- Speaker #0
Hello et bienvenue sur le podcast Actions Réservations, le podcast marketing pour les professionnels du tourisme. Aujourd'hui, j'ai le plaisir de te retrouver pour la saison 5 du podcast et pour inaugurer cette saison, j'ai invité Jérôme Forget de l'agence Guest & Strategy. Je suis Yen Bui, je forme et accompagne les professionnels qui ont choisi de se reconvertir dans l'hébergement touristique pour donner plus de sens à leur quotidien. Ici, je te parle de marketing et de communication digitale. mais aussi de mindset entrepreneurial. Ma mission avec ce podcast ? Te donner des clés concrètes pour attirer plus de voyageurs qui te ressemblent et avec qui tu connectes vraiment. Car ma conviction profonde est que ton voyageur idéal, c'est tout simplement toi. Chaque épisode est une invitation à remettre de la clarté dans ta stratégie pour générer plus de réservations. Si ces mots font écho en toi, abonne-toi au podcast pour ne manquer aucun épisode et à ma newsletter pour recevoir tous mes conseils et mes ressources gratuites. Aujourd'hui, j'ai l'immense plaisir d'accueillir Jérôme Forget, que vous connaissez certainement, qui est le dirigeant de l'agence Guest & Strategy, qu'il a créée il y a 15 ans, donc en 2010, qui a opéré un changement de positionnement en fin d'année, mais ça je vais laisser Jérôme nous en parler, et qui accompagne à la fois des destinations touristiques et également des hébergeurs dans le cadre de la création ou du développement de leur activité d'hébergement touristique. Mais là, je vais laisser mon invité Jérôme, que vraiment, je suis ravie d'accueillir sur le podcast, en plus pour ouvrir la saison 5 du podcast, parce que grâce à nos échanges, j'ai vraiment eu plaisir à voir qu'on avait le même état d'esprit, la même vision de l'accompagnement, également des tendances qu'on ressent aussi, qui sont similaires sur le secteur. Et on s'est dit, pourquoi pas faire un épisode ensemble ? Et là, merci Jérôme d'avoir accepté mon invitation. Je te laisse. pour les personnes qui ne te connaîtraient pas encore, te présenter en deux minutes.
- Speaker #1
Ok, écoute, déjà, merci Yen pour l'invitation. Je pense qu'on va en effet former un beau duo pendant ce podcast. Donc, ravi d'être à tes côtés, d'apporter quelques lumières, je pense, aux gens qui ont la chance de nous écouter. Ouais, écoute, tu l'as bien dit, ça fait 15 ans. Donc, j'aime le rappeler que je suis à la fois un jeune et vieil entrepreneur. Le sondage est tout relatif, mais je prône la quarantaine et j'ai créé cette boîte à 23 ans. à l'époque, quasi comme Obélix je ne suis pas né dans la potion mais pas loin, ma mère ça fait plus de 20 ans qu'elle a des chambres d'hôtes toujours en activité dans les Yvelines et dès que je suis sorti de l'étude j'ai fait des études dans le tourisme dans l'hôtellerie, je l'ai aidé à structurer son activité et je voulais être indépendant le plus tôt possible j'ai eu quelques complications avec du management mais très tôt je me suis dit non c'est pas pour moi, j'aurais du mal à me faire encadrer Et... à être parfois sur cette aile entre mes autorités ou direction dans un certain cadre qui ne me convenait pas. Et donc, j'ai lancé la boîte juste après mes études. Et l'objectif initial, qui est quelque part toujours le même aujourd'hui, c'est d'accompagner essentiellement les porteurs de projets, repreneurs, créateurs d'activités touristiques indépendantes, quasi exclusivement l'hébergement type chambre d'hôte par mon ADN et le littorisme par le phénomène aujourd'hui qui est le nôtre, de dans le mieux vivre leur activité, avec des objectifs simples, cohérents, par rapport à une histoire de vie, garder un patrimoine, évidemment l'accueil, et forcément le côté digital marketing qui est entré en jeu chez moi très tôt, parce que le premier site que j'ai fait pour ma mère, c'était en 2006, donc ça fait bientôt 20 ans que j'opère un peu sur Google, donc forcément il y a des enjeux pour nos propriétaires que tu connais très bien. visibilité, de référencement, de vente. Et bon, on accompagne aussi un peu sur ces dimensions. Donc, voilà, ça fait quelques années que je compte ma bosse. Et comme tu l'as dit, pour en parler très rapidement, forcément, à 15 ans à mon compte, j'ai tout vécu. J'ai frôlé 2, 3, 4 dépôts de bilan. J'ai retrouvé de l'argent très tôt parce que j'ai salarié très tôt. J'ai créé d'autres boîtes que j'ai liquidées. Les gens ne savent pas forcément tout ce que j'ai pu traverser. Et post-Covid, j'ai eu un effet un peu d'aubaine, plus poussé par les territoires dont on parlait tout à l'heure, qui me font confiance pour des interventions, des formations, des conférences et autres. Donc là, dynamisme, chiffre d'affaires là-haut. Je me dis, Jérôme, c'est peut-être le moment. Salarie, structure ta boîte avec d'autres consultantes que toi. Très bonne idée à la base. Un fiasco dans la réalité opérationnelle, parce que le chiffre d'affaires n'a pas suivi. Ecuménement parlant, je ne me suis pas retrouvé non plus là-dedans.
- Speaker #0
C'est important ce que tu es en train de dire. La vie de l'entrepreneur, c'est ça en fait. C'est ça.
- Speaker #1
C'est clair que toi comme moi, on est aux côtés de nos propriétaires et on connaît leurs problématiques parce qu'on a été aussi confrontés à la vie d'indépendant. Et on sait ce que c'est. On sait que ce n'est pas qu'un fleuve tranquille, que tout n'est pas que beau et qu'il y a des grosses galères. Il faut en avoir conscience et il faut savoir s'entourer, il faut savoir garder le cap, il faut savoir ne pas se trahir, ne pas se mentir. Ma petite voix me disait que je faisais une connerie. Je ne l'ai pas écoutée. Ça m'a foutu deux ou trois ans de grosses galères financières, humaines. Mais aujourd'hui, je suis un solopreneur, je suis tout seul au niveau de guest stratégie et j'ai une équipe de freelance et puis après une équipe de partenaires que je fais intervenir de manière ponctuelle sur des expertises complémentaires que je n'ai pas, sur des choses que je n'aime pas faire ou que je ne suis pas bon et c'est génial.
- Speaker #0
et en fait c'est chouette ce que tu dis c'est que finalement je pense aussi que les personnes qui nous choisissent c'est aussi parce qu'elles sentent qu'on est comme elles il y a justement ce côté on est nous aussi des solopreneurs Et puis, comme tu dis, ce qui est chouette aussi dans ce que tu dis, c'est que ce n'est pas parce qu'on est solopreneur qu'on est tout seul en réalité. C'est qu'on a un réseau, on a des partenaires. Ça, c'est important. C'est de ne pas travailler seul, c'est d'avoir son réseau. Mais par contre, effectivement, de créer quelque chose qui nous ressemble à nous, ça, c'est intéressant. Et c'est ce que je pense qui fait nos singularités, en fait. C'est qu'on apporte ce côté, justement, on est dans la même team. On connaît les mêmes choses.
- Speaker #1
Ce qui me plaît, je pense... par rapport à ta personne et personnalité et la mienne, c'est qu'à la fois, il y a de la haute expertise. Et ça, je pense que quand on dure des années, à la fin, on se fait démasquer. Si tu es un charlot, un escroc qui vend de la soupe, clairement, tu vas te faire déchirer. Et rapidement, dans notre secteur qui est quand même petit, tu vas te faire éliminer. Donc, je pense sans aucune arrogance ou prétention, c'est que chacun, selon notre sphère d'intervention, on a de l'expertise reconnue. Et en même temps, Là aussi, en toute sincérité, je pense qu'humainement parlant, on est justement...
- Speaker #0
On se connecte.
- Speaker #1
Voilà, c'est ça. Il y a quelque chose qui se passe. Moi, je ne le voyais pas trop. Les gens me disaient, Jérôme, toi, tu es humainement parlant, tu nous suis, tu ne nous lâches pas, tu as le petit mot qui va bien quand il faut, tu es là pour nous dynamiser, mais en même temps, tu nous mets en face des vérités, tu nous fous des coups de pied au cul.
