- Speaker #0
Bienvenue dans l'ADN de la coiffure mariée, le podcast qui t'aide à construire une activité de mise en beauté haut de gamme, alignée avec ta personnalité, ton talent et ton équilibre de vie. Je m'appelle Jessica, je suis coiffeuse maquilleuse, spécialisée mariage et formatrice. Et après des années à sublimer des centaines de femmes, j'accompagne aujourd'hui les MUA qui veulent passer de l'instinct à l'expertise, sans sacrifier leur temps, leur santé ou leur famille. Ici, on parle de conseils personnalisés, de postures professionnelles, d'organisation minimétrique. Pas de course à emprunter, juste un business beau, fort et rentable à ton image. Alors si tu veux élever ton métier et reprendre les rênes de ta réussite, abonne-toi et bonne écoute. Aujourd'hui, j'ai l'honneur de vous partager ma toute première interview sur le podcast et je vais être totalement transparente avec vous. J'ai eu un petit quad technique à l'enregistrement, j'ai dû composer et trouver des solutions pour quand même vous offrir un épisode de qualité. Et honnêtement, je suis ravie que cette première interview se fasse avec Ophélie, connue sur Instagram sous le nom d'En Tête à Tête. C'est grâce à son univers haut en couleurs et à son expertise en colorimétrie que je l'ai découverte. La colorimétrie, c'est un sujet qui me passionne parce qu'il touche directement à ce qui m'anime, la personnalisation et l'accompagnement sur mesure des femmes. Nos chemins se sont donc croisés naturellement et aujourd'hui, je lui donne la parole dans l'ADN de la coiffure Marie. On va parler de son parcours, de sa vision de la couleur. et de la façon dont elle aide les femmes à révéler leur vraie identité. Ophélie, je suis vraiment heureuse de t'accueillir pour ce premier épisode en duo. Est-ce que tu veux bien commencer par te présenter à ta manière ? Oui.
- Speaker #1
Ok, alors merci déjà pour cette invitation. Donc moi, c'est Ophélie, comme tu l'as dit. Alors, des débuts dans la coiffure, voilà, depuis 15 ans. Mais un métier dans lequel je ne me retrouve pas du tout. Et où j'ai essayé d'aller piocher des choses un peu à droite et à gauche. pour revenir à ma personnalité à moi de base. Donc, ça m'a amenée au coaching en images. Dans le coaching en images, il y a la colorimétrie. Donc après, à l'univers des couleurs, à faire passer des messages et du coup, à créer des événements. Et voilà.
- Speaker #0
Est-ce que tu as toujours voulu faire cela ?
- Speaker #1
J'ai commencé à l'âge de 15 ans.
- Speaker #0
Oui, sortie de Beau-Reveil, tu es partie directe. OK. Et après, quand tu as voulu faire coach en images, tout ça, tu as fait des formations spécifiques ?
- Speaker #1
Je suis formée à quatre reprises. Oui.
- Speaker #0
Oui, c'est des VNN. De toute façon, généralement, c'est par là que ça passe. J'ai vu que tu ne faisais plus de clientes classiques, mais est-ce que tu en fais encore ? Oui,
- Speaker #1
alors, je ne souhaite plus développer la coiffure parce que je propose des séminaires, des interventions en entreprise aussi. Je veux vraiment privilégier la dynamique de groupe et la transmission par le biais des couleurs. Mais j'arrive à faire passer d'autres messages. Mais la souche principale, ce sont les couleurs. et du coup la coiffure oui j'aime bien mon petit cocon avec mes clientes mais c'est plus un métier que j'aspire à développer à quel moment as-tu compris que la couleur pourrait être un outil pour toi ? ah bah alors moi dans ma transformation à moi parce que moi j'étais pas du tout couleur tu vois cette maison que tu vois toute colorée était full black avant j'ai vu que c'était noir c'est ça j'ai vu que tu mettais beaucoup de noir avant avant j'étais très noire la couleur que je mettais le plus c'était les kakis waouh Oui. Voilà, et en fait, tu ne te rends pas compte que tu t'uniformises et que tu as l'impression que c'est ton style à toi et que tu es bien ancrée. Non, c'est bien ma personnalité, parce que moi, j'ai du caractère, alors je m'habille bien foncée comme ça et tout. Et en fait, c'est vraiment le coaching en images. La première formation, je me souviens, j'avais commencé un petit peu à mettre de la couleur. Je ne sais plus trop quel était le déclic. Déjà, j'avais repassé ma... Alors, c'était, oui, si, confinement. Je me retrouvais confinée dans ma maison, full black. Bon, j'ai commencé à repeindre des choses en blanc. Je me suis tournée vers le blanc et le beige au début. Et puis, quand j'ai fait cette première formation de coaching en images, qui a été franchement... Bon, c'est une expérience parmi tant d'autres, mais c'est pour ça que j'ai continué de me former. Et alors, en plus, très cliché, mais c'était une session focus coiffeuse. Et alors là, je suis tombée dans le cliché des coiffeuses et je me suis dit, mais mon Dieu ! Donc, en fait, j'ai vu tout le côté très superficiel du métier de conseillère en images. mais par contre j'ai commencé à découvrir les styles, les harmonies de couleurs et au tout début je me revois me dire c'est affreux toutes ces couleurs ensemble tellement j'étais formatée à mon truc je me suis dit et puis je sais pas j'ai trouvé ça curieux j'ai approfondi la colorimétrie parce que j'ai trouvé ça dingue pour notre métier de coiffeuse et en fait je me suis dit comment on ne peut pas être formée à cet outil là quand on fait nos études de coiffure Merci. Typiquement, quand on conseille une cliente, si tu ne sais pas faire la colorimétrie... Tu la conseilles avec tes goûts. Tu entrevois des choses de son visage, de ses yeux. Oui, d'accord, mais...
