- Speaker #0
Bonjour et bienvenue à tous sur ce deuxième numéro de Sa part en pod, le podcast consacré à l'industrie 4.0 créé par l'agence Smart Industry. Je suis Pierrick Le Goff, responsable communication de l'agence Smart Industry et pour vous présenter ce deuxième numéro, nous n'allons pas faire une thématique particulière sur le milieu de l'industrie, mais nous allons vous présenter une personne, nous allons faire le portrait d'une figure de l'industrie 4.0, Alexandra Dosser, présidente de l'agence Smart Industry. Alexandra, bonjour.
- Speaker #1
Bonjour.
- Speaker #0
Si tu me permets, je vais avoir l'honneur de te présenter au spectateur de notre podcast pour commencer un petit peu cette émission. Ingénieur de formation, entrepreneuse passionnée, Alexandra a formé et a créé l'agence Smart Industry en 2017. Un esprit curieux, bienveillant, parcours joli de rencontres, de découvertes. Tu t'es rapidement imposé comme une figure de l'industrie 4.0 sur le tissu en gout moisin avec le développement de l'agence Smart Industry dans plusieurs endroits à travers la France, notamment le sud-est et le sud-ouest. Aujourd'hui... On va plonger dans une aventure, ton aventure, l'aventure de l'agence Smart Industry, ton parcours, revenir sur tout ça si tu nous le permets bien. Et on va prendre derrière ce portrait, derrière cette interview, à te connaître, à savoir qui tu es et ta vision de l'industrie, ta vision de l'agence Smart Industry.
- Speaker #1
Allons-y.
- Speaker #0
Alexandra, cette première introduction te plaît, te correspond à ce que tu te retrouves quand je parle du côté ingénieur de formation, entrepreneuse passionnée ?
- Speaker #1
Oui, oui, ça va, jusque-là, ça me plaît bien.
- Speaker #0
On va revenir un petit peu en arrière sur ton parcours et revenir au fondement qui t'a permis de créer l'agence Smart Industry et d'avoir ce parcours dans l'industrie 4.0. Ma première question apporte sur ton parcours. Tu es ingénieur de formation, ça a été ton cursus scolaire et universitaire, ou en tout cas sur ton diplôme d'ingénieur. Pourquoi ce choix ?
- Speaker #1
Oui, c'est une bonne question. C'est vrai que quand on fait le cheminement et qu'on regarde derrière, on se dit « est-ce que j'ai fait les bonnes études ? » Je pense que j'ai fait les bonnes études. J'ai toujours eu une appétence naturelle pour les matières scientifiques. Très naturellement, les profs m'ont plutôt poussé à aller vers un cursus plutôt scientifique. Et puis j'ai aimé le côté un peu ingénieux que représente l'ingénierie. En tout cas, de comment c'est présenté, j'avais à cœur de suivre plutôt les pas de mon grand-père qui travaillait dans l'aéronautique. Et donc, naturellement, j'ai suivi mon cursus après le bac scientifique dans une prépa, puis dans une école d'ingénieur. Et si je regarde en arrière, oui, je pense que ça correspond bien avec, même si le chemin a fait que mon expertise a évolué, mais je pense qu'en effet, ça m'a bien propulsé. Et c'est pour ça que le choix au démarrage était très bien.
- Speaker #0
Je reste toujours dans le cadre des études et du parcours. Tu as effectué un long stage à l'étranger à Miami, parce que du coup, dans ton parcours... ton diplôme, ça t'imposait de faire un cursus à l'étranger, en tout cas un semestre à l'étranger. Tu es atterri à Miami. Qu'est-ce que tu retiens de cette expérience et comment cette expérience t'a forgé pour la suite de ton parcours et par rapport à aujourd'hui, le fait que tu évolues dans le milieu de l'industrie ?
- Speaker #1
Oui, en effet, j'ai fait, par obligation, c'est facile de dire par obligation de partir à Miami, mais en tout cas, dans le cursus ingénieur, on est obligé de faire un semestre à l'international pour se former et pour apprendre aussi est être plus vigilant à l'anglais. Et donc, j'ai trouvé une formation ou plus précisément un stage en laboratoire, dans un laboratoire de recherche à l'université U de Miami. J'ai fait plutôt des recherches en chimie, chimie organique, qui n'est pas ni ma vocation de base, que la chimie, ce n'est pas la chose que j'aime, on va dire, intrinsèquement. Mais pour autant, ce que je retiens à la base, c'est que j'ai été baignée assez rapidement par de la gestion de projet. Et au final, c'est aussi par ces expériences-là où je me suis dit, ce que j'aime faire, c'est mener un projet de bout en bout, être dans une équipe, qui fait de la recherche en chimie pour Miami, mais ce qui me donne un sens dans mon travail, c'est d'avoir des problématiques, d'essayer de les résoudre avec une équipe et de le mener dans un plan défini, un aspect financier défini. Au final, c'était les prémices de la gestion de projet. Et donc, ce que je retiens de ça, c'est que c'est certainement aussi par ces expériences-là qui m'ont montré qu'au final, chaque projet a besoin d'être bien managé. Et donc, voilà, c'est ce que je retiens, on va dire, de ce stage-là.
- Speaker #0
On avance un tout petit peu dans le temps. Tu reviens du coup en France après ce cursus. Tu intègres la maison Courvoisier, prestigieuse maison dans l'univers des spiritueux. D'abord en tant qu'alternante, puis en tant que salarié, qui est vraiment ta première expérience professionnelle dans le milieu de l'industrie. Qu'est-ce que tu retiens de cette expérience ? Et surtout, est-ce qu'il y a une rencontre ou un projet, un bout de projet qui t'a marqué ?
