- Speaker #0
Voilà la recette de l'AEM. Ce podcast a pour objectif de présenter la centaine d'entreprises que compose ce club. Nous parlons de leur histoire, leur activité et leur business, leur actualité et leur projection, en gardant un axe fondamental, l'humain. Car comme l'a si bien dit Antoine de Saint-Exupéry, la grandeur d'un métier est avant tout d'unir les hommes. Il n'est qu'un luxe véritable et c'est celui des relations humaines. Et pour ce nouvel épisode de Cartier d'Affaires, j'ai le plaisir d'être en compagnie de Lydvine Rupp. Lydvine, bonjour Lydvine ! Bonjour ! Lydvine, tu es la créatrice, la fondatrice de Lydvine Rupp Galerie. Est-ce que tu peux nous parler de ton activité s'il te plaît ?
- Speaker #1
Absolument ! Tout d'abord, merci de m'accueillir aujourd'hui.
- Speaker #0
C'est un plaisir !
- Speaker #1
Et mon activité, alors en effet, je suis la fondatrice de Lydvine Rupp Galerie. Pour être générale, j'ai pris mon nom, mon prénom. qui est une galerie nomade qui évolue dans le marché de l'art contemporain et du design et qui présente au public des artistes plutôt émergents. Tu choisis toi ? Oui, c'est moi qui choisis les artistes en fait. Donc c'est des artistes émergents principalement et qui ont en filigrame une sensibilité quand même environnementale puisque c'est un sujet qui me tient à cœur. D'accord. Et donc, dans cette idée de conscience de la responsabilité aussi du galeriste, et dans cette volonté également de ce qu'on appelle la décarbonation de la culture, qui est un sujet vaste, j'ai fait le choix d'installer mes locaux également dans des lieux en réhabilitation transitoire. Par exemple... Donc,
- Speaker #0
tu bouges beaucoup, en fait ?
- Speaker #1
Pas tant que ça, finalement. Alors, j'ai des bureaux qui sont dans des lieux qui sont transitoires, mais ces lieux transitoires... Par exemple, je suis actuellement aux anciennes législatives de Montrouge, c'est la réédition. Et c'est des lieux, en attendant que les travaux avancent, ça peut durer trois ans.
- Speaker #0
Ah oui, c'est ça. Donc, c'est du temporaire,
- Speaker #1
mais long terme.
- Speaker #0
C'est les éditions législatives qui étaient historiquement dans le 92 ville de Montrouge et qui ont déménagé. très très gros lieu. Et là,
- Speaker #1
en 6 mètres carrés.
- Speaker #0
Et voilà. Et donc, ils s'en vont. La mairie préempte cet endroit et a un projet pour ça. Mais entre le moment où ils sont partis et le moment où la démolition a lieu et il y a un projet, il se passe deux ou trois ans. Et pour optimiser, l'intelligence collective municipale a été de dire, on va donner accès justement à des entreprises, des jeunes entrepreneurs ou en l'occurrence, toi, pour pouvoir... s'y positionner pendant le temps ou avant qu'il y ait un réaménagement.
- Speaker #1
C'est ça exactement, donc ça laisse des espaces...
- Speaker #0
Oui, c'est pas... c'est nomade, mais finalement...
- Speaker #1
C'est-à-dire que les bureaux, eux, sont fixes le plus longtemps possible, mais vraiment c'est un choix, et puis du coup, les artistes, c'est-à-dire au lieu... Quand t'as une galerie physique, quand tu organises des expositions pour présenter les artistes que tu représentes, tu vas les présenter dans ta galerie. Par exemple, j'ai une galerie rue Mazarine, bon, ben voilà. c'est facile moi je fais le choix de les exposer dans des lieux temporaires partenaires par exemple j'ai fait mon expo de lancement dans un hôtel le Nouveau Hôtel Paris-Port-d'Orléans Oui que l'on voit quand on est sur le périphérique c'est un très bel hôtel Exactement, et j'ai également donc ça c'était en mai, et j'ai fait une exposition également dans le cadre de la Paris Design Week cette fois c'était dans un événement où tu loues un espace dans l'espace, enfin ton dossier est retenu déjà, puis c'était à la Galerie Joseph dans le troisième arrondissement de Paris C'est combien de temps ?
- Speaker #0
C'est deux jours, deux semaines, trois ? C'est tout ?