- Speaker #0
Tu sais, je me posais justement la question avec des collègues il n'y a pas longtemps. Est-ce que les CAP et les BP d'aujourd'hui ressemblent vraiment à ce qu'on a appris nous ? Ou est-ce qu'ils ont évolué ? Parce que quand je repense à mes débuts, j'ai commencé à 15 ans, ça fait plus de 20 ans maintenant. Et à l'époque, on ne parlait absolument pas de colorimétrie ni de personnalisation. Aujourd'hui, on sait que chaque personne a son identité propre, avec son caractère, sa personnalité, et que la mise en beauté doit tourner autour de ça. Je me demande si les formations initiales ont intégré cette dimension, ou si elles sont restées figées dans les standards. Parce qu'en réalité, on sort avec un diplôme, mais sans vraiment avoir ce regard approfondi. C'est ensuite qu'on doit aller chercher, se former encore, et surtout choisir les bonnes formations pour développer ce sens de l'accompagnement.
- Speaker #1
Alors déjà à l'époque, certains CFA... faisait intervenir des fois des conseillères en images parce que j'ai des filles moi que je forme maintenant qui m'ont dit ah ben nous on avait eu un petit aperçu en CAP ou en BP donc à l'époque il y avait un petit peu de ça mais voilà c'était un petit aperçu et là maintenant des retours que j'ai non c'est très fermé ça reste tout ce qui est éducation nationale de toute façon c'est très compliqué à faire évoluer et des retours personnellement que j'en ai non ça n'a pas... évoluer. C'est même très dur. J'ai une fille qui avait essayé d'être prof. Moi, j'ai fait ma maîtrise pour être prof de base. J'ai toujours eu ce côté d'enseigner, de transmettre, de partager. Et je l'avais fait pour ça, la maîtrise. Et en fait, j'ai eu des retours de... Elles ont quitté parce qu'en fait, tu ne peux pas faire évoluer et c'est trop compliqué.
- Speaker #0
Oui, c'est fermé. Je ne suis pas sûre que ça ait évolué. Tu as suivi ta toute première formation en colorimétrie. Tu as croisé d'autres coiffeuses qui découvraient aussi cet univers. Selon toi, quelle est la croyance limitante la plus fréquente à laquelle tu as été confrontée ?
- Speaker #1
Alors, je vais dire quelque chose qui ne va pas.