- Speaker #1
Alors Courvoisier, ma toute première expérience avec Courvoisier, c'est lors d'un stage pendant. mon école d'ingénieur que j'ai d'abord eu en cycle classique. Et donc, je suis allée en stage d'été pour découvrir à la base plutôt le métier de technicien et d'ouvrier, puisque pareil, dans le cursus ingénieur, on découvre aussi les métiers qui sont liés à notre futur métier de demain. Et en fait, je suis complètement tombée amoureuse de l'industrie à ce moment-là. Je n'avais pas forcément de vision de ce qu'était l'industrie, de la création de valeur, de créer des produits, de suivre, on va dire, un processus. Pour mener à bien cette production-là, moi comme je vous ai dit, je suis plutôt allée sur la partie ingénieur à la base plutôt pour l'aéro, donc plutôt en lien avec les avions, et plutôt même dans la conception d'avions, donc plutôt sur la partie vraiment très amont des produits, CAO, gestion 2D, 3D des pièces. Et en fait, quand j'ai fait ce stage-là chez Courvoisier de prime abord, je ne peux pas dire autre chose que tomber amoureuse de l'industrie. Et puis l'équipe Courvoisier qui m'a accueillie à ce stage-là était vraiment fantastique aussi. C'est certainement ce qui m'a permis aussi de créer cet amour pour l'industrie. Et donc naturellement, je n'avais pas trop envie de quitter Courvoisier. Et en fait, en discutant avec l'équipe, il y avait une possibilité de rester en apprentissage. Et ce que j'ai accepté au final, parce que c'est vrai que c'était vraiment une expérience super. Et à ce moment-là, dans la vie de Courvoisier, il y avait un projet qui était en train de se monter, un projet qui était en lien avec la digitalisation, avec la mise en place d'un outil de captation de données en automatique sur les machines, en lien avec les opérateurs et les différents services, maintenance, production, qualité. Et mon tuteur de stage de l'époque m'a fait confiance et m'a mis en responsabilité de ce projet-là, dans la mise en place. Et en fait... C'est à ce moment-là que j'ai aimé l'industrie, j'ai compris pourquoi la digitalisation pouvait répondre à des besoins dans les industries, et ça a été les prémices de mon métier actuel.
- Speaker #0
Du coup, tu développes ce projet à Courvoisier, et un jour tu te dis, tiens, si je montais ma boîte, si je reproduisais ce schéma pour d'autres entreprises, si j'apportais ma compétence, mon expertise, mon savoir-faire, mon expérience à d'autres industriels, c'est l'idée qui te vient un jour. comment ça t'est venu et du coup comment ça s'est construit.
- Speaker #1
Je dirais que naturellement, lors de la conduite du projet, évidemment on m'a proposé entre-temps un CDI que j'ai accepté et j'étais ultra contente de pouvoir déjà travailler pour une boîte de ce rang-là et de ce nom-là. En fait, à ce moment-là, je me disais « Ok, là c'est super intéressant parce que tu es en train de mettre un projet en place. » c'est du management, c'est du planning, il y a une interaction avec les opérateurs sur les lignes de production pour comprendre leur métier, pour essayer de répondre à des besoins, pour interagir. Donc ce projet-là était vraiment très prenant et super intéressant. Je me suis rapidement dit, une fois que c'est en place, même s'il y a un petit peu d'amélioration continue sur le logiciel, tu vas perdre un peu ça. À quoi tu vas servir une fois que tout est mis en place ? Et que je dirais... personne n'a besoin de toi, entre guillemets. Donc je me suis dit, ok, c'est quoi ta place dans 10 ans chez Courvoisier ? Et au final, je me suis dit, moi, ce que j'ai adoré, c'est de trouver les solutions, de définir les spécificités du logiciel pour tel ou tel opérateur, pour faire les tests avec eux, cadrer les tests, gérer les budgets aussi avec eux, évidemment, et puis être en relation directe avec des managers, les différents managers des services notamment. Et donc là, je me suis dit, ok, là, t'as 26, 27 ans. Est-ce que tu restes chez Courvoisier mais au risque potentiellement de t'ennuyer à terme ? Ou est-ce qu'il n'y a rien qui te retient maintenant ? Tu regardes si on ne peut pas faire ça ailleurs, s'il n'y a pas d'autres besoins ailleurs, et si tu ne peux pas créer ta société pour faire ça ailleurs. Et je n'ai pas réfléchi trop longtemps, parce que naturellement je suis allée voir le dirigeant de l'époque chez Courvoisier pour lui parler de ça, et je crois qu'en quelques secondes il m'a dit... C'est un projet super cool. La petite nuance qui était quand même très confortable pour moi, c'est que quand je lui ai parlé de ce projet-là, je lui ai dit « j'ai conscience que le projet n'est pas fini, et ce que je vous propose, c'est de devenir mes premiers clients » . Et il a pris quelques secondes de plus et il m'a dit avec un grand « oui, allons-y » . Et donc j'avais ma société, mon premier projet, mon premier client, en l'équivalent de peut-être une minute au final. Donc c'était super agréable.
- Speaker #0
Magnifique, du coup je résume ta situation, donc tu es effectivement salarié chez Courvoisier, tu as cette idée, tu pars de Courvoisier, tu arrives à les conserver entre guillemets en tant que client ou en tout cas de continuer la relation de travail avec eux. Courvoisier, ton ancien employeur devient ton premier client, tu lances ton aventure, l'aventure professionnelle de ta vie jusqu'à présent je pense, l'agence Martin Industrie. C'était quoi le premier défi, le premier grand défi quand tu as lancé ton entreprise ?
- Speaker #1
Le premier défi je pense là c'est vraiment à titre très entrepreneur et je pense que tous les entrepreneurs... Quels qui sont se reconnaîtront dans ça ? C'est de passer la barrière d'un petit peu la peur financière. Forcément, quand on s'imagine travailler, tout travail mérite salaire, donc on s'imagine avoir un salaire. Lorsqu'on commence à créer une activité et en plus de ça d'être seule, forcément il y a un peu cette barrière de se dire comment je conserve un confort financier, en tout cas pour vivre décemment, je dirais, entre guillemets. Et une fois qu'on a passé cette barrière-là, qui était assez rapide dans mon cas comme je te le disais, parce qu'au final j'ai trouvé mon premier client tout de suite, et au final moi entre le CDI et le premier client et donc ma boîte, j'ai envie de dire que ça ne m'a pas changé grand-chose, donc ça c'était confortable. De là à te dire, huit ans après, on en est arrivé là, on en parlera certainement après, c'est sûr qu'au démarrage je n'avais pas cette ambition-là. défini comme ça. Moi, ce que je voulais, c'était être au service des industriels, apporter de la pédagogie aux personnes pour faire comprendre que toutes les personnes et tous les besoins peuvent être compris, peuvent être managés et peuvent être répondus. Je dirais, en tout cas, chaque questionnement peut avoir des réponses. Vivre de ça, c'était évidemment une des ambitions qui a, comme je te disais, très rapidement eu lieu. Et après, pouvoir accompagner le maximum de sociétés dans ces chemins-là, le management de projets de digitalisation, rencontrer des solutions aussi. Sachant qu'on vit évidemment dans une époque où il y a beaucoup d'innovation au sens large. Les révolutions industrielles au fur et à mesure des années, on le voit entre la première et la deuxième révolution, la deuxième et la troisième révolution, il s'est passé quasiment une centaine d'années. Et puis, entre la troisième révolution et la quatrième révolution industrielle, il s'est passé moins de 50 ans. Et là, on le voit encore maintenant, entre le démarrage, où moi j'ai commencé à faire mes armes sur des projets de digitalisation, et maintenant, il y a beaucoup plus d'innovation qu'il y en avait à l'époque. Et donc, c'est super intéressant de rencontrer ça et de pouvoir apporter de la pédagogie aux différents clients, aux différents secteurs de l'industrie, pour leur dire, vous inquiétez pas, vous n'êtes pas seuls, on va vous accompagner, on va le faire bien. Et vous allez voir, ça va vous rendre plus compétitif dans vos projets de demain.
