travail ou autre enfin etc mais non en fait cette parenthèse m'a fait énormément de bien pour savoir ce vers quoi je voulais aller maintenant et là retrouver du coup je disais du coup au début d'année je dis euh c'est fou parce que là je ressens de nouveau l'énergie venir, je ressens de nouveau cette flamme en moi, parce que je disais, j'ai pu avoir le soutien, en tout cas au niveau discussion beaucoup de ma maman, qui a été un énorme soutien pour moi, même si peut-être du coup, j'ai pas eu les mots de mes autres proches, et je pense qu'ils avaient plus peur, et... et voilà mais du coup je disais maman tu sais quand la flamme elle s'éteint en fait 2023 comme je l'ai dit il restait quelques braises quoi je veux dire et là quand tu ressens punaise quand tu sens que ça revient que la flamme revient t'es wow c'est bon l'énergie revient parce que du coup il y a cet équilibre qui se fait mieux parce que tu sais vers quoi tu veux aller parce que tu te mets plus en fait cette pression alors toujours un petit peu quand même quoi mais je veux dire j'ai un meilleur équilibre et punaise je disais mais qu'est-ce que ça se fait du bien de se sentir vivante encore la semaine j'ai profité de deux jours de beau temps dans l'Evo j'ai fait justement le trail, le vélo maintenant que je gère beaucoup mieux tous ces apports etc je me suis dit mais voilà ça revient tu sais j'en ai pleuré de joie voilà et ça c'est juste du coup génial donc je sais que là je suis vraiment dans la pente qui remonte alors bien sûr c'est pas toujours vers le haut mais avec le recul maintenant je sais mieux gérer quand ça va un peu moins aussi parce que l'hiver je compose toujours avec l'énergie qui manque un petit peu avec la maladie de rénaux mais du coup quand il y a des temps vraiment très humides Je peux être extrêmement fatiguée. alors que j'ai même plus qu'une séance finalement c'est pas la même fatigue c'est autre chose mais voilà j'arrive à mieux composer je dis bah le jour là c'est ok ça sert à rien de forcer ça veut pas ton corps il est déjà en train de prendre l'énergie pour autre chose alors qu'avant j'aurais peut-être dit mais écoute j'y vais c'est mort il n'y a pas moyen maintenant j'ai dit attends c'est pas ça quand tu parles justement de santé préventive de santé naturelle écoute ton corps et maintenant tout ça c'est totalement ok et depuis que cet équilibre là est revenu me prendre du temps aussi pour moi ne pas culpabiliser de prendre du temps pour moi ça ça a été autre chose aussi et ça fait vraiment du bien et quand on parlait du au niveau psychologique, c'est de ne pas hésiter parfois justement d'avoir un regard totalement extérieur et de pouvoir aussi parler d'autres choses, parce que souvent quand c'est des personnes proches ou des personnes que tu ne connais pas mais dans le sens qu'ils vont t'apporter un jugement, il n'y a pas forcément une solution, des questions justement pour te faire un peu d'introspection. et du coup ça aide aussi justement à trouver le pourquoi, du comment, des clés pour aller mieux.

  • #1

    Tu étais suivie, quelqu'un t'a aidée justement pour te donner les clés pour aller vers ce mieux-être et éviter la dégringolade que tu as vécue sur cette année 2022-2023 ?

  • #0

    Alors j'ai pris pour le moment deux séances du coup, parce que je sais que j'avais besoin à un moment d'en parler, et en fait j'avais quand même déjà beaucoup de réponses aussi aux questions mais c'était plutôt pour dire voilà il faut pas arrêter à bout d'un moment de zoiler la face et ce que tu penses là est vraiment vrai quoi donc c'est aussi pour accepter et

  • #1

    justement et continuer en fait à avancer alors d'où vient ce besoin dont tu parlais tout à l'heure d'aller toujours plus haut d'aller toujours plus fort de donner le meilleur de toi-même dans toutes les circonstances. Est-ce que tu as réussi à mettre le doigt dessus ?

