- Speaker #0
Vous écoutez Quartier d'Affaires, le podcast dédié au monde de l'entreprise. Podcast dans lequel vous retrouvez des interviews de professionnels membres de l'AEM, l'association des entreprises de Montrouge et des Hauts-de-Seine-Sud. L'AEM, lieu privilégié du networking des hommes et des femmes d'entreprise, dirigeants et entrepreneurs souhaitant se retrouver pour échanger sur des sujets en lien avec leur activité. Conférences, optimisation des liens économiques et recommandations d'affaires dans un environnement emprunt de convivialité. Voilà la recette de l'AEM. Ce podcast a pour objectif de présenter la centaine d'entreprises que compose ce club. Nous parlons de leur histoire, leur activité, leur business, leur actualité et leur projection, en gardant un axe fondamental, l'humain. Car comme l'a si bien dit Antoine de Saint-Exupéry, la grandeur d'un métier est avant tout d'unir les hommes. Il n'est qu'un luxe véritable et c'est celui des relations humaines. Et pour ce nouvel épisode de Quartier d'Affaires, nous avons le plaisir de recevoir un couple d'entrepreneurs dynamiques, patrons de l'entreprise et fondateurs CPIC, Eric et Laurence Simard. Bonjour à vous deux.
- Speaker #1
Bonjour.
- Speaker #0
C'est un plaisir de vous recevoir.
- Speaker #1
On est content d'être ici.
- Speaker #0
Alors CPIC, que fait CPIC ?
- Speaker #1
CPIC est une entreprise de bâtiment. Notre spécialisation, c'est le génie climatique et la plomberie. Nous réalisons des travaux de la maintenance et des dépannages. pour nos clients qui sont du tertiaire, donc des bureaux, des hôtels et des particuliers.
- Speaker #0
Vous avez créé ça tous les deux ?
- Speaker #1
On a racheté l'entreprise il y a maintenant 15 ans.
- Speaker #0
Ah, ça commence à faire un petit bout de temps !
- Speaker #1
Oui, ça fait un petit bout de temps, effectivement. L'entreprise a été créée en 1993 par Jean-Yves Baumel. Donc, CPIC, c'est l'acronyme de couverture plomberie installation de chauffage. Et puis, il y a 15 ans, on a décidé de racheter cette entreprise. Je suis un pur produit du génie climatique.
- Speaker #0
D'accord, tu savais où t'allais.
- Speaker #1
Voilà, exactement. Et donc, la maîtrise des fluides, donc la plomberie, c'était aussi notre domaine. Et donc, mon objectif, c'était de racheter l'entreprise pour développer le génie climatique. Et aujourd'hui, on fait un peu moins de 5 millions d'euros de chiffre d'affaires.
- Speaker #0
Belle PME.
- Speaker #1
Oui, écoute, on est assez contents. Et au quotidien, on est là pour nos équipes et puis nos clients surtout.
- Speaker #0
Et alors un projet de couple, parce que Laurence et Éric Simard, et toi ton parcours Laurence, c'était quoi avant ?
- Speaker #2
Alors mon parcours, j'arrive des ressources humaines, c'était pas du tout prévu que je rejoigne Éric dans cette aventure. La nécessité pour moi de changer de là où j'étais, et aussi pour Éric d'avoir un support RH administratif.
- Speaker #0
Telle complémentarité, on a du hard skills et du soft skills, là c'est super.
- Speaker #2
Et donc... Un jour j'ai postulé chez CPIC, j'ai été reçu en entretien et on a négocié longuement.
- Speaker #1
C'est surtout mettre en perspective effectivement notre couple au sein de l'entreprise avec tous les dangers que cela peut représenter. Et les avantages. Et les avantages, oui.
- Speaker #0
On a des chances, c'est à travailler. Travailler en couple, forcément, il y a des inconvénients, des avantages, il y a des dangers, des opportunités, mais l'avantage premier quand on s'associe, c'est la nécessité de confiance. Et là, quand on est en couple, c'est l'avantage. Voilà,
- Speaker #1
tout à fait. Tout à fait. Et puis, au quotidien, finalement, on le vit très bien. On a nos deux domaines d'activité, Laurence l'administratif, moi la technique et le commerce. Et donc, effectivement, il y a une symbiose qui s'est créée. Et donc, c'est plutôt même très agréable au quotidien de pouvoir travailler ensemble.
- Speaker #0
Excellent. Si on revient sur les métiers, en termes de pourcentage, tu as dit la volonté que tu avais quand tu as repris CPIC de relancer et de développer le génie climatique. Aujourd'hui, ça fait partie de combien de pourcents de l'activité ?
- Speaker #1
L'activité de génie climatique, c'est aux alentours de 70 à 80%. Donc,
- Speaker #0
c'est vraiment pré-majoritaire. Tout à fait. Tu comprends quoi exactement, génie climatique ?
