- Speaker #0
C'est la fin ! Eh, il a les cheveux mouillés, alors va dehors ! Va dehors ! On essaie de jouer au football !
- Speaker #1
Vous avez peur de quoi ? Vous avez peur de qui ?
- Speaker #0
Pas chacun son tour, c'est tout le monde ensemble.
- Speaker #1
C'est là où l'ADN Foot est puissant. Bonjour à toutes et à tous et bienvenue sur le podcast ADN Foot, parole de supporter. Durant chaque épisode, mon invité parlera de son amour pour le foot. des origines à sa façon de le vivre aujourd'hui, en passant par ses souvenirs les plus marquants, avec de nombreux débats à la clé. C'est Brams au micro, et c'est parti pour cet épisode d'ADN Foot, dans lequel j'ai le plaisir de recevoir David Benech, ancien arbitre international. Bonjour David Benech, merci d'avoir accepté mon invitation pour ce premier podcast ADN Foot. Alors première question, est-ce que ça va, vous êtes bien installé, tout est ok ?
- Speaker #0
Très bien installé, tout est là, petite collation et tout, on se croirait dans un vestiaire de foot.
- Speaker #1
Écoutez, vous m'avez fait le plaisir de venir pour le podcast, donc je vous accueille comme il se doit, c'est normal. Avant de démarrer et de retracer votre parcours d'arbitre assistant qui vous a mené des terrains de district au terrain de Ligue 1, au terrain d'Europe et aux matchs internationaux, j'ai une première suggestion. Je voudrais que vous vous présentiez en quelques mots, si possible, pour les auditrices et les auditeurs qui ne vous connaîtraient pas encore.
- Speaker #0
Oui, avec plaisir. Donc, David Benech, je suis originaire de la région de Toulousaine. J'ai 53 ans, j'ai commencé le football à l'âge de 11 ans. A 13 ans, je me suis mis à l'arbitrage pour aider mon petit club. Et puis, j'ai eu la chance de pouvoir évoluer dans le football, comme vous avez dit, jusqu'aux terrains internationaux. Et maintenant, je m'occupe d'un club de football amateur au sein de mon village.
- Speaker #1
Très bien, très bien. Effectivement, vous avez un long parcours, un parcours très varié que nous allons aborder. dans le courant du podcast. Je voudrais savoir, pour commencer, quel est votre premier souvenir lié au foot ? Comment vous êtes tombé dans cette marmite qui est devenue une passion pour beaucoup d'entre nous ?
- Speaker #0
Petit village de 700 habitants, nommé Pays-Justaret. À l'époque, on n'a pas la chance que connaissent nos enfants actuellement avec une multitude d'associations et de sports. Donc nous, dans notre village, à part le football, il n'y avait rien. Et même pire, il n'y avait pas de football au début. Donc on allait dans le village d'à côté. Donc avec les copains de l'école, on s'est mis au football. Et on a évolué dans le football et on a avancé dans le football.
- Speaker #1
Alors vous m'avez dit que vous avez commencé le foot à l'âge de 11 ans et que vos premiers pas dans l'arbitrage, c'était à l'âge de 13 ans. Comment s'est passée cette initiation à l'arbitrage ?
- Speaker #0
Donc on était à l'époque un public... ça s'appelait donc c'est peut-être les moins de 13 actuellement et dans le football pour que les clubs puissent évoluer d'un certain niveau il faut obligatoirement que les clubs amène des arbitres donc on a un dirigeant qui avait créé le club 79 dans notre petit village qui est donc venu nous voir en 81 à nous 83 pardon à nous disant il nous faudrait des jeunes pour arbitrer qui Qui c'est qui va arbitrer ? Donc on était une vingtaine de copains. Et dans la vingtaine, à trois, on a levé la main. On a dit, bon, allez, pourquoi pas, on va aider le club, on va y aller. Et donc, je me suis lancé arbitrage comme ça, juste pour aider le club. Mais très vite, il se trouve que j'ai trouvé du plaisir. une évolution, puisque comme les joueurs, il y a un petit championnat entre nous, il y a des montées, il y a des descentes, ou il y a des gens qui restent au niveau. Et donc j'ai eu la chance rapidement d'arbitrer en Ligue. Et moi qui avais un niveau de football plutôt médiocre, je me suis dit, mais tiens, finalement, c'est pas mal. Aujourd'hui, tu arbitres le TFC, tu arbitres Rodeste, tu arbitres Tarbes, Blagnac, les gros clubs de la région toulousaine, Muray bien sûr. Et donc, du coup, j'ai continué à arbitrer pour pouvoir continuer à évoluer à un bon niveau de football, autre qu'avec le ballon dans les pieds.
- Speaker #1
D'accord, donc c'est un peu le hasard qui vous a mené vers cette carrière.
- Speaker #0
Robert Morandin, le dirigeant de Pays du Star, il n'était pas venu me chercher. Je pense que je n'y serai jamais allé.
- Speaker #1
Et pour en revenir à la passion du foot, à votre âge, quand vous avez commencé le foot, quand vous avez commencé l'arbitrage. Est-ce que vous alliez au stade ? Est-ce que vous alliez voir le TFC ? Est-ce que vous aviez des équipes de cœur ?