- Speaker #0
Mais c'est ce qu'on… Du coup,
- Speaker #1
prends le montage si ça ne plaît pas. Non, c'est bien passé. Alors, je parle des personnes, pas qui connaissent la colorimétrie, mais avant de la connaître justement, la croyance limitante, c'est je sais tout et j'ai besoin de rien apprendre. Je sais déjà,
- Speaker #0
je sens,
- Speaker #1
j'ai le don pour ça. Oui, d'accord, enfin bon. Il y a des choses un petit peu plus factuelles. Si tu as un outil, c'est encore mieux. Et ça va encore plus amplifier ton don si tel était vraiment ça. Mais bon, il y a vraiment ce côté-là. Alors là, je suis en train de me réconcilier avec l'univers des coiffeuses. Parce que franchement, j'ai vraiment trouvé que c'était un univers très critique, très imbuté à personne. Je ne sais pas si c'est le fait, comment expliquer, qu'on n'ait pas besoin de beaucoup d'études et qu'on peut quand même être... patronne, avoir son salon, pouvoir à bout d'un moment bien gagner sa vie quand on a plusieurs employés, etc. Et du coup, hop là, la terre ne nous porte plus parce que peut-être que ça part forcément de blessures qu'on a pu avoir et maintenant on se sent indétrônable, puissante et la discussion du coup avec les autres peut être compliquée. Ça, c'est beaucoup ce que j'ai ressenti dans des formations basiques de technique, etc. Je me disais mais l'horreur, les mentalités ! Elles savent tout mieux que tout le monde, c'est compliqué l'échange, c'est « ah ben non mais moi si, moi je travaille comme ça » et oui mais en fait c'est cool l'échange, la mise en question. Et ça c'est vraiment, je trouvais quelque chose qui manquait. Après franchement quand j'annonce mes séminaires et tout, je suis tellement à cheval sur le fait que, je répète, il n'y a pas de personnes mauvaises et méchantes. Et je pense qu'avec ma perspective sur les réseaux ça se ressent beaucoup donc je ne les ai pas en formation ces personnes-là. Et du coup, ça me réconcilie avec un autre public de coiffeuse qui est vraiment là pour la remise en question, apprendre les unes, les autres. Enfin, voilà. La croyance limitante, c'est vraiment... Je sais. Je sais et je n'ai pas besoin de cet outil-là pour savoir. Voilà.
- Speaker #0
Si une professionnelle souhaite vraiment progresser dans ses conseils en colorimétrie et affirmer sa posture d'experte auprès de ses clientes, selon toi, quels seraient les deux ou trois axes prioritaires à travailler ?
- Speaker #1
Les premiers indicateurs, déjà, et heureusement, maintenant, Maintenant, on est vraiment... Donc, ça suit un peu ce que tu étais en train de dire. Il y a vraiment un changement. Donc, on est quand même dans une ère de plus de respect du cheveu et de la carnation. Donc, déjà, le premier critère, c'est de respecter la carnation naturelle d'une cliente. Alors après, oui, tu as des profils type. Et là, on n'est plus sur de la colérimétrie, mais plus sur du style et de la personnalité. Tu as des personnes qui vont être tout feu, tout flamme, qui vont aimer n'importe quel mélange de couleurs, etc. Ça, c'est très personnel. Ce n'est pas du tout... Mais... Et en termes de respect de carnation de peau, toutes ces femmes, par exemple, qui ont notre carnation plutôt foncée, qui veulent absolument être blondes à outrance, on n'est pas du tout dans le respect ni du cheveu ni de la carnation. Pour moi, le premier critère, c'est respecter la carnation naturelle. C'est la plus grosse, dominante. Si déjà, tu es dans ta carnation naturelle en termes de cheveux, tu as fait 45-50% du taf sur ta colonie métrique. C'est énorme. Mais quand tu prends conscience de ça, ... T'as plus envie de te dénaturer, en fait. Parce que moi, j'aime bien me questionner sur quand les clientes, elles ont toute envie de changer, mais changer du tout au tout. Et un coup-ci, un coup-là, moi, je me questionne, oui, mais pourquoi ? Qu'est-ce qui se passe au fond d'elles pour qu'elles soient toujours en train d'aller chercher une réponse à l'extérieur ? Enfin, bon, voilà. Oui.
- Speaker #0
Donc,
- Speaker #1
premier critère, respect du naturel. Deuxième critère qui est super chouette à tester, c'est le rouge à lèvres. Le rouge à lèvres, c'est... super impactant dans une colorimétrie. C'est là où tu vas voir si ça jure, si t'es trop sombre, si c'est trop clair, si c'est trop criard pour les lèvres, si c'est trop chaud, si c'est trop froid. Déjà ça, c'est un très gros indicateur.
- Speaker #0
Pour prouver son contraste, sa clarté, sa température.
- Speaker #1
Moi, j'ai une amie que j'aime très fort, elle sait, j'arrête pas de lui dire. Elle a ce côté un peu nordique, tu vois. Elle a ses yeux bleus, elle est blonde, hauteur de ton d'un 8, 9. Elle me met putain de rouge à lèvres, hyper chaud, hyper foncé, hyper criard. Mais bon, elle, elle aime. Il n'y a pas moyen. C'est comme ça. Je prie pour un jour lui faire changer, qu'elle se rende compte qu'au niveau de sa carnation, là, ça serait plus un framboise qui lui aimait. Mais dans son tempérament, elle a un côté provocateur. Et ça, il faut respecter. Tu vois ? Donc voilà, il faut jouer un peu avec des choses comme ça. En tout cas, rouge à lèvres. Carnation naturelle, déjà, ça c'est deux très gros critères à prendre en compte pour essayer de tâter la colorimétrie.