- Speaker #0
Le beau tâche de fête, c'est aussi ma spécialité, mais aussi le soutien et la solidarité entre entrepreneurs, justement je pense que c'est ça exactement quoi c'est exactement ça alors tu viens d'évoquer le terme expertise et c'est justement l'objet de cet épisode de reprise de la saison 5 du podcast je t'ai invité en te proposant de partager nos points de vue mais je vais surtout toi te laisser la parole et puis je viendrai compléter avec le mien si besoin sur trois questions en fait tout simplement qui vont être les suivantes première question c'est quelles sont d'après toi les tendances et les motivations de voyage à venir qui vont impacter la stratégie 2026 de nos auditeurs ? La deuxième question, c'est justement par rapport à ces tendances et pas que, c'est aussi ce qu'il faut voir dans les nouvelles habitudes, les nouveaux usages de nos voyageurs, c'est qu'est-ce qu'il va falloir muscler, c'est-à-dire qu'est-ce qu'il va falloir renforcer en 2026 d'après toi ? Et puis une dernière question qui va être un peu plus... engageante, j'ai envie de te dire, c'est s'il devait y avoir un seul point essentiel qu'il fallait développer en 2026, c'est vraiment le truc qu'il faut absolument développer en 2026, qu'est-ce que c'est pour toi ? Donc moi, j'ai mes petites réponses, j'ai fait mes petits devoirs, je t'ai donné des devoirs de vacances, je t'ai fait un cas de vacances, parce que pour la petite histoire, t'es encore en vacances au moment où on enregistre, et ça, c'est vraiment génial, merci à toi encore de prendre cette petite heure avec moi. Du coup, je te laisse ouvrir le bal si tu veux bien. c'est quelles sont selon toi les tendances et les motivations de voyage à prendre en compte pour justement être au rendez-vous en 2026 ?
- Speaker #1
Waouh, énorme, j'adore, j'adore la question. Et en effet, tu es, je le suis, bavard, il va falloir qu'on soit bon, tellement que c'est un sujet dont on pourrait en parler pendant de longues heures. Bon, déjà, ce qu'il faut bien qu'on ait conscience, entre nous, chers auditeurs, c'est que... Le voyageur n'a jamais eu autant le choix de venir ou pas chez vous. Moi, c'est une formule que j'aime bien. Il faut bien vous mettre la petite graine dans votre cerveau, disant, OK, pourquoi le voyageur viendrait chez moi et pas ailleurs ? Sachant qu'il a un choix aujourd'hui, mais qui est abyssal, qui est monstrueux en volume. Je ne parle même pas que de la France ou de votre département, que vous soyez en Ariège, en Haute-Garonne, dans le Morbihan, peu importe, en France ou ailleurs. C'est qu'aujourd'hui, clairement, par rapport à la notion de transport, par rapport à des notions de type d'hébergement. Il a un choix qui n'a jamais été aussi important qu'en 2025-2026. sans faire le vieux par rapport à mes débuts 2010-2015, voire même juste avant ou après Covid. Donc voilà, ça déjà, mettez-vous dans cette zone un peu de risque, de dangerosité, pour que vraiment vous ayez conscience par rapport à ce qu'on va dire avec Yann aujourd'hui, via ce podcast, que justement, il faut absolument que vous puissiez prendre peut-être des bons courants en termes de tendance touristique, et qu'il ne faut plus seulement, même si ça a été dit depuis des années, c'est vrai, c'est bien de le rappeler, il ne faut plus seulement proposer un bon lieu d'hébergement avec une bonne couette. un bon orier, un bon papier peint et un bon petit déj. Aujourd'hui, malheureusement, ça ne suffit plus. Bref, c'était le petit côté introdutif, mais important quand même de remettre ça dans un certain cadre, par rapport aux millions plus d'annonces qu'il peut y avoir sur Airbnb, alors qu'il y en avait 300 ou 400 000 il y a quelques années. Bref, ensuite, en termes purement de tendance, il y en a un certain nombre, je vais vraiment faire ça dans le désordre le plus total. Il y en a une sont... réelle surprise, on va l'appeler dimension du bien-être. Le bien-être de manière large. Après, il y a plein de sous-segments quelque part, si on veut être plus précis. Il y a le bien-être lié au sport, il y a le bien-être lié à la relaxation, au mode lave-massage, il y a le bien-être lié au corps, à l'alimentation, il y a le bien-être évidemment lié à l'eau, spa, sauna, piscine, etc. Donc c'est certain qu'aujourd'hui, ce gros segment-là, qui est après travaillé sous différents niveaux, peut-être un axe sur lequel vous pouvez travailler, sur lequel vous pouvez vous différencier. Je m'arrêterai là pour qu'après, tu puisses vraiment rebondir. Donc ça, c'en est un. Ensuite, il y a deux tendances opposées. Il y a le voyage solo.
- Speaker #0
Je l'avais aussi,
- Speaker #1
celui-là. Il y a le voyage solo qui est connu d'un point de vue professionnel parce que bien souvent... Déplacement pro, oui. Déplacement pro, ça, relativement classique, mais qui n'est pas toujours bien travaillé. Et puis après, il y a le solo pur perso, et qui est une tendance plus récente. Et là aussi, comme souvent, on pourrait faire des grosses catégories, des sous-segments, parce qu'entre un voyageur solo masculin, un voyageur solo féminin, ce n'est pas le même segment, ce n'est pas la même chose qu'une femme seule va les chercher et qu'un homme seul va les chercher. Et qu'est-ce qu'on offre en termes de prestations par rapport à ça ? Qu'est-ce que cette personne va les chercher chez vous ? Est-ce que c'est... justement en lien avec la première tendance du bien-être. Est-ce que c'est de la relaxation ? Est-ce que c'est de la déconnexion ? Est-ce que c'est au contraire rencontrer d'autres personnes ? Bref, mais le voyage solo, c'est quelque chose en effet qui n'est pas non plus là extrêmement récent des dernières heures ou des dernières semaines, mais qui prend une place de plus en plus importante par rapport à nos vies, qu'on soit marié, famille ou solo tout court. On va chercher ces moments de pause un petit peu, un peu régénératifs dans une consommation touristique. J'enchaîne, j'enchaîne, et puis après, encore une fois, tu m'arrêtes. Mais forcément, il y en a un certain nombre. Ensuite, le tourisme qu'on appelait de manière un peu pompeuse, le tourisme transformationnel, ou autrement appelé le tourisme expérientiel. Il y a eu le fameux site qui a fait le buzz depuis le Covid, qui s'appelle Weekendoo, où là, on peut trouver comment brasser sa bière, comment faire de la tapisserie. comment tondre un mouton, comment faire la permaculture, etc. ou créer ses bijoux, ses produits manucure ou autre. Là, avec une dimension sur laquelle il faut être attentif, notamment côté légal de ce genre de discipline, ce qui est certain, c'est que le voyageur va vouloir apprendre quelque part quelque chose au sein de votre structure pendant son séjour. et j'ai un exemple très rapide, très concret j'ai des propriétaires qui ont mis une biquette, un âne dans leur pré quelques plants de tomates, etc ça fait un peu cliché caricature mais par rapport à une cible citadine qui n'a pas l'habitude de ça ça peut être très pertinent et derrière qui vont proposer une petite visite avec des enfants aller juste simplement récupérer les tomates donner à manger aux animaux est-ce qu'on facture ça ou pas, c'est un autre sujet mais en tout cas c'est des choses qui peuvent être très appréciés, qui sont parfois très simples, mais que les voyageuses et voyageurs vont aller rechercher au-delà simplement de dormir, mais d'avoir une transformation entre grandes guillemets, en tout cas, d'apprentissage local et en retirer quelque chose. C'est une dimension aussi qui peut être pertinente. Si je continue sur ma lancée, sans réelle surprise aussi, tourisme forcément durable, qu'on peut l'appeler parfois régénératif, avec une petite rupture là-dessus aussi, à aller plus loin que de faire la gestion du tri des déchets ou récupération de deux puits, mais c'est vraiment le côté récent des sociétés, des entreprises. avec de l'inclusivité, avec les gens avec qui on a travaillé, avec nos fournisseurs, acheter auprès de la grande distribution et surtout pas du Schein ou telle ou telle grande multinationale, plutôt prioriser du local, du saison, travailler avec des gens qu'on respecte en termes aussi de salaire, avec qui on peut travailler, entamer évidemment des rénovations, transmettre des apprentissages sur des dimensions durables, pour que les gens qui viennent chez vous puissent s'éduquer aussi quand ils sont chez vous. S'ils veulent rénover leur maison ou autre chose, ça devient... Bon, toutes les études le prouvent, que c'est un argument important aussi pour le voyageur, même si on le sait aussi très bien qu'il ne respecte pas toujours l'eau, l'électricité quand il est chez vous. C'est un paradoxe, c'est une réalité. Ça aussi, tu as dû l'entendre et te confronter à ça. Après, je peux continuer.