- Speaker #0
À cette même période, à 10 ans, je me rappelle, un TFC Tour en barrage de D2. À l'époque, il y avait deux divisions. La division A et B. Division 2 A et B, groupe A, groupe B. Et donc, les gagnants se rencontraient ensuite et affrontaient le 18e de D1, ça s'appelait. Et donc oui, je suis allé au stade à 10 ans voir un TFC Tour, le TFC malheureusement. n'étaient pas montés en D1 cette année-là, ils sont montés l'année suivante. Donc c'était mon premier match à Toulouse, dans un stadium qui était encore un vélodrome, et le stadium était plein à craquer. Donc voilà, ça a été les premiers matchs, et puis après, évidemment, 1982, la Coupe du Monde... Pleine de bons petits souvenirs.
- Speaker #1
J'allais y venir justement. Moi, je suis de 1981. Donc, Séville, j'en ai entendu parler en long, en large, en travers. Je ne l'ai pas vécu personnellement, bien sûr. Mais c'est vraiment une étape importante dans la vie des supporters qui ont vécu ce match à l'époque. Je ne vais même pas dire une claque, c'est plus qu'une claque. Alors, pour ceux qui n'ont pas la référence, l'équipe de France menait 3-1 en prolongation. pardon contre la RFA. Tout le monde se voyait en finale. Il faut recontextualiser parce qu'on sort quand même de 25 ans de désert total pour les performances de l'équipe de France. La dernière performance, c'était la demi-finale en 1958. Et donc là, l'équipe de France arrive en demi-finale, se met à y croire. Et alors là, avec ce 3-1, ils croient encore beaucoup plus dans ce match qui est devenu une dramaturgie totale. Et vous, vous l'avez vécu comment ce match ?
- Speaker #0
J'étais jeune, j'avais 11 ans, mais oui ça m'a fait mal au cœur. En plus de voir la famille, les parents, les oncles, les tantes, les grands-parents autour qui revivaient certains moments de l'histoire. C'est aussi l'Allemagne, la RFA, la République fédérale allemande. Donc voilà, ça faisait mal au cœur. Je dirais que je l'ai plus vécu par rapport à la famille autour que par rapport à moi-même qui ne me rendait pas compte encore. Même si déjà en 81, lorsque Platini met son fameux coup franc contre les Pays-Bas qui les qualifient, le lendemain matin, on est tous super excités à l'école et on ne parlait que de ça. Donc 82, je n'ai pas trop vécu. J'ai plus vécu 84 où j'avais 13 ans et le championnat d'Europe.
- Speaker #1
Et d'ailleurs, ça me permet aussi de vous poser la question sur l'accès aux images, la médiatisation. parce que nous, aujourd'hui, à l'époque, vous avez... YouTube, vous avez toutes les images que vous voulez, il y a des applications qui vous transmettent les buts de Ligue 1 deux minutes après le but. A l'époque, ce n'est pas du tout comme ça. Alors, comment vous faites pour nourrir cette passion du foot ? Il y a la presse, il y a les Onze Mondiales, les France Foot, le magazine Téléfoot qui était déjà là.
- Speaker #0
Il y avait Téléfoot le samedi soir qui nous permettait de revoir les images. Si je ne me trompe pas, c'était le samedi soir à l'époque déjà. Ensuite, vous aviez les matchs quand ils passaient à la télé. Parce que tous les matchs, contrairement à maintenant, tous les matchs de Coupe d'Europe, même les tours intertoto à l'époque passaient à la télé. Nous, ça ne passait pas. Il n'y avait pas tous les matchs. Et puis après, nous, on nourrissait le football, pas en étant devant les écrans. Mais dès qu'on sortait de l'école, on posait le sac, on prenait le ballon, on changeait les chaussures. Et on allait au terrain, je vous le disais tout à l'heure, il n'y avait pas d'association, mais il n'y avait pas non plus 50 multitudes d'activités. Donc en fait, on se retrouvait tous, tout le temps, au terrain de foot, et c'était des tournois endiablés, avec le lotissement des filles à raide, le lotissement de ceci, le lotissement de cela, contre notre lotissement. On nourrissait notre passion par le jeu ballon aux pieds.
- Speaker #1
Pour revenir à ce que vous disiez, l'Euro 84, magnifique j'imagine ?
- Speaker #0
Magnifique ? Magnifique, beaucoup d'émotion parce qu'on parlait tout à l'heure des Allemands en 82 à la demi-finale, mais nous on est menés par les Portugais. On est menés en demi-finale et on se voit rentrer à la maison, et puis il y a cette course endiablée de Tigana avec ce débordement. Je me rappelle, c'était les vacances, donc on devait partir à la mer. Donc j'avais mes deux grandes soeurs qui étaient au bord en train de dire « Papa, papa, on y va ? » Et moi, je me disais « Non, non, je veux voir la fin, je veux voir la fin ! » Et quand on est partis, je suis parti en pleurant, mais là, je pleurais de joie. Je me suis qualifié pour la finale.