- Speaker #1
Alors ça dépend, mais d'une manière générale, sur des pop-up par exemple, ou des événements comme la Paris Design Week, ça va être sur une semaine, dix jours maximum ça peut être sur un mois
- Speaker #0
Comment tu en es arrivée là ? Qu'est-ce qui fait qu'à un moment donné, tu as toujours été dans l'univers artistique ou pas ?
- Speaker #1
Oui, j'ai toujours été un peu dans l'univers artistique et décoration intérieure. Je peux mélanger les deux. J'ai une formation en histoire de l'art, donc j'ai fait la fac, faculté histoire de l'art. Dès le début quand même,
- Speaker #0
tu as cet ADN.
- Speaker #1
J'ai fait un bac spécialité art plastique, mathématiques aussi, je ne sais pas pourquoi, mais bon bref, c'était là quand même. Mais bon, je pense que le commerce, les mathématiques, c'est pas mal, ça aide un petit peu. Voilà, donc formation Histoire de l'art commerce. Et je me suis spécialisée ensuite à Paris en marché de l'art. D'accord. Et à partir de là, j'ai commencé, si je peux me permettre, ma carrière en commençant dans des galeries d'art, des ateliers de création. Et donc galerie d'art, mobilier d'architecte, atelier de créa. Et c'était dans l'atelier de créa qu'il y a un business créateur dans l'avenue de Ménil. sous le viaduc des arts. C'est là où j'ai commencé à découvrir les ateliers, la production artisanale et durable. Il avait également un axe de restauration. restauration de mobilier, je précise, et un troisième axe qui était de répondre à des commandes pour des architectes décorateurs très haut de gamme, luxe, qui avaient des besoins spécifiques de surmesure et qui venaient voir un spécialiste d'ébénisterie d'art, tout simplement. Donc, je suis tombée là-dedans. Et puis après, j'ai travaillé pendant une petite quinzaine d'années dans le luxe. dans le luxe et principalement la décoration d'intérieur pour des grosses marques de luxe étrangères. Et ça, ça s'est fait en France et à l'étranger. Donc, j'ai un peu baroudé, principalement aux Etats-Unis. Et là... T'as vécu là-bas ? Oui, j'ai vécu cinq ans aux Etats-Unis pour cette entreprise pour laquelle je travaillais dans le luxe et la décoration d'intérieur. Et puis, je suis partie d'un constat aussi qui m'a amenée vers la galerie que j'ai créée. Ce constat, c'est que... Il y avait assez peu de conscience justement de toutes ces questions un peu éthiques, environnementales, dans les domaines où j'ai pu graviter, contrairement justement à des productions un peu plus artisanales et durables. Donc j'ai pris un peu tout ça, j'ai mis dans un sac et j'ai organisé pour créer une galerie à mon image, puisque quand on est galerie, c'est souvent un peu à son image. comme on choisit aussi les artistes que l'on choisit.
- Speaker #0
Le meilleur moyen d'en parler, c'est que ça te parle en fait.
- Speaker #1
Exactement, parce qu'il y a toute une histoire qui va avec.
- Speaker #0
Alors pour continuer à mieux te connaître, Lynn Vigne, on va faire une petite chronique. C'est la chronique Portrait chinois. Lydvine, si tu étais un musée ou une galerie, tu serais lequel ou laquelle ?
- Speaker #1
Une galerie, je pense que coup de cœur, je serais Jousse Entreprise, parce que c'est une galerie qui m'a mis le pied à l'étrier et qui est une galerie que je respecte beaucoup, aussi parce qu'ils ont la porte ouverte et l'accueil chaleureux.
- Speaker #0
Si tu étais une œuvre ?
- Speaker #1
Je serais le violon d'Ingres.
- Speaker #0
Si tu étais un pays, mais pas la France ?
- Speaker #1
Le Canada. Parce que le Canada est un pays dans lequel j'ai vécu, qui représente l'Amérique du Nord sans les excès, les grands espaces et un peuple chaleureux.
- Speaker #0
Tu as vécu combien de temps là-bas ?
- Speaker #1
Un an. Après le bac, j'ai passé le bac en France, je suis partie à l'étranger pour apprendre l'anglais avec le Rotary Club Youth Exchange Program.
- Speaker #0
Excellent.
- Speaker #1
Qui m'a permis de m'ouvrir sur un pays et de m'ouvrir sur une langue. Génial. Donc j'ai repassé un bac là-bas. Un peu touristique quand même.