  • #0

    ça je pense qu'au fond de moi il y a ce tempérament là de voir jusqu'où je peux aller parce que j'ai envie d'expérimenter la vie aussi donc je suis souvent à me lancer des défis me prouver que je peux y arriver mais là c'est plus par rapport à moi même que pour le regard des autres parce que je dis toujours chacun ses envies, chacun ses défis chacun sa vie et donc c'est vraiment plus par rapport à moi alors effectivement c'est encore aller chercher ce pourquoi de vouloir toujours plus mais parfois je me dis ah bah c'était pas si compliqué que ça donc je peux essayer de faire ça mais en gérant mieux du coup c'est faisable alors parce que maintenant je sais me mettre aussi des limites autant avant j'ai bien vu ce que ça avait donné donc là je sais qu'au bout d'un moment si c'est stop je vais pas du coup refaire les mêmes, comme on dit on apprend de ses erreurs ça nous crée des expériences mais là du coup j'écoute beaucoup plus aussi mes ressentis et mes sensations quand c'est trop c'est trop j'arrête et voilà pour 2024 du coup j'ai d'autres objectifs j'ai de nouveau un défi sportif et solidaire que je vais préparer parce que du coup je reprends plaisir autant en fait 2023 je n'avais plus envie de rien en fait j'avais mis les dossards mais j'avais plus assez de jus, j'étais complètement vidée, mais de tout en fait et là ça revient mais je me prépare beaucoup mieux

  • #1

    mais ce n'est pas pour autant que sur cette période, tu as stoppé ton activité sportive. Tu continuais malgré tout à t'entraîner où il y a eu quand même un break. À un moment donné, tu as dit stop, il faut que je me reconstruise, il faut que je récupère sur tous les plans, que ce soit sur le plan psychologique, sur le plan physique, sur le plan alimentaire avec un poids qui puisse être un petit peu plus conséquent. Est-ce que ça a nécessité un arrêt total de ta pratique sportive ?

  • #0

    En novembre, j'ai arrêté 15 jours. Je faisais juste de la marche parce que j'avais quand même besoin d'aller dehors. Je veux dire, l'activité physique reste quand même quelque chose d'essentiel pour moi, mais j'allais plus marcher en nature ou du renfort doux. pour avoir quand même du mouvement, parce que la sédentarité, c'est pas mon dada pour moi, donc au moins de la marche en nature, parce que rien que des balades en forêt, on sous-estime aussi ça, juste aller marcher dans la nature, ça fait énormément de bien, et j'avais besoin de ça, et marcher, quand tu marches et que t'es dans la nature, ça te permet aussi de te poser des questions, de te parler à toi-même, ça m'a fait... du bien aussi et en fait c'était beaucoup au niveau réduire en fait quand même le volume et l'intensité dans la reprise et comme je te disais de toute façon là la période en fait où j'ai pu reprendre le plus de poids aussi ça a été l'hiver où j'en ai fait du coup un petit peu moins aussi donc moins de... mais il n'y avait pas en fait souvent on associe ça que au sport mais il y avait aussi ce travail sur moi Au niveau du lâcher prise, ça, ça a aidé beaucoup aussi. Parce que quand tu fais un blocage, de toute façon, tu as beau mettre, je pense, en place tout ce que tu veux, il faut que là-haut, ça se fasse aussi. Donc le fait de mieux équilibrer aussi la charge mentale, ça a aidé beaucoup. Je me suis sentie en fait comme libérée. d'avoir beaucoup moins de pression ou autre. Et ça, quand on dit des fois au niveau du cerveau, tu débloques quelque chose, ça revient. Mais grâce à ça aussi, de retrouver l'équilibre. Alors au niveau hormonal, c'est mieux, mais ce n'est pas encore ça. Comme il disait, de toute façon, le corps, là, il est en train de reprendre. C'est pour ça que je fais quand même beaucoup moins de courses aussi que 2022. C'est parce que, de toute façon, je ne peux pas mettre d'intensité, pour l'instant, on va dire à 300 parce que j'ai encore besoin. Là, on va dire, on est sur une année de reprise aussi, où je retrouve justement énormément de plaisir. Donc, je suis plutôt dans le fait d'équilibrer. du coup, les deux, et pour pouvoir repartir après de plus belles 2025. Là, par exemple, ce que moi, je me suis souhaité, voilà, en 2024, c'est de retrouver la santé, santé hormonale, retrouver mes règles. Donc, déjà ça, ce sera pour moi un très, très grand pas et je pense que le jour-là, je pleurerai le jour aussi.

  • #1

    Est-ce que cette absence de règles, dont on parlait tout à l'heure, n'est pas finalement quelque chose qui va être masqué parfois. Puisqu'on a des jeunes femmes qui prennent un contraceptif qui va bloquer le fait que les règles arrivent, est-ce que là, par cette absence de règles, on n'a pas un signe qui peut être un petit peu trompeur ? Parce que si la personne prend un contraceptif qui bloque totalement l'arrivée des règles, comment savoir que l'on est dans un syndrome Red S ?

