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Agent 011 // Quentin Zahedi, incollable sur les collabs

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1h01 |09/01/2025|

117

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Description

Avec notre Agent 011, l'expression "Qui ne tente rien n'a rien" prend tout son sens ! C'est au sein du label PlayTwo, qui représente notamment Camille Lellouche, Gims, Kalash ou encore Yannick Noah, que notre invité est chargé des relations entre les marques et les artistes. Un pari risqué pour les annonceurs comme pour les talents mais qui ne fait pas peur à notre agent.

Découvrez sans plus attendre les coulisses de son métier où les artistes et les marques ne font qu'un.


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Agent Double est un podcast indépendant sur une idée originale de Nayla Khalek, conçu, produit et animé par Pascale Wakim et Rand Khalek.


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Gratitude à notre fabuleuse équipe !


Vidéo et montage: Laetitia Moya Moukarzel

Graphisme: Yara Mehdi

Musique: Pascale Wakim

Mixage Musique: Eudoxe Parrain


Remerciements particuliers à Florian Rusterholtz pour son précieux coup de main sur les tournages 🙏



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Le monde de l'industrie de la musique c'est pas l'industrie la plus facile mais l'industrie même de la pub aussi au global Et autour des milieux je pense Et autour des milieux aussi mais chaque milieu a ses codes tu vois Et dans ce milieu là ce qui est beau dans ce milieu là c'est que je trouve qu'il y a un côté aussi un peu Alors certains seront peut-être pas d'accord avec moi mais il y a un côté méritocratique aussi quelque part Ça peut paraître surprenant si je dis ça mais c'est le truc où en mode si tu te débrouilles, si tu vas à fond Que tu comprends les codes du milieu aussi parce qu'il faut les comprendre, il faut observer tout On peut dire, je me suis donné à fond, à fond, à fond. Ok, super, mais si tu n'as pas compris les règles du jeu, à quoi ça sert ? Donc, il faut comprendre les règles du jeu. Une fois que tu comprends ces règles, tu te donnes à fond. Et là, pour moi, c'est la clé.

  • Speaker #1

    Je suis Pascal Wakim.

  • Speaker #2

    Je suis Rand Kalec.

  • Speaker #1

    Vous écoutez Agent Double, le podcast qui dévoile les secrets des relations agent-talent.

  • Speaker #2

    Un jeudi sur deux, nous recevons un ou une invitée qui vient nous parler de ce métier si particulier, celui d'agent. Le podcast Agent Double. C'est mettre pour une fois dans la lumière celles et ceux qui œuvrent dans l'ombre pour le succès des autres.

  • Speaker #1

    Pour ne rater aucune de nos missions, abonnez-vous à notre chaîne YouTube Agent Double ou sur votre plateforme d'écoute préférée.

  • Speaker #2

    Pour des contenus exclusifs, suivez notre page Instagram Agent Double Podcast. Avec notre agent 011, l'expression qui ne tente rien n'a rien prend tout son sens. C'est au sein du label Play2, qui représente notamment Camille Lelouch, Gims, Kalash ou encore Yannick Noah, que notre invité est chargé des relations entre les marques et les artistes. Un pari risqué pour les annonceurs comme pour les talents, mais qui ne fait pas peur à notre agent. Découvrez sans plus attendre les coulisses de son métier, où les artistes et les marques ne font qu'un. Bienvenue Quentin Zaedi.

  • Speaker #1

    Quentin, bienvenue,

  • Speaker #0

    salut. Merci à vous. Merci grande, merci Pascal.

  • Speaker #1

    Écoute, on va te demander de te présenter.

  • Speaker #0

    J'ai 29 ans, je travaille dans le milieu de l'industrie musicale depuis maintenant 5 ans. Et je m'occupe de tout ce qui est collaboration entre les marques et les artistes. Et ça, c'est ma facette. J'ai profité des jours officiels tous les jours. Et après, en plus, je suis un fan de foot. Je suis Manchester United. Tu t'es bien connu avec la grande. Je suis allé à Ultrafort pour le Cristiano Ronaldo. Voilà, stylé. Et après, je suis encore plus personnellement d'origine franco-iranienne. Et donc, cette richesse culturelle me permet aussi d'être très... ouvert d'esprit aussi sur plein de typologies de genres musicaux d'industrie aussi j'adore l'industrie du monde aussi la musique perse j'en écoute beaucoup mais aussi la musique de Bollywood aussi la musique indienne, le rap et la pop urbaine en France aussi les Etats-Unis aussi, la musique aussi américaine j'écoute un peu de tout. Et des influences on les retrouve ouais c'est vrai je vois c'est le cycle de de de l'ancien drapeau de Girande et puis t'as un truc en langue hindou en hindou aussi qui est Ganesh qui est du coup une des divinités dans l'hindouisme et en gros moi j'ai toujours ce côté très artistique où pour moi que ça soit la musique le cinéma, la danse tout se mêle en fait c'est une question d'expression et le tatouage fait partie pour moi aussi de ça donc pour moi c'est plus même qu'un hobby ou qu'un travail c'est moi c'est une personnalité c'est ta personnalité

  • Speaker #1

    Et est-ce que tu as grandi dans une famille ? Comment tu as commencé à écouter de la musique ?

  • Speaker #2

    Il a grandi dans l'âge.

  • Speaker #0

    Je suis Mowgli. En fait, les cheveux, le tatouage. C'est pas grave,

  • Speaker #1

    c'est moi.

  • Speaker #0

    Non, non, j'ai grandi dans une famille de parents médecins.

  • Speaker #1

    Pas une famille d'artistes. Non,

  • Speaker #0

    pas du tout. Par contre, non, non, pas du tout. Non, non, je suis le... Je suis le... Rendre le sang. Je t'inquiète, tu vas venir faire le procès de progrès.

  • Speaker #2

    Je te taquine un peu,

  • Speaker #0

    je te taquine un peu. Du coup, je suis d'une famille de deux médecins, mais ma mère a toujours eu un côté très... Beaucoup la musique et tout, l'art, l'art au global. J'avais un oncle aussi qui était très très passionné de musique aussi. Donc du coup, j'ai quand même beaucoup bercé un peu dans tout ça. Et après, j'ai fait de la guitare, j'étais très jeune. Mais après, comme beaucoup de jeunes, je pense. On s'est arrêté à un moment où on s'est dit, vas-y, c'est un peu chaud là. on n'a pas le truc qu'il faut mais il y a eu le foot machin à la corbe à rennes voilà ça c'est les croisés par contre c'est ça ? les croisés pour le foot et après c'est le petit doigt pour la guitare mais en tout cas ouais non j'ai toujours en tout cas j'ai toujours un peu c'est dans ça et après moi même personnellement j'avais toujours un truc avec la musique c'était que quand j'avais des moments de moins bien ou quoi c'était mon univers quoi je mettais mes écouteurs t'écoutais qui genre en fait moi j'écoute beaucoup alors pas forcément les paroles Je trouve beaucoup la prod d'une musique, c'est ça qui va m'axer la partie émotionnelle. Mais je l'ai découvert un peu, pas tardivement, mais un peu plus tard que ce que j'aurais peut-être dû, que j'étais fait, entre guillemets, pour bosser dans ce milieu-là.

  • Speaker #1

    Tu l'as découvert à quel moment ?

  • Speaker #0

    À 27, 26 ans. En fait, le parcours, il est assez drôle. Moi, j'ai fait une école de commerce. Donc j'ai fait l'IPAC Business School, si je peux faire un petit placement de l'école de commerce. On les embrasse. Et après, je suis allé en école, parce qu'en fait, je ne me connais pas la tête à ce moment-là. J'étais juste en mode, j'ai fait mon lycée. Je n'étais pas préoccupé plus que ça, on ne va pas se mentir par mon avenir, clairement. Et en fait, l'histoire, elle est ouf. C'est que je passe des examens d'école de commerce, je vais à l'ISCOM, je vais me faire calme, clairement. Et après, je me dis, qu'est-ce que je fais ? Et mon père, en fait, il y avait... directeur de l'école de l'IPAC qui était iranien, il me dit il travaille là-bas, c'est à Saint-Germain-des-Prés va prendre un café c'est moins ça mais c'était plus en mode va passer les examens je passais pas à l'école, pas du tout et donc du coup j'y vais et je suis pris et c'est parti comme ça et déjà à l'époque le réseau, c'est la place de tout ton frère qui te dit va voir ce mec que je connais c'est là où tu te dis que parfois la vie elle se joue à rien, c'est un détail quoi Donc en fait j'y suis allé sans vraiment me dire que j'y allais Et en fait j'ai eu que ça Que j'y suis allé Et donc effectivement le réseau Et même plus loin si je dois un peu synthétiser C'est qu'en école de commerce on t'apprend à avoir une vision business Et que le réseau c'est très important Et donc voilà j'ai fait mes 5 années J'ai trouvé mes meilleurs potes J'ai construit quelque chose de très beau je trouve là-bas Mais en sortant j'étais pas épanoui J'ai bossé Moi j'ai tout fait J'ai bossé en start-up J'ai bossé dans des agences de recrutement genre un Michael Page etc je sors de l'école je démissionne au bout de deux mois parce que c'est pas fait pour moi d'aller faire vous voyez la série Suites d'avocats c'est la même chose pour faire du recrutement star cravate etc mais c'était ni ma passion ni tes vêtements effectivement c'est pas à l'aise j'avais besoin d'avoir du sens à ce que je faisais il y en a qui n'ont pas besoin de ça et c'est très bien Et pourquoi je dis que c'est très bien ? Parce qu'on se met moins de pression en vrai. Mais quand tu cherches du sens à ce que tu fais, tu te mets plus de pression, tu te lances dans des choses où tu vois pas forcément une certaine finalité, mais en fait c'est plus fort que toi.

  • Speaker #2

    Et aujourd'hui t'as trouvé du sens à ce que tu fais ?

  • Speaker #0

    Ouais, bah du coup après j'ai lâché ça, j'ai démissionné. Et après il y a eu le Covid, deux mois après j'ai rejoint une start-up, création de poste, création de poste annulée. Je me dis putain, je vais être dégoûté quoi. Huit mois, j'ai pas dépassé les deux mois sur un taf quoi. Donc sortie d'école. et en fait je suis pas du tout croyant mais je regarde le siège me dis trop bien quoi c'est ma libération et là à partir de là j'ai fait sept huit mois d'acting et je suis allé au cours florent j'avais déjà fait un peu avant mais donc j'ai fait les cours florent un peu des stages intensifs etc j'étais après en agence de modèle et après j'ai fait des clips je me souviens dans des clips un peu drôle de rappeur et tout c'était assez drôle et si on veut les retrouver il y a un artiste qui s'appelle ISK qui a un jeune rapport confirmé aujourd'hui quand même Donc il a fait un titre qui s'appelle Le Billet, qui est devenu hyper viral sur TikTok. Du coup, dedans, j'étais un peu en mode... Bon, il y avait pas mal de figurants, mais c'est vrai que dedans, je me suis quand même pas mal amusé. Et du coup, c'est vrai que c'est ressorti sur certains extraits, donc c'était assez drôle. Et après, j'ai fait des petits passages dans des publicités digitales, de l'ouverture d'hôtels, etc. Et après, j'ai passé des castings aussi assez drôles, des castings pour Nawel Medani sur des castings où... C'est très, très drôle.

  • Speaker #1

    Tu t'es vraiment donné à fond pour lancer ta carrière d'acteur ?

  • Speaker #0

    En fait, moi, j'ai une optique dans la vie, c'est qu'il faut que tu essayes. Il faut que tu essayes tout ce qui te passe par là.

  • Speaker #1

    Mais tu as vraiment été au bout ? Oui,

  • Speaker #0

    je suis allé au bout.

  • Speaker #1

    Casting ?

  • Speaker #0

    Tout, j'ai vécu des trucs. Et puis surtout que ça m'a aidé derrière pour d'autres choses. C'est un réseau que tu vas garder et qui peut être utile à te prêter derrière.

  • Speaker #1

    Et qu'est-ce qui fait que tu décides de ne pas poursuivre ça ?

  • Speaker #0

    En fait, c'était par opportunité que ça s'est passé. En parallèle de ce que je faisais en acting et tout. J'ai commencé un peu à postuler, j'avais fait un stage tout début à JC Decaux et j'avais aimé un peu le métier de la pub et tout etc. Je me suis dit bon je vais aller un peu dans ça quoi.

  • Speaker #2

    T'étais chef de pub culturelle c'est ça ?

  • Speaker #0

    Exactement, chef de pub culturelle en fait je m'occupais, c'était trop sympa en fait, je m'occupais de tout ce qui est sur les immeubles en travaux quand vous mettez des grandes bâches publicitaires. C'est pareil, c'est atypique comme métier aussi entre guillemets. C'est pas... C'est pas ce que tu vas voir...

  • Speaker #2

    C'est pas des petites affiches là ?

  • Speaker #0

    Voilà, c'est ça, c'est pas les affiches, les panneaux de co que tu vois au Clear Channel, que tu vois de manière plus fréquente. Un jour, je vois un post à Trace Urban.

  • Speaker #2

    Donc Trace TV, explique un peu aux gens, c'est une chaîne...

  • Speaker #0

    Alors c'est une chaîne... De clip urbain ? C'est une chaîne de clip urbain.

  • Speaker #2

    De musique urbaine ?

  • Speaker #0

    De musique urbaine, qui a plusieurs chaînes dans le monde entier. Si je ne me trompe pas... C'est un grand groupe en fait. Ouais, 25-26 chaînes minimum. Je veux dire, minimum. En France, mais surtout en Afrique.

  • Speaker #2

    D'accord.

  • Speaker #0

    En Afrique, ils sont omniprésents. Première chaîne, ce qu'on appelle Out of Home. Donc les barbeurs, les restaurants, des points de vente, etc. Et donc ils sont énormément diffusés. Trace France, c'était la chaîne à 10-15 ans.

  • Speaker #2

    Je regardais ça, j'étais ado.

  • Speaker #0

    Donc voilà, c'était vraiment la chaîne que tout le monde regardait. T'avais tout le monde qui passait, tous les gros rappeurs qui passaient dessus. Et en fait, du coup, je vois cette opportunité.

  • Speaker #1

    Et ils cherchaient quoi exactement ?

  • Speaker #0

    Ils cherchaient un poste de responsable partenariat OPS. Responsable partenariat OPS, c'est tout ce qui est responsable partenariat. autour, en contact avec les marques, pour faire des collaborations dans le milieu du divertissement. Quand même un peu plus dans l'angle musical, parce que du coup, trace a quand même une grosse connotation musicale. Voilà, donc du coup, c'est surtout ça. Et en fait, à ce moment-là...

  • Speaker #2

    Ton premier pied dans la musique.

  • Speaker #1

    Et c'est ton premier lien, enfin c'est la première fois que tu exerces vraiment en direct avec les marques. Ouais. Et ça, c'est vraiment ton cœur de métier aujourd'hui. Oui. Et cette connaissance ou cette envie d'aller travailler avec les marques... Ça vient d'où ? Ça vient de JCD Co ? Ça vient...

  • Speaker #0

    En fait, ça s'est fait un peu par logique, parce que j'ai fait une école de commerce. Et en fait, la première chose dans une école de commerce qu'on t'apprend, c'est de faire du business dans tout sens du terme. Tu bosses dans le milieu des entreprises. Donc, je pense que c'est parti de ça, majoritairement. Et parce qu'en fait, pour tout te dire, au fil, si je devais aller, j'avais aucun lien avec le milieu du divertissement et encore moins de la musique. Mais je voulais absolument rentrer dedans. C'est la porte parfaite. C'était la porte parfaite pour entrer dedans. Tu m'aurais mis programmateur d'une chaîne, je pense que ça n'avait pas trop de lien. Pas que ça ne m'aurait aidé plus. Demain,

  • Speaker #2

    on ne sait jamais. Non,

  • Speaker #0

    mais avec du recul, je ne veux plus l'être. Mais à l'époque, je voulais. C'est ouf aussi ça. Comment les perceptions peuvent changer aussi. Mais oui, du coup, ça a été mon premier pied, sans regret.

  • Speaker #1

    Et ensuite, tu arrives à Play2. Oui,

  • Speaker #0

    c'est ça.

  • Speaker #1

    Donc Play2, gros label indépendant qui a été racheté par TF1.

  • Speaker #0

    C'est ça. En gros... En gros, l'histoire c'est que du coup, moi je fais mon alternance chez Trace, et en fait, eux ils veulent me garder, et moi je dis, je veux partir en label absolument, parce que c'est le pied dans la... Trace m'a permis de confirmer ma passion pour la musique, vraiment.

  • Speaker #2

    En fait, quand tu pars en label, tu te rapproches des artistes aussi ?

  • Speaker #0

    Tu te rapproches des artistes, mais surtout tu te rapproches au cœur de l'industrie musicale, du faisceau même, tu vois, de ce que... J'ai adoré, quand je partais à mon entretien, Un des recruteurs qui m'a recruté m'a dit c'est un métier de main en fait. Un album, une création, c'est un métier de l'artisanat. Encore plus avant, aujourd'hui tout devient un peu plus digitalisé. Mais à l'origine ouais tu vois.

  • Speaker #2

    Mais t'as pas connu la période CD toi ?

  • Speaker #0

    Non mais tu gardes quand même une culture de ça. Et donc du coup quand on m'a dit ça... Au-delà même que tu le fasses ou pas, c'est cette métaphore qui est très intéressante. En mode, c'est le cœur de l'industrie. C'est là où on...

  • Speaker #1

    C'est clairement le cœur du réacteur. Oui, parce que après, c'était plutôt dans la diffusion. Donc, c'est le canal... Oui,

  • Speaker #2

    le produit fini.

  • Speaker #0

    Voilà, c'est une chaîne. En fait, sur cette chaîne, tu as le tourneur, tu as les médias, tu as le label. Et c'est vrai que...

  • Speaker #2

    Vous vous envoie et après, vous décidez de diffuser.

  • Speaker #0

    C'est une chance de bosser dans un label, vraiment. Parce qu'en fait, il y a beaucoup de gens qui souhaitent le faire. Et en fait, tout le monde n'a pas cette opportunité-là, et c'est une chance. Et pourquoi Playto ?

  • Speaker #2

    Pourquoi t'as choisi Playto ?

  • Speaker #0

    Parce que c'était à l'origine, moi j'avais postulé en toute transparence à différents postes, et j'avais gardé un trait. En fait, le truc c'est que quand j'étais chez Trace, je me suis dit, ok, je connais personne dans les labels, comment je vais faire ? J'ai pas de piston, j'ai rien, j'ai pas de connaissances, je suis allé sur LinkedIn et j'ai contacté tout le monde. Tout le monde, tout le monde, tout le monde, genre tout le temps, tout le temps. Et un jour, ma directrice d'aujourd'hui, je lui avais juste fait un rendez-vous. En fait, j'étais parti dans un concept où, ok, il n'y a pas de poste, pas de souci, juste venez, on fait un entretien ensemble, on prend un café, un truc, ce que vous voulez, mais j'ai juste envie de créer mon réseau. Et donc, à ce moment-là, j'ai juste fait ça et elle m'a rappelé 8 mois après.

  • Speaker #2

    Mais t'as du culot quand même.

  • Speaker #0

    Ouais, bah...

  • Speaker #2

    Il faut y aller,

  • Speaker #0

    il faut le faire,

  • Speaker #2

    de contacter tout le monde.

  • Speaker #0

    Ouais, après, c'est sur LinkedIn, ça va.

  • Speaker #2

    Oui mais je veux dire il faut quand même le faire tu vois, de faire la démarche d'aller écrire s'il n'y a pas de poste, s'il n'y a rien, tu postules pour rien et pourtant tu vas leur donner... Ouais et encore,

  • Speaker #0

    c'est technique, c'est en mode tu vas sur LinkedIn, il faut trouver la bonne personne, après j'adore faire ça tu vois.

  • Speaker #1

    T'as des petits secrets ?

  • Speaker #0

    Ah ouais carrément, tout le temps je les joue. En gros, typiquement, en fait il faut d'abord voir le nom du poste, le secteur en question etc. Et après tu vas sur LinkedIn. et tu commences un peu à mettre les mots clés etc tu trouves tu trouves pas après tu regardes dans l'émission regardez toujours les postes que la personne a fait sur linkedin que c'est un lien du coup avec ce que tu recherches etc et après et après ouais progressivement tu trouves tu vois donc c'est un travail de minutie et après les mails aussi les mails si vous moi c'est mon boss de chez ces traces qui m'a appris des techniques énormes On cherchait des mails pour prospecter et il me dit mais va dans les communiqués de presse. Je sais pas moi demain on prendra un communiqué de presse. Parce qu'il faut toujours la base de mail, nom, prénom et le format après le aérobase. Et du coup quand tu tapes je sais pas moi, Renault communiqué de presse, du coup tu te retrouves avec l'adresse mail des attachés de presse en dessous. Et là du coup t'as...

  • Speaker #1

    Et là tu comprends la structure de l'adresse mail, après tu remplaces le nom.

  • Speaker #0

    On prend ça. Exactement. C'est quelque chose qui... Mais au-delà de tout, pour revenir, c'est une question... Alors culot oui, après c'est une question de personnalité peut-être, mais c'est surtout une question que j'ai vite compris que c'était là où je voulais aller. Et en fait, il n'y a rien qui allait m'arrêter.

  • Speaker #2

    C'est quoi le déclic ? À quel moment tu t'es dit c'est ça ?

  • Speaker #0

    C'est au moment... En fait, moi je suis très intuitif. En fait, je fais tout un peu dans les extrêmes. C'est-à-dire que je me suis barré au bout de deux mois d'un poste parce qu'il ne m'allait pas. Parce que je suis plus dans l'optique d'être qualitatif que qu'anti, dans le mode ok ça va prendre du temps de trouver ce que t'aimes, mais par contre une fois que tu l'as, tu es jusqu'au bout et tu te donnes à fond. Le monde de l'industrie de la musique c'est pas l'industrie la plus facile, mais l'industrie même de la pub aussi, au global. Et autour des milieux je pense. Et autour des milieux aussi, mais chaque milieu a ses codes. Et dans ce milieu là, ce qui est beau dans ce milieu là, c'est que je trouve qu'il y a un côté aussi un peu... Certains ne seront peut-être pas d'accord avec moi, mais il y a un côté méritocratique aussi quelque part. ça peut paraître surprenant si je dis ça mais c'est le truc où en mode si tu te débrouilles si tu vas à fond que tu comprends les codes du milieu aussi parce qu'il faut les comprendre faut observer tout en fait on peut dire je me suis donné à fond à fond en fond ok super mais si t'as pas compris les règles du jeu à quoi ça sert donc faut comprendre les règles du jeu une fois que tu comprends ces règles tu te donnes à fond et là pour moi c'est la clé tu vois et donc encore une fois c'est quoi ton déclic à quel moment tu t'es dit c'est ça que je veux faire tu veux dire d'aller chaper tout ou de trouver ce travail de trouver ce travail ce qui est marrant c'est qu'au début je voulais Je voulais... En fait au tout début moi je voulais faire le métier de chef de projet. En fait c'est un métier que... Dans un métier de l'industrie musicale qui est très fréquent. C'est LE métier... En fait pour vous dire chef de projet, c'est le métier en fait qui s'occupe de la... De la création en marketing de l'album d'un artiste. D'accord ?

  • Speaker #2

    Donc c'est très créa ?

  • Speaker #0

    Alors ça dépend de quelle typologie de label où tu vas tu vois. Ok. Mais t'as des labels qui sont très créa... Qui vont plus être dans la partie création. D'accord ? Et donc eux, les chefs de projet vont même parfois avoir un rôle de management. Et après, tu as les labels qui vont être sur le côté plus marketing. Comment on va promouvoir le projet ? Comment on va le mettre en avant ? Comment on va faire marcher ?

  • Speaker #2

    Ce qui est le cas chez

  • Speaker #0

    Playto. Et après, tout dépend aussi des contrats qu'on fait avec les artistes. Parfois, on a un contrat où on occupe de A à Z. Mais dans beaucoup de situations, effectivement, essentiellement, le cœur du recteur, c'est le marketing.

  • Speaker #1

    Et toi, initialement, tu voulais être plutôt dans la partie créa ou dans la partie marketing ?

  • Speaker #0

    Marketing. J'ai toujours été plus dans le côté marketing. Mais il y a plein de métiers, donc entre autres chef de projet ou attaché de presse. Et du coup, j'avais eu d'autres entretiens dans d'autres labels et tout. Et ça ne s'était pas fait. Et à l'époque, ce qui est très drôle, c'est que je voulais rejoindre Playto, à l'origine, pour après être chef de projet. Je l'avais dit à mon entretien. Et en fait, l'histoire, elle est que j'ai vécu des années incroyables. ça fait 4 ans que j'y suis maintenant, genre dans ma 4ème année et donc je suis tombé amoureux de mon taf quoi Et le poste c'est le même que t'as aujourd'hui ? Ouais, ouais ouais, c'est un poste de partenariat marque artiste On appelle ça agent d'image ? Ouais, agent de collab Agent de collab ouais Et en fait pour te dire j'ai été recruté sur une deuxième alternance là-bas et en fait j'avais pas de garantie que d'avoir un CD parce que avoir un CD dans la musique c'est un peu le... Je pense que c'est un peu comme dans le journalisme.

  • Speaker #2

    C'est le graal. C'est le graal,

  • Speaker #0

    exactement. Donc du coup, je n'avais aucune certitude. Mais j'y vais, je suis mon instinct. Et puis j'ai beaucoup suivi aussi ma directrice qui m'a aussi dit Écoute, si ça se passe bien, il y aura un poste. Et c'est ce qui s'est passé.

  • Speaker #2

    Juste pour remettre en contexte, Play2, c'est un label indépendant qui est racheté par TF1.

  • Speaker #0

    C'est ça. Ou TF1, il y a une participation effectivement dans... dans le groupe, dans le groupe, ils ont racheté des parts ouais, ils ont racheté des parts, exactement

  • Speaker #2

    116 artistes représentés ouais,

  • Speaker #0

    peut-être même un peu plus parmi lesquels on a,

  • Speaker #2

    je vois, vous allez confirmer il y a Gims, MC Solar ouais, Camélia Jordana exactement, Julien Clerc,

  • Speaker #0

    Camille Lelouch Gaëtan Roussel,

  • Speaker #2

    Lara Fabian ouais, Kalash Vita, Yannick Noah c'est ça,

  • Speaker #0

    Taïk,

  • Speaker #2

    il y en a c'est un peu tous les styles quoi, c'est ça exactement on n'est pas juste dans un C'est urbain ou dans la variété. Vous avez même, comment il s'appelle, fait de l'opéra.

  • Speaker #0

    Ah, Vincent Niclot.

  • Speaker #2

    Vincent Niclot, merci.

  • Speaker #0

    Je connais bien le catalogue.

  • Speaker #2

    C'était un test.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ce que j'adore. Et c'est ça qu'on découvre le temps.

  • Speaker #2

    Et toi, parmi ces artistes-là, tu as qui ? Tu représentes qui spécifiquement ?

  • Speaker #0

    Alors, en fait, si tu veux... Nous, on est une cellule partenariat du label. On fait des collaborations pour l'ensemble des artistes du label. Et en gros, pour vous remettre dans le contexte, c'est une agence intégrée qui a été créée qui s'appelle Music Lab for Brain, créée par ma directrice partenariat du label. Et donc du coup, nous, on est une agence intégrée. Le but, c'est d'aller voir les clients et proposer nos artistes. Donc pour répondre à ta question, c'est de dire, bon, on a une agence intégrée, on propose le catalogue, après on propose pas les 200 artistes, on va proposer... On pourrait plus se fitter avec... Exactement, on va adapter en fonction de chaque marque, et après tu as bien évidemment que les grosses têtes d'affiches, tu les mets quand même régulièrement aussi en avant, mais en tout cas oui, on essaie d'adapter au mieux en fonction des briefs qu'on a.

  • Speaker #1

    Mais on se demandait justement, quand tu as autant d'artistes, tu as un poster aussi large... Comment t'arrives à satisfaire à ce volume ? Comment tu priorises ?

  • Speaker #0

    Alors, en fait, il faut savoir que dans tous ces artistes, ils n'ont pas tous le même degré d'avancée. C'est-à-dire que tu as des artistes qui sont...

  • Speaker #1

    Plus confirmés que d'autres.

  • Speaker #0

    Voilà. Et aussi plus par rapport aux marques, parce qu'on va peut-être y venir, mais pour bosser avec des marques, il y a aussi un process de maturité artistique à avoir. Et tous les artistes ne sont pas pour l'instant à cette maturité-là. Donc, du coup, déjà, ça... ça rétrécit un peu le scope. Et après, une fois que tu as ce scope d'artistes prêts, soit des artistes en tendance actuelle, soit des artistes gros, installés, etc. Du coup, après, tu affines et tu vois en fonction des briefs, donc des demandes entrantes. Et justement,

  • Speaker #1

    pour les artistes qui nous écoutent, à quel moment on considère qu'un artiste est prêt à travailler avec des marques ?

  • Speaker #0

    En fait, tout d'abord, tu as le process artistique de la création. Si on reprend de A à Z. Tu es un artiste, tu es en train de faire ton titre, etc. Tu as un projet. Et en fait, c'est dès le moment où déjà ton projet commence quand même à marcher. On va se mentir, quand je dis marché, il commence à y avoir de la visibilité, que ce soit sur les réseaux sociaux ou sur les plateformes de streaming, qu'on appelle plus comment tout le monde les DSP, les Spotify, Deezer, etc. Apple, Apple Music et Amazon. Et donc en fait, à partir de ce moment-là, il y a un travail RP d'image. Ils ne sont pas RP, ce qu'on entend, RP radio, RP musique. mettre la mise en avant du titre moi je parle vraiment de la mise en avant de la image de l'artiste, de l'image de l'artiste, de l'attaché de presse voilà mais l'attaché de presse radio ou l'attaché de presse web et tout il va avoir aussi son impact du coup il va avoir des retombées presse pour le titre en vrai c'est lié un peu,

  • Speaker #2

    c'est un sketch,

  • Speaker #0

    voilà exactement donc on va voir là c'est le travail de l'attaché de presse globale qui va vraiment nous aider et derrière nous bah du coup quand on va faire un argument on va aller voir les marques bah en fait c'est un argumentaire pour nous on peut dire tel artiste par exemple il a eu telle couverture sur tel magazine il a tel article sur Konbini, Brut, etc. Pour Santé D, c'est vraiment le travail d'image qui est fait un peu en amont, mais d'image au sens propre du terme, qui est très important. Et là, du coup, les marques... Après, c'est le schéma théorique, ça, mais voilà. Donc du coup, qui va être une curiosité pour les marques après-terre. Toi,

  • Speaker #2

    tu récoltes le travail fait par les pillards. Ouais. Voilà, tu l'achètes prêt, c'est tout. Et à partir de là... Tu vas toi voir les marques ou c'est les marques qui vous contactent en disant on a vu votre artiste qui est en train de monter, on voudrait éventuellement travailler avec lui ?

  • Speaker #0

    En fait, ça dépend. C'est-à-dire que tu as deux façons de voir les choses. Nous, c'est un métier de visibilité avant tout. Nous, on est une structure aussi où on est Music Lab for a Brain, donc l'agence intégrée à Appletoo. On est vraiment très proactif. C'est-à-dire que la première règle, c'est d'être visible. En fait, c'est ce que j'ai remarqué également avec la différence de mes expériences précédentes, dans des milieux plus... B2B, plus commerce que communication et d'ailleurs on distingue bien les deux, c'est quand tu vends un produit tu vends un produit, quand tu es dans la communication tu communiques, c'est pas pareil, il faut être visible en fait et donc du coup le but c'est d'être visible dans un premier temps donc pour répondre à ta question c'est au maximum que les annonceurs et les agences nous voient donc ça va se faire de plein de manières différentes, ça va être sur linkedin de faire des posts régulièrement, ça va être faire des rp J'entends par RP, on invite parfois des annonceurs ou des agences à des concerts. Et donc, du coup, on fait des petits événements. C'était bien,

  • Speaker #2

    quoi.

  • Speaker #0

    Ouais, voilà. Et donc, du coup, on fait connaissance. Et on fait connaissance. Et il n'y a rien de mieux que le présentiel et de voir les gens. Bien sûr. Et donc, ça, c'est une première manière. Après, tu as la prospection plus conventionnelle, tu vois. Et après, c'est vraiment les deux manières. C'est soit toi, tu vas aller chercher les marques. Soit tu vas vraiment beaucoup communiquer pour que, du coup, il y ait du... Il y a de la visibilité, de la présence à l'esprit chez les marques et les annonceurs. Et du coup, c'est eux qui vont, annonceurs et agences, et c'est eux qui vont venir après vers toi.

  • Speaker #1

    Et c'est quoi ton plus gros défi avec les marques ?

  • Speaker #0

    Avec les marques ? Oui. C'est de faire comprendre qu'avec la musique, on peut faire beaucoup de choses. On peut faire beaucoup, beaucoup de choses.

  • Speaker #1

    Parce que c'est quelque chose que jusqu'à présent, qui était peu exploité, moins exploité.

  • Speaker #0

    Alors, ça a toujours été exploité, mais après, toujours avec les mêmes marques, peut-être, parfois, au début. Des exemples concrets ? Oui, bien sûr. Par exemple, tu vois, tu as une marque comme G-Shock, qui est très captive. Des marques comme Adidas, tu vois. Des marques de luxe, également. les bouchons, Chanel, etc. ils ont toujours pris des égéries un peu d'artistes, etc.

  • Speaker #2

    Les marques de luxe c'est souvent plus cinéma,

  • Speaker #0

    c'est associé du moins au monde du cinéma.

  • Speaker #2

    On dit qu'ils ne communiquent pas trop, c'est un peu comme des copains qu'on a reçus, ils disaient c'est le top de la pyramide, ils restent entre eux, et puis t'as les autres en dessous.

  • Speaker #0

    Il y a un côté un peu d'exclusivité, moi je suis déjà allé à Cannes, c'est le cas, c'est pas un jugement, c'est un top ça. Oui mais le truc c'est que pour revenir à ta question, à ta remarque, c'est que quand t'atteins un degré de notoriété énorme, est-ce qu'on peut réellement faire la distinction entre une Angèle et une Léla Bechti ? Je sais pas.

  • Speaker #2

    Non mais t'as raison.

  • Speaker #0

    On le fait pas, c'est de la notoriété. Et en fait, la différence c'est que, le point commun entre le cinéma et la musique, c'est que quand t'arrives à un certain degré de notoriété, ça devient un peu exclusif quelque part. Vous voyez ce que je veux dire ? Donc même si la musique, et c'est pour ça que j'aime beaucoup ce secteur, il y a des vraies valeurs d'inclusivité quand on est dans un concert. tu peux être le patron. Oui,

  • Speaker #1

    complètement. On ne peut pas dire ça de tous les secteurs.

  • Speaker #0

    Exactement. Mais quand tu arrives à un degré comme ça de notoriété, et puis après c'est une marque de lui qui vient s'associer à toi, on retrouve quand même les mêmes problèmes.

  • Speaker #1

    Mais pour toi, à quel moment les marques ont commencé à plus s'intéresser à la musique ? Pour faire des associations ?

  • Speaker #0

    En fait, il y a différentes manières de s'associer à la musique. C'est ça qui est intéressant. La différence de d'autres secteurs, comme le cinéma ou même l'influence au global, c'est que... La musique, tu vois, c'est ce qui a commencé à l'origine, les placements de produits. En fait, les toutes premières collaborations sont... Dans les clips. Voilà. Les toutes premières collaborations, elles sont faites aux Etats-Unis, donc ça vient de là-bas, véritablement, avec notamment Michael Jackson avec Pepsi, qui a été un truc extraordinaire. Et puis c'est brûlé sur le stage. Exactement, mais c'était la première, enfin, j'ai pas envie de dire de bêtises, mais l'une des premières collaborations iconiques. Iconique, vraiment. Le budget,

  • Speaker #2

    il était énorme à l'époque.

  • Speaker #0

    Plus ou moins un million, et à l'époque, un million, énorme. Aujourd'hui, ça reste énorme. pour le coup mais c'est pas les mêmes et donc voilà donc ça a été incroyable et donc du coup après on a découlé l'américanisation comme on adore le dire en France et donc du coup les placements de produits notamment et les placements de produits sur les clips ça a été la première chose les JBL les barques de canettes etc.

  • Speaker #2

    Et on a l'impression qu'en France c'est très associé à la musique urbaine le placement de produits j'ai l'impression, peut-être que je me trompe mais que dans les clips un peu des artistes plus variétés on aura peut-être moins tendance

  • Speaker #0

    C'est très marrant que tu dis ça parce qu'en fait c'est peut-être que dans un clip de variétés, il est plus fondu le placement. Il est plus subtil tu veux dire ? Ouais plus fondu. Quand je dis fondu c'est qu'il est plus intégré au synopsis et au clip. Je te donne un exemple. Moi j'ai déjà bossé avec des marques de voitures dans des clips de pop urbaine, de variétés françaises.

  • Speaker #1

    Comme quoi par exemple ?

  • Speaker #0

    Il y a eu par exemple, est-ce que je peux te donner un exemple concret ? On a eu Sound of Legend. qui a déjà bossé avec des marques de voitures tu le vois pas concrètement parce que c'est une marque de voitures mais dans un clip du coup tu vas avoir la marque de soda etc c'est un peu plus visible je pense que sur un clip de variété de pop française le synopsis est fait de tel que du coup l'intégration ça va être des intégrations différentes parce que moi tu vois j'ai l'image

  • Speaker #2

    Même pour des marques de voitures, dans un clip de rap par exemple, on va avoir le gros plan vraiment visite Tu vois, sur le logo,

  • Speaker #0

    machin

  • Speaker #2

    Et ce qu'on aura pas forcément sur un clip de variété Alors,

  • Speaker #0

    la règle du placement de produit au global, c'est toujours un plan serré et un plan large Voilà, c'est ça, tu vois, et au global ça dure 5 secondes Ah c'est long 5 secondes hein ? Euh, sur un clip de 3 minutes, c'est assez pour qu'on voit Mais 5 secondes sur tout l'ensemble du clip ou un plan qui fait 5 secondes ?

  • Speaker #1

    Ça dépend en fait, tu as le plan serré et le plan large, c'est deux plans continu, donc ça te fait 5 secondes. Ok,

  • Speaker #0

    un coup.

  • Speaker #1

    Tu vois, tu peux l'espacer, tu vois, un peu au début, un peu à la fin.

  • Speaker #0

    Il faut qu'il y ait 5 secondes, qu'on voit la marque.

  • Speaker #1

    Exactement. Je veux dire que tu les comptes quand tu es à Noisseur. Tu les comptes, c'est à la seconde près.

  • Speaker #0

    C'est des contrats surtout,

  • Speaker #1

    je pense. C'est des contrats, c'est à la seconde près. Donc du coup, ça dépend en fait, mais sur les... Sur les... sur les artistes de pop urbaine, c'est plus flagrant effectivement, mais parce que le synopsis... Et puis oui,

  • Speaker #0

    il y a un petit côté bling-bling aussi. Ouais,

  • Speaker #1

    de mise en avant, alors après ça a un peu changé aussi aujourd'hui. Dans le milieu urbain aujourd'hui, on essaie quand même de faire beaucoup plus attention aussi à ce qu'on... à la manière.