- Speaker #0
C'est super intéressant. Effectivement, on y reviendra un petit peu après. Vous parlez du métier, on va dire, aujourd'hui, ou de l'agence de partenariat industriel telle qu'elle est aujourd'hui. Je continue un petit peu cette thématique et cette lancée de questions sur la fondation de l'agence, la création, et jusqu'au point où on en est aujourd'hui, où l'agence en est aujourd'hui. Je présume qu'il y a forcément eu des périodes de doutes, d'incertitudes, de difficultés. Si oui... Est-ce que tu peux en expliquer une et surtout nous expliquer comment, en tant que chef d'entreprise, tu as réussi à la surmonter ?
- Speaker #1
Alors, très honnêtement, je ne vais pas dire que tout est idyllique et qu'il n'y a pas des questionnements, mais je ne dirais pas des difficultés. Parce que très honnêtement, le parcours entrepreneurial que j'ai eu et on va dire le parcours de l'agence Smart Industries au sens large, ça vraiment se passe pour l'instant super bien. alors évidemment il y a des remises en question je pense notamment au premier client un peu plus Un peu plus insatisfait, est-ce qu'il y en a eu forcément, des incompréhensions, des remises en question, essayer d'être toujours au plus proche du client pour, même s'il est insatisfait, finir dans les meilleures conditions possibles. Ça, ça a été forcément des premiers caps. Des projets de plus en plus gros ou à échelle avec, je pense notamment, soit des multisites, donc des sites à différents endroits, voire même des sites internationaux, donc avec des personnes qui parlent des langues différentes, qui travaillent différemment. C'est vrai que parfois on n'y pense pas et surtout quand on n'est pas confronté à ça, mais on va dire une personne asiatique et une personne européenne ne va pas du tout travailler de la même manière. Au final, on doit normalement réaliser la même tâche, mais en fait on a des éducations différentes, des façons de faire différentes. Et donc ça, c'est vrai que ça peut être pris comme des problématiques. Quand on y est, parce qu'on ne s'y attend pas et parce qu'on ne l'a pas prévu dans notre projet et que, nous, notre travail au sein de l'agence Martins d'Utri, c'est d'essayer de tout prévoir pour qu'il y ait le moins d'aléas possibles. Donc, forcément, au démarrage, quand on se fait ses armes, il y a des aléas qu'on ne prévoit pas. C'est normal, c'est le but d'un aléa. Mais pour autant, il faut rester cohérent, cadrer toujours l'accompagnement pour être au plus proche de ce qu'on a besoin et montrer qu'on va faire en sorte qu'il y ait... qu'à la fin ça fonctionne Après, il y a aussi un point, je pense, pour finir sur les difficultés, mais ça reste des bons problèmes. C'est à partir du moment qu'on génère ou qu'on commence à générer de l'activité et beaucoup d'activités, donc on va dire qu'on a eu quand même de la chance au sein de l'agence, quand j'ai commencé toute seule, je me suis très vite posé la question de, est-ce que je reste toute seule en tant que consultant ? Finalement, ça existe, le métier consultant existe. Je reste seule. Et je vaque, on va dire, de projet en projet. Mais au final, ce qui me manquait, c'est l'aspect humain, qui est très important pour moi. Et souvent, quand je parle d'un projet, je parle de l'équipe humaine qu'il y a derrière. Et je pense qu'intrinsèquement, j'avais besoin de mon équipe à moi, de ne pas vivre ça toute seule. Et donc, très rapidement, je me suis posé la question d'agrandir mon équipe, d'embaucher. Et ça, c'est des questions qui... pétrifie un peu forcément parce que à la rigueur les problèmes financiers une fois qu'on est passé un peu derrière et qu'on a un peu fait tomber les barrières de comment je vais me payer etc quand on est seul ça va à la rigueur ça nous concerne que nous mais quand on commence ça fait revenir des gens dans l'équipe et donc à se dire bah là il y a quelqu'un qui dépend en tout cas elle te fait un peu confiance pour sa vie parce que forcément tu vas interagir avec cette personne là Là, ça pétrifie un peu, mais une fois que la première passe est faite, après, c'est que du bonheur.
- Speaker #0
Tu as fait du coup ma transition par rapport à la question suivante. Je voulais justement revenir un peu sur cette évolution. Tu as démarré seul dans un petit bureau isolé. Aujourd'hui, l'agence Mart'Industrie, au total, toi et lui, c'est 13 collaborateurs, 10 sur Angoulême, 2 à Bayonne, 1 sur Avignon. Quel regard tu portes justement sur toute cette évolution en 8 ans d'être passé du statut d'indépendant quelque part en individuel ? à une entreprise aujourd'hui de 13 personnes et de dire quelque part dans la tête que ton activité, en tant que chez l'entreprise, même si c'est le travail collectif de toute l'agence, mais que ton activité, ton entreprise, permet à 13 personnes d'avoir une activité professionnelle, un salaire qui tombe tous les mois. Quel regard tu portes sur toute cette évolution ou regard, comme tu l'as dit, des craintes qui pouvaient être les tiennes à l'origine ?
- Speaker #1
Déjà, c'est énormément de fierté. Je pense qu'il n'y a pas un des collaborateurs qu'ils soient actuels ou qu'ils soient passés, parce qu'évidemment, il y a eu des personnes qui sont passées à l'agence et qui ne sont plus là actuellement à l'agence. Je sais quand est-ce qu'ils sont arrivés à peu près. Je peux raconter une anecdote sur chacun de ces personnes-là, sur pourquoi ils font et ils ont fait l'agence Smart Industry. Et ça, c'est... Je pense même pour ça, au final, que j'ai été attirée vers l'entrepreneuriat au démarrage. C'est... pour générer ce parcours de vie-là, ce groupe-là qui est l'agence. Et ça, c'est vraiment une fierté absolue d'avoir créé ça, d'avoir créé cette cohésion-là. Alors, c'est des grands mots et parfois, ça veut un peu tout et rien dire. Mais très honnêtement, professionnellement, et on en parlait, comme tu le sais, on a recruté Alexandre il y a peu de temps, qui est arrivé lundi. de manière tout frais. Et Alexandre, je lui disais, il y a cette force de cohésion en interne qui fait qu'on n'est jamais seul. Et même si on a pour vocation, évidemment, de mener des projets seul, au final, on va toujours essayer de se tirer vers le haut, on va toujours essayer de se remettre en question ensemble pour se porter. Et j'ai tendance à dire, on passe quasiment plus de temps au travail qu'on le passe avec, logiquement. nos proches ou en tout cas les gens qu'on aime. Et donc si on va au travail à reculons, forcément on ira, nous dans notre cas, aider les clients à reculons. Et ce n'est absolument pas ça que je prône et que je véhicule. Donc pour moi c'est important que déjà il y ait une bonne cohésion, une bonne entraide au sein de l'agence, au sein des collaborateurs, pour qu'on puisse être au top de notre expertise, au top de notre forme, au top de notre objectivité lorsqu'on va chez le client et qu'on les accompagne.
