- Speaker #0
Bonjour à tous, comme vous le voyez aujourd'hui je ne suis pas dans l'industrie, je n'ai pas mes chaussures de sécurité. Je suis super fière de pouvoir vous présenter une toute nouvelle émission dans le cadre de l'Agence Smart Industry. Ça s'appelle Ça part en Pod', c'est un podcast filmé sur lequel on va pouvoir vous présenter des sujets sur lesquels on a vraiment envie de discuter, de pouvoir vous apporter notre point de vue. Mais si on n'avait que notre point de vue, ça ne serait pas forcément le plus utile. Et donc c'est pour ça qu'on a décidé au fur et à mesure des différentes émissions qu'on souhaite vous proposer, de pouvoir inviter des experts, des clients, qui vont pouvoir également partager leur point de vue, pouvoir discuter avec nous de certains faits qui sont importants pour nous. On va du coup pouvoir parler de projets sur-mesure, de projets de digitalisation, de reconditionné dans l'infrastructure notamment, de l'IA aussi. N'hésitez pas d'ailleurs à nous donner des sujets sur lesquels vous aimeriez qu'on puisse discuter, donner notre point de vue. Interagissez avec nous, parce que sans vous, on n'est rien. Et puis, continuez à nous faire confiance. Merci beaucoup et restez connectés. Je suis ravie de pouvoir vous présenter la première émission de Ça part en Pod' avec Jean-Baptiste, qui est le directeur infrastructures et cybersécurité au sein de l'Agence. Et donc, pour premiers invités, ça nous porte à cœur de pouvoir vous présenter la société Ecomicro qui est représentée aujourd'hui par Julien et Éloïse pour pouvoir parler ensemble du reconditionné et plus particulièrement du reconditionné dans les projets de digitalisation industriels. Et aussi pouvoir vous proposer un sujet sur les projets sur mesure et comment on mène les projets sur mesure au sein d'une TPE-PME. Donc déjà, premièrement, Julien et Loïse, est-ce que vous pouvez me présenter et présenter à tout le monde la société Ecomicro ?
- Speaker #1
Bien sûr, merci pour cette invitation. Ecomicro, c'est une PME familiale industrielle qui a bientôt 30 ans. Et qui pour autant est sur un métier qui est totalement d'actualité qui va raccrocher les thématiques du numérique responsable, du reconditionnement et du recyclage. Notre métier c'est de récupérer les parcs IT, donc informatique et téléphonie principalement, des entreprises et des collectivités qui arrivent en fin d'utilisation ou en fin de vie. Et donc derrière ça on va trier et on va séparer pour rallonger les cycles de vie des matériels dont on va pouvoir le faire : réemployer, réparer, reconditionner et remettre sur le marché. Ou alors quand vraiment c'est trop obsolète ou HS, là on est dans ce qu'on va appeler vraiment le D3E, le déchet d'équipement électrique électronique. Et on a ce métier de déconstruction, dépollution et recyclage des matières. Mais pour permettre, surtout c'est notre priorité, d'éviter les gâchis. Là où on a des enjeux aujourd'hui qui sont majeurs, c'est évidemment sur le reconditionné qui est en plein essor. Et notamment sur la partie du reconditionné auprès des professionnels où il y a vraiment un cap à franchir.
- Speaker #2
Oui, non seulement il y a un cap à franchir, mais on observe déjà depuis plusieurs années que le reconditionné prend de plus en plus de place. Ça s'explique évidemment par une prise de conscience environnementale, sans surprise, mais aussi par un souhait des dirigeants et même des employés finalement, d'être vraiment en accord avec leur valeur à eux. C'est ce qu'on appelle les politiques RSE. Et même si on voit qu'ils ont envie d'acheter reconditionné, et bien il y a quelques limites quand même. On sent qu'il y a certaines réticences notamment qui sont dues bien à des peurs peut-être ou à un manque de connaissance vers qui je me tourne pour acheter ce matériel là. On en a déjà parlé ensemble. Un particulier sait où acheter son iPhone reconditionné, mais est-ce qu'un professionnel sait le faire ? Peut-être un peu moins, donc c'est là où nous, notre rôle, ça va être de les sensibiliser encore davantage.
- Speaker #0
Je pense qu'il y a encore beaucoup d'industriels qui ne savent pas que ça existe. Je pense qu'on est sur 70% des industriels qui ne savent même pas qu'on peut acheter un serveur en reconditionné. Ça, c'est une chose. Mais il y a aussi le fait que potentiellement, ils ont peur. Parce que jusque-là, on connaît le cycle standard de « on achète une infra neuve, généralement par notre ESN, qui va l'installer et la maintenir ». Globalement, je dirais qu'on n'a aucune notion, on n'a pas forcément de pédagogie à comprendre ce qu'est l'infra. Et donc forcément, il peut y avoir des réticences sur le fait d'aller investir vers du reconditionné. Je ne sais pas, qu'est-ce qu'on pourrait leur dire pour les rassurer ou pour peut-être aller les chercher en termes de business ?