- Speaker #0
Après, si tu veux, je peux rebondir sur... Notamment, je m'étais aussi noté le voyage en solo. C'est d'ailleurs un double épisode que j'ai proposé sur la fin de la saison 4. Parce que j'ai lu qu'effectivement, plus d'un Français sur deux a déjà tenté l'expérience du voyage en solo. Et là, je ne parle pas des déplacements pro, je parle vraiment de voyager à titre perso en solo. Ce qui est intéressant, c'est bien de préciser que ce n'est pas une question d'être célibataire. Tu peux très bien être parent, tu peux très bien être en couple, mais tu as vraiment envie de faire un voyage pour toi et toi seul et d'ailleurs le voyage solo touche de plus en plus de jeunes de la génération Z qui là ils trouvent vraiment une quête de liberté de trouver de la confiance en eux créer de la confiance en eux et adapter, donc il y a vraiment cette envie de liberté de simplicité, de recentrage vraiment le voyage en solo c'est fait pour se recentrer ce que tu disais tout à l'heure il y a vraiment ce côté voyage introspectif en fait, on est sur de la recherche Mais aussi apprentissage, parce que c'est là où on voit tous les ateliers créatifs qui viennent justement, je trouve, vraiment donner une nouvelle amplitude. C'est, tu veux faire un stage créatif, comme tu disais, même sur la déco, sur de la photo, même, je vois, il y a beaucoup d'ateliers et stages photo. Tu viens apprendre quelque chose et c'est que pour toi, parce que ton mari, il n'a peut-être pas envie de faire ça, etc. Donc, tu viens aussi pour apprendre. La notion d'apprentissage, je ne l'avais pas non plus. plus nommé comme ça, mais clairement, tout ce qui est créatif, c'est aussi pédagogique et c'est intéressant de se dire on vient... Et aussi pour revenir aux sources. Comme tu l'as dit, avec l'exemple de la ferme, c'est effectivement de changer ses habitudes, bonnes ou mauvaises, mais c'est vraiment apporter une petite modification dans nos habitudes, dans nos manières de consommer, s'essayer à autre chose. C'est juste s'essayer. Ça ne veut pas dire forcément radicalement changer nos habitudes, mais juste... tester le temps des vacances, de faire un peu autrement. Et je pense que c'est aussi le but de nos hébergeurs, c'est de montrer notre voie. En fait, tu vois, une autre façon de consommer, une autre façon de faire. Et la personne vient tester. Voilà, ça, effectivement, sur Voyage en Solo, ça me parle beaucoup ce que tu viens de dire. Je me suis aussi rajouté cette tendance qui est que, notamment sur les voyageurs français, aujourd'hui, il y a une vraie volonté de donner le temps. En fait, on veut se donner le temps de réserver même jusqu'au... tout dernier moment. Alors c'est problématique pour les hébergeurs parce qu'il y a vraiment un vrai effet réservation. On l'a vu cette année, panique à bord chez les hébergeurs jusqu'à mi-juin, l'été 2025, ils étaient toujours pas réservés. Et ça, c'est vrai que c'est compliqué, ça met dans une situation un peu complexe, mais c'est parce que les habitudes sont comme ça, c'est qu'aujourd'hui, on veut se donner plus de temps parce qu'on veut se mettre moins la pression, en fait. Parce qu'on veut moins... Ce qui est normal, à force qu'on leur dise apprenez à lâcher prise, En même temps, on ne peut pas leur dire « Anticipe à fond » . On te dit de lâcher prise, donc ça veut dire lâche prise et laisse-toi porter. Donc en fait, ça va avec, mais c'est vrai que c'est une situation qui est inconfortable quand on est professionnel du tourisme. Mais c'est encore plus vrai, pour revenir au voyage durable, quand tu disais, c'est qu'on prône le tourisme local, c'est-à-dire voyager près de chez soi à 2-3 heures. Plus tu es près de chez toi, moins tu prends de risques et donc plus tu réserves tard. Parce que du coup, tu n'es pas loin, ça peut se faire vraiment à la dernière minute. Ce qui est moins le cas quand, comme la plupart de nos hébergeurs, beaucoup de voyageurs qui viennent d'Europe du Nord, les Pays-Bas, l'Allemagne, les Belges, on va dire, sont un peu plus comme nos Français, parce que c'est vraiment limitrophe. Mais ceux qui ont décidé de partir loin, comme les voyageurs d'Europe du Nord, eux, évidemment, ils vont anticiper compte tenu de la distance qu'il y a avec. Mais en règle générale, les voyageurs français qui voyagent en France, ils vont être plus dans la dernière minute. Et ça, peut-être, est-ce que toi, tu as un élément de réponse pour dire qu'est-ce qu'on fait avec ça pour la dernière minute ? Parce que je sais que cette année, ça a été, à tous les entretiens que j'ai eus avec les hébergeurs, avril, mai, juin, ils étaient sous pression sur cet été. Et finalement, à partir de mi-juin, fin juin, ça a commencé à se décanter. Comment toi, tu as perçu ça et quel était ton mot de réassurance ?
- Speaker #1
Ce qui est certain, c'est que le phénomène, tu l'as très bien dit, ça fait de longues années qu'on parle des dernières minutes, mais depuis ce fameux post-Covid, et encore plus, 25, et c'est année après année où tout s'accélère, c'est énorme. L'accélération est énorme et le volume est énorme. Il y a de plus en plus de monde et en même temps, ça devient de plus en plus court. C'est le matin pour l'après-midi, c'est juste hallucinant. Et ce qui est intéressant par rapport à ce qu'on se dit là ensemble, c'est qu'on se rend compte que... Tout, quelque part, dépend de la segmentation que vous avez. Et que selon les segments que vous allez travailler, d'ailleurs, vous pouvez remplir toute l'année, évidemment, à 100%. Ce n'est pas non plus l'objectif qu'on a forcément à titre personnel, pour ne pas refaire ou faire un burn-out et garder du plaisir dans notre activité. Mais c'est vrai que selon la segmentation, les clientèles de l'Europe du Nord, les clientèles outre-Atlantique, évidemment, les clientèles de proximité, déjà, on se rend compte qu'on a de l'anticipation du dernier minute. Donc, on peut arriver, peut-être, grâce à ce double segment, à arriver à ne pas trop paniquer, ne pas trop stresser. justement pour ne pas tout miser sur des minutes et avoir de l'anticipation. Bref, tout ça, c'est un vaste sujet, mais pour donner quelques indications, je confirme de toute façon, encore une fois, tout ce que tu as pu dire. Je pense à certains de mes propriétaires qui ont ouvert la promotion 2025. Des promotions, j'en ai un certain nombre depuis qu'avant. C'est clair que là, forcément, ils sont en stress. Ils se disent, c'est pas possible, j'ouvre un hébergement sur un secteur qui est quasi saturé, j'ai aucune visibilité, j'ouvre à l'arrache. Et genre, écoute, tant mieux, parce qu'il y a 10 ans, tu n'aurais pas rempli l'été si tu ouvrais en juin. Et aujourd'hui, certes, ça te fout les boules, tu stresses, et tu te dis, merde, tout ça va être très l'air mute. Mais justement, en étant proactif au niveau local, en te faisant ta notoriété locale, en étant proactif sans surprise sur ton site et tes réseaux sociaux, amorcer ta réputation en ligne. et faisant quelques tarifs spéciaux de lancement de saison et avoir forcément peut-être plus de flexibilité peut-être plus de flexibilité qu'au début bah normalement écoute si t'as mon produit si t'es sympa et ton site touristique est plutôt attractif t'inquiète pas pour toi quoi on est sur fin juin t'es vide en juillet mais on se rappelle fin juillet tu me diras que t'as bien fonctionné en juillet c'est
- Speaker #0
ça mais tu vois pour aller dans ce cadre là l'année dernière j'ai accompagné une personne qui ouvrait début juillet on s'était eu mi-mai ... Et elle voulait vraiment que j'accompagne sur la dernière ligne droite, sur le lancement, etc. Et en fait, elle a cartonné. Elle a cartonné alors qu'elle était vraiment en last minute. Et en fait, pour revenir sur le côté vraiment très dernière minute, sur Airbnb, typiquement, elle n'ouvre son calendrier, enfin pas que Airbnb, mais en général, elle n'ouvre son calendrier que pour le mois à venir, un à deux mois déjà, pour être dans l'effet de nouveauté vis-à-vis d'Airbnb. Parce qu'en fait, aussi, en fonction de ses activités, parce que ce n'est pas son activité principale, et en fait, ça va, finalement, son rythme colle aussi avec celui de ses voyageurs. Et en fait, elle ne désemplit pas. Donc en fait, même sans anticipation, tu peux faire carton plein. Donc c'est peut-être aussi se dire, effectivement, qui sont nos voyageurs et de quoi est-ce qu'ils ont le plus besoin ? Et dans le cas, dans ce cadre-là, en fait, elle attire des voyageurs qui sont comme elle, plutôt last minute. plutôt flexibles et qui ont besoin de s'adapter un peu à la dernière minute. Et c'est pour ça que ça match, je pense. Et tu viens de le dire, c'est de reclarifier son ciblage et son positionnement. Pour moi, c'est peut-être un des points qui est vraiment indispensable. Du coup, ça me permet de faire la transition sur, d'après toi, après ce qu'on vient de dire, qu'est-ce qu'il va falloir muscler en 2026 ? Qu'est-ce qui, pour toi, si tu devais prendre trois points qu'il faut renforcer, développer en 2026 ? tu miserais sur quoi toi ?