- Speaker #0
Je sais que dans ton approche, tu fais un vrai lien entre la couleur et les émotions. Est-ce que tu peux nous expliquer comment tu connectes ces deux aspects et pourquoi c'est si important dans ton travail ?
- Speaker #1
Alors, quand j'ai commencé la colorimétrie, au bout de ma deuxième, surtout ma troisième formation, j'en ai fait quatre au total, formation en colorimétrie, parce qu'à chaque fois, tu vois beaucoup la méthode des quatre saisons. Oui. Et personnellement, je la trouve complètement biaisée parce qu'avec tous les types de peau qui existent, la cas de saison, moi, par exemple, à chaque fois, je suis une galère et je vois bien qu'elles sont perdues et que du coup, elles me calent dans une saison par dépit. Tu vois ? Donc, tout ce que je ne voulais pas faire. C'est pour ça que je me suis fermée plusieurs reprises. Et la troisième, j'ai encore plus plongé dans l'univers de la colorimétrie parce que c'était beaucoup plus poussé. Et puis j'ai commencé à acheter des livres sur les couleurs, à regarder des conférences, à tomber sur Michel Pastoureau qui est un grand historien autour de la couleur, Jean-Gabriel Kos, et à faire le lien, à découvrir qu'il existait la chromothérapie. Donc soigner les personnes par le biais d'apports de lumière colorée. Et du coup j'ai trouvé une formation en chromothérapie. Donc je me suis formée pour être consultante en couleurs. Et du coup, j'ai appris plein de liens émotionnels. Et puis après, j'ai creusé, je ne sais pas combien de livres sur la couleur. J'ai bouquiné plein de choses, etc. Mais du coup, grâce à ça, j'ai eu un outil où je peux faire des chromotests, des tests de personnalité par le biais des couleurs. Et alors, moi, je trouve ça juste cool. Après, il y a une autre femme que j'ai découverte moi bien après. C'est Lorraine Facianel. qui elle fait aussi ça, tout ce qui est liens, des couleurs, etc. Alors moi, j'avais déjà découvert par la chromothérapie, et elle aussi s'est formée en chromothérapie. Enfin, Lorraine, c'est vraiment une pionnière qui fait ce lien-là. Et je crois que dans le conseil en images, dans la formation complète de AZ, c'est la seule qui propose ça. Alors c'est une formation à part café, voilà. Et moi, c'est vrai que dans la formation colorimétrique, j'ai voulu proposer... En fait, j'ai commencé à préparer ma formation avant de me former avec Lorraine. Oui. Lorraine, c'est ma quatrième formatrice. Oui. Donc, c'est vrai que quand j'ai eu Lorraine, dès le début, je lui ai dit, par contre, voilà, moi, j'étais déjà en pourparlers de former autour de la colorimétrie. C'est un univers que je kiffe. Et pour moi, le lien émotionnel, il est hyper important. Parce qu'en fait, quand tu commences une colorimétrie avec quelqu'un, imaginons, tu lui passes des drapings. Et toi, tu t'enflammes à voir, je ne sais pas, que le orange du va-merveille. Et en fait, tu ne sais pas, mais elle, elle a un passif très compliqué avec cette couleur-là pour des choses qu'elle sait ou qu'elle ne sait pas. Et ça se trouve, elle déteste cette couleur. Et toi, tu es en train de t'envoler sur un truc qu'elle déteste. Et du coup, je trouve ça hyper particulier. Et puis, ça peut freiner la personne et du coup, lui se dire, mais moi, je n'aime pas du tout cet outil-là, nul, je ne m'en servirai pas. Enfin, tu vois, voilà. Pour moi, le lien de l'émotionnel, il est hyper… C'est même le premier. Oui, il y a la production de la... Voilà.
- Speaker #0
Moi aussi j'adore travailler avec la personnalité. Observer ce que la personne aime, ce qu'elle n'aime pas, ce qui lui va ou pas, c'est un axe essentiel. Par exemple, une cliente qui adore porter un certain fard à paupières, même si techniquement ce n'est pas la teinte la plus flatteuse selon sa colorimétrie, si je lui dis de ne pas le mettre, elle risque de ne pas se sentir elle-même. Résultat, son regard, sa posture et son énergie ne seront pas au rendez-vous. Alors que si elle porte LE fard qu'elle aime, même si ce n'est pas la couleur la plus idéale, elle aura confiance en elle, elle se sentira belle. Et ça se verra immédiatement dans son attitude. C'est exactement ce que j'appelle le pont. Prouver l'équilibre entre ce qui nous va objectivement et ce qu'on aime profondément. Quand les deux se rencontrent, c'est là que la magie opère.
- Speaker #1
C'est le fameux pont de la communication.
- Speaker #0
C'est ça.