- Speaker #1
Pour les rassurer, je pense qu'il y a des parallèles à faire. Déjà il faut expliquer ce qu'on fait. Il faut expliquer que ce n'est pas du passage d'une utilisation à une autre, brut de décoffrage sans transformation. Il y a des référentiels qualité qui sont en cours de développement, qui sont totalement nouveaux, c'est-à-dire qu'aujourd'hui ils ne sont pas arrêtés. Donc il y a tout ce travail-là d'explication de la démarche industrielle réellement de ce secteur. Et ensuite il faut parler de l'usage, parler des choses qu'on a su intégrer en fait à titre perso comme à titre évidemment professionnel. Aujourd'hui, il n'y a absolument plus personne qui se pose de questions, qui est choqué par le fait d'acheter une voiture de seconde main. Parce qu'on sait qu'elle repasse dans une concession, un garage, on a un petit peu la même chose en fait, si on fait un parallèle simplifié pour le matériel. On va avoir 60 points de test, on va avoir des effacements de data certifiés qui garantissent qu'il n'y a plus aucune vie numérique préalable et que ça repart vraiment vierge avec toute une recertification du produit. Oui,
- Speaker #3
généralement, ils ont des infrastructures qui sont très, très vieillissantes, pour le coup, qui ne sont absolument pas maîtrisées. Et c'est vrai que repasser sur du matériel neuf, parfois, ça n'a aucun intérêt, surtout pour des PME industrielles. Et c'est là où, justement, on tire tout l'intérêt du reconditionné pour plein de raisons. La première, elle est évidemment économique, mais la seconde, c'est aussi et surtout d'un point de vue spécificités et gains qu'on peut avoir suite à un changement d'infrastructure complète. Donc quand on parle d'infrastructure, ça va de départ feu jusqu'au serveur et au matériel de stockage. Et passer par des entreprises comme la vôtre permet à des plus petites sociétés d'accéder à du matériel déjà de très bonne facture, qui sont en plus de ça avec des spécificités nettement supérieures à ce qu'ils auraient pu avoir dans un cadre de projet normal, mais surtout qui vont leur permettre demain de tendre vers plus d'efficience et surtout une évolutivité qui sera nettement plus importante que s'ils avaient acheté du matériel neuf. Je pense notamment à de la fibre optique ou ce genre de produit que vous pouvez proposer. Et la chose la plus importante, c'est bien entendu tout l'aspect support et relation clients que vous pouvez avoir en termes de reconditionnés.
- Speaker #0
Et d'ailleurs, ça permet de faire le lien aussi, globalement ok, on voit qu'il y a des besoins industriels. On voit que globalement, vous pouvez répondre à ces besoins là. Mais déjà, avant de potentiellement aller plus loin vers répondre à des besoins, on s'est dit pourquoi pas à l'Agence essayer déjà nous. Avant de convaincre d'autres personnes, ça serait bien déjà d'être convaincus à 100%. Et donc, Jean-Baptiste, en fait, on a eu un projet l'année dernière d'achat de locaux. On a déménagé et donc, forcément, à un moment donné, il y avait des questions sur notre infrastructure. Et donc, c'est là où Jean-Baptiste a globalement voulu faire ce test-là, qui est, je pense, concluant. Qu'est-ce que tu en penses ?
- Speaker #3
Oui, oui, c'était globalement, on a revu 70% de l'infrastructure avec du matériel reconditionné. Aujourd'hui on en est très très content et c'est une valeur très importante pour nous déjà de montrer à nos clients qu'on est les premiers acheteurs d'un matériel comme celui-ci. Donc l'objectif c'est de leur montrer qu'on a pu accéder à des choses qu'on n'aurait pas pu avoir bien qu'on soit très orienté côté technologie. De leur montrer toutes les capacités aussi que vous avez vous en amont et en aval sur notre accompagnement, parce que mine de rien on n'a pas fait qu'acheter un serveur. On a aussi, au-delà d'acheter des compétences, on a eu un support et surtout des liens qui se sont tissés qui ont été assez importants. Et ça nous a permis de faire monter une infrastructure pour l'Agence très très résiliente qui nous permet dans les dix prochaines années bien entendu d'évoluer. Et surtout on a une confiance totale et aveugle envers les produits qu'on a pu acheter. Donc aujourd'hui on a une infrastructure qui répond je dirais à 200% à nos besoins mais qui demain nous permettra de tendre vers des projets qui sont nettement supérieurs à ce qu'on aurait pu attendre si on avait acheté quelque chose de neuf.
- Speaker #0
Oui c'est clair. Il y a aussi potentiellement un besoin sur la partie, on le voit notamment sur des nouveaux sujets tels que l'IA ou des phases de tests, peut-être intégrér un peu plus ça demain, alors nous déjà en interne, mais aussi peut-être chez des industriels qui n'ont pas la vocation d'acheter en masse pour faire des tests. Et donc là, le reconditionné s'y applique bien, je pense.
- Speaker #3
Oui, on a... Déjà dans plusieurs projets on a eu des besoins sur des POC ou des phases de test, en tout cas des infrastructures de test. Et c'est vrai que c'est là où le reconditionné a tout son sens. Je pense que l'un de nos prochains projets, en tout cas en interne, nous ça sera plutôt orienté vers l'IA. Et typiquement c'est vers une société comme la vôtre vers laquelle il faut se tourner pour beaucoup de raisons. Déjà la première pour du matériel, mais pour du conseil. Et puis ensuite pour nous aider à tendre vers plus d'efficience sur des projets comme ça qui sont parfois très courts, mais qui nous permettent d'avoir des RETEX qui sont très importants pour tout le monde.