- Speaker #0
Aujourd'hui, ton activité, si j'essaye de résumer un petit peu, il est partagé entre la partie prospection commerciale, représentation de l'agence, aller à des marchés, expliquer ce que l'on fait à des prospects, à des clients. Il est également de mettre en place ton activité, ton métier de management de projet, d'ingénieur de projet. Et la dernière partie, c'est aussi un management de ton équipe, un management humain de ces 13 collaborateurs, de cette équipe agence Smart Industry. Je vais te donner trois mots. Je me suis noté stratège, manager ou visionnaire. Lequel te correspond le mieux à titre de manager de l'entreprise Smart Industry ?
- Speaker #1
Bonne question.
- Speaker #0
Ou alors tu peux très bien mettre un autre mot qui te code davantage par rapport à cette qualité managériale.
- Speaker #1
J'irais plus naturellement vers stratège. Très honnêtement, et c'est ultra confortable, je n'ai pas la sensation de manager au jour le jour parce que l'intégralité des personnes de l'agence Smart Industry, ça va être autonome, ça va être force de proposition, ça va prendre parfois des sujets à bras-le-corps. et c'est ça qui a fait aussi que c'est ultra naturel d'avoir des... protocole au sein de l'agence et tout ne porte pas sur moi. Alors, je ne vais pas dire que je suis remplaçable et que du jour au lendemain, si demain je ne suis plus à l'agence, ça serait facile pour eux, évidemment, mais en fait, au final, comme chacune des personnes de l'agence. Et c'est ça qui est important. Il ne faut pas que ça s'appuie trop sur moi. Et ça, vraiment, toutes les personnes qui font l'agence aujourd'hui l'ont compris, véhiculent une image. qui est celle que moi je véhiculerai. Ils le font pas moins bien que moi, ils le font aussi bien que moi. Ils parlent de l'agence comme moi j'en parlerai. Ils utilisent les principes et la vision que je véhiculerai moi. Et j'ai une entière confiance à l'intégralité des personnes qui travaillent à l'agence. Donc ça déjà, ça me permet de me délester d'une grosse partie. Je resterai quand même stratège parce que forcément quand on dirige une société, parfois il faut qu'on prenne des risques. D'où la stratégie. Et les risques, ça reste moi qui les mets sur la table, même si dans ma méthode de management, pour reparler un peu de management, je fais en sorte de toujours mettre le plus de communication. Ça reste moi qui choisis à la fin, ça c'est une certitude, mais pour autant, il n'y a pas de non-dit ou il n'y a pas de secret en termes de stratégie de l'agence. Tu le sais très bien, quand tu es arrivé et qu'il y avait une stratégie de l'image de marque à remettre en place, les logos, même si à la fin, c'est sûr que c'est moi qui choisis et qui statue le logo, tout le monde a eu son mot à dire. Et même s'il y a des gens qui n'aimaient pas et d'autres qui n'aimaient pas. C'est exactement comme dans un projet, tout le monde a eu son mot à dire. Le site internet qu'on a refait il y a peu de temps, tout le monde a eu son mot à dire. Et même si oui, il y a des gens qui aiment un peu moins certaines choses, etc. On se plie au plus grand nombre, mais tout le monde a donné son avis. et ça c'est valable pour tout Tous les exemples que je peux te donner, on est petit, ça reste une petite société, donc c'est facile de le faire évidemment, mais pour moi c'est super important. C'est pour ça que je ne mettrais pas le management en premier, parce que je n'ai pas la sensation de les manager. Ils sont super autonomes, ils ont compris ma vision, ils ont compris comment travailler, ils mettent un peu du leurre et de leurre poudre de perlimpinpin pour faire les bonnes choses. et au final... C'est sûr que je suis là en parachute de secours si jamais il y a besoin, mais au final, je ne suis pas souvent là pour faire le parachute. Donc, la stratégie, je la porte, mais je la partage avec vous, avec eux, et c'est ça qui est trop bien.
- Speaker #0
Super magnifique définition de ce qu'est l'agence Smart Industry. On est aujourd'hui sur cette émission, ça part en pod, la deuxième émission de notre podcast, le podcast de l'agence Smart Industry, qui est consacré à l'industrie 4.0. Je vais y venir à ce terme, industrie 4.0. Alexandra. Si tu devais définir l'industrie 4.0, puisque la Gence Martins Industrie intervient dans ce contexte-là, en une ou deux phrases, c'est quoi l'industrie 4.0 ?
- Speaker #1
L'industrie 4.0, c'est un principe qui permet d'apporter de la compétitivité à son usine par des principes technologiques ou des innovations qui permettent de sublimer notre valeur de ce pour quoi on a été créé. Donc, très honnêtement... Si je reprends l'exemple de Courvoisier, puisqu'on en a parlé, à un moment donné, ça va parler à tout le monde. Courvoisier, de prime abord, ils mettent du liquide dans des bouteilles pour vendre des bouteilles de différentes gammes. Une fois qu'on se dit ça, ça, c'est leur création de valeur. Sauf qu'il y a plein de choses qui viennent se rajouter à ça. C'est-à-dire comment bien produire dans le bon niveau de qualité, comment respecter ce que l'équipe marketing a mis en place avec les bonnes couleurs d'étiquettes, les bonnes étiquettes. ce qui est bien marqué, ce qui est bien empaqueté, donc mettre des bouteilles dans des cartons, respecter et sublimer la valeur des opérateurs, puisque les opérateurs, ils connaissent leur machine, ils connaissent comment les régler, ils connaissent quel est le petit secret de réglage, de ce qui fait que ça fonctionne. L'équipe maintenance, ils vont faire en sorte de bien huiler, ou en tout cas bien s'occuper de la machine pour pas qu'elle tombe en panne. Il y a la logistique en suivant qui va venir. livrer dans de bonnes conditions, mettre en place les bons camions. Si vraiment, déjà, on doit prendre ça avec un exemple un peu plus concret maintenant que je l'ai dépeint, l'usine 4.0, ça va permettre... Être la possibilité plutôt d'apporter des outils technologiques pour piloter ces différents services et pour faire en sorte de s'attarder le plus possible à la valeur de ce pour quoi on est créé. Typiquement, livrer des bouteilles et que les clients consomment le plus possible du cours au voisier et passer le moins de temps possible à réaliser des tâches à non-valeur ajoutée. Pour moi, c'est vraiment ça.