- Speaker #1
Ça aurait été dommage de rater ce moment d'histoire, parce que c'est un moment d'histoire. Vous êtes supporter du TFC. Je ne peux pas passer à côté de TFC Naples. C'est un événement majeur pour le club toulousain. Il me semble que c'était son premier match. de Coupe d'Europe, si je ne vous compte pas. Oui,
- Speaker #0
c'était... Il y avait eu la Coupe de Ville de Foire.
- Speaker #1
Oui,
- Speaker #0
à l'époque. Oui, c'était le premier match de Coupe d'Europe.
- Speaker #1
Et là, vous tirez au sort...
- Speaker #0
Le Napoli de Diego Maradona.
- Speaker #1
Alors, je recontextualise une nouvelle fois. La main de Dieu avait eu lieu trois mois avant. Et donc, vous voyez le Napoli de Maradona. Vous étiez au stade ou pas ? Oui. Vous avez eu la chance d'être au stade ce jour-là. Parce que... Euh... Le match allait, défaite 1-0. Vous êtes dans quel état d'esprit au match retour ? Vous y croyez ou vous vous dites c'est impossible ?
- Speaker #0
On y croit, on y croit. Comme Barcelone quand il reçoit le Paris Saint-Germain après avoir perdu 4-0, il y croit. Désolé pour les supporters parisiens. Là,
- Speaker #1
vous me faites mal. Là, vous me faites mal. J'étais au stade.
- Speaker #0
Nous, on perdait 1-0, mais on y croit. On y croit. Puis après, on est passionné de foot. Donc, on est heureux comme tout. J'ai 15 ans à l'époque. On est heureux comme tout d'aller au stadium, voir Maradona, voir l'équipe de Naples. Enfin, voilà. On est plein de joie, plein de bonheur. Je suis derrière les buts où il y aura les tirs au but à la fin du match. Je suis trois lignes. À l'époque, les supporters adverses n'était pas par qui qu'on venait. Donc, je suis trop arrangé au-dessus des supporters napolitains. J'étais derrière. Et alors, une explosion de joie au moment des tirs au but. Un Benoît Thilly qui avait muselé Diego Maradona durant tout le match. Voilà, enfin bon, que des beaux souvenirs.
- Speaker #1
Et au moment où... Diego rate ce penalty. Ça doit être un souvenir incroyable.
- Speaker #0
Je pense qu'on est suspendu, en fait, parce que quand il tire, ça tape le poton.
- Speaker #1
Oui, tout à fait.
- Speaker #0
Ça revient vers le gardien. Bergeron a un peu avancé sur sa ligne. Ça lui tape la cuisse. Et nous, on regarde où va le ballon. Il rentre. Eh bien non, il ressort. Puis en plus, la perspective derrière les buts, on ne le voit pas. Et puis là, c'est l'explosion de joie. Voilà, parce qu'il a loupé le penalty.
- Speaker #1
Vous voyez, je ne l'ai pas connu ce moment, mais juste quand vous m'en parlez, ça me fait quelque chose. C'est vraiment ça.
- Speaker #0
C'était formidable. C'était extraordinaire. Et derrière, en plus, Toulouse tire le Spartak Moscou. C'est ça ?
- Speaker #1
Oui, tout à fait.
- Speaker #0
Le second tour, c'est le Spartak Moscou.
- Speaker #1
Premier match accroché.
- Speaker #0
Premier match, on est mené 1-0, on gagne 3-1. Ça fait la une de l'actualité le lendemain au Journal de 13h avec Star Eastbourne qui est nommé à la télé. C'est Franck Passy qui met les trois buts. C'est la nouvelle étoile française qui monte. Après, malheureusement, au retour, ils ont eu des blessés. Notre conseiller technique départemental actuellement à Toulouse, Pascal Desperoux, qui avait 16 ans et qui a joué le match retour. Ce n'était que des gamins, Mickaël Debev. On avait malheureusement perdu 5 buts à 1 avec un drôle de match au niveau arbitrage, mais je n'ai pas le droit de le dire.
- Speaker #1
C'est compliqué dans votre position.
- Speaker #0
À Moscou, en 1986, ce n'était pas facile.
- Speaker #1
Mais reste quand même le souvenir inoubliable de Naples. C'est fabuleux pour les supporters, effectivement. Alors, on va enchaîner sur votre parcours d'arbitre. Parce que la passion du foot, on pourra y rester pendant des heures. Mais malheureusement, il faut avancer. Donc, la question que je me posais en préparant le podcast, au fur et à mesure de votre progression, quel état d'esprit vous avez ? Vous avez déjà l'objectif, le graal d'arriver en Ligue 1, de faire les matchs internationaux, ou vous êtes plus... plutôt prudent, vous progressez étape par étape.