  • #0

    Alors en plus, c'est ça, il y a les contraceptions où il y a vraiment totalement une absence de règles, donc forcément oui, ça peut masquer, mais c'est surtout que les femmes qui ont une contraception hormonale où elles ont leurs règles tous les 28 jours, mais on dit les règles, mais en fait c'est des règles de privation, entre guillemets des fausses règles, donc elles se disent, c'est bon, j'ai mes règles, mais en fait non, admettons qu'elles arrêtent leur contraception, déjà souvent ça revient pas tout de suite parce que pareil il faut que le corps se remette à marcher de par lui même avec les hormones etc donc ça peut clairement effectivement masquer ce syndrome donc aller chercher vers d'autres symptômes que l'absence de règles pour déceler ça mais j'ai de part cette expérience l'envie en tout cas bah déjà je par rapport au travail de ce podcast, ça me fait du bien d'en parler finalement aussi. Moi, je n'ai pas hésité au bout d'un moment à en parler parce que j'avais besoin de parler de ça. Mais c'est tellement tabou parce que finalement, on évoque ça rapidement ou on a peur de parler de ça par rapport au jugement des autres parce que moi, tout de suite, ce qu'on m'a dit, c'était ça, c'était tu fais trop de sport Oui, mais non, enfin, je veux dire, si je prends la tête de haut niveau qui fait 30-40 heures semaine, je suis très, très loin du compte, quoi. Non, mais voilà, c'est tout de suite, on te dit ça. Mais voilà, j'ai vraiment l'envie de... d'aller... j'ai vraiment l'envie d'aider les femmes comme les hommes mais en tout cas moi étant une femme avec tous ces impacts qu'il y a hormonaux dépression etc aider en tout cas et faire de la prévention là dessus vraiment je vais voir au niveau des formations proposer des interventions pour vraiment mettre ou même parfois les clubs aussi de tous ces sports d'endurance haute d'athésisme de vraiment mettre en garde, de parler de ce syndrome, parce que souvent on dit, ouais, mais soit ça ne peut pas t'arriver, ouais, c'est bon, ce n'est pas très grave de ne plus avoir ces règles, ou ce n'est pas très grave ci ou ça, sauf que... moi, je veux vraiment pur vivre 2023. Donc, c'est vraiment pouvoir mettre en garde. Après, c'est pareil, souvent, on met en garde et puis, soit tu acceptes ou pas, mais en tout cas, en parler, l'évoquer et que ces personnes qui n'osent pas en parler en parlent, c'est vraiment, ça ne peut faire que le plus grand bien.

  • #1

    Et justement, par tes interventions, tu permettras à des personnes, que ce soit des hommes ou des femmes, de mieux comprendre ce syndrome. parce que quand on regarde un petit peu la liste des drapeaux rouges qui peuvent intervenir dans ce RAID-S, on peut penser, comme tu l'as dit, à une forme de bigorexie en disant Eh bien, vous faites trop de sport, donc c'est peut-être de là que vient le problème. Mais on va mêler derrière des troubles un petit peu psychologiques, des troubles hormonaux. Tu parlais un petit peu de burn-out. C'est finalement également une des composantes de ce syndrome RAID-S. cette méconnaissance du système médical, comment tu l'expliques toi qui est passé par le domaine de la pharmacie, de la santé dont tu as fait une première carrière ? Est-ce que tu trouves ça dommage qu'on doive peut-être par soi-même être amené à découvrir les symptômes de ce RAIDES par soi-même finalement, d'aller chercher ces solutions alors qu'on a des praticiens qui sont à notre portée pour normalement nous aider ?

  • #0

    C'est vrai que après peut-être que les médecins déjà plus spécialisés dans le monde du sport en connaissent davantage sur le sujet comme on dit, on ne peut pas tout savoir sur tout, mais en tout cas, quand ils ont des personnes qui ont une pratique d'activité physique, parce que c'est, comme je dis, Saint-Denis-Vrédès, c'est pareil, ce ne sont pas forcément les athlètes de haut niveau, parce que moi, je ne suis pas du tout athlète de haut niveau, mais je veux dire, ça peut arriver du coup, en fait, à n'importe quelle personne, du moment que la balance, en fait, il y a un déséquilibre entre l'apport alimentaire et la dépense d'énergie. Donc, finalement, ça... une personne qui pratique de manière régulière son activité physique peut, alors peut-être pas forcément en arriver jusque-là, mais présenter ses symptômes. Donc, je pense qu'on est quand même, bon, même s'il y a... pas beaucoup finalement de personnes. Je crois qu'il y a 95% de la population qui n'a pas le compte au niveau de l'activité physique. Mais je veux dire, on est quand même un grand nombre à pratiquer rien que déjà la course à pied ou le trail. Je pense que ça peut se compter en millions.