- Speaker #0
Du coup, je vais sortir un petit peu du cadre de cette interview, de ce que j'avais préparé. Je t'ai du coup demandé effectivement, c'était quoi l'agence Martin Industrie selon toi en une ou deux phrases. Et j'ai eu du coup un énorme paragraphe qui fait que je ressens énormément de passion par rapport à ce terme, par rapport à ce mot. Est-ce que c'est un terme justement le fait d'être passionné par le milieu de l'industrie, par ton activité, par ton travail ? Est-ce que c'est un terme qui te définit et comment du coup tu le vois, l'opères au quotidien par rapport à cette notion vraiment de passion qui me paraît être... très très très forte.
- Speaker #1
Oui, vraiment, quand je dis que je suis tombée amoureuse de l'industrie quand j'ai fait mon premier stage, vraiment, je ne surjoue pas. J'ai vraiment adoré comprendre les différents rouages de ce que ça représente. Me dire aussi qu'en fait, on part d'un point A et on va à un point B. Et en fait, c'est fluide. Il y a un flux qui permet... On part d'une matière première et ça se finit dans un carton et ça va chez un client qu'on vend. En fait, c'est... on va dire une liste de différentes actions qui font qu'on le transforme de la valeur pour pouvoir à un moment donné avoir un produit fini je trouve ça juste incroyable et et pouvoir en plus de ça accompagner les industriels pour le faire dans les meilleures conditions possibles et puis en apportant de la technologie bah ouais c'est sûr que ça me sais je oui ça me passionne vraiment c'est passionnant et c'est aussi le moment je pense de parler de... Typiquement, quand j'étais en école d'ingénieur, quelque chose qui ne me passionnait pas du tout quand il y avait différents cours, c'était la partie informatique. Et au final, l'informatique, j'en fais toute la journée. Donc au final, si on fait quelque chose sans avoir de sens, on va le faire, mais on ne va pas trop comprendre pourquoi. Alors que maintenant que j'ai compris que ça avait un sens, c'est limpide, c'est fluide. Et typiquement, quand on a créé au sein de l'agence, c'était je crois en 2019, quand on a commencé à créer un service à part entière au sein de l'agence infrastructure et cybersécurité, de prime abord, moi, la cybersécurité, je ne suis pas experte. Mais parce que j'avais aussi quelqu'un de passionné avec moi, en l'occurrence Jean-Baptiste, qui est maintenant accompagné de Thomas, qui est aussi lui-même passionné, ça avait du sens de le mettre ensemble. et en fait « Maintenant, je comprends que sa passion, ou en tout cas sa vision de passionné de cybersécurité et d'infrastructure, je comprends que dans un projet de digitalisation, c'est logique et c'est fluide d'intégrer de l'infrastructure et de la cybersécurité au sein d'un projet de digitalisation. » En fait, c'est toutes ces briques-là qui font que mon discours est fluide. Je pense que déjà, j'y crois. C'est sûr que ça aide, forcément. Je ne vends pas ou en tout cas, je n'accompagne pas des clients dans des choses que je ne crois moi pas. Mais ça nous rend tous passionnés au sein de l'agence.
- Speaker #0
Tout à l'heure, tu parlais justement, quand tu évoquais l'ensemble des collaborateurs qui sont passés ou qui sont encore en cours, tu avais une anecdote sur chacun d'entre eux parce qu'ils ont participé à la construction de l'agence et de l'entreprise de ce qu'elle est aujourd'hui. Je vais te poser cette même question. On n'a pas forcément mis d'exemple d'anecdotes sur les collaborateurs. Je vais te poser la question par rapport à un projet, sur tout l'ensemble des projets que tu as managé, que ce soit toi en direct en tant que responsable de projet, on va dire technicienne pour le compte de l'agence, ou des projets que tu as managé, lead, parce que tu as envoyé un de tes collaborateurs sur ce projet que tu as suivi de loin. Est-ce qu'il y a une anecdote, un projet qui te vient comme ça en avant, en première ligne, pour dire l'agence Smart Industry, voilà, elle a aidé, elle a vraiment accompagné cet industriel à se développer, on a vraiment réussi à mettre en place. quelque chose de spécifique, de débloquer peut-être une problématique, quelque chose. Est-ce qu'il y a vraiment un projet, une anecdote qui fait que l'agence Mart'Industrie... Je vais quand même faire un clin d'œil au projet
- Speaker #1
Ecomicro, parce qu'en plus c'était nos premiers invités du podcast. Exactement, tout à fait, ça me rappelle. Forcément, c'est un projet qui me tient particulièrement à cœur parce qu'on a grandi aussi ensemble avec Julien Maranon, qui est le dirigeant d'Ecomicro, de manière entrepreneuriale. Mais pour autant, je les accompagne dans leur projet de digitalisation. C'est sur du reconditionné, donc c'est un sujet qui est en plus vertueux, qui est frugal, donc c'est super intéressant. Et pour le coup, leur métier, il est tout nouveau. Ils sont en train de créer leur métier. en train de répondre à des besoins qui évoluent de jour en jour et donc c'est super intéressant de se creuser la tête pour répondre à des besoins que eux-mêmes n'avaient pas forcément la veille pour les intégrer dans la roadmap dans la feuille de route de digitalisation et pour que ça les guide au mieux donc forcément je ne peux pas ne pas faire une aparté éco-micro et parler d'eux et après forcément en anecdote et en fierté même si très honnêtement tous les... projets qu'on a accompagnés sont une fierté. Il n'y a pas de petits projets chez nous, il n'y a pas de gros projets. Il y a des projets qui prennent plus de temps. Mais au final, j'ai des projets que j'ai adorés et c'était des équipes d'une dizaine de personnes. Je pense, très honnêtement, je pense à Axitech. C'est une équipe de 15 personnes qui sont incroyables, qui mettent en place un outil de digitalisation et franchement, ils n'ont pas à rougir du travail qu'ils font sur place par rapport à... même des courvoisiers ou des équipes beaucoup plus grosses, où pour le coup, ils sont staffés pour recevoir aussi ce genre de projet-là. Mais évidemment, petit clin d'œil particulier au projet Orano, sur lequel on a été récompensé l'année dernière sur le projet d'innovation. Et on les accompagne à, on va dire que leur projet industriel et d'industrialisation, ils nous font confiance pour manager le projet de digitalisation. pour leur projet industriel. Donc ça, c'est super. En gros, ils créent une nouvelle usine et ils nous ont donné les clés de se dire, voilà, le projet de digitalisation, comment on va le piloter, c'est vous qui le menez. Ça, c'est incroyable. Et on a aussi, chez Orano, les clés de la partie infrastructure et cybersécurité au sens large. Je ne pourrais pas en parler plus que ça, et tu le sais très bien. On a quelques confidentialités à respecter, mais on mène ce projet-là avec eux, ils nous font une confiance infinie. Ils font une confiance à Mathieu, qui est le directeur de projet au sein de l'agence, qui fait un métier incroyable, qui les accompagne vraiment d'une manière incroyable. Et ça m'embête de citer que Mathieu ou que Jean-Baptiste ou que X ou que Y, parce que forcément j'ai envie de tous les citer, parce qu'ils font un travail exceptionnel. et comme je te disais tout à l'heure Ce n'est pas moi plus que les autres qui fais l'agence Smart Industry. Et une de mes plus grosses fiertés au sein de l'agence, c'est que je me souviens, on en avait parlé avec un dirigeant quand je commençais à devoir recruter. On m'avait donné un conseil, c'était fais attention que l'image de marque ne soit pas Alexandra Dosserre, mais Agence Smart Industry. Et je pense que s'il y a bien un truc que j'ai réussi à faire, c'est que les gens Même s'ils me connaissent, évidemment, et que parfois, il y a des gens qui veulent travailler spécifiquement avec moi, mais l'exemple de Biarritz avec Morgane ou d'Avignon avec Amida en est la plus belle preuve. Morgane, les gens ont envie de travailler avec Agence Smart Industry, qui est portée par Morgane à Biarritz.