- Speaker #1
Est-ce que c'est un hasard ? Je ne sais pas mais je vais forcément vous parler des choses que je connais, pour ne pas dire que je maîtrise au sein de Guest pour moi dans un contexte je le répète pour la deuxième fois mais vraiment quand même très tendu, concurrentiel je ne parle pas de la géopolitique, économique etc c'est quand même un peu le bordel et encore je suis poli pour moi la tarification est un enjeu hautement prioritaire. C'est un sujet qui, il n'y a que quelques années, était simple. On ne parlait pas de lead management, de relu management, on ne parlait pas de targivation dynamique. Aujourd'hui, c'est quasiment normalement la règle devenue la norme, sauf que face à nous, nos auditeurs, nos chambres de nos gîtes, on n'a pas l'habitude, on n'a pas forcément l'envie, on n'a pas forcément la connaissance, on n'a pas forcément la technique. pour répondre à ces attentes-là des voyageurs qui, eux, ne veulent pas tes 2, 3, 4 historiques saisons. Ils veulent des choses beaucoup plus flexibles, beaucoup plus évolutives, en fonction de météo, de pics de demandes, d'événements locaux, etc. Et c'est vrai que là-dessus... Moi, je pense qu'encore plus en 26 qu'en 25, il va falloir que vous soyez irréprochable là-dessus. Vous ne fassiez pas votre petit calcul à l'arrache sur un Excel ou un Post-it. « Ah, je vais vendre 80 euros ma nuit, je vais vendre 800 euros ma semaine. » Et puis, c'est comme ça parce que mon concurrent de la droite fait comme ça et celui de gauche fait pareil à peu près. Non, non, mais là, on n'est plus à l'âge de pierre. Il faut vraiment une stratégie fine, coup de revient concurrentiel. intégration de la rapport qualité-prix vis-à-vis de votre clientèle, faire des tests avant, utiliser peut-être des outils de tarification dynamique pour ne pas vous passer votre vie non plus sur Excel. Mais clairement, je vois que mes propriétaires, qui sont dans une tarification un peu plus dynamique et bien anticipée, les gains de performance, c'est de l'ordre de 10 à 20 %, à périmètre égaux. C'est monstrueux.
- Speaker #0
C'est impressionnant.
- Speaker #1
C'est extrêmement élevé. Ça, pour moi, c'est un truc de base absolu à bien travailler. ensuite là aussi sans réelle peut-être surprise pour ceux qui peuvent nous écouter à toi de ton côté moi du mien et maintenant d'une autre évidemment j'essaye d'être un peu le défenseur de l'avant direct bien sûr c'est un vaste voilà c'est un vaste combat c'est un peu parfois donkey shot c'est mon point numéro 1 donc je vais pas te jeter la pierre c'est mon point numéro 1 que j'avais listé ok bon bah écoute Merci. Vous avez compris, chacun de notre côté, on a préparé le podcast. Mais bon, je ne savais pas ce que Yann avait préparé, je ne savais pas ce que j'avais préparé non plus. Donc oui, forcément le site au cœur, forcément les réseaux sociaux, forcément votre fichier client, forcément du démarchage local. Pourquoi pas faire quelques campagnes en effet sur Meta plus que sur Google pour éviter de perdre trop d'argent et en donner trop à Google. Là aussi, c'est pour ça que j'ose dire que nos métiers existent. Yann de son côté, moi du mien, et qu'on est complémentaires. Généralement, vous n'avez pas fait ce job-là d'entrepreneur, d'entrepreneur d'hébergement touristique pour devenir responsable marketing d'une PME. Sauf que quelque part, c'est l'exigence qu'on vous demande maintenant, que le marché vous demande, que la concurrence exige, et vous n'avez pas de choix. Soit vous donnez tout en gros à Booking Airbnb. Et dans ce cas-là, Yann et moi, on n'existe pas forcément, et vous vous débrouillez avec eux, et tout va bien ou tout va mal. Soit clairement, vous dites, écoute, j'en ai peut-être marre de donner des milliers d'euros à ces mastodontes, j'en ai peut-être marre de dépendre d'un algorithme, d'avoir mes œufs dans le même panier. Et dans ce cas-là, oui, entamez une stratégie de diversification, ça passe par les réseaux sociaux, Yann est 100 fois plus que moi l'experte là-dessus, ça passe par votre site, évidemment, Internet, ça passe par plein, plein, plein, plein, plein de choses à déployer. qui ne sont pas à l'Everest, c'est sûr que vous n'allez peut-être pas pouvoir tout internaliser. J'en ai certains qui me font marrer. « Ouais, moi, je fais mon site tout seul. Je fais tout tout seul. » Bon, bah oui, à la fin, ça ne fonctionne pas toujours. Il faut être honnête. Il faut de l'expertise, il faut du temps, il faut de l'exigence. Il faut aussi un effet miroir d'une personne externe, je pense, pour se confronter à la réalité du marché. Donc ça, pour moi, c'est mon deuxième conseil que j'aurais pu donner évident l'année dernière, mais qui revient un peu chaque année.
- Speaker #0
Oui, le site internet. Merci beaucoup. Et site internet avec moteur de réservation obligatoire ?
- Speaker #1
Je crois que tu es en train de prendre mon ultime point sur le truc.
- Speaker #0
Le channel manager. Je te le laisse. Vas-y, je te le laisse.
- Speaker #1
Là, tu prends le point, je crois, numéro… Ah,
- Speaker #0
numéro 3 sur ce qu'il faut absolument. Ok, on y reviendra. C'est ça. On y reviendra.
- Speaker #1
On y revient.
- Speaker #0
Ok. Vas-y, continue.
- Speaker #1
Je fais une petite fesse, tu vois, parce que je vais donner trois points. L'ultime point, donc le troisième, qui n'est pas encore le moteur de réservation. pour moi, c'est côté GRC, côté gestion de la relation client. Et là, pareil, c'est quelque chose qui est quasiment temporel, mais dans un contexte où il y a mieux que chez vous ailleurs que chez vous. Et là, en toute sincérité et transparence, là, en étant en région Occitanie, pour ne pas nommer mon département de vacances, mais voilà, j'ai quelques chagrins. au niveau des consommations touristiques auprès d'une petite croisière, auprès d'un lieu de visite, etc. Et je me dis qu'aujourd'hui, on a encore du boulot. On a un boulot énorme.