- Speaker #0
Mais c'est là où j'ai appris l'anglais,
- Speaker #1
puisque j'étais dans un pays, j'avais fait le choix de partir non pas au Québec, mais dans la partie anglophone pour apprendre l'anglais. J'étais à Edmonton, en Alberta, qui est 300 kilomètres au nord de Calgary.
- Speaker #0
On sent l'accent absolument parfait, l'anglais américain. J'ai pourtant que je pratique. C'est très, très magnifique. Si tu étais un animal ?
- Speaker #1
Un chat, ce qui rebondit. Il retombe toujours sur ses pattes.
- Speaker #0
Il retombe toujours sur ses pattes.
- Speaker #1
Il aussi, ça dépend comment il est. J'ai des amis qui ont des chats, ce ne sont pas des chats, ce sont des chats rondouillards.
- Speaker #0
Si tu étais une artiste, ou un artiste d'ailleurs ?
- Speaker #1
Camille Claudel, parce que ce n'est pas forcément pour la période, parce que ce n'est pas forcément ma période de prédilection, mais c'est pour ce magnifique travail qu'elle a pu réaliser. C'est... Quand on regarde les œuvres comme la Sakuntala ou quand on regarde les œuvres comme la Vals, elle avait cette merveille du mouvement et je trouve que c'est une extraordinaire sculptrice.
- Speaker #0
Et affreusement pas reconnue de son époque, c'est catastrophique.
- Speaker #1
Non, c'était comme ça à l'époque, c'est très triste. Et pourtant elle avait été valorisée quand elle avait 16 ans par un sculpteur qui lui avait dit mais c'est formidable ce que vous faites, venez dans mon atelier Puis après elle est partie à l'étranger. Il lui a dit, il a demandé à Rodin de la prendre dans son atelier. Et c'est comme ça que... Mais finalement, elle n'a été absolument pas reconnue.
- Speaker #0
C'est compliqué aussi pour les femmes. Aujourd'hui, Litvine, ton enjeu majeur sur Litvine Rub Galerie, c'est quoi ?
- Speaker #1
Mon enjeu majeur, c'est... Je suis une jeune galeriste, une jeune galerie. Donc, c'est développer, se faire connaître.
- Speaker #0
Comment on peut t'aider pour ça ?
- Speaker #1
Relayer sur les réseaux, par exemple, ce que je fais sur les réseaux.
- Speaker #0
On te trouve où sur le réseau ?
- Speaker #1
J'ai fait un choix qui est donc Insta, Facebook,
- Speaker #0
LinkedIn D'accord Et sur un site internet Et c'est Lidwin Gallery
- Speaker #1
Lidwin Rube Gallery Alors Gallery je précise c'est la version anglo-saxonne G A 2 L E R Y Exactement Et Lidwin ? C'est pareil, bonne chance Alors j'ai pris les meilleurs noms Lidwin L I D W I N E Lidwine, voilà
- Speaker #0
Lidwin Rube R U 2 P R U 2 P,
- Speaker #1
voilà Gallery G A 2 L E R Y Et on me trouve Super
- Speaker #0
Tu as un site internet ou tu es vraiment réseau sociaux ?
- Speaker #1
Non, j'ai un site internet. Alors, je suis réseau sociaux, mais je les utilise avec parcimonie. Je suis plus dans essayer de communiquer avec quelque chose qui est important, plutôt que de trop communiquer. Parfois, ça peut brouiller les pistes. En tout cas, c'est mon choix. Et mon site, c'est www.lidvinrup.com
- Speaker #0
Tout attaché à Lidvinrup.
- Speaker #1
Tout attaché.
- Speaker #0
Lidvinrup.com L-I-W-I-N-E-R-U-P Point. Comme. Et on souhaite une longue vie à l'Illinois Galerie.
- Speaker #1
Merci beaucoup.
- Speaker #0
Un grand merci, les lignes, d'être venus nous voir. Nous espérons que cet épisode vous a plu. Retrouvez-nous sur votre plateforme de streaming préférée. Si vous avez aimé ce podcast, notez-le, 5 étoiles c'est mieux, et partagez-le. Si vous êtes une entreprise montrougienne ou des Hauts-de-Seine-Sud, visitez le site internet de l'AEM, www.entrepriseaupluriel-montrouge.net, ainsi que ses réseaux sociaux. A très vite pour le prochain épisode du podcast de l'AEM.