- Speaker #0
À Bayonne.
- Speaker #1
À Bayonne, pardon. Même si c'est dans le même secteur,
- Speaker #0
le sud-ouest, que l'on salue.
- Speaker #1
Et pareil pour Avignon. Donc, ça veut dire que je pense qu'on a réussi à relever ce défi-là qui est... L'agence Smart Industries, c'est une entité. Et qu'importe les collaborateurs qu'on a sur le terrain, on fera tous le job à la qualité que je souhaite moi initialement, mais qu'on souhaite tous au sein de l'agence. Et ça, c'est incroyable.
- Speaker #0
Je rebondis, du coup, tu parlais d'Axitech. On va en profiter, on va leur lancer l'invitation pour venir discuter avec nous sur une prochaine émission, peut-être une thématique telle que l'ERP, où on est intervenu avec eux. On va leur lancer l'invitation. Si vous voulez venir sur ce plateau avec nous, Studio G4F à Angoulême, que l'on remercie aussi pour cet accompagnement dans le cadre de notre podcast, vous êtes les bienvenus du coup à Exitech pour venir discuter avec Alexandra et avec nous sur ce plateau pour discuter ERP. Je vais passer sur un prochain sujet, c'est l'humain ou la relation humaine que tu arrives à mettre en place, et je suis bien placé pour le savoir, tu dis souvent que tu places le bien-être de tes collaborateurs avant ton bien-être personnel à toi, d'un point de vue professionnel en parlant. Concrètement, est-ce que tu as des exemples pour montrer comment est-ce que cela peut se traduire ?
- Speaker #1
Alors moi je me suis toujours fixé une règle quand j'ai commencé à créer la société, c'est et surtout quand j'ai commencé à faire venir ou en tout cas à générer des postes à pourvoir, c'est mets la limite au niveau de ce que toi tu accepterais. Donc c'est pas, ah bah mince, là je vais devoir un peu couper la poire en deux, je vais devoir proposer quelque chose en particulier. Non, c'est tiens, si le projet te plaît, toi, est-ce que tu l'accepterais ? Ce qui déjà me permet de me dire, ok, je ne... Je ne remets pas en question la qualité de l'expérience de la personne quand elle va venir. Après, encore une fois, c'est ce que je disais avant, on va passer presque plus de temps au travail qu'on en passe à la maison ou à faire ce qu'on a envie de faire. Donc pour moi, c'est difficile de dire... Ce n'est pas forcément très bien vu dans le milieu professionnel de parler d'amitié ou d'amicalité, si ça se dit. Mais pour autant, il faut quand même qu'il y ait une cohésion. Je ne parle pas d'être amis, et je ne dis pas qu'on partira en vacances tous ensemble, mais pour autant, il faut qu'on ait la même vision, les mêmes valeurs, ça me semble très important. Et en fait, à partir du moment qu'on partage déjà cette même vision de comment on accompagne un client, des valeurs qui sont des valeurs humaines, ça n'a rien à voir avec le professionnel, c'est déjà... Humainement, est-ce qu'on partage à peu près les mêmes valeurs ? Déjà, il y a quand même un matching qui se fait assez naturel. C'est d'être bienveillant. Et là, encore une fois, je parle même déjà extra-professionnel que professionnel. Si déjà, on est bienveillant avec nos collègues, on le sera avec nos clients. Si on est à l'écoute, si on est dans la proximité, on est tous interchangeables parce qu'on partage tous cette valeur-là et cette vision-là. Encore une fois, c'est vraiment très confortable parce qu'à aucun moment je me dis « Ah là, je suis inquiète, il y a telle personne qui va chez ce client, là ça passe ou ça casse » . Non.
- Speaker #0
Tu as un exemple récent justement d'un moment que tu as pu partager avec l'équipe où tu as senti que l'ensemble était aligné sur les valeurs, sur ce principe effectivement de solidité, de densité et entre guillemets, comme tu l'as dit, que des personnes peuvent… faire confiance mutuellement, qu'il y ait toujours quelqu'un derrière, etc. Est-ce que tu as un exemple de situation, de moment où l'ensemble de l'équipe était alignée avec les valeurs ASI et avec ces espèces de jolis mots que tu viens de dire sur la bienveillance et sur la confiance ?
- Speaker #1
Je vais même te dire mieux. Je vais te dire que lorsqu'on a fait l'image de marque, et c'est vrai que tu es arrivé un tout petit peu après, parce qu'on avait quand même fait la réflexion avant, on a écrit la vision et les valeurs de l'agence ensemble. Alors entre-temps, on a eu quelques recrutements. Et forcément, si on a d'autres, les gens vont devoir prendre ces valeurs et cette vision en cours. Mais à un moment donné, on s'est posé et on a dit « Ok, c'est quoi les valeurs de l'agence ? » Et en fait, tout le monde a donné déjà ses valeurs humaines. Et en fait, on s'est rendu compte qu'on avait tous les mêmes. Certainement, ça vient naturellement. Les chiens ne font pas des Ausha. Même si les opposés s'attirent, là pour le coup, à l'agence, on va dire qu'on n'est pas là tous par hasard. certainement il y a eu quelque chose déjà de naturel qui a fait qu'on a eu envie de travailler ensemble et que ça s'est bien passé mais on les a définis ensemble ces valeurs donc forcément ça nous a permis de se redire encore que oui on les partage bien on a parlé du passé de la création,
- Speaker #0
de l'évolution on a parlé du présent sur l'émission ce qui est fait, comment c'est fait et comment c'est bien fait si je me relève le communiquant à l'instant T euh C'est quoi les prochaines grandes étapes, les prochains objectifs de l'avancement d'industrie ?