- Speaker #0
Tu parles de l'accueil. Tu ne parles même pas encore du suivi ou de la fidélisation. Là, tu parles de l'accueil.
- Speaker #1
Je suis même sur les basiques. Je suis même sur les basiques de l'accueil. Normalement, les gens qui nous écoutent...
- Speaker #0
J'ose espérer que ce sont des passionnés qui respectent l'humain, qui sont à la chaleur humaine, etc. Mais c'est vrai que rien que ça, quand on a une expérience désastreuse comme j'ai pu avoir moi, dans mon surdeux vacances, auprès de certains opérateurs, on est encore plus en glorification quelque part, quand on est dans des gens, quand on est dans des hébergements comme chez vous, où là, on a enfin des gens accueillants, chaleureux, humains. Et continuez, ce que je vous dis, à cultiver cette flamme-là. Continuez à cultiver votre différence par rapport à l'accueil, vos petits mots qui font plaisir, le sourire. la petite recette, la petite odeur, le petit mot, le petit écrit, le petit souvenir local, des choses peut-être tarte à la crème qu'on vous dit depuis des années, mais qui finalement peuvent parfois se perdre malheureusement sur certains sites touristiques et qui même quand on est dans l'industrialisation, moi j'appelle ça l'industrialisation du tourisme, typiquement boîtes à clés Airbnb, des messages d'accueil IA, robotisés, insipides. Voilà, le petit SMS, le petit mot.
- Speaker #1
La personnalisation.
- Speaker #0
Voilà, pour moi, c'est l'enjeu, un des enjeux en effet des prochains mois 25-26 et sur lequel, même si vous pensez déjà pro, je pense qu'on peut encore mieux faire et qui coûte généralement relativement peu en termes financiers, mais qui nécessite un petit peu de cerveau, de jus de cerveau. et qui peuvent vraiment aussi faire la différence en chiffre d'affaires, en pérennisation, en filiation de la clientèle, c'est clair.
- Speaker #1
Et finalement, ce que tu dis là, c'est que la touche humaine et personnelle, c'est là où ça fait la différence, justement. C'est ce petit mot, comme tu disais, cette petite attention. Ok, ça j'entends. Effectivement, c'est chouette que tu le redis. C'est qu'on est toujours là à parler d'outils, de stratégie, etc. Mais parfois, c'est juste quelque chose qui est très simple. En fait, il faut revenir à des choses simples. De toute façon, en stratégie, il faut toujours revenir à des choses simples. c'est effectivement personnalisé, avec une touche humaine et je crois que les gens ont réapprécié l'écrit manuscrit le petit mot écrit à la main, l'autre fois j'avais reçu un cadeau de Charlotte de Terre à Tribord en Bretagne et qui m'a envoyé un petit mot une petite carte avec un petit chocolat de Bretagne écrit à la main tu te dis waouh ça le fait carrément ça existe encore, cette attention là ... Je trouve ça incroyable. Moi, pour compléter, effectivement, le site Internet, pour moi, c'est... J'ai lu qu'un hébergeur sur deux n'avait pas de site Internet, qui misait encore beaucoup sur les OTA, sur les plateformes de réservation. Alors, moi, je ne suis pas forcément partisane de il ne faut miser que sur de la réservation en direct, parce qu'il ne faut pas oublier quand même que ces plateformes sont des moteurs de recherche, avant d'être des moteurs de réservation. Aujourd'hui, dans les habitudes, il y a quand même cette volonté de dire je vais quand même aller vérifier, parce que ça a l'air pro. s'il n'existe pas, vu le nom du compte Airbnb, s'il n'existe pas quand même le site Internet. Pour moi, c'est dommage de s'en passer. Et puis, encore une fois, quand tu as des clientèles étrangères, ces plateformes sont quand même aussi un gage de réassurance. Par contre, se mettre à un objectif de plus de 60% de réservation en direct, je pense que c'est voir 70-75. Je pense qu'on est pas mal. J'en connais de plus en plus qui y arrivent, donc ce n'est vraiment pas du tout impossible. Par contre, c'est vrai que je suis surprise de cette statistique que j'ai trouvée, qui est qu'un hébergeur sur deux n'a pas de site Internet. On est 100% plateforme. Ça, c'est assez impressionnant. Il y a pour moi un deuxième point qu'il faut muscler en 2026, parce que je vois vraiment la différence depuis que je le mets en place avec mes clients aussi, c'est vraiment de construire une offre de séjour clé en main. Et quand je dis clé en main, ce n'est pas juste tes chambres d'hôtes et tu proposes le petit déjeuner, ça c'est une obligation. mais tu prônes, en fonction de ton positionnement, en fonction de ce que tu prônes, des parties prix que tu as, c'est, fais de la location de vélo ou mets des vélos à disposition, si c'est ton créneau, propose des paniers de repas, pourquoi pas toi-même, fais des visites guidées, en fonction de tes appétences, en fait. Mais, encore une fois, on invite le voyageur à lâcher prise, mais on le laisse devoir tout organiser, tout rechercher, tout décider. et en fait la fatigue décisionnelle c'est quand même ce qui a de plus en plus plus important quand on parle sans arrêt de charge mentale, mais ce n'est pas de faire qui est fatigant, c'est d'anticiper qui nous fatigue. Et en fait, de devoir tout organiser, ça nous flingue. Donc en fait, pour moi, si on veut vraiment aider des voyageurs et à leur dire lâcher prise, facilitons leur la vie, offrons-leur le séjour idéal dont ils rêvent. C'est-à-dire que pour moi, les options, ce n'est plus des options, c'est que je t'ai fait un package et c'est le package que tous mes clients adorent. En fait, quand ils viennent chez moi, c'est souvent ce séjour-là. Dedans, je t'ai mis ça, ça, ça. Tu ne te poses pas la question, tu prends le truc, ça te correspond, c'est sûr. Je l'ai mis en place là avec un hôtel que j'accompagne. En moins de 7 jours, c'est deux séjours clés en main qui sont partis parce que c'est, en fait, de toute façon, on ne la vante pas. Statistiquement, tu regardes, c'est exactement toutes les options, c'est ce qui ressort, c'est le type de séjour sur la durée, sur le nombre de repas, etc. On a mis tout mon tabou. C'est le séjour. le plus courant. Sauf qu'en fait, il n'a jamais été packagé, tout bêtement. Voilà. Donc, en fait, le séjour clé en main où, en fait, arrêtons de faire des multiples options parce qu'honnêtement, moi, ça me fatigue de voir trop d'options. En fait, fais-moi un truc clé en main. Je vois tout ce qu'il y a. Merci. Voilà. Pourquoi toutes les plateformes de voyage fonctionnent aussi bien ? C'est parce que c'est du truc clé en main. Tarifs et recharge mentale. Tu vois ? Donc, voilà.
- Speaker #0
Tu me permets très rapidement ce que j'adore. et là je retiens la fatigue
- Speaker #1
décisionnelle.
- Speaker #0
Franchement, Yann, merci. J'ai appris plein de trucs déjà, mais cette formule, elle est nickel parce que en effet, elle cristallise tout ce phénomène-là qui est important. Et j'ai un exemple typique que j'ai en tête depuis des années, c'est le fameux spa, tu sais, l'espace bien-être, que les hôtels et les chambres d'eau parfois font payer en plus le créneau de la demi-heure, l'heure à 30 balles ou je ne sais pas quoi. À chaque fois, ils me disent, Jérôme, je ne comprends pas, il ne fonctionne pas. Mais arrête, intègre-le direct pendant ton tarif, dans ta stratégie de produit, et tu vas voir que tout le monde va y aller. Ah oui, c'est vrai, Jérôme, merci, depuis que j'ai mis en place sa cartonne, j'ai des bons avis, les gens sont contents, ils l'utilisent.