- Speaker #0
J'aime le foot. Donc l'arbitrage pour moi, comme je disais tout à l'heure, quand je vous dis qu'à 15 ans, je me suis dit finalement l'arbitrage c'est pas mal, t'arbitres le TFC, t'arbitres Odesse, ça te permet d'arbitrer un certain niveau que t'aurais pas pu atteindre. Dans ma vie professionnelle, à un moment donné, j'avais envie de m'orienter vers le journalisme, et si possible, footballistique, pour aller sur le terrain, sur les terrains de D1, de Ligue 1 maintenant. Donc j'avais envie d'avancer dans le football. Et j'ai trouvé cette voie, l'arbitrage, pour aller dans les stades, rencontrer... Quand on était gaffes, quand on était gaffettes, j'allais dire, quand on était petits, quand on allait au stadium, on redescendait avec les journalistes, pour ceux qui connaissent le stadium, vous aviez les journalistes qui étaient suspendus sous les toits, et on redescendait dans un escalier à fer, on allait avec les joueurs, les journalistes, au vestiaire. Voilà, j'avais envie de vivre ça de l'intérieur, et je me suis dit, mais l'arbitrage... peut peut-être te le faire vivre. Donc, l'évolution de l'arbitrage, en plus à cette époque-là, Alain Sibra, qui était le conseiller technique régional à l'arbitrage, avait permis de mettre des passerelles en place. Et je suis passé directement en Ligue parce qu'il y avait une sélection par concours qui se faisait. Et donc, chaque année, il y avait ceux qui étaient classés dans le nombre de listes qu'il fallait au maximum. Donc là, cette année-là, moi, c'était 15. J'ai terminé 14e. Donc, à une place près, je ne passais pas. Je suis passé en Ligue et donc j'ai évolué plus rapidement.
- Speaker #1
D'accord, et vous sentez le niveau physique monter ?
- Speaker #0
Très vite, au fur et à mesure que j'ai évolué, je suis devenu à 18 ans le jeune arbitre de la Fédération, je continuais à les entraîner avec les copains, sauf que moi je faisais que leur partie physique, et quand ils se mettaient à taper dans le ballon, moi je continuais à faire des tours de terrain. diffractionnés autour. Ils disaient, mais David, David, arrête, viens avec nous, viens jouer. Je dis, non, non, mais nous, on a des obligations. On a des tests physiques, il y a des examens théoriques, pratiques, qui vous permettent d'évoluer. Il y a des tests physiques, il y a plein de choses qui se greffent autour. Je ne vais pas vous dire de bêtises, mais je pense que c'était en 2013, quelque chose comme ça. On a supprimé les limites d'âge. parce qu'il y avait eu un collègue en D1 qui était descendu parce qu'il avait 45 ans, il était classé dans les meilleurs arbitres de Ligue 1 donc il est allé à la Cour Européenne de Justice il a gagné, c'était de la discrimination par l'âge il s'appelle Jean-Marc Bonin, mais du coup la fédération a décidé de supprimer les limites d'âge et d'augmenter les conditions physiques pour pouvoir y accéder D'accord,
- Speaker #1
en quelque sorte c'est le bossman de l'arbitre Tout à fait,
- Speaker #0
et donc c'est devenu effectivement Très très dur physiquement et c'est pour ça que quand vous regardez les matchs de Ligue 1, vous voyez des athlètes au milieu de terrain.
- Speaker #1
Et je vous parle d'arbitre assistant, mais est-ce que vous avez connu l'arbitrage central ?
- Speaker #0
Oui, alors j'ai été arbitre jusqu'en CFA, donc jusqu'en quatrième division. J'ai fait cinq ans à la Fédération Française de Football, trois ans en CFA2, deux ans en CFA. Et puis après, à l'époque, c'était Michel Vautreau, le grand directeur de l'arbitrage, directeur technique national de l'arbitrage. Et il nous avait dit que ce serait une des dernières années où on pourrait passer du centre à la touche et que dorénavant, il y aurait un autre concours également pour partir à la touche et que ce serait une voie spécifique. du coup j'ai eu commencé ma seconde année, très vite, dans mes notations, dans mes observations, j'ai vu que j'étais moyen par rapport aux autres, en tout cas je ne monterai pas en fin d'année donc j'ai décidé de partir à la touche en sachant que si vous partiez à la touche vous montiez d'un niveau, donc moi je savais que si je partais à la touche à l'ICFA, j'accédais déjà au national.
- Speaker #1
Entre le 14e sur 15 tout à l'heure et l'année suivante où la règle change, carrière ça tient vraiment pas à quelques détails.
- Speaker #0
Ça tient à rien du tout. Dans l'arbitrage, je le dis toujours aux petits jeunes qu'il y a dans notre club, je dis qu'il faut plein de chances. Mais par contre, il faut qu'on mette toutes les options de notre côté. Quand je suis parti, quand j'ai passé la fédération, je n'étais même pas dans les 20. Il fallait être dans les 20 de la Ligue, pour accéder à la fédération et passer le concours de la fédération. J'étais 21e. Et en fait, un de mes collègues qui est prof de sport, Fabrice Brossé, avant de partir en boîte de nuit, fêtait son examen, m'appelle et me dit David, si je vais à mon examen, Je pars à la Réunion, si je ne me trompe pas. Je pars à la Réunion rejoindre ma femme. Donc, je quitte. Tu prends la 20e place. Il était 6e ou 7e. Et donc, je suis rentré cette année-là dans les 20. Ils en ont pris 4 pour aller à la fédération de la Ligue Midi-Pyrénées à l'époque. J'ai terminé 3e. Mais comme dans le foot, l'arbitrage, les joueurs, tout le monde. Combien il y a de joueurs qui mériteraient d'être sur les terrains de Ligue 1 et qui n'ont pas réussi parce qu'ils n'ont pas eu la bonne opportunité au bon moment ?