- Speaker #1
Les grandes étapes, c'est quelque chose qu'on a vraiment formalisé depuis l'année dernière, je dirais milieu d'année dernière. C'est déjà de bien structurer nos pratiques, d'avoir des processus qui nous permettent vraiment d'identifier où est-ce que le client a besoin. Est-ce que c'est plutôt dans la définition de son besoin ? Est-ce que c'est plutôt dans l'accompagnement de la mise en place ? Et pour chacun de ces processus-là, que ce soit sur la partie opérationnelle, plutôt côté logiciel, technologie, ou sur la partie infrastructure et cybersécurité, on a maintenant des processus, je ne vais pas dire le sens contraire, très qualitatifs, qui nous permettent de garder nos valeurs, donc d'être objectifs, d'être pertinents, d'être experts, etc. Et donc ça, on y a travaillé, ça aurait pu s'essouffler. C'est toujours difficile de faire de l'amélioration continue ou de se dire, bah tiens, tous les six mois, on va revoir nos livrables, etc. Et force est de constater que ça marche bien. et pourquoi ça marche bien ? Parce que j'en suis pas le moteur. et je suis même peut-être plutôt mauvaise élève là-dessus d'ailleurs, parce qu'on est en plein projet d'amélioration continue. Et en fait, c'est des personnes comme Clémence, comme Morgane, comme Mathieu, qui du terrain se disent, il y a peut-être un décalage entre tout ce qu'on fait. Tiens, on se remet en phase, on regarde ce qu'on fait, comment on le fait. Et tu vois, ça, c'est vraiment notre force déjà. Avant même, encore une fois, de parler des clients de l'externe. Je trouve que c'est vraiment une force de se remettre en question et de se dire, OK, tiens, Maxime qui est allé chez ce client-là, il a un rétex, on va l'écouter et on va dire, c'est vrai que ça pourrait être bien de l'intégrer. Ou à contrario, Mathieu qui est sur Orano, qui fait déjà des choses un peu plus spécifiques, on l'écoute, on se dit, OK, ça, on va le mettre de côté pour plus tard. Ou tiens, ça, on va le mettre dans un petit tiroir parce que c'est important ce que tu dis. Mais pour l'instant, on n'a pas assez de retour d'expérience pour dire « ouais, ça c'est la norme » . Et on se voit, ou en tout cas on prend du temps, c'est vraiment quasi une obligation pour nous, de prendre du temps tous ensemble pour en parler. Et donc toutes les deux semaines, en plus des réunions toutes les semaines qu'on fait tous ensemble, avec vraiment tous les services, ça permet vraiment de partager ce qu'on a vu ou ce qu'on a mal fait, ou en tout cas ce qu'on a eu la sensation de mal faire, ou au contraire nos victoires. Là, franchement, j'ai été bon. Ce client-là, ça a été impactant. Il m'a remercié encore plus spécifiquement que d'habitude. C'est certainement que j'ai encore mieux fait mon travail que d'habitude. Donc, je vous le partage. Et donc ça, d'être tous ensemble et de se partager ça, c'est pareil. C'est ce qui fait la force du collectif et c'est ce qui fait qu'on est tous au même niveau et qu'il n'y en a pas un qui avance dans une direction en mode « non, moi, je veux faire ça » . Non, moi, je m'en fous un peu ce qu'ils disent. Je vais faire comme ça. Et ça vaut aussi pour l'infralacibère. Le but, c'est Thomas et Jean-Baptiste, même s'ils font... Une activité qui est connexe à la neutre, on est quand même un groupe d'ensemble qui font que ce projet-là, le client, il doit voir un ensemble, il doit voir l'agent Smart Industry, il ne doit pas voir un tel ou un tel et on se tire un peu dans les pattes parce qu'on n'est pas d'accord. Il ne faut surtout pas que le client le voit. Mais en fait, il n'y a pas besoin que le client le voit parce qu'on n'est jamais dans cette configuration. Donc c'est ça qui est agréable. On grandit ensemble.
- Speaker #0
On continue de parler de la suite et d'arriver à se projeter. Aujourd'hui, l'agence Martin Industrie, c'est un siège au sel qu'il y a en Goulême. Il y a une agence de proximité située à Bayonne, une agence de proximité située à Avignon. Dans les 5-10 prochaines années, comment est-ce que tu vois la projection de l'agence Martin Industrie ?
- Speaker #1
À force est de constater que ce qu'on souhaite garder en termes d'accompagnement pour les industriels, qui est une de nos valeurs, et d'ailleurs on est entreprise à mission depuis cette année pour répondre à ça, c'est d'apporter... une proximité à nos clients. Et on le voit d'ailleurs quand on va chez le client, qu'on passe le plus de temps possible avec lui, ça se passe mieux, on lit des choses, on partage des choses pour son projet, mais aussi pour son projet industriel. Et ça, c'est quelque chose qu'on souhaite garder. Et donc, force est de constater qu'à un moment donné, Angoulême n'a pas pour vocation d'aller faire du travail à Lille ou à Strasbourg. Et c'est un peu pour ça qu'on a aussi Morgane et Amida qui ont décidé de... de porter l'image de l'agence Smart Industries et l'expertise qu'elles font très bien à l'agence, et même d'ailleurs Antoine maintenant avec Morgane également. Et donc on se dit, si ça fonctionne avec Morgane et avec Amida, est-ce que ça ne pourrait pas fonctionner pour d'autres potentielles entités de l'agence qui seraient dans d'autres départements et qui pourraient apporter aussi cette proximité-là ? Et c'est ce sur quoi on travaille là plus spécifiquement, notamment avec Simon. pour vraiment essayer déjà de se dire est-ce qu'on a eu de la chance, est-ce qu'on a vraiment deux pépites, en l'occurrence Morgane et Amida, et qu'on n'arrivera jamais à retrouver ces pépites-là ? Bon ça va, on en a trouvé deux, donc ça veut dire qu'il n'y en a pas qu'une qui existe, donc potentiellement plusieurs. Donc est-ce que des gens seraient intéressés ? Et structurellement parlant, et juridiquement parlant, et tout ce qui va dans le côté administratif. Qu'est-ce qu'il faut faire en sorte pour que ce soit pérenne comme projet ? Et donc voilà, on est en pleine action dessus. On irait plutôt sur un projet de l'ordre de la franchise ou de la licence. Donc c'est donner aussi la possibilité à des personnes qui ont envie d'entreprendre et qui ont envie de porter l'image de l'agence Smart Industry, les valeurs, et qui ont envie de travailler dans la digitalisation, dans l'infrastructure et la cybersécurité auprès des industriels, de pouvoir créer leur propre agence en France.