- Speaker #1
Non, mais clairement, comme les personnes qui ont des chambres d'hôtes, qui proposent des prestations de massage, et qui le mettent à la carte, oui, tu peux toujours laisser la carte, mais tu peux aussi créer un séjour où, forcément, durant ton séjour, tu décideras quand, lors de ton arrivée, il y aura un massage. Parce qu'effectivement, souvent, tu attends de savoir si ça va matcher avec la personne. Enfin, le voyageur attend de voir s'il est à l'aise ou pas, etc. Mais ça aboutit souvent. Je lui ai posé la question l'autre fois à la propriétaire que j'ai en tête. Je lui ai dit, mais en fait, ça aboutit à chaque fois. Sur ce week-end-là, tu vas le faire. Elle a fait oui. Je lui ai dit, ben en fait, mets-le. Et tu n'imposes pas le quand, mais tu dis juste, c'est inclus. Donc, dès ton arrivée, on te proposera. Tu le vois bien quand tu prends un séjour balnéo, tu as l'autothérapie. Tu prends un pack complet, tu sais que tu vas avoir 6 soins par jour, on ne te demande pas lesquels tu veux, etc. C'est juste qu'on t'a fait un programme, tu arrives, tac, tac, tac, tac, tac. C'est un peu l'usine, clairement, mais néanmoins, en fait, tu te laisses porter. Tu n'as pas à regarder, on te dit, maintenant tu vas faire ça, maintenant tu vas dans telle salle, etc. Et tu te laisses porter, en fait. Et c'est ça qu'on recherche, c'est de se laisser porter. Et en fait, paradoxalement, je vois trop de professionnels du tourisme, trop d'acteurs qui... qui laissent ce job-là à leurs clients. Oui,
- Speaker #0
c'est clair.
- Speaker #1
C'est hyper paradoxal, en fait, je trouve. Aujourd'hui,
- Speaker #0
vous êtes venu des consergeries, des consergeries clé d'or d'hôtels de Paris, comme tu l'avais à l'époque, où le client ne veut pas que tu proposes 40 000 options. Il veut que tu lui en poses des bons choix. Et c'est toute la différence. Et si en plus, tu es capable de le proposer dans ta propre structure, par rapport à ta propre histoire, tes appétences, comme tu disais, Yann, peut-être tes diplômes, en fonction de ce qu'il faut respecter au niveau légal, fonce, quoi. C'est clair.
- Speaker #1
On ne sait pas la question. Et puis mon troisième point, ça revient un peu sur ce que tu as dit aussi. Pour revenir toujours à cet effet dernière minute, aujourd'hui, il est nécessaire, je trouve, d'être plus flexible sur ces conditions d'annulation. Vraiment, ça va avec les motivations de voyage, ça va avec les tendances. En fait, aujourd'hui, être plus flexible sur ces conditions d'annulation, ça rassure. Encore une fois, ça met en situation inconfortable, je l'entends, mais ça rassure. Par contre, on peut être plus flexible sur ces conditions d'annulation, tout comme on peut aussi proposer une alternative, qui je trouve n'est pas suffisamment mise en avant, mais plus dans les hôtels, c'est de mettre en avant quelque chose qui soit non annulable, non remboursable. Parce qu'il y a des personnes, elles, qui n'ont pas peur de s'engager sur une réservation de façon très ferme, mais en fait on peut leur faire un prix. Toi, si tu es prêt à bloquer ces dates, tu bloques ces dates, tu ne reviendras pas sur cette réservation, tu as moins de 10%. Tu as moins de 10%, surtout si tu payes tout de suite. Ça, c'est aussi la condition.
- Speaker #0
Je valide à 100%.
- Speaker #1
L'offre non annulée, non remboursable, elle va récompenser ceux qui sont prêts à s'engager de façon ferme et définitive. Et ceux qui ne sont pas prêts, pas de problème. Condition flexible, par contre, tu risques d'y perdre un peu plus tes plumes si tu annules. Voilà. Donc, c'est vraiment quelque chose que je vois qu'il faut s'adapter effectivement à ce clientèle. tout le monde n'est pas à la minute, mais ceux qui sont vraiment du style à anticiper et qui sont plutôt sur deux, l'offre non annulable non remboursable, elle n'est pas suffisamment mis en avant et c'est dommage je trouve.
- Speaker #0
Et dites-vous bien, si je rebondis très vite, mais là aussi, on était faits pour s'encontrer, et on est faits pour bosser ensemble, je pense, Yann, parce qu'on est quand même carrément sur la même longueur d'onde sur tous les conseils qu'on vous donne.
- Speaker #1
T'en doutais ?
- Speaker #0
Hein ?
- Speaker #1
T'en doutais ?
- Speaker #0
Non, non, pas du tout, mais ça confirme en effet tout le bien de ce qu'on m'a comporté vis-à-vis de toi et ce que j'ai pu confirmer lors de nos échanges précédents. Ce que je voulais vous dire, c'est que n'ayez pas peur, quelque part, des p... plus flexible, d'avoir plus de flexibilité que vous aviez avant. Ça, historiquement, c'était très rigide, très strict. Quand j'ai commencé il y a 15-10 ans, c'était vraiment des trucs violents. T'annuler 6 mois avant, limite, il fallait que tu payes tout le séjour. J'exagère, mais c'était vraiment pas moins dur. Au fur et à mesure des années, surtout depuis Covid, il y a eu une fenêtre de flexibilité. Aujourd'hui, n'ayez pas peur avec ça. Surtout pas en direct de proposer des offres annulables extrêmement en dernière minute si vous voulez doper en effet les ventes. parce que le voyageur, surtout en direct, il vous respectera, il viendra. Sauf si tsunami, sauf si, je ne sais pas, grosse perte d'emploi, gros pépin de santé au niveau de la famille. Mais il viendra. Là où il faut être plus vigilant, avec vos conditions parfois d'annulation, c'est sur les plateformes. Là, en effet, c'est un peu le jeu, aujourd'hui, les voyageurs, de réserver quatre hébergements pour la même semaine sur Booking. Et comme les quatre étaient très flexibles, après, ils choisissent, puis tu as trois perdants. Donc, ce n'est pas que je nuance, en effet, ce qui a été dit. je pense qu'il faut être beaucoup plus flexible Il faut parfois être même plus flexible en direct que sur les plateformes. Alors vous êtes capable de faire l'inverse. Parfois, vous êtes plus flexible sur les plateformes qu'en direct. Tandis que le voyageur va beaucoup m'annuler en direct, il annulera sur les plateformes, si vous me suivez un petit peu.
- Speaker #1
Oui, on a moins de gêne parce qu'on est passé en direct et qu'on a une personne au téléphone peut-être. Parce qu'on sait qu'on a un hébergeur, un humain en face. C'est vrai. C'est chouette que tu aies rajouté ça, parce que ça va peut-être aussi faire rebaisser un peu cette crainte, ce frein qu'on peut avoir. de se dire, ouais, mais si je suis trop flexible, ça va annuler. C'est intéressant de se mettre ce côté psychologique de, on a peut-être moins, on a plus de réserves à annuler en face-à-face, ouais, en direct.
- Speaker #0
Je le vois clairement avec mes héberges, ouais. Les taux ne sont pas du tout les mêmes en direct versus par les plateformes.
- Speaker #1
Ok, donc toi, même ta recours, ce serait même, quitte à avoir des conditions moins flexibles sur Airbnb et plus flexibles. Ouais, ça, c'est intéressant.
- Speaker #0
Moi, je suis violent dans la stratégie tarifaire pour, encore une fois, Faire en sorte que tu as si bien dit que... Moi, j'appelle ça le Google d'avant. Airbnb Booking, c'est le Google d'il y a 10-15 ans. Donc, les gens vont se référer à cette plateforme-là, c'est évident. Pour une grosse proportion de clients, encore plus pour les étrangers que pour les Français. Mais ensuite, évidemment, il faut tout faire pour les saboter quelque part, pour qu'ils soient séduits sur la plateforme et qu'ils aient envie de réserver en direct, au-delà d'avoir un tarif moins cher en direct, ce qui est là aussi un peu par rapport à la crème connue. Mais par contre, avoir des conditions plus flexibles en direct que sur la plateforme, c'est encore un autre argument. et là ça va aller dans le bon sens
- Speaker #1
Tout comme aussi cette fameuse offre non annulable, non remboursable qui n'existerait peut-être que sur ton site. Tu vois, ça c'est pas mal. Ok.
- Speaker #0
Je suis équipe.
- Speaker #1
Et on arrive sur la dernière et pas des moindres questions. Si, enfin, c'est pas si, c'est qu'est-ce qui pour toi, on l'a un peu spoilé un peu et je m'excuse. Qu'est-ce qu'il va falloir d'après toi absolument falloir développer ? Qu'est-ce qu'il va falloir absolument développer ? 2026 ? Qu'est-ce qui, pour toi, est un non négociable en 2026 ?