- Speaker #1
Alors, génie climatique, c'est le chauffage, la ventilation et la climatisation. D'accord. Donc, les 70% sont réalisés en travaux d'une part et en maintenance d'autre part. D'accord. Et donc, le reste, ça va être la plomberie, où là, essentiellement, ce sont des dépannages et des petits travaux de plomberie que nous réalisons pour nos clients.
- Speaker #0
Quand tu dis maintenance, vous faites maintenance exclusivement de ce que vous créez ou aussi de la maintenance sur quelque chose que vous ne créez pas ?
- Speaker #1
Pas du tout, effectivement. Bien sûr, l'objectif...
- Speaker #0
T'as vu, j'ai posé la question alors que je suis au courant parce que c'est vous qui vous occupez de la maintenance de mon entreprise. Je sais que c'est pas vous qui la créez, mais bon, c'est important pour les gens qui nous écoutent.
- Speaker #1
Alors, parfaitement, tout à fait. Notre objectif, c'est effectivement, à chaque fois qu'on réalise des travaux, d'avoir le contrat de maintenance parce que ça nous paraît essentiel de pouvoir maintenir l'installation. Et puis, effectivement, on conquiert des marchés. pour des travaux qui n'ont pas été réalisés par nous, pour pouvoir réaliser effectivement cette maintenance.
- Speaker #0
Donc une partie maintenance très importante. Les 20-30% restants, c'est quoi ?
- Speaker #1
Donc de la plomberie en dépannage et des petits travaux. Donc on intervient essentiellement pour des travaux, on va dire entre guillemets, des clients institutionnels qui ont un patrimoine immobilier avec des appartements pour lesquels on va assurer la maintenance en plomberie et des interventions de dépannage pour aller au plus vite. pour pouvoir les aider lorsqu'il y a des fuites.
- Speaker #0
Et votre clientèle, elle est francilienne 100% ? Elle est toute la France ?
- Speaker #1
Non, essentiellement, donc effectivement, francilienne.
- Speaker #0
Il y a une nécessité de proximité, en fait. Oui, tout à fait. Pour une intervention, j'imagine,
- Speaker #1
rapide. Exactement. Et donc ça, effectivement, lorsque Laurence est arrivée dans l'entreprise, c'est un des domaines qu'elle a occupé aussi. Elle a fui de la technique, elle en fait toujours un petit peu. C'est la maîtrise, justement, de nos dépannages au quotidien pour être toujours en performance. au plus près de nos clients pour intervenir.
- Speaker #0
On va faire une petite chronique pour apprendre à mieux connaître ces PIC, c'est la chronique Up & Down. J'imagine qu'en 15 ans, il a dû s'en passer des choses. Une petite anecdote positive qui vous vient à l'esprit, comme ça, un truc un peu sympa sur les 15 dernières années qui vous restent.
- Speaker #1
Le truc sympa, c'est, je pense, avoir négocié un gros marché de travaux où là, il a fallu vraiment restructurer l'entreprise. C'était 10 mois de réalisation de nuit. De nuit ? Oui, tout à fait, tout à fait.
- Speaker #0
Donc, avant ça, vous n'aviez pas d'équipe de nuit ?
- Speaker #1
Non, pas du tout. Donc, il a fallu négocier avec nos équipes de manière à pouvoir modifier leur contrat de travail pour pouvoir intervenir.
- Speaker #0
Pour le travail pour la DRH.
- Speaker #1
Oui, exactement. Tout à fait. En plus, nos équipes ont joué le jeu. C'était primordial pour l'entreprise. Et là, pendant dix mois, on a réalisé des travaux de réhabilitation d'un immeuble qui n'allait pas bien. En termes de génie climatique, ça n'allait pas du tout. Et donc, il a fallu, le client et le bureau d'études nous ont fait confiance pour travailler la nuit sans relâche. C'était en 2015.
- Speaker #0
Donc, grosse satisfaction quand il y a ça, le travail fini.
- Speaker #1
Complètement. La satisfaction d'avoir en plus réussi. Ce n'est pas toujours facile, mais là, de réussir non seulement d'intervenir dans des conditions un peu particulières, mais également pour réussir techniquement à remettre un peu ce bâtiment en état. Magnifique.
- Speaker #0
Et alors, ce qui va avec le positif, le moins positif, une galère ?
- Speaker #1
Les galères, il y en a fréquemment. On doit répondre beaucoup à des exigences de nos clients, que ce soit en termes de délai, que ce soit en termes architectural, le bâtiment. comme monument historique, etc. Donc tout ça, c'est des contraintes. En général...
- Speaker #0
C'est pas ça qui arrive quand tu as un client qui arrive et tu vois, monument historique, tu te dis quoi ? Tu te dis, ouf, on y va, mais ça va être difficile. Tu te dis, tiens, un enjeu, un défi, tu te dis quoi ?