  • #1

    C'est 13 millions, je crois, le nombre de personnes qui pratiquent la course à pied. Donc, sur ces 13 millions, on peut penser que certaines personnes vont rencontrer ces potentiels troubles. Alors, peut-être pas de façon aussi extrême. on peut avoir, je pense, un apport énergétique qui soit insuffisant sur le court terme. Mais comme tu l'as dit, sur le long terme, on entraîne de graves dérives pour le fonctionnement, là vraiment, de notre corps. Voilà,

  • #0

    c'est ça. Donc, c'est de pouvoir au moins justement, c'est dans les clubs ou au niveau de la fédération même, de la FFA, peut-être mettre un peu plus en avant ce trouble, en parler parce que… je veux dire, ça peut justement amener jusqu'à des points un petit peu de non-retour. Et puis, on avait parlé juste aussi, tu parlais de la bigorexie. Ça, c'est vraiment quand... ta pratique sportive tu peux vraiment vraiment plus t'en passer du tout ou tu vas devenir t'en es malade même de savoir que tu vas pas pouvoir faire une séance ou autre moi c'est bigorexie si il y a un jour hier j'étais KO il n'y a pas eu de séance et c'est totalement ok parce que ça c'est pour moi récupéré pour mieux repartir la semaine d'entraînement mais par contre c'était plus aussi au niveau alimentation le fait de trouver un équilibre parce que du coup je ne mange pas d'animaux donc je suis végétarienne quasi végétalienne même les produits laitiers je n'en consomme pas mais ça a du coup été trouvé où est-ce que je pouvais faire au niveau de l'alimentation. Donc, par un moment, on m'avait parlé, quand on perd du poids comme ça beaucoup, on m'avait parlé d'anorexie ou d'anorexie mentale aussi. Moi, ça a plus été dans le sens où on a évoqué plutôt le terme d'orthorexie. Donc, ça fait tous des mots un peu… des mots compliqués mais du coup c'est le fait de vouloir par contre manger justement aussi très sainement alors pas forcément du coup je veux dire souvent il y en a qui disent ou soit c'est t'as qu'à manger plus de gras tu vois mais c'est pas ça c'est juste en fait tout ce qui était déjà ultra transformé autre bon ça je consomme pas parce que j'aime pas mais le fait d'être justement en fait trop rigide tu vois on m'a posé encore une fois trop de règles s'il faut que ce soit comme ça comme ça bah c'est pareil en fait tu te rajoutes une charge mentale, mais je lui dis, tu te rends compte de ce que finalement, je comprends mieux pourquoi j'ai pété un plomb, quoi.

  • #1

    Et sur ça, est-ce que tu as réussi à lâcher prise, à être un petit peu moins rigide sur ce qu'il y a dans ton assiette, à t'octroyer quand même certains plaisirs, même si tu l'as dit, tu as une tendance plutôt vers le végétal.

  • #0

    Alors ça, de toute façon, moi, ça restera que je resterai du coup végétarienne, vers le végétalien. Parce que moi, c'est un choix aussi que j'ai fait et par rapport aussi aux animaux, etc. Donc ça, je ne reviendrai pas dessus, c'est sûr. Par contre... je m'autorise quand même des plaisirs mais dans le sens où maintenant je trouve aussi c'est bête mais je veux dire tu vas aller au restaurant manger quelque chose de spécifique déjà végétarien des fois c'est compliqué on te sort une assiette de légumes et j'ai envie de dire les gars je mange pas que des légumes il y a aussi ce cheminement là à faire à faire, mais je prends beaucoup plus plaisir quand je suis justement dans un restaurant typiquement soit végétarien ou vegan, parce que je sais déjà que l'éthique, elle est un peu plus dirigée vers ce que moi, j'ai aussi, mais bien sûr, là, c'est... De toute façon, je prends l'exemple, quand je vais dans les Vosges, je repars pas sur ma tarte à la myrtille, tu vois. Mais ça, c'est voilà, parce que pareil, on s'est dit, tu te restreins trop, mais non, mais c'est parce que j'aime manger de cette façon-là, mais on peut clairement se faire plaisir. Souvent, on a l'impression que justement, on va manger soit que des légumes, des graines, mais non, en fait, il n'y a pas que ça.