  • Speaker #2

    Et pour avoir un or de prix, combien coûtent 5 secondes ?

  • Speaker #1

    Alors, ça dépend de la notoriété de l'artiste, ça dépend aussi de sa chaîne YouTube aussi, mais donc s'il a de la noto, généralement sa chaîne YouTube est assez forte, et de son actu aussi. Oui. Mais si je devais synthétiser, un placement de produit ça peut aller de 5000 pour un artiste développé plus qu'à de l'actualité, et ça peut monter jusqu'à 40-50 000 euros. Mais après il faut être hyper transparent, le marché du placement de produit aujourd'hui est moins fort que les années précédentes. Mais dans le bon sens du terme, parce qu'il y a d'autres modèles économiques de collaboration qui sont aussi... pas émergés qui existent mais qui ont plus le pas, plus que sur le placement de produits.

  • Speaker #2

    Et justement c'est à ça que tu voulais en revenir tout à l'heure, quand tu disais qu'il y a de plus en plus de façons d'utiliser la musique et c'est hyper intéressant pour les marques, comme quoi par exemple ?

  • Speaker #1

    En fait, pour revenir à l'origine, c'est que la musique, vous avez fait une très bonne remarque, a toujours été quand même présent avec les marques, mais c'était les mêmes choses à chaque fois. Du deal dégéri, donc tu prends une personnalité pour faire de la PLV en magasin, machin, de l'influence, des capsules vidéo, etc. Mais déjà là, c'est très bien. Mais tu ne fais pas ressortir la qualité même de la personnalité. Parce que ça devient un peu un mannequin. Et après, tu avais le placement de produit. Et moi, quand je suis arrivé chez Playto, C'était très intéressant parce que ma directrice venait de Régis, donc elle était vraiment côté MA, côté créa, de concept. Et donc du coup, ce n'est pas nous qui avons initié tout ça, mais en tout cas, nous, on se force à aller dans la partie plus conceptuelle. Donc par exemple, ça peut être la création de titres sur mesure. Par exemple, nous, on avait fait un Gims et Vita, ils ont fait un titre pour la marque de téléphone Oppo. et donc ils disent le nom de la marque ? non ils disent pas le nom de la marque ils disent pas forcément le nom de la marque mais le clip a été tourné avec le téléphone Oppo et les behind the scenes ont été tournés avec le téléphone Oppo en fait toute la com tour de la chanson va être avec la marque mais la

  • Speaker #0

    chanson en elle-même Elle parle pas de la marque.

  • Speaker #1

    Non, c'est un titre qu'ils ont créé eux-mêmes.

  • Speaker #2

    Il y a une conversation au téléphone dans la chanson ? Ça tourne autour d'une conversation ? Non,

  • Speaker #1

    en fait, si tu veux, qu'est-ce qui est le plus important ? Qu'est-ce que tu crées ou tout ce qu'il y a autour ? C'est le storytelling que tu crées qui est important, vous voyez ? Vous, vous avez un podcast, vous faites un contenu, mais là, c'est le positionnement autour, de quelle manière vous allez communiquer. Donc c'est ça, en fait, que les marques vont venir chercher. C'est, l'artiste va faire un titre, mais derrière de quelle manière on va le travailler, de quelle manière on va le storyteller par rapport à la marque.

  • Speaker #0

    C'est hyper smart aussi de penser comme ça.

  • Speaker #1

    Bien sûr, parce qu'en fait au-delà de ça, c'est aussi, aujourd'hui c'est aussi, la marque a non seulement, alors elle a travaillé avec Gims et Vita, donc ça lui permet d'avoir des belles retombées aussi de son côté, d'ailleurs ça a été chiffré, mais...

  • Speaker #0

    Vas-y dis-nous.

  • Speaker #1

    Ben il y a eu... Je sais pas combien, mais des points de notoriété qui ont augmenté.

  • Speaker #0

    Et ça se traduit par plus de ventes ?

  • Speaker #1

    Ouais,

  • Speaker #0

    plus de ventes. Un avant après,

  • Speaker #1

    quoi. En termes d'images, ouais.

  • Speaker #2

    Plus d'attachement à la marque.

  • Speaker #1

    Exactement, plus d'attachement à la marque, plus de notoriété de la marque. Parce qu'il y a eu beaucoup de télé aussi. Ça a été un plan média incroyable. C'était brillant. Ah ouais. Et en fait, si tu veux, au moment où Oppo va faire sa pub en télé, ils vont reprendre des extraits du clip. Tu vois ?

  • Speaker #2

    Ah bah oui, en fait, c'est un contenu qui est fait et qui leur sert sur tout leur réseau après.

  • Speaker #1

    Exactement, le précepte de communication, exactement. Et en fait...

  • Speaker #0

    Toi, tu interviens où dans ce process ?

  • Speaker #1

    Dans ce process, tu interviens dans toute la partie de la gestion. En fait, toi, tu vas aller voir le client, donc l'oppo. Tu vas proposer le concept, tu vois. Et après, derrière, tu es sur toute la gestion du projet, créative. Tu vois avec la part... Les artistes bon après c'est leur métier tu vois ils vont faire ce qu'il faut mais... de valider, puisque vu que ça reste quand même une collaboration avec une marque, que c'est ok, que tout convient, que les lyrics etc. qu'on est ok, et après t'interviens autour, derrière de tout ce qui est...

  • Speaker #0

    Donc il y a un droit de regard sur les paroles de la chanson ?

  • Speaker #1

    Bah après oui, dans le sens où si tu fais une collaboration avec une marque, c'est tout le...

  • Speaker #0

    Ouais mais là c'est un niveau d'association entre la marque et l'artiste, qui est du jamais vu.

  • Speaker #2

    La chanson elle est faite pour eux

  • Speaker #0

    Mais elle sort dans un album

  • Speaker #1

    Bah oui après elle est sortie Après eux ils ont sorti le titre Tu vois les deux Mais après si tu veux eux à l'origine C'était un projet tu vois Où ils avaient envie de faire quelque chose Mais par contre ils se sont dit si on le fait On y va à fond quoi Et en fait ils ont demandé Une chose c'est de garder leur dimension artistique Et nous notre travail de faire comprendre à la marque De pas commencer à Oui,

  • Speaker #2

    de préserver.

  • Speaker #1

    Par exemple, on a pris un photographe, donc Fifou, qui est le meilleur photographe, je lui fais un gros bisou, qui est le meilleur photographe en tout cas le plus reconnu dans l'univers de la musique et plus précisément historiquement du rap, tu vois. Même si aujourd'hui il se déploie sur d'autres projets. Et donc on a pris des acteurs de l'industrie musicale, vous voyez, pour faire ce projet. Et donc du coup... Si je te dis qu'ils ont un droit de regard, c'est pas des D.A. hein, c'est pas des directeurs artistiques, mais en fait, les marques elles ont des règles, etc., de normes, de trucs... D'accord,

  • Speaker #0

    donc ils ont juste respecté un peu...

  • Speaker #1

    C'est ça, c'est plus de la conformité. Oui,

  • Speaker #2

    une cohérence avec... Ouais,

  • Speaker #1

    c'est ça.

  • Speaker #0

    Parce que ça me fait penser à Michael Jackson où ils avaient un jingle, tu vois, où il disait la marque. Alors... Et il reprenait un titre, tu sais, un extrait de ses chansons, et puis il disait le mot Pepsi dedans, ou une connerie comme ça. C'est différent, tu vois.

  • Speaker #1

    Pour moi, c'est différent.

  • Speaker #0

    C'est pour ça que... arriver avec un titre créé pour une marque quasiment entre guillemets, je trouve que c'est une implication qui est...

  • Speaker #1

    Ouais mais après ce qui est très smart, c'est qu'en fait le titre quand tu vas l'écouter, tu l'écoutes, tu le stream, tu vois il a été certifié le titre, il a été certifié,

  • Speaker #0

    il a marché donc tu vas inconsciemment le le lier à la marque, tu vois trop.

  • Speaker #1

    Ouais mais tu le fais intelligemment si c'est bien fait, si la marque de téléphone elle a tourné le clip etc tu le vois en entrée de clip, au propos etc ça marche, tu vois, ça marche. Ce que tu as dit par rapport à Michael Jackson et les jingles, c'est plus pour moi...

  • Speaker #2

    C'est un peu in your face en fait.

  • Speaker #1

    Ouais, mais c'est vraiment de la p*** quoi.

  • Speaker #2

    Ouais c'est ça,

  • Speaker #0

    à la fin il te dit... Non, non, non, pas de p***, tu vois.

  • Speaker #2

    Je pense que l'exemple que tu donnes, c'est très subtil comme approche.

  • Speaker #0

    C'est une autre approche quoi.

  • Speaker #2

    En fait, le titre, je sais pas c'est quoi les droits et les accords, mais ça leur appartient en quelque sorte. Donc tout ce matériel, ils l'utilisent un peu comme ils veulent. Et en même temps, c'est...

  • Speaker #1

    C'est smooth. Et en fait, eux ils avaient des... Il suffit que l'artiste, et en l'occurrence dans ce cas là, c'était le cas... ils ont envie de potentiellement créer un projet et à ce moment-là la marque, on leur propose un concept de titre etc. ils s'accouplent ensemble la marque c'est intéressant parce que du coup on va pas se mentir, elle a quand même financé un clip, elle a quand même aussi accompagné un titre, c'est super pour eux aussi c'est énorme, bien sûr et eux, la marque bénéficie aussi d'une visibilité avec des artistes ultra reconnus ultra légitimes et qui touchent une cible ah ouais similaire à la cible du matin du téléphone.

  • Speaker #2

    Et puis un parti pris audacieux, ils ont l'air plus jeunes, ils ont l'air plus innovants.

  • Speaker #1

    Donc c'est ça qui est super.

  • Speaker #0

    Comment tu te rémunères toi dans tout ça ?

  • Speaker #1

    Ça dépend. En fait, il y a différentes manières. Soit on a des contrats déjà faits, des contrats avec les artistes où il y a une exclusivité quelque part qui dit que du coup il y a une part qui est reversée au label. coup nous mais c'est un pourcentage c'est un pourcentage exactement ça va de combien ça va de ça peut aller de 10 à 20% tu vois et après sinon c'est une commission d'apporteurs d'affaires d'accord ça c'est peut-être pour des artistes qui sont pas dans votre label ouais essentiellement majoritairement et après tu as avec certains artistes ou bas il n'y a pas forcément cette idée d'exclusivité tu vois du coup on voit avec eux parfois ça peut être au cas par cas tu vois mais la plupart du temps avec les artistes de chez nous il ya déjà des contrats préétablis Et si ce n'est pas le cas, on fonctionne de manière très bonne communication avec eux. Et puis, on voit.

  • Speaker #2

    C'est quoi une de tes plus belles campagnes ? C'est ça, tu dirais ?

  • Speaker #1

    Plus belle campagne ?

  • Speaker #2

    Une de tes plus belles.

  • Speaker #1

    Une de tes plus belles. C'est celle avec que j'ai faite. Alors, il faut savoir que Gimsopo, je suis arrivé vraiment genre... Ça avait déjà été lancé. C'est vraiment juste après que je suis arrivé. Et après, du coup, j'ai enchaîné d'autres projets. Mais... Mais du coup, la plus belle collab que j'ai eue, c'était certainement celle qui m'a le plus marqué. C'est celle de Tyke avec Boss. On a fait une super collaboration. Ça, c'est celle qui m'a le plus marqué. Donc, pour rentrer un peu dans le détail de cette collab. En fait, Tyke venait en fait de... Je vous parlais un peu de ce process de maturité d'un artiste. Donc lui, il venait déjà d'exploser depuis un an ou deux. Un an avant, un an et demi avant, il avait son titre Le Temps, qui avait cartonné, c'est ça. qui a vraiment été aussi un titre qui a extrêmement bien marché pour lui et l'a fait découvrir aussi à... à des marques concrètement et donc du coup les marques commençaient du coup à pas mal s'intéresser à lui et donc je suis arrivé plus ou moins à ce moment là et du coup BOSS du coup est venu s'intéresser donc en fait la campagne c'était Be Your Own BOSS donc ils avaient pris pas mal des talents un peu à l'inter à l'international Ils ont notamment pris Maluma à l'international. Et du coup, ils recherchaient un représentant en France sur le volet digital.

  • Speaker #2

    Donc,

  • Speaker #1

    il n'était pas affiché en PLV. Ça n'aurait pas été le même négociation.

  • Speaker #0

    C'est bien digital.

  • Speaker #1

    Non, mais je veux dire, ça n'aurait pas été la même négociation. Ça n'aurait pas été la même négociation. Mais non, c'est déjà incroyable.

  • Speaker #0

    Donc, on est clair, il y a deux mondes entre digital où tu touches beaucoup moins, où ça coûte beaucoup moins cher pour les marques.

  • Speaker #1

    Non, c'est des droits. C'est des droits extérieurs. C'est des droits. Demain, c'est des droits. En fait, nous... Notre travail, c'est que l'artiste soit rémunéré à sa juste valeur. C'est notre métier en fait. Et donc en fait, c'est une question de droit. Demain, t'es en 4x4 dans tous les magasins de boss en France et à la télé, ça va coûter plus cher que si t'es publié sur les réseaux de la marque. Enfin, tu vois, parce qu'il y a un côté plus prestigieux, on va pas se mentir, plus incarnant que prestigieux. parce qu'en fait tu as une assimilation beaucoup plus forte quand tu fais une OP sur le digital tu es dans un scope un peu plus influence et inconsciemment dans la tête des gens l'influence est éphémère inconsciemment il y a un côté un peu plus éphémère donc voilà c'est l'assimilation de marque et là du coup pour cette collab ils viennent chercher un boss et donc du coup on a proposé déjà eux ils avaient eu l'idée de Tyke mais c'est vrai que nous on a vraiment On s'est vraiment dit que ça colle parfaitement, les équipes de tech trouvaient le concept plutôt cool. Et après on est partis, pourquoi je vous dis que c'est la plus mémorable, parce qu'on est partis tourner à l'étranger. Et je me souviens on arrive là-bas et on se dit qu'on aurait pu tourner dans un quartier à Paris si on venait de Paris. Parce que c'était un grand hangar et tout. Après c'était très cool, les équipes de boss adorables. Et puis... C'est ça que j'aime, parce que c'est une mentalité qui est peut-être très anglo-saxonne quelque part. C'est, on veut l'artiste, on connaît sa valeur, on va tout faire pour faire quelque chose de bien. Si il faut prendre un jet pour le faire venir, on va le faire. Et ça, c'est classe aussi. C'est classe, mais c'est surtout, on sait ce qu'on veut. Il n'y a pas de perte de temps, de chichi, de machin. Parce que vous savez, si vous voulez un artiste de ce niveau-là, vous savez pourquoi vous venez. Donc, c'est pas le marchand de tapis, entre guillemets, dans le sens, je vais me démoire peut-être un peu dur, mais je veux dire, il faut venir en étant sûr de son projet, et si vous voulez, il faut mettre les moyens pour, et parce que le projet a été canon, surtout derrière. Et puis surtout, ce qui est cool, c'est que sur ce projet-là, il a pu parler aussi un peu de comment il en est arrivé là. en fait il y avait plusieurs derrière lui il y avait des passages de sa vie il chantait dans peut-être des salles plus petites etc jusqu'au moment où il est devenu l'artiste qu'il est et donc c'était super c'était super et donc du coup c'était pour moi l'opération la plus incarnante et surtout nous ce qui est très important dans notre métier c'est de faire que l'univers de la marque colle avec l'univers de l'artiste. Et quoi de mieux que...

  • Speaker #2

    Et pour toi, ça collait complètement.

  • Speaker #1

    Tu vas aller voir un artiste et on te dit Ouais, faut que tu montres comment t'es arrivé là. C'est quand même sympa. Il y a eu aussi... J'ai eu, par exemple, un clip de Gims avec Soul King. Pour que je varie un peu les artistes aussi. Du coup, c'était un placement de produit Samsung. Et du coup, je donne le téléphone... Gims du coup devait utiliser le téléphone quelques secondes ou si les Samsung à clapé ou vous savez quoi et en fait sauf qu'en fait il devait recevoir un appel pour sauf que mon téléphone ne marche pas sans puce et en fait pour le clip tu veux dire en fait on me dit et en fait sur le moment moi je donne ma puce quoi en fait sur le téléphone Samsung petit écran il y a écrit ton numéro Je m'en fous, sur le moment je me pose pas la question, c'est en post-prod. Moi je vois la V1 du coup, je vois rien. Et après derrière, mon numéro il s'est affiché. C'est vraiment très subtil.

  • Speaker #0

    Dans le clip, ils ont pas flouté le numéro.

  • Speaker #1

    En fait c'était pas flagrant.

  • Speaker #0

    Les gens ils appelaient en posant que c'était Gims.

  • Speaker #1

    En gros pour te donner... C'était Soup King qui a appelé Gims. Mais en fait l'idée...

  • Speaker #2

    C'était 5 secondes.

  • Speaker #1

    Comme on connaissait un peu les règles de plan large, c'était sur le plan large. Donc du coup... Moi je me suis pas dit en mode voilà,

  • Speaker #2

    mais t'as des gens,

  • Speaker #1

    du coup j'ai reçu des appels.

  • Speaker #2

    Mais t'as dit oui j'espère.

  • Speaker #1

    Ouais, du coup c'était, non mais du coup, la vidéo diffusée ? Moi je calcule pas ça, mais je reçois 1, 2, 3, 4, 5, 10, 15, 20 appels. J'en ai reçu, je pense, en 4 ans, j'en ai reçu une centaine. Mais c'est sûr ! C'était plus des gens qui me disent Salut, c'est vraiment toi ? C'est génial !

  • Speaker #0

    Regardez, donc t'as gardé le numéro.

  • Speaker #1

    Au label, ils m'ont dit Est-ce que t'as envie qu'on le floue ? Je dis Non. En vrai, ouais, mais maintenant, ça fait plus d'un an, un an et demi. Là, j'en reçois un tous les 3-4 mois. Ça va. Mais ça me fait drôle, ça me fait rigoler. Parfois je réponds, parfois je réponds pas. Je dis c'est moi, enfin c'est pas moi, je dis tout le temps que c'est pas moi. Mais je veux dire, ça serait très bizarre si je disais que c'était moi. Mais je veux dire, parfois je donne la peine de répondre quand même. Ça valait le coup.

  • Speaker #0

    Donc là c'est le côté positif. On va partir sur des trucs un peu moins positifs. Donc quand tu as par exemple à gérer l'image d'un de tes artistes qui vit une crise, comment toi tu gères ça ? Qu'est-ce qui se passe ? Est-ce que les marques, du coup, elles toquent à la porte en disant attention ?

  • Speaker #1

    C'est pas une gestion que nous, on a directement, très honnêtement. Après, c'est une conséquence de ce qui peut arriver. Mais quand tu vas parler avec des marques, elles peuvent être rapidement au courant. Et c'est vrai que ces trucs, honnêtement, je te le dis, c'est des trucs qu'on ne maîtrise pas. Nous, notre rôle, comme je t'ai dit, c'est de défendre l'artiste au maximum, de le défendre au maximum. Parce qu'en fait, ce qui est drôle, c'est que nous, on sait que c'est éphémère. Ça retombe. très vite. Oui, bien sûr.

  • Speaker #0

    C'est normalement médiatique.

  • Speaker #1

    C'est ça. Ça va prendre très vite. Alors après, chacun, ses avis ou quoi, les faits sont les faits parce qu'en fait, il y a tellement d'actualités et tellement de choses qu'à un moment, un jour, tu es au cœur de l'actualité, le lendemain... Mais toi, tu le sais. Les marques, elles ne fonctionnent pas comme ça. Les marques, elles vont googler, elles vont... Moi, j'ai eu un exemple, si vous voulez, que je vous en donne. Oui, bien sûr. J'ai eu... Je devais bosser avec une marque de Paris Sportif. Je devais mettre cette gecko. cette gecko, je sais pas si vous voyez, l'artiste qui a notamment joué dans des films avec Mike Bentach et sur un projet et ça s'est pas fait parce qu'en fait quasi donc à partir de ce moment là qu'est ce que tu fais ? ah bah tu fais rien, tu subis et en fait quand tu acceptes de faire ce métier tu acceptes, tu gères de l'humain, tu gères pas, tu vends pas un téléphone donc tu te prends dans tout et nous on n'est pas là pour juger, on n'est pas là pour pour argumenter quoi que ce soit, les faits sont les faits et si une marque à la fin ne veut pas s'associer et bah on aura beau lui dire quoi que ce soit et moi je peux vous dire que je suis quelqu'un qui aime bien convaincre, aller au bout des choses c'est la seule chose que j'ai et parce que pourquoi ? parce que ça peut aussi nuire à la relation et c'est pas bon ni pour l'artiste ni pour la marque, non notre rôle c'est de défendre l'intérêt de l'artiste mais défendre l'intérêt de l'artiste c'est pas forcément aller tout le temps à prendre de la marque ouais exactement et du coup dans l'intérêt de l'artiste dans le sens où on devrait penser que dans le point parfois c'est il faut aussi aller aussi dans le parce que c'est une question de relation et d'équilibre donc il faut garder cette relation avec la marque et de se dire bon ok ils ne le prennent pas à l'instant t peut-être que sur un autre projet ils le prendront et mon rôle à moi c'est que sur d'autres projets tu vois j'essaie de les convaincre alors bien évidemment que sur le moment où ils vont me dire cette gecko c'est compliqué etc bah je vais leur dire oui bah non regarde ça date d'il y a un certain temps machin truc voilà non le but c'est de convaincre mais au bout d'un moment Faut pas s'enteriner dans un truc où limite ça en devient toxique et que du coup on se crame pour la suite de collaboration avec d'autres artistes.

  • Speaker #0

    C'est quoi ton rêve de collab idéal ? Aujourd'hui tu me dis voilà ça c'est mon rêve absolu, j'aimerais trop pouvoir faire ça.

  • Speaker #1

    De collab absolu ? Bonne question. Merci. Non, non, faut réfléchir, j'y avais pas pensé à ça. Alors, ce qui me fait... demain je dois aller... sur d'autres projets, c'est même pas une question d'ambition ou pas, ça n'a rien à voir, c'est juste un plaisir que j'ai, c'est vraiment d'aller sur des artistes un peu plus inter, tu vois, je sais pas moi, de bosser avec des Bruno Mars, ils avaient fait une collab avec Lacoste, il y a un petit moment, tu vois, c'est des collabs un peu quand même sympas, tout aussi sympas que ce que je fais déjà, mais j'ai envie de voir...

  • Speaker #2

    T'as envie de voir le côté un peu plus américain peut-être ?

  • Speaker #1

    Ouais, c'est ça, c'est autre chose. Dans la culture, ouais. Et je me pose la question, est-ce que parfois il y a un critère qualitatif à mettre sur tout ça ? Non, je pense que c'est juste différent. Après, il y a le côté international. Mais ce qui est intéressant sur un côté international, c'est que du coup, tu as un business aussi qui est totalement différent. Tu vas aller spotter peut-être d'autres pays que le tien, etc. Donc ça, ça pourrait être très intéressant.

  • Speaker #0

    C'était différent ?

  • Speaker #2

    Ça n'a jamais été des artistes iraniens ?

  • Speaker #1

    Moi, j'ai des artistes que j'aime beaucoup. Ouais, si, si, j'aime beaucoup. C'est des artistes que je... avec qui j'ai toujours voulu travailler, après pour l'instant je ne me suis pas penché, c'est hyper transparent. Et en fait, comme c'est une diaspora, et que les marques travaillent essentiellement sur des marchés locaux, du coup c'est un peu compliqué. Vous avez vite compris le sens. Un artiste qui va se piquer... Bah ouais, tu vois, donc après, à moins que j'aille en Iran pour bosser avec des marques iraniennes... Ce qui ne sera pas le cas pour l'ensemble. Pas la peine de donner les plus grands détails. Mais non, j'aurais pu par exemple aller vivre, c'est un peu ma vision peut-être sur le long terme, aller vivre à Los Angeles et bosser avec des artistes iraniens, mais avec Elmar, quoi.

  • Speaker #0

    Corentin, qu'on avait reçu il y a quelques épisodes, il disait, il prenait l'exemple d'une pub du Super Bowl, où tu avais genre Ben Affleck, tu l'as vu peut-être ?

  • Speaker #1

    Je ne parle pas du Super Bowl, parce que Rihanna, qui avait chanté, j'avais les larmes aux yeux. C'est vrai ? Ah ouais, c'est là où je me suis dit... Avec son ventre. C'est ça.

  • Speaker #0

    Et donc il disait que... que les américains la pub du superbowl il y avait la pub d'un king d'un king donat oui je l'avais vu celle-là avec Gero,

  • Speaker #1

    Tom Hardy,

  • Speaker #2

    Matt Damon et nous et il dit qu'en France on pourrait pas avoir ce type de collaboration ce qu'il dit c'est qu'on voit pas vraiment ce type de collaboration de manière aussi osée avec un tel niveau d'autodérision et la question c'est pourquoi est-ce que c'est parce que on peut pas est-ce que on est d'accord avec lui pour le coup je suis

  • Speaker #1

    D'accord et pas d'accord, dans le sens où je suis d'accord, dans le sens où on n'est pas un marché assez mature par rapport aux marques. Tout simplement, c'est qu'aujourd'hui, alors moi je parle de mon scope avec la musique, c'est qu'en fait, tant côté annonceur que côté artiste, aujourd'hui on fait trop la distinction entre les deux. C'est-à-dire que les marques c'est les marques, les artistes c'est les artistes. Et moi, si vous voulez on s'en reparlera juste après, mais la complexité, parce qu'on n'était pas que dans le positif, de gérer les deux univers, c'est ça mon métier en fait dans la réalité. Tous les jours c'est ça. Les marques aujourd'hui elles sont quand même très dans leur brief machin et l'artiste c'est normal c'est un artiste avant tout etc donc il n'y a pas ce... Aux Etats-Unis c'est historique et les marques sont des vraies, c'est limite ça fait partie de l'image de l'artiste en fait, le travail au global. bosser avec une marque a autant d'impact que d'avoir une retombée presse sur GQ ou sur Gradia.

  • Speaker #0

    Tu fais une pub pendant le Super Bowl, c'est vu par des dizaines et des dizaines de personnes.

  • Speaker #1

    Mais même au-delà de ça, ils ont fait tellement de collab,

  • Speaker #0

    Doritos par exemple. Oui, Doritos bien sûr, mais t'as l'impression qu'il y a une vraie créa autour de l'association entre les artistes et les marques qu'on n'a pas forcément ici.

  • Speaker #1

    Non, mais parce que c'est fluide. La marque est ouverte à aller au-delà de son image qu'elle a. Tu vois l'image très...

  • Speaker #0

    Ils prennent des risques en fait. Voilà,

  • Speaker #1

    c'est ça.

  • Speaker #2

    T'as l'impression que c'est même pensé pour.

  • Speaker #0

    Ouais. Exactement.

  • Speaker #1

    En fait, ils font bien la distinction entre le produit et l'image. Tout simplement. D'accord. Enfin moi c'est mon avis. L'image peut être what the fuck, ton produit c'est de manger des donuts mec. C'est deux choses différentes. C'est clair. Mais par contre...

  • Speaker #2

    Il y a quelque chose de très décomplexé en fait. Ouais,

  • Speaker #1

    il y a quelque chose de très story télé. Ouais. En fait, aux Etats-Unis, l'histoire, ce que tu racontes est plus important que ce que tu produis. Et à partir de ce moment-là... Bah ça, c'est la clé de beaucoup de choses. En France, c'est un peu plus compliqué. Donc pour moi aujourd'hui, ce que tu produis est équivalent à ce que tu storytelles. Et puis après, j'ai envie de vous dire, c'est ton background. C'est quand aux Etats-Unis, on fait ça depuis déluce, très déluce. C'est ça.

  • Speaker #0

    Et nous, on a plus...

  • Speaker #1

    Pardon, vas-y, je t'assure.

  • Speaker #0

    Non mais si, nous on est plus ancré dans un truc...

  • Speaker #1

    Historique.

  • Speaker #0

    Ouais ! On se place aussi peut-être, on est un... Cognac. On est un snob, mais tu vois, on est un truc un peu... Clairement.

  • Speaker #1

    Ouais, clairement, faut le dire, c'est clairement. Oui, bah c'est pour ça que j'ai dit... Ouais, ouais,

  • Speaker #0

    ouais. Avec des pincettes.

  • Speaker #1

    Non mais clairement, c'est vrai quelque part, parce que quand moi j'étais chez Deco, et que tu fais tes affichages publicitaires et qu'on te dit que 50% de la bâche publicitaire elle doit être fondue avec l'immeuble, et quand vous verrez, maintenant je vous apprends peut-être un truc, quand vous allez vous balader sur Opéra, etc, vous verrez des grandes bâches publicitaires, bah en fait, la pub elle prendra jamais toute la bâche, c'est des normes françaises. Esthétiquement, c'est pas beau.

  • Speaker #0

    Donc il faut que le bas ressemble à l'Ibev ou le haut ou machin ? Pas forcément le bas,

  • Speaker #1

    il faut que ça soit, on calcule, il faut que ça soit la moitié-moitié. Quand tu vas au Portugal, quand tu vas en Italie, il n'y a pas ce problème-là. Après, on peut dire esthétiquement, on peut avoir tout ce qu'on veut.

  • Speaker #0

    C'est ça, c'est esthétique.

  • Speaker #1

    C'est à chacun après, c'est la question, moi pour moi.

  • Speaker #0

    Parce qu'on est Paris, parce qu'on est machin.

  • Speaker #1

    Exactement, mais après quand tu vas à Times Square, à Times Square, t'as des pubs de partout, c'est le charme de Times Square d'ailleurs.

  • Speaker #0

    Ah mais c'est de la folie pure par contre. C'est une orgie de pub. C'est ça. C'est peut-être too much aussi.

  • Speaker #2

    Est-ce que c'est une si mauvaise chose ?

  • Speaker #0

    Quand on parle de l'exception naturelle française, il y a un truc à impacter.

  • Speaker #1

    Je bosse dans l'univers des marques. C'est un côté très... Pas business, mais je suis convaincu que les collabs, c'est vecteur d'émotion, pas que d'ostentatoire. Le marché américain est très publicitaire. Tu remarques bien, ils font beaucoup de spots De quoi ?

  • Speaker #0

    Une série elle est coupée en 40

  • Speaker #1

    En France on est moins comme ça Mais nous Nous passionnés par notre métier Bien évidemment qu'on a influencé Tourneversa Bien sûr, et ça serait mentir que non Moi en tout cas pour mon avis Je dirais pas tant que c'est les Honnêtement, je dirais pas tant que c'est les artistes Parce que les artistes en vrai c'est par rapport Au feeling du projet C'est plus côté de marque Parce que c'est eux qui ont le plus qui ont le plan média, la diffusion, etc. D'assumer le projet. Et après, d'ouverture. Moi, mon rôle aussi, c'est de dire aux marques... Mettez pas énormément de choses sur votre brief, alors mettez les guidelines qu'il faut, ce qu'il faut, mais laissez la liberté à l'artiste de faire.

  • Speaker #2

    Parce que finalement ton rôle et les personnes qui travaillent dans ton secteur comme toi, c'est justement d'arriver à progressivement pousser les marques à être de plus en plus ambitieuses par rapport à ta, se décomplexer peut-être un peu.

  • Speaker #1

    C'est pas tant les artistes, parce que les artistes ils ont leur propre ADN. Tu vois quand tu vas chercher un Ben Affleck, tu vas le chercher parce que c'est Ben Affleck, c'est un acteur. C'est un acteur qui a fait du drame, de l'humour, tout ce que tu veux. Donc tu sais pourquoi tu vas le chercher. mais parce que c'est surtout que la marque a accepté d'aller dans cette ouverture d'esprit c'est une question d'adène culturelle de marketing, je dois du même dire c'est une question de marketing le marketing aux Etats-Unis il est ostentatoire il est visible, il est what the fuck parfois en France on est un peu plus touchy sur ça mais c'est pas forcément c'est pas négatif c'est un constat mais oui tu m'as demandé s'ils étaient plus fermés sur ça c'est un constat, oui ils sont plus fermés sur ça voilà

  • Speaker #2

    Est-ce qu'on peut parler de M-Culture que tu as créé ? Oui,

  • Speaker #1

    bien sûr, carrément.

  • Speaker #2

    Est-ce que tu peux nous dire en quel sens ?

  • Speaker #1

    Oui, bien sûr. Du coup, en gros, moi, quand je suis arrivé chez Playto, j'ai vite pris d'attache avec le métier que je faisais, ce côté d'emploi intermédiaire entre les marques et les artistes. Et en fait, il n'y avait aucun média qui parlait de ces collabs-là. Et puis même quand nous, on faisait des projets, on s'accouplait à des médias et tout, mais soit c'est du marketing, tu vois, ou on fait du... plus en marketing avec des acteurs de la presse, digital, print et tout. Mais il y a des retombées, il y a des retombées presse, mais il n'y a pas de médias affiliés à ce genre de trucs, notamment sur le digital. Et donc du coup, l'idéal est parti de ça. Et en fait, depuis maintenant 3-4 ans, je ressasse un peu toutes les collabs en France et à l'international. Et puis moi, comme je vous l'ai dit, j'adore, tu as très bien fait de parler des Etats-Unis, moi je suis quelqu'un qui aime vraiment voir comment ça se passe dans les autres pays, parce qu'au final... nos métiers sont très aussi culturels, très attachés à la culture de chaque pays, comment les artistes se comportent, comment les marques se comportent, c'est de la consommation. Et en fait, du coup, ça m'a permis aussi d'aller connaître d'autres marchés, ça m'a forcé à faire de la veille, et donc du coup, ça fait 4 ans que je l'ai, j'ai 4000 followers je pense dessus, et donc du coup, plusieurs j'ai pu mettre en avant. Alors, je ne mets pas que les collabs de Playzoo, je mets les collabs de tout ce que je vois, parce que je pense que c'est aussi important. pour tout le monde. Quelque part, en fait, on n'est pas... Alors oui, les autres labels qui font le même métier que nous, oui, sur le papier, on est concurrents, mais on s'entraide, c'est important. On a bossé avec Vagram, avec Julien Granel, par exemple, c'est un exemple, mais on bosse main dans la main, donc du coup, moi, je me suis dit, je vais centraliser un peu toutes les opés qui ont déjà été faites, et ça permet à tout le monde de voir ce qui a été fait, parce que c'est très important pour nous. de voir aussi ce qui a été fait chez les autres, etc. C'est de la veille, en fait, simplement. Et donc, c'est dans cette idée-là que je l'ai faite, du coup. Donc, très content et j'essaie de continuer quand j'ai le temps, du coup.

  • Speaker #2

    Et donc, le fait de documenter ça, c'est quoi le next step avec ce projet pour toi ?

  • Speaker #1

    C'était, très honnêtement, c'était aussi pareil, de gagner en visibilité vis-à-vis des marques et des agences.

  • Speaker #2

    Et ça marche ? Ouais,

  • Speaker #1

    ça a bien marché. Ça fait 4 ans, à l'époque, j'avais remis Gims et Oppo, je l'avais remis en avant. Oppo, ils avaient relayé. Pepsi, quand j'avais fait, j'avais mis en avant le Super Bowl, les deux Super Bowls. J'avais mis le Super Bowl avec Wemilem qui était venu, Snoop et tout, ils étaient tous venus. Je l'avais mis en avant, ils m'avaient relayé. Pepsi France, ils m'avaient relayé. Enfin voilà, tu vois, donc c'est cool. Et puis après, dans le sens où du coup, ça te permet aussi d'avoir une certaine visibilité aussi vis-à-vis des marques et des agences pour que derrière, ils puissent venir te voir. échanger avec toi et puis ça m'a permis aussi moi d'être invité à des événements pour parler de ça donc c'est cool et moi j'ai envie aussi de mettre en avant ce qu'on fait le métier qu'on fait c'est pour ça que tu es là exactement exactement je trouve ça important tu vois parce que du coup c'est aussi que les gens comprennent un peu comment ça marche quoi

  • Speaker #0

    T'as un conseil pour quelqu'un qui voudrait devenir agent ? Faire le même métier que toi ? Ah ouais,

  • Speaker #1

    oui, d'être curieux, très très curieux, dans le sens où c'est un métier où il faut s'adapter aux gens, à des univers complètement différents, et que t'es le point entre les deux, tu dois respecter la créativité artistique et le cahier des charges de la marque, qu'on n'est pas dans les mêmes univers, et donc d'être curieux, vraiment, c'est être curieux, et si vraiment c'est de faire ce métier où... c'est d'être ouvert et d'aller à tous les événements tous les événements où vous êtes invité alors au début vous allez être invité, ça va être cool après ça va être du boulot après c'est du boulot en fait bon pour l'instant j'ai pas de médecin d'enfant donc ça va, mais au delà de ça les... Ce qu'il faut comprendre c'est que les managers à leur sort, ils attendent que vous leur cherchiez des marques, que vous leur fassiez des artistes, mais ce qu'ils attendent avant tout, ils sont réalistes, ils savent que ça peut prendre du temps. Ce qu'ils attendent, c'est que tu donnes de la valeur à leur artiste. Tu réponds au téléphone, que tu réponds dans le message, que quand ils ont une demande à faire, on parle en chambre, on échange, on fait des réunions, on avance. en fait ensemble tout simplement et ça c'est important et ça c'est un point important mais du coup quand tu veux aussi à des événements tu les revois ses managers d'artistes tu vois parfois des marques aussi mais c'est important de créer du lien dans les deux sens donc il faut vraiment y aller à ces événements c'est un conseil donné c'est curiosité et

  • Speaker #2

    rigueur aussi et disponibilité ouais

  • Speaker #1

    Disponibilité et rigueur. Oui exactement. Et rigueur parce que je dis ça parce qu'on peut vite se perdre dans ce genre de milieu où effectivement il y a des événements, des choses. Et il faut garder une grosse rigueur, énorme, parce que c'est un métier, c'est un vrai métier et donc du coup voilà.

  • Speaker #2

    Top !

  • Speaker #0

    On a un coutume de dire ici, à Jean-Quentin, mission accomplie.

  • Speaker #1

    Merci beaucoup.

  • Speaker #2

    Merci à toi d'être venu.

  • Speaker #1

    Merci à vous, c'était trop trop bien. Je vous suis à fond et je vous redonnerai le prochain invité.

  • Speaker #2

    Merci de nous avoir écoutés jusqu'au bout. Et maintenant, c'est à vous d'entrer en action. Votre mission, si vous l'acceptez, laissez 5 étoiles et un commentaire sur votre plateforme d'écoute. Abonnez-vous au podcast, à notre chaîne YouTube et à notre compte Instagram pour des contenus exclusifs. et surtout n'hésitez pas à partager autour de vous. Agent Double est un podcast indépendant. S'il vous a plu et pour qu'on puisse continuer à le développer, vous pouvez nous soutenir en cliquant sur le lien dans le descriptif de l'épisode. On compte sur vous et on se retrouve dans deux semaines pour un nouveau numéro d'Agent Double.