- Speaker #1
On sera sur le coup.
- Speaker #0
On sera là, on sera prêts. Et d'ailleurs, ça me permet de faire une petite introduction. Actuellement, avec Ecomicro, vous avez compris évidemment, on participe activement à l'intégration de ça déjà chez nous, du reconditionné, et le but de pouvoir faire des preuves de concept auprès des industriels, donc de bien définir leurs besoins, pour pouvoir adresser leur besoin à Ecomicro et potentiellement pouvoir intégrer du reconditionné demain. Sachez qu'on a un projet en cours qui s'appelle le projet Stella, qu'on porte avec Julien au sein de la Nouvelle Aquitaine. Le but actuellement, c'est déjà de créer le business model et de faire en sorte que ça tienne la route pour pouvoir proposer aux industriels d'intégrer du reconditionné en sécurité, avec un bon business et puis avec assez d'éléments pour qu'on puisse faire totalement du reconditionné ou un hybride partiellement en fonction des besoins. Donc n'hésitez pas à nous donner votre point de vue par rapport à ça. Peut-être des critiques positives, négatives. Évidemment toujours constructives par rapport à ça. Peut-être vos peurs potentielles par rapport au reconditionné. Qu'est-ce que vous pensez de ça ? Parce que pour nous, c'est important déjà d'avoir ce point de vue, évidemment. Mais on conçoit qu'il y a encore actuellement une dichotomie entre la partie professionnelle et la partie personnelle. Actuellement, dans notre vie personnelle, intégrer du reconditionné n'est, je pense, plus un problème. On parlait des voitures, notamment le fait de prendre une voiture qui est de première ou de seconde main, ce n'est plus du tout un problème. À titre personnel, acheter un portable ou un ordinateur en reconditionné n'est pareil plus un problème. Alors on tombera toujours sur des gens qui ont des très bonnes raisons de ne pas le faire, mais globalement, il y a des sites et des influenceurs qui ont permis de véhiculer une bonne image de ça, et c'est toujours important. Mais par contre, on s'aperçoit qu'à titre plus professionnel, on retrouve encore quelques craintes, quelques visions peut-être négatives de ça. Je pense que c'est dû aussi à une vision business qui est installée par des sociétés qui vont évidemment intégrer plutôt du neuf. Et donc c'est un changement aussi à évoluer autour de ça. Donc n'hésitez pas à donner votre point de vue, à donner votre intérêt aussi par rapport à ça. Si vous êtes intéressé pour participer à ce projet-là et peut-être faire avec nous l'épreuve de concept ou potentiellement tester du reconditionné, surtout n'hésitez pas à nous solliciter. Un autre sujet aussi, pour faire le lien entre la première activité de reconditionné qui est EcoMicro et le deuxième sujet sur lequel je souhaitais aujourd'hui discuter qui était l'organisation et le management d'un projet de digitalisation sur mesure. Ça me permet évidemment de faire le lien notamment avec Éloïse. Éloïse, on parlait tout à l'heure de votre activité avec Julien et de ce pourquoi EcoMicro est là. Si on doit, on va dire, un petit peu plus rentrer techniquement dans le flux, pour pouvoir comprendre pourquoi vous avez eu besoin d'un projet sur mesure pour votre digitalisation, on va dire, c'est quoi votre flux actuellement ?
- Speaker #2
Alors, le métier d'EcoMicro, il est assez simple. On va chercher du matériel chez les entreprises, elles ont un besoin, elles ont une pièce entière d'unités centrales qui prennent de la place et qui prennent de la poussière. Ils doivent s'en débarrasser, ils nous appellent. Le commercial, tout simplement, envoie un transporteur ou un de nos camions. Et ensuite, le matériel arrive dans notre entrepôt. C'est les opérateurs qui ont cette compétence de déterminer si le matériel peut être recyclé ou bien reconditionné. S'il peut être reconditionné, il entre entre les mains des techniciens et il est reconditionné, remis à neuf, et ensuite remis sur le marché. Dans le meilleur des cas, sur notre site internet directement ou sur une marketplace, c'est bien aussi. Et s'il ne peut pas être reconditionné parce que trop vieux, trop abîmé, ou que ça ne vaut pas le coup, tout simplement, ça coûterait trop cher et ça n'a pas d'intérêt, eh bien il est démantelé, dépollué. Et donc là, ensuite, il est revalorisé. Il n'y a évidemment aucun déchet chez nous, tout est soit recyclé ou soit reconditionné.
- Speaker #0
Ça me fait penser, Éloïse, est-ce que tu pourrais peut-être nous parler du modèle de consommation des entreprises par rapport aux besoins réels que vous avez ?
- Speaker #2
Oui, évidemment depuis quelques années, on observe que les achats responsables prennent de plus en plus de place, notamment dû à une prise de conscience environnementale qui est évidente. Mais on peut également observer qu'il y a quand même un gap entre ce qu'ils veulent vraiment en reconditionné et ce que nous, on est capable de leur fournir. Et on voit également que même si tout le monde a envie d'acheter du reconditionné, ce n'est pas si inné encore et ce n'est pas quelque chose qui est si simple que ça. Tout simplement parce que parfois on veut une garantie supplémentaire, on pense que ce n'est pas tout à fait fiable, on n'a pas tout à fait confiance. Donc il y a encore quelques limites à ce niveau qui s'expliquent par des raisons qui sont assez évidentes.