  • #1

    Alors là, c'est une question, ce n'est pas un jugement. Est-ce que tu as repéré dans des personnes qui, comme toi, auraient subi, auraient été frappées par le syndrome Red S, une tendance plutôt vers le côté vegan ? Est-ce que ça frappe un petit peu plus ces régimes alimentaires, ces habitudes alimentaires que des personnes qui viendraient à consommer des protéines un petit peu plus animales ? Est-ce que tu as noté peut-être une corrélation entre raidesse et cette nourriture que tu peux mettre dans ton assiette ?

  • #0

    Alors, je ne pense pas forcément parce qu'une personne qui s'alimente mal, même en consommant des produits animaux, peut avoir ce syndrome-là puisque c'est... on reste sur la balance énergie apportée, énergie dépensée. Après, les carences, c'est pareil. On dit souvent, pour le coup, au niveau des carences, il n'y en a pas. Je n'en ai pas. Donc, je veux dire, il y a quand même finalement cet équilibre que j'ai réussi à faire avec l'alimentation végétale. Par contre, c'est... Là, je n'ai pas à ma connaissance de personne qui soit dans ce cas-là, au niveau végétarien, qui a ces troubles-là. Mais je sais qu'on peut complètement... combiner soit être vegan ou végétarien en faisant des sports d'endurance, mais du coup, en comprenant aussi... En fait, ça reste, pour moi, qu'importe le régime, je dis régime entre guillemets, le choix alimentaire, on va dire, plutôt des personnes, du moment que cette balance, en fait, elle est comprise et elle est mieux faite. Donc, moi, de ce côté-là, en tout cas, maintenant... je peux le dire maintenant, ça va beaucoup mieux et ça va être pour repartir là vraiment de plus belle.

  • #1

    On le disait, Justine, en début d'épisode et également en off, il y a aussi cet iceberg que l'on voit en surface, mais on ne voit pas tout ce qui se passe en dessous. Et c'est d'autant plus accentué par les réseaux sociaux sur lesquels tu es présente ou tu mets en avant ton activité de coaching. il faut être souriante d'un côté, même si ça ne va pas de l'autre. Ça n'a pas dû être facile à certains moments de garder l'agnac, de garder l'énergie qui te caractérise parce que les réseaux, c'est un petit peu impitoyable. On veut montrer parfois que le bon côté sans vraiment savoir ce qui se passe de l'autre côté de l'écran.

  • #0

    C'est ça. Déjà, j'ai posté beaucoup. En fait, je me prenais beaucoup de remarques sur des vidéos, justement. je ne sais pas si vous avez vu, sac d'os, t'es maigre tu devrais arrêter ton métier de coach parce que tu donnes vraiment pas envie de faire de sport enfin voilà je m'en suis pris un peu plein la tronche j'ai envie de dire oui mais bon à ces commentaires là j'avais même pas envie de répondre mais après je me suis dit à quoi bon vouloir entre guillemets aider en proposant par exemple c'était beaucoup pour les vidéos de renfort et tout parce que moi c'est un plaisir de partager en fait mes connaissances et ce que je sais faire et ce que j'aime faire mais après je me suis dit là c'est de la méchanceté gratuite ou autre même si tu t'en fous mais ça te fait quand même un peu de mal quand même je dis bah t'es quoi arrête déjà de faire tout ça, ça sert à rien le temps que tu te prends ça dans la figure c'est même pas la peine tu veux faire entre guillemets plaisir voilà ce qu'on te donne en retour alors après il y a d'autres personnes qui ont qui ont qui m'ont dit, voilà, on voit qu'il y a toujours cette motivation, etc. D'autres qui m'ont dit, on ne pensait pas du tout que tu avais traversé ça en 2023. mais ouais donc les réseaux les gens se permettent très facilement de juger quand ils ne voient que le dessus de l'iceberg et souvent sur les réseaux justement ils veulent enfin dès que c'est pas se plaindre mais dire que ça va pas ou autre parler de choses qui vont pas parfois c'est mal perçu alors que finalement c'est la vraie vie quoi parce que la vraie vie c'est pas tout beau tout rose donc je pense que c'est pas Là, les prochains posts, les prochaines publications que je vais faire, moi, ça va être vraiment, en fait, au niveau de ce qui se passe dans la vie de tous les jours. Alors, ce que je pense, c'est réel, mais quand ça ne va pas, ça ne va pas et c'est OK. Peut-être que d'autres personnes se sentiront aussi parce que sinon, on croit que comment ils font, ils sont toujours dans le up. Enfin, je veux dire, non. En fait, des fois, il y a des downs et c'est pour tout le monde. donc je vois pas pourquoi on devrait sur les réseaux montrer parce que c'est montrer ce qui va pas et de dire bon bah là c'est ok je vais mettre par exemple ça en place pas se plaindre pour se plaindre quoi mais je veux dire il y a des jours bah ça va pas fort et bah soit tu oui mais rien ou soit ou voilà mais c'est partager en fait tous ces moments vraiment réels de la vraie vie est-ce que dans cette communauté qui te suit sur les réseaux