Description

Avec notre Agent 011, l'expression "Qui ne tente rien n'a rien" prend tout son sens ! C'est au sein du label PlayTwo, qui représente notamment Camille Lellouche, Gims, Kalash ou encore Yannick Noah, que notre invité est chargé des relations entre les marques et les artistes. Un pari risqué pour les annonceurs comme pour les talents mais qui ne fait pas peur à notre agent.

Découvrez sans plus attendre les coulisses de son métier où les artistes et les marques ne font qu'un.


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Agent Double est un podcast indépendant sur une idée originale de Nayla Khalek, conçu, produit et animé par Pascale Wakim et Rand Khalek.


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Gratitude à notre fabuleuse équipe !


Vidéo et montage: Laetitia Moya Moukarzel

Graphisme: Yara Mehdi

Musique: Pascale Wakim

Mixage Musique: Eudoxe Parrain


Remerciements particuliers à Florian Rusterholtz pour son précieux coup de main sur les tournages 🙏



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Le monde de l'industrie de la musique c'est pas l'industrie la plus facile mais l'industrie même de la pub aussi au global Et autour des milieux je pense Et autour des milieux aussi mais chaque milieu a ses codes tu vois Et dans ce milieu là ce qui est beau dans ce milieu là c'est que je trouve qu'il y a un côté aussi un peu Alors certains seront peut-être pas d'accord avec moi mais il y a un côté méritocratique aussi quelque part Ça peut paraître surprenant si je dis ça mais c'est le truc où en mode si tu te débrouilles, si tu vas à fond Que tu comprends les codes du milieu aussi parce qu'il faut les comprendre, il faut observer tout On peut dire, je me suis donné à fond, à fond, à fond. Ok, super, mais si tu n'as pas compris les règles du jeu, à quoi ça sert ? Donc, il faut comprendre les règles du jeu. Une fois que tu comprends ces règles, tu te donnes à fond. Et là, pour moi, c'est la clé.

  • Speaker #1

    Je suis Pascal Wakim.

  • Speaker #2

    Je suis Rand Kalec.

  • Speaker #1

    Vous écoutez Agent Double, le podcast qui dévoile les secrets des relations agent-talent.

  • Speaker #2

    Un jeudi sur deux, nous recevons un ou une invitée qui vient nous parler de ce métier si particulier, celui d'agent. Le podcast Agent Double. C'est mettre pour une fois dans la lumière celles et ceux qui œuvrent dans l'ombre pour le succès des autres.

  • Speaker #1

    Pour ne rater aucune de nos missions, abonnez-vous à notre chaîne YouTube Agent Double ou sur votre plateforme d'écoute préférée.

  • Speaker #2

    Pour des contenus exclusifs, suivez notre page Instagram Agent Double Podcast. Avec notre agent 011, l'expression qui ne tente rien n'a rien prend tout son sens. C'est au sein du label Play2, qui représente notamment Camille Lelouch, Gims, Kalash ou encore Yannick Noah, que notre invité est chargé des relations entre les marques et les artistes. Un pari risqué pour les annonceurs comme pour les talents, mais qui ne fait pas peur à notre agent. Découvrez sans plus attendre les coulisses de son métier, où les artistes et les marques ne font qu'un. Bienvenue Quentin Zaedi.

  • Speaker #1

    Quentin, bienvenue,

  • Speaker #0

    salut. Merci à vous. Merci grande, merci Pascal.

  • Speaker #1

    Écoute, on va te demander de te présenter.

  • Speaker #0

    J'ai 29 ans, je travaille dans le milieu de l'industrie musicale depuis maintenant 5 ans. Et je m'occupe de tout ce qui est collaboration entre les marques et les artistes. Et ça, c'est ma facette. J'ai profité des jours officiels tous les jours. Et après, en plus, je suis un fan de foot. Je suis Manchester United. Tu t'es bien connu avec la grande. Je suis allé à Ultrafort pour le Cristiano Ronaldo. Voilà, stylé. Et après, je suis encore plus personnellement d'origine franco-iranienne. Et donc, cette richesse culturelle me permet aussi d'être très... ouvert d'esprit aussi sur plein de typologies de genres musicaux d'industrie aussi j'adore l'industrie du monde aussi la musique perse j'en écoute beaucoup mais aussi la musique de Bollywood aussi la musique indienne, le rap et la pop urbaine en France aussi les Etats-Unis aussi, la musique aussi américaine j'écoute un peu de tout. Et des influences on les retrouve ouais c'est vrai je vois c'est le cycle de de de l'ancien drapeau de Girande et puis t'as un truc en langue hindou en hindou aussi qui est Ganesh qui est du coup une des divinités dans l'hindouisme et en gros moi j'ai toujours ce côté très artistique où pour moi que ça soit la musique le cinéma, la danse tout se mêle en fait c'est une question d'expression et le tatouage fait partie pour moi aussi de ça donc pour moi c'est plus même qu'un hobby ou qu'un travail c'est moi c'est une personnalité c'est ta personnalité

  • Speaker #1

    Et est-ce que tu as grandi dans une famille ? Comment tu as commencé à écouter de la musique ?

  • Speaker #2

    Il a grandi dans l'âge.

  • Speaker #0

    Je suis Mowgli. En fait, les cheveux, le tatouage. C'est pas grave,

  • Speaker #1

    c'est moi.

  • Speaker #0

    Non, non, j'ai grandi dans une famille de parents médecins.

  • Speaker #1

    Pas une famille d'artistes. Non,

  • Speaker #0

    pas du tout. Par contre, non, non, pas du tout. Non, non, je suis le... Je suis le... Rendre le sang. Je t'inquiète, tu vas venir faire le procès de progrès.

  • Speaker #2

    Je te taquine un peu,

  • Speaker #0

    je te taquine un peu. Du coup, je suis d'une famille de deux médecins, mais ma mère a toujours eu un côté très... Beaucoup la musique et tout, l'art, l'art au global. J'avais un oncle aussi qui était très très passionné de musique aussi. Donc du coup, j'ai quand même beaucoup bercé un peu dans tout ça. Et après, j'ai fait de la guitare, j'étais très jeune. Mais après, comme beaucoup de jeunes, je pense. On s'est arrêté à un moment où on s'est dit, vas-y, c'est un peu chaud là. on n'a pas le truc qu'il faut mais il y a eu le foot machin à la corbe à rennes voilà ça c'est les croisés par contre c'est ça ? les croisés pour le foot et après c'est le petit doigt pour la guitare mais en tout cas ouais non j'ai toujours en tout cas j'ai toujours un peu c'est dans ça et après moi même personnellement j'avais toujours un truc avec la musique c'était que quand j'avais des moments de moins bien ou quoi c'était mon univers quoi je mettais mes écouteurs t'écoutais qui genre en fait moi j'écoute beaucoup alors pas forcément les paroles Je trouve beaucoup la prod d'une musique, c'est ça qui va m'axer la partie émotionnelle. Mais je l'ai découvert un peu, pas tardivement, mais un peu plus tard que ce que j'aurais peut-être dû, que j'étais fait, entre guillemets, pour bosser dans ce milieu-là.

  • Speaker #1

    Tu l'as découvert à quel moment ?

  • Speaker #0

    À 27, 26 ans. En fait, le parcours, il est assez drôle. Moi, j'ai fait une école de commerce. Donc j'ai fait l'IPAC Business School, si je peux faire un petit placement de l'école de commerce. On les embrasse. Et après, je suis allé en école, parce qu'en fait, je ne me connais pas la tête à ce moment-là. J'étais juste en mode, j'ai fait mon lycée. Je n'étais pas préoccupé plus que ça, on ne va pas se mentir par mon avenir, clairement. Et en fait, l'histoire, elle est ouf. C'est que je passe des examens d'école de commerce, je vais à l'ISCOM, je vais me faire calme, clairement. Et après, je me dis, qu'est-ce que je fais ? Et mon père, en fait, il y avait... directeur de l'école de l'IPAC qui était iranien, il me dit il travaille là-bas, c'est à Saint-Germain-des-Prés va prendre un café c'est moins ça mais c'était plus en mode va passer les examens je passais pas à l'école, pas du tout et donc du coup j'y vais et je suis pris et c'est parti comme ça et déjà à l'époque le réseau, c'est la place de tout ton frère qui te dit va voir ce mec que je connais c'est là où tu te dis que parfois la vie elle se joue à rien, c'est un détail quoi Donc en fait j'y suis allé sans vraiment me dire que j'y allais Et en fait j'ai eu que ça Que j'y suis allé Et donc effectivement le réseau Et même plus loin si je dois un peu synthétiser C'est qu'en école de commerce on t'apprend à avoir une vision business Et que le réseau c'est très important Et donc voilà j'ai fait mes 5 années J'ai trouvé mes meilleurs potes J'ai construit quelque chose de très beau je trouve là-bas Mais en sortant j'étais pas épanoui J'ai bossé Moi j'ai tout fait J'ai bossé en start-up J'ai bossé dans des agences de recrutement genre un Michael Page etc je sors de l'école je démissionne au bout de deux mois parce que c'est pas fait pour moi d'aller faire vous voyez la série Suites d'avocats c'est la même chose pour faire du recrutement star cravate etc mais c'était ni ma passion ni tes vêtements effectivement c'est pas à l'aise j'avais besoin d'avoir du sens à ce que je faisais il y en a qui n'ont pas besoin de ça et c'est très bien Et pourquoi je dis que c'est très bien ? Parce qu'on se met moins de pression en vrai. Mais quand tu cherches du sens à ce que tu fais, tu te mets plus de pression, tu te lances dans des choses où tu vois pas forcément une certaine finalité, mais en fait c'est plus fort que toi.

  • Speaker #2

    Et aujourd'hui t'as trouvé du sens à ce que tu fais ?

  • Speaker #0

    Ouais, bah du coup après j'ai lâché ça, j'ai démissionné. Et après il y a eu le Covid, deux mois après j'ai rejoint une start-up, création de poste, création de poste annulée. Je me dis putain, je vais être dégoûté quoi. Huit mois, j'ai pas dépassé les deux mois sur un taf quoi. Donc sortie d'école. et en fait je suis pas du tout croyant mais je regarde le siège me dis trop bien quoi c'est ma libération et là à partir de là j'ai fait sept huit mois d'acting et je suis allé au cours florent j'avais déjà fait un peu avant mais donc j'ai fait les cours florent un peu des stages intensifs etc j'étais après en agence de modèle et après j'ai fait des clips je me souviens dans des clips un peu drôle de rappeur et tout c'était assez drôle et si on veut les retrouver il y a un artiste qui s'appelle ISK qui a un jeune rapport confirmé aujourd'hui quand même Donc il a fait un titre qui s'appelle Le Billet, qui est devenu hyper viral sur TikTok. Du coup, dedans, j'étais un peu en mode... Bon, il y avait pas mal de figurants, mais c'est vrai que dedans, je me suis quand même pas mal amusé. Et du coup, c'est vrai que c'est ressorti sur certains extraits, donc c'était assez drôle. Et après, j'ai fait des petits passages dans des publicités digitales, de l'ouverture d'hôtels, etc. Et après, j'ai passé des castings aussi assez drôles, des castings pour Nawel Medani sur des castings où... C'est très, très drôle.

  • Speaker #1

    Tu t'es vraiment donné à fond pour lancer ta carrière d'acteur ?

  • Speaker #0

    En fait, moi, j'ai une optique dans la vie, c'est qu'il faut que tu essayes. Il faut que tu essayes tout ce qui te passe par là.

  • Speaker #1

    Mais tu as vraiment été au bout ? Oui,

  • Speaker #0

    je suis allé au bout.

  • Speaker #1

    Casting ?

  • Speaker #0

    Tout, j'ai vécu des trucs. Et puis surtout que ça m'a aidé derrière pour d'autres choses. C'est un réseau que tu vas garder et qui peut être utile à te prêter derrière.

  • Speaker #1

    Et qu'est-ce qui fait que tu décides de ne pas poursuivre ça ?

  • Speaker #0

    En fait, c'était par opportunité que ça s'est passé. En parallèle de ce que je faisais en acting et tout. J'ai commencé un peu à postuler, j'avais fait un stage tout début à JC Decaux et j'avais aimé un peu le métier de la pub et tout etc. Je me suis dit bon je vais aller un peu dans ça quoi.

  • Speaker #2

    T'étais chef de pub culturelle c'est ça ?

  • Speaker #0

    Exactement, chef de pub culturelle en fait je m'occupais, c'était trop sympa en fait, je m'occupais de tout ce qui est sur les immeubles en travaux quand vous mettez des grandes bâches publicitaires. C'est pareil, c'est atypique comme métier aussi entre guillemets. C'est pas... C'est pas ce que tu vas voir...

  • Speaker #2

    C'est pas des petites affiches là ?

  • Speaker #0

    Voilà, c'est ça, c'est pas les affiches, les panneaux de co que tu vois au Clear Channel, que tu vois de manière plus fréquente. Un jour, je vois un post à Trace Urban.

  • Speaker #2

    Donc Trace TV, explique un peu aux gens, c'est une chaîne...

  • Speaker #0

    Alors c'est une chaîne... De clip urbain ? C'est une chaîne de clip urbain.

  • Speaker #2

    De musique urbaine ?

  • Speaker #0

    De musique urbaine, qui a plusieurs chaînes dans le monde entier. Si je ne me trompe pas... C'est un grand groupe en fait. Ouais, 25-26 chaînes minimum. Je veux dire, minimum. En France, mais surtout en Afrique.

  • Speaker #2

    D'accord.

  • Speaker #0

    En Afrique, ils sont omniprésents. Première chaîne, ce qu'on appelle Out of Home. Donc les barbeurs, les restaurants, des points de vente, etc. Et donc ils sont énormément diffusés. Trace France, c'était la chaîne à 10-15 ans.

  • Speaker #2

    Je regardais ça, j'étais ado.

  • Speaker #0

    Donc voilà, c'était vraiment la chaîne que tout le monde regardait. T'avais tout le monde qui passait, tous les gros rappeurs qui passaient dessus. Et en fait, du coup, je vois cette opportunité.

  • Speaker #1

    Et ils cherchaient quoi exactement ?

  • Speaker #0

    Ils cherchaient un poste de responsable partenariat OPS. Responsable partenariat OPS, c'est tout ce qui est responsable partenariat. autour, en contact avec les marques, pour faire des collaborations dans le milieu du divertissement. Quand même un peu plus dans l'angle musical, parce que du coup, trace a quand même une grosse connotation musicale. Voilà, donc du coup, c'est surtout ça. Et en fait, à ce moment-là...

  • Speaker #2

    Ton premier pied dans la musique.

  • Speaker #1

    Et c'est ton premier lien, enfin c'est la première fois que tu exerces vraiment en direct avec les marques. Ouais. Et ça, c'est vraiment ton cœur de métier aujourd'hui. Oui. Et cette connaissance ou cette envie d'aller travailler avec les marques... Ça vient d'où ? Ça vient de JCD Co ? Ça vient...

  • Speaker #0

    En fait, ça s'est fait un peu par logique, parce que j'ai fait une école de commerce. Et en fait, la première chose dans une école de commerce qu'on t'apprend, c'est de faire du business dans tout sens du terme. Tu bosses dans le milieu des entreprises. Donc, je pense que c'est parti de ça, majoritairement. Et parce qu'en fait, pour tout te dire, au fil, si je devais aller, j'avais aucun lien avec le milieu du divertissement et encore moins de la musique. Mais je voulais absolument rentrer dedans. C'est la porte parfaite. C'était la porte parfaite pour entrer dedans. Tu m'aurais mis programmateur d'une chaîne, je pense que ça n'avait pas trop de lien. Pas que ça ne m'aurait aidé plus. Demain,

  • Speaker #2

    on ne sait jamais. Non,

  • Speaker #0

    mais avec du recul, je ne veux plus l'être. Mais à l'époque, je voulais. C'est ouf aussi ça. Comment les perceptions peuvent changer aussi. Mais oui, du coup, ça a été mon premier pied, sans regret.

  • Speaker #1

    Et ensuite, tu arrives à Play2. Oui,

  • Speaker #0

    c'est ça.

  • Speaker #1

    Donc Play2, gros label indépendant qui a été racheté par TF1.

  • Speaker #0

    C'est ça. En gros... En gros, l'histoire c'est que du coup, moi je fais mon alternance chez Trace, et en fait, eux ils veulent me garder, et moi je dis, je veux partir en label absolument, parce que c'est le pied dans la... Trace m'a permis de confirmer ma passion pour la musique, vraiment.

  • Speaker #2

    En fait, quand tu pars en label, tu te rapproches des artistes aussi ?

  • Speaker #0

    Tu te rapproches des artistes, mais surtout tu te rapproches au cœur de l'industrie musicale, du faisceau même, tu vois, de ce que... J'ai adoré, quand je partais à mon entretien, Un des recruteurs qui m'a recruté m'a dit c'est un métier de main en fait. Un album, une création, c'est un métier de l'artisanat. Encore plus avant, aujourd'hui tout devient un peu plus digitalisé. Mais à l'origine ouais tu vois.

  • Speaker #2

    Mais t'as pas connu la période CD toi ?

  • Speaker #0

    Non mais tu gardes quand même une culture de ça. Et donc du coup quand on m'a dit ça... Au-delà même que tu le fasses ou pas, c'est cette métaphore qui est très intéressante. En mode, c'est le cœur de l'industrie. C'est là où on...

  • Speaker #1

    C'est clairement le cœur du réacteur. Oui, parce que après, c'était plutôt dans la diffusion. Donc, c'est le canal... Oui,

  • Speaker #2

    le produit fini.

  • Speaker #0

    Voilà, c'est une chaîne. En fait, sur cette chaîne, tu as le tourneur, tu as les médias, tu as le label. Et c'est vrai que...

  • Speaker #2

    Vous vous envoie et après, vous décidez de diffuser.

  • Speaker #0

    C'est une chance de bosser dans un label, vraiment. Parce qu'en fait, il y a beaucoup de gens qui souhaitent le faire. Et en fait, tout le monde n'a pas cette opportunité-là, et c'est une chance. Et pourquoi Playto ?

  • Speaker #2

    Pourquoi t'as choisi Playto ?

  • Speaker #0

    Parce que c'était à l'origine, moi j'avais postulé en toute transparence à différents postes, et j'avais gardé un trait. En fait, le truc c'est que quand j'étais chez Trace, je me suis dit, ok, je connais personne dans les labels, comment je vais faire ? J'ai pas de piston, j'ai rien, j'ai pas de connaissances, je suis allé sur LinkedIn et j'ai contacté tout le monde. Tout le monde, tout le monde, tout le monde, genre tout le temps, tout le temps. Et un jour, ma directrice d'aujourd'hui, je lui avais juste fait un rendez-vous. En fait, j'étais parti dans un concept où, ok, il n'y a pas de poste, pas de souci, juste venez, on fait un entretien ensemble, on prend un café, un truc, ce que vous voulez, mais j'ai juste envie de créer mon réseau. Et donc, à ce moment-là, j'ai juste fait ça et elle m'a rappelé 8 mois après.

  • Speaker #2

    Mais t'as du culot quand même.

  • Speaker #0

    Ouais, bah...

  • Speaker #2

    Il faut y aller,

  • Speaker #0

    il faut le faire,

  • Speaker #2

    de contacter tout le monde.

  • Speaker #0

    Ouais, après, c'est sur LinkedIn, ça va.

  • Speaker #2

    Oui mais je veux dire il faut quand même le faire tu vois, de faire la démarche d'aller écrire s'il n'y a pas de poste, s'il n'y a rien, tu postules pour rien et pourtant tu vas leur donner... Ouais et encore,

  • Speaker #0

    c'est technique, c'est en mode tu vas sur LinkedIn, il faut trouver la bonne personne, après j'adore faire ça tu vois.

  • Speaker #1

    T'as des petits secrets ?

  • Speaker #0

    Ah ouais carrément, tout le temps je les joue. En gros, typiquement, en fait il faut d'abord voir le nom du poste, le secteur en question etc. Et après tu vas sur LinkedIn. et tu commences un peu à mettre les mots clés etc tu trouves tu trouves pas après tu regardes dans l'émission regardez toujours les postes que la personne a fait sur linkedin que c'est un lien du coup avec ce que tu recherches etc et après et après ouais progressivement tu trouves tu vois donc c'est un travail de minutie et après les mails aussi les mails si vous moi c'est mon boss de chez ces traces qui m'a appris des techniques énormes On cherchait des mails pour prospecter et il me dit mais va dans les communiqués de presse. Je sais pas moi demain on prendra un communiqué de presse. Parce qu'il faut toujours la base de mail, nom, prénom et le format après le aérobase. Et du coup quand tu tapes je sais pas moi, Renault communiqué de presse, du coup tu te retrouves avec l'adresse mail des attachés de presse en dessous. Et là du coup t'as...

  • Speaker #1

    Et là tu comprends la structure de l'adresse mail, après tu remplaces le nom.

  • Speaker #0

    On prend ça. Exactement. C'est quelque chose qui... Mais au-delà de tout, pour revenir, c'est une question... Alors culot oui, après c'est une question de personnalité peut-être, mais c'est surtout une question que j'ai vite compris que c'était là où je voulais aller. Et en fait, il n'y a rien qui allait m'arrêter.

  • Speaker #2

    C'est quoi le déclic ? À quel moment tu t'es dit c'est ça ?

  • Speaker #0

    C'est au moment... En fait, moi je suis très intuitif. En fait, je fais tout un peu dans les extrêmes. C'est-à-dire que je me suis barré au bout de deux mois d'un poste parce qu'il ne m'allait pas. Parce que je suis plus dans l'optique d'être qualitatif que qu'anti, dans le mode ok ça va prendre du temps de trouver ce que t'aimes, mais par contre une fois que tu l'as, tu es jusqu'au bout et tu te donnes à fond. Le monde de l'industrie de la musique c'est pas l'industrie la plus facile, mais l'industrie même de la pub aussi, au global. Et autour des milieux je pense. Et autour des milieux aussi, mais chaque milieu a ses codes. Et dans ce milieu là, ce qui est beau dans ce milieu là, c'est que je trouve qu'il y a un côté aussi un peu... Certains ne seront peut-être pas d'accord avec moi, mais il y a un côté méritocratique aussi quelque part. ça peut paraître surprenant si je dis ça mais c'est le truc où en mode si tu te débrouilles si tu vas à fond que tu comprends les codes du milieu aussi parce qu'il faut les comprendre faut observer tout en fait on peut dire je me suis donné à fond à fond en fond ok super mais si t'as pas compris les règles du jeu à quoi ça sert donc faut comprendre les règles du jeu une fois que tu comprends ces règles tu te donnes à fond et là pour moi c'est la clé tu vois et donc encore une fois c'est quoi ton déclic à quel moment tu t'es dit c'est ça que je veux faire tu veux dire d'aller chaper tout ou de trouver ce travail de trouver ce travail ce qui est marrant c'est qu'au début je voulais Je voulais... En fait au tout début moi je voulais faire le métier de chef de projet. En fait c'est un métier que... Dans un métier de l'industrie musicale qui est très fréquent. C'est LE métier... En fait pour vous dire chef de projet, c'est le métier en fait qui s'occupe de la... De la création en marketing de l'album d'un artiste. D'accord ?

  • Speaker #2

    Donc c'est très créa ?

  • Speaker #0

    Alors ça dépend de quelle typologie de label où tu vas tu vois. Ok. Mais t'as des labels qui sont très créa... Qui vont plus être dans la partie création. D'accord ? Et donc eux, les chefs de projet vont même parfois avoir un rôle de management. Et après, tu as les labels qui vont être sur le côté plus marketing. Comment on va promouvoir le projet ? Comment on va le mettre en avant ? Comment on va faire marcher ?

  • Speaker #2

    Ce qui est le cas chez

  • Speaker #0

    Playto. Et après, tout dépend aussi des contrats qu'on fait avec les artistes. Parfois, on a un contrat où on occupe de A à Z. Mais dans beaucoup de situations, effectivement, essentiellement, le cœur du recteur, c'est le marketing.

  • Speaker #1

    Et toi, initialement, tu voulais être plutôt dans la partie créa ou dans la partie marketing ?

  • Speaker #0

    Marketing. J'ai toujours été plus dans le côté marketing. Mais il y a plein de métiers, donc entre autres chef de projet ou attaché de presse. Et du coup, j'avais eu d'autres entretiens dans d'autres labels et tout. Et ça ne s'était pas fait. Et à l'époque, ce qui est très drôle, c'est que je voulais rejoindre Playto, à l'origine, pour après être chef de projet. Je l'avais dit à mon entretien. Et en fait, l'histoire, elle est que j'ai vécu des années incroyables. ça fait 4 ans que j'y suis maintenant, genre dans ma 4ème année et donc je suis tombé amoureux de mon taf quoi Et le poste c'est le même que t'as aujourd'hui ? Ouais, ouais ouais, c'est un poste de partenariat marque artiste On appelle ça agent d'image ? Ouais, agent de collab Agent de collab ouais Et en fait pour te dire j'ai été recruté sur une deuxième alternance là-bas et en fait j'avais pas de garantie que d'avoir un CD parce que avoir un CD dans la musique c'est un peu le... Je pense que c'est un peu comme dans le journalisme.

  • Speaker #2

    C'est le graal. C'est le graal,

  • Speaker #0

    exactement. Donc du coup, je n'avais aucune certitude. Mais j'y vais, je suis mon instinct. Et puis j'ai beaucoup suivi aussi ma directrice qui m'a aussi dit Écoute, si ça se passe bien, il y aura un poste. Et c'est ce qui s'est passé.

  • Speaker #2

    Juste pour remettre en contexte, Play2, c'est un label indépendant qui est racheté par TF1.

  • Speaker #0

    C'est ça. Ou TF1, il y a une participation effectivement dans... dans le groupe, dans le groupe, ils ont racheté des parts ouais, ils ont racheté des parts, exactement

  • Speaker #2

    116 artistes représentés ouais,

  • Speaker #0

    peut-être même un peu plus parmi lesquels on a,

  • Speaker #2

    je vois, vous allez confirmer il y a Gims, MC Solar ouais, Camélia Jordana exactement, Julien Clerc,

  • Speaker #0

    Camille Lelouch Gaëtan Roussel,

  • Speaker #2

    Lara Fabian ouais, Kalash Vita, Yannick Noah c'est ça,

  • Speaker #0

    Taïk,

  • Speaker #2

    il y en a c'est un peu tous les styles quoi, c'est ça exactement on n'est pas juste dans un C'est urbain ou dans la variété. Vous avez même, comment il s'appelle, fait de l'opéra.

  • Speaker #0

    Ah, Vincent Niclot.

  • Speaker #2

    Vincent Niclot, merci.

  • Speaker #0

    Je connais bien le catalogue.

  • Speaker #2

    C'était un test.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ce que j'adore. Et c'est ça qu'on découvre le temps.

  • Speaker #2

    Et toi, parmi ces artistes-là, tu as qui ? Tu représentes qui spécifiquement ?

  • Speaker #0

    Alors, en fait, si tu veux... Nous, on est une cellule partenariat du label. On fait des collaborations pour l'ensemble des artistes du label. Et en gros, pour vous remettre dans le contexte, c'est une agence intégrée qui a été créée qui s'appelle Music Lab for Brain, créée par ma directrice partenariat du label. Et donc du coup, nous, on est une agence intégrée. Le but, c'est d'aller voir les clients et proposer nos artistes. Donc pour répondre à ta question, c'est de dire, bon, on a une agence intégrée, on propose le catalogue, après on propose pas les 200 artistes, on va proposer... On pourrait plus se fitter avec... Exactement, on va adapter en fonction de chaque marque, et après tu as bien évidemment que les grosses têtes d'affiches, tu les mets quand même régulièrement aussi en avant, mais en tout cas oui, on essaie d'adapter au mieux en fonction des briefs qu'on a.

  • Speaker #1

    Mais on se demandait justement, quand tu as autant d'artistes, tu as un poster aussi large... Comment t'arrives à satisfaire à ce volume ? Comment tu priorises ?

  • Speaker #0

    Alors, en fait, il faut savoir que dans tous ces artistes, ils n'ont pas tous le même degré d'avancée. C'est-à-dire que tu as des artistes qui sont...

  • Speaker #1

    Plus confirmés que d'autres.

  • Speaker #0

    Voilà. Et aussi plus par rapport aux marques, parce qu'on va peut-être y venir, mais pour bosser avec des marques, il y a aussi un process de maturité artistique à avoir. Et tous les artistes ne sont pas pour l'instant à cette maturité-là. Donc, du coup, déjà, ça... ça rétrécit un peu le scope. Et après, une fois que tu as ce scope d'artistes prêts, soit des artistes en tendance actuelle, soit des artistes gros, installés, etc. Du coup, après, tu affines et tu vois en fonction des briefs, donc des demandes entrantes. Et justement,

  • Speaker #1

    pour les artistes qui nous écoutent, à quel moment on considère qu'un artiste est prêt à travailler avec des marques ?

  • Speaker #0

    En fait, tout d'abord, tu as le process artistique de la création. Si on reprend de A à Z. Tu es un artiste, tu es en train de faire ton titre, etc. Tu as un projet. Et en fait, c'est dès le moment où déjà ton projet commence quand même à marcher. On va se mentir, quand je dis marché, il commence à y avoir de la visibilité, que ce soit sur les réseaux sociaux ou sur les plateformes de streaming, qu'on appelle plus comment tout le monde les DSP, les Spotify, Deezer, etc. Apple, Apple Music et Amazon. Et donc en fait, à partir de ce moment-là, il y a un travail RP d'image. Ils ne sont pas RP, ce qu'on entend, RP radio, RP musique. mettre la mise en avant du titre moi je parle vraiment de la mise en avant de la image de l'artiste, de l'image de l'artiste, de l'attaché de presse voilà mais l'attaché de presse radio ou l'attaché de presse web et tout il va avoir aussi son impact du coup il va avoir des retombées presse pour le titre en vrai c'est lié un peu,

  • Speaker #2

    c'est un sketch,

  • Speaker #0

    voilà exactement donc on va voir là c'est le travail de l'attaché de presse globale qui va vraiment nous aider et derrière nous bah du coup quand on va faire un argument on va aller voir les marques bah en fait c'est un argumentaire pour nous on peut dire tel artiste par exemple il a eu telle couverture sur tel magazine il a tel article sur Konbini, Brut, etc. Pour Santé D, c'est vraiment le travail d'image qui est fait un peu en amont, mais d'image au sens propre du terme, qui est très important. Et là, du coup, les marques... Après, c'est le schéma théorique, ça, mais voilà. Donc du coup, qui va être une curiosité pour les marques après-terre. Toi,

  • Speaker #2

    tu récoltes le travail fait par les pillards. Ouais. Voilà, tu l'achètes prêt, c'est tout. Et à partir de là... Tu vas toi voir les marques ou c'est les marques qui vous contactent en disant on a vu votre artiste qui est en train de monter, on voudrait éventuellement travailler avec lui ?

  • Speaker #0

    En fait, ça dépend. C'est-à-dire que tu as deux façons de voir les choses. Nous, c'est un métier de visibilité avant tout. Nous, on est une structure aussi où on est Music Lab for a Brain, donc l'agence intégrée à Appletoo. On est vraiment très proactif. C'est-à-dire que la première règle, c'est d'être visible. En fait, c'est ce que j'ai remarqué également avec la différence de mes expériences précédentes, dans des milieux plus... B2B, plus commerce que communication et d'ailleurs on distingue bien les deux, c'est quand tu vends un produit tu vends un produit, quand tu es dans la communication tu communiques, c'est pas pareil, il faut être visible en fait et donc du coup le but c'est d'être visible dans un premier temps donc pour répondre à ta question c'est au maximum que les annonceurs et les agences nous voient donc ça va se faire de plein de manières différentes, ça va être sur linkedin de faire des posts régulièrement, ça va être faire des rp J'entends par RP, on invite parfois des annonceurs ou des agences à des concerts. Et donc, du coup, on fait des petits événements. C'était bien,

  • Speaker #2

    quoi.

  • Speaker #0

    Ouais, voilà. Et donc, du coup, on fait connaissance. Et on fait connaissance. Et il n'y a rien de mieux que le présentiel et de voir les gens. Bien sûr. Et donc, ça, c'est une première manière. Après, tu as la prospection plus conventionnelle, tu vois. Et après, c'est vraiment les deux manières. C'est soit toi, tu vas aller chercher les marques. Soit tu vas vraiment beaucoup communiquer pour que, du coup, il y ait du... Il y a de la visibilité, de la présence à l'esprit chez les marques et les annonceurs. Et du coup, c'est eux qui vont, annonceurs et agences, et c'est eux qui vont venir après vers toi.

  • Speaker #1

    Et c'est quoi ton plus gros défi avec les marques ?

  • Speaker #0

    Avec les marques ? Oui. C'est de faire comprendre qu'avec la musique, on peut faire beaucoup de choses. On peut faire beaucoup, beaucoup de choses.

  • Speaker #1

    Parce que c'est quelque chose que jusqu'à présent, qui était peu exploité, moins exploité.

  • Speaker #0

    Alors, ça a toujours été exploité, mais après, toujours avec les mêmes marques, peut-être, parfois, au début. Des exemples concrets ? Oui, bien sûr. Par exemple, tu vois, tu as une marque comme G-Shock, qui est très captive. Des marques comme Adidas, tu vois. Des marques de luxe, également. les bouchons, Chanel, etc. ils ont toujours pris des égéries un peu d'artistes, etc.

  • Speaker #2

    Les marques de luxe c'est souvent plus cinéma,

  • Speaker #0

    c'est associé du moins au monde du cinéma.

  • Speaker #2

    On dit qu'ils ne communiquent pas trop, c'est un peu comme des copains qu'on a reçus, ils disaient c'est le top de la pyramide, ils restent entre eux, et puis t'as les autres en dessous.

  • Speaker #0

    Il y a un côté un peu d'exclusivité, moi je suis déjà allé à Cannes, c'est le cas, c'est pas un jugement, c'est un top ça. Oui mais le truc c'est que pour revenir à ta question, à ta remarque, c'est que quand t'atteins un degré de notoriété énorme, est-ce qu'on peut réellement faire la distinction entre une Angèle et une Léla Bechti ? Je sais pas.

  • Speaker #2

    Non mais t'as raison.

  • Speaker #0

    On le fait pas, c'est de la notoriété. Et en fait, la différence c'est que, le point commun entre le cinéma et la musique, c'est que quand t'arrives à un certain degré de notoriété, ça devient un peu exclusif quelque part. Vous voyez ce que je veux dire ? Donc même si la musique, et c'est pour ça que j'aime beaucoup ce secteur, il y a des vraies valeurs d'inclusivité quand on est dans un concert. tu peux être le patron. Oui,

  • Speaker #1

    complètement. On ne peut pas dire ça de tous les secteurs.

  • Speaker #0

    Exactement. Mais quand tu arrives à un degré comme ça de notoriété, et puis après c'est une marque de lui qui vient s'associer à toi, on retrouve quand même les mêmes problèmes.

  • Speaker #1

    Mais pour toi, à quel moment les marques ont commencé à plus s'intéresser à la musique ? Pour faire des associations ?

  • Speaker #0

    En fait, il y a différentes manières de s'associer à la musique. C'est ça qui est intéressant. La différence de d'autres secteurs, comme le cinéma ou même l'influence au global, c'est que... La musique, tu vois, c'est ce qui a commencé à l'origine, les placements de produits. En fait, les toutes premières collaborations sont... Dans les clips. Voilà. Les toutes premières collaborations, elles sont faites aux Etats-Unis, donc ça vient de là-bas, véritablement, avec notamment Michael Jackson avec Pepsi, qui a été un truc extraordinaire. Et puis c'est brûlé sur le stage. Exactement, mais c'était la première, enfin, j'ai pas envie de dire de bêtises, mais l'une des premières collaborations iconiques. Iconique, vraiment. Le budget,

  • Speaker #2

    il était énorme à l'époque.

  • Speaker #0

    Plus ou moins un million, et à l'époque, un million, énorme. Aujourd'hui, ça reste énorme. pour le coup mais c'est pas les mêmes et donc voilà donc ça a été incroyable et donc du coup après on a découlé l'américanisation comme on adore le dire en France et donc du coup les placements de produits notamment et les placements de produits sur les clips ça a été la première chose les JBL les barques de canettes etc.

  • Speaker #2

    Et on a l'impression qu'en France c'est très associé à la musique urbaine le placement de produits j'ai l'impression, peut-être que je me trompe mais que dans les clips un peu des artistes plus variétés on aura peut-être moins tendance

  • Speaker #0

    C'est très marrant que tu dis ça parce qu'en fait c'est peut-être que dans un clip de variétés, il est plus fondu le placement. Il est plus subtil tu veux dire ? Ouais plus fondu. Quand je dis fondu c'est qu'il est plus intégré au synopsis et au clip. Je te donne un exemple. Moi j'ai déjà bossé avec des marques de voitures dans des clips de pop urbaine, de variétés françaises.

  • Speaker #1

    Comme quoi par exemple ?

  • Speaker #0

    Il y a eu par exemple, est-ce que je peux te donner un exemple concret ? On a eu Sound of Legend. qui a déjà bossé avec des marques de voitures tu le vois pas concrètement parce que c'est une marque de voitures mais dans un clip du coup tu vas avoir la marque de soda etc c'est un peu plus visible je pense que sur un clip de variété de pop française le synopsis est fait de tel que du coup l'intégration ça va être des intégrations différentes parce que moi tu vois j'ai l'image

  • Speaker #2

    Même pour des marques de voitures, dans un clip de rap par exemple, on va avoir le gros plan vraiment visite Tu vois, sur le logo,

  • Speaker #0

    machin

  • Speaker #2

    Et ce qu'on aura pas forcément sur un clip de variété Alors,

  • Speaker #0

    la règle du placement de produit au global, c'est toujours un plan serré et un plan large Voilà, c'est ça, tu vois, et au global ça dure 5 secondes Ah c'est long 5 secondes hein ? Euh, sur un clip de 3 minutes, c'est assez pour qu'on voit Mais 5 secondes sur tout l'ensemble du clip ou un plan qui fait 5 secondes ?

  • Speaker #1

    Ça dépend en fait, tu as le plan serré et le plan large, c'est deux plans continu, donc ça te fait 5 secondes. Ok,

  • Speaker #0

    un coup.

  • Speaker #1

    Tu vois, tu peux l'espacer, tu vois, un peu au début, un peu à la fin.

  • Speaker #0

    Il faut qu'il y ait 5 secondes, qu'on voit la marque.

  • Speaker #1

    Exactement. Je veux dire que tu les comptes quand tu es à Noisseur. Tu les comptes, c'est à la seconde près.

  • Speaker #0

    C'est des contrats surtout,

  • Speaker #1

    je pense. C'est des contrats, c'est à la seconde près. Donc du coup, ça dépend en fait, mais sur les... Sur les... sur les artistes de pop urbaine, c'est plus flagrant effectivement, mais parce que le synopsis... Et puis oui,

  • Speaker #0

    il y a un petit côté bling-bling aussi. Ouais,

  • Speaker #1

    de mise en avant, alors après ça a un peu changé aussi aujourd'hui. Dans le milieu urbain aujourd'hui, on essaie quand même de faire beaucoup plus attention aussi à ce qu'on... à la manière.