- Speaker #3
Et typiquement, je pense que demain quand on aura besoin de monter des labos de test, notamment sur les nouvelles technologies comme de l'IA, c'est vers des sociétés comme la vôtre qu'il faut se tourner, pour beaucoup de raisons. Parce qu'on pourrait avoir des opportunités sur du matériel, les cartes graphiques, du service. Et potentiellement, même vous, l'objectif c'est qu'on puisse apprendre tous ensemble comment construire des infrastructures qui, comme ça, demain permettront de faire plus largement des POC.
- Speaker #1
On va faire ce qu'il faut pour.
- Speaker #0
Oui, c'est ça. Le but c'est justement de bien cadrer ce projet-là qu'on est en train de monter. Enfin, je dirais ne pas faire d'erreurs, en soi, l'erreur, c'est humain et faire des erreurs, ce n'est pas ça qui nous fait peur. En tout cas, je ne pense pas que ce soit ça qui nous fasse peur. Le but, c'est juste de bien répondre, d'adresser, déjà, on va dire, de répondre à des besoins qui sont présents, puisqu'on le voit. Jean-Baptiste dans sa vie de l'Agence Smart Industry, il voit des infras tous les jours. Thomas, qui est aussi à l'Agence, voit de l'infra tous les jours. On rencontre beaucoup de sociétés où on voit que le gars, il ne change pas d'infra parce que c'est cher. Mais en même temps, son ESN lui dit que ça fait déjà 6-7 ans, au bout de 8 ans ce n'est plus maintenu. Et donc, en fait, il est un peu entre deux eaux. Il fait entièrement confiance aux sachants, et c'est très bien. On ne remet pas du tout en question la partie ESN. Mais parfois, comme disait Jean-Baptiste, pour certains besoins, ne serait-ce que pour la partie backup, sauvegarde ou test, on est en train de mettre un nouveau logiciel et on a besoin de le tester et on veut que ce soit siloté par rapport à notre infra, là, typiquement, on ne va pas aller acheter du neuf. On peut le faire, évidemment, mais là, toute l'importance du reconditionné.
- Speaker #1
Ce que tu dis, c'est qu'on peut surdimensionner dans certains cas. On ne regarde pas assez l'usage. Et donc, pour faire juste tourner un site Internet, il n'y a peut-être pas besoin d'avoir une bombe atomique qui va faire tourner 12 ERP.
- Speaker #0
C'est clair.
- Speaker #1
À cet endroit-là, c'est intéressant ce qu'on voit avec Éloïse. C'est ce que je disais, on le dimensionne.
- Speaker #0
C'est clair. Tout à l'heure, avec Héloïse, on parlait des flux. Ça me permet d'annoncer ou en tout cas d'aller vers le deuxième sujet. Comme vous le savez, ou en tout cas, j'espère que vous le savez déjà, l'agence Smart Industry accompagne les industriels vers la définition de leur stratégie de digitalisation et la mise en place. des outils qu'on souhaite préconiser pour eux, d'un aspect opérationnel et d'un aspect infrastructure et cybersécurité. Il s'avère que Ecomicro nous ont fait confiance sur la définition de la stratégie de digitalisation chez eux et la mise en place des outils. Et en l'occurrence, ce qu'expliquait tout à l'heure Héloïse par rapport aux flux, c'est des flux qui sont très complexes pour raison que globalement c'est déjà un nouveau flux. C'est des flux qui sont un petit peu en migration aussi chez eux, puisque c'est en croissance, c'est des nouveaux métiers, c'est des nouveaux besoins. Et donc forcément, il n'y a rien qui est gravé déjà instinctivement dans un flux global de création de valeur. Et donc pour toutes ces raisons-là, il n'y a pas de logiciel qui allait les aider à structurer de A à Z leurs besoins. Si je reprends ton flux de tout à l'heure, d'un point de vue aller chercher le client, faire des propositions au client. faire du reconditionner ou faire du démantèlement, puis le vendre sur différentes plateformes de e-commerce, dont évidemment la vôtre. Et donc, pour toutes ces raisons-là, globalement, il a fallu définir... Il a fallu définir et... la partie feuille de route et on est très vite allé vers un projet qu'on appelle sur mesure chez nous. Donc globalement, c'est de construire notre propre outil. Ce propre outil-là, évidemment, on s'est appuyé sur différentes structures, différentes sociétés, mais globalement, on a fait en sorte de définir un cahier des charges, des spécifications qui permettent évidemment de faire la définition du projet. pour qu'on puisse s'appuyer sur le savoir de Julien et de ses équipes, Héloïse compris, mais c'est surtout que Héloïse a une deuxième, voire troisième ou quatrième corde à son arc, qui est globalement le fait d'avoir étudié et d'avoir des compétences très spécifiques dans la gestion des projets de sur-mesure, des projets de développement sur-mesure comme celui qu'on est en train de mener chez Ecomicro. Et donc ça nous a permis de définir un certain nombre de livrages. de livrable, pardon, de le définir dans le temps et de pouvoir définir des livrables qui sont très spécifiques dans le cas du sur-mesure. Si tu veux nous parler juste de quelques livrables qui sont super importants pour toi.