- Speaker #0
Et non, ce n'est pas l'IA. C'est une petite blague. C'est vrai que c'est un sujet, on en parle toutes et tous en ce moment, même moi, j'en parle et j'interviens parfois sur les territoires là-dessus. Bon, mais il y a plein, plein, plein d'autres choses avant de complètement se perdre dans l'IA. Même pour le voyageur, je crois que j'ai revu une stat ce matin, je crois que ça reste leur liste 0,01% des gens qui utilisent ChatGPT pour leur voyage. Donc certes, ça progresse beaucoup. Mais on part de zéro. On part par Google, je crois que c'est 270 fois moins que Google. Bon bref, c'est une petite aparté. Je ne vous parlerai pas de l'IA en effet pour 26. Moi, j'aime bien encore une fois être sur des basiques fondamentaux. On l'a un petit peu dit tout à l'heure avec Yann, c'est le site, certes, mais surtout le site avec son poumon droit ou gauche, c'est son moteur de résage, son channel manager. Aujourd'hui, je ne sais pas, on peut faire plein de métaphores. C'est comme une voiture sans un moteur. T'as une belle carrosserie, t'as un beau site. Waouh ! bien fait par Guest Strategy ou d'autres partenaires.
- Speaker #1
Mais tu ne peux pas avancer.
- Speaker #0
Mais en effet, derrière, tu n'as pas le moteur, ça n'avance pas. Et ça ne transforme pas. Donc, si tu n'as pas ce bras un peu armé de ton site qui est le moteur de Réza, qui est sans aucun doute Channel Manager, connecté avec tes plateformes, qui te permet d'avoir ton outil de GRC. ta fameuse tarification dynamique dont je parlais aussi précédemment, pour moi, c'est mort. Et je sais que c'est une décision qui est hautement compliquée. Yann a ses petits chouchous, moi j'ai peut-être les miens, on va se retrouver aussi sur certains noms de channel manager. Moi, le conseil que je peux vous donner, c'est tester tout simplement. C'est aussi simple et compliqué que ça. Fais des démos, testez. Il y a le soft, le hard, il y a la relation humaine avec l'équipe derrière. Il y a l'outil, l'interface utilisateur-voyageur, l'interface propriétaire, les fonctionnalités, les mises à jour, les développements. Bref, aujourd'hui, pour moi, c'est indispensable d'avoir le bon site et le bon moteur de Chanel qui vous permet de fixer et de remplir vos objectifs et surtout de contrecarrer au maximum, vous avez compris, les bookings, les Airbnb. Ceux qui me font le plus rire, et je m'arrête là-dessus, « Jérôme, moi, je veux moins bosser avec Booking.com. » ça peut être un objectif, un 26, pas de souci. Ton site, bon, OK, correct, on le garde. Mais je ne comprends pas ton site. Les gens réservent comment ? Les gens m'appellent, ils ont un formulaire de contact sur mon site, sinon.
- Speaker #1
Et j'envoie un contrat de location par la poste.
- Speaker #0
Voilà. Et j'envoie un télégramme ou un contrat par la poste ou un fax. Bon, on caricature, mais il y en a encore.
- Speaker #1
Ça existe encore ?
- Speaker #0
Oui, tu disais qu'il y a un site, un propriétaire sur deux qui a un site. Je n'ai pas l'asthma de ceux qui ont un site, mais pas le moteur. Mais il y en a un certain nombre. Et aujourd'hui, ce n'est pas possible. Ce n'est pas simple, mais ce n'est pas possible. Il faut que tu aies ton site au moteur pour contrecarrer un minimum des plateformes. Sinon, limite, arrête même d'avoir un site. Ils balancent tous sur les bookings Airbnb, Expedia, Boncoin. Ça ne sert à rien.
- Speaker #1
Pour aller même dans ton sens, l'argument que je donne aussi, c'est qu'au-delà de contrecarrer les plateformes, c'est aussi qu'il ne faut pas oublier que les réservations tombent. très souvent en fin de soirée. On est sur des pics de réservation qui ont lieu à 22h, 23h. Donc en fait, t'es pas là. Enfin, très souvent, t'es pas là pour le faire, pour répondre aux questions. Donc un, ton site, c'est pour ça que je dis toujours qu'il faut qu'il y ait une foire aux questions et que tu réponds au maximum. Et je parle pas d'une petite foire aux questions, je parle d'une grosse, grosse foire aux questions qui servent de moteur de recherche quasiment. Et donc, voilà, c'est parce que les réservations tombent tardivement. Et quand on n'a pas le moteur de réservation, c'est-à-dire que la personne, elle était sur le point. « Merde, il faut que je t'appelle ou il faut que j'envoie un mail. » Je suis dans l'attente. J'avais envie de booker le truc. Fatigue décisionnelle, j'étais partie pour. Et là, je suis arrêtée en plein dans mon élan et je dois attendre le lendemain. En tout cas, je dois attendre la réponse de quelqu'un. Mais pour moi, ce n'est juste pas possible. J'étais sur le point de checker ça sur ma to-do list et tu me l'enlèves. Mais non, ce n'est pas possible. Mais clairement, le fait d'être stoppée dans son élan de réservation, c'est ce qui peut se passer, ce qui peut vraiment faire perdre une vente. Il faut faire perdre une réservation, je trouve.
- Speaker #0
à 100%.
- Speaker #1
C'est ce que j'ai dit d'ailleurs pour les plateformes comme Airbnb. Pour moi, la réservation instantanée, ce n'est pas un sujet. Les gens veulent aller directement à la réservation.
- Speaker #0
Il y en a encore qui hésitent, des propriétaires.
- Speaker #1
Je sais, parce que je veux avoir quelqu'un au téléphone. C'est souvent les personnes qui ont des gîtes de grande capacité et qui ont peur qu'il y ait la fête chez eux. J'ai besoin de ressentir la personne. Honnêtement, si j'ai l'intention de te la mettre à l'envers, je sais être douce. tu vois doux comme un agneau et tu l'as fait à l'envers mais c'est vrai mais j'entends l'argument parce qu'il y a cette peur derrière et tu ne prends pas facilement contre carré cette peur là mais il ne faut pas être surpris de ne pas avoir plus de réservation quand en fait tu mets toi même des freins c'est
- Speaker #0
toi même qui mets tes propres freins donc voilà il y a 15 ans c'était légitime et on me disait Jérôme le filtre et tout je vais savoir qui vient chez moi Oui, il y a 15 ans, quand j'ai créé la boîte, en 2010. Mais arrêtons en 2025,
- Speaker #1
il y a un 6. Pour nous, c'est aberrant parce qu'on se dit, mettez-vous à la place du voyageur. C'est ça le vrai truc. On comprend le côté inconfortable, le côté propriétaire. Mais en fait, tu as créé une entreprise, tu as choisi de prendre des risques. À la base, tout entrepreneur prend des risques et ça en fait partie. Vous ne savez pas qu'il est facile pour Yann ou moi. C'est ça. On fait des paris. Des fois, on accepte des clients qu'on n'aurait pas dû accepter. Voilà, ça nous est arrivé aussi. Et donc, tout comme un propriétaire de J-Touch en Bordeaux... parfois tu vas accepter des clients bah ouais c'est pas ce que tu préfères c'est pas ce que tu aurais envie de revoir mais ça arrive ça arrive et puis bah voilà tu tu réajustera ton positionnement tu réajustera tes messages pour être sûr que ça fit mieux la prochaine fois pour ma part pour le point qu'il faut absolument développer en 2020 je ne suis pas spoilé j'espère c'est un peu l'IA mais c'est pas l'IA en tant que tel c'est bah t'as l'info qui est tombée il y a quelques jours Google intègre désormais Instagram, les posts Instagram, dans ses résultats de recherche. Ce n'est pas du tout anodin. Ce qu'on appelle maintenant, il y avait le SEO que tout le monde connaît pour être présent sur les moteurs de recherche, maintenant on appelle ça le GEO, le Generative Engine Optimization. Ça veut dire quoi concrètement ? Ça veut dire qu'en 2026, au-delà d'avoir son site Internet, d'avoir créé du contenu, il faut développer une présence active sur tous les canaux où l'IA vient puiser ses réponses. c'est-à-dire les réseaux sociaux. et en particulier Instagram qui représente