- Speaker #1
J'expliquais que vous aviez commencé en CFA, puis en Ligue 2, et arrive la Ligue 1, un certain 14 août 2004, avant ce match. Comment vous êtes ? Pour vous, c'est la suite logique ? Ou quand même, vous regardez votre parcours et vous vous dites, j'y suis enfin. Mais ce n'est que le début, puisque après, il faut confirmer quand même.
- Speaker #0
Allez, je dois confirmer. Là, le août 2004, c'est je dois confirmer, j'y suis, c'est bien, mais... J'ai envie d'y rester, je n'ai pas envie de repartir. Je parlais tout à l'heure que je suis un passionné de foot et que j'avais envie de connaître ces pelouses de Ligue 1. J'y suis, je le connais avec un drapeau dans les mains au bord du terrain, mais j'y suis, je suis sur la pelouse, je suis avec les joueurs. Il faut que j'en profite un maximum, mais un maximum pas juste sur ce jour-là, sur la durée, il faut arriver à rester. Et nous, à l'époque, on était observé à chaque match. Je suis observé sur ce match-là et je sais qu'il ne faut pas que je me loupe. J'ai moins d'expérience que les autres, même si j'ai cinq ans de fédération déjà au centre et deux ans à la touche. Je sais que je pars avec un peu de retard sur ceux qui ont déjà dix ans de Ligue 1. Mais je vais tout faire pour maintenir.
- Speaker #1
La suite vous a donné raison. Ce que je voulais vous demander également, c'est que vous êtes un trio d'arbitres. Comment ça se passe dans ces cas-là ? Est-ce que c'est l'arbitre central qui choisit ses assistants pour la saison ? Ou est-ce que c'est une organisation au-dessus de vous qui désigne le trio ?
- Speaker #0
Alors non, c'est majoritairement l'arbitre central qui va chercher les assistants. Après, il y a la direction de l'arbitrage qui des fois oriente, en disant « écoute, ça serait bien que tu prennes telle ou telle personne, parce que potentiellement... Il a une carrière devant lui, parce que ceci, parce que cela. Voilà, moi, pour parler de mon cas personnel, je suis arrivé en Ligue 1 et j'étais tout seul. Je n'avais pas d'arbitre central. Et en fait, après mes deux, trois premiers matchs, lorsqu'on a fait le stage de rentrée qui avait lieu... Après les premières journées, à l'époque c'était en septembre, j'ai deux arbitres qui sont venus me voir et tous deux disaient « David, on veut que tu tournes avec nous » . Au final, j'ai fait un certain nombre de matchs avec l'un et avec l'autre. J'ai vu avec Michel Girard, qui était à la direction technique de l'arbitrage, celui qui faisait les désignations. J'avais dit « Écoutez, quand vous pouvez me mettre avec Bruno, vous me mettez avec Bruno. Quand vous pouvez me mettre avec Patrick, vous me mettez avec Patrick. »
- Speaker #1
Ensuite, une grande partie de votre carrière s'est déroulée avec M. Piccirillo, c'est ça ? Et M. Varela pour terminer. C'est ça. C'est bien de comprendre qu'un trio doit avoir un certain feeling, des affinités, puisque ce n'est pas uniquement être sur la touche ou quoi que ce soit, c'est préparer des matchs ensemble, c'est j'imagine débriefer les matchs ensemble. Comment on gère l'après-match quand malheureusement il y a des erreurs qui ont été commises, des erreurs d'appréciation, une mauvaise décision arbitrale, ou peut-être un arbitre central qui vous demande votre avis, mais vous n'avez pas tous les éléments pour lui répondre ? Parce que il y a... on y viendra plus tard dans le podcast, mais il y a une sphère médiatique autour de ça. La position d'arbitre est très difficile. Comment vous gérez tout ça ? Parce que malheureusement, l'arbitre, quand il fait un bon match, on n'en parle pas.
- Speaker #0
C'est très bien et on est content qu'on ne parle pas de nous. Parce qu'on sait qu'on a réussi notre match.
- Speaker #1
Et je trouve ça assez injuste de se dire que l'arbitre, on en parle malheureusement que quand il y a des décisions qui prêtent à discussion.
