Speaker #0Bienvenue dans Aimer et vieillir. Aimer et vieillir, c'est votre antidote à la morosité, votre remède contre le sérieux et votre hymne officiel pour dire oui je suis plus vieux, plus vieille qu'hier. Mais qu'est-ce que je m'éclate ? Je suis Françoise Marchand, je suis psychopédagogue, j'ai un master en sciences de l'éducation avec une spécialité en prévention santé. J'accompagne l'humain de façon holistique depuis près de 40 ans. Alors, attrapez votre côté, votre crème anti-ride. Ici, on ne juge pas et venez découvrir comment transformer le temps qui passe en moment qui dure. Vous êtes prête ? C'est parti pour aimer vieillir, où vieillir devient un art de vivre. Mesdames, Messieurs, surtout, vos âmes curieuses et lumineuses sont accueillies ici. Elles sont prêtes à embrasser la vie à bras ouverts. Bienvenue dans Aimer et Vieillir. Ici, on ne parle pas seulement des années qui passent, on parle d'une véritable métamorphose. Ménopause rime avec métamorphose. La métamorphose passe au vieillir. ce n'est pas seulement ajouter des bougies sur un gâteau. Vieillir, c'est allumer des flammes dans son cœur, éveiller son féminin et danser au rythme de sa propre spiritualité. Vous savez ça ? Ce petit frisson d'éveil qui court le long de votre échine ? Oui, c'est l'appel du féminin, cette force douce et puissante qui sommeille en vous et qui n'attend qu'une chose. S'épanouir, rayonner et fleurir à chaque étape de la vie. Parce que vieillir, mes amis, ce n'est pas un déclin. C'est une ascension, une montée vers plus de sagesse, de liberté, de joie profonde. Pour dire, je suis là pleinement dans ma lumière et ma spontanéité, mon authenticité. Je suis prête à aimer encore plus fort, à vivre encore plus fort. plus vrai, à danser avec ce corps qui bouge dans tous les sens car Deepak Chopra le dit ce que nous utilisons de notre corps ne s'arrête alors ouvrez grand les bras à ce qui vient des rides qui racontent vos histoires, des silences qui deviennent méditation et cette énergie féminine qui s'éveille une connexion à soi et au monde plus forte que jamais. Ici, chaque épisode est une célébration, célébration de votre féminité, quel que soit votre âge, sauvage ou les deux, une célébration de la spiritualité au quotidien, des petits moments où tout s'aligne, une célébration de cette incroyable joie d'être soi à chaque instant. Mes étoiles, mes aventurières, mes audacieuses, bienvenue dans Aimer et Vieillir. Ici, on ne vieillit pas, on s'éveille. On ne compte pas les années, on les illumine. Et on ne se cache pas. Ça commence maintenant. Et si, après cet épisode, vous avez envie de prolonger la conversation, de partager vos éclats de rire, vos coups de cœur, ou même vos petites rives préférées, eh bien ne soyez pas timide. Vous me retrouverez sur l'ensemble des réseaux Instagram, Facebook et mon site Internet qui seront signifiés sous ce podcast. Vous êtes prête pour ce voyage ? Je vous attends avec tout mon cœur car je serai là pour enchanter votre quotidien, quand je serai à vos côtés ou que vous m'écoutiez, je vous attends, je serai là pour vous. Dans ce premier épisode, nous allons questionner bien sûr le rapport au temps. Comment fait-on pour en faire un allié précieux ? Vieillir, c'est plutôt ralentir ? Pas forcément. Nous nous rendons compte avec la pause de la retraite ou la pause liée à la ménopause, le changement du corps, que les personnes âgées rapportent une grande satisfaction de vie et beaucoup moins d'émotions négatives comparées au début de la vie, grâce à une bien meilleure gestion émotionnelle. Nous sommes donc beaucoup moins confrontés à des flux émotionnels quand nous vivons. Nous avons donc plus d'aisance à être heureux. Simone de Beauvoir, dans La vieillesse, critique l'obsession de la société pour la jeunesse. Elle invite à reconsidérer l'âge comme une période riche en réflexion et en liberté intérieure. L'âge ? Le corps se déconstruit avec l'âge. Cette déconstruction du corps nous invite à plus d'humilité dans l'image. Étant moins enfermés dans l'image, nous y trouvons plus de liberté. Mais qui sont les babiboumeuses ? Celles qui sont nées entre 1946 et 1964 et qui ont un rapport dont je fais partie, vous l'avez compris. et qui ont un rapport différent à la vieillesse. Elles ont vécu les révolutions culturelles et sociales de mai 68, et on s'est rendu