- Speaker #1
Le pont est extrêmement important. Il ne faut pas se buter. D'ailleurs, il y a une structure en coiffure qui propose la colorimétrie et qui après forme à la technique. Elles le font toutes en un. Moi c'est quelque chose que je propose pas parce que formé à la technique, franchement je m'en cogne. Alors voilà, c'est sûr que c'est hyper intéressant mais je me vois pas du tout former des personnes en technique, en coiffure, c'est pas du tout quelque chose qui va m'animer. Mais enfin bref, donc eux ils le proposent et en fait j'ai eu des retours catastrophiques où en fait, bah voilà, bon bah on a fait le draping, ah bah elle est hiver donc imaginez-nous elle arrive, elle est blonde, ah bah on va lui faire un violine, je grossis hein, si j'ai plus les exemples en tête. et bien en fait coûte que coûte même si la fille ne veut pas elle va ressortir avec son violine mais à quel moment non non et c'est pour ça que moi quand je fais une colorimétrie en coiffure qu'après qu'elle veut faire un changement et qu'elle me dit bah voilà j'aimerais tout faire en même temps et bien non et à chaque fois c'est un non c'est d'abord on fait la colorimétrie tu laisses le temps de digérer tout ça parce qu'il y a tout l'environnement où moi je n'ai pas la main dessus c'est à dire tout son environnement social à elle émotionnel à elle Merci. son chéri, ses enfants, la mère, la soeur, la cousine, j'en sais rien. Et t'as des personnes qui passent au-dessus de ça, et t'as des personnes qui font leur vie à travers ça. Et ça, moi, j'ai pas la main dessus. On n'a pas la main là-dessus. Donc du coup, pour moi, c'est hyper important que ça mûrisse. Et comme ça, au moins, quand elle revient d'une, elle aura eu l'attente. Et l'attente, c'est génial, on ne sait plus attendre, donc on ne sait plus savourer les choses. Donc ça, qu'elle aura bien attendu, qu'elle aura bien mûri le projet, elle sera bien sûre d'elle. et là, tu es sûre que tu ne te casses pas la gueule et c'est banco.
- Speaker #0
Quand on parle de cheveux, il ne s'agit jamais seulement de cheveux. Si une cliente choisit une couleur qui ne correspond pas à sa colorimétrie, tout son univers peut être déséquilibré, son maquillage, ses vêtements, son énergie. Par exemple, si elle se tourne vers un blond froid, alors que son univers, ses habits et son maquillage sont chauds, il y aura forcément un déquelage visible. Son image ne racontera plus la bonne histoire. C'est pour ça que la colorimétrie, ce n'est pas une question esthétique, c'est une acceptation de qui on est, un alignement entre ce qui nous va et ce qu'on aime et ce vers quoi on veut aller. Et accompagner une cliente dans ce chemin, ce n'est pas forcément la transformer, mais plutôt l'aider à s'élever, à s'améliorer, à se révéler. Parce qu'on n'a pas toujours besoin de changer quelqu'un pour l'embellir.
- Speaker #1
Ça, c'est souvent aussi la trouille qu'ont les gens. Et merci, Christine Accordula. Du coup, le métier de coach en images est associé à tes clodos et après tu finis princesse. Non, en fait, ce n'est pas du tout l'idée. L'idée, c'est de la connaissance de soi. Alors oui, il y a des personnes chez qui ça va être très impactant. Et du coup, tu en as plein. Moi, j'avais des clientes au début qui sont très pépettes dans leur manière de s'habiller. Elles sont hyper soignées, tout ça et tout. Donc, elles pensaient qu'elles n'avaient pas besoin de ça. Oui, d'accord. Mais alors, la question que je leur pose, c'est donc du coup, tu te connais. Tu sais vraiment quelles sont les couleurs qui te mettent en valeur. Non, elles ne savent pas. Mais en fait, c'est juste ça. La base, c'est la connaissance de soi. Et après, tu en feras ce que tu veux. Peut-être que ça va opérer vers un changement qui va être wow, peut-être pas. mais au moins tu te connais ça c'est la même chose
- Speaker #0
Quand je fais un diagnostic beauté avec une mariée, je regarde tout. Son contraste, son sous-ton, sa carnation, la forme de son visage. Mais ce qui m'interpelle le plus, c'est à quel point elle ne se regarde pas vraiment. Beaucoup me disent avoir les yeux marrons, alors qu'en les observant de près, on y voit du vert, du doré, des nuances incroyables. Pareil pour la forme du visage, elles se sont regardées depuis l'enfance avec une idée flivée, et souvent c'est faux. C'est là que mon rôle prend tout son sens. Je ne leur impose pas un diagnostic comme une vérité descendue d'en haut, je les guide, regardons ensemble qu'est-ce que tu vois. Et doucement, elles découvrent par elles-mêmes. Parce que si leur cerveau n'a pas validé la réalité, la vraie forme de leur visage, la vraie couleur de leurs yeux, elles ne pourront pas accepter le conseil ni le changement. Le diagnostic, finalement, ce n'est pas une simple analyse. C'est une expérience d'acceptation de soi. Et une fois qu'elles se voient vraiment, alors oui, tout devient possible.