- Speaker #0
Ça, ce n'est pas pareil. Quand il y a des discussions qui prêtent à discussion, ce n'est pas pareil. Quand on parle de l'arbitre parce qu'il y a des erreurs qui ont été commises, c'est moins bien. Et malheureusement, des fois, on parle de nous parce qu'on a des erreurs qui sont commises. Alors maintenant, ça ne devrait pas arriver parce qu'il y a la barre. Mais avant, on était les seuls à ne pas avoir la vidéo. Donc effectivement, au sorti du terrain, on était persuadés de ce qu'on avait fait. Et malheureusement, la vidéo nous démontrait l'inverse. Donc, on parlait de nous négativement, mais avec raison, puisque c'était la vidéo qu'il montrait. Pour revenir à la question initiale, donc il faut qu'on s'entende, etc. dans un trio. Oui, j'ai fait six ans avec Hervé Piccirello. Il faut savoir que dans l'arbitrage, on a des obligations. Un match de Ligue 1, il faut que vous arriviez la veille au soir, il faut que vous repartez le lendemain du match. Donc, ça veut dire que dans la semaine, en gros, si vous comptez le déplacement, vous partez le premier jour, vous arbitrez le second et vous revenez le troisième. Donc vous passez presque trois jours de la semaine avec la personne. Si entre-temps, vous êtes lui et vous internationaux, vous partez une semaine également ensemble. Si vous ajoutez la semaine et le week-end, vous êtes six jours avec votre collègue, vous êtes un jour avec votre femme. J'exagère un peu volontairement. Donc oui, il faut s'entendre énormément. Vous ne pouvez pas passer autant de moments parce que les moments sont... C'est plein de bonheur, le foot. Mais il y a des moments difficiles, il y a des moments où on se trompe, il y a des moments où, nous, arbitre-assistant, on lève un hors-jeu, ou on ne lève pas un hors-jeu, il y a un but derrière, et puis, on a tort. Mais ce n'est pas David Benes qui a tort. Vous prenez tous les journaux, c'est Hervé Piccirello, ou c'est Bart Varela, ou c'est l'ermite, ou c'est, enfin, monsieur l'ermite, ou monsieur Derien, ou X ou Y, qui se sont trompés. Ce n'est pas nous, nous, ils ne nous en parlent que très rarement. ça arrive, ça arrive qu'ils nous mettent en valeur ça arrive que de fois ils nous... Il nous dévalue, mais bon voilà, il faut s'entendre énormément avec les personnes, bien sûr. Il y a un côté humain qui est très très très important.
- Speaker #1
Mon avis, moi, c'est qu'on devrait partir du principe. Alors, encore une fois, je me suis déjà plein de décisions arbitrales, je ne vais pas me faire passer pour la personne que je ne suis pas, mais on devrait partir du constat que l'arbitre a le droit de se tromper. Tout simplement. Alors évidemment, je sais que les clubs ont des enjeux financiers énormes, L'arbitre peut se tromper, ça fait partie du jeu. Le joueur qui gratte un tir, le gardien qui fait une boulette, l'arbitre peut se tromper. Et je trouve que ce n'est pas assez inculqué dans les mentalités. Il y a beaucoup d'animosité. On y viendra plus tard dans le podcast, mais je trouve qu'il y a un côté assez injuste là-dedans. Parce que c'est l'organe central du match qui est à la fois très important, mais qui est à la fois complètement détruit à la moindre occasion.
- Speaker #0
On est neutre. En fait, on a des réflexes quand on est arbitre. Et quand on voit des choses, l'arbitre siffle. Dès qu'il voit quelque chose, je ne veux pas dire que c'est un robot, mais presque. Il est habitué à telle situation, il y a faute, je siffle. Je ne fais pas attention. Tout à l'heure, vous disiez que vous êtes supporter du TFC. J'ai dû arbitrer entre 15 et 20 matchs au stadium parce que j'habitais Paris et donc j'avais le droit d'arbitrer Toulouse. Mais à aucun moment, je n'ai triché pour mettre un malheur Toulouse. Plusieurs fois, les après-matchs, quand je retrouvais les copains, ils me disaient « David, tu nous as refusé. usé tel but. Il me dit, ben oui, mais moi le premier, je lève le drapeau, je dis, ah, c'est Toulouse, mais c'est une habitude. Telle situation, notre image dans la tête, c'est hors-jeu, on lève. Donc, quand les gens nous traitent de malhonnêtes, de ceci, de cela, ils ont tout faux, ils comprennent rien à l'arbitrage. Quand les gens au bord du terrain insultent, ils ont tout faux, ils comprennent rien à l'arbitrage. Quand on parle de, oui, mais c'est générationnel, oui, mais c'est le football, oui, mais c'est ceci, oui, mais c'est cela, je suis désolé, mais la génération des U18 du rugby, du handball ou du basket. ils sont nés la même année que les U18 du football. Pourquoi dans ces catégories-là, il n'y a pas ce genre de problématique ? Alors, on l'inculque, non ? Je pense que malheureusement, ces jours-ci, je ne sais pas si vous avez vu les vidéos sur Damary-Mont, un U18 régionaux à Paris, c'est loin d'être du football, et ça n'a rien à faire dans des terrains de sport, que ce soit foot, rugby, basket ou n'importe quoi. Il n'y a que dans le foot, malheureusement, où on a l'impression que les gens se défoulent. J'en ai parlé dernièrement avec des gens du rugby qui me disaient, oui, mais nous, au rugby, on a le droit de se défouler sur le terrain. Vous, vous n'avez pas le droit. Nous, on se met une mêlée, on se relève, on se met des bouffes et on évacue notre tension. Dans le foot, on ne peut pas. On ne peut pas aller casser la jambe à l'adversaire. On ne peut pas mettre une tarte à l'adversaire. Donc, qu'est-ce qu'on fait ? On s'en prend verbalement aux arbitres. Oui, je veux bien l'entendre, mais le basket, le handball, ils ne se mettent pas des bouffes. Et pourtant, il y a des incidents de temps en temps, mais pas autant que dans le football. Et je ne pense pas, moi, en étant petit dirigeant d'un petit club de la région toulousaine, je ne pense pas que les éducateurs qui sont dans le football inculquent cette violence. Loin de là, tout le monde essaye de... Faire respecter un maximum de choses.