le canal, le réseau social de prédilection pour les recherches de voyage. La presse, les guides de voyage, tout, en fait, avoir une stratégie média pour être cité sur des plateformes d'avis, aussi dans des interviews etc. En fait, plus vous allez être présent sur plein de canaux, plus l'IA va se dire il y a une autorité là, il y a une référence qui est en train de se dégager, il y a une personne qui est citée sur plein de canaux, donc je peux m'y fier. et donc je peux aller sourcer par ici. Donc ça veut dire que pour développer ce generative engine optimization, vous allez devoir continuer de préciser tout ce qui vous rend singulier. Ça veut dire que l'algorithme, lui, va choisir une référence. C'est-à-dire qu'il va toujours privilégier les profils qui ont un positionnement très clair et qui proposent beaucoup de détails. Parce que là, l'approximation, ça ne va pas le faire. Donc en fait, il faut être précis et concret dans vos descriptifs, que ce soit sur les plateformes de réservation comme Airbnb Booking. Encore une fois, ça s'intègre. On voit bien que les annonces Airbnb ressortent aussi dans les premiers résultats. Votre annonce Airbnb ressort. Mais ça veut dire que l'IA ne va pas se contenter de proche de telle destination ou proche de... On veut quelque chose de concret. Tu es à 10 minutes de voiture, tu es à 150 mètres. Là, il va falloir être beaucoup plus précis et concret. Et c'est pour ça qu'il y a tout un travail, je pense, d'optimisation de nos textes, que ce soit dans nos annonces, dans nos descriptifs d'annonces, mais aussi sur nos sites Internet, etc. Merci. d'être beaucoup plus précis, concret, et aussi, sur nos posts Instagram, être aussi très précis, utiliser des mots-clés dans nos légendes, etc. Donc ça, c'est vraiment, pour moi, un retravail de réécriture constant, en fait, en faire en 2026, c'est se dire, je parle d'un sujet dans un post Instagram, c'est quoi le mot-clé principal ? Comme si c'était un article de votre blog. C'est quoi, en fait, le vrai mot-clé, là ? Sur quoi ce post, il est utile ? À quoi ? À qui ? Voilà, c'était pour moi le sujet en 2026, parce que je suis... C'est aussi forcément, je suis biaisée parce que je suis très portée sur la stratégie de contenu. Donc forcément, ce qui va être un gros challenge pour moi aussi, c'est de se dire comment je peux avoir une stratégie de contenu multicanal qui va permettre à l'IA de me mettre en référence. Donc ça, c'est chouette. Qu'on faisait déjà, en fait, naturellement, nous, toi et moi, Jérôme, mais finalement, là, se dire les propriétaires aussi. Et ça, c'est la bonne nouvelle, c'est qu'Instagram arrive quand même dans le game. Je trouve ça plutôt intéressant.
- Speaker #0
C'est clair, ça a un impact. Et là, qui est favorable à son direct aussi. Donc, c'est chouette.
- Speaker #1
En tout cas, je trouve que cet épisode, on a donné énormément de points de vue complémentaires, mais aussi parfois avec chacun nos parties prises, un peu plus engagées. Mais voilà, ce qui nous paraissait prioritaire. En tout cas, on arrive à la fin de cet épisode. Est-ce que, dis-moi, est-ce que déjà l'exercice t'a plu, Jérôme ? Est-ce que tu as l'habitude de prendre la parole ? Peut-être pas en podcast ?
- Speaker #0
c'est une bonne question un peu moins podcast j'en ai réalisé en 25 de mémoire 2 ou 3 mais à partir du moment où j'ai hier ma journaliste la personne qui m'interview qui conduit l'échange est prête et qu'on a un petit peu bossé mine de rien les choses en amont c'est le kiff et grosse valeur ajoutée gros valeur ajoutée et change le monde J'ai bien apprécié. C'était fluide, pertinent, je pense, pour nos éditeurs, pour les pros qui nous écoutent et inspirants. On espère l'avoir été au maximum pour vous. Merci. Suite au prochain épisode,
- Speaker #1
j'espère. En tout cas, pour les personnes qui nous écoutent, et souvent, elles nous écoutent en voiture ou quand elles font le ménage. L'info que j'ai, c'est souvent que je suis écoutée dans les sessions de ménage. Justement, tu poses un peu ton cerveau ou tu es en voiture et tu as un temps de trajet un peu long. Moi, j'ai beaucoup écouté de post-it. pièce en voiture. Je ferai le résumé de tout ce qu'on a dit, puisqu'on a dit beaucoup de choses, dans la description de l'épisode. Et donc, on pourra revoir tout ça. Et ce sera doublé, évidemment, sur mon site Internet, sous la forme d'un article de blog, comme d'habitude. En tout cas, merci à toi, Jérôme, d'avoir partagé en toute transparence. C'est chouette que tu aies abordé la partie politique tarifaire, parce que ce n'est clairement pas un de mes sujets. Je vois ce qui se fait. J'ai les retours des hébergeurs. Mais ce n'est pas un point que j'accompagne. Et ça, c'est chouette que tu aies abordé ce sujet-là, parce que moi, je l'avais moins, j'avais moins cette expertise-là. Donc, merci beaucoup pour tout ce qui est tarification dynamique. Le channel manager, là-dessus, on est raccord. Et effectivement, sous cette partie de s'adapter, pour nous, il y a des évidences, mais on fait encore le constat que en 2025, et j'espère moins en 2026, il y a quand même encore des points qui ne bougent pas et qui pourtant doivent bouger si on veut générer plus de réservations. J'espère que deux voix feront quand même le job, cette fois, pour convaincre les personnes à passer le cap. Parce que là, quand chacun de notre côté en le dit, mais là, on le dit à deux, j'espère que ça fera son truc. Vous ne voyez pas, mais Jérôme croise les doigts.
- Speaker #0
Je lutte comme Alain Slagui à l'époque. La lutte finale, on va gagner.
- Speaker #1
En tout cas, merci à toi. Je te remercie vraiment chaleureusement. J'espère qu'on aura l'occasion de refaire d'autres épisodes Pourquoi pas l'Ensemble. sur d'autres sujets, vraiment ton regard, ton expertise. Évidemment, je mettrai les liens de tes réseaux sociaux si on veut te suivre. Je pense que tu fais quand même partie des personnes qui sont suivies par la majorité de mon audience, mais je remettrai les liens pour ceux qui ne te connaîtraient pas encore. Et je te souhaite de passer de belles... Là, on est en juillet quand on enregistre. Je te souhaite de bien terminer tes vacances. Merci beaucoup. Et merci à toi d'avoir accepté d'ouvrir la saison 5 avec moi. Je te dis à très vite et j'espère qu'on aura plaisir à se retrouver en 2026, nous aussi.
- Speaker #0
Merci beaucoup, Yann.
- Speaker #1
Merci à tout le monde. A bientôt, merci à toi.
- Speaker #0
A tout le monde, ciao, ciao.
- Speaker #1
Et voilà, ce premier épisode de la saison 5 touche à sa fin. Avec Jérôme, on t'a donné énormément de conseils, de tendances, vraiment de choses à mettre en place en 2026. Évidemment, tu n'as pas tout noté, je pense. C'est pour ça que je t'ai concocté un petit document à télécharger où je remets... tout ce qu'on a dit avec Jérôme en détail. Tu peux le télécharger gratuitement. Il te suffit de cliquer dans le lien de la description de cet épisode que tu peux également retrouver en téléchargement sur mon site internet dans l'article de blog dédié à cet épisode. En tout cas, merci à toi d'avoir écouté cet épisode jusqu'au bout. Merci à toi d'être fidèle au podcast et je te dis à très vite pour un nouvel épisode. Si cet épisode t'a plu, merci de lui laisser un commentaire ou une jolie note 5 étoiles sur ta plateforme d'écoute préférée. Moi, ça m'aide vraiment beaucoup à garder la motivation pour continuer ce podcast. Et puis tu peux aussi tout simplement le partager autour de toi sur tes réseaux sociaux en me mentionnant pour que je puisse venir te faire un petit coucou. En tout cas, merci de contribuer à faire connaître ce podcast.