- Speaker #1
C'est surtout, comme tu expliques, une fois qu'elle le voit, ce n'est pas un jugement, ce n'est pas comme quand tu vas essayer un fringue. « Ah, ça vous va à merveille ! » D'accord ? Pourquoi ? En fait, je vous donne ma explication. Est-ce que c'est parce que toi, tu as un super lien avec ce jaune et du coup, tu aimes voir cette fille-là en jaune ou est-ce que vraiment, c'est en train de la mettre plus lumière qu'une autre couleur ? Pourquoi, en fait ? Et quand on fait la colorimétrie, moi, je ne change pas de jeu de tissu tant qu'elle ne s'est pas rendue compte de ce qui se passait sur sa peau. Sinon, il n'y a pas d'impact exactement comme ce que j'explique. Il faut absolument qu'elle se rende compte d'elle-même que c'est purement objectif.
- Speaker #0
Il y a toujours une énorme différence au moment où une mariée comprend qui elle est vraiment. Pas seulement ses couleurs, son visage ou son style, mais aussi sa personnalité. Parce que parfois, il y a des traits que l'on refuse de voir chez soi, des facettes que l'on aimerait effacer. Et pourtant, plus on les accepte, plus on s'élève. C'est exactement là que naît la révélation, l'œil qui brille, le « waouh » devant le miroir. Le moment où elle trouve vraiment qu'elle est magnifique. Pourquoi ? Parce qu'on a respecté à la fois son apparence et sa personnalité. On a créé un pont entre les deux. Et c'est cette approche qui change tout. Un essai n'est pas fait pour obtenir un look parfait. C'est 75% d'analyse et de conseils et seulement 25% de technique. Mon rôle n'est pas de dire ça te va, fais-moi confiance. Mon rôle, c'est de lui montrer pourquoi ça lui va. Sa carnation, son contraste, son sous-ton, sa personnalité. C'est ça la vraie différence. La mise en beauté devient alors une expérience de révélation et d'acceptation, pas juste une prestation.
- Speaker #1
Il y en a qui travaillent comme ça. Et tu vois, c'est là après où je trouve ça dommage aussi. ces fameuses robes de mariée qu'on voit en blanc partout. Et en fait, on s'est mis pour qu'on mette du blanc. Voilà. Parce qu'avant, les robes de mariée, elles étaient rouges. Mais c'est vraiment comme... Je ne sais pas si tu as regardé La Servante et Carlate.
- Speaker #0
Non, je l'ai regardé.
- Speaker #1
La série, où le code couleur, il est très puissant. Elles sont habillées toutes en rouge. Elles ont des coiffes blanches pour les renfermer dans leurs trucs, pour les pointer du doigt aussi, pour les rendre hyper visibles de la tête, là. Et elles sont habillées toutes en rouge pour ce côté fertilité. passionnelle, etc., nos fameuses règles qu'on a tous les mois qui sont rouges pour mettre le doigt sur ces femmes qui peuvent enfanter. Enfin bref, et du coup, le lien avec cette robe rouge de mariée, déjà, il y avait ce côté de noblesse. C'était une teinture qui était très chère et très coûteuse à l'époque. Et du coup, vraiment, les robes de mariée étaient en rouge. Et en fait, c'est devenu en blanc par rapport à la reine Victoria, je crois que c'est en 1870, qui s'est mise un jour en blanc. Et comme il y a eu tout ce côté... C'est très religieux et c'est pour rentrer dans des cases sociales, le blanc dans les robes de mariée. Et en fait, on ne sait même pas pourquoi on porte des robes de mariée blanches. On y va parce que c'est comme ça et que c'est blanc. Et d'accord, mais pourquoi ? Du coup, j'ai préparé avant notre rendez-vous un petit réel par rapport à ce sujet-là, parce que je trouve ça quand même hyper intéressant. Et sachant que dans d'autres cultures, en Chine par exemple, je crois qu'en Afrique aussi, il y a plusieurs cultures qui ont gardé le rouge. En symbole de robe de mariée, mais comme en France et en Europe, des fois, on s'uniformise. Oui. C'est le blanc.