- Speaker #1
C'est ce que j'appelle une transition parfaite, puisque je voulais justement vous parler de votre engagement dans le foot amateur, par le biais de votre rôle de dirigeant au sein du club de Pins-Justaré, au sein du club de la Ségaronne qui regroupe les villes de Pins-Justaré, Villas-Troquettes et Saubins. Tout à fait. Et donc, j'imagine que vous intervenez également en ce qui concerne l'arbitrage.
- Speaker #0
Oui, tout à fait. Je suis le référent des arbitres au sein du club de la Ségaronne. qui est un bassin de 12 000 habitants, on a 650 licenciés, 651 pour être précis, et dans ces 651, il y a 9 arbitres de toute catégorie. On a des très jeunes, on a des jeunes, on a des arbitres de district, on a des arbitres de ligue, on espère prochainement avoir des arbitres à la fédération, mais voilà, il faut les former. J'essaye de leur porter conseil, malheureusement 9 arbitres, en étant également... secrétaire du club, il y a pas mal d'activités autour, donc je ne peux pas suivre les neuf arbitres. Je ne peux pas aller les voir en permanence. Je ne peux pas malheureusement donner autant que j'aimerais donner, mais par contre, les conseiller avec plaisir, encore ce week-end, j'ai arbitré moi-même un match U15 et à la mi-temps, j'étais avec un des arbitres pour le conseiller dans son évolution au niveau scolaire. Le arbitrage, être capable de prendre un sifflet. Mais avec des gens au bord de la touche qui sont des parents qui ont 20 ans de plus et certains qui sont éducateurs qui ont 50 ou 60 ans, et oser dire à un éducateur « s'il vous plaît, vous arrêtez, vous contestez pas, ce sont mes décisions, vous devez me respecter, etc. » , c'est pas facile. Donc ça fait grandir les gamins. Je dis à tous les jeunes qui ont envie de progresser dans le football et qui se sentent un peu limités techniquement ou physiquement, venez à l'arbitrage, venez découvrir le football par ce biais-là.
- Speaker #1
C'est passionnant. Alors effectivement, après les difficultés que vous avez expliquées il y a quelques instants concernant la vie d'arbitre, je me posais la question justement de sensibiliser les jeunes. Je vais faire une parenthèse, ça me rappelle, il y a un souvenir qui m'a beaucoup marqué quand je faisais du foot et étant jeune. Alors à l'époque, c'était les catégories, c'était moins de 17, moins de 15, moins de 17, je ne sais plus exactement, c'était dans la région sancerroise de mon enfance, dans le Berry, un match qui a été arrêté au bout de 20 minutes. parce qu'un de nos adversaires a frappé l'arbitre, qui était jeune, qui avait à peu près nos âges, un peu plus âgés peut-être. Et pendant que je vous en parle, j'ai encore l'image de cet arbitre à l'arrêt du match, puisqu'il était supervisé. Alors soit il était supervisé, soit il était avec son père. Mais la personne est intervenue pour arrêter le match, donc je pense que c'était plutôt le superviseur. Je me souviens l'avoir regardé, et je m'étais dit,
- Speaker #0
À quel point il faut être passionné pour venir dans cette galère, dans un froid pas possible, dans un vent pas possible, bon ça c'est anecdotique, mais vraiment pour subir ce genre de violence, parce que c'était violent franchement, le joueur s'est excusé platement après le match, c'était une stratégie de réhabilitation je pense, et vraiment je l'ai observé, je me suis dit mais il faut vraiment être passionné, il faut vraiment être passionné par tenir le sifflet, et c'est vrai que moi je n'ai pas le souvenir à l'époque Qu'on nous ait proposé ça. Qu'on nous ait proposé de prendre... Alors, si les dirigeants du club m'entendent et que je me trompe, je m'excuse. Mais effectivement, c'est une très bonne chose de sensibiliser ces jeunes, mais de les prévenir de toutes les difficultés comme celle que je viens de vous expliquer. Oui,
- Speaker #1
j'étais au stadium contre Nice. Je discutais avec un dirigeant d'un club à Rijouan qui me disait que lui, ce qu'ils ont fait, ils ont mis tous les U16. Ils ont proposé à toutes leurs catégories U16 d'arbitrer. Et en deux ans, ils ont formé dix arbitres. Ils ont dit jouer rue 16, ils se sont mis arbitrés, ils se sont mis d'accord avec le district de la Riège, le comité départemental ariégeois, pour faire en sorte que les jeunes arbitrent le samedi, par exemple, jouent le dimanche, vice-versa.