compte que ces femmes-là abordaient la vieillesse d'une façon unique. Elles ont un rapport au temps différent. Ces femmes ont grandi dans des périodes de grands bouleversements. Elles ont lutté pour leurs droits en matière de liberté sexuelle, d'égalité professionnelle et de contrôle de leur corps. Accès à la contraception et l'égalisation de l'avortement. Elle valorise l'autonomie, la liberté individuelle et une vision émancipée de la vieillesse. Elle refuse de se conformer au modèle traditionnel de la femme vieillissante. Nous ne sommes pas les vieilles d'hier. Nous réinventons la façon de nous positionner comme nous avons révolutionné l'image de la femme dans la société. Nous refusons de vieillir avec les stéréotypes qui nous enferment dans qui sont les femmes qui vieillissent. Bien sûr, certaines d'entre elles se sont consacrées à la maternité, j'en fais partie. Et vieillir veut aussi dire terminer un cycle de vie où je peux enfin apparaître dans ma pleine puissance. Pour ça, elles pratiquent. des alternatives santé qui les maintiennent en forme. Elles refusent d'être invisibles. À un certain âge, elles continuent dans les sphères sociales, culturelles, pro. Elles ont un investissement esthétique à travers le sport, pas à travers forcément la chirurgie esthétique. Mais elles ont une façon de vivre leur esthétisme et leur corps d'une façon... dynamiques, joyeuses et naturelles. Les baby-boomeuses ont tendance à considérer le vieillissement comme une réinvention personnelle plutôt qu'une étape de retrait. Et voici maintenant que nous allons aborder l'esthétisme un peu plus loin. Vous êtes toujours avec moi ? Si vous êtes là, c'est que vous êtes restés attentifs. L'esthétisme dans le contexte du vieillissement, pour la femme on peut dire que c'est une sacrée paire de manches. Il englobe la manière dont une personne vit sa personnalité. L'esthétisme englobe la manière dont la personne vit sa personnalité, son style, sa vitalité. Une étude publiée dans Psychology and Aging en 2020 montre que soigner son apparence peut avoir des effets positifs sur l'estime de soi, en particulier et plus particulièrement chez les femmes, bien sûr, tellement le conditionnement sociétal est fort. Mais cela aide à combattre le sentiment d'invisibilité qui est associé au vieillissement. L'acte de prendre soin de soi est aussi vraiment thérapeutique. et permet une forte résilience émotionnelle en favorisant cette estime de soi. C'est un outil d'inclusion sociale, car quand vous apparaissez aimant votre âge, vous présentant avec joie et dynamisme, votre corps et votre style favorisent votre envie de sortir et de vous présenter au monde, donc de vous rendre visible. La philosophie de Catherine Malabou, dont « Changer de différence » suggère que notre rapport au corps est en constante transformation et que prendre soin de son apparence est aussi une manière de réconcilier le temps qui passe en nous avec une quête d'identité accrue. Et si, en nous montrant différentes, en nous regardant dans le miroir vraiment, nous acceptions qui nous sommes en train de devenir. Sacré challenge que j'encadre dans mes groupes de femmes et ménopause, où chacune d'entre elles raconte ce rapport au corps et ce rapport à l'image, dans des anecdotes de qui elles sont. Dans les exercices du groupe, je vais offrir aux femmes deux glaçons qu'elles vont poser sur leur visage. En glaçant le visage, elles vont réactiver toutes les zones en miroir de la réflexologie faciale et trouver une colorimétrie complètement différente, se donnant bonne mine. Alors, le sourire et la couleur vont dire autre chose d'elles, mais aussi l'effet pur qu'ont les glaçons sur cette tête. tonification de l'ensemble du visage. Donc, il nous faut aussi adopter des pratiques esthétiques concrètes, porter des vêtements de couleur qui portent notre personnalité et notre style, utiliser des cosmétiques naturels et bio pour une peau saine et adopter des routines de soins holistiques qui intègrent une dynamique physique. mais aussi mentale. Voilà comment prendre soin de soi permet de cultiver la joie dans qui suis-je en train de devenir en vieillissant. Vieillir dans un monde qui est compliqué, vieillir dans un monde où l'amorosité est forte, on se pose la question de dire que laissons-nous aux générations suivantes. Nous sommes, nous, les générations