  • Speaker #2

    Et pour avoir un or de prix, combien coûtent 5 secondes ?

  • Speaker #1

    Alors, ça dépend de la notoriété de l'artiste, ça dépend aussi de sa chaîne YouTube aussi, mais donc s'il a de la noto, généralement sa chaîne YouTube est assez forte, et de son actu aussi. Oui. Mais si je devais synthétiser, un placement de produit ça peut aller de 5000 pour un artiste développé plus qu'à de l'actualité, et ça peut monter jusqu'à 40-50 000 euros. Mais après il faut être hyper transparent, le marché du placement de produit aujourd'hui est moins fort que les années précédentes. Mais dans le bon sens du terme, parce qu'il y a d'autres modèles économiques de collaboration qui sont aussi... pas émergés qui existent mais qui ont plus le pas, plus que sur le placement de produits.

  • Speaker #2

    Et justement c'est à ça que tu voulais en revenir tout à l'heure, quand tu disais qu'il y a de plus en plus de façons d'utiliser la musique et c'est hyper intéressant pour les marques, comme quoi par exemple ?

  • Speaker #1

    En fait, pour revenir à l'origine, c'est que la musique, vous avez fait une très bonne remarque, a toujours été quand même présent avec les marques, mais c'était les mêmes choses à chaque fois. Du deal dégéri, donc tu prends une personnalité pour faire de la PLV en magasin, machin, de l'influence, des capsules vidéo, etc. Mais déjà là, c'est très bien. Mais tu ne fais pas ressortir la qualité même de la personnalité. Parce que ça devient un peu un mannequin. Et après, tu avais le placement de produit. Et moi, quand je suis arrivé chez Playto, C'était très intéressant parce que ma directrice venait de Régis, donc elle était vraiment côté MA, côté créa, de concept. Et donc du coup, ce n'est pas nous qui avons initié tout ça, mais en tout cas, nous, on se force à aller dans la partie plus conceptuelle. Donc par exemple, ça peut être la création de titres sur mesure. Par exemple, nous, on avait fait un Gims et Vita, ils ont fait un titre pour la marque de téléphone Oppo. et donc ils disent le nom de la marque ? non ils disent pas le nom de la marque ils disent pas forcément le nom de la marque mais le clip a été tourné avec le téléphone Oppo et les behind the scenes ont été tournés avec le téléphone Oppo en fait toute la com tour de la chanson va être avec la marque mais la

  • Speaker #0

    chanson en elle-même Elle parle pas de la marque.

  • Speaker #1

    Non, c'est un titre qu'ils ont créé eux-mêmes.

  • Speaker #2

    Il y a une conversation au téléphone dans la chanson ? Ça tourne autour d'une conversation ? Non,

  • Speaker #1

    en fait, si tu veux, qu'est-ce qui est le plus important ? Qu'est-ce que tu crées ou tout ce qu'il y a autour ? C'est le storytelling que tu crées qui est important, vous voyez ? Vous, vous avez un podcast, vous faites un contenu, mais là, c'est le positionnement autour, de quelle manière vous allez communiquer. Donc c'est ça, en fait, que les marques vont venir chercher. C'est, l'artiste va faire un titre, mais derrière de quelle manière on va le travailler, de quelle manière on va le storyteller par rapport à la marque.

  • Speaker #0

    C'est hyper smart aussi de penser comme ça.

  • Speaker #1

    Bien sûr, parce qu'en fait au-delà de ça, c'est aussi, aujourd'hui c'est aussi, la marque a non seulement, alors elle a travaillé avec Gims et Vita, donc ça lui permet d'avoir des belles retombées aussi de son côté, d'ailleurs ça a été chiffré, mais...

  • Speaker #0

    Vas-y dis-nous.

  • Speaker #1

    Ben il y a eu... Je sais pas combien, mais des points de notoriété qui ont augmenté.

  • Speaker #0

    Et ça se traduit par plus de ventes ?

  • Speaker #1

    Ouais,

  • Speaker #0

    plus de ventes. Un avant après,

  • Speaker #1

    quoi. En termes d'images, ouais.

  • Speaker #2

    Plus d'attachement à la marque.

  • Speaker #1

    Exactement, plus d'attachement à la marque, plus de notoriété de la marque. Parce qu'il y a eu beaucoup de télé aussi. Ça a été un plan média incroyable. C'était brillant. Ah ouais. Et en fait, si tu veux, au moment où Oppo va faire sa pub en télé, ils vont reprendre des extraits du clip. Tu vois ?

  • Speaker #2

    Ah bah oui, en fait, c'est un contenu qui est fait et qui leur sert sur tout leur réseau après.

  • Speaker #1

    Exactement, le précepte de communication, exactement. Et en fait...

  • Speaker #0

    Toi, tu interviens où dans ce process ?

  • Speaker #1

    Dans ce process, tu interviens dans toute la partie de la gestion. En fait, toi, tu vas aller voir le client, donc l'oppo. Tu vas proposer le concept, tu vois. Et après, derrière, tu es sur toute la gestion du projet, créative. Tu vois avec la part... Les artistes bon après c'est leur métier tu vois ils vont faire ce qu'il faut mais... de valider, puisque vu que ça reste quand même une collaboration avec une marque, que c'est ok, que tout convient, que les lyrics etc. qu'on est ok, et après t'interviens autour, derrière de tout ce qui est...

  • Speaker #0

    Donc il y a un droit de regard sur les paroles de la chanson ?

  • Speaker #1

    Bah après oui, dans le sens où si tu fais une collaboration avec une marque, c'est tout le...

  • Speaker #0

    Ouais mais là c'est un niveau d'association entre la marque et l'artiste, qui est du jamais vu.

  • Speaker #2

    La chanson elle est faite pour eux

  • Speaker #0

    Mais elle sort dans un album

  • Speaker #1

    Bah oui après elle est sortie Après eux ils ont sorti le titre Tu vois les deux Mais après si tu veux eux à l'origine C'était un projet tu vois Où ils avaient envie de faire quelque chose Mais par contre ils se sont dit si on le fait On y va à fond quoi Et en fait ils ont demandé Une chose c'est de garder leur dimension artistique Et nous notre travail de faire comprendre à la marque De pas commencer à Oui,

  • Speaker #2

    de préserver.

  • Speaker #1

    Par exemple, on a pris un photographe, donc Fifou, qui est le meilleur photographe, je lui fais un gros bisou, qui est le meilleur photographe en tout cas le plus reconnu dans l'univers de la musique et plus précisément historiquement du rap, tu vois. Même si aujourd'hui il se déploie sur d'autres projets. Et donc on a pris des acteurs de l'industrie musicale, vous voyez, pour faire ce projet. Et donc du coup... Si je te dis qu'ils ont un droit de regard, c'est pas des D.A. hein, c'est pas des directeurs artistiques, mais en fait, les marques elles ont des règles, etc., de normes, de trucs... D'accord,

  • Speaker #0

    donc ils ont juste respecté un peu...

  • Speaker #1

    C'est ça, c'est plus de la conformité. Oui,

  • Speaker #2

    une cohérence avec... Ouais,

  • Speaker #1

    c'est ça.

  • Speaker #0

    Parce que ça me fait penser à Michael Jackson où ils avaient un jingle, tu vois, où il disait la marque. Alors... Et il reprenait un titre, tu sais, un extrait de ses chansons, et puis il disait le mot Pepsi dedans, ou une connerie comme ça. C'est différent, tu vois.

  • Speaker #1

    Pour moi, c'est différent.

  • Speaker #0

    C'est pour ça que... arriver avec un titre créé pour une marque quasiment entre guillemets, je trouve que c'est une implication qui est...

  • Speaker #1

    Ouais mais après ce qui est très smart, c'est qu'en fait le titre quand tu vas l'écouter, tu l'écoutes, tu le stream, tu vois il a été certifié le titre, il a été certifié,

  • Speaker #0

    il a marché donc tu vas inconsciemment le le lier à la marque, tu vois trop.

  • Speaker #1

    Ouais mais tu le fais intelligemment si c'est bien fait, si la marque de téléphone elle a tourné le clip etc tu le vois en entrée de clip, au propos etc ça marche, tu vois, ça marche. Ce que tu as dit par rapport à Michael Jackson et les jingles, c'est plus pour moi...

  • Speaker #2

    C'est un peu in your face en fait.

  • Speaker #1

    Ouais, mais c'est vraiment de la p*** quoi.

  • Speaker #2

    Ouais c'est ça,

  • Speaker #0

    à la fin il te dit... Non, non, non, pas de p***, tu vois.

  • Speaker #2

    Je pense que l'exemple que tu donnes, c'est très subtil comme approche.

  • Speaker #0

    C'est une autre approche quoi.

  • Speaker #2

    En fait, le titre, je sais pas c'est quoi les droits et les accords, mais ça leur appartient en quelque sorte. Donc tout ce matériel, ils l'utilisent un peu comme ils veulent. Et en même temps, c'est...

  • Speaker #1

    C'est smooth. Et en fait, eux ils avaient des... Il suffit que l'artiste, et en l'occurrence dans ce cas là, c'était le cas... ils ont envie de potentiellement créer un projet et à ce moment-là la marque, on leur propose un concept de titre etc. ils s'accouplent ensemble la marque c'est intéressant parce que du coup on va pas se mentir, elle a quand même financé un clip, elle a quand même aussi accompagné un titre, c'est super pour eux aussi c'est énorme, bien sûr et eux, la marque bénéficie aussi d'une visibilité avec des artistes ultra reconnus ultra légitimes et qui touchent une cible ah ouais similaire à la cible du matin du téléphone.

  • Speaker #2

    Et puis un parti pris audacieux, ils ont l'air plus jeunes, ils ont l'air plus innovants.

  • Speaker #1

    Donc c'est ça qui est super.

  • Speaker #0

    Comment tu te rémunères toi dans tout ça ?

  • Speaker #1

    Ça dépend. En fait, il y a différentes manières. Soit on a des contrats déjà faits, des contrats avec les artistes où il y a une exclusivité quelque part qui dit que du coup il y a une part qui est reversée au label. coup nous mais c'est un pourcentage c'est un pourcentage exactement ça va de combien ça va de ça peut aller de 10 à 20% tu vois et après sinon c'est une commission d'apporteurs d'affaires d'accord ça c'est peut-être pour des artistes qui sont pas dans votre label ouais essentiellement majoritairement et après tu as avec certains artistes ou bas il n'y a pas forcément cette idée d'exclusivité tu vois du coup on voit avec eux parfois ça peut être au cas par cas tu vois mais la plupart du temps avec les artistes de chez nous il ya déjà des contrats préétablis Et si ce n'est pas le cas, on fonctionne de manière très bonne communication avec eux. Et puis, on voit.

  • Speaker #2

    C'est quoi une de tes plus belles campagnes ? C'est ça, tu dirais ?

  • Speaker #1

    Plus belle campagne ?

  • Speaker #2

    Une de tes plus belles.

  • Speaker #1

    Une de tes plus belles. C'est celle avec que j'ai faite. Alors, il faut savoir que Gimsopo, je suis arrivé vraiment genre... Ça avait déjà été lancé. C'est vraiment juste après que je suis arrivé. Et après, du coup, j'ai enchaîné d'autres projets. Mais... Mais du coup, la plus belle collab que j'ai eue, c'était certainement celle qui m'a le plus marqué. C'est celle de Tyke avec Boss. On a fait une super collaboration. Ça, c'est celle qui m'a le plus marqué. Donc, pour rentrer un peu dans le détail de cette collab. En fait, Tyke venait en fait de... Je vous parlais un peu de ce process de maturité d'un artiste. Donc lui, il venait déjà d'exploser depuis un an ou deux. Un an avant, un an et demi avant, il avait son titre Le Temps, qui avait cartonné, c'est ça. qui a vraiment été aussi un titre qui a extrêmement bien marché pour lui et l'a fait découvrir aussi à... à des marques concrètement et donc du coup les marques commençaient du coup à pas mal s'intéresser à lui et donc je suis arrivé plus ou moins à ce moment là et du coup BOSS du coup est venu s'intéresser donc en fait la campagne c'était Be Your Own BOSS donc ils avaient pris pas mal des talents un peu à l'inter à l'international Ils ont notamment pris Maluma à l'international. Et du coup, ils recherchaient un représentant en France sur le volet digital.

  • Speaker #2

    Donc,

  • Speaker #1

    il n'était pas affiché en PLV. Ça n'aurait pas été le même négociation.

  • Speaker #0

    C'est bien digital.

  • Speaker #1

    Non, mais je veux dire, ça n'aurait pas été la même négociation. Ça n'aurait pas été la même négociation. Mais non, c'est déjà incroyable.

  • Speaker #0

    Donc, on est clair, il y a deux mondes entre digital où tu touches beaucoup moins, où ça coûte beaucoup moins cher pour les marques.

  • Speaker #1

    Non, c'est des droits. C'est des droits extérieurs. C'est des droits. Demain, c'est des droits. En fait, nous... Notre travail, c'est que l'artiste soit rémunéré à sa juste valeur. C'est notre métier en fait. Et donc en fait, c'est une question de droit. Demain, t'es en 4x4 dans tous les magasins de boss en France et à la télé, ça va coûter plus cher que si t'es publié sur les réseaux de la marque. Enfin, tu vois, parce qu'il y a un côté plus prestigieux, on va pas se mentir, plus incarnant que prestigieux. parce qu'en fait tu as une assimilation beaucoup plus forte quand tu fais une OP sur le digital tu es dans un scope un peu plus influence et inconsciemment dans la tête des gens l'influence est éphémère inconsciemment il y a un côté un peu plus éphémère donc voilà c'est l'assimilation de marque et là du coup pour cette collab ils viennent chercher un boss et donc du coup on a proposé déjà eux ils avaient eu l'idée de Tyke mais c'est vrai que nous on a vraiment On s'est vraiment dit que ça colle parfaitement, les équipes de tech trouvaient le concept plutôt cool. Et après on est partis, pourquoi je vous dis que c'est la plus mémorable, parce qu'on est partis tourner à l'étranger. Et je me souviens on arrive là-bas et on se dit qu'on aurait pu tourner dans un quartier à Paris si on venait de Paris. Parce que c'était un grand hangar et tout. Après c'était très cool, les équipes de boss adorables. Et puis... C'est ça que j'aime, parce que c'est une mentalité qui est peut-être très anglo-saxonne quelque part. C'est, on veut l'artiste, on connaît sa valeur, on va tout faire pour faire quelque chose de bien. Si il faut prendre un jet pour le faire venir, on va le faire. Et ça, c'est classe aussi. C'est classe, mais c'est surtout, on sait ce qu'on veut. Il n'y a pas de perte de temps, de chichi, de machin. Parce que vous savez, si vous voulez un artiste de ce niveau-là, vous savez pourquoi vous venez. Donc, c'est pas le marchand de tapis, entre guillemets, dans le sens, je vais me démoire peut-être un peu dur, mais je veux dire, il faut venir en étant sûr de son projet, et si vous voulez, il faut mettre les moyens pour, et parce que le projet a été canon, surtout derrière. Et puis surtout, ce qui est cool, c'est que sur ce projet-là, il a pu parler aussi un peu de comment il en est arrivé là. en fait il y avait plusieurs derrière lui il y avait des passages de sa vie il chantait dans peut-être des salles plus petites etc jusqu'au moment où il est devenu l'artiste qu'il est et donc c'était super c'était super et donc du coup c'était pour moi l'opération la plus incarnante et surtout nous ce qui est très important dans notre métier c'est de faire que l'univers de la marque colle avec l'univers de l'artiste. Et quoi de mieux que...

  • Speaker #2

    Et pour toi, ça collait complètement.

  • Speaker #1

    Tu vas aller voir un artiste et on te dit Ouais, faut que tu montres comment t'es arrivé là. C'est quand même sympa. Il y a eu aussi... J'ai eu, par exemple, un clip de Gims avec Soul King. Pour que je varie un peu les artistes aussi. Du coup, c'était un placement de produit Samsung. Et du coup, je donne le téléphone... Gims du coup devait utiliser le téléphone quelques secondes ou si les Samsung à clapé ou vous savez quoi et en fait sauf qu'en fait il devait recevoir un appel pour sauf que mon téléphone ne marche pas sans puce et en fait pour le clip tu veux dire en fait on me dit et en fait sur le moment moi je donne ma puce quoi en fait sur le téléphone Samsung petit écran il y a écrit ton numéro Je m'en fous, sur le moment je me pose pas la question, c'est en post-prod. Moi je vois la V1 du coup, je vois rien. Et après derrière, mon numéro il s'est affiché. C'est vraiment très subtil.

  • Speaker #0

    Dans le clip, ils ont pas flouté le numéro.

  • Speaker #1

    En fait c'était pas flagrant.

  • Speaker #0

    Les gens ils appelaient en posant que c'était Gims.

  • Speaker #1

    En gros pour te donner... C'était Soup King qui a appelé Gims. Mais en fait l'idée...

  • Speaker #2

    C'était 5 secondes.

  • Speaker #1

    Comme on connaissait un peu les règles de plan large, c'était sur le plan large. Donc du coup... Moi je me suis pas dit en mode voilà,

  • Speaker #2

    mais t'as des gens,

  • Speaker #1

    du coup j'ai reçu des appels.

  • Speaker #2

    Mais t'as dit oui j'espère.

  • Speaker #1

    Ouais, du coup c'était, non mais du coup, la vidéo diffusée ? Moi je calcule pas ça, mais je reçois 1, 2, 3, 4, 5, 10, 15, 20 appels. J'en ai reçu, je pense, en 4 ans, j'en ai reçu une centaine. Mais c'est sûr ! C'était plus des gens qui me disent Salut, c'est vraiment toi ? C'est génial !

  • Speaker #0

    Regardez, donc t'as gardé le numéro.

  • Speaker #1

    Au label, ils m'ont dit Est-ce que t'as envie qu'on le floue ? Je dis Non. En vrai, ouais, mais maintenant, ça fait plus d'un an, un an et demi. Là, j'en reçois un tous les 3-4 mois. Ça va. Mais ça me fait drôle, ça me fait rigoler. Parfois je réponds, parfois je réponds pas. Je dis c'est moi, enfin c'est pas moi, je dis tout le temps que c'est pas moi. Mais je veux dire, ça serait très bizarre si je disais que c'était moi. Mais je veux dire, parfois je donne la peine de répondre quand même. Ça valait le coup.

  • Speaker #0

    Donc là c'est le côté positif. On va partir sur des trucs un peu moins positifs. Donc quand tu as par exemple à gérer l'image d'un de tes artistes qui vit une crise, comment toi tu gères ça ? Qu'est-ce qui se passe ? Est-ce que les marques, du coup, elles toquent à la porte en disant attention ?

  • Speaker #1

    C'est pas une gestion que nous, on a directement, très honnêtement. Après, c'est une conséquence de ce qui peut arriver. Mais quand tu vas parler avec des marques, elles peuvent être rapidement au courant. Et c'est vrai que ces trucs, honnêtement, je te le dis, c'est des trucs qu'on ne maîtrise pas. Nous, notre rôle, comme je t'ai dit, c'est de défendre l'artiste au maximum, de le défendre au maximum. Parce qu'en fait, ce qui est drôle, c'est que nous, on sait que c'est éphémère. Ça retombe. très vite. Oui, bien sûr.

  • Speaker #0

    C'est normalement médiatique.

  • Speaker #1

    C'est ça. Ça va prendre très vite. Alors après, chacun, ses avis ou quoi, les faits sont les faits parce qu'en fait, il y a tellement d'actualités et tellement de choses qu'à un moment, un jour, tu es au cœur de l'actualité, le lendemain... Mais toi, tu le sais. Les marques, elles ne fonctionnent pas comme ça. Les marques, elles vont googler, elles vont... Moi, j'ai eu un exemple, si vous voulez, que je vous en donne. Oui, bien sûr. J'ai eu... Je devais bosser avec une marque de Paris Sportif. Je devais mettre cette gecko. cette gecko, je sais pas si vous voyez, l'artiste qui a notamment joué dans des films avec Mike Bentach et sur un projet et ça s'est pas fait parce qu'en fait quasi donc à partir de ce moment là qu'est ce que tu fais ? ah bah tu fais rien, tu subis et en fait quand tu acceptes de faire ce métier tu acceptes, tu gères de l'humain, tu gères pas, tu vends pas un téléphone donc tu te prends dans tout et nous on n'est pas là pour juger, on n'est pas là pour pour argumenter quoi que ce soit, les faits sont les faits et si une marque à la fin ne veut pas s'associer et bah on aura beau lui dire quoi que ce soit et moi je peux vous dire que je suis quelqu'un qui aime bien convaincre, aller au bout des choses c'est la seule chose que j'ai et parce que pourquoi ? parce que ça peut aussi nuire à la relation et c'est pas bon ni pour l'artiste ni pour la marque, non notre rôle c'est de défendre l'intérêt de l'artiste mais défendre l'intérêt de l'artiste c'est pas forcément aller tout le temps à prendre de la marque ouais exactement et du coup dans l'intérêt de l'artiste dans le sens où on devrait penser que dans le point parfois c'est il faut aussi aller aussi dans le parce que c'est une question de relation et d'équilibre donc il faut garder cette relation avec la marque et de se dire bon ok ils ne le prennent pas à l'instant t peut-être que sur un autre projet ils le prendront et mon rôle à moi c'est que sur d'autres projets tu vois j'essaie de les convaincre alors bien évidemment que sur le moment où ils vont me dire cette gecko c'est compliqué etc bah je vais leur dire oui bah non regarde ça date d'il y a un certain temps machin truc voilà non le but c'est de convaincre mais au bout d'un moment Faut pas s'enteriner dans un truc où limite ça en devient toxique et que du coup on se crame pour la suite de collaboration avec d'autres artistes.

  • Speaker #0

    C'est quoi ton rêve de collab idéal ? Aujourd'hui tu me dis voilà ça c'est mon rêve absolu, j'aimerais trop pouvoir faire ça.

  • Speaker #1

    De collab absolu ? Bonne question. Merci. Non, non, faut réfléchir, j'y avais pas pensé à ça. Alors, ce qui me fait... demain je dois aller... sur d'autres projets, c'est même pas une question d'ambition ou pas, ça n'a rien à voir, c'est juste un plaisir que j'ai, c'est vraiment d'aller sur des artistes un peu plus inter, tu vois, je sais pas moi, de bosser avec des Bruno Mars, ils avaient fait une collab avec Lacoste, il y a un petit moment, tu vois, c'est des collabs un peu quand même sympas, tout aussi sympas que ce que je fais déjà, mais j'ai envie de voir...

  • Speaker #2

    T'as envie de voir le côté un peu plus américain peut-être ?

  • Speaker #1

    Ouais, c'est ça, c'est autre chose. Dans la culture, ouais. Et je me pose la question, est-ce que parfois il y a un critère qualitatif à mettre sur tout ça ? Non, je pense que c'est juste différent. Après, il y a le côté international. Mais ce qui est intéressant sur un côté international, c'est que du coup, tu as un business aussi qui est totalement différent. Tu vas aller spotter peut-être d'autres pays que le tien, etc. Donc ça, ça pourrait être très intéressant.

  • Speaker #0

    C'était différent ?

  • Speaker #2

    Ça n'a jamais été des artistes iraniens ?

  • Speaker #1

    Moi, j'ai des artistes que j'aime beaucoup. Ouais, si, si, j'aime beaucoup. C'est des artistes que je... avec qui j'ai toujours voulu travailler, après pour l'instant je ne me suis pas penché, c'est hyper transparent. Et en fait, comme c'est une diaspora, et que les marques travaillent essentiellement sur des marchés locaux, du coup c'est un peu compliqué. Vous avez vite compris le sens. Un artiste qui va se piquer... Bah ouais, tu vois, donc après, à moins que j'aille en Iran pour bosser avec des marques iraniennes... Ce qui ne sera pas le cas pour l'ensemble. Pas la peine de donner les plus grands détails. Mais non, j'aurais pu par exemple aller vivre, c'est un peu ma vision peut-être sur le long terme, aller vivre à Los Angeles et bosser avec des artistes iraniens, mais avec Elmar, quoi.

  • Speaker #0

    Corentin, qu'on avait reçu il y a quelques épisodes, il disait, il prenait l'exemple d'une pub du Super Bowl, où tu avais genre Ben Affleck, tu l'as vu peut-être ?

  • Speaker #1

    Je ne parle pas du Super Bowl, parce que Rihanna, qui avait chanté, j'avais les larmes aux yeux. C'est vrai ? Ah ouais, c'est là où je me suis dit... Avec son ventre. C'est ça.

  • Speaker #0

    Et donc il disait que... que les américains la pub du superbowl il y avait la pub d'un king d'un king donat oui je l'avais vu celle-là avec Gero,

  • Speaker #1

    Tom Hardy,

  • Speaker #2

    Matt Damon et nous et il dit qu'en France on pourrait pas avoir ce type de collaboration ce qu'il dit c'est qu'on voit pas vraiment ce type de collaboration de manière aussi osée avec un tel niveau d'autodérision et la question c'est pourquoi est-ce que c'est parce que on peut pas est-ce que on est d'accord avec lui pour le coup je suis

  • Speaker #1

    D'accord et pas d'accord, dans le sens où je suis d'accord, dans le sens où on n'est pas un marché assez mature par rapport aux marques. Tout simplement, c'est qu'aujourd'hui, alors moi je parle de mon scope avec la musique, c'est qu'en fait, tant côté annonceur que côté artiste, aujourd'hui on fait trop la distinction entre les deux. C'est-à-dire que les marques c'est les marques, les artistes c'est les artistes. Et moi, si vous voulez on s'en reparlera juste après, mais la complexité, parce qu'on n'était pas que dans le positif, de gérer les deux univers, c'est ça mon métier en fait dans la réalité. Tous les jours c'est ça. Les marques aujourd'hui elles sont quand même très dans leur brief machin et l'artiste c'est normal c'est un artiste avant tout etc donc il n'y a pas ce... Aux Etats-Unis c'est historique et les marques sont des vraies, c'est limite ça fait partie de l'image de l'artiste en fait, le travail au global. bosser avec une marque a autant d'impact que d'avoir une retombée presse sur GQ ou sur Gradia.

  • Speaker #0

    Tu fais une pub pendant le Super Bowl, c'est vu par des dizaines et des dizaines de personnes.

  • Speaker #1

    Mais même au-delà de ça, ils ont fait tellement de collab,

  • Speaker #0

    Doritos par exemple. Oui, Doritos bien sûr, mais t'as l'impression qu'il y a une vraie créa autour de l'association entre les artistes et les marques qu'on n'a pas forcément ici.

  • Speaker #1

    Non, mais parce que c'est fluide. La marque est ouverte à aller au-delà de son image qu'elle a. Tu vois l'image très...

  • Speaker #0

    Ils prennent des risques en fait. Voilà,

  • Speaker #1

    c'est ça.

  • Speaker #2

    T'as l'impression que c'est même pensé pour.

  • Speaker #0

    Ouais. Exactement.

  • Speaker #1

    En fait, ils font bien la distinction entre le produit et l'image. Tout simplement. D'accord. Enfin moi c'est mon avis. L'image peut être what the fuck, ton produit c'est de manger des donuts mec. C'est deux choses différentes. C'est clair. Mais par contre...

  • Speaker #2

    Il y a quelque chose de très décomplexé en fait. Ouais,

  • Speaker #1

    il y a quelque chose de très story télé. Ouais. En fait, aux Etats-Unis, l'histoire, ce que tu racontes est plus important que ce que tu produis. Et à partir de ce moment-là... Bah ça, c'est la clé de beaucoup de choses. En France, c'est un peu plus compliqué. Donc pour moi aujourd'hui, ce que tu produis est équivalent à ce que tu storytelles. Et puis après, j'ai envie de vous dire, c'est ton background. C'est quand aux Etats-Unis, on fait ça depuis déluce, très déluce. C'est ça.

  • Speaker #0

    Et nous, on a plus...

  • Speaker #1

    Pardon, vas-y, je t'assure.

  • Speaker #0

    Non mais si, nous on est plus ancré dans un truc...

  • Speaker #1

    Historique.

  • Speaker #0

    Ouais ! On se place aussi peut-être, on est un... Cognac. On est un snob, mais tu vois, on est un truc un peu... Clairement.

  • Speaker #1

    Ouais, clairement, faut le dire, c'est clairement. Oui, bah c'est pour ça que j'ai dit... Ouais, ouais,

  • Speaker #0

    ouais. Avec des pincettes.

  • Speaker #1

    Non mais clairement, c'est vrai quelque part, parce que quand moi j'étais chez Deco, et que tu fais tes affichages publicitaires et qu'on te dit que 50% de la bâche publicitaire elle doit être fondue avec l'immeuble, et quand vous verrez, maintenant je vous apprends peut-être un truc, quand vous allez vous balader sur Opéra, etc, vous verrez des grandes bâches publicitaires, bah en fait, la pub elle prendra jamais toute la bâche, c'est des normes françaises. Esthétiquement, c'est pas beau.

  • Speaker #0

    Donc il faut que le bas ressemble à l'Ibev ou le haut ou machin ? Pas forcément le bas,

  • Speaker #1

    il faut que ça soit, on calcule, il faut que ça soit la moitié-moitié. Quand tu vas au Portugal, quand tu vas en Italie, il n'y a pas ce problème-là. Après, on peut dire esthétiquement, on peut avoir tout ce qu'on veut.

  • Speaker #0

    C'est ça, c'est esthétique.

  • Speaker #1

    C'est à chacun après, c'est la question, moi pour moi.

  • Speaker #0

    Parce qu'on est Paris, parce qu'on est machin.

  • Speaker #1

    Exactement, mais après quand tu vas à Times Square, à Times Square, t'as des pubs de partout, c'est le charme de Times Square d'ailleurs.

  • Speaker #0

    Ah mais c'est de la folie pure par contre. C'est une orgie de pub. C'est ça. C'est peut-être too much aussi.

  • Speaker #2

    Est-ce que c'est une si mauvaise chose ?

  • Speaker #0

    Quand on parle de l'exception naturelle française, il y a un truc à impacter.

  • Speaker #1

    Je bosse dans l'univers des marques. C'est un côté très... Pas business, mais je suis convaincu que les collabs, c'est vecteur d'émotion, pas que d'ostentatoire. Le marché américain est très publicitaire. Tu remarques bien, ils font beaucoup de spots De quoi ?

  • Speaker #0

    Une série elle est coupée en 40

  • Speaker #1

    En France on est moins comme ça Mais nous Nous passionnés par notre métier Bien évidemment qu'on a influencé Tourneversa Bien sûr, et ça serait mentir que non Moi en tout cas pour mon avis Je dirais pas tant que c'est les Honnêtement, je dirais pas tant que c'est les artistes Parce que les artistes en vrai c'est par rapport Au feeling du projet C'est plus côté de marque Parce que c'est eux qui ont le plus qui ont le plan média, la diffusion, etc. D'assumer le projet. Et après, d'ouverture. Moi, mon rôle aussi, c'est de dire aux marques... Mettez pas énormément de choses sur votre brief, alors mettez les guidelines qu'il faut, ce qu'il faut, mais laissez la liberté à l'artiste de faire.

  • Speaker #2

    Parce que finalement ton rôle et les personnes qui travaillent dans ton secteur comme toi, c'est justement d'arriver à progressivement pousser les marques à être de plus en plus ambitieuses par rapport à ta, se décomplexer peut-être un peu.

  • Speaker #1

    C'est pas tant les artistes, parce que les artistes ils ont leur propre ADN. Tu vois quand tu vas chercher un Ben Affleck, tu vas le chercher parce que c'est Ben Affleck, c'est un acteur. C'est un acteur qui a fait du drame, de l'humour, tout ce que tu veux. Donc tu sais pourquoi tu vas le chercher. mais parce que c'est surtout que la marque a accepté d'aller dans cette ouverture d'esprit c'est une question d'adène culturelle de marketing, je dois du même dire c'est une question de marketing le marketing aux Etats-Unis il est ostentatoire il est visible, il est what the fuck parfois en France on est un peu plus touchy sur ça mais c'est pas forcément c'est pas négatif c'est un constat mais oui tu m'as demandé s'ils étaient plus fermés sur ça c'est un constat, oui ils sont plus fermés sur ça voilà

  • Speaker #2

    Est-ce qu'on peut parler de M-Culture que tu as créé ? Oui,

  • Speaker #1

    bien sûr, carrément.

  • Speaker #2

    Est-ce que tu peux nous dire en quel sens ?

  • Speaker #1

    Oui, bien sûr. Du coup, en gros, moi, quand je suis arrivé chez Playto, j'ai vite pris d'attache avec le métier que je faisais, ce côté d'emploi intermédiaire entre les marques et les artistes. Et en fait, il n'y avait aucun média qui parlait de ces collabs-là. Et puis même quand nous, on faisait des projets, on s'accouplait à des médias et tout, mais soit c'est du marketing, tu vois, ou on fait du... plus en marketing avec des acteurs de la presse, digital, print et tout. Mais il y a des retombées, il y a des retombées presse, mais il n'y a pas de médias affiliés à ce genre de trucs, notamment sur le digital. Et donc du coup, l'idéal est parti de ça. Et en fait, depuis maintenant 3-4 ans, je ressasse un peu toutes les collabs en France et à l'international. Et puis moi, comme je vous l'ai dit, j'adore, tu as très bien fait de parler des Etats-Unis, moi je suis quelqu'un qui aime vraiment voir comment ça se passe dans les autres pays, parce qu'au final... nos métiers sont très aussi culturels, très attachés à la culture de chaque pays, comment les artistes se comportent, comment les marques se comportent, c'est de la consommation. Et en fait, du coup, ça m'a permis aussi d'aller connaître d'autres marchés, ça m'a forcé à faire de la veille, et donc du coup, ça fait 4 ans que je l'ai, j'ai 4000 followers je pense dessus, et donc du coup, plusieurs j'ai pu mettre en avant. Alors, je ne mets pas que les collabs de Playzoo, je mets les collabs de tout ce que je vois, parce que je pense que c'est aussi important. pour tout le monde. Quelque part, en fait, on n'est pas... Alors oui, les autres labels qui font le même métier que nous, oui, sur le papier, on est concurrents, mais on s'entraide, c'est important. On a bossé avec Vagram, avec Julien Granel, par exemple, c'est un exemple, mais on bosse main dans la main, donc du coup, moi, je me suis dit, je vais centraliser un peu toutes les opés qui ont déjà été faites, et ça permet à tout le monde de voir ce qui a été fait, parce que c'est très important pour nous. de voir aussi ce qui a été fait chez les autres, etc. C'est de la veille, en fait, simplement. Et donc, c'est dans cette idée-là que je l'ai faite, du coup. Donc, très content et j'essaie de continuer quand j'ai le temps, du coup.

  • Speaker #2

    Et donc, le fait de documenter ça, c'est quoi le next step avec ce projet pour toi ?

  • Speaker #1

    C'était, très honnêtement, c'était aussi pareil, de gagner en visibilité vis-à-vis des marques et des agences.

  • Speaker #2

    Et ça marche ? Ouais,

  • Speaker #1

    ça a bien marché. Ça fait 4 ans, à l'époque, j'avais remis Gims et Oppo, je l'avais remis en avant. Oppo, ils avaient relayé. Pepsi, quand j'avais fait, j'avais mis en avant le Super Bowl, les deux Super Bowls. J'avais mis le Super Bowl avec Wemilem qui était venu, Snoop et tout, ils étaient tous venus. Je l'avais mis en avant, ils m'avaient relayé. Pepsi France, ils m'avaient relayé. Enfin voilà, tu vois, donc c'est cool. Et puis après, dans le sens où du coup, ça te permet aussi d'avoir une certaine visibilité aussi vis-à-vis des marques et des agences pour que derrière, ils puissent venir te voir. échanger avec toi et puis ça m'a permis aussi moi d'être invité à des événements pour parler de ça donc c'est cool et moi j'ai envie aussi de mettre en avant ce qu'on fait le métier qu'on fait c'est pour ça que tu es là exactement exactement je trouve ça important tu vois parce que du coup c'est aussi que les gens comprennent un peu comment ça marche quoi

  • Speaker #0

    T'as un conseil pour quelqu'un qui voudrait devenir agent ? Faire le même métier que toi ? Ah ouais,

  • Speaker #1

    oui, d'être curieux, très très curieux, dans le sens où c'est un métier où il faut s'adapter aux gens, à des univers complètement différents, et que t'es le point entre les deux, tu dois respecter la créativité artistique et le cahier des charges de la marque, qu'on n'est pas dans les mêmes univers, et donc d'être curieux, vraiment, c'est être curieux, et si vraiment c'est de faire ce métier où... c'est d'être ouvert et d'aller à tous les événements tous les événements où vous êtes invité alors au début vous allez être invité, ça va être cool après ça va être du boulot après c'est du boulot en fait bon pour l'instant j'ai pas de médecin d'enfant donc ça va, mais au delà de ça les... Ce qu'il faut comprendre c'est que les managers à leur sort, ils attendent que vous leur cherchiez des marques, que vous leur fassiez des artistes, mais ce qu'ils attendent avant tout, ils sont réalistes, ils savent que ça peut prendre du temps. Ce qu'ils attendent, c'est que tu donnes de la valeur à leur artiste. Tu réponds au téléphone, que tu réponds dans le message, que quand ils ont une demande à faire, on parle en chambre, on échange, on fait des réunions, on avance. en fait ensemble tout simplement et ça c'est important et ça c'est un point important mais du coup quand tu veux aussi à des événements tu les revois ses managers d'artistes tu vois parfois des marques aussi mais c'est important de créer du lien dans les deux sens donc il faut vraiment y aller à ces événements c'est un conseil donné c'est curiosité et

  • Speaker #2

    rigueur aussi et disponibilité ouais

  • Speaker #1

    Disponibilité et rigueur. Oui exactement. Et rigueur parce que je dis ça parce qu'on peut vite se perdre dans ce genre de milieu où effectivement il y a des événements, des choses. Et il faut garder une grosse rigueur, énorme, parce que c'est un métier, c'est un vrai métier et donc du coup voilà.

  • Speaker #2

    Top !

  • Speaker #0

    On a un coutume de dire ici, à Jean-Quentin, mission accomplie.

  • Speaker #1

    Merci beaucoup.

  • Speaker #2

    Merci à toi d'être venu.

  • Speaker #1

    Merci à vous, c'était trop trop bien. Je vous suis à fond et je vous redonnerai le prochain invité.

  • Speaker #2

    Merci de nous avoir écoutés jusqu'au bout. Et maintenant, c'est à vous d'entrer en action. Votre mission, si vous l'acceptez, laissez 5 étoiles et un commentaire sur votre plateforme d'écoute. Abonnez-vous au podcast, à notre chaîne YouTube et à notre compte Instagram pour des contenus exclusifs. et surtout n'hésitez pas à partager autour de vous. Agent Double est un podcast indépendant. S'il vous a plu et pour qu'on puisse continuer à le développer, vous pouvez nous soutenir en cliquant sur le lien dans le descriptif de l'épisode. On compte sur vous et on se retrouve dans deux semaines pour un nouveau numéro d'Agent Double.