- Speaker #0
Alors, je voudrais revenir plus précisément sur l'AC Garona, sur votre rôle indépendamment de l'arbitrage. Sur votre rôle d'accompagnement autour de la formation des jeunes, autour des éducateurs, qu'est-ce que vous pouvez me dire là-dessus ? Qui peut s'extrapoler à beaucoup de clubs amateurs en France, j'imagine. Je ne vais pas travailler de secret, mais mes deux enfants sont inscrits à la Ségaronne. Je le vois au jour le jour. Pour ma part, je remercie les éducateurs des deux catégories en question, une 9 et une 12, puisque je n'ai absolument rien à redire. Ils sont compréhensifs, ils sont dans l'accompagnement de l'enfant, dans la progression. Il n'y a absolument pas de heurts ou quoi que ce soit. Les enfants sont très épanouis. Ce sont les premiers à monter dans la voiture pour aller à l'entraînement. Je voudrais que vous me disiez globalement votre rôle et ce que vous comptez faire pour la Ségaronne.
- Speaker #1
Vous avez deux enfants qui sont passionnés de foot, avec des éducateurs qui sont passionnés de foot. Je vais citer malheureusement, excusez-moi pour les autres, que les responsables des catégories. donc que ce soit un Que ce soit Jérôme ou JB chez les U9 ou que ce soit Arnaud chez les U12, ils sont passionnés de football. Jusqu'à présent, jusqu'à cette année, jusqu'en juin dernier encore, moi je m'occupais principalement des U6, U7. Et en fait, j'ai essayé de transmettre ma passion aux petits qui arrivaient au club et aux parents qui arrivaient au club. On est un petit club. Au niveau classement, enfin dans la hiérarchie on va dire, parce qu'on est quand même nombreux, on est 650, donc on doit être dans les 20 plus gros clubs du département, 30 plus gros certainement de la région en termes de nombre d'effectifs. On est un club totalement amateur, où il n'y a aucun salaire qui soit donné à part nos petits services civiques ou alternants, mais qui sont là pour une durée limitée pour leurs études. Donc on a besoin d'un maximum de personnes. Donc moi, mon but, c'est de transmettre la passion, expliquer le football, expliquer qu'on est une famille, tous ensemble, qu'on s'amuse, qu'on passe des bons moments, qu'on essaye de développer les qualités chez les jeunes ou ceux qui n'en ont pas, mais qu'on essaye de leur en apporter. On a la chance d'avoir, comme je l'ai dit, un bassin de 12 000 habitants et on a du foot de tous niveaux. on a une catégorie qui est en régional on a des seniors qui sont au second niveau du département on a des jeunes qui sont pour certains au plus haut niveau pour d'autres au plus bas niveau dans les catégories départementales et nous on a besoin d'un maximum de gens qui viennent pour le football, pour s'amuser pour le foot et qu'on puisse leur fournir le moyen de s'amuser donc vous êtes très bon, on essaye d'avoir une équipe avec une catégorie la plus haute possible vous êtes moins bon mais vous êtes passionné de foot, comme je l'étais moi, il n'y a pas de souci. Vous avez également à la Segarona un club qui vous reçoit, des dirigeants qui s'occupent de vous et qui vous font jouer au niveau où vous avez envie. Vous galoppez, vous tapez dans le ballon, vous êtes avec des copains, vous faites des passes, vous essayez de marquer des buts, vous en encaissez. Voilà, donc transmettre la passion, la passion, la passion du football avec bonne humeur, avec le sourire, avec positivité et dans le but de s'amuser.
- Speaker #0
Je ne peux que confirmer ce que vous êtes en train de dire. Moi, c'est ce que je ressens, en tout cas, au quotidien. Et là-dessus, je ne vais pas vous contredire. Alors, c'est sur cette phrase que nous concluons la première partie de cet entretien passionnant avec vous,
- Speaker #2
David Bénèche.
- Speaker #0
Nous vous donnons rendez-vous, à vous, auditrices et auditeurs, pour la deuxième partie, dans laquelle nous aborderons le contexte médiatique qui entoure le corps arbitral, on en a déjà un peu parlé durant la première partie, mais aussi l'inévitable VAR, instauré déjà depuis presque dix ans. D'ici là, portez-vous bien et à bientôt dans ADN Foot.
- Speaker #1
Avec plaisir, à bientôt.
- Speaker #2
Merci d'avoir écouté la première partie de cet échange passionnant avec David Bénèche. Si vous avez aimé et apprécié cet épisode, n'hésitez pas à liker et à commenter sur votre plateforme d'écoute. J'irai lire vos commentaires avec plaisir. N'hésitez pas également à suivre la page Facebook de ce podcast, Brams ADN Foot. Chaque nouvel épisode d'ADN Foot paraîtra tous les premiers lundis du mois à 20h. Je vous donne donc rendez-vous d'ici là pour la deuxième partie de cet entretien avec David Bénèche. Il ne me reste plus qu'à vous remercier d'avoir passé ce moment en notre compagnie et à vous donner rendez-vous pour le prochain épisode d'ADN Foot. A bientôt !