- Speaker #2
Mais avant ça, je dirais que la première étape ça a été déjà d'être accompagnée par toi, par vous, parce que tout simplement il nous fallait un traducteur entre les besoins métiers, donc nous, qui parlions avec notre jargon et ce qu'on savait faire, et Et... et quelqu'un qui puisse traduire ce besoin aux développeurs. Donc ça, ça a été la première étape qui nous a pris un petit bout de temps. Je ne me souviens plus, mais presque un an, si ce n'est plus, à trouver et à réussir à vraiment expliquer ce qu'on faisait et à l'expliquer à une autre entreprise. Et ensuite, grâce à ça et grâce au travail avec des développeurs, tout simplement, on a pu se mettre d'accord et monter un premier doc qui s'appelle les specs. On a passé un peu de temps, c'est peut-être 200 pages, je crois. Et c'est un doc dans lequel on retrouve toutes les fonctionnalités de l'ERP. Et là encore, le projet sur mesure, ce qu'il permet de faire, c'est d'attaquer une brique plutôt qu'une autre en fonction des besoins de l'entreprise. Donc nous, on a décidé dans un premier temps de s'attaquer à la partie CRM, donc de développer un CRM sur mesure. Et là encore, du coup, de faire des specs précisément pour cette fonctionnalité. qui est très précise et en plus appliquée à nos métiers parce qu'il y a tout un tas de législations auxquelles on doit faire attention.
- Speaker #0
Après, ce qui est intéressant, et là où tu, évidemment, tu tends la perche, c'est de dire qu'il y a notre expertise. Ok, évidemment, merci beaucoup d'ailleurs de votre confiance. Ok, oui, sur le principe, je pense qu'intrinsèquement, il faut comprendre votre flux et c'est pour ça qu'on rabâche et on répète le flux. Mais à un moment donné, il faut partir de votre valeur à vous, de ce que... de comment vous faites les choses pour essayer d'en initier des besoins. Ce qui est intéressant aussi dans notre organisation, c'est qu'on s'est très vite appuyé aussi de l'équipe de Jean-Baptiste, et en l'occurrence Thomas, qui a pu définir un besoin. Globalement, dans les grandes lignes, on va dire définir en infrastructure quels sont les besoins pour accueillir du dev spécifique. Alors, si tu as, on va dire, quelques familles, sans rentrer trop dans la technique évidemment, mais...
- Speaker #3
Non mais c'est ce qu'on disait, c'est typiquement, alors pour le coup votre projet c'est un peu la cabane d'Ali Baba parce que vous aviez tout à disposition mais la construction de l'architecture elle a été aussi pensée pour répondre à vos besoins d'aujourd'hui avec la fameuse rédaction de ce qu'il y a des charges, mais aussi à ceux de demain. Et je pense notamment à tous les projets que vous avez pu avoir, notamment sur la gestion des mots de passe et les sauvegardes. Et toute l'organisation de cette architecture là, on la voulait compréhensible par vous et vos équipes. L'objectif c'était aussi qu'on puisse se détacher un jour de vous. et surtout qu'on n'ait jamais la main mise sur quoi que ce soit et que toute cette partie-là vous appartienne. Et donc on a construit une architecture résiliente qui vous permet aujourd'hui et demain de vous assurer déjà des montées en charge, des montées de compétences en interne dans vos équipes, mais surtout une évolutivité assez importante qui vous permettra au fur et à mesure des années de faire évoluer vos besoins, les spécificités de chaque élément, que ce soit de la sauvegarde de l'infrastructure ou de la sécurité de manière générale. Et surtout que vous puissiez garder la main entièrement sur la totalité de votre infrastructure qui est pour le coup reconditionnée.
- Speaker #2
Et ça, tu le disais, c'est aussi possible parce qu'en interne, on a quand même des gens, une équipe qui sait le faire. C'est notre responsable reconditionné qui met la main aussi à la pâte avec vous.
- Speaker #0
Il y a déjà une compréhension intrinsèque, je pense. Il y a une compréhension, il y a une envie. C'est des gens passionnés. Oui,
- Speaker #2
exactement.
- Speaker #0
Globalement, ce sont des gens qui ont envie de comprendre. Peut-être qu'ils ne comprennent pas tout de prime abord. Quand on parle d'infra, on peut très vite être perdu et c'est normal. Mais les équipes d'Ecomicro, globalement, ont envie de comprendre. Même toi Julien, évidemment, tu as été un point de vue de dirigeant et toi tu sais où tu veux aller. ou en tout cas tu souhaites avoir une direction, mais pour autant tu veux comprendre, en termes de compréhension, tu veux être plutôt autonome sur ces aspects-là.
- Speaker #1
Clairement, mais c'est un projet, tu le disais JB, où on monte en compétence. L'entreprise est montée en compétence avec ce projet. L'arrivée d'Éloïse, il y a 4 ans maintenant ?
- Speaker #2
Presque 5.
- Speaker #1
Presque 5,
- Speaker #0
Dieu !