précédentes, celles qui avons laissé un monde à nos enfants un peu compliqué, beaucoup compliqué. Avions-nous conscience, il y a 50 ans, que nous construisions ce monde ? Je dois dire que pour ma part, oui. Je suis une écologiste de la première heure. Une féministe de la première heure. Je n'ai pas changé au fil du temps, je me suis approfondie, agrandie. Je voudrais partager avec vous l'histoire, le conte du centième singe. Pour se poser la question de que faisons-nous pour changer le monde, nous qui sommes dans la dernière phase de notre vie, dans le vieillir. Sauf si nous devenons centenaires. Mais ça, c'est pas donné à tout le monde. Avez-vous entendu parler du phénomène du centième singe ? Des scientifiques faisaient une étude sur une race de singes répartie sur plusieurs îles. Les singes étaient séparés par la mer et ne nageaient pas d'une île à l'autre. Comme les singes commençaient à manquer de nourriture, les scientifiques ont commencé à larguer de la nourriture par avion. Ils lâchaient des caisses depuis les avions et les caisses s'ouvraient sous l'impact au sol. Les singes mangeaient la nourriture même si souvent elle était souillée. Puis, un jour, un singe qui n'était pas soumis aux limites de la réalité alors présente, a commencé à nettoyer la nourriture qui avait été lâchée. Un singe l'a fait. l'a enseigné à un autre singe qui l'a enseigné à un autre singe. Une fois qu'une centaine de singes confinés sur l'île avaient compris et s'étaient mis à nettoyer la nourriture, tous les singes sur toutes les îles ont commencé à nettoyer leur nourriture sans que personne ne leur ait appris ou expliqué, selon un quelconque mécanisme d'enseignement. que nous avons appris à reconnaître ou valider. Pourquoi ? Ils ont changé de disque. Il y avait une masse critique de conscience, pour ainsi dire, qui est devenue disponible pour chaque singe connecté au réseau de singes. Et la réalité a changé pour chacun d'eux. Simultanément, la conscience de tous les singes a changé, car... Il y avait assez de singes, assez de prises de conscience et assez de conscience de ce qui était meilleur pour chacun d'entre eux. Et si le changement de ce nouveau paradigme pouvait se passer pour nous, humains, de la même façon ? Dis maman, pourquoi tu es toujours optimiste ? Les sciences. nous enseignent énormément d'optimisme. Les nouvelles connaissances disponibles sont riches de pépites de bonheur, d'étincelles de joie. Qu'est-ce qui est requis pour que cet inconscient collectif se réveille, se révèle sous une autre forme ? Eh bien, cognitivement, nous n'en avons pas la moindre idée. Parce que ce n'est pas un processus cognitif, ce n'est pas linéaire. Et si quelque chose de complètement différent était disponible dans des espaces où nous pouvons nous connecter, mais dont nous ne connaissons pas encore bien la nature ? Et si quelque chose de complètement différent était disponible pour chacun d'entre nous et chacun avec nous ensemble ? Voilà pourquoi je parle d'arrêter notre entêtement à adopter et fonctionner selon les règles d'une seule réalité. C'est pour ça que le monde quantique me passionne autant. C'est pour ça que j'adore guérir avec mes mains nues. C'est pour ça que je crée une autre réalité. C'est la source de ma joie. Et vous, êtes-vous prête à devenir une nouvelle version de vous, en quelque sorte un nouveau singe, qui ne suit pas la majorité des singes ? Pourquoi ? Pour trouver votre singularité joyeuse, essentielle pour vivre. Le livre dont j'ai extrait le conte des singes est un livre... de Dr. Dan Heer, « Sois-toi et change le monde » . Et si c'était le moment pour changer le monde, bien sûr. Je vais maintenant, j'ai envie de partager avec vous un poème que j'ai écrit cette nuit pour me présenter dans ce podcast. La poésie, c'est une forme de créativité que je travaille beaucoup dans mes groupes pour... accéder à une partie cérébrale complètement différente. Et si nous voulons que notre cerveau soit une vraie machine, un vrai muscle qui travaille, n'oublions pas la créativité et l'art. Je suis là, je suis là, avec mes rites du sourire permanent et mes mains tannées par le temps. Je suis là comme un arbre qui a vu passer les saisons et sait que même l'hiver... porte des promesses de printemps. J'ai grandi dans un monde qui courait trop vite. Mais j'ai appris à marcher lentement. Parce