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Description

Avec notre Agent 011, l'expression "Qui ne tente rien n'a rien" prend tout son sens ! C'est au sein du label PlayTwo, qui représente notamment Camille Lellouche, Gims, Kalash ou encore Yannick Noah, que notre invité est chargé des relations entre les marques et les artistes. Un pari risqué pour les annonceurs comme pour les talents mais qui ne fait pas peur à notre agent.

Découvrez sans plus attendre les coulisses de son métier où les artistes et les marques ne font qu'un.


//////////


Agent Double est un podcast indépendant sur une idée originale de Nayla Khalek, conçu, produit et animé par Pascale Wakim et Rand Khalek.


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//////////


Gratitude à notre fabuleuse équipe !


Vidéo et montage: Laetitia Moya Moukarzel

Graphisme: Yara Mehdi

Musique: Pascale Wakim

Mixage Musique: Eudoxe Parrain


Remerciements particuliers à Florian Rusterholtz pour son précieux coup de main sur les tournages 🙏



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Le monde de l'industrie de la musique c'est pas l'industrie la plus facile mais l'industrie même de la pub aussi au global Et autour des milieux je pense Et autour des milieux aussi mais chaque milieu a ses codes tu vois Et dans ce milieu là ce qui est beau dans ce milieu là c'est que je trouve qu'il y a un côté aussi un peu Alors certains seront peut-être pas d'accord avec moi mais il y a un côté méritocratique aussi quelque part Ça peut paraître surprenant si je dis ça mais c'est le truc où en mode si tu te débrouilles, si tu vas à fond Que tu comprends les codes du milieu aussi parce qu'il faut les comprendre, il faut observer tout On peut dire, je me suis donné à fond, à fond, à fond. Ok, super, mais si tu n'as pas compris les règles du jeu, à quoi ça sert ? Donc, il faut comprendre les règles du jeu. Une fois que tu comprends ces règles, tu te donnes à fond. Et là, pour moi, c'est la clé.

  • Speaker #1

    Je suis Pascal Wakim.

  • Speaker #2

    Je suis Rand Kalec.

  • Speaker #1

    Vous écoutez Agent Double, le podcast qui dévoile les secrets des relations agent-talent.

  • Speaker #2

    Un jeudi sur deux, nous recevons un ou une invitée qui vient nous parler de ce métier si particulier, celui d'agent. Le podcast Agent Double. C'est mettre pour une fois dans la lumière celles et ceux qui œuvrent dans l'ombre pour le succès des autres.

  • Speaker #1

    Pour ne rater aucune de nos missions, abonnez-vous à notre chaîne YouTube Agent Double ou sur votre plateforme d'écoute préférée.

  • Speaker #2

    Pour des contenus exclusifs, suivez notre page Instagram Agent Double Podcast. Avec notre agent 011, l'expression qui ne tente rien n'a rien prend tout son sens. C'est au sein du label Play2, qui représente notamment Camille Lelouch, Gims, Kalash ou encore Yannick Noah, que notre invité est chargé des relations entre les marques et les artistes. Un pari risqué pour les annonceurs comme pour les talents, mais qui ne fait pas peur à notre agent. Découvrez sans plus attendre les coulisses de son métier, où les artistes et les marques ne font qu'un. Bienvenue Quentin Zaedi.

  • Speaker #1

    Quentin, bienvenue,

  • Speaker #0

    salut. Merci à vous. Merci grande, merci Pascal.

  • Speaker #1

    Écoute, on va te demander de te présenter.

  • Speaker #0

    J'ai 29 ans, je travaille dans le milieu de l'industrie musicale depuis maintenant 5 ans. Et je m'occupe de tout ce qui est collaboration entre les marques et les artistes. Et ça, c'est ma facette. J'ai profité des jours officiels tous les jours. Et après, en plus, je suis un fan de foot. Je suis Manchester United. Tu t'es bien connu avec la grande. Je suis allé à Ultrafort pour le Cristiano Ronaldo. Voilà, stylé. Et après, je suis encore plus personnellement d'origine franco-iranienne. Et donc, cette richesse culturelle me permet aussi d'être très... ouvert d'esprit aussi sur plein de typologies de genres musicaux d'industrie aussi j'adore l'industrie du monde aussi la musique perse j'en écoute beaucoup mais aussi la musique de Bollywood aussi la musique indienne, le rap et la pop urbaine en France aussi les Etats-Unis aussi, la musique aussi américaine j'écoute un peu de tout. Et des influences on les retrouve ouais c'est vrai je vois c'est le cycle de de de l'ancien drapeau de Girande et puis t'as un truc en langue hindou en hindou aussi qui est Ganesh qui est du coup une des divinités dans l'hindouisme et en gros moi j'ai toujours ce côté très artistique où pour moi que ça soit la musique le cinéma, la danse tout se mêle en fait c'est une question d'expression et le tatouage fait partie pour moi aussi de ça donc pour moi c'est plus même qu'un hobby ou qu'un travail c'est moi c'est une personnalité c'est ta personnalité

  • Speaker #1

    Et est-ce que tu as grandi dans une famille ? Comment tu as commencé à écouter de la musique ?

  • Speaker #2

    Il a grandi dans l'âge.

  • Speaker #0

    Je suis Mowgli. En fait, les cheveux, le tatouage. C'est pas grave,

  • Speaker #1

    c'est moi.

  • Speaker #0

    Non, non, j'ai grandi dans une famille de parents médecins.

  • Speaker #1

    Pas une famille d'artistes. Non,

  • Speaker #0

    pas du tout. Par contre, non, non, pas du tout. Non, non, je suis le... Je suis le... Rendre le sang. Je t'inquiète, tu vas venir faire le procès de progrès.

  • Speaker #2

    Je te taquine un peu,

  • Speaker #0

    je te taquine un peu. Du coup, je suis d'une famille de deux médecins, mais ma mère a toujours eu un côté très... Beaucoup la musique et tout, l'art, l'art au global. J'avais un oncle aussi qui était très très passionné de musique aussi. Donc du coup, j'ai quand même beaucoup bercé un peu dans tout ça. Et après, j'ai fait de la guitare, j'étais très jeune. Mais après, comme beaucoup de jeunes, je pense. On s'est arrêté à un moment où on s'est dit, vas-y, c'est un peu chaud là. on n'a pas le truc qu'il faut mais il y a eu le foot machin à la corbe à rennes voilà ça c'est les croisés par contre c'est ça ? les croisés pour le foot et après c'est le petit doigt pour la guitare mais en tout cas ouais non j'ai toujours en tout cas j'ai toujours un peu c'est dans ça et après moi même personnellement j'avais toujours un truc avec la musique c'était que quand j'avais des moments de moins bien ou quoi c'était mon univers quoi je mettais mes écouteurs t'écoutais qui genre en fait moi j'écoute beaucoup alors pas forcément les paroles Je trouve beaucoup la prod d'une musique, c'est ça qui va m'axer la partie émotionnelle. Mais je l'ai découvert un peu, pas tardivement, mais un peu plus tard que ce que j'aurais peut-être dû, que j'étais fait, entre guillemets, pour bosser dans ce milieu-là.

  • Speaker #1

    Tu l'as découvert à quel moment ?

  • Speaker #0

    À 27, 26 ans. En fait, le parcours, il est assez drôle. Moi, j'ai fait une école de commerce. Donc j'ai fait l'IPAC Business School, si je peux faire un petit placement de l'école de commerce. On les embrasse. Et après, je suis allé en école, parce qu'en fait, je ne me connais pas la tête à ce moment-là. J'étais juste en mode, j'ai fait mon lycée. Je n'étais pas préoccupé plus que ça, on ne va pas se mentir par mon avenir, clairement. Et en fait, l'histoire, elle est ouf. C'est que je passe des examens d'école de commerce, je vais à l'ISCOM, je vais me faire calme, clairement. Et après, je me dis, qu'est-ce que je fais ? Et mon père, en fait, il y avait... directeur de l'école de l'IPAC qui était iranien, il me dit il travaille là-bas, c'est à Saint-Germain-des-Prés va prendre un café c'est moins ça mais c'était plus en mode va passer les examens je passais pas à l'école, pas du tout et donc du coup j'y vais et je suis pris et c'est parti comme ça et déjà à l'époque le réseau, c'est la place de tout ton frère qui te dit va voir ce mec que je connais c'est là où tu te dis que parfois la vie elle se joue à rien, c'est un détail quoi Donc en fait j'y suis allé sans vraiment me dire que j'y allais Et en fait j'ai eu que ça Que j'y suis allé Et donc effectivement le réseau Et même plus loin si je dois un peu synthétiser C'est qu'en école de commerce on t'apprend à avoir une vision business Et que le réseau c'est très important Et donc voilà j'ai fait mes 5 années J'ai trouvé mes meilleurs potes J'ai construit quelque chose de très beau je trouve là-bas Mais en sortant j'étais pas épanoui J'ai bossé Moi j'ai tout fait J'ai bossé en start-up J'ai bossé dans des agences de recrutement genre un Michael Page etc je sors de l'école je démissionne au bout de deux mois parce que c'est pas fait pour moi d'aller faire vous voyez la série Suites d'avocats c'est la même chose pour faire du recrutement star cravate etc mais c'était ni ma passion ni tes vêtements effectivement c'est pas à l'aise j'avais besoin d'avoir du sens à ce que je faisais il y en a qui n'ont pas besoin de ça et c'est très bien Et pourquoi je dis que c'est très bien ? Parce qu'on se met moins de pression en vrai. Mais quand tu cherches du sens à ce que tu fais, tu te mets plus de pression, tu te lances dans des choses où tu vois pas forcément une certaine finalité, mais en fait c'est plus fort que toi.

  • Speaker #2

    Et aujourd'hui t'as trouvé du sens à ce que tu fais ?

  • Speaker #0

    Ouais, bah du coup après j'ai lâché ça, j'ai démissionné. Et après il y a eu le Covid, deux mois après j'ai rejoint une start-up, création de poste, création de poste annulée. Je me dis putain, je vais être dégoûté quoi. Huit mois, j'ai pas dépassé les deux mois sur un taf quoi. Donc sortie d'école. et en fait je suis pas du tout croyant mais je regarde le siège me dis trop bien quoi c'est ma libération et là à partir de là j'ai fait sept huit mois d'acting et je suis allé au cours florent j'avais déjà fait un peu avant mais donc j'ai fait les cours florent un peu des stages intensifs etc j'étais après en agence de modèle et après j'ai fait des clips je me souviens dans des clips un peu drôle de rappeur et tout c'était assez drôle et si on veut les retrouver il y a un artiste qui s'appelle ISK qui a un jeune rapport confirmé aujourd'hui quand même Donc il a fait un titre qui s'appelle Le Billet, qui est devenu hyper viral sur TikTok. Du coup, dedans, j'étais un peu en mode... Bon, il y avait pas mal de figurants, mais c'est vrai que dedans, je me suis quand même pas mal amusé. Et du coup, c'est vrai que c'est ressorti sur certains extraits, donc c'était assez drôle. Et après, j'ai fait des petits passages dans des publicités digitales, de l'ouverture d'hôtels, etc. Et après, j'ai passé des castings aussi assez drôles, des castings pour Nawel Medani sur des castings où... C'est très, très drôle.

  • Speaker #1

    Tu t'es vraiment donné à fond pour lancer ta carrière d'acteur ?

  • Speaker #0

    En fait, moi, j'ai une optique dans la vie, c'est qu'il faut que tu essayes. Il faut que tu essayes tout ce qui te passe par là.

  • Speaker #1

    Mais tu as vraiment été au bout ? Oui,

  • Speaker #0

    je suis allé au bout.

  • Speaker #1

    Casting ?

  • Speaker #0

    Tout, j'ai vécu des trucs. Et puis surtout que ça m'a aidé derrière pour d'autres choses. C'est un réseau que tu vas garder et qui peut être utile à te prêter derrière.

  • Speaker #1

    Et qu'est-ce qui fait que tu décides de ne pas poursuivre ça ?

  • Speaker #0

    En fait, c'était par opportunité que ça s'est passé. En parallèle de ce que je faisais en acting et tout. J'ai commencé un peu à postuler, j'avais fait un stage tout début à JC Decaux et j'avais aimé un peu le métier de la pub et tout etc. Je me suis dit bon je vais aller un peu dans ça quoi.

  • Speaker #2

    T'étais chef de pub culturelle c'est ça ?

  • Speaker #0

    Exactement, chef de pub culturelle en fait je m'occupais, c'était trop sympa en fait, je m'occupais de tout ce qui est sur les immeubles en travaux quand vous mettez des grandes bâches publicitaires. C'est pareil, c'est atypique comme métier aussi entre guillemets. C'est pas... C'est pas ce que tu vas voir...

  • Speaker #2

    C'est pas des petites affiches là ?

  • Speaker #0

    Voilà, c'est ça, c'est pas les affiches, les panneaux de co que tu vois au Clear Channel, que tu vois de manière plus fréquente. Un jour, je vois un post à Trace Urban.

  • Speaker #2

    Donc Trace TV, explique un peu aux gens, c'est une chaîne...

  • Speaker #0

    Alors c'est une chaîne... De clip urbain ? C'est une chaîne de clip urbain.

  • Speaker #2

    De musique urbaine ?

  • Speaker #0

    De musique urbaine, qui a plusieurs chaînes dans le monde entier. Si je ne me trompe pas... C'est un grand groupe en fait. Ouais, 25-26 chaînes minimum. Je veux dire, minimum. En France, mais surtout en Afrique.

  • Speaker #2

    D'accord.

  • Speaker #0

    En Afrique, ils sont omniprésents. Première chaîne, ce qu'on appelle Out of Home. Donc les barbeurs, les restaurants, des points de vente, etc. Et donc ils sont énormément diffusés. Trace France, c'était la chaîne à 10-15 ans.

  • Speaker #2

    Je regardais ça, j'étais ado.

  • Speaker #0

    Donc voilà, c'était vraiment la chaîne que tout le monde regardait. T'avais tout le monde qui passait, tous les gros rappeurs qui passaient dessus. Et en fait, du coup, je vois cette opportunité.

  • Speaker #1

    Et ils cherchaient quoi exactement ?

  • Speaker #0

    Ils cherchaient un poste de responsable partenariat OPS. Responsable partenariat OPS, c'est tout ce qui est responsable partenariat. autour, en contact avec les marques, pour faire des collaborations dans le milieu du divertissement. Quand même un peu plus dans l'angle musical, parce que du coup, trace a quand même une grosse connotation musicale. Voilà, donc du coup, c'est surtout ça. Et en fait, à ce moment-là...

  • Speaker #2

    Ton premier pied dans la musique.

  • Speaker #1

    Et c'est ton premier lien, enfin c'est la première fois que tu exerces vraiment en direct avec les marques. Ouais. Et ça, c'est vraiment ton cœur de métier aujourd'hui. Oui. Et cette connaissance ou cette envie d'aller travailler avec les marques... Ça vient d'où ? Ça vient de JCD Co ? Ça vient...

  • Speaker #0

    En fait, ça s'est fait un peu par logique, parce que j'ai fait une école de commerce. Et en fait, la première chose dans une école de commerce qu'on t'apprend, c'est de faire du business dans tout sens du terme. Tu bosses dans le milieu des entreprises. Donc, je pense que c'est parti de ça, majoritairement. Et parce qu'en fait, pour tout te dire, au fil, si je devais aller, j'avais aucun lien avec le milieu du divertissement et encore moins de la musique. Mais je voulais absolument rentrer dedans. C'est la porte parfaite. C'était la porte parfaite pour entrer dedans. Tu m'aurais mis programmateur d'une chaîne, je pense que ça n'avait pas trop de lien. Pas que ça ne m'aurait aidé plus. Demain,

  • Speaker #2

    on ne sait jamais. Non,

  • Speaker #0

    mais avec du recul, je ne veux plus l'être. Mais à l'époque, je voulais. C'est ouf aussi ça. Comment les perceptions peuvent changer aussi. Mais oui, du coup, ça a été mon premier pied, sans regret.

  • Speaker #1

    Et ensuite, tu arrives à Play2. Oui,

  • Speaker #0

    c'est ça.

  • Speaker #1

    Donc Play2, gros label indépendant qui a été racheté par TF1.

  • Speaker #0

    C'est ça. En gros... En gros, l'histoire c'est que du coup, moi je fais mon alternance chez Trace, et en fait, eux ils veulent me garder, et moi je dis, je veux partir en label absolument, parce que c'est le pied dans la... Trace m'a permis de confirmer ma passion pour la musique, vraiment.

  • Speaker #2

    En fait, quand tu pars en label, tu te rapproches des artistes aussi ?

  • Speaker #0

    Tu te rapproches des artistes, mais surtout tu te rapproches au cœur de l'industrie musicale, du faisceau même, tu vois, de ce que... J'ai adoré, quand je partais à mon entretien, Un des recruteurs qui m'a recruté m'a dit c'est un métier de main en fait. Un album, une création, c'est un métier de l'artisanat. Encore plus avant, aujourd'hui tout devient un peu plus digitalisé. Mais à l'origine ouais tu vois.

  • Speaker #2

    Mais t'as pas connu la période CD toi ?

  • Speaker #0

    Non mais tu gardes quand même une culture de ça. Et donc du coup quand on m'a dit ça... Au-delà même que tu le fasses ou pas, c'est cette métaphore qui est très intéressante. En mode, c'est le cœur de l'industrie. C'est là où on...

  • Speaker #1

    C'est clairement le cœur du réacteur. Oui, parce que après, c'était plutôt dans la diffusion. Donc, c'est le canal... Oui,

  • Speaker #2

    le produit fini.

  • Speaker #0

    Voilà, c'est une chaîne. En fait, sur cette chaîne, tu as le tourneur, tu as les médias, tu as le label. Et c'est vrai que...

  • Speaker #2

    Vous vous envoie et après, vous décidez de diffuser.

  • Speaker #0

    C'est une chance de bosser dans un label, vraiment. Parce qu'en fait, il y a beaucoup de gens qui souhaitent le faire. Et en fait, tout le monde n'a pas cette opportunité-là, et c'est une chance. Et pourquoi Playto ?

  • Speaker #2

    Pourquoi t'as choisi Playto ?

  • Speaker #0

    Parce que c'était à l'origine, moi j'avais postulé en toute transparence à différents postes, et j'avais gardé un trait. En fait, le truc c'est que quand j'étais chez Trace, je me suis dit, ok, je connais personne dans les labels, comment je vais faire ? J'ai pas de piston, j'ai rien, j'ai pas de connaissances, je suis allé sur LinkedIn et j'ai contacté tout le monde. Tout le monde, tout le monde, tout le monde, genre tout le temps, tout le temps. Et un jour, ma directrice d'aujourd'hui, je lui avais juste fait un rendez-vous. En fait, j'étais parti dans un concept où, ok, il n'y a pas de poste, pas de souci, juste venez, on fait un entretien ensemble, on prend un café, un truc, ce que vous voulez, mais j'ai juste envie de créer mon réseau. Et donc, à ce moment-là, j'ai juste fait ça et elle m'a rappelé 8 mois après.

  • Speaker #2

    Mais t'as du culot quand même.

  • Speaker #0

    Ouais, bah...

  • Speaker #2

    Il faut y aller,

  • Speaker #0

    il faut le faire,

  • Speaker #2

    de contacter tout le monde.

  • Speaker #0

    Ouais, après, c'est sur LinkedIn, ça va.

  • Speaker #2

    Oui mais je veux dire il faut quand même le faire tu vois, de faire la démarche d'aller écrire s'il n'y a pas de poste, s'il n'y a rien, tu postules pour rien et pourtant tu vas leur donner... Ouais et encore,

  • Speaker #0

    c'est technique, c'est en mode tu vas sur LinkedIn, il faut trouver la bonne personne, après j'adore faire ça tu vois.

  • Speaker #1

    T'as des petits secrets ?

  • Speaker #0

    Ah ouais carrément, tout le temps je les joue. En gros, typiquement, en fait il faut d'abord voir le nom du poste, le secteur en question etc. Et après tu vas sur LinkedIn. et tu commences un peu à mettre les mots clés etc tu trouves tu trouves pas après tu regardes dans l'émission regardez toujours les postes que la personne a fait sur linkedin que c'est un lien du coup avec ce que tu recherches etc et après et après ouais progressivement tu trouves tu vois donc c'est un travail de minutie et après les mails aussi les mails si vous moi c'est mon boss de chez ces traces qui m'a appris des techniques énormes On cherchait des mails pour prospecter et il me dit mais va dans les communiqués de presse. Je sais pas moi demain on prendra un communiqué de presse. Parce qu'il faut toujours la base de mail, nom, prénom et le format après le aérobase. Et du coup quand tu tapes je sais pas moi, Renault communiqué de presse, du coup tu te retrouves avec l'adresse mail des attachés de presse en dessous. Et là du coup t'as...

  • Speaker #1

    Et là tu comprends la structure de l'adresse mail, après tu remplaces le nom.

  • Speaker #0

    On prend ça. Exactement. C'est quelque chose qui... Mais au-delà de tout, pour revenir, c'est une question... Alors culot oui, après c'est une question de personnalité peut-être, mais c'est surtout une question que j'ai vite compris que c'était là où je voulais aller. Et en fait, il n'y a rien qui allait m'arrêter.

  • Speaker #2

    C'est quoi le déclic ? À quel moment tu t'es dit c'est ça ?

  • Speaker #0

    C'est au moment... En fait, moi je suis très intuitif. En fait, je fais tout un peu dans les extrêmes. C'est-à-dire que je me suis barré au bout de deux mois d'un poste parce qu'il ne m'allait pas. Parce que je suis plus dans l'optique d'être qualitatif que qu'anti, dans le mode ok ça va prendre du temps de trouver ce que t'aimes, mais par contre une fois que tu l'as, tu es jusqu'au bout et tu te donnes à fond. Le monde de l'industrie de la musique c'est pas l'industrie la plus facile, mais l'industrie même de la pub aussi, au global. Et autour des milieux je pense. Et autour des milieux aussi, mais chaque milieu a ses codes. Et dans ce milieu là, ce qui est beau dans ce milieu là, c'est que je trouve qu'il y a un côté aussi un peu... Certains ne seront peut-être pas d'accord avec moi, mais il y a un côté méritocratique aussi quelque part. ça peut paraître surprenant si je dis ça mais c'est le truc où en mode si tu te débrouilles si tu vas à fond que tu comprends les codes du milieu aussi parce qu'il faut les comprendre faut observer tout en fait on peut dire je me suis donné à fond à fond en fond ok super mais si t'as pas compris les règles du jeu à quoi ça sert donc faut comprendre les règles du jeu une fois que tu comprends ces règles tu te donnes à fond et là pour moi c'est la clé tu vois et donc encore une fois c'est quoi ton déclic à quel moment tu t'es dit c'est ça que je veux faire tu veux dire d'aller chaper tout ou de trouver ce travail de trouver ce travail ce qui est marrant c'est qu'au début je voulais Je voulais... En fait au tout début moi je voulais faire le métier de chef de projet. En fait c'est un métier que... Dans un métier de l'industrie musicale qui est très fréquent. C'est LE métier... En fait pour vous dire chef de projet, c'est le métier en fait qui s'occupe de la... De la création en marketing de l'album d'un artiste. D'accord ?

  • Speaker #2

    Donc c'est très créa ?

  • Speaker #0

    Alors ça dépend de quelle typologie de label où tu vas tu vois. Ok. Mais t'as des labels qui sont très créa... Qui vont plus être dans la partie création. D'accord ? Et donc eux, les chefs de projet vont même parfois avoir un rôle de management. Et après, tu as les labels qui vont être sur le côté plus marketing. Comment on va promouvoir le projet ? Comment on va le mettre en avant ? Comment on va faire marcher ?

  • Speaker #2

    Ce qui est le cas chez

  • Speaker #0

    Playto. Et après, tout dépend aussi des contrats qu'on fait avec les artistes. Parfois, on a un contrat où on occupe de A à Z. Mais dans beaucoup de situations, effectivement, essentiellement, le cœur du recteur, c'est le marketing.

  • Speaker #1

    Et toi, initialement, tu voulais être plutôt dans la partie créa ou dans la partie marketing ?

  • Speaker #0

    Marketing. J'ai toujours été plus dans le côté marketing. Mais il y a plein de métiers, donc entre autres chef de projet ou attaché de presse. Et du coup, j'avais eu d'autres entretiens dans d'autres labels et tout. Et ça ne s'était pas fait. Et à l'époque, ce qui est très drôle, c'est que je voulais rejoindre Playto, à l'origine, pour après être chef de projet. Je l'avais dit à mon entretien. Et en fait, l'histoire, elle est que j'ai vécu des années incroyables. ça fait 4 ans que j'y suis maintenant, genre dans ma 4ème année et donc je suis tombé amoureux de mon taf quoi Et le poste c'est le même que t'as aujourd'hui ? Ouais, ouais ouais, c'est un poste de partenariat marque artiste On appelle ça agent d'image ? Ouais, agent de collab Agent de collab ouais Et en fait pour te dire j'ai été recruté sur une deuxième alternance là-bas et en fait j'avais pas de garantie que d'avoir un CD parce que avoir un CD dans la musique c'est un peu le... Je pense que c'est un peu comme dans le journalisme.

  • Speaker #2

    C'est le graal. C'est le graal,

  • Speaker #0

    exactement. Donc du coup, je n'avais aucune certitude. Mais j'y vais, je suis mon instinct. Et puis j'ai beaucoup suivi aussi ma directrice qui m'a aussi dit Écoute, si ça se passe bien, il y aura un poste. Et c'est ce qui s'est passé.

  • Speaker #2

    Juste pour remettre en contexte, Play2, c'est un label indépendant qui est racheté par TF1.

  • Speaker #0

    C'est ça. Ou TF1, il y a une participation effectivement dans... dans le groupe, dans le groupe, ils ont racheté des parts ouais, ils ont racheté des parts, exactement

  • Speaker #2

    116 artistes représentés ouais,

  • Speaker #0

    peut-être même un peu plus parmi lesquels on a,

  • Speaker #2

    je vois, vous allez confirmer il y a Gims, MC Solar ouais, Camélia Jordana exactement, Julien Clerc,

  • Speaker #0

    Camille Lelouch Gaëtan Roussel,

  • Speaker #2

    Lara Fabian ouais, Kalash Vita, Yannick Noah c'est ça,

  • Speaker #0

    Taïk,

  • Speaker #2

    il y en a c'est un peu tous les styles quoi, c'est ça exactement on n'est pas juste dans un C'est urbain ou dans la variété. Vous avez même, comment il s'appelle, fait de l'opéra.

  • Speaker #0

    Ah, Vincent Niclot.

  • Speaker #2

    Vincent Niclot, merci.

  • Speaker #0

    Je connais bien le catalogue.

  • Speaker #2

    C'était un test.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ce que j'adore. Et c'est ça qu'on découvre le temps.

  • Speaker #2

    Et toi, parmi ces artistes-là, tu as qui ? Tu représentes qui spécifiquement ?

  • Speaker #0

    Alors, en fait, si tu veux... Nous, on est une cellule partenariat du label. On fait des collaborations pour l'ensemble des artistes du label. Et en gros, pour vous remettre dans le contexte, c'est une agence intégrée qui a été créée qui s'appelle Music Lab for Brain, créée par ma directrice partenariat du label. Et donc du coup, nous, on est une agence intégrée. Le but, c'est d'aller voir les clients et proposer nos artistes. Donc pour répondre à ta question, c'est de dire, bon, on a une agence intégrée, on propose le catalogue, après on propose pas les 200 artistes, on va proposer... On pourrait plus se fitter avec... Exactement, on va adapter en fonction de chaque marque, et après tu as bien évidemment que les grosses têtes d'affiches, tu les mets quand même régulièrement aussi en avant, mais en tout cas oui, on essaie d'adapter au mieux en fonction des briefs qu'on a.

  • Speaker #1

    Mais on se demandait justement, quand tu as autant d'artistes, tu as un poster aussi large... Comment t'arrives à satisfaire à ce volume ? Comment tu priorises ?

  • Speaker #0

    Alors, en fait, il faut savoir que dans tous ces artistes, ils n'ont pas tous le même degré d'avancée. C'est-à-dire que tu as des artistes qui sont...

  • Speaker #1

    Plus confirmés que d'autres.

  • Speaker #0

    Voilà. Et aussi plus par rapport aux marques, parce qu'on va peut-être y venir, mais pour bosser avec des marques, il y a aussi un process de maturité artistique à avoir. Et tous les artistes ne sont pas pour l'instant à cette maturité-là. Donc, du coup, déjà, ça... ça rétrécit un peu le scope. Et après, une fois que tu as ce scope d'artistes prêts, soit des artistes en tendance actuelle, soit des artistes gros, installés, etc. Du coup, après, tu affines et tu vois en fonction des briefs, donc des demandes entrantes. Et justement,

  • Speaker #1

    pour les artistes qui nous écoutent, à quel moment on considère qu'un artiste est prêt à travailler avec des marques ?

  • Speaker #0

    En fait, tout d'abord, tu as le process artistique de la création. Si on reprend de A à Z. Tu es un artiste, tu es en train de faire ton titre, etc. Tu as un projet. Et en fait, c'est dès le moment où déjà ton projet commence quand même à marcher. On va se mentir, quand je dis marché, il commence à y avoir de la visibilité, que ce soit sur les réseaux sociaux ou sur les plateformes de streaming, qu'on appelle plus comment tout le monde les DSP, les Spotify, Deezer, etc. Apple, Apple Music et Amazon. Et donc en fait, à partir de ce moment-là, il y a un travail RP d'image. Ils ne sont pas RP, ce qu'on entend, RP radio, RP musique. mettre la mise en avant du titre moi je parle vraiment de la mise en avant de la image de l'artiste, de l'image de l'artiste, de l'attaché de presse voilà mais l'attaché de presse radio ou l'attaché de presse web et tout il va avoir aussi son impact du coup il va avoir des retombées presse pour le titre en vrai c'est lié un peu,

  • Speaker #2

    c'est un sketch,

  • Speaker #0

    voilà exactement donc on va voir là c'est le travail de l'attaché de presse globale qui va vraiment nous aider et derrière nous bah du coup quand on va faire un argument on va aller voir les marques bah en fait c'est un argumentaire pour nous on peut dire tel artiste par exemple il a eu telle couverture sur tel magazine il a tel article sur Konbini, Brut, etc. Pour Santé D, c'est vraiment le travail d'image qui est fait un peu en amont, mais d'image au sens propre du terme, qui est très important. Et là, du coup, les marques... Après, c'est le schéma théorique, ça, mais voilà. Donc du coup, qui va être une curiosité pour les marques après-terre. Toi,

  • Speaker #2

    tu récoltes le travail fait par les pillards. Ouais. Voilà, tu l'achètes prêt, c'est tout. Et à partir de là... Tu vas toi voir les marques ou c'est les marques qui vous contactent en disant on a vu votre artiste qui est en train de monter, on voudrait éventuellement travailler avec lui ?

  • Speaker #0

    En fait, ça dépend. C'est-à-dire que tu as deux façons de voir les choses. Nous, c'est un métier de visibilité avant tout. Nous, on est une structure aussi où on est Music Lab for a Brain, donc l'agence intégrée à Appletoo. On est vraiment très proactif. C'est-à-dire que la première règle, c'est d'être visible. En fait, c'est ce que j'ai remarqué également avec la différence de mes expériences précédentes, dans des milieux plus... B2B, plus commerce que communication et d'ailleurs on distingue bien les deux, c'est quand tu vends un produit tu vends un produit, quand tu es dans la communication tu communiques, c'est pas pareil, il faut être visible en fait et donc du coup le but c'est d'être visible dans un premier temps donc pour répondre à ta question c'est au maximum que les annonceurs et les agences nous voient donc ça va se faire de plein de manières différentes, ça va être sur linkedin de faire des posts régulièrement, ça va être faire des rp J'entends par RP, on invite parfois des annonceurs ou des agences à des concerts. Et donc, du coup, on fait des petits événements. C'était bien,

  • Speaker #2

    quoi.

  • Speaker #0

    Ouais, voilà. Et donc, du coup, on fait connaissance. Et on fait connaissance. Et il n'y a rien de mieux que le présentiel et de voir les gens. Bien sûr. Et donc, ça, c'est une première manière. Après, tu as la prospection plus conventionnelle, tu vois. Et après, c'est vraiment les deux manières. C'est soit toi, tu vas aller chercher les marques. Soit tu vas vraiment beaucoup communiquer pour que, du coup, il y ait du... Il y a de la visibilité, de la présence à l'esprit chez les marques et les annonceurs. Et du coup, c'est eux qui vont, annonceurs et agences, et c'est eux qui vont venir après vers toi.

  • Speaker #1

    Et c'est quoi ton plus gros défi avec les marques ?

  • Speaker #0

    Avec les marques ? Oui. C'est de faire comprendre qu'avec la musique, on peut faire beaucoup de choses. On peut faire beaucoup, beaucoup de choses.

  • Speaker #1

    Parce que c'est quelque chose que jusqu'à présent, qui était peu exploité, moins exploité.

  • Speaker #0

    Alors, ça a toujours été exploité, mais après, toujours avec les mêmes marques, peut-être, parfois, au début. Des exemples concrets ? Oui, bien sûr. Par exemple, tu vois, tu as une marque comme G-Shock, qui est très captive. Des marques comme Adidas, tu vois. Des marques de luxe, également. les bouchons, Chanel, etc. ils ont toujours pris des égéries un peu d'artistes, etc.

  • Speaker #2

    Les marques de luxe c'est souvent plus cinéma,

  • Speaker #0

    c'est associé du moins au monde du cinéma.

  • Speaker #2

    On dit qu'ils ne communiquent pas trop, c'est un peu comme des copains qu'on a reçus, ils disaient c'est le top de la pyramide, ils restent entre eux, et puis t'as les autres en dessous.

  • Speaker #0

    Il y a un côté un peu d'exclusivité, moi je suis déjà allé à Cannes, c'est le cas, c'est pas un jugement, c'est un top ça. Oui mais le truc c'est que pour revenir à ta question, à ta remarque, c'est que quand t'atteins un degré de notoriété énorme, est-ce qu'on peut réellement faire la distinction entre une Angèle et une Léla Bechti ? Je sais pas.

  • Speaker #2

    Non mais t'as raison.

  • Speaker #0

    On le fait pas, c'est de la notoriété. Et en fait, la différence c'est que, le point commun entre le cinéma et la musique, c'est que quand t'arrives à un certain degré de notoriété, ça devient un peu exclusif quelque part. Vous voyez ce que je veux dire ? Donc même si la musique, et c'est pour ça que j'aime beaucoup ce secteur, il y a des vraies valeurs d'inclusivité quand on est dans un concert. tu peux être le patron. Oui,

  • Speaker #1

    complètement. On ne peut pas dire ça de tous les secteurs.

  • Speaker #0

    Exactement. Mais quand tu arrives à un degré comme ça de notoriété, et puis après c'est une marque de lui qui vient s'associer à toi, on retrouve quand même les mêmes problèmes.

  • Speaker #1

    Mais pour toi, à quel moment les marques ont commencé à plus s'intéresser à la musique ? Pour faire des associations ?

  • Speaker #0

    En fait, il y a différentes manières de s'associer à la musique. C'est ça qui est intéressant. La différence de d'autres secteurs, comme le cinéma ou même l'influence au global, c'est que... La musique, tu vois, c'est ce qui a commencé à l'origine, les placements de produits. En fait, les toutes premières collaborations sont... Dans les clips. Voilà. Les toutes premières collaborations, elles sont faites aux Etats-Unis, donc ça vient de là-bas, véritablement, avec notamment Michael Jackson avec Pepsi, qui a été un truc extraordinaire. Et puis c'est brûlé sur le stage. Exactement, mais c'était la première, enfin, j'ai pas envie de dire de bêtises, mais l'une des premières collaborations iconiques. Iconique, vraiment. Le budget,

  • Speaker #2

    il était énorme à l'époque.

  • Speaker #0

    Plus ou moins un million, et à l'époque, un million, énorme. Aujourd'hui, ça reste énorme. pour le coup mais c'est pas les mêmes et donc voilà donc ça a été incroyable et donc du coup après on a découlé l'américanisation comme on adore le dire en France et donc du coup les placements de produits notamment et les placements de produits sur les clips ça a été la première chose les JBL les barques de canettes etc.

  • Speaker #2

    Et on a l'impression qu'en France c'est très associé à la musique urbaine le placement de produits j'ai l'impression, peut-être que je me trompe mais que dans les clips un peu des artistes plus variétés on aura peut-être moins tendance

  • Speaker #0

    C'est très marrant que tu dis ça parce qu'en fait c'est peut-être que dans un clip de variétés, il est plus fondu le placement. Il est plus subtil tu veux dire ? Ouais plus fondu. Quand je dis fondu c'est qu'il est plus intégré au synopsis et au clip. Je te donne un exemple. Moi j'ai déjà bossé avec des marques de voitures dans des clips de pop urbaine, de variétés françaises.

  • Speaker #1

    Comme quoi par exemple ?

  • Speaker #0

    Il y a eu par exemple, est-ce que je peux te donner un exemple concret ? On a eu Sound of Legend. qui a déjà bossé avec des marques de voitures tu le vois pas concrètement parce que c'est une marque de voitures mais dans un clip du coup tu vas avoir la marque de soda etc c'est un peu plus visible je pense que sur un clip de variété de pop française le synopsis est fait de tel que du coup l'intégration ça va être des intégrations différentes parce que moi tu vois j'ai l'image

  • Speaker #2

    Même pour des marques de voitures, dans un clip de rap par exemple, on va avoir le gros plan vraiment visite Tu vois, sur le logo,

  • Speaker #0

    machin

  • Speaker #2

    Et ce qu'on aura pas forcément sur un clip de variété Alors,

  • Speaker #0

    la règle du placement de produit au global, c'est toujours un plan serré et un plan large Voilà, c'est ça, tu vois, et au global ça dure 5 secondes Ah c'est long 5 secondes hein ? Euh, sur un clip de 3 minutes, c'est assez pour qu'on voit Mais 5 secondes sur tout l'ensemble du clip ou un plan qui fait 5 secondes ?

  • Speaker #1

    Ça dépend en fait, tu as le plan serré et le plan large, c'est deux plans continu, donc ça te fait 5 secondes. Ok,

  • Speaker #0

    un coup.

  • Speaker #1

    Tu vois, tu peux l'espacer, tu vois, un peu au début, un peu à la fin.

  • Speaker #0

    Il faut qu'il y ait 5 secondes, qu'on voit la marque.

  • Speaker #1

    Exactement. Je veux dire que tu les comptes quand tu es à Noisseur. Tu les comptes, c'est à la seconde près.

  • Speaker #0

    C'est des contrats surtout,

  • Speaker #1

    je pense. C'est des contrats, c'est à la seconde près. Donc du coup, ça dépend en fait, mais sur les... Sur les... sur les artistes de pop urbaine, c'est plus flagrant effectivement, mais parce que le synopsis... Et puis oui,

  • Speaker #0

    il y a un petit côté bling-bling aussi. Ouais,

  • Speaker #1

    de mise en avant, alors après ça a un peu changé aussi aujourd'hui. Dans le milieu urbain aujourd'hui, on essaie quand même de faire beaucoup plus attention aussi à ce qu'on... à la manière.

