79ème édition du festival d’Avignon.

Vibrer, vivre, encore vivant, ici et maintenant.

La langue Arabe était l’invitée d’honneur de ce 79ème édition du festival d’Avignon.

Un spectacle créé par la compagnie Nuit Orange proposait en français et arabe surtitré, le classique de Jean Racine : Bérénice, Mise en scène par Marie Benati et  assistée de : Sanae Assif.

Ce Bérénice ouvrait une brèche dans l’espace temps, car Bérénice est reine de Palestine.

Dans ce moment présent où l’état Israélien perpétue un génocide en Palestine et que la France vient de reconnaître l’état de Palestine comme un état souverain, comme il était bon d’entendre cette langue résonner dans cette ville d’Avignon, dans ce festival de tous les possibles et de tous les espoirs.

Aller à la rencontre de ce spectacle au théâtre du Balcon à Avignon en juillet 2025, permettait aussi de découvrir une actrice Libanaise Ghina Daou, d’une grande délicatesse, d’une sensibilité désarmante mais aussi d’une puissance dévastatrice.

Alors de quoi parle Bérénice ? Après huit jours de deuil suite au décès de l’empereur Vespasien, son fils, Titus, vient enfin d’être sacré empereur à son tour. Tous les yeux se tournent maintenant vers Bérénice, sa maîtresse, reine de Palestine.
Et la même question flotte sur toutes les lèvres : Titus osera-t-il élever au trône des Césars une reine étrangère ?

Toujours en quête de résonances poétiques et humanistes, la compagnie Nuit Orange revisite ce classique théâtral à travers un dispositif inédit : une version bilingue, mêlant alexandrins raciniens et arabe littéraire surtitré, qui porte au premier plan les enjeux politiques de la pièce.

Dans cette version où la xénophobie joue le premier rôle, la poésie – celle des alexandrins de Racine et celle de l’arabe littéraire – demeure un pont entre les êtres, entre les cultures, l’outil de l’amour et de la résistance.

Rencontre avec celle qui incarne Bérénice pour un portrait sensible la comédienne Ghina Daou. L’entretien a été enregistré un matin de juillet 2025, dans une rue d’Avignon, attablé à l’ombre de la terrasse d’un café, dans un mouvement car le festival d’Avignon est un tourbillon.

Ah que l’art est belle ! vous dit bonjour ou bonsoir, vous invite à plonger dans cet été sans fin et vous souhaite la bienvenue.

Musique

Beach house – Space song

NTO & SOFIANE PAMART – Bagarre

Entretien et texte d’introduction: Fabien HECK

Prise de son : entretien, des cigales et du plongeon dans la piscine : MELVIL HECK-BELEY

Musique : Adrien DE ARAUJO

Création visuel Ah que l’art est belle : Stéphane PERRAUX

Photo visuel Ah que l’art est belle : Philipe LEVY

Contact Mail : whobyfireandheart@gmail.com

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