que je suis une fille de la campagne. J'ai traversé et profité des éclats de 68. Avec un papa syndicaliste qui ramenait les réunions à la maison. Le bruit des foules, les pavés qu'on lançait comme désespoir. Et aujourd'hui, je tends mes mains nues. pour soigner des fractures invisibles portant des fils que l'on ne peut pas voir. Je suis thérapeute neuro-quantique. J'ai construit ma maison écobiologique. J'ai été mère au foyer aux 100 000 métiers pendant plus de 12 ans. Quatre enfants à élever. J'ai cru à la surconsommation, aux premières machines qui marchaient avec les clics-clacs des pouces, voleuses de sérénité comme tout le monde. À ce mythe, j'ai fait un petit travail. qu'il fallait pour être toujours plus heureuse, encore plus de bien à posséder. Et puis un jour, j'ai ralenti, j'ai écouté, j'ai vu que le bonheur était là dans l'instant simple. Un souffle, j'ai écouté, un souffle, une caresse de vent, le silence que l'on trouve dans l'amour de soi en solitude. d'attitude vivante et créative. J'ai compris que ralentir, ce n'est pas s'arrêter, c'est revenir à l'essentiel. Je suis une enfant des luttes d'hier, celle qui plantait des graines sur le Larzac, celle que l'on appelait rêveuse parce qu'elle voulait sauver la Terre, celle qui... donnait au monde des promesses de vie avec une bougie parce qu'elle était écologiste dans les années 80. Mais je ne rêvais pas, je voyais, je pressentais ce futur, je voyais ce monde qui avait besoin d'amour et je savais que pour le guérir, il faudrait bien plus que des slogans. Je suis passée par la Kundalini, ce feu qui vous brûle de l'intérieur. Pour vous purifier, j'ai traversé les mondes invisibles. Trois fois, j'ai quitté mon corps pour mieux y revenir. Chaque fois, j'ai ramené avec moi un peu plus de lumière, un peu plus d'énergie douce, puissante, qui circule dans tout ce qui vit, qui est portée par un seul sentiment, celui qui se nomme amour. Je crois aux mains nues guérissantes, cadeaux de mon Père à son départ de la terre, à leur pouvoir de réparer, d'apaiser, à ce courant subtil qu'on ne voit pas mais qui existe, comme un fil d'amour qui nous relie les uns aux autres, les unes aux autres, dans une sororité absolument affirmée. Et ces vibrations qui vibrent, qui résonnent au cœur des cellules, la musique qui guérit, le chant qui apaise, les murmures qui construisent et reconstruisent l'âme. Je ne suis plus pressée. J'ai laissé derrière moi l'urgence d'être partout à la fois. Je ne suis plus. cette maman abyssale aujourd'hui je suis là pleinement dans chaque mot dans chaque geste chaque regard je ne cherche plus à faire plus je cherche à faire mieux je suis une femme d'hier et de demain coincée entre l'amour de la douce lenteur des modes du passé les cueillettes de framboises et de myrtilles dans les bois du haut forêt les grenouilles courues dans des champs au tissu rouge, la recherche des bornes du bois avec mon grand-père et la joie des technologies nouvelles pour m'adresser au monde à travers ce podcast et rester en connexion avec les modes de fonctionnement de mes quatre enfants. Je suis une héritière des luttes pour le droit de choisir. Je suis une gardienne de la terre. Dans un espace de dix hectares, je suis une passeuse de lumière, dans l'accompagnement des femmes pour le réveil aux féminins. Je suis là pour dire qu'il y a un autre chemin, un chemin où l'on ralentit, un chemin où l'on écoute, où on soigne ce qui est blessé avec ce qu'il y a de plus simple. Des mains tendues, des paroles douces et surtout. un cœur grand ouvert alors oui je suis larmée et je ne fais plus la guerre au temps qui passe parce que j'ai appris à vieillir Parce que je sais que vieillir, c'est grandir. Et grandir, c'est aimer. Encore et pour toujours. Et quelle joie de vous retrouver dans le prochain épisode pour un nouveau thème qui est le chemin de la solitude. Vieillir s'accompagne parfois de solitude, qu'elle soit choisie ou subie. Ce nouvel épisode va explorer comment la solitude peut devenir une ressource, un espace d'introspection et de créativité plutôt qu'un fardeau. Je vais vous donner les clés pour vous reconnecter à vous-même et transformer ces moments en puissance intérieure. A bientôt ! Vous avez aimé ? Vous avez envie d'en savoir plus ? Vous avez envie de vous y reconnaître ? 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