  • Speaker #2

    Et pour avoir un or de prix, combien coûtent 5 secondes ?

  • Speaker #1

    Alors, ça dépend de la notoriété de l'artiste, ça dépend aussi de sa chaîne YouTube aussi, mais donc s'il a de la noto, généralement sa chaîne YouTube est assez forte, et de son actu aussi. Oui. Mais si je devais synthétiser, un placement de produit ça peut aller de 5000 pour un artiste développé plus qu'à de l'actualité, et ça peut monter jusqu'à 40-50 000 euros. Mais après il faut être hyper transparent, le marché du placement de produit aujourd'hui est moins fort que les années précédentes. Mais dans le bon sens du terme, parce qu'il y a d'autres modèles économiques de collaboration qui sont aussi... pas émergés qui existent mais qui ont plus le pas, plus que sur le placement de produits.

  • Speaker #2

    Et justement c'est à ça que tu voulais en revenir tout à l'heure, quand tu disais qu'il y a de plus en plus de façons d'utiliser la musique et c'est hyper intéressant pour les marques, comme quoi par exemple ?

  • Speaker #1

    En fait, pour revenir à l'origine, c'est que la musique, vous avez fait une très bonne remarque, a toujours été quand même présent avec les marques, mais c'était les mêmes choses à chaque fois. Du deal dégéri, donc tu prends une personnalité pour faire de la PLV en magasin, machin, de l'influence, des capsules vidéo, etc. Mais déjà là, c'est très bien. Mais tu ne fais pas ressortir la qualité même de la personnalité. Parce que ça devient un peu un mannequin. Et après, tu avais le placement de produit. Et moi, quand je suis arrivé chez Playto, C'était très intéressant parce que ma directrice venait de Régis, donc elle était vraiment côté MA, côté créa, de concept. Et donc du coup, ce n'est pas nous qui avons initié tout ça, mais en tout cas, nous, on se force à aller dans la partie plus conceptuelle. Donc par exemple, ça peut être la création de titres sur mesure. Par exemple, nous, on avait fait un Gims et Vita, ils ont fait un titre pour la marque de téléphone Oppo. et donc ils disent le nom de la marque ? non ils disent pas le nom de la marque ils disent pas forcément le nom de la marque mais le clip a été tourné avec le téléphone Oppo et les behind the scenes ont été tournés avec le téléphone Oppo en fait toute la com tour de la chanson va être avec la marque mais la

  • Speaker #0

    chanson en elle-même Elle parle pas de la marque.

  • Speaker #1

    Non, c'est un titre qu'ils ont créé eux-mêmes.

  • Speaker #2

    Il y a une conversation au téléphone dans la chanson ? Ça tourne autour d'une conversation ? Non,

  • Speaker #1

    en fait, si tu veux, qu'est-ce qui est le plus important ? Qu'est-ce que tu crées ou tout ce qu'il y a autour ? C'est le storytelling que tu crées qui est important, vous voyez ? Vous, vous avez un podcast, vous faites un contenu, mais là, c'est le positionnement autour, de quelle manière vous allez communiquer. Donc c'est ça, en fait, que les marques vont venir chercher. C'est, l'artiste va faire un titre, mais derrière de quelle manière on va le travailler, de quelle manière on va le storyteller par rapport à la marque.

  • Speaker #0

    C'est hyper smart aussi de penser comme ça.

  • Speaker #1

    Bien sûr, parce qu'en fait au-delà de ça, c'est aussi, aujourd'hui c'est aussi, la marque a non seulement, alors elle a travaillé avec Gims et Vita, donc ça lui permet d'avoir des belles retombées aussi de son côté, d'ailleurs ça a été chiffré, mais...

  • Speaker #0

    Vas-y dis-nous.

  • Speaker #1

    Ben il y a eu... Je sais pas combien, mais des points de notoriété qui ont augmenté.

  • Speaker #0

    Et ça se traduit par plus de ventes ?

  • Speaker #1

    Ouais,

  • Speaker #0

    plus de ventes. Un avant après,

  • Speaker #1

    quoi. En termes d'images, ouais.

  • Speaker #2

    Plus d'attachement à la marque.

  • Speaker #1

    Exactement, plus d'attachement à la marque, plus de notoriété de la marque. Parce qu'il y a eu beaucoup de télé aussi. Ça a été un plan média incroyable. C'était brillant. Ah ouais. Et en fait, si tu veux, au moment où Oppo va faire sa pub en télé, ils vont reprendre des extraits du clip. Tu vois ?

  • Speaker #2

    Ah bah oui, en fait, c'est un contenu qui est fait et qui leur sert sur tout leur réseau après.

  • Speaker #1

    Exactement, le précepte de communication, exactement. Et en fait...

  • Speaker #0

    Toi, tu interviens où dans ce process ?

  • Speaker #1

    Dans ce process, tu interviens dans toute la partie de la gestion. En fait, toi, tu vas aller voir le client, donc l'oppo. Tu vas proposer le concept, tu vois. Et après, derrière, tu es sur toute la gestion du projet, créative. Tu vois avec la part... Les artistes bon après c'est leur métier tu vois ils vont faire ce qu'il faut mais... de valider, puisque vu que ça reste quand même une collaboration avec une marque, que c'est ok, que tout convient, que les lyrics etc. qu'on est ok, et après t'interviens autour, derrière de tout ce qui est...

  • Speaker #0

    Donc il y a un droit de regard sur les paroles de la chanson ?

  • Speaker #1

    Bah après oui, dans le sens où si tu fais une collaboration avec une marque, c'est tout le...

  • Speaker #0

    Ouais mais là c'est un niveau d'association entre la marque et l'artiste, qui est du jamais vu.

  • Speaker #2

    La chanson elle est faite pour eux

  • Speaker #0

    Mais elle sort dans un album

  • Speaker #1

    Bah oui après elle est sortie Après eux ils ont sorti le titre Tu vois les deux Mais après si tu veux eux à l'origine C'était un projet tu vois Où ils avaient envie de faire quelque chose Mais par contre ils se sont dit si on le fait On y va à fond quoi Et en fait ils ont demandé Une chose c'est de garder leur dimension artistique Et nous notre travail de faire comprendre à la marque De pas commencer à Oui,

  • Speaker #2

    de préserver.

  • Speaker #1

    Par exemple, on a pris un photographe, donc Fifou, qui est le meilleur photographe, je lui fais un gros bisou, qui est le meilleur photographe en tout cas le plus reconnu dans l'univers de la musique et plus précisément historiquement du rap, tu vois. Même si aujourd'hui il se déploie sur d'autres projets. Et donc on a pris des acteurs de l'industrie musicale, vous voyez, pour faire ce projet. Et donc du coup... Si je te dis qu'ils ont un droit de regard, c'est pas des D.A. hein, c'est pas des directeurs artistiques, mais en fait, les marques elles ont des règles, etc., de normes, de trucs... D'accord,

  • Speaker #0

    donc ils ont juste respecté un peu...

  • Speaker #1

    C'est ça, c'est plus de la conformité. Oui,

  • Speaker #2

    une cohérence avec... Ouais,

  • Speaker #1

    c'est ça.

  • Speaker #0

    Parce que ça me fait penser à Michael Jackson où ils avaient un jingle, tu vois, où il disait la marque. Alors... Et il reprenait un titre, tu sais, un extrait de ses chansons, et puis il disait le mot Pepsi dedans, ou une connerie comme ça. C'est différent, tu vois.

  • Speaker #1

    Pour moi, c'est différent.

  • Speaker #0

    C'est pour ça que... arriver avec un titre créé pour une marque quasiment entre guillemets, je trouve que c'est une implication qui est...

  • Speaker #1

    Ouais mais après ce qui est très smart, c'est qu'en fait le titre quand tu vas l'écouter, tu l'écoutes, tu le stream, tu vois il a été certifié le titre, il a été certifié,

  • Speaker #0

    il a marché donc tu vas inconsciemment le le lier à la marque, tu vois trop.

  • Speaker #1

    Ouais mais tu le fais intelligemment si c'est bien fait, si la marque de téléphone elle a tourné le clip etc tu le vois en entrée de clip, au propos etc ça marche, tu vois, ça marche. Ce que tu as dit par rapport à Michael Jackson et les jingles, c'est plus pour moi...

  • Speaker #2

    C'est un peu in your face en fait.

  • Speaker #1

    Ouais, mais c'est vraiment de la p*** quoi.

  • Speaker #2

    Ouais c'est ça,

  • Speaker #0

    à la fin il te dit... Non, non, non, pas de p***, tu vois.

  • Speaker #2

    Je pense que l'exemple que tu donnes, c'est très subtil comme approche.

  • Speaker #0

    C'est une autre approche quoi.

  • Speaker #2

    En fait, le titre, je sais pas c'est quoi les droits et les accords, mais ça leur appartient en quelque sorte. Donc tout ce matériel, ils l'utilisent un peu comme ils veulent. Et en même temps, c'est...

  • Speaker #1

    C'est smooth. Et en fait, eux ils avaient des... Il suffit que l'artiste, et en l'occurrence dans ce cas là, c'était le cas... ils ont envie de potentiellement créer un projet et à ce moment-là la marque, on leur propose un concept de titre etc. ils s'accouplent ensemble la marque c'est intéressant parce que du coup on va pas se mentir, elle a quand même financé un clip, elle a quand même aussi accompagné un titre, c'est super pour eux aussi c'est énorme, bien sûr et eux, la marque bénéficie aussi d'une visibilité avec des artistes ultra reconnus ultra légitimes et qui touchent une cible ah ouais similaire à la cible du matin du téléphone.

  • Speaker #2

    Et puis un parti pris audacieux, ils ont l'air plus jeunes, ils ont l'air plus innovants.

  • Speaker #1

    Donc c'est ça qui est super.

  • Speaker #0

    Comment tu te rémunères toi dans tout ça ?

  • Speaker #1

    Ça dépend. En fait, il y a différentes manières. Soit on a des contrats déjà faits, des contrats avec les artistes où il y a une exclusivité quelque part qui dit que du coup il y a une part qui est reversée au label. coup nous mais c'est un pourcentage c'est un pourcentage exactement ça va de combien ça va de ça peut aller de 10 à 20% tu vois et après sinon c'est une commission d'apporteurs d'affaires d'accord ça c'est peut-être pour des artistes qui sont pas dans votre label ouais essentiellement majoritairement et après tu as avec certains artistes ou bas il n'y a pas forcément cette idée d'exclusivité tu vois du coup on voit avec eux parfois ça peut être au cas par cas tu vois mais la plupart du temps avec les artistes de chez nous il ya déjà des contrats préétablis Et si ce n'est pas le cas, on fonctionne de manière très bonne communication avec eux. Et puis, on voit.

  • Speaker #2

    C'est quoi une de tes plus belles campagnes ? C'est ça, tu dirais ?

  • Speaker #1

    Plus belle campagne ?

  • Speaker #2

    Une de tes plus belles.

  • Speaker #1

    Une de tes plus belles. C'est celle avec que j'ai faite. Alors, il faut savoir que Gimsopo, je suis arrivé vraiment genre... Ça avait déjà été lancé. C'est vraiment juste après que je suis arrivé. Et après, du coup, j'ai enchaîné d'autres projets. Mais... Mais du coup, la plus belle collab que j'ai eue, c'était certainement celle qui m'a le plus marqué. C'est celle de Tyke avec Boss. On a fait une super collaboration. Ça, c'est celle qui m'a le plus marqué. Donc, pour rentrer un peu dans le détail de cette collab. En fait, Tyke venait en fait de... Je vous parlais un peu de ce process de maturité d'un artiste. Donc lui, il venait déjà d'exploser depuis un an ou deux. Un an avant, un an et demi avant, il avait son titre Le Temps, qui avait cartonné, c'est ça. qui a vraiment été aussi un titre qui a extrêmement bien marché pour lui et l'a fait découvrir aussi à... à des marques concrètement et donc du coup les marques commençaient du coup à pas mal s'intéresser à lui et donc je suis arrivé plus ou moins à ce moment là et du coup BOSS du coup est venu s'intéresser donc en fait la campagne c'était Be Your Own BOSS donc ils avaient pris pas mal des talents un peu à l'inter à l'international Ils ont notamment pris Maluma à l'international. Et du coup, ils recherchaient un représentant en France sur le volet digital.

  • Speaker #2

    Donc,

  • Speaker #1

    il n'était pas affiché en PLV. Ça n'aurait pas été le même négociation.

  • Speaker #0

    C'est bien digital.

  • Speaker #1

    Non, mais je veux dire, ça n'aurait pas été la même négociation. Ça n'aurait pas été la même négociation. Mais non, c'est déjà incroyable.

  • Speaker #0

    Donc, on est clair, il y a deux mondes entre digital où tu touches beaucoup moins, où ça coûte beaucoup moins cher pour les marques.

  • Speaker #1

    Non, c'est des droits. C'est des droits extérieurs. C'est des droits. Demain, c'est des droits. En fait, nous... Notre travail, c'est que l'artiste soit rémunéré à sa juste valeur. C'est notre métier en fait. Et donc en fait, c'est une question de droit. Demain, t'es en 4x4 dans tous les magasins de boss en France et à la télé, ça va coûter plus cher que si t'es publié sur les réseaux de la marque. Enfin, tu vois, parce qu'il y a un côté plus prestigieux, on va pas se mentir, plus incarnant que prestigieux. parce qu'en fait tu as une assimilation beaucoup plus forte quand tu fais une OP sur le digital tu es dans un scope un peu plus influence et inconsciemment dans la tête des gens l'influence est éphémère inconsciemment il y a un côté un peu plus éphémère donc voilà c'est l'assimilation de marque et là du coup pour cette collab ils viennent chercher un boss et donc du coup on a proposé déjà eux ils avaient eu l'idée de Tyke mais c'est vrai que nous on a vraiment On s'est vraiment dit que ça colle parfaitement, les équipes de tech trouvaient le concept plutôt cool. Et après on est partis, pourquoi je vous dis que c'est la plus mémorable, parce qu'on est partis tourner à l'étranger. Et je me souviens on arrive là-bas et on se dit qu'on aurait pu tourner dans un quartier à Paris si on venait de Paris. Parce que c'était un grand hangar et tout. Après c'était très cool, les équipes de boss adorables. Et puis... C'est ça que j'aime, parce que c'est une mentalité qui est peut-être très anglo-saxonne quelque part. C'est, on veut l'artiste, on connaît sa valeur, on va tout faire pour faire quelque chose de bien. Si il faut prendre un jet pour le faire venir, on va le faire. Et ça, c'est classe aussi. C'est classe, mais c'est surtout, on sait ce qu'on veut. Il n'y a pas de perte de temps, de chichi, de machin. Parce que vous savez, si vous voulez un artiste de ce niveau-là, vous savez pourquoi vous venez. Donc, c'est pas le marchand de tapis, entre guillemets, dans le sens, je vais me démoire peut-être un peu dur, mais je veux dire, il faut venir en étant sûr de son projet, et si vous voulez, il faut mettre les moyens pour, et parce que le projet a été canon, surtout derrière. Et puis surtout, ce qui est cool, c'est que sur ce projet-là, il a pu parler aussi un peu de comment il en est arrivé là. en fait il y avait plusieurs derrière lui il y avait des passages de sa vie il chantait dans peut-être des salles plus petites etc jusqu'au moment où il est devenu l'artiste qu'il est et donc c'était super c'était super et donc du coup c'était pour moi l'opération la plus incarnante et surtout nous ce qui est très important dans notre métier c'est de faire que l'univers de la marque colle avec l'univers de l'artiste. Et quoi de mieux que...

  • Speaker #2

    Et pour toi, ça collait complètement.

  • Speaker #1

    Tu vas aller voir un artiste et on te dit Ouais, faut que tu montres comment t'es arrivé là. C'est quand même sympa. Il y a eu aussi... J'ai eu, par exemple, un clip de Gims avec Soul King. Pour que je varie un peu les artistes aussi. Du coup, c'était un placement de produit Samsung. Et du coup, je donne le téléphone... Gims du coup devait utiliser le téléphone quelques secondes ou si les Samsung à clapé ou vous savez quoi et en fait sauf qu'en fait il devait recevoir un appel pour sauf que mon téléphone ne marche pas sans puce et en fait pour le clip tu veux dire en fait on me dit et en fait sur le moment moi je donne ma puce quoi en fait sur le téléphone Samsung petit écran il y a écrit ton numéro Je m'en fous, sur le moment je me pose pas la question, c'est en post-prod. Moi je vois la V1 du coup, je vois rien. Et après derrière, mon numéro il s'est affiché. C'est vraiment très subtil.

  • Speaker #0

    Dans le clip, ils ont pas flouté le numéro.

  • Speaker #1

    En fait c'était pas flagrant.

  • Speaker #0

    Les gens ils appelaient en posant que c'était Gims.

  • Speaker #1

    En gros pour te donner... C'était Soup King qui a appelé Gims. Mais en fait l'idée...

  • Speaker #2

    C'était 5 secondes.

  • Speaker #1

    Comme on connaissait un peu les règles de plan large, c'était sur le plan large. Donc du coup... Moi je me suis pas dit en mode voilà,

  • Speaker #2

    mais t'as des gens,

  • Speaker #1

    du coup j'ai reçu des appels.

  • Speaker #2

    Mais t'as dit oui j'espère.

  • Speaker #1

    Ouais, du coup c'était, non mais du coup, la vidéo diffusée ? Moi je calcule pas ça, mais je reçois 1, 2, 3, 4, 5, 10, 15, 20 appels. J'en ai reçu, je pense, en 4 ans, j'en ai reçu une centaine. Mais c'est sûr ! C'était plus des gens qui me disent Salut, c'est vraiment toi ? C'est génial !

  • Speaker #0

    Regardez, donc t'as gardé le numéro.

  • Speaker #1

    Au label, ils m'ont dit Est-ce que t'as envie qu'on le floue ? Je dis Non. En vrai, ouais, mais maintenant, ça fait plus d'un an, un an et demi. Là, j'en reçois un tous les 3-4 mois. Ça va. Mais ça me fait drôle, ça me fait rigoler. Parfois je réponds, parfois je réponds pas. Je dis c'est moi, enfin c'est pas moi, je dis tout le temps que c'est pas moi. Mais je veux dire, ça serait très bizarre si je disais que c'était moi. Mais je veux dire, parfois je donne la peine de répondre quand même. Ça valait le coup.

  • Speaker #0

    Donc là c'est le côté positif. On va partir sur des trucs un peu moins positifs. Donc quand tu as par exemple à gérer l'image d'un de tes artistes qui vit une crise, comment toi tu gères ça ? Qu'est-ce qui se passe ? Est-ce que les marques, du coup, elles toquent à la porte en disant attention ?

  • Speaker #1

    C'est pas une gestion que nous, on a directement, très honnêtement. Après, c'est une conséquence de ce qui peut arriver. Mais quand tu vas parler avec des marques, elles peuvent être rapidement au courant. Et c'est vrai que ces trucs, honnêtement, je te le dis, c'est des trucs qu'on ne maîtrise pas. Nous, notre rôle, comme je t'ai dit, c'est de défendre l'artiste au maximum, de le défendre au maximum. Parce qu'en fait, ce qui est drôle, c'est que nous, on sait que c'est éphémère. Ça retombe. très vite. Oui, bien sûr.

  • Speaker #0

    C'est normalement médiatique.

  • Speaker #1

    C'est ça. Ça va prendre très vite. Alors après, chacun, ses avis ou quoi, les faits sont les faits parce qu'en fait, il y a tellement d'actualités et tellement de choses qu'à un moment, un jour, tu es au cœur de l'actualité, le lendemain... Mais toi, tu le sais. Les marques, elles ne fonctionnent pas comme ça. Les marques, elles vont googler, elles vont... Moi, j'ai eu un exemple, si vous voulez, que je vous en donne. Oui, bien sûr. J'ai eu... Je devais bosser avec une marque de Paris Sportif. Je devais mettre cette gecko. cette gecko, je sais pas si vous voyez, l'artiste qui a notamment joué dans des films avec Mike Bentach et sur un projet et ça s'est pas fait parce qu'en fait quasi donc à partir de ce moment là qu'est ce que tu fais ? ah bah tu fais rien, tu subis et en fait quand tu acceptes de faire ce métier tu acceptes, tu gères de l'humain, tu gères pas, tu vends pas un téléphone donc tu te prends dans tout et nous on n'est pas là pour juger, on n'est pas là pour pour argumenter quoi que ce soit, les faits sont les faits et si une marque à la fin ne veut pas s'associer et bah on aura beau lui dire quoi que ce soit et moi je peux vous dire que je suis quelqu'un qui aime bien convaincre, aller au bout des choses c'est la seule chose que j'ai et parce que pourquoi ? parce que ça peut aussi nuire à la relation et c'est pas bon ni pour l'artiste ni pour la marque, non notre rôle c'est de défendre l'intérêt de l'artiste mais défendre l'intérêt de l'artiste c'est pas forcément aller tout le temps à prendre de la marque ouais exactement et du coup dans l'intérêt de l'artiste dans le sens où on devrait penser que dans le point parfois c'est il faut aussi aller aussi dans le parce que c'est une question de relation et d'équilibre donc il faut garder cette relation avec la marque et de se dire bon ok ils ne le prennent pas à l'instant t peut-être que sur un autre projet ils le prendront et mon rôle à moi c'est que sur d'autres projets tu vois j'essaie de les convaincre alors bien évidemment que sur le moment où ils vont me dire cette gecko c'est compliqué etc bah je vais leur dire oui bah non regarde ça date d'il y a un certain temps machin truc voilà non le but c'est de convaincre mais au bout d'un moment Faut pas s'enteriner dans un truc où limite ça en devient toxique et que du coup on se crame pour la suite de collaboration avec d'autres artistes.

  • Speaker #0

    C'est quoi ton rêve de collab idéal ? Aujourd'hui tu me dis voilà ça c'est mon rêve absolu, j'aimerais trop pouvoir faire ça.

  • Speaker #1

    De collab absolu ? Bonne question. Merci. Non, non, faut réfléchir, j'y avais pas pensé à ça. Alors, ce qui me fait... demain je dois aller... sur d'autres projets, c'est même pas une question d'ambition ou pas, ça n'a rien à voir, c'est juste un plaisir que j'ai, c'est vraiment d'aller sur des artistes un peu plus inter, tu vois, je sais pas moi, de bosser avec des Bruno Mars, ils avaient fait une collab avec Lacoste, il y a un petit moment, tu vois, c'est des collabs un peu quand même sympas, tout aussi sympas que ce que je fais déjà, mais j'ai envie de voir...

  • Speaker #2

    T'as envie de voir le côté un peu plus américain peut-être ?

  • Speaker #1

    Ouais, c'est ça, c'est autre chose. Dans la culture, ouais. Et je me pose la question, est-ce que parfois il y a un critère qualitatif à mettre sur tout ça ? Non, je pense que c'est juste différent. Après, il y a le côté international. Mais ce qui est intéressant sur un côté international, c'est que du coup, tu as un business aussi qui est totalement différent. Tu vas aller spotter peut-être d'autres pays que le tien, etc. Donc ça, ça pourrait être très intéressant.

  • Speaker #0

    C'était différent ?

  • Speaker #2

    Ça n'a jamais été des artistes iraniens ?

  • Speaker #1

    Moi, j'ai des artistes que j'aime beaucoup. Ouais, si, si, j'aime beaucoup. C'est des artistes que je... avec qui j'ai toujours voulu travailler, après pour l'instant je ne me suis pas penché, c'est hyper transparent. Et en fait, comme c'est une diaspora, et que les marques travaillent essentiellement sur des marchés locaux, du coup c'est un peu compliqué. Vous avez vite compris le sens. Un artiste qui va se piquer... Bah ouais, tu vois, donc après, à moins que j'aille en Iran pour bosser avec des marques iraniennes... Ce qui ne sera pas le cas pour l'ensemble. Pas la peine de donner les plus grands détails. Mais non, j'aurais pu par exemple aller vivre, c'est un peu ma vision peut-être sur le long terme, aller vivre à Los Angeles et bosser avec des artistes iraniens, mais avec Elmar, quoi.

  • Speaker #0

    Corentin, qu'on avait reçu il y a quelques épisodes, il disait, il prenait l'exemple d'une pub du Super Bowl, où tu avais genre Ben Affleck, tu l'as vu peut-être ?

  • Speaker #1

    Je ne parle pas du Super Bowl, parce que Rihanna, qui avait chanté, j'avais les larmes aux yeux. C'est vrai ? Ah ouais, c'est là où je me suis dit... Avec son ventre. C'est ça.

  • Speaker #0

    Et donc il disait que... que les américains la pub du superbowl il y avait la pub d'un king d'un king donat oui je l'avais vu celle-là avec Gero,

  • Speaker #1

    Tom Hardy,

  • Speaker #2

    Matt Damon et nous et il dit qu'en France on pourrait pas avoir ce type de collaboration ce qu'il dit c'est qu'on voit pas vraiment ce type de collaboration de manière aussi osée avec un tel niveau d'autodérision et la question c'est pourquoi est-ce que c'est parce que on peut pas est-ce que on est d'accord avec lui pour le coup je suis

  • Speaker #1

    D'accord et pas d'accord, dans le sens où je suis d'accord, dans le sens où on n'est pas un marché assez mature par rapport aux marques. Tout simplement, c'est qu'aujourd'hui, alors moi je parle de mon scope avec la musique, c'est qu'en fait, tant côté annonceur que côté artiste, aujourd'hui on fait trop la distinction entre les deux. C'est-à-dire que les marques c'est les marques, les artistes c'est les artistes. Et moi, si vous voulez on s'en reparlera juste après, mais la complexité, parce qu'on n'était pas que dans le positif, de gérer les deux univers, c'est ça mon métier en fait dans la réalité. Tous les jours c'est ça. Les marques aujourd'hui elles sont quand même très dans leur brief machin et l'artiste c'est normal c'est un artiste avant tout etc donc il n'y a pas ce... Aux Etats-Unis c'est historique et les marques sont des vraies, c'est limite ça fait partie de l'image de l'artiste en fait, le travail au global. bosser avec une marque a autant d'impact que d'avoir une retombée presse sur GQ ou sur Gradia.

  • Speaker #0

    Tu fais une pub pendant le Super Bowl, c'est vu par des dizaines et des dizaines de personnes.

  • Speaker #1

    Mais même au-delà de ça, ils ont fait tellement de collab,

  • Speaker #0

    Doritos par exemple. Oui, Doritos bien sûr, mais t'as l'impression qu'il y a une vraie créa autour de l'association entre les artistes et les marques qu'on n'a pas forcément ici.

  • Speaker #1

    Non, mais parce que c'est fluide. La marque est ouverte à aller au-delà de son image qu'elle a. Tu vois l'image très...

  • Speaker #0

    Ils prennent des risques en fait. Voilà,

  • Speaker #1

    c'est ça.

  • Speaker #2

    T'as l'impression que c'est même pensé pour.

  • Speaker #0

    Ouais. Exactement.

  • Speaker #1

    En fait, ils font bien la distinction entre le produit et l'image. Tout simplement. D'accord. Enfin moi c'est mon avis. L'image peut être what the fuck, ton produit c'est de manger des donuts mec. C'est deux choses différentes. C'est clair. Mais par contre...

  • Speaker #2

    Il y a quelque chose de très décomplexé en fait. Ouais,

  • Speaker #1

    il y a quelque chose de très story télé. Ouais. En fait, aux Etats-Unis, l'histoire, ce que tu racontes est plus important que ce que tu produis. Et à partir de ce moment-là... Bah ça, c'est la clé de beaucoup de choses. En France, c'est un peu plus compliqué. Donc pour moi aujourd'hui, ce que tu produis est équivalent à ce que tu storytelles. Et puis après, j'ai envie de vous dire, c'est ton background. C'est quand aux Etats-Unis, on fait ça depuis déluce, très déluce. C'est ça.

  • Speaker #0

    Et nous, on a plus...

  • Speaker #1

    Pardon, vas-y, je t'assure.

  • Speaker #0

    Non mais si, nous on est plus ancré dans un truc...

  • Speaker #1

    Historique.

  • Speaker #0

    Ouais ! On se place aussi peut-être, on est un... Cognac. On est un snob, mais tu vois, on est un truc un peu... Clairement.

  • Speaker #1

    Ouais, clairement, faut le dire, c'est clairement. Oui, bah c'est pour ça que j'ai dit... Ouais, ouais,

  • Speaker #0

    ouais. Avec des pincettes.

  • Speaker #1

    Non mais clairement, c'est vrai quelque part, parce que quand moi j'étais chez Deco, et que tu fais tes affichages publicitaires et qu'on te dit que 50% de la bâche publicitaire elle doit être fondue avec l'immeuble, et quand vous verrez, maintenant je vous apprends peut-être un truc, quand vous allez vous balader sur Opéra, etc, vous verrez des grandes bâches publicitaires, bah en fait, la pub elle prendra jamais toute la bâche, c'est des normes françaises. Esthétiquement, c'est pas beau.

  • Speaker #0

    Donc il faut que le bas ressemble à l'Ibev ou le haut ou machin ? Pas forcément le bas,

  • Speaker #1

    il faut que ça soit, on calcule, il faut que ça soit la moitié-moitié. Quand tu vas au Portugal, quand tu vas en Italie, il n'y a pas ce problème-là. Après, on peut dire esthétiquement, on peut avoir tout ce qu'on veut.

  • Speaker #0

    C'est ça, c'est esthétique.

  • Speaker #1

    C'est à chacun après, c'est la question, moi pour moi.

  • Speaker #0

    Parce qu'on est Paris, parce qu'on est machin.

  • Speaker #1

    Exactement, mais après quand tu vas à Times Square, à Times Square, t'as des pubs de partout, c'est le charme de Times Square d'ailleurs.

  • Speaker #0

    Ah mais c'est de la folie pure par contre. C'est une orgie de pub. C'est ça. C'est peut-être too much aussi.

  • Speaker #2

    Est-ce que c'est une si mauvaise chose ?

  • Speaker #0

    Quand on parle de l'exception naturelle française, il y a un truc à impacter.

  • Speaker #1

    Je bosse dans l'univers des marques. C'est un côté très... Pas business, mais je suis convaincu que les collabs, c'est vecteur d'émotion, pas que d'ostentatoire. Le marché américain est très publicitaire. Tu remarques bien, ils font beaucoup de spots De quoi ?

  • Speaker #0

    Une série elle est coupée en 40

  • Speaker #1

    En France on est moins comme ça Mais nous Nous passionnés par notre métier Bien évidemment qu'on a influencé Tourneversa Bien sûr, et ça serait mentir que non Moi en tout cas pour mon avis Je dirais pas tant que c'est les Honnêtement, je dirais pas tant que c'est les artistes Parce que les artistes en vrai c'est par rapport Au feeling du projet C'est plus côté de marque Parce que c'est eux qui ont le plus qui ont le plan média, la diffusion, etc. D'assumer le projet. Et après, d'ouverture. Moi, mon rôle aussi, c'est de dire aux marques... Mettez pas énormément de choses sur votre brief, alors mettez les guidelines qu'il faut, ce qu'il faut, mais laissez la liberté à l'artiste de faire.

  • Speaker #2

    Parce que finalement ton rôle et les personnes qui travaillent dans ton secteur comme toi, c'est justement d'arriver à progressivement pousser les marques à être de plus en plus ambitieuses par rapport à ta, se décomplexer peut-être un peu.

  • Speaker #1

    C'est pas tant les artistes, parce que les artistes ils ont leur propre ADN. Tu vois quand tu vas chercher un Ben Affleck, tu vas le chercher parce que c'est Ben Affleck, c'est un acteur. C'est un acteur qui a fait du drame, de l'humour, tout ce que tu veux. Donc tu sais pourquoi tu vas le chercher. mais parce que c'est surtout que la marque a accepté d'aller dans cette ouverture d'esprit c'est une question d'adène culturelle de marketing, je dois du même dire c'est une question de marketing le marketing aux Etats-Unis il est ostentatoire il est visible, il est what the fuck parfois en France on est un peu plus touchy sur ça mais c'est pas forcément c'est pas négatif c'est un constat mais oui tu m'as demandé s'ils étaient plus fermés sur ça c'est un constat, oui ils sont plus fermés sur ça voilà

  • Speaker #2

    Est-ce qu'on peut parler de M-Culture que tu as créé ? Oui,

  • Speaker #1

    bien sûr, carrément.

  • Speaker #2

    Est-ce que tu peux nous dire en quel sens ?

  • Speaker #1

    Oui, bien sûr. Du coup, en gros, moi, quand je suis arrivé chez Playto, j'ai vite pris d'attache avec le métier que je faisais, ce côté d'emploi intermédiaire entre les marques et les artistes. Et en fait, il n'y avait aucun média qui parlait de ces collabs-là. Et puis même quand nous, on faisait des projets, on s'accouplait à des médias et tout, mais soit c'est du marketing, tu vois, ou on fait du... plus en marketing avec des acteurs de la presse, digital, print et tout. Mais il y a des retombées, il y a des retombées presse, mais il n'y a pas de médias affiliés à ce genre de trucs, notamment sur le digital. Et donc du coup, l'idéal est parti de ça. Et en fait, depuis maintenant 3-4 ans, je ressasse un peu toutes les collabs en France et à l'international. Et puis moi, comme je vous l'ai dit, j'adore, tu as très bien fait de parler des Etats-Unis, moi je suis quelqu'un qui aime vraiment voir comment ça se passe dans les autres pays, parce qu'au final... nos métiers sont très aussi culturels, très attachés à la culture de chaque pays, comment les artistes se comportent, comment les marques se comportent, c'est de la consommation. Et en fait, du coup, ça m'a permis aussi d'aller connaître d'autres marchés, ça m'a forcé à faire de la veille, et donc du coup, ça fait 4 ans que je l'ai, j'ai 4000 followers je pense dessus, et donc du coup, plusieurs j'ai pu mettre en avant. Alors, je ne mets pas que les collabs de Playzoo, je mets les collabs de tout ce que je vois, parce que je pense que c'est aussi important. pour tout le monde. Quelque part, en fait, on n'est pas... Alors oui, les autres labels qui font le même métier que nous, oui, sur le papier, on est concurrents, mais on s'entraide, c'est important. On a bossé avec Vagram, avec Julien Granel, par exemple, c'est un exemple, mais on bosse main dans la main, donc du coup, moi, je me suis dit, je vais centraliser un peu toutes les opés qui ont déjà été faites, et ça permet à tout le monde de voir ce qui a été fait, parce que c'est très important pour nous. de voir aussi ce qui a été fait chez les autres, etc. C'est de la veille, en fait, simplement. Et donc, c'est dans cette idée-là que je l'ai faite, du coup. Donc, très content et j'essaie de continuer quand j'ai le temps, du coup.

  • Speaker #2

    Et donc, le fait de documenter ça, c'est quoi le next step avec ce projet pour toi ?

  • Speaker #1

    C'était, très honnêtement, c'était aussi pareil, de gagner en visibilité vis-à-vis des marques et des agences.

  • Speaker #2

    Et ça marche ? Ouais,

  • Speaker #1

    ça a bien marché. Ça fait 4 ans, à l'époque, j'avais remis Gims et Oppo, je l'avais remis en avant. Oppo, ils avaient relayé. Pepsi, quand j'avais fait, j'avais mis en avant le Super Bowl, les deux Super Bowls. J'avais mis le Super Bowl avec Wemilem qui était venu, Snoop et tout, ils étaient tous venus. Je l'avais mis en avant, ils m'avaient relayé. Pepsi France, ils m'avaient relayé. Enfin voilà, tu vois, donc c'est cool. Et puis après, dans le sens où du coup, ça te permet aussi d'avoir une certaine visibilité aussi vis-à-vis des marques et des agences pour que derrière, ils puissent venir te voir. échanger avec toi et puis ça m'a permis aussi moi d'être invité à des événements pour parler de ça donc c'est cool et moi j'ai envie aussi de mettre en avant ce qu'on fait le métier qu'on fait c'est pour ça que tu es là exactement exactement je trouve ça important tu vois parce que du coup c'est aussi que les gens comprennent un peu comment ça marche quoi

  • Speaker #0

    T'as un conseil pour quelqu'un qui voudrait devenir agent ? Faire le même métier que toi ? Ah ouais,

  • Speaker #1

    oui, d'être curieux, très très curieux, dans le sens où c'est un métier où il faut s'adapter aux gens, à des univers complètement différents, et que t'es le point entre les deux, tu dois respecter la créativité artistique et le cahier des charges de la marque, qu'on n'est pas dans les mêmes univers, et donc d'être curieux, vraiment, c'est être curieux, et si vraiment c'est de faire ce métier où... c'est d'être ouvert et d'aller à tous les événements tous les événements où vous êtes invité alors au début vous allez être invité, ça va être cool après ça va être du boulot après c'est du boulot en fait bon pour l'instant j'ai pas de médecin d'enfant donc ça va, mais au delà de ça les... Ce qu'il faut comprendre c'est que les managers à leur sort, ils attendent que vous leur cherchiez des marques, que vous leur fassiez des artistes, mais ce qu'ils attendent avant tout, ils sont réalistes, ils savent que ça peut prendre du temps. Ce qu'ils attendent, c'est que tu donnes de la valeur à leur artiste. Tu réponds au téléphone, que tu réponds dans le message, que quand ils ont une demande à faire, on parle en chambre, on échange, on fait des réunions, on avance. en fait ensemble tout simplement et ça c'est important et ça c'est un point important mais du coup quand tu veux aussi à des événements tu les revois ses managers d'artistes tu vois parfois des marques aussi mais c'est important de créer du lien dans les deux sens donc il faut vraiment y aller à ces événements c'est un conseil donné c'est curiosité et

  • Speaker #2

    rigueur aussi et disponibilité ouais

  • Speaker #1

    Disponibilité et rigueur. Oui exactement. Et rigueur parce que je dis ça parce qu'on peut vite se perdre dans ce genre de milieu où effectivement il y a des événements, des choses. Et il faut garder une grosse rigueur, énorme, parce que c'est un métier, c'est un vrai métier et donc du coup voilà.

  • Speaker #2

    Top !

  • Speaker #0

    On a un coutume de dire ici, à Jean-Quentin, mission accomplie.

  • Speaker #1

    Merci beaucoup.

  • Speaker #2

    Merci à toi d'être venu.

  • Speaker #1

    Merci à vous, c'était trop trop bien. Je vous suis à fond et je vous redonnerai le prochain invité.

  • Speaker #2

    Merci de nous avoir écoutés jusqu'au bout. Et maintenant, c'est à vous d'entrer en action. Votre mission, si vous l'acceptez, laissez 5 étoiles et un commentaire sur votre plateforme d'écoute. Abonnez-vous au podcast, à notre chaîne YouTube et à notre compte Instagram pour des contenus exclusifs. et surtout n'hésitez pas à partager autour de vous. Agent Double est un podcast indépendant. S'il vous a plu et pour qu'on puisse continuer à le développer, vous pouvez nous soutenir en cliquant sur le lien dans le descriptif de l'épisode. On compte sur vous et on se retrouve dans deux semaines pour un nouveau numéro d'Agent Double.