- Speaker #1
Il y a presque 5 ans, déjà, ça nous fait basculer dans autre chose. Dans une boîte sur... Un double métier qu'on essaie de fusionner, le reconditionnement et le recyclage, qui sont des univers vraiment séparés. Donc on essaie déjà de les mettre en commun. Et on essaie de passer d'un processus, je vais caricaturer, presque artisanal, en tout cas pré-industriel, à quelque chose qui se projette sur le long terme en industriel, et même 4.0 usine du futur digitalisée. Donc c'est vrai que c'est une transformation, il y a un accompagnement au changement qui est ultra nécessaire dans la boîte. Et c'est aussi, et vous êtes acteur de ça, vous nous apportez de la compétence, effectivement on a de la chance, on a une équipe de PME où il y a la curiosité, de l'envie, de la compétence, tout ça, mais on continue à progresser. Et c'est vrai que c'est une vraie richesse d'avoir des acteurs externes comme ça, où vous nous apportez quelque chose de différent, vous challengez notre vision, et ça permet de construire le projet sur du long terme avec une vision. C'est-à-dire que moi aujourd'hui, grâce à ça, vous me permettez aussi en tant que dirigeant de positionner la boîte sur les 5 à 10 prochaines années quasiment.
- Speaker #0
Oui, d'avoir un point de vue stratégique de business model parce qu'on se positionne sur de la création de valeur.
- Speaker #1
Et avec du passage à l'échelle et avec toutes ces choses-là qu'on n'aurait pas pu imaginer sans ça.
- Speaker #0
Oui, je comprends. C'est super intéressant. Après nous, c'est pareil. Alors, il ne faut pas que vous pensiez que potentiellement un projet sur mesure, ça a l'air ultra sexy comme on le présente maintenant. Il y a aussi eu des points, on va dire, plus faibles, et je vais maintenant les aborder, parce que le but c'est de se parler de tout et de ne pas forcément avoir de langue de bois. Un projet sur mesure, par essence, ça peut fonctionner parce qu'on fait, on va dire, on travaille ensemble, main dans la main, avec un certain nombre de compétences, dans le respect et dans la compréhension des compétences mutuelles. Donc typiquement, avec Héloïse, on est arrivé à peu près en même temps, moi en tant que fournisseur et toi en tant que salarié. mais globalement on a toujours travaillé main dans la main. Donc tu as tout de suite compris ce que moi je pouvais t'apporter et j'ai essayé de comprendre au maximum, même si tu étais en cours de formation évidemment selon ton apprentissage, j'ai très vite compris où est-ce que soit au démarrage je pouvais te déléguer des choses, soit où est-ce que tu étais autonome pour pouvoir prendre en charge. Ce qui nous a permis très vite de pouvoir monter un certain nombre de livrables, mais au final on s'est rendu compte aussi qu'un projet sur mesure, la grosse problématique par rapport à ça, c'est que c'est un projet qui est mouvant. C'est-à-dire qu'entre le moment où on se dit « Ah ouais, on veut faire ça ! » et le moment où on dit « On veut faire ça ! » au développeur, et le moment où finalement on a ça en test, déjà il s'est passé quelques mois. Ces quelques mois-là, vous n'avez pas mis tout en pause et vous avez attendu sagement l'outil. Donc déjà potentiellement, il y a eu des migrations, il y a eu un modèle qui a changé, un business qui a changé, un business qui est arrivé, peu importe, une vie de boîte. Surtout dans votre cas où... où on va dire que c'est beaucoup moins standard qu'une industrie très classique, où globalement ils font des produits, ils font un peu de R&D, mais globalement ils savent faire ce produit-là, et mis à part qu'il y a deux ou trois modèles qui changent, ils vont toujours faire ce type de modèle. Vous, forcément, vous avez des entrées différentes, vous avez des sorties différentes, votre modèle est en perpétuelle mouvance. Donc déjà, il faut comprendre ça. Il faut qu'on comprenne ça, nous, il faut qu'on puisse le livrer d'une certaine manière pour faire comprendre à quelqu'un. Dans un contexte où dans du sur-mesure, on va quand même s'appliquer à des normes, ou en tout cas je vais mettre entre guillemets des normes qui existent, et qui sont globalement applicables à du projet de développement sur-mesure. Donc là on va rentrer dans s'appuyer sur des personnes qui sont Scrum Master, qui sont plutôt dans le milieu du développement. Et ça, mine de rien, ça coûte. Parce que même si on est préparé, et je pense qu'on était préparé, Ça, ça nous a fait grandir aussi parce que faire comprendre à quelqu'un qui n'est pas du tout du milieu, du flux qu'on essaye de faire et qui n'a pas forcément l'habitude de le comprendre, c'est long. On s'est aperçu que, globalement, toute la phase du projet qu'on souhaitait mettre en place, on s'était donné une feuille de route de deux ans et qu'en fait, au bout d'un an et demi, on a fait un quart de la feuille de route qu'on souhaitait faire. Voilà, et pour autant on n'a pas chômé. En tout cas, je n'ai pas la sensation qu'on ait chômé. Ça c'est sûr.
- Speaker #2
Non mais la réalité nous a rattrapé, je pense aux méthodes agiles aussi, qui ne sont pas évidentes parce qu'en fait elles font des allers-retours. Alors c'est aussi super bien, mais en effet comme nous, tout bouge et tout est en mouvement. Ça fait qu'on peut faire des choses qui finalement ne vont pas être produites ou on va choisir de bosser sur autre chose ou alors faire machine arrière. Donc ce n'est pas toujours évident de s'accorder.