- Speaker #0
On va terminer avec quelques questions un peu plus personnelles. Je te propose de le faire un petit peu comme un match de tennis d'Ottawa, un match de ping-pong. Question rapide, réponse rapide. Si tu n'étais pas dans le milieu de l'industrie, dans quel domaine te verrais-tu évoluer ? J'ai réussi à trouver Alexandra Dessert, qui était un passé depuis le début de l'interview. Est-ce qu'il y a un domaine qui t'attire plus qu'un autre ? Si tu dois avoir un projet de reconversion un jour, dans quel milieu te verrais-tu évoluer ?
- Speaker #1
Je pense que je reviendrai à mes premiers amours et donc à l'aéronautique, je pense. Donc plutôt l'aviation.
- Speaker #0
Quel est le meilleur conseil qui t'a été donné, que ce soit à titre personnel ou à titre professionnel ? est-ce que tu l'appliques encore aujourd'hui ?
- Speaker #1
Alors, j'ai une phrase qui me revient. À tout faire, on ne fait rien. Et ça, ça m'a particulièrement marquée parce que dans mon métier, j'ai décidé d'être, même en étant seule, alors d'autant plus maintenant qu'on est plusieurs, mais par confort, on a tendance, quand on est seule, à vouloir tout accepter. Parce qu'on a un peu peur de cet aspect financier. Donc, on se dit, le client, il me parle de ça. Oui, oui, oui, je sais faire. Oui, je vais le faire. A tout faire, on ne fait rien. Et donc, si le client ou si les personnes n'arrivent pas à vous identifier comme une expertise à proprement parler, en fait, ils ne vont jamais vous appeler parce que vous faites tellement de choses qu'ils ne pensent plus à vous. Et donc, ça, c'est un des conseils que vraiment je suis contente de suivre encore aujourd'hui. On pourrait faire d'autres choses. On reste des responsables de projet. Donc, un projet par essence, il y en a plein. Mais pour autant, les projets de digitalisation, c'est vraiment notre vocation, notre amour. pour guider les industriels vers l'industrie 4.0 et donc on fera ça. L'infrastructure, la cybersécurité, la digitalisation, c'est ce qu'on sait faire de mieux.
- Speaker #0
Toujours dans le conseil, on revient dix ans en arrière, enfin huit, dix ans en arrière, quel conseil donnerais-tu à l'Alexandra Dosserre de 2017 ? Un conseil ou un message d'encouragement, qu'est-ce que tu lui dirais ?
- Speaker #1
Crois en toi.
- Speaker #0
C'est pas mal déjà. Et pour la dernière question, pour terminer cet entretien, qu'est-ce qu'on peut te souhaiter pour toi pour la suite ?
- Speaker #1
Pour moi ou pour l'agence ?
- Speaker #0
Comme tu veux. Ma question, je me reprends ma note. Et pour terminer avec le mot de la fin, que peut-on te souhaiter ?
- Speaker #1
Que l'expérience de l'agence Martin-Dustry dure le plus longtemps possible. Parce que très honnêtement, c'est ce qui m'anime dans la vie. C'est ce qui fait que je suis heureuse aujourd'hui. Donc, c'est vraiment une expérience magnifique. Donc, que l'expérience dure vers l'infini et au-delà.
- Speaker #0
Merci beaucoup Alexandra d'avoir répondu à ces questions, de t'être un petit peu livré sur ce quotidien. On va terminer cette émission avec quelques remerciements. Encore une fois, pour toi, parce que tu t'es livré sans trop réfléchir sur beaucoup de questions. On n'a pas préparé cet entretien. Moi je l'ai préparé, j'ai quelques petites notes, mais l'objectif c'était de te permettre de faire cette entrevue ou cet échange sans que tu ailles préparer pour que ce soit le plus spontané possible, le plus proche de la vérité. Donc merci de t'être livré par rapport à ça, c'est un exercice qui n'est pas forcément facile. Merci à vous qui nous suivez sur ce podcast, ça part en pod, un podcast que l'on a imaginé pour vous tous, pour toutes les personnes qui aiment l'industrie, qui aiment l'industrie 4.0, qui aiment les innovations technologiques, qui aiment l'entrepreneuriat, tous les sujets qui peuvent toucher l'industrie. Merci de nous suivre. Ce podcast est disponible sur notre chaîne YouTube, sur notre nouveau site Internet, agencemartinindustrie.fr, on a un petit peu changé de nom. Si vous mettez en son nom le domaine agence6.tech, ça fonctionne aussi, rassurez-vous. Vous retrouvez du coup ce podcast sur notre chaîne YouTube, sur notre site Internet. Pour ceux qui préfèrent la version audio, il est disponible aussi en version à écouter sur les principales plateformes, Spotify, Deezer, Amazon, Apple, c'est disponible dessus. N'hésitez pas à vous abonner, à partager, à nous dire ce que vous en pensez, à nous dire aussi les thèmes que vous aimeriez aborder.
- Speaker #1
On est là aussi pour répondre à tout ça. On peut peut-être, je dirais, faire un tout petit peu de teasing. et on peut dire que... Là, c'était vraiment un exercice intéressant. Et c'est vrai que je pense que c'était important de le faire pour présenter aussi le cadre de l'agence. Mais on peut un peu teaser en disant qu'on va repasser dans la technique très vite, parce qu'encore une fois, c'est ce que j'aime. Et c'est ce qui peut aussi vous intéresser, vous, en tant que spectateur et industriel. Donc, on peut donner des petits termes comme, en effet, ERP, notamment.
- Speaker #0
L'invitation excitec tient toujours. On l'a dit tout à l'heure, une petite vingtaine de minutes. attient toujours. On espère vous avoir prochainement sur ce plateau.
- Speaker #1
Digitalisation plus poussée avec des notions notamment de MES, IoT, capteurs, mais également cybersécurité, qui est un sujet, je pense, qui va être super important. Et puis, on peut, je pense, difficilement faire, je dirais, des podcasts liés à l'industrie et à l'industrie 4.0 sans parler d'IA. Donc, normalement, on va prochainement parler d'IA également.
- Speaker #0
Merci à tous de nous suivre. Commentez, partagez, likez, dites-nous ce que vous en pensez. Bref, parlez de ce podcast et on vous dit à très bientôt pour le nouvel épisode de...
- Speaker #1
Sa part en pod.