Description

Avec notre Agent 011, l'expression "Qui ne tente rien n'a rien" prend tout son sens ! C'est au sein du label PlayTwo, qui représente notamment Camille Lellouche, Gims, Kalash ou encore Yannick Noah, que notre invité est chargé des relations entre les marques et les artistes. Un pari risqué pour les annonceurs comme pour les talents mais qui ne fait pas peur à notre agent.

Découvrez sans plus attendre les coulisses de son métier où les artistes et les marques ne font qu'un.


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Agent Double est un podcast indépendant sur une idée originale de Nayla Khalek, conçu, produit et animé par Pascale Wakim et Rand Khalek.


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Gratitude à notre fabuleuse équipe !


Vidéo et montage: Laetitia Moya Moukarzel

Graphisme: Yara Mehdi

Musique: Pascale Wakim

Mixage Musique: Eudoxe Parrain


Remerciements particuliers à Florian Rusterholtz pour son précieux coup de main sur les tournages 🙏



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Le monde de l'industrie de la musique c'est pas l'industrie la plus facile mais l'industrie même de la pub aussi au global Et autour des milieux je pense Et autour des milieux aussi mais chaque milieu a ses codes tu vois Et dans ce milieu là ce qui est beau dans ce milieu là c'est que je trouve qu'il y a un côté aussi un peu Alors certains seront peut-être pas d'accord avec moi mais il y a un côté méritocratique aussi quelque part Ça peut paraître surprenant si je dis ça mais c'est le truc où en mode si tu te débrouilles, si tu vas à fond Que tu comprends les codes du milieu aussi parce qu'il faut les comprendre, il faut observer tout On peut dire, je me suis donné à fond, à fond, à fond. Ok, super, mais si tu n'as pas compris les règles du jeu, à quoi ça sert ? Donc, il faut comprendre les règles du jeu. Une fois que tu comprends ces règles, tu te donnes à fond. Et là, pour moi, c'est la clé.

  • Speaker #1

    Je suis Pascal Wakim.

  • Speaker #2

    Je suis Rand Kalec.

  • Speaker #1

    Vous écoutez Agent Double, le podcast qui dévoile les secrets des relations agent-talent.

  • Speaker #2

    Un jeudi sur deux, nous recevons un ou une invitée qui vient nous parler de ce métier si particulier, celui d'agent. Le podcast Agent Double. C'est mettre pour une fois dans la lumière celles et ceux qui œuvrent dans l'ombre pour le succès des autres.

  • Speaker #1

    Pour ne rater aucune de nos missions, abonnez-vous à notre chaîne YouTube Agent Double ou sur votre plateforme d'écoute préférée.

  • Speaker #2

    Pour des contenus exclusifs, suivez notre page Instagram Agent Double Podcast. Avec notre agent 011, l'expression qui ne tente rien n'a rien prend tout son sens. C'est au sein du label Play2, qui représente notamment Camille Lelouch, Gims, Kalash ou encore Yannick Noah, que notre invité est chargé des relations entre les marques et les artistes. Un pari risqué pour les annonceurs comme pour les talents, mais qui ne fait pas peur à notre agent. Découvrez sans plus attendre les coulisses de son métier, où les artistes et les marques ne font qu'un. Bienvenue Quentin Zaedi.

  • Speaker #1

    Quentin, bienvenue,

  • Speaker #0

    salut. Merci à vous. Merci grande, merci Pascal.

  • Speaker #1

    Écoute, on va te demander de te présenter.

  • Speaker #0

    J'ai 29 ans, je travaille dans le milieu de l'industrie musicale depuis maintenant 5 ans. Et je m'occupe de tout ce qui est collaboration entre les marques et les artistes. Et ça, c'est ma facette. J'ai profité des jours officiels tous les jours. Et après, en plus, je suis un fan de foot. Je suis Manchester United. Tu t'es bien connu avec la grande. Je suis allé à Ultrafort pour le Cristiano Ronaldo. Voilà, stylé. Et après, je suis encore plus personnellement d'origine franco-iranienne. Et donc, cette richesse culturelle me permet aussi d'être très... ouvert d'esprit aussi sur plein de typologies de genres musicaux d'industrie aussi j'adore l'industrie du monde aussi la musique perse j'en écoute beaucoup mais aussi la musique de Bollywood aussi la musique indienne, le rap et la pop urbaine en France aussi les Etats-Unis aussi, la musique aussi américaine j'écoute un peu de tout. Et des influences on les retrouve ouais c'est vrai je vois c'est le cycle de de de l'ancien drapeau de Girande et puis t'as un truc en langue hindou en hindou aussi qui est Ganesh qui est du coup une des divinités dans l'hindouisme et en gros moi j'ai toujours ce côté très artistique où pour moi que ça soit la musique le cinéma, la danse tout se mêle en fait c'est une question d'expression et le tatouage fait partie pour moi aussi de ça donc pour moi c'est plus même qu'un hobby ou qu'un travail c'est moi c'est une personnalité c'est ta personnalité

  • Speaker #1

    Et est-ce que tu as grandi dans une famille ? Comment tu as commencé à écouter de la musique ?

  • Speaker #2

    Il a grandi dans l'âge.

  • Speaker #0

    Je suis Mowgli. En fait, les cheveux, le tatouage. C'est pas grave,

  • Speaker #1

    c'est moi.

  • Speaker #0

    Non, non, j'ai grandi dans une famille de parents médecins.

  • Speaker #1

    Pas une famille d'artistes. Non,

  • Speaker #0

    pas du tout. Par contre, non, non, pas du tout. Non, non, je suis le... Je suis le... Rendre le sang. Je t'inquiète, tu vas venir faire le procès de progrès.

  • Speaker #2

    Je te taquine un peu,

  • Speaker #0

    je te taquine un peu. Du coup, je suis d'une famille de deux médecins, mais ma mère a toujours eu un côté très... Beaucoup la musique et tout, l'art, l'art au global. J'avais un oncle aussi qui était très très passionné de musique aussi. Donc du coup, j'ai quand même beaucoup bercé un peu dans tout ça. Et après, j'ai fait de la guitare, j'étais très jeune. Mais après, comme beaucoup de jeunes, je pense. On s'est arrêté à un moment où on s'est dit, vas-y, c'est un peu chaud là. on n'a pas le truc qu'il faut mais il y a eu le foot machin à la corbe à rennes voilà ça c'est les croisés par contre c'est ça ? les croisés pour le foot et après c'est le petit doigt pour la guitare mais en tout cas ouais non j'ai toujours en tout cas j'ai toujours un peu c'est dans ça et après moi même personnellement j'avais toujours un truc avec la musique c'était que quand j'avais des moments de moins bien ou quoi c'était mon univers quoi je mettais mes écouteurs t'écoutais qui genre en fait moi j'écoute beaucoup alors pas forcément les paroles Je trouve beaucoup la prod d'une musique, c'est ça qui va m'axer la partie émotionnelle. Mais je l'ai découvert un peu, pas tardivement, mais un peu plus tard que ce que j'aurais peut-être dû, que j'étais fait, entre guillemets, pour bosser dans ce milieu-là.

  • Speaker #1

    Tu l'as découvert à quel moment ?

  • Speaker #0

    À 27, 26 ans. En fait, le parcours, il est assez drôle. Moi, j'ai fait une école de commerce. Donc j'ai fait l'IPAC Business School, si je peux faire un petit placement de l'école de commerce. On les embrasse. Et après, je suis allé en école, parce qu'en fait, je ne me connais pas la tête à ce moment-là. J'étais juste en mode, j'ai fait mon lycée. Je n'étais pas préoccupé plus que ça, on ne va pas se mentir par mon avenir, clairement. Et en fait, l'histoire, elle est ouf. C'est que je passe des examens d'école de commerce, je vais à l'ISCOM, je vais me faire calme, clairement. Et après, je me dis, qu'est-ce que je fais ? Et mon père, en fait, il y avait... directeur de l'école de l'IPAC qui était iranien, il me dit il travaille là-bas, c'est à Saint-Germain-des-Prés va prendre un café c'est moins ça mais c'était plus en mode va passer les examens je passais pas à l'école, pas du tout et donc du coup j'y vais et je suis pris et c'est parti comme ça et déjà à l'époque le réseau, c'est la place de tout ton frère qui te dit va voir ce mec que je connais c'est là où tu te dis que parfois la vie elle se joue à rien, c'est un détail quoi Donc en fait j'y suis allé sans vraiment me dire que j'y allais Et en fait j'ai eu que ça Que j'y suis allé Et donc effectivement le réseau Et même plus loin si je dois un peu synthétiser C'est qu'en école de commerce on t'apprend à avoir une vision business Et que le réseau c'est très important Et donc voilà j'ai fait mes 5 années J'ai trouvé mes meilleurs potes J'ai construit quelque chose de très beau je trouve là-bas Mais en sortant j'étais pas épanoui J'ai bossé Moi j'ai tout fait J'ai bossé en start-up J'ai bossé dans des agences de recrutement genre un Michael Page etc je sors de l'école je démissionne au bout de deux mois parce que c'est pas fait pour moi d'aller faire vous voyez la série Suites d'avocats c'est la même chose pour faire du recrutement star cravate etc mais c'était ni ma passion ni tes vêtements effectivement c'est pas à l'aise j'avais besoin d'avoir du sens à ce que je faisais il y en a qui n'ont pas besoin de ça et c'est très bien Et pourquoi je dis que c'est très bien ? Parce qu'on se met moins de pression en vrai. Mais quand tu cherches du sens à ce que tu fais, tu te mets plus de pression, tu te lances dans des choses où tu vois pas forcément une certaine finalité, mais en fait c'est plus fort que toi.

  • Speaker #2

    Et aujourd'hui t'as trouvé du sens à ce que tu fais ?

  • Speaker #0

    Ouais, bah du coup après j'ai lâché ça, j'ai démissionné. Et après il y a eu le Covid, deux mois après j'ai rejoint une start-up, création de poste, création de poste annulée. Je me dis putain, je vais être dégoûté quoi. Huit mois, j'ai pas dépassé les deux mois sur un taf quoi. Donc sortie d'école. et en fait je suis pas du tout croyant mais je regarde le siège me dis trop bien quoi c'est ma libération et là à partir de là j'ai fait sept huit mois d'acting et je suis allé au cours florent j'avais déjà fait un peu avant mais donc j'ai fait les cours florent un peu des stages intensifs etc j'étais après en agence de modèle et après j'ai fait des clips je me souviens dans des clips un peu drôle de rappeur et tout c'était assez drôle et si on veut les retrouver il y a un artiste qui s'appelle ISK qui a un jeune rapport confirmé aujourd'hui quand même Donc il a fait un titre qui s'appelle Le Billet, qui est devenu hyper viral sur TikTok. Du coup, dedans, j'étais un peu en mode... Bon, il y avait pas mal de figurants, mais c'est vrai que dedans, je me suis quand même pas mal amusé. Et du coup, c'est vrai que c'est ressorti sur certains extraits, donc c'était assez drôle. Et après, j'ai fait des petits passages dans des publicités digitales, de l'ouverture d'hôtels, etc. Et après, j'ai passé des castings aussi assez drôles, des castings pour Nawel Medani sur des castings où... C'est très, très drôle.

  • Speaker #1

    Tu t'es vraiment donné à fond pour lancer ta carrière d'acteur ?

  • Speaker #0

    En fait, moi, j'ai une optique dans la vie, c'est qu'il faut que tu essayes. Il faut que tu essayes tout ce qui te passe par là.

  • Speaker #1

    Mais tu as vraiment été au bout ? Oui,

  • Speaker #0

    je suis allé au bout.

  • Speaker #1

    Casting ?

  • Speaker #0

    Tout, j'ai vécu des trucs. Et puis surtout que ça m'a aidé derrière pour d'autres choses. C'est un réseau que tu vas garder et qui peut être utile à te prêter derrière.

  • Speaker #1

    Et qu'est-ce qui fait que tu décides de ne pas poursuivre ça ?

  • Speaker #0

    En fait, c'était par opportunité que ça s'est passé. En parallèle de ce que je faisais en acting et tout. J'ai commencé un peu à postuler, j'avais fait un stage tout début à JC Decaux et j'avais aimé un peu le métier de la pub et tout etc. Je me suis dit bon je vais aller un peu dans ça quoi.

  • Speaker #2

    T'étais chef de pub culturelle c'est ça ?

  • Speaker #0

    Exactement, chef de pub culturelle en fait je m'occupais, c'était trop sympa en fait, je m'occupais de tout ce qui est sur les immeubles en travaux quand vous mettez des grandes bâches publicitaires. C'est pareil, c'est atypique comme métier aussi entre guillemets. C'est pas... C'est pas ce que tu vas voir...

  • Speaker #2

    C'est pas des petites affiches là ?

  • Speaker #0

    Voilà, c'est ça, c'est pas les affiches, les panneaux de co que tu vois au Clear Channel, que tu vois de manière plus fréquente. Un jour, je vois un post à Trace Urban.

  • Speaker #2

    Donc Trace TV, explique un peu aux gens, c'est une chaîne...

  • Speaker #0

    Alors c'est une chaîne... De clip urbain ? C'est une chaîne de clip urbain.

  • Speaker #2

    De musique urbaine ?

  • Speaker #0

    De musique urbaine, qui a plusieurs chaînes dans le monde entier. Si je ne me trompe pas... C'est un grand groupe en fait. Ouais, 25-26 chaînes minimum. Je veux dire, minimum. En France, mais surtout en Afrique.

  • Speaker #2

    D'accord.

  • Speaker #0

    En Afrique, ils sont omniprésents. Première chaîne, ce qu'on appelle Out of Home. Donc les barbeurs, les restaurants, des points de vente, etc. Et donc ils sont énormément diffusés. Trace France, c'était la chaîne à 10-15 ans.

  • Speaker #2

    Je regardais ça, j'étais ado.

  • Speaker #0

    Donc voilà, c'était vraiment la chaîne que tout le monde regardait. T'avais tout le monde qui passait, tous les gros rappeurs qui passaient dessus. Et en fait, du coup, je vois cette opportunité.

  • Speaker #1

    Et ils cherchaient quoi exactement ?

  • Speaker #0

    Ils cherchaient un poste de responsable partenariat OPS. Responsable partenariat OPS, c'est tout ce qui est responsable partenariat. autour, en contact avec les marques, pour faire des collaborations dans le milieu du divertissement. Quand même un peu plus dans l'angle musical, parce que du coup, trace a quand même une grosse connotation musicale. Voilà, donc du coup, c'est surtout ça. Et en fait, à ce moment-là...

  • Speaker #2

    Ton premier pied dans la musique.

  • Speaker #1

    Et c'est ton premier lien, enfin c'est la première fois que tu exerces vraiment en direct avec les marques. Ouais. Et ça, c'est vraiment ton cœur de métier aujourd'hui. Oui. Et cette connaissance ou cette envie d'aller travailler avec les marques... Ça vient d'où ? Ça vient de JCD Co ? Ça vient...

  • Speaker #0

    En fait, ça s'est fait un peu par logique, parce que j'ai fait une école de commerce. Et en fait, la première chose dans une école de commerce qu'on t'apprend, c'est de faire du business dans tout sens du terme. Tu bosses dans le milieu des entreprises. Donc, je pense que c'est parti de ça, majoritairement. Et parce qu'en fait, pour tout te dire, au fil, si je devais aller, j'avais aucun lien avec le milieu du divertissement et encore moins de la musique. Mais je voulais absolument rentrer dedans. C'est la porte parfaite. C'était la porte parfaite pour entrer dedans. Tu m'aurais mis programmateur d'une chaîne, je pense que ça n'avait pas trop de lien. Pas que ça ne m'aurait aidé plus. Demain,

  • Speaker #2

    on ne sait jamais. Non,

  • Speaker #0

    mais avec du recul, je ne veux plus l'être. Mais à l'époque, je voulais. C'est ouf aussi ça. Comment les perceptions peuvent changer aussi. Mais oui, du coup, ça a été mon premier pied, sans regret.

  • Speaker #1

    Et ensuite, tu arrives à Play2. Oui,

  • Speaker #0

    c'est ça.

  • Speaker #1

    Donc Play2, gros label indépendant qui a été racheté par TF1.

  • Speaker #0

    C'est ça. En gros... En gros, l'histoire c'est que du coup, moi je fais mon alternance chez Trace, et en fait, eux ils veulent me garder, et moi je dis, je veux partir en label absolument, parce que c'est le pied dans la... Trace m'a permis de confirmer ma passion pour la musique, vraiment.

  • Speaker #2

    En fait, quand tu pars en label, tu te rapproches des artistes aussi ?

  • Speaker #0

    Tu te rapproches des artistes, mais surtout tu te rapproches au cœur de l'industrie musicale, du faisceau même, tu vois, de ce que... J'ai adoré, quand je partais à mon entretien, Un des recruteurs qui m'a recruté m'a dit c'est un métier de main en fait. Un album, une création, c'est un métier de l'artisanat. Encore plus avant, aujourd'hui tout devient un peu plus digitalisé. Mais à l'origine ouais tu vois.

  • Speaker #2

    Mais t'as pas connu la période CD toi ?

  • Speaker #0

    Non mais tu gardes quand même une culture de ça. Et donc du coup quand on m'a dit ça... Au-delà même que tu le fasses ou pas, c'est cette métaphore qui est très intéressante. En mode, c'est le cœur de l'industrie. C'est là où on...

  • Speaker #1

    C'est clairement le cœur du réacteur. Oui, parce que après, c'était plutôt dans la diffusion. Donc, c'est le canal... Oui,

  • Speaker #2

    le produit fini.

  • Speaker #0

    Voilà, c'est une chaîne. En fait, sur cette chaîne, tu as le tourneur, tu as les médias, tu as le label. Et c'est vrai que...

  • Speaker #2

    Vous vous envoie et après, vous décidez de diffuser.

  • Speaker #0

    C'est une chance de bosser dans un label, vraiment. Parce qu'en fait, il y a beaucoup de gens qui souhaitent le faire. Et en fait, tout le monde n'a pas cette opportunité-là, et c'est une chance. Et pourquoi Playto ?

  • Speaker #2

    Pourquoi t'as choisi Playto ?

  • Speaker #0

    Parce que c'était à l'origine, moi j'avais postulé en toute transparence à différents postes, et j'avais gardé un trait. En fait, le truc c'est que quand j'étais chez Trace, je me suis dit, ok, je connais personne dans les labels, comment je vais faire ? J'ai pas de piston, j'ai rien, j'ai pas de connaissances, je suis allé sur LinkedIn et j'ai contacté tout le monde. Tout le monde, tout le monde, tout le monde, genre tout le temps, tout le temps. Et un jour, ma directrice d'aujourd'hui, je lui avais juste fait un rendez-vous. En fait, j'étais parti dans un concept où, ok, il n'y a pas de poste, pas de souci, juste venez, on fait un entretien ensemble, on prend un café, un truc, ce que vous voulez, mais j'ai juste envie de créer mon réseau. Et donc, à ce moment-là, j'ai juste fait ça et elle m'a rappelé 8 mois après.

  • Speaker #2

    Mais t'as du culot quand même.

  • Speaker #0

    Ouais, bah...

  • Speaker #2

    Il faut y aller,

  • Speaker #0

    il faut le faire,

  • Speaker #2

    de contacter tout le monde.

  • Speaker #0

    Ouais, après, c'est sur LinkedIn, ça va.

  • Speaker #2

    Oui mais je veux dire il faut quand même le faire tu vois, de faire la démarche d'aller écrire s'il n'y a pas de poste, s'il n'y a rien, tu postules pour rien et pourtant tu vas leur donner... Ouais et encore,

  • Speaker #0

    c'est technique, c'est en mode tu vas sur LinkedIn, il faut trouver la bonne personne, après j'adore faire ça tu vois.

  • Speaker #1

    T'as des petits secrets ?

  • Speaker #0

    Ah ouais carrément, tout le temps je les joue. En gros, typiquement, en fait il faut d'abord voir le nom du poste, le secteur en question etc. Et après tu vas sur LinkedIn. et tu commences un peu à mettre les mots clés etc tu trouves tu trouves pas après tu regardes dans l'émission regardez toujours les postes que la personne a fait sur linkedin que c'est un lien du coup avec ce que tu recherches etc et après et après ouais progressivement tu trouves tu vois donc c'est un travail de minutie et après les mails aussi les mails si vous moi c'est mon boss de chez ces traces qui m'a appris des techniques énormes On cherchait des mails pour prospecter et il me dit mais va dans les communiqués de presse. Je sais pas moi demain on prendra un communiqué de presse. Parce qu'il faut toujours la base de mail, nom, prénom et le format après le aérobase. Et du coup quand tu tapes je sais pas moi, Renault communiqué de presse, du coup tu te retrouves avec l'adresse mail des attachés de presse en dessous. Et là du coup t'as...

  • Speaker #1

    Et là tu comprends la structure de l'adresse mail, après tu remplaces le nom.

  • Speaker #0

    On prend ça. Exactement. C'est quelque chose qui... Mais au-delà de tout, pour revenir, c'est une question... Alors culot oui, après c'est une question de personnalité peut-être, mais c'est surtout une question que j'ai vite compris que c'était là où je voulais aller. Et en fait, il n'y a rien qui allait m'arrêter.

  • Speaker #2

    C'est quoi le déclic ? À quel moment tu t'es dit c'est ça ?

  • Speaker #0

    C'est au moment... En fait, moi je suis très intuitif. En fait, je fais tout un peu dans les extrêmes. C'est-à-dire que je me suis barré au bout de deux mois d'un poste parce qu'il ne m'allait pas. Parce que je suis plus dans l'optique d'être qualitatif que qu'anti, dans le mode ok ça va prendre du temps de trouver ce que t'aimes, mais par contre une fois que tu l'as, tu es jusqu'au bout et tu te donnes à fond. Le monde de l'industrie de la musique c'est pas l'industrie la plus facile, mais l'industrie même de la pub aussi, au global. Et autour des milieux je pense. Et autour des milieux aussi, mais chaque milieu a ses codes. Et dans ce milieu là, ce qui est beau dans ce milieu là, c'est que je trouve qu'il y a un côté aussi un peu... Certains ne seront peut-être pas d'accord avec moi, mais il y a un côté méritocratique aussi quelque part. ça peut paraître surprenant si je dis ça mais c'est le truc où en mode si tu te débrouilles si tu vas à fond que tu comprends les codes du milieu aussi parce qu'il faut les comprendre faut observer tout en fait on peut dire je me suis donné à fond à fond en fond ok super mais si t'as pas compris les règles du jeu à quoi ça sert donc faut comprendre les règles du jeu une fois que tu comprends ces règles tu te donnes à fond et là pour moi c'est la clé tu vois et donc encore une fois c'est quoi ton déclic à quel moment tu t'es dit c'est ça que je veux faire tu veux dire d'aller chaper tout ou de trouver ce travail de trouver ce travail ce qui est marrant c'est qu'au début je voulais Je voulais... En fait au tout début moi je voulais faire le métier de chef de projet. En fait c'est un métier que... Dans un métier de l'industrie musicale qui est très fréquent. C'est LE métier... En fait pour vous dire chef de projet, c'est le métier en fait qui s'occupe de la... De la création en marketing de l'album d'un artiste. D'accord ?

  • Speaker #2

    Donc c'est très créa ?

  • Speaker #0

    Alors ça dépend de quelle typologie de label où tu vas tu vois. Ok. Mais t'as des labels qui sont très créa... Qui vont plus être dans la partie création. D'accord ? Et donc eux, les chefs de projet vont même parfois avoir un rôle de management. Et après, tu as les labels qui vont être sur le côté plus marketing. Comment on va promouvoir le projet ? Comment on va le mettre en avant ? Comment on va faire marcher ?

  • Speaker #2

    Ce qui est le cas chez

  • Speaker #0

    Playto. Et après, tout dépend aussi des contrats qu'on fait avec les artistes. Parfois, on a un contrat où on occupe de A à Z. Mais dans beaucoup de situations, effectivement, essentiellement, le cœur du recteur, c'est le marketing.

  • Speaker #1

    Et toi, initialement, tu voulais être plutôt dans la partie créa ou dans la partie marketing ?

  • Speaker #0

    Marketing. J'ai toujours été plus dans le côté marketing. Mais il y a plein de métiers, donc entre autres chef de projet ou attaché de presse. Et du coup, j'avais eu d'autres entretiens dans d'autres labels et tout. Et ça ne s'était pas fait. Et à l'époque, ce qui est très drôle, c'est que je voulais rejoindre Playto, à l'origine, pour après être chef de projet. Je l'avais dit à mon entretien. Et en fait, l'histoire, elle est que j'ai vécu des années incroyables. ça fait 4 ans que j'y suis maintenant, genre dans ma 4ème année et donc je suis tombé amoureux de mon taf quoi Et le poste c'est le même que t'as aujourd'hui ? Ouais, ouais ouais, c'est un poste de partenariat marque artiste On appelle ça agent d'image ? Ouais, agent de collab Agent de collab ouais Et en fait pour te dire j'ai été recruté sur une deuxième alternance là-bas et en fait j'avais pas de garantie que d'avoir un CD parce que avoir un CD dans la musique c'est un peu le... Je pense que c'est un peu comme dans le journalisme.

  • Speaker #2

    C'est le graal. C'est le graal,

  • Speaker #0

    exactement. Donc du coup, je n'avais aucune certitude. Mais j'y vais, je suis mon instinct. Et puis j'ai beaucoup suivi aussi ma directrice qui m'a aussi dit Écoute, si ça se passe bien, il y aura un poste. Et c'est ce qui s'est passé.

  • Speaker #2

    Juste pour remettre en contexte, Play2, c'est un label indépendant qui est racheté par TF1.

  • Speaker #0

    C'est ça. Ou TF1, il y a une participation effectivement dans... dans le groupe, dans le groupe, ils ont racheté des parts ouais, ils ont racheté des parts, exactement

  • Speaker #2

    116 artistes représentés ouais,

  • Speaker #0

    peut-être même un peu plus parmi lesquels on a,

  • Speaker #2

    je vois, vous allez confirmer il y a Gims, MC Solar ouais, Camélia Jordana exactement, Julien Clerc,

  • Speaker #0

    Camille Lelouch Gaëtan Roussel,

  • Speaker #2

    Lara Fabian ouais, Kalash Vita, Yannick Noah c'est ça,

  • Speaker #0

    Taïk,

  • Speaker #2

    il y en a c'est un peu tous les styles quoi, c'est ça exactement on n'est pas juste dans un C'est urbain ou dans la variété. Vous avez même, comment il s'appelle, fait de l'opéra.

  • Speaker #0

    Ah, Vincent Niclot.

  • Speaker #2

    Vincent Niclot, merci.

  • Speaker #0

    Je connais bien le catalogue.

  • Speaker #2

    C'était un test.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ce que j'adore. Et c'est ça qu'on découvre le temps.

  • Speaker #2

    Et toi, parmi ces artistes-là, tu as qui ? Tu représentes qui spécifiquement ?

  • Speaker #0

    Alors, en fait, si tu veux... Nous, on est une cellule partenariat du label. On fait des collaborations pour l'ensemble des artistes du label. Et en gros, pour vous remettre dans le contexte, c'est une agence intégrée qui a été créée qui s'appelle Music Lab for Brain, créée par ma directrice partenariat du label. Et donc du coup, nous, on est une agence intégrée. Le but, c'est d'aller voir les clients et proposer nos artistes. Donc pour répondre à ta question, c'est de dire, bon, on a une agence intégrée, on propose le catalogue, après on propose pas les 200 artistes, on va proposer... On pourrait plus se fitter avec... Exactement, on va adapter en fonction de chaque marque, et après tu as bien évidemment que les grosses têtes d'affiches, tu les mets quand même régulièrement aussi en avant, mais en tout cas oui, on essaie d'adapter au mieux en fonction des briefs qu'on a.

  • Speaker #1

    Mais on se demandait justement, quand tu as autant d'artistes, tu as un poster aussi large... Comment t'arrives à satisfaire à ce volume ? Comment tu priorises ?

  • Speaker #0

    Alors, en fait, il faut savoir que dans tous ces artistes, ils n'ont pas tous le même degré d'avancée. C'est-à-dire que tu as des artistes qui sont...

  • Speaker #1

    Plus confirmés que d'autres.

  • Speaker #0

    Voilà. Et aussi plus par rapport aux marques, parce qu'on va peut-être y venir, mais pour bosser avec des marques, il y a aussi un process de maturité artistique à avoir. Et tous les artistes ne sont pas pour l'instant à cette maturité-là. Donc, du coup, déjà, ça... ça rétrécit un peu le scope. Et après, une fois que tu as ce scope d'artistes prêts, soit des artistes en tendance actuelle, soit des artistes gros, installés, etc. Du coup, après, tu affines et tu vois en fonction des briefs, donc des demandes entrantes. Et justement,

  • Speaker #1

    pour les artistes qui nous écoutent, à quel moment on considère qu'un artiste est prêt à travailler avec des marques ?

  • Speaker #0

    En fait, tout d'abord, tu as le process artistique de la création. Si on reprend de A à Z. Tu es un artiste, tu es en train de faire ton titre, etc. Tu as un projet. Et en fait, c'est dès le moment où déjà ton projet commence quand même à marcher. On va se mentir, quand je dis marché, il commence à y avoir de la visibilité, que ce soit sur les réseaux sociaux ou sur les plateformes de streaming, qu'on appelle plus comment tout le monde les DSP, les Spotify, Deezer, etc. Apple, Apple Music et Amazon. Et donc en fait, à partir de ce moment-là, il y a un travail RP d'image. Ils ne sont pas RP, ce qu'on entend, RP radio, RP musique. mettre la mise en avant du titre moi je parle vraiment de la mise en avant de la image de l'artiste, de l'image de l'artiste, de l'attaché de presse voilà mais l'attaché de presse radio ou l'attaché de presse web et tout il va avoir aussi son impact du coup il va avoir des retombées presse pour le titre en vrai c'est lié un peu,

  • Speaker #2

    c'est un sketch,

  • Speaker #0

    voilà exactement donc on va voir là c'est le travail de l'attaché de presse globale qui va vraiment nous aider et derrière nous bah du coup quand on va faire un argument on va aller voir les marques bah en fait c'est un argumentaire pour nous on peut dire tel artiste par exemple il a eu telle couverture sur tel magazine il a tel article sur Konbini, Brut, etc. Pour Santé D, c'est vraiment le travail d'image qui est fait un peu en amont, mais d'image au sens propre du terme, qui est très important. Et là, du coup, les marques... Après, c'est le schéma théorique, ça, mais voilà. Donc du coup, qui va être une curiosité pour les marques après-terre. Toi,

  • Speaker #2

    tu récoltes le travail fait par les pillards. Ouais. Voilà, tu l'achètes prêt, c'est tout. Et à partir de là... Tu vas toi voir les marques ou c'est les marques qui vous contactent en disant on a vu votre artiste qui est en train de monter, on voudrait éventuellement travailler avec lui ?

  • Speaker #0

    En fait, ça dépend. C'est-à-dire que tu as deux façons de voir les choses. Nous, c'est un métier de visibilité avant tout. Nous, on est une structure aussi où on est Music Lab for a Brain, donc l'agence intégrée à Appletoo. On est vraiment très proactif. C'est-à-dire que la première règle, c'est d'être visible. En fait, c'est ce que j'ai remarqué également avec la différence de mes expériences précédentes, dans des milieux plus... B2B, plus commerce que communication et d'ailleurs on distingue bien les deux, c'est quand tu vends un produit tu vends un produit, quand tu es dans la communication tu communiques, c'est pas pareil, il faut être visible en fait et donc du coup le but c'est d'être visible dans un premier temps donc pour répondre à ta question c'est au maximum que les annonceurs et les agences nous voient donc ça va se faire de plein de manières différentes, ça va être sur linkedin de faire des posts régulièrement, ça va être faire des rp J'entends par RP, on invite parfois des annonceurs ou des agences à des concerts. Et donc, du coup, on fait des petits événements. C'était bien,

  • Speaker #2

    quoi.

  • Speaker #0

    Ouais, voilà. Et donc, du coup, on fait connaissance. Et on fait connaissance. Et il n'y a rien de mieux que le présentiel et de voir les gens. Bien sûr. Et donc, ça, c'est une première manière. Après, tu as la prospection plus conventionnelle, tu vois. Et après, c'est vraiment les deux manières. C'est soit toi, tu vas aller chercher les marques. Soit tu vas vraiment beaucoup communiquer pour que, du coup, il y ait du... Il y a de la visibilité, de la présence à l'esprit chez les marques et les annonceurs. Et du coup, c'est eux qui vont, annonceurs et agences, et c'est eux qui vont venir après vers toi.

  • Speaker #1

    Et c'est quoi ton plus gros défi avec les marques ?

  • Speaker #0

    Avec les marques ? Oui. C'est de faire comprendre qu'avec la musique, on peut faire beaucoup de choses. On peut faire beaucoup, beaucoup de choses.

  • Speaker #1

    Parce que c'est quelque chose que jusqu'à présent, qui était peu exploité, moins exploité.

  • Speaker #0

    Alors, ça a toujours été exploité, mais après, toujours avec les mêmes marques, peut-être, parfois, au début. Des exemples concrets ? Oui, bien sûr. Par exemple, tu vois, tu as une marque comme G-Shock, qui est très captive. Des marques comme Adidas, tu vois. Des marques de luxe, également. les bouchons, Chanel, etc. ils ont toujours pris des égéries un peu d'artistes, etc.

  • Speaker #2

    Les marques de luxe c'est souvent plus cinéma,

  • Speaker #0

    c'est associé du moins au monde du cinéma.

  • Speaker #2

    On dit qu'ils ne communiquent pas trop, c'est un peu comme des copains qu'on a reçus, ils disaient c'est le top de la pyramide, ils restent entre eux, et puis t'as les autres en dessous.

  • Speaker #0

    Il y a un côté un peu d'exclusivité, moi je suis déjà allé à Cannes, c'est le cas, c'est pas un jugement, c'est un top ça. Oui mais le truc c'est que pour revenir à ta question, à ta remarque, c'est que quand t'atteins un degré de notoriété énorme, est-ce qu'on peut réellement faire la distinction entre une Angèle et une Léla Bechti ? Je sais pas.

  • Speaker #2

    Non mais t'as raison.

  • Speaker #0

    On le fait pas, c'est de la notoriété. Et en fait, la différence c'est que, le point commun entre le cinéma et la musique, c'est que quand t'arrives à un certain degré de notoriété, ça devient un peu exclusif quelque part. Vous voyez ce que je veux dire ? Donc même si la musique, et c'est pour ça que j'aime beaucoup ce secteur, il y a des vraies valeurs d'inclusivité quand on est dans un concert. tu peux être le patron. Oui,

  • Speaker #1

    complètement. On ne peut pas dire ça de tous les secteurs.

  • Speaker #0

    Exactement. Mais quand tu arrives à un degré comme ça de notoriété, et puis après c'est une marque de lui qui vient s'associer à toi, on retrouve quand même les mêmes problèmes.

  • Speaker #1

    Mais pour toi, à quel moment les marques ont commencé à plus s'intéresser à la musique ? Pour faire des associations ?

  • Speaker #0

    En fait, il y a différentes manières de s'associer à la musique. C'est ça qui est intéressant. La différence de d'autres secteurs, comme le cinéma ou même l'influence au global, c'est que... La musique, tu vois, c'est ce qui a commencé à l'origine, les placements de produits. En fait, les toutes premières collaborations sont... Dans les clips. Voilà. Les toutes premières collaborations, elles sont faites aux Etats-Unis, donc ça vient de là-bas, véritablement, avec notamment Michael Jackson avec Pepsi, qui a été un truc extraordinaire. Et puis c'est brûlé sur le stage. Exactement, mais c'était la première, enfin, j'ai pas envie de dire de bêtises, mais l'une des premières collaborations iconiques. Iconique, vraiment. Le budget,

  • Speaker #2

    il était énorme à l'époque.

  • Speaker #0

    Plus ou moins un million, et à l'époque, un million, énorme. Aujourd'hui, ça reste énorme. pour le coup mais c'est pas les mêmes et donc voilà donc ça a été incroyable et donc du coup après on a découlé l'américanisation comme on adore le dire en France et donc du coup les placements de produits notamment et les placements de produits sur les clips ça a été la première chose les JBL les barques de canettes etc.

  • Speaker #2

    Et on a l'impression qu'en France c'est très associé à la musique urbaine le placement de produits j'ai l'impression, peut-être que je me trompe mais que dans les clips un peu des artistes plus variétés on aura peut-être moins tendance

  • Speaker #0

    C'est très marrant que tu dis ça parce qu'en fait c'est peut-être que dans un clip de variétés, il est plus fondu le placement. Il est plus subtil tu veux dire ? Ouais plus fondu. Quand je dis fondu c'est qu'il est plus intégré au synopsis et au clip. Je te donne un exemple. Moi j'ai déjà bossé avec des marques de voitures dans des clips de pop urbaine, de variétés françaises.

  • Speaker #1

    Comme quoi par exemple ?

  • Speaker #0

    Il y a eu par exemple, est-ce que je peux te donner un exemple concret ? On a eu Sound of Legend. qui a déjà bossé avec des marques de voitures tu le vois pas concrètement parce que c'est une marque de voitures mais dans un clip du coup tu vas avoir la marque de soda etc c'est un peu plus visible je pense que sur un clip de variété de pop française le synopsis est fait de tel que du coup l'intégration ça va être des intégrations différentes parce que moi tu vois j'ai l'image

  • Speaker #2

    Même pour des marques de voitures, dans un clip de rap par exemple, on va avoir le gros plan vraiment visite Tu vois, sur le logo,

  • Speaker #0

    machin

  • Speaker #2

    Et ce qu'on aura pas forcément sur un clip de variété Alors,

  • Speaker #0

    la règle du placement de produit au global, c'est toujours un plan serré et un plan large Voilà, c'est ça, tu vois, et au global ça dure 5 secondes Ah c'est long 5 secondes hein ? Euh, sur un clip de 3 minutes, c'est assez pour qu'on voit Mais 5 secondes sur tout l'ensemble du clip ou un plan qui fait 5 secondes ?

  • Speaker #1

    Ça dépend en fait, tu as le plan serré et le plan large, c'est deux plans continu, donc ça te fait 5 secondes. Ok,

  • Speaker #0

    un coup.

  • Speaker #1

    Tu vois, tu peux l'espacer, tu vois, un peu au début, un peu à la fin.

  • Speaker #0

    Il faut qu'il y ait 5 secondes, qu'on voit la marque.

  • Speaker #1

    Exactement. Je veux dire que tu les comptes quand tu es à Noisseur. Tu les comptes, c'est à la seconde près.

  • Speaker #0

    C'est des contrats surtout,

  • Speaker #1

    je pense. C'est des contrats, c'est à la seconde près. Donc du coup, ça dépend en fait, mais sur les... Sur les... sur les artistes de pop urbaine, c'est plus flagrant effectivement, mais parce que le synopsis... Et puis oui,

  • Speaker #0

    il y a un petit côté bling-bling aussi. Ouais,

  • Speaker #1

    de mise en avant, alors après ça a un peu changé aussi aujourd'hui. Dans le milieu urbain aujourd'hui, on essaie quand même de faire beaucoup plus attention aussi à ce qu'on... à la manière.