  • #1

    ça t'a quand même aidé. Tu as trouvé du soutien, une force à travers des témoignages beaucoup plus encourageants que ces critiques et que ces commentaires un petit peu haineux.

  • #0

    Oui, parce qu'il y a des personnes avec qui tu peux quand même discuter. et c'est quand j'ai commencé aussi un petit peu à regarder justement quelles personnes étaient un peu plus spécialisées dans les troubles hormonaux etc. ou qui sont déjà passées par là et qui vont t'apporter du soutien alors après de toute façon c'est à toi de mettre les choses en place mais en tout cas après à te dire alors soit t'as des personnes qui vont aussi totalement s'éloigner pour au bout d'un moment te faire comprendre que tu fonces t'être baissée et voilà mais d'autres personnes qui t'encouragent je sais qu'il y avait Clémentine Geoffray qui avait fait il n'y a pas longtemps aussi un podcast un petit peu en parlant de la pression ou autre de comment elle avait traversé les choses aussi et je dis tu vois ton témoignage il est super important pour moi aussi parce que ça me fait du bien d'entendre ça elle aussi c'était pour retrouver vraiment le plaisir et ça a été ça son déclencheur aussi de toutes ces performances là donc de pouvoir avoir ces témoignages là de personnes et surtout du corps médical, par exemple, Landine Le Rondel, qui est également gynécologue, de pouvoir parfois évoquer ça, ça fait du bien d'en parler et d'être entourée aussi de ce côté-là.

  • #1

    Alors toi qui la suis, qui l'a côtoyée sur ces championnats de France, est-ce que tu as osé lui en parler un petit peu ou est-ce que tu restes très pudique par rapport à ta situation personnelle au contact de ces champions qui ont aussi une activité dans le domaine médical à côté ?

  • #0

    Ah ben non, moi j'en parle, il n'y a pas de souci. C'est vraiment quelque chose parce que ça m'a tellement impactée. Je n'ai pas envie qu'il y ait de tabous. Souvent, on n'ose pas en parler. Mais pourquoi ? Pourquoi se dire que je ne devrais pas en parler ou que je garde ça pour moi ? Et souvent, garder les choses pour soi, ça n'aide pas. à avancer et moi la chose que je voulais j'ai dit mais moi je veux avancer donc j'ai aucun souci justement à parler de de ça avec les professionnels ou les athlètes de haut niveau, je serais même curieuse pour certaines personnes justement savoir si elles ont traversé ça aussi, ça peut aider à porter leur témoignage aussi et je pense que ça ne comment dire c'est pas parce que cette personne-là a traversé ou traverse ce syndrome Redes qu'il est moins... Comment dire le terme ?

  • #1

    Moins crédible, moins performant, moins valorisé.

  • #0

    Moins crédible, moins performant ou autre. Et ça peut aider par des témoignages d'autres personnes aussi. Parce que franchement, au début, tu te sens un peu seule au monde. C'est... Non, non, mais c'est vrai. C'est ce que j'avais ressenti au début. J'ai l'impression qu'il n'y a pas beaucoup de personnes au courant et de comment faire pour s'en sortir de ça. Donc, je trouve qu'en tout cas, dans toutes les formations de sport d'endurance, vraiment, mais pas juste évoquer ça genre de trois minutes, mais vraiment en parler longuement, quitte à faire venir justement des professionnels, que ce soit au niveau... psychologie, diététicien nutritionniste, hématologue ou cardiologue, parce qu'en fait, finalement, avec tous ces symptômes que tu peux avoir, tu as les troubles hormonaux, ça ne va plus, tu peux avoir après tout ce qui est perturbation des fonctionnements corporels, donc tout ce qui sera au niveau du sang, au niveau gastro-entérologie aussi, ça peut déconner. donc avoir à chaque fois tous ces professionnels de santé là pour vraiment mettre en garde je pense que ça peut être intéressant c'est tellement large c'est vraiment un spectre qui est très très étendu je listais là pas moins d'une dizaine