- Speaker #0
Ouais, et puis ça nécessite, mine de rien, au final, la méthode agile. Ce qui est très drôle, c'est qu'ils te disent que c'est une méthode qui s'applique au mieux pour impacter le moins l'organisation d'une société. Mais c'est le truc qui est, j'ai l'impression, le plus planifié au monde. Donc au final, il faut que ça se passe comme ça. Il y a une boucle de temps, on fait des points. À un moment donné, on faisait quasiment un point tous les matins. C'était ultra timé, il fallait que ce soit cinq minutes. Le truc qui est censé être le plus agile, Pour l'organisation, le terme agile en bon français pure souche, c'est justement le fait de s'adapter. Et au final, c'est le truc le plus carré que j'ai vu, quasiment, de ce que j'ai vu, si vraiment on respecte l'agilité. Et donc, je dirais que la conclusion, et je pense que la conclusion est commune par rapport à notre deuxième phase qu'on initie en termes de sur-mesure, c'est de se dire que oui, ok, l'agilité, mais agilité à pas n'importe quel prix, c'est-à-dire qu'il faut aussi à un moment donné se rendre compte que notre business premier, ce n'est pas de créer un logiciel. Même si c'est censé vous aider à terme à optimiser votre manière de faire et à vous faire gagner du temps, et donc par essence de l'argent, le but c'est que vous gagnez de l'argent à la base pas sur ça. Donc il faut s'appuyer sur des principes d'agilité, mais qu'est-ce que l'agilité et comment on la met en place ? Et je pense que pour chaque projet sur mesure, l'agilité est différente. On ne peut pas se fier à juste une technique qui est « il y a un gars qui fait ça, il y a un gars qui doit relire, il y a un gars qui doit vérifier » . Finalement, il y a un gars qui doit planifier, toi tu as deux jours pour faire des tickets, si les tickets ne marchent pas, du coup on rentre dans un cycle qui est différent. Enfin, c'est ultra normé et au final, je trouve que ça peut créer un peu d'animosité dans le projet parce que des fois on ne comprend pas. Typiquement, on a deux jours pour tester, des fois on ne peut juste pas tester pour telle ou telle raison et du coup c'est plus frustrant qu'autre chose.
- Speaker #1
Si je peux me permettre, on a vécu avant de vous rencontrer... plusieurs pré-projets sur d'anciennes vies qui pour les raisons que tu expliques ont été des échecs. C'est-à-dire qu'on n'avait pas déjà de traducteur. Comme tu le disais, entre ce qu'on voudrait faire et ce que la personne en face qui ne connaît pas notre métier va faire, des fois il y a deux galaxies. Mais c'est normal, on ne vient pas du tout des mêmes cultures. Moi, si on me demandait de lire du code, je serais un petit peu embarrassé. Et sur la question de l'agilité, c'est important. Moi, j'ai une culture qui est celle du design, de la méthode design, qui est plutôt assez itérative. Et c'est vrai que parce que PME, on n'a pas toujours su se saisir au premier coup des méthodes agiles. En revanche, ce qu'on a su construire avec vous et avec votre aide, c'est le fait de fonctionner en équipe mixte. Et je pense que c'est là où on a su passer le cap. et où on a su rentrer dans une réelle agilité, une réelle adaptabilité avec les équipes techniques, avec les équipes de devs. Mais ça nécessite à la fois que l'ESN, l'AMOA et la boîte, gros challenge, j'aménage à trois là-dessus, arrivent à constituer une équipe projet qui permet de mettre tout le dans une même boucle Et c'est là, je pense, qu'on a vraiment le facteur clé de succès de notre projet aujourd'hui. Je pense que c'est là où on a réussi à raccrocher les wagons de l'agilité, mais une agilité qui nous correspond à tous et sur laquelle on a un langage commun. Et c'est vrai que le projet dure plus que ce qu'on avait initialement prévu. C'est aussi, nous, du fait de notre naïveté, on était jeunes.
- Speaker #0
Oui, bien sûr, complètement.
- Speaker #1
On était finalement... Et finalement, le projet final qui va prendre deux, trois fois plus de temps est aussi deux, trois fois plus ambitieux. Donc, c'est là où l'agilité a été intéressante. C'est-à-dire nous permettre de réorganiser la planification du projet. Et on ne le vit pas comme, pour faire la même chose, on met trois fois plus de temps. On va mettre trois fois plus de temps, mais on va faire trois fois plus de choses, voire peut-être même plus. Donc, c'est là où, pour nous, ça reste une vraie richesse.
- Speaker #0
Complètement, oui. Et je pense qu'un des points aussi, et pour conclure... C'est l'intégration. Alors, ça ne vaut pas évidemment pour tous les projets, mais je pense que ce qui a été ultra bénéfique pour toi, c'est que tu as su aussi trouver ton rôle en tant que direction dans ce projet-là. C'est-à-dire que tu ne nous as pas délégués à 100%, donc on n'était pas seuls dans le bateau avec Héloïse, on va dire, côté écomicro, et Thomas avec Jean-Baptiste côté infra, où on aurait pu, on aurait pu prendre des décisions. Mais d'ailleurs on l'a un tout petit peu fait au démarrage où tu sais tu nous déléguais beaucoup de choses et au final tu revenais par derrière et tu disais à Héloïse attends mince ça tu vois je suis pas sûr sûr. Et du coup ça générait un peu de temps. Et donc en fait très vite tu t'es dit il faut que je m'inclus. Plus. Et pas donner mon avis à la fin mais donner mon avis en V1 pour que je drafte bien Héloïse sur ma vision parce qu'Héloïse elle a une vision projet mais elle a pas une vision direction. Ça reste ton projet de boîte. ton projet de dirigeant. Et donc en fait, ça a été ultra rapide, je pense les trois premiers mois, on s'est un peu pris les pieds dans le tapis en mode, tu vois, tu nous as donné le truc, on avait la vision globale. et puis je me souviens on avait fait une revue et t'avais dit attends Ça, je ne suis pas sûre, je n'aime pas trop. En plus, c'était pour des sujets vraiment, je crois, vraiment plus de front que de technicité pure.