- Speaker #1
Alors, c'est notre principale activité, c'est-à-dire de faire des travaux de réhabilitation dans des bâtiments qui existent. Alors après, le fait qu'ils soient historiques ou non, effectivement, on est intervenu dans des immeubles du XVIIe siècle. Là, toute notre contrainte, elle est très importante. Mais je veux dire, au quotidien, nous, dans le génie climatique, l'objectif, c'est qu'on ne nous voit pas. On assure le confort des personnes. Alors aussi des machines, puisqu'il y a aussi un peu un secteur industriel qu'on a aussi en termes de clientèle. Mais là, effectivement, dans des bâtiments existants, on souhaite qu'on ne nous voit pas et on doit assurer le confort, que ce soit thermique, la ventilation, la filtration, etc. Donc, c'est tout le temps un défi. Mais je vais dire que l'exigence de nos clients est d'y répondre. C'est quelque chose qui nous permet de nous élever et notamment... par les travaux, c'est le fer de lance de l'entreprise. On est toujours à la page des nouvelles technologies, etc. Et après toute cette technologie, on le transfère sur la maintenance de manière à pouvoir effectivement assurer la maintenance, avec notamment assister par ordinateur. Voilà, donc l'idée, c'est vraiment ça. C'est des contraintes de nos clients qui nous font nous élever finalement à chaque fois.
- Speaker #0
Laurence, combien de collaborateurs ? Chez SPIC ?
- Speaker #2
Nous sommes environ 25.
- Speaker #0
25 collaborateurs. Et avec 25, vous arrivez à couvrir l'ensemble des besoins ou vous avez des prestataires extérieurs ?
- Speaker #1
On a des partenaires, bien sûr. Oui, oui, tout à fait. Dans le génie climatique, par exemple, la réalisation des gaines, etc., ça se fait en usine. Donc ça, on ne le fait pas. Et on a aussi des partenaires de pause qui travaillent avec nous. depuis une longue date et c'est aussi notre force, c'est de pouvoir les intégrer et de répondre aussi.
- Speaker #0
Et de répondre sur un éventail très large.
- Speaker #1
Exactement, tout à fait.
- Speaker #0
Si on se projette dans les cinq prochaines années, ces PIC, c'est quoi les enjeux ?
- Speaker #1
C'est de développer effectivement cette maintenance et ces dépannages, parce que je pense que c'est primordial pour l'entreprise et puis pour effectivement évoluer en termes de chiffre d'affaires. C'est aussi intégrer l'intelligence artificielle. Comment tu intègres l'intelligence artificielle dans une boîte ? Alors là, on est en train de réfléchir. pour justement améliorer notre service et la rapidité pour l'élaboration de nos devis. Donc là, j'avoue que j'aime bien m'intéresser à ça. Donc, je regarde un petit peu, comme bien sûr ChatGPT, tout le monde connaît, mais aussi Make, Make.com, etc. Donc, c'est de l'automatisation finalement pour l'entreprise. Donc là, on est en train de regarder ça avec intérêt parce que...
- Speaker #0
Ça, c'est un enjeu, ça. C'est vraiment un enjeu. Vous faites partie d'entreprise où ça compte et il va falloir regarder de près.
- Speaker #1
Disons que je pense qu'on ne peut pas passer à côté. On ne peut pas passer à côté. Et puis, d'autant plus que...
- Speaker #0
C'est le rôle d'entrepreneur.
- Speaker #1
Voilà. Et là, on est... Bon, l'IA, c'est là. Le train, il est là. Il est en marche, mais il faut sauter dedans. Et je pense qu'intégrer l'IA, c'est pouvoir justement maîtriser. Et puis, il faut savoir que l'intelligence est toujours derrière l'homme. C'est l'homme qui a l'intelligence et pas la machine. Et donc, je pense qu'il ne faut pas en avoir peur. Au contraire, ça peut être intéressant justement de le développer. Et tout ça... pour le service de nos clients.
- Speaker #0
Et ce que tu disais au début, l'importance dans vos métiers, c'est la proximité. Et ça, la proximité, c'est l'humain et on ne pourra pas la remplacer.
- Speaker #1
Exactement.
- Speaker #0
Et bien voilà, 10 minutes pour apprendre à mieux connaître cette belle entreprise des Hauts-de-Seine, cette belle PME dirigée par Eric et Laurence Simard. CPIC, merci à vous deux.
- Speaker #1
Merci, nous avons appris. Merci, Geoffroy.
- Speaker #0
Nous espérons que cet épisode vous a plu. Retrouvez-nous sur votre plateforme de streaming préférée. Si vous avez aimé ce podcast, notez-le. 5 étoiles, c'est mieux. Et partagez-le. Si vous êtes une entreprise montrougienne, ou des Hauts-de-Seine-Sud, visitez le site internet de l'AEM, www.entrepriseaupluriel-montrouge.net, ainsi que ses réseaux sociaux. A très vite pour le prochain épisode du podcast de l'AEM.