- Speaker #0
On ne peut pas changer les choses du jour au lendemain. Oui, les codes évoluent, mais il faudra sans doute encore des générations pour que la mariée en blanc cesse d'être une évidence. En attendant, mon rôle, c'est d'accompagner, pas de bousculer. Quand je parle de couleur avec mes mariées, je leur demande toujours est-ce que vous avez envie de changer vos cheveux ou vous voulez rester vous-même ? Et à partir de là, on joue avec ce qui est possible, le bijou. Le maquillage, la couleur des cheveux, les accessoires, même si la robe blanche reste encore une tradition bien ancrée, il y a mille façons de la personnaliser et de la rendre unique. Parce que le vrai changement, ce n'est pas de casser les codes en un instant, mais de respecter la mariée et de lui montrer toutes les nuances dans lesquelles elle peut rayonner.
- Speaker #1
C'est intéressant d'avoir ce questionné là-dessus. Je veux absolument être belle et que tout m'aille bien dans mon rouge à lèvres, ma couleur de cheveux, oui, et la robe. Alors, en effet, si par exemple, elle est hyper bustier, bon, c'est tellement loin du visage que bon, d'accord. Oui, oui. Mais c'est vrai que quand tu vois que la plupart des carnations de peau, on est tous à peu près dans des hauteurs de ton entre 5 et 7, même encore plus foncées, bah en fait, du coup, le blanc, il ne fait pas vraiment partie de la mise en valeur. Donc, je trouve ça très curieux.
- Speaker #0
Est-ce que tu peux nous en dire plus sur ton prochain séminaire coloré ?
- Speaker #1
Oui. Alors, ça fait un an et demi que je forme à la colorimétrie. Et donc, cette année, 2025, j'ai eu envie de faire un séminaire, la formation de la faire en séminaire. Il va y avoir plusieurs dérivés de séminaire, mais le plus gros pour l'instant, c'est le séminaire coloré. Et le sujet des couleurs, pour moi, ça relie notre âme d'enfance, ça relie notre émotionnel. ça fait parler de qui on est à l'intérieur. Donc du coup, l'idée du séminaire, c'est de venir raviver tout ça et aller creuser au fond de soi. Donc voilà, il se passe plein de choses. On vient apprendre l'outil de la colorimétrie, mais on vient s'explorer avant tout.
- Speaker #0
d'accord,
- Speaker #1
ça a l'air génial c'est dans un château, il y a un chef cuisinier c'est genre la vie de princesse j'ai plusieurs intervenantes c'est vraiment une expérience de dingue franchement c'est ouf et moi j'aime pas du tout le côté scolaire je me suis toujours ennuyée en formation et je voulais pas qu'on retrouve ça dans ma formation sachant que c'est l'univers des couleurs non,
- Speaker #0
je veux pas dire pour clôturer notre échange, si tu veux citer deux ou trois personnes qui ont vraiment bouleversé ta vie Merci. dans ton parcours, dans ton métier ou ta vision, qui serait-elle ? Comme ça, on pourra aller les découvrir à notre tour et peut-être trouver, nous aussi, des clés pour évoluer et transformer.
- Speaker #1
Alors, la première, oui, c'est Sarah. Alors après, ce que je vais vous citer, vous n'allez pas trop le voir sur ces réseaux. C'est plus, comme c'est une amie à moi, j'ai plus cette horaire du décor-là. Sarah, c'est celle qui tient le château, c'est là où je fais mes séminaires. Ouais, d'accord. Voilà, et en fait, c'est... Ils ont une vision de la vie que j'adore, c'est-à-dire qu'ils ont acheté le château qu'avec, excusez-moi le terme, mais leur couille. Tout le monde pense que c'est un héritage familial, mais pas du tout. Ils ont eu le truc de faire ça en famille avec son mari. Et ils ont mis toutes leurs petites billes qu'ils avaient dedans. Ils ont été confinés deux mois après, donc ça a été une merde pas possible. Mais en fait, ils ont la foi. Ils ont la foi, ils font tous leurs événements avec l'amour. Ils sont convaincus que c'est le meilleur des moteurs. Et voilà, Sarah, c'est vraiment le château de Mouipier. Elle est une très grande source d'inspiration et un gros boost. Après, j'ai mon amie, mais bon, on s'est suivi dans notre évolution, mais pour moi, l'entourage, il est tellement important. Et plus tu es alignée avec toi et plus tu as des personnes. Enfin, moi, depuis aller 5-6 ans, je n'ai jamais eu une aussi belle vie, un aussi bel entourage depuis que je me connais au moins en profondeur. Donc, il y a le comptoir d'Emma. Pareil, vous n'allez pas trop voir ce côté-là de sa peinture. Elle est très pétillante, mais elle a une boutique de vêtements. Donc, ce n'est pas ce côté-là qu'on va voir en premier sur les réseaux. Mais bon, voilà. Et après, une qui m'a… C'est Catherine Bonarini.