- Speaker #1
On avait oublié un site internet qui était dans ma tête. Voilà,
- Speaker #0
accessoirement. Et donc très vite, en fait, tu t'es dit, ouais, il faut que je m'implique. À mon niveau, évidemment, le but, ce n'est pas de vérifier tout ce qu'on fait, parce que sinon, tu vas t'essouffler. Mais tu t'es impliqué à la hauteur de ce qu'il fallait pour apporter la vision à Héloïse, pour cadrer le truc. Et je pense que ça a vraiment fluidifié aussi. La définition chez nous de où est-ce que tu voulais aller, parce qu'encore une fois, la partie business, c'est toi qui l'as, et c'est normal. Donc ça, je pense que c'est important.
- Speaker #1
Je vais te donner la parole, je ne suis pas tombé dans l'hyper contrôle, parce que c'est le moment ou jamais de le dire. Mais oui, effectivement, ça me semble important. On est vraiment sur la vie de deux mains de la boîte et de ses équipes.
- Speaker #0
Oui.
- Speaker #1
Du coup, si on abandonne... Le pilotage de cette vision-là aux équipes, je ne dis pas que la vision n'est pas bonne, mais comme je faisais une blague sur le site internet, et ce n'était pas une blague, on l'avait vraiment zappé, j'avais juste oublié de vous le dire. Donc c'est important qu'il y ait un milliard de détails dans un projet, d'être en vrai soutien. Et voilà, c'est là où j'arrête ma phrase pour savoir si ça a été le cas ou pas de l'équipe Innovation.
- Speaker #2
Non, mais c'est le cas, évidemment. C'est un soutien. Et non, je n'ai jamais été bridée. On me permet de valider quelque chose. Mais c'est aussi parce que vous avez eu de plus en plus confiance en moi. Il y a trois ans, ce n'était pas la même chose qu'il y a maintenant. Enfin, que maintenant. Oui, c'est évident. Mais voilà, vous avez dit un truc qui me fait tilt. C'est, bah oui, il y avait des trucs dans ma tête. Bah, évidemment, vous l'avez dit tout à l'heure, vous avez la vision sur dix ans. Moi, elle n'est pas toute... tout le temps partagé, bien que quand même une bonne partie, sinon le projet pourrait pas se passer si bien. Donc non, c'est évident d'être vraiment en collaboration, qu'on s'entende très bien aussi, pour moi c'était important parce que c'est une vraie relation de confiance qu'on a aussi avec toi, on sait que si on vient vers toi, enfin si moi je te demande quelque chose, je peux vraiment avoir confiance en ta réponse, de la même façon que Julien, je crois, a confiance en nous.
- Speaker #0
Je pense, et ça c'est super important, c'est vraiment ce qu'on veut véhiculer et... Alors nous, ça a vraiment été un des modos qu'on a même mis dans nos missions, le fait d'apporter de la bienveillance. On va travailler ensemble pendant deux, trois ans, parfois même plus longtemps. Plus. Voilà, plus. Si on a un doute, si moi j'ai un doute sur vous en me disant, putain, ils ne vont jamais le faire. Ils sont en train de m'envoyer du rêve en disant, je veux faire ça, etc. Et puis au final, tu sais que ça pédale. Ou à l'inverse, vous, vous n'avez pas confiance en nous, en notre vision. Je trouve que ça se ressent comme tu le dis. C'est pas du court terme. Un mois, tu sens pas trop le gars, il a un livrable à faire. Ok, ça peut se passer. Mais dans un projet comme celui-là, on se fait confiance mutuellement, on peut s'appuyer mutuellement les uns sur les autres. Et c'est ça qui fait notre force encore une fois, c'est qu'en termes de compétences intrinsèques, parfois Julien sera bien plus pertinent ou compétent ou juste à sa place pour traiter un sujet en direct. Et parfois c'est toi, parfois c'est Thomas et Jean-Baptiste et parfois ça va plutôt être moi. mais c'est le fait qu'on puisse se dire avant, tiens, est-ce que tu le fais ? Parce que je pense que c'est bien que tu le fasses. Et ça, c'est d'ailleurs d'actualité pour des projets, on va dire, sur mesure, comme ce qu'on vient de parler là, mais ça vaut aussi en termes d'implication et de collaboration pour des projets, on va dire, plus standards, entre guillemets, de digitalisation avec l'intégration d'une infra, de la cyber ou d'un logiciel plus connu ou plus sur étagère. N'hésitez pas à commenter ou à nous dire ce que vous en pensez, ce que vous avez pensé de cette émission, votre point de vue par rapport à ça, que ce soit l'intégration, l'implication ou même le reconditionner. N'hésitez vraiment pas à commenter et à nous donner votre avis. Et puis, on se retrouve très bientôt pour un nouvel épisode de S'apport en Pod.