  • Speaker #2

    Et pour avoir un or de prix, combien coûtent 5 secondes ?

  • Speaker #1

    Alors, ça dépend de la notoriété de l'artiste, ça dépend aussi de sa chaîne YouTube aussi, mais donc s'il a de la noto, généralement sa chaîne YouTube est assez forte, et de son actu aussi. Oui. Mais si je devais synthétiser, un placement de produit ça peut aller de 5000 pour un artiste développé plus qu'à de l'actualité, et ça peut monter jusqu'à 40-50 000 euros. Mais après il faut être hyper transparent, le marché du placement de produit aujourd'hui est moins fort que les années précédentes. Mais dans le bon sens du terme, parce qu'il y a d'autres modèles économiques de collaboration qui sont aussi... pas émergés qui existent mais qui ont plus le pas, plus que sur le placement de produits.

  • Speaker #2

    Et justement c'est à ça que tu voulais en revenir tout à l'heure, quand tu disais qu'il y a de plus en plus de façons d'utiliser la musique et c'est hyper intéressant pour les marques, comme quoi par exemple ?

  • Speaker #1

    En fait, pour revenir à l'origine, c'est que la musique, vous avez fait une très bonne remarque, a toujours été quand même présent avec les marques, mais c'était les mêmes choses à chaque fois. Du deal dégéri, donc tu prends une personnalité pour faire de la PLV en magasin, machin, de l'influence, des capsules vidéo, etc. Mais déjà là, c'est très bien. Mais tu ne fais pas ressortir la qualité même de la personnalité. Parce que ça devient un peu un mannequin. Et après, tu avais le placement de produit. Et moi, quand je suis arrivé chez Playto, C'était très intéressant parce que ma directrice venait de Régis, donc elle était vraiment côté MA, côté créa, de concept. Et donc du coup, ce n'est pas nous qui avons initié tout ça, mais en tout cas, nous, on se force à aller dans la partie plus conceptuelle. Donc par exemple, ça peut être la création de titres sur mesure. Par exemple, nous, on avait fait un Gims et Vita, ils ont fait un titre pour la marque de téléphone Oppo. et donc ils disent le nom de la marque ? non ils disent pas le nom de la marque ils disent pas forcément le nom de la marque mais le clip a été tourné avec le téléphone Oppo et les behind the scenes ont été tournés avec le téléphone Oppo en fait toute la com tour de la chanson va être avec la marque mais la

  • Speaker #0

    chanson en elle-même Elle parle pas de la marque.

  • Speaker #1

    Non, c'est un titre qu'ils ont créé eux-mêmes.

  • Speaker #2

    Il y a une conversation au téléphone dans la chanson ? Ça tourne autour d'une conversation ? Non,

  • Speaker #1

    en fait, si tu veux, qu'est-ce qui est le plus important ? Qu'est-ce que tu crées ou tout ce qu'il y a autour ? C'est le storytelling que tu crées qui est important, vous voyez ? Vous, vous avez un podcast, vous faites un contenu, mais là, c'est le positionnement autour, de quelle manière vous allez communiquer. Donc c'est ça, en fait, que les marques vont venir chercher. C'est, l'artiste va faire un titre, mais derrière de quelle manière on va le travailler, de quelle manière on va le storyteller par rapport à la marque.

  • Speaker #0

    C'est hyper smart aussi de penser comme ça.

  • Speaker #1

    Bien sûr, parce qu'en fait au-delà de ça, c'est aussi, aujourd'hui c'est aussi, la marque a non seulement, alors elle a travaillé avec Gims et Vita, donc ça lui permet d'avoir des belles retombées aussi de son côté, d'ailleurs ça a été chiffré, mais...

  • Speaker #0

    Vas-y dis-nous.

  • Speaker #1

    Ben il y a eu... Je sais pas combien, mais des points de notoriété qui ont augmenté.

  • Speaker #0

    Et ça se traduit par plus de ventes ?

  • Speaker #1

    Ouais,

  • Speaker #0

    plus de ventes. Un avant après,

  • Speaker #1

    quoi. En termes d'images, ouais.

  • Speaker #2

    Plus d'attachement à la marque.

  • Speaker #1

    Exactement, plus d'attachement à la marque, plus de notoriété de la marque. Parce qu'il y a eu beaucoup de télé aussi. Ça a été un plan média incroyable. C'était brillant. Ah ouais. Et en fait, si tu veux, au moment où Oppo va faire sa pub en télé, ils vont reprendre des extraits du clip. Tu vois ?

  • Speaker #2

    Ah bah oui, en fait, c'est un contenu qui est fait et qui leur sert sur tout leur réseau après.

  • Speaker #1

    Exactement, le précepte de communication, exactement. Et en fait...

  • Speaker #0

    Toi, tu interviens où dans ce process ?

  • Speaker #1

    Dans ce process, tu interviens dans toute la partie de la gestion. En fait, toi, tu vas aller voir le client, donc l'oppo. Tu vas proposer le concept, tu vois. Et après, derrière, tu es sur toute la gestion du projet, créative. Tu vois avec la part... Les artistes bon après c'est leur métier tu vois ils vont faire ce qu'il faut mais... de valider, puisque vu que ça reste quand même une collaboration avec une marque, que c'est ok, que tout convient, que les lyrics etc. qu'on est ok, et après t'interviens autour, derrière de tout ce qui est...

  • Speaker #0

    Donc il y a un droit de regard sur les paroles de la chanson ?

  • Speaker #1

    Bah après oui, dans le sens où si tu fais une collaboration avec une marque, c'est tout le...

  • Speaker #0

    Ouais mais là c'est un niveau d'association entre la marque et l'artiste, qui est du jamais vu.

  • Speaker #2

    La chanson elle est faite pour eux

  • Speaker #0

    Mais elle sort dans un album

  • Speaker #1

    Bah oui après elle est sortie Après eux ils ont sorti le titre Tu vois les deux Mais après si tu veux eux à l'origine C'était un projet tu vois Où ils avaient envie de faire quelque chose Mais par contre ils se sont dit si on le fait On y va à fond quoi Et en fait ils ont demandé Une chose c'est de garder leur dimension artistique Et nous notre travail de faire comprendre à la marque De pas commencer à Oui,

  • Speaker #2

    de préserver.

  • Speaker #1

    Par exemple, on a pris un photographe, donc Fifou, qui est le meilleur photographe, je lui fais un gros bisou, qui est le meilleur photographe en tout cas le plus reconnu dans l'univers de la musique et plus précisément historiquement du rap, tu vois. Même si aujourd'hui il se déploie sur d'autres projets. Et donc on a pris des acteurs de l'industrie musicale, vous voyez, pour faire ce projet. Et donc du coup... Si je te dis qu'ils ont un droit de regard, c'est pas des D.A. hein, c'est pas des directeurs artistiques, mais en fait, les marques elles ont des règles, etc., de normes, de trucs... D'accord,

  • Speaker #0

    donc ils ont juste respecté un peu...

  • Speaker #1

    C'est ça, c'est plus de la conformité. Oui,

  • Speaker #2

    une cohérence avec... Ouais,

  • Speaker #1

    c'est ça.

  • Speaker #0

    Parce que ça me fait penser à Michael Jackson où ils avaient un jingle, tu vois, où il disait la marque. Alors... Et il reprenait un titre, tu sais, un extrait de ses chansons, et puis il disait le mot Pepsi dedans, ou une connerie comme ça. C'est différent, tu vois.

  • Speaker #1

    Pour moi, c'est différent.

  • Speaker #0

    C'est pour ça que... arriver avec un titre créé pour une marque quasiment entre guillemets, je trouve que c'est une implication qui est...

  • Speaker #1

    Ouais mais après ce qui est très smart, c'est qu'en fait le titre quand tu vas l'écouter, tu l'écoutes, tu le stream, tu vois il a été certifié le titre, il a été certifié,

  • Speaker #0

    il a marché donc tu vas inconsciemment le le lier à la marque, tu vois trop.

  • Speaker #1

    Ouais mais tu le fais intelligemment si c'est bien fait, si la marque de téléphone elle a tourné le clip etc tu le vois en entrée de clip, au propos etc ça marche, tu vois, ça marche. Ce que tu as dit par rapport à Michael Jackson et les jingles, c'est plus pour moi...

  • Speaker #2

    C'est un peu in your face en fait.

  • Speaker #1

    Ouais, mais c'est vraiment de la p*** quoi.

  • Speaker #2

    Ouais c'est ça,

  • Speaker #0

    à la fin il te dit... Non, non, non, pas de p***, tu vois.

  • Speaker #2

    Je pense que l'exemple que tu donnes, c'est très subtil comme approche.

  • Speaker #0

    C'est une autre approche quoi.

  • Speaker #2

    En fait, le titre, je sais pas c'est quoi les droits et les accords, mais ça leur appartient en quelque sorte. Donc tout ce matériel, ils l'utilisent un peu comme ils veulent. Et en même temps, c'est...

  • Speaker #1

    C'est smooth. Et en fait, eux ils avaient des... Il suffit que l'artiste, et en l'occurrence dans ce cas là, c'était le cas... ils ont envie de potentiellement créer un projet et à ce moment-là la marque, on leur propose un concept de titre etc. ils s'accouplent ensemble la marque c'est intéressant parce que du coup on va pas se mentir, elle a quand même financé un clip, elle a quand même aussi accompagné un titre, c'est super pour eux aussi c'est énorme, bien sûr et eux, la marque bénéficie aussi d'une visibilité avec des artistes ultra reconnus ultra légitimes et qui touchent une cible ah ouais similaire à la cible du matin du téléphone.

  • Speaker #2

    Et puis un parti pris audacieux, ils ont l'air plus jeunes, ils ont l'air plus innovants.

  • Speaker #1

    Donc c'est ça qui est super.

  • Speaker #0

    Comment tu te rémunères toi dans tout ça ?

  • Speaker #1

    Ça dépend. En fait, il y a différentes manières. Soit on a des contrats déjà faits, des contrats avec les artistes où il y a une exclusivité quelque part qui dit que du coup il y a une part qui est reversée au label. coup nous mais c'est un pourcentage c'est un pourcentage exactement ça va de combien ça va de ça peut aller de 10 à 20% tu vois et après sinon c'est une commission d'apporteurs d'affaires d'accord ça c'est peut-être pour des artistes qui sont pas dans votre label ouais essentiellement majoritairement et après tu as avec certains artistes ou bas il n'y a pas forcément cette idée d'exclusivité tu vois du coup on voit avec eux parfois ça peut être au cas par cas tu vois mais la plupart du temps avec les artistes de chez nous il ya déjà des contrats préétablis Et si ce n'est pas le cas, on fonctionne de manière très bonne communication avec eux. Et puis, on voit.

  • Speaker #2

    C'est quoi une de tes plus belles campagnes ? C'est ça, tu dirais ?

  • Speaker #1

    Plus belle campagne ?

  • Speaker #2

    Une de tes plus belles.

  • Speaker #1

    Une de tes plus belles. C'est celle avec que j'ai faite. Alors, il faut savoir que Gimsopo, je suis arrivé vraiment genre... Ça avait déjà été lancé. C'est vraiment juste après que je suis arrivé. Et après, du coup, j'ai enchaîné d'autres projets. Mais... Mais du coup, la plus belle collab que j'ai eue, c'était certainement celle qui m'a le plus marqué. C'est celle de Tyke avec Boss. On a fait une super collaboration. Ça, c'est celle qui m'a le plus marqué. Donc, pour rentrer un peu dans le détail de cette collab. En fait, Tyke venait en fait de... Je vous parlais un peu de ce process de maturité d'un artiste. Donc lui, il venait déjà d'exploser depuis un an ou deux. Un an avant, un an et demi avant, il avait son titre Le Temps, qui avait cartonné, c'est ça. qui a vraiment été aussi un titre qui a extrêmement bien marché pour lui et l'a fait découvrir aussi à... à des marques concrètement et donc du coup les marques commençaient du coup à pas mal s'intéresser à lui et donc je suis arrivé plus ou moins à ce moment là et du coup BOSS du coup est venu s'intéresser donc en fait la campagne c'était Be Your Own BOSS donc ils avaient pris pas mal des talents un peu à l'inter à l'international Ils ont notamment pris Maluma à l'international. Et du coup, ils recherchaient un représentant en France sur le volet digital.

  • Speaker #2

    Donc,

  • Speaker #1

    il n'était pas affiché en PLV. Ça n'aurait pas été le même négociation.

  • Speaker #0

    C'est bien digital.

  • Speaker #1

    Non, mais je veux dire, ça n'aurait pas été la même négociation. Ça n'aurait pas été la même négociation. Mais non, c'est déjà incroyable.

  • Speaker #0

    Donc, on est clair, il y a deux mondes entre digital où tu touches beaucoup moins, où ça coûte beaucoup moins cher pour les marques.

  • Speaker #1

    Non, c'est des droits. C'est des droits extérieurs. C'est des droits. Demain, c'est des droits. En fait, nous... Notre travail, c'est que l'artiste soit rémunéré à sa juste valeur. C'est notre métier en fait. Et donc en fait, c'est une question de droit. Demain, t'es en 4x4 dans tous les magasins de boss en France et à la télé, ça va coûter plus cher que si t'es publié sur les réseaux de la marque. Enfin, tu vois, parce qu'il y a un côté plus prestigieux, on va pas se mentir, plus incarnant que prestigieux. parce qu'en fait tu as une assimilation beaucoup plus forte quand tu fais une OP sur le digital tu es dans un scope un peu plus influence et inconsciemment dans la tête des gens l'influence est éphémère inconsciemment il y a un côté un peu plus éphémère donc voilà c'est l'assimilation de marque et là du coup pour cette collab ils viennent chercher un boss et donc du coup on a proposé déjà eux ils avaient eu l'idée de Tyke mais c'est vrai que nous on a vraiment On s'est vraiment dit que ça colle parfaitement, les équipes de tech trouvaient le concept plutôt cool. Et après on est partis, pourquoi je vous dis que c'est la plus mémorable, parce qu'on est partis tourner à l'étranger. Et je me souviens on arrive là-bas et on se dit qu'on aurait pu tourner dans un quartier à Paris si on venait de Paris. Parce que c'était un grand hangar et tout. Après c'était très cool, les équipes de boss adorables. Et puis... C'est ça que j'aime, parce que c'est une mentalité qui est peut-être très anglo-saxonne quelque part. C'est, on veut l'artiste, on connaît sa valeur, on va tout faire pour faire quelque chose de bien. Si il faut prendre un jet pour le faire venir, on va le faire. Et ça, c'est classe aussi. C'est classe, mais c'est surtout, on sait ce qu'on veut. Il n'y a pas de perte de temps, de chichi, de machin. Parce que vous savez, si vous voulez un artiste de ce niveau-là, vous savez pourquoi vous venez. Donc, c'est pas le marchand de tapis, entre guillemets, dans le sens, je vais me démoire peut-être un peu dur, mais je veux dire, il faut venir en étant sûr de son projet, et si vous voulez, il faut mettre les moyens pour, et parce que le projet a été canon, surtout derrière. Et puis surtout, ce qui est cool, c'est que sur ce projet-là, il a pu parler aussi un peu de comment il en est arrivé là. en fait il y avait plusieurs derrière lui il y avait des passages de sa vie il chantait dans peut-être des salles plus petites etc jusqu'au moment où il est devenu l'artiste qu'il est et donc c'était super c'était super et donc du coup c'était pour moi l'opération la plus incarnante et surtout nous ce qui est très important dans notre métier c'est de faire que l'univers de la marque colle avec l'univers de l'artiste. Et quoi de mieux que...

  • Speaker #2

    Et pour toi, ça collait complètement.

  • Speaker #1

    Tu vas aller voir un artiste et on te dit Ouais, faut que tu montres comment t'es arrivé là. C'est quand même sympa. Il y a eu aussi... J'ai eu, par exemple, un clip de Gims avec Soul King. Pour que je varie un peu les artistes aussi. Du coup, c'était un placement de produit Samsung. Et du coup, je donne le téléphone... Gims du coup devait utiliser le téléphone quelques secondes ou si les Samsung à clapé ou vous savez quoi et en fait sauf qu'en fait il devait recevoir un appel pour sauf que mon téléphone ne marche pas sans puce et en fait pour le clip tu veux dire en fait on me dit et en fait sur le moment moi je donne ma puce quoi en fait sur le téléphone Samsung petit écran il y a écrit ton numéro Je m'en fous, sur le moment je me pose pas la question, c'est en post-prod. Moi je vois la V1 du coup, je vois rien. Et après derrière, mon numéro il s'est affiché. C'est vraiment très subtil.

  • Speaker #0

    Dans le clip, ils ont pas flouté le numéro.

  • Speaker #1

    En fait c'était pas flagrant.

  • Speaker #0

    Les gens ils appelaient en posant que c'était Gims.

  • Speaker #1

    En gros pour te donner... C'était Soup King qui a appelé Gims. Mais en fait l'idée...

  • Speaker #2

    C'était 5 secondes.

  • Speaker #1

    Comme on connaissait un peu les règles de plan large, c'était sur le plan large. Donc du coup... Moi je me suis pas dit en mode voilà,

  • Speaker #2

    mais t'as des gens,

  • Speaker #1

    du coup j'ai reçu des appels.

  • Speaker #2

    Mais t'as dit oui j'espère.

  • Speaker #1

    Ouais, du coup c'était, non mais du coup, la vidéo diffusée ? Moi je calcule pas ça, mais je reçois 1, 2, 3, 4, 5, 10, 15, 20 appels. J'en ai reçu, je pense, en 4 ans, j'en ai reçu une centaine. Mais c'est sûr ! C'était plus des gens qui me disent Salut, c'est vraiment toi ? C'est génial !

  • Speaker #0

    Regardez, donc t'as gardé le numéro.

  • Speaker #1

    Au label, ils m'ont dit Est-ce que t'as envie qu'on le floue ? Je dis Non. En vrai, ouais, mais maintenant, ça fait plus d'un an, un an et demi. Là, j'en reçois un tous les 3-4 mois. Ça va. Mais ça me fait drôle, ça me fait rigoler. Parfois je réponds, parfois je réponds pas. Je dis c'est moi, enfin c'est pas moi, je dis tout le temps que c'est pas moi. Mais je veux dire, ça serait très bizarre si je disais que c'était moi. Mais je veux dire, parfois je donne la peine de répondre quand même. Ça valait le coup.

  • Speaker #0

    Donc là c'est le côté positif. On va partir sur des trucs un peu moins positifs. Donc quand tu as par exemple à gérer l'image d'un de tes artistes qui vit une crise, comment toi tu gères ça ? Qu'est-ce qui se passe ? Est-ce que les marques, du coup, elles toquent à la porte en disant attention ?

  • Speaker #1

    C'est pas une gestion que nous, on a directement, très honnêtement. Après, c'est une conséquence de ce qui peut arriver. Mais quand tu vas parler avec des marques, elles peuvent être rapidement au courant. Et c'est vrai que ces trucs, honnêtement, je te le dis, c'est des trucs qu'on ne maîtrise pas. Nous, notre rôle, comme je t'ai dit, c'est de défendre l'artiste au maximum, de le défendre au maximum. Parce qu'en fait, ce qui est drôle, c'est que nous, on sait que c'est éphémère. Ça retombe. très vite. Oui, bien sûr.

  • Speaker #0

    C'est normalement médiatique.

  • Speaker #1

    C'est ça. Ça va prendre très vite. Alors après, chacun, ses avis ou quoi, les faits sont les faits parce qu'en fait, il y a tellement d'actualités et tellement de choses qu'à un moment, un jour, tu es au cœur de l'actualité, le lendemain... Mais toi, tu le sais. Les marques, elles ne fonctionnent pas comme ça. Les marques, elles vont googler, elles vont... Moi, j'ai eu un exemple, si vous voulez, que je vous en donne. Oui, bien sûr. J'ai eu... Je devais bosser avec une marque de Paris Sportif. Je devais mettre cette gecko. cette gecko, je sais pas si vous voyez, l'artiste qui a notamment joué dans des films avec Mike Bentach et sur un projet et ça s'est pas fait parce qu'en fait quasi donc à partir de ce moment là qu'est ce que tu fais ? ah bah tu fais rien, tu subis et en fait quand tu acceptes de faire ce métier tu acceptes, tu gères de l'humain, tu gères pas, tu vends pas un téléphone donc tu te prends dans tout et nous on n'est pas là pour juger, on n'est pas là pour pour argumenter quoi que ce soit, les faits sont les faits et si une marque à la fin ne veut pas s'associer et bah on aura beau lui dire quoi que ce soit et moi je peux vous dire que je suis quelqu'un qui aime bien convaincre, aller au bout des choses c'est la seule chose que j'ai et parce que pourquoi ? parce que ça peut aussi nuire à la relation et c'est pas bon ni pour l'artiste ni pour la marque, non notre rôle c'est de défendre l'intérêt de l'artiste mais défendre l'intérêt de l'artiste c'est pas forcément aller tout le temps à prendre de la marque ouais exactement et du coup dans l'intérêt de l'artiste dans le sens où on devrait penser que dans le point parfois c'est il faut aussi aller aussi dans le parce que c'est une question de relation et d'équilibre donc il faut garder cette relation avec la marque et de se dire bon ok ils ne le prennent pas à l'instant t peut-être que sur un autre projet ils le prendront et mon rôle à moi c'est que sur d'autres projets tu vois j'essaie de les convaincre alors bien évidemment que sur le moment où ils vont me dire cette gecko c'est compliqué etc bah je vais leur dire oui bah non regarde ça date d'il y a un certain temps machin truc voilà non le but c'est de convaincre mais au bout d'un moment Faut pas s'enteriner dans un truc où limite ça en devient toxique et que du coup on se crame pour la suite de collaboration avec d'autres artistes.

  • Speaker #0

    C'est quoi ton rêve de collab idéal ? Aujourd'hui tu me dis voilà ça c'est mon rêve absolu, j'aimerais trop pouvoir faire ça.

  • Speaker #1

    De collab absolu ? Bonne question. Merci. Non, non, faut réfléchir, j'y avais pas pensé à ça. Alors, ce qui me fait... demain je dois aller... sur d'autres projets, c'est même pas une question d'ambition ou pas, ça n'a rien à voir, c'est juste un plaisir que j'ai, c'est vraiment d'aller sur des artistes un peu plus inter, tu vois, je sais pas moi, de bosser avec des Bruno Mars, ils avaient fait une collab avec Lacoste, il y a un petit moment, tu vois, c'est des collabs un peu quand même sympas, tout aussi sympas que ce que je fais déjà, mais j'ai envie de voir...

  • Speaker #2

    T'as envie de voir le côté un peu plus américain peut-être ?

  • Speaker #1

    Ouais, c'est ça, c'est autre chose. Dans la culture, ouais. Et je me pose la question, est-ce que parfois il y a un critère qualitatif à mettre sur tout ça ? Non, je pense que c'est juste différent. Après, il y a le côté international. Mais ce qui est intéressant sur un côté international, c'est que du coup, tu as un business aussi qui est totalement différent. Tu vas aller spotter peut-être d'autres pays que le tien, etc. Donc ça, ça pourrait être très intéressant.

  • Speaker #0

    C'était différent ?

  • Speaker #2

    Ça n'a jamais été des artistes iraniens ?

  • Speaker #1

    Moi, j'ai des artistes que j'aime beaucoup. Ouais, si, si, j'aime beaucoup. C'est des artistes que je... avec qui j'ai toujours voulu travailler, après pour l'instant je ne me suis pas penché, c'est hyper transparent. Et en fait, comme c'est une diaspora, et que les marques travaillent essentiellement sur des marchés locaux, du coup c'est un peu compliqué. Vous avez vite compris le sens. Un artiste qui va se piquer... Bah ouais, tu vois, donc après, à moins que j'aille en Iran pour bosser avec des marques iraniennes... Ce qui ne sera pas le cas pour l'ensemble. Pas la peine de donner les plus grands détails. Mais non, j'aurais pu par exemple aller vivre, c'est un peu ma vision peut-être sur le long terme, aller vivre à Los Angeles et bosser avec des artistes iraniens, mais avec Elmar, quoi.

  • Speaker #0

    Corentin, qu'on avait reçu il y a quelques épisodes, il disait, il prenait l'exemple d'une pub du Super Bowl, où tu avais genre Ben Affleck, tu l'as vu peut-être ?

  • Speaker #1

    Je ne parle pas du Super Bowl, parce que Rihanna, qui avait chanté, j'avais les larmes aux yeux. C'est vrai ? Ah ouais, c'est là où je me suis dit... Avec son ventre. C'est ça.

  • Speaker #0

    Et donc il disait que... que les américains la pub du superbowl il y avait la pub d'un king d'un king donat oui je l'avais vu celle-là avec Gero,

  • Speaker #1

    Tom Hardy,

  • Speaker #2

    Matt Damon et nous et il dit qu'en France on pourrait pas avoir ce type de collaboration ce qu'il dit c'est qu'on voit pas vraiment ce type de collaboration de manière aussi osée avec un tel niveau d'autodérision et la question c'est pourquoi est-ce que c'est parce que on peut pas est-ce que on est d'accord avec lui pour le coup je suis

  • Speaker #1

    D'accord et pas d'accord, dans le sens où je suis d'accord, dans le sens où on n'est pas un marché assez mature par rapport aux marques. Tout simplement, c'est qu'aujourd'hui, alors moi je parle de mon scope avec la musique, c'est qu'en fait, tant côté annonceur que côté artiste, aujourd'hui on fait trop la distinction entre les deux. C'est-à-dire que les marques c'est les marques, les artistes c'est les artistes. Et moi, si vous voulez on s'en reparlera juste après, mais la complexité, parce qu'on n'était pas que dans le positif, de gérer les deux univers, c'est ça mon métier en fait dans la réalité. Tous les jours c'est ça. Les marques aujourd'hui elles sont quand même très dans leur brief machin et l'artiste c'est normal c'est un artiste avant tout etc donc il n'y a pas ce... Aux Etats-Unis c'est historique et les marques sont des vraies, c'est limite ça fait partie de l'image de l'artiste en fait, le travail au global. bosser avec une marque a autant d'impact que d'avoir une retombée presse sur GQ ou sur Gradia.

  • Speaker #0

    Tu fais une pub pendant le Super Bowl, c'est vu par des dizaines et des dizaines de personnes.

  • Speaker #1

    Mais même au-delà de ça, ils ont fait tellement de collab,

  • Speaker #0

    Doritos par exemple. Oui, Doritos bien sûr, mais t'as l'impression qu'il y a une vraie créa autour de l'association entre les artistes et les marques qu'on n'a pas forcément ici.

  • Speaker #1

    Non, mais parce que c'est fluide. La marque est ouverte à aller au-delà de son image qu'elle a. Tu vois l'image très...

  • Speaker #0

    Ils prennent des risques en fait. Voilà,

  • Speaker #1

    c'est ça.

  • Speaker #2

    T'as l'impression que c'est même pensé pour.

  • Speaker #0

    Ouais. Exactement.

  • Speaker #1

    En fait, ils font bien la distinction entre le produit et l'image. Tout simplement. D'accord. Enfin moi c'est mon avis. L'image peut être what the fuck, ton produit c'est de manger des donuts mec. C'est deux choses différentes. C'est clair. Mais par contre...

  • Speaker #2

    Il y a quelque chose de très décomplexé en fait. Ouais,

  • Speaker #1

    il y a quelque chose de très story télé. Ouais. En fait, aux Etats-Unis, l'histoire, ce que tu racontes est plus important que ce que tu produis. Et à partir de ce moment-là... Bah ça, c'est la clé de beaucoup de choses. En France, c'est un peu plus compliqué. Donc pour moi aujourd'hui, ce que tu produis est équivalent à ce que tu storytelles. Et puis après, j'ai envie de vous dire, c'est ton background. C'est quand aux Etats-Unis, on fait ça depuis déluce, très déluce. C'est ça.

  • Speaker #0

    Et nous, on a plus...

  • Speaker #1

    Pardon, vas-y, je t'assure.

  • Speaker #0

    Non mais si, nous on est plus ancré dans un truc...

  • Speaker #1

    Historique.

  • Speaker #0

    Ouais ! On se place aussi peut-être, on est un... Cognac. On est un snob, mais tu vois, on est un truc un peu... Clairement.

  • Speaker #1

    Ouais, clairement, faut le dire, c'est clairement. Oui, bah c'est pour ça que j'ai dit... Ouais, ouais,

  • Speaker #0

    ouais. Avec des pincettes.

  • Speaker #1

    Non mais clairement, c'est vrai quelque part, parce que quand moi j'étais chez Deco, et que tu fais tes affichages publicitaires et qu'on te dit que 50% de la bâche publicitaire elle doit être fondue avec l'immeuble, et quand vous verrez, maintenant je vous apprends peut-être un truc, quand vous allez vous balader sur Opéra, etc, vous verrez des grandes bâches publicitaires, bah en fait, la pub elle prendra jamais toute la bâche, c'est des normes françaises. Esthétiquement, c'est pas beau.

  • Speaker #0

    Donc il faut que le bas ressemble à l'Ibev ou le haut ou machin ? Pas forcément le bas,

  • Speaker #1

    il faut que ça soit, on calcule, il faut que ça soit la moitié-moitié. Quand tu vas au Portugal, quand tu vas en Italie, il n'y a pas ce problème-là. Après, on peut dire esthétiquement, on peut avoir tout ce qu'on veut.

  • Speaker #0

    C'est ça, c'est esthétique.

  • Speaker #1

    C'est à chacun après, c'est la question, moi pour moi.

  • Speaker #0

    Parce qu'on est Paris, parce qu'on est machin.

  • Speaker #1

    Exactement, mais après quand tu vas à Times Square, à Times Square, t'as des pubs de partout, c'est le charme de Times Square d'ailleurs.

  • Speaker #0

    Ah mais c'est de la folie pure par contre. C'est une orgie de pub. C'est ça. C'est peut-être too much aussi.

  • Speaker #2

    Est-ce que c'est une si mauvaise chose ?

  • Speaker #0

    Quand on parle de l'exception naturelle française, il y a un truc à impacter.

  • Speaker #1

    Je bosse dans l'univers des marques. C'est un côté très... Pas business, mais je suis convaincu que les collabs, c'est vecteur d'émotion, pas que d'ostentatoire. Le marché américain est très publicitaire. Tu remarques bien, ils font beaucoup de spots De quoi ?

  • Speaker #0

    Une série elle est coupée en 40

  • Speaker #1

    En France on est moins comme ça Mais nous Nous passionnés par notre métier Bien évidemment qu'on a influencé Tourneversa Bien sûr, et ça serait mentir que non Moi en tout cas pour mon avis Je dirais pas tant que c'est les Honnêtement, je dirais pas tant que c'est les artistes Parce que les artistes en vrai c'est par rapport Au feeling du projet C'est plus côté de marque Parce que c'est eux qui ont le plus qui ont le plan média, la diffusion, etc. D'assumer le projet. Et après, d'ouverture. Moi, mon rôle aussi, c'est de dire aux marques... Mettez pas énormément de choses sur votre brief, alors mettez les guidelines qu'il faut, ce qu'il faut, mais laissez la liberté à l'artiste de faire.

  • Speaker #2

    Parce que finalement ton rôle et les personnes qui travaillent dans ton secteur comme toi, c'est justement d'arriver à progressivement pousser les marques à être de plus en plus ambitieuses par rapport à ta, se décomplexer peut-être un peu.

  • Speaker #1

    C'est pas tant les artistes, parce que les artistes ils ont leur propre ADN. Tu vois quand tu vas chercher un Ben Affleck, tu vas le chercher parce que c'est Ben Affleck, c'est un acteur. C'est un acteur qui a fait du drame, de l'humour, tout ce que tu veux. Donc tu sais pourquoi tu vas le chercher. mais parce que c'est surtout que la marque a accepté d'aller dans cette ouverture d'esprit c'est une question d'adène culturelle de marketing, je dois du même dire c'est une question de marketing le marketing aux Etats-Unis il est ostentatoire il est visible, il est what the fuck parfois en France on est un peu plus touchy sur ça mais c'est pas forcément c'est pas négatif c'est un constat mais oui tu m'as demandé s'ils étaient plus fermés sur ça c'est un constat, oui ils sont plus fermés sur ça voilà

  • Speaker #2

    Est-ce qu'on peut parler de M-Culture que tu as créé ? Oui,

  • Speaker #1

    bien sûr, carrément.

  • Speaker #2

    Est-ce que tu peux nous dire en quel sens ?

  • Speaker #1

    Oui, bien sûr. Du coup, en gros, moi, quand je suis arrivé chez Playto, j'ai vite pris d'attache avec le métier que je faisais, ce côté d'emploi intermédiaire entre les marques et les artistes. Et en fait, il n'y avait aucun média qui parlait de ces collabs-là. Et puis même quand nous, on faisait des projets, on s'accouplait à des médias et tout, mais soit c'est du marketing, tu vois, ou on fait du... plus en marketing avec des acteurs de la presse, digital, print et tout. Mais il y a des retombées, il y a des retombées presse, mais il n'y a pas de médias affiliés à ce genre de trucs, notamment sur le digital. Et donc du coup, l'idéal est parti de ça. Et en fait, depuis maintenant 3-4 ans, je ressasse un peu toutes les collabs en France et à l'international. Et puis moi, comme je vous l'ai dit, j'adore, tu as très bien fait de parler des Etats-Unis, moi je suis quelqu'un qui aime vraiment voir comment ça se passe dans les autres pays, parce qu'au final... nos métiers sont très aussi culturels, très attachés à la culture de chaque pays, comment les artistes se comportent, comment les marques se comportent, c'est de la consommation. Et en fait, du coup, ça m'a permis aussi d'aller connaître d'autres marchés, ça m'a forcé à faire de la veille, et donc du coup, ça fait 4 ans que je l'ai, j'ai 4000 followers je pense dessus, et donc du coup, plusieurs j'ai pu mettre en avant. Alors, je ne mets pas que les collabs de Playzoo, je mets les collabs de tout ce que je vois, parce que je pense que c'est aussi important. pour tout le monde. Quelque part, en fait, on n'est pas... Alors oui, les autres labels qui font le même métier que nous, oui, sur le papier, on est concurrents, mais on s'entraide, c'est important. On a bossé avec Vagram, avec Julien Granel, par exemple, c'est un exemple, mais on bosse main dans la main, donc du coup, moi, je me suis dit, je vais centraliser un peu toutes les opés qui ont déjà été faites, et ça permet à tout le monde de voir ce qui a été fait, parce que c'est très important pour nous. de voir aussi ce qui a été fait chez les autres, etc. C'est de la veille, en fait, simplement. Et donc, c'est dans cette idée-là que je l'ai faite, du coup. Donc, très content et j'essaie de continuer quand j'ai le temps, du coup.

  • Speaker #2

    Et donc, le fait de documenter ça, c'est quoi le next step avec ce projet pour toi ?

  • Speaker #1

    C'était, très honnêtement, c'était aussi pareil, de gagner en visibilité vis-à-vis des marques et des agences.

  • Speaker #2

    Et ça marche ? Ouais,

  • Speaker #1

    ça a bien marché. Ça fait 4 ans, à l'époque, j'avais remis Gims et Oppo, je l'avais remis en avant. Oppo, ils avaient relayé. Pepsi, quand j'avais fait, j'avais mis en avant le Super Bowl, les deux Super Bowls. J'avais mis le Super Bowl avec Wemilem qui était venu, Snoop et tout, ils étaient tous venus. Je l'avais mis en avant, ils m'avaient relayé. Pepsi France, ils m'avaient relayé. Enfin voilà, tu vois, donc c'est cool. Et puis après, dans le sens où du coup, ça te permet aussi d'avoir une certaine visibilité aussi vis-à-vis des marques et des agences pour que derrière, ils puissent venir te voir. échanger avec toi et puis ça m'a permis aussi moi d'être invité à des événements pour parler de ça donc c'est cool et moi j'ai envie aussi de mettre en avant ce qu'on fait le métier qu'on fait c'est pour ça que tu es là exactement exactement je trouve ça important tu vois parce que du coup c'est aussi que les gens comprennent un peu comment ça marche quoi

  • Speaker #0

    T'as un conseil pour quelqu'un qui voudrait devenir agent ? Faire le même métier que toi ? Ah ouais,

  • Speaker #1

    oui, d'être curieux, très très curieux, dans le sens où c'est un métier où il faut s'adapter aux gens, à des univers complètement différents, et que t'es le point entre les deux, tu dois respecter la créativité artistique et le cahier des charges de la marque, qu'on n'est pas dans les mêmes univers, et donc d'être curieux, vraiment, c'est être curieux, et si vraiment c'est de faire ce métier où... c'est d'être ouvert et d'aller à tous les événements tous les événements où vous êtes invité alors au début vous allez être invité, ça va être cool après ça va être du boulot après c'est du boulot en fait bon pour l'instant j'ai pas de médecin d'enfant donc ça va, mais au delà de ça les... Ce qu'il faut comprendre c'est que les managers à leur sort, ils attendent que vous leur cherchiez des marques, que vous leur fassiez des artistes, mais ce qu'ils attendent avant tout, ils sont réalistes, ils savent que ça peut prendre du temps. Ce qu'ils attendent, c'est que tu donnes de la valeur à leur artiste. Tu réponds au téléphone, que tu réponds dans le message, que quand ils ont une demande à faire, on parle en chambre, on échange, on fait des réunions, on avance. en fait ensemble tout simplement et ça c'est important et ça c'est un point important mais du coup quand tu veux aussi à des événements tu les revois ses managers d'artistes tu vois parfois des marques aussi mais c'est important de créer du lien dans les deux sens donc il faut vraiment y aller à ces événements c'est un conseil donné c'est curiosité et

  • Speaker #2

    rigueur aussi et disponibilité ouais

  • Speaker #1

    Disponibilité et rigueur. Oui exactement. Et rigueur parce que je dis ça parce qu'on peut vite se perdre dans ce genre de milieu où effectivement il y a des événements, des choses. Et il faut garder une grosse rigueur, énorme, parce que c'est un métier, c'est un vrai métier et donc du coup voilà.

  • Speaker #2

    Top !

  • Speaker #0

    On a un coutume de dire ici, à Jean-Quentin, mission accomplie.

  • Speaker #1

    Merci beaucoup.

  • Speaker #2

    Merci à toi d'être venu.

  • Speaker #1

    Merci à vous, c'était trop trop bien. Je vous suis à fond et je vous redonnerai le prochain invité.

  • Speaker #2

    Merci de nous avoir écoutés jusqu'au bout. Et maintenant, c'est à vous d'entrer en action. Votre mission, si vous l'acceptez, laissez 5 étoiles et un commentaire sur votre plateforme d'écoute. Abonnez-vous au podcast, à notre chaîne YouTube et à notre compte Instagram pour des contenus exclusifs. et surtout n'hésitez pas à partager autour de vous. Agent Double est un podcast indépendant. S'il vous a plu et pour qu'on puisse continuer à le développer, vous pouvez nous soutenir en cliquant sur le lien dans le descriptif de l'épisode. On compte sur vous et on se retrouve dans deux semaines pour un nouveau numéro d'Agent Double.

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