- Speaker #0
Catherine Chantal.
- Speaker #1
Les deux. C'est plus Catherine et Chantal, Chantal et Catherine. Catherine, ça a été la rencontre il y a quatre ans. Je ne sais plus. où en fait je m'étais dit ok je signe cette formation c'est la dernière si je suis encore déçu humainement je ne mets plus un seul pied en formation de coiffure j'étais tellement déçu les formatrices qui prennent de haut alors moi je sais pas pourquoi mais souvent j'ai été dans la ligne de mire je dois je sais pas bon bref les j'en ai une il ya eu des formations vraiment j'ai très mal vécu et la catherine en fait on s'est tapé des fourrures tout le long c'est parti il ya eu à une connexion de fou Du coup, on a vachement gardé contact derrière et je suis retournée en formation la voir. Et puis du coup, après, elle est venue à mon séminaire en janvier. En fait, on a toujours gardé lien. Et là, le séminaire en janvier, je pense que comme on a passé beaucoup plus de temps ensemble, ça a été encore plus... C'est vraiment une personne, moi, qui m'a réconciliée avec l'univers de la coiffure. Et elle est... L'humain est juste... C'est ça.
- Speaker #0
Moi aussi,
- Speaker #1
c'est un élément de pencheur. Tu l'as rencontrée ?
- Speaker #0
Moi aussi, j'en ai plusieurs, mais ça a été une des personnes qui a bouleversé ma vie et qui a fait que depuis un an, j'ai complètement changé d'axe.
- Speaker #1
Tu vois, en coiffure, je n'en ai pas trop à te citer parce que franchement, je n'ai pas de grande source. Il y a aussi Anna Vaquian que j'aime beaucoup, mais comme je ne l'ai pas assez rencontrée humainement, je vais bientôt la voir pour de la colorimétrie justement. Ben en fait de se faire aider parce que des fois on est trop la tête dans le truc et puis l'environnement extérieur il nous voit d'une certaine manière donc il nous dit mais si toi tu es par exemple dans mon cas tu es faite pour la coiffure, putain non je suis pas faite pour ça, je sens que non, non, non, oui je suis faite pour être avec des gens, pour créer du lien, pour vous faire passer un super moment mais non je ne suis pas faite pour la coiffure donc des fois c'est d'aller chercher de l'aide à l'extérieur et de vraiment se faire confiance et pour moi ce qu'on était quand on était enfant c'est qui on est vraiment. Parce qu'il n'y a pas du tout le martelage de... Après, quand tu as grandi, qu'il faut rentrer dans des cases, qu'il faut plutôt faire ci, qu'il faut un métier qui te ramène de l'argent. Et en fait, moi, à trop écouter tout ça, et en plus en ayant eu une adolescence catastrophique, et là, tout le parcours que j'ai avec la personne qui m'a accompagnée, qui s'appelle Angéline, ça aussi je peux donner le contact, parce que c'est une pépite, elle m'a grandement aidée.
- Speaker #0
Merci encore Ophélie pour cet échange riche et inspirant. Je suis certaine que nos auditrices repartiront avec de vrais techniques à appliquer dès aujourd'hui. Et ne manquez pas l'épisode de mercredi prochain. J'accueillerai Julie R Studio autour d'une thématique essentielle, reprendre le contrôle de son métier, poser un cadre clair pour vivre de sa passion sans se sacrifier. Un sujet qui va parler à toutes celles qui veulent continuer à aimer leur métier sans s'épuiser. Alors abonnez-vous dès maintenant pour ne rien manquer et on se retrouve mercredi. Merci d'avoir écouté cet épisode de l'ADN Coiffure de la mariée. Si toi aussi tu veux construire une activité belle, rentable et alignée avec qui tu es, j'ai un cadeau pour toi. Télécharge gratuitement mon guide « Les 7 choses que j'aurais aimé savoir quand je me suis lancée dans le mariage » . C'est un PDF court et puissant pour t'éviter les erreurs que j'ai moi-même faites et t'aider à poser les premières bases solides de ton activité. Et si tu veux aller plus loin... Tu peux aussi rejoindre la liste d'attente de ma formation Signature Mariée, un accompagnement complet pour révéler ton expertise, structurer ton business et vivre du mariage à ton âge. Tous les liens sont dans la description de l'épisode. Et si ce podcast t'a aidé, pense à t'abonner, à laisser 5 étoiles ou à le partager à une collègue. A très vite, et surtout, prends ta place et fais rayonner ta signature.