  • #1

    ou d'une quinzaine de domaines dans lesquels ce RAIDES peut agir et intervenir sur le corps c'est peut-être là la difficulté de mettre le doigt sur ce qu'est vraiment ce syndrome et bien souvent, on va le prendre de manière isolée, sans avoir peut-être de lien entre les différents facteurs. Est-ce qu'aujourd'hui, Justine, la traversée du désert que tu as subie sur ces deux dernières années a changé ta façon de pratiquer le sport ? Oui, tu l'as dit, j'ai retrouvé le plaisir. Mais dans l'accompagnement des personnes qui vont venir vers toi sur ton activité de coach sportive, est-ce que tu... les verra différemment ? Est-ce que tu auras peut-être un interrogatoire un peu plus poussé quand tu entres en contact avec une jeune femme ou un homme qui vient vers toi pour du suivi ?

  • #0

    du coup ça avait déjà commencé dans ce sens là où parfois j'ai même pas plus indulgente mais prendre limite plus soin de mes coachés des fois que moi même quand on dit des fois le cordonnier est plus machossé je me suis dit alors c'est en écrivant aussi justement les mots pour mes coachés parce qu'on a souvent des retours, des échanges c'est très important, je dis mais regarde tout ce que tu leur dis euh... et applique-toi-le en fait aussi à toi-même mais du coup côté accompagnement féminin oui il y a beaucoup plus de questions en fait je vais déjà chercher de par des réponses suite à des séances qui ont été faites le pourquoi du comment et creuser justement certaines choses et mettre en garde aussi du coup sur ça et ça je vais le pousser davantage je vais préparer quelques quelque chose de ce côté-là justement pour prévenir et surtout réussir à mettre en garde davantage et à déceler si jamais je vois quelques symptômes arriver et ça c'est quelque chose sur lequel je suis en train de travailler.

  • #1

    Alors Justine, pour cette année 2024, de quoi sera fait ton année sur un plan sportif ? la recherche du plaisir, ça, c'est l'objectif numéro un. Est-ce que tu as déjà vu des courses qui te donnent envie, mais sans aller te mettre en péril comme tu as pu le faire sur les années précédentes ?

  • #0

    Alors, je fais prochainement le tour du... Enfin, c'est en juin. J'ai le tour du Boston, donc à Samoie. Donc là, quand je me suis inscrite, on m'a donné un dossard élite parce que par rapport, en fait, au... Je ne sais plus si c'est UTMB ou ITRA, j'ai une cote qui m'a permis d'avoir ce dossard mais du coup autant l'année dernière peut-être que je n'y serais pas allée parce que je me serais mis une pression de ouf autant là je me dis mais en fait c'est juste un kiff le fait d'avoir dans ce mood là je vois les choses vraiment totalement différemment donc j'ai cette course là C'est pour me remettre sur du 30 km, parce que pareil, j'avais recommencé là en faisant du trail court, donc avec entre 15 et 20 km pour déjà, entre guillemets, revoir, remettre le pied et me dire non mais ok, c'est bon, voilà. Et reprendre progressivement sans justement, je sais que je n'ai pas non plus des réserves pour justement aller pour l'instant sur du trop trop long. Et puis ce n'est pas pour l'instant l'objectif. Je fais le semi du Mont Blanc. Et mon défi sportif et solidaire de l'année, c'est le défi de la Musèle. Donc c'est aux Deux-Alpes. c'est 125 km et 7500 dénivelés en 4 jours et ça c'est vraiment je vais le faire c'est en mode cool comme on dit c'est un défi et je vais le faire au profit d'une association que je vais bientôt contacter je ne sais pas si déjà je peux leur demander s'ils écoutent le podcast ce serait pour Basket aux pieds Donc j'aimerais vraiment beaucoup faire ce défi sportif. Pour moi, ce sera le défi sportif de cumuler ce nombre de kilomètres et ce nombre de dénivelés et à la fois en fait solidaire parce que j'aime bien pouvoir chaque année, en fait, par un défi, montrer une association qui aide, que ce soit Balas et les enfants malades ou peut-être qu'un prochain, ce sera pour la nature, l'environnement. Mais voilà, à chaque fois aider une association. donc il y a ça et quand tu disais la traversée du désert 2025 le gros kiff que j'aimerais faire c'est le marathon des sables

  • #1

    voilà alors tu peux commencer par un half je pense que c'est peut-être un premier pas le half MDS je te conseille d'écouter et de contacter Cyril Gauthier organisateur de la course qui pourra t'en dire plus après si tu veux taper directement sur le Legendary c'est

  • #0

    possible pour un premier pas dans le désert il peut y avoir le half déjà oui j'avoue j'avoue je reverrai au niveau de comment ça va côté on va dire sur santé aussi refaire pour le coup là côté alimentation faudra pas faudra pas déconner sur autant de kilomètres c'est vraiment une grosse préparation donc peut-être tu vais commencer par un half mais je me dis que s'il y a déjà le le marathon pourquoi pas enfin on verra ça ça te donne envie tu as envie d'aller sur ce format là ouais j'ai envie de tester j'ai envie de tester ça c'est coupé c'est pas comme si j'allais faire pour l'instant moi j'admire ceux qui vont vers de l'ultra je me vois pas pour l'instant moi passer une nuit à l'extérieur alors à l'extérieur mais sans dormir donc pour l'instant c'est pas quelque chose monter vers de l'ultra j'ai pas envie de ça tout de suite je sais que ça se vit plus comme une sorte d'aventure pour l'instant justement j'ai envie de voir moi et puis monter progressivement je sais que je me suis pas blessée depuis mon début dans ma pratique de travail parce que j'y vais aussi progressivement

  • #1

    donc pour l'instant et puis comme dit j'ai toujours encore cette voix qui me dit vas-y reprends doucement aussi donc tu sais là aujourd'hui à l'heure où on échange être un petit peu plus raisonnable dans ces différents défis que tu te donnes si les auditeurs veulent te contacter veulent échanger avec toi par quels moyens on peut venir à toi Justine

  • #0

    Du coup, j'ai mon compte sur Instagram, donc Justine Piron Coach, et j'ai ma page Facebook Justine Piron Coach Sportif. Donc, on peut sans hésiter venir me contacter ou via mon site Internet aussi, si les gens veulent en savoir plus. Mais voilà, je reste disponible pour répondre aux questions avec grand plaisir.

  • #1

    Eh bien, un grand merci d'avoir accepté l'invitation du podcast sur un sujet. qui nécessitait pas mal d'émotions. On l'a entendu durant cet épisode. Ça remue quand même pas mal de choses en toi, mais merci d'avoir tenu jusqu'au bout et d'avoir pu échanger sur ce syndrome Red S qui frappe à la fois les femmes, mais également les hommes. On est sur un déficit énergétique. Ça fera l'objet d'un autre podcast avec des spécialistes qui pourront là venir nous apporter des précisions sur le plan médical. sur tout ce que ça engendre, sur le plan de nos cellules, sur le plan cardiaque, sur le plan des hormones. Un grand merci, Justine, d'avoir osé venir prendre la parole et de témoigner parce que ça va servir, je pense, à d'autres personnes qui sont peut-être dans ta situation ou du moins nous mettre en garde sur l'importance de notre corps. C'est notre véhicule, mais il faut bien l'alimenter pour avoir suffisamment d'énergie pour aller plus loin.

  • #0

    Merci à toi Sébastien en tout cas de m'avoir permis de témoigner sur ce syndrome et voilà j'espère que les personnes qui n'osaient pas ou n'osent pas en parleront autour d'eux ou autour de professionnels et voilà et que 2024 tout reprenne l'énergie, la force, la vitalité, c'est vraiment ça.

  • #1

    et chers auditeurs on ne vous le dira jamais assez prenez soin de vous et je vous retrouve la semaine prochaine pour un nouvel épisode du podcast à côté de mes pompes bonne semaine à vous j'espère que cet épisode avec invité vous aura plu je vous remercie infiniment de votre écoute pour faire remonter le podcast dans les classements, je vous invite à laisser une petite évaluation sur Apple Podcast, 5 étoiles un petit commentaire, ça me fera énormément plaisir et vous permettrez au podcast d'être remonté, diffusé, déployé sur ces différentes plateformes de façon plus importante encore qu'il n'est actuellement. Et puis je vous invite à me retrouver sur les différents réseaux, Facebook, Instagram. Laissez votre petit message, votre commentaire, ça me fait plaisir d'échanger avec vous. Si vous avez des questions, si vous voulez échanger sur quelconque sujet en lien avec la course à pied, mais pas que, parce que le sport c'est une philosophie de vie. et c'est une passion qui nous anime de façon commune donc n'hésitez pas à venir échanger avec moi sur ce je vous souhaite une bonne fin de semaine un bon week-end et je vous dis à la semaine prochaine pour un nouvel épisode du podcast à côté de mes pompes

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