Speaker #0bienvenue dans aimer et vieillir aimer vieillir c'est votre antidote à la morosité votre remède contre le sérieux et votre hymne officiel pour dire Oui, je suis plus vieux, plus vieille qu'hier Mais qu'est-ce que tu m'éclates Ici, on ne juge pas et venez découvrir comment transformer le temps qui passe en moment qui dure. Vous êtes prêtes C'est parti pour aimer vieillir où vieillir devient un art de vivre. Je suis Françoise Marchand. Je suis psychopédagogue. J'ai un master en sciences de l'éducation avec une spécialité En prévention santé, j'accompagne l'humain de façon holistique depuis près de 40 ans. Parce que vieillir, mes amis, ce n'est pas un déclin, c'est une ascension, une montée vers plus de sagesse, de liberté, de joie profonde. Pour dire, je suis là pleinement dans ma lumière et ma spontanéité, mon authenticité. Je suis prête à aimer encore plus fort, à vivre encore plus fort. plus vraie, à danser. Alors, ouvrez grand les bras à ce qui vient, des rides qui racontent vos histoires, des silences qui deviennent méditation, et cette énergie féminine qui s'éveille, une connexion à soi et au monde, plus forte que jamais. Alors, mes étoiles, mes aventurières, mes audacieuses, bienvenue dans Aimer et Vieillir. Ça commence maintenant. Et si, après cet épisode, vous avez envie de prolonger la conversation, de partager vos éclats de rire, vos coups de cœur, ou même vos petites rides préférées, eh bien ne soyez pas timide. Vous me retrouverez sur l'ensemble des réseaux Instagram, Facebook et mon site Internet qui seront signifiés Sous ce podcast, vous êtes prête pour ce voyage Je vous attends avec tout mon cœur, car je serai là pour enchanter votre quotidien. Quand je serai à vos côtés ou que vous m'écoutiez, je vous attends, je serai là pour vous. Sommes-nous autre chose que mère Quand nous avons été mère, la maternité nous transforme-t-elle à tout jamais Je crois que ça fait assez l'unanimité, cette transformation indélibile, unique pour chaque femme. Embellissement, enfermement, toxicité, émerveillement, éveil. Comment ce concept de maternité peut-il être aussi controversé Je fais partie de la génération qui a vu le concept de maternité vénérée, indispensable à une reconnaissance sociale, une réussite de vie. Puis, à travers mes quatre enfants, un espace de remise en cause, de déconstruction, où toutes les facettes de la charge maternelle, les interdépendances de couple ont été mises en évidence. Nos enfants sont nos guides. Les chocs de leur mise en évidence de ma propre identité a toujours été des formes de tempête dans ma vie. Un peu susceptibles peut-être. Ils ont fait de moi ce que je suis aujourd'hui. En se coupant de moi, ils m'ont offert ma liberté. Je suis certaine que je ne l'aurais pas fait avec cette aisance sans leur aide. Le concept de matrescence est un concept compliqué qui parle de l'ensemble des choses qui définissent notre maternité. Nos modèles maternels, nos images maternelles, nos comportements maternels, nos deuils maternels, l'inconscient collectif qui porte l'image du maternel, tout cela. fait la matrescence. C'est en cela que la culpabilité maternelle sur les choix de nos enfants, leur vie, leur façon d'être ne nous appartiennent plus. Encore moins depuis les réseaux sociaux, les villes, le mode de fonctionnement, les relations sociales, les relations familiales ont été métamorphosées. Les humains qui viennent de nous ont perdu la part d'empreinte qui autrefois était forte et se nommait transmission. La transmission maternelle est aujourd'hui une partie infime de la personnalité adulte de nos enfants. Je dirais que c'est le constat accepté qui m'a donné la joie que je porte aujourd'hui car ceci ne m'appartient pas. Le pot de terre contre le pot de fer, je ne peux pas. Je pose les armes de la transmission. Je vis ma vie. J'ai envie de leur dire, je vous ai donné la vie et c'est peut-être suffisant. Car, comme dit Khalil Gilbron, vos enfants ne sont pas vos enfants, ils sont les fils et les filles de l'appel à la vie elle-même. Ils ne viennent pas de nous. Mais à travers non. Un jour ils s'appartiennent, alors un jour ils quittent la maison, alors un jour nous devenons plus vieilles et le nous devient plus vide. Heureuse de vous retrouver aujourd'hui sur cette immense complexité qu'est la maternité, sur cette mission qui est une mission impossible. ou presque, sur cette perfection que nous n'atteignons jamais, sur ce rêve de transmission qui est toujours inabouti. Je reçois très souvent des témoignages de familles qui ressortent sidérées, révoltées, et trop souvent abattues d'un rendez-vous chez un professionnel de l'enfance qu'elles ont consulté pour leur enfant, psy, pédiatre, médecin généraliste, enseignante. Qu'est-ce qui fait qu'aujourd'hui La société ait autant de plaisir à scarifier la maternité. Quand j'entends que des pros lancent encore à des parents qui dorment avec leurs enfants qu'ils sont incestuels, qu'il ferait mieux de couper le cordon, qu'ils sont trop fusionnels, ont-ils déjà jeté un œil, parcouru, écouté, entendu les autres cultures dans l'éducation à l'enfant Pourquoi nous sommes si fermés aux autres potentiels renationnels avec nos enfants Moi qui ai allaité six ans, au total mes quatre enfants, j'ai tellement entendu qu'une mère allait de son bébé pour son plaisir à elle, elle est trop fusionnelle, j'en reviens pas. Pourquoi est-ce qu'on fiche pas la paix aux mères dans leur façon d'éduquer leurs enfants. C'est quoi ce plaisir d'aller toujours interférer dans le choix, alors que dans d'autres éléments de la vie, dans d'autres postulats professionnels ou autres, ou des postulats masculins, on intervient si peu Prennent-ils au moins conscience des recommandations de l'OMS, l'Organisation mondiale de la santé, en promotion de l'allaitement Quand j'entends que des professionnels parlent encore d'une éducation à coup de fessée, de punition et de menace, comment se fait-il que l'éducation non violente ne soit pas encore arrivée aux oreilles des professionnels après plus de 40 années, mois, d'accompagnement dans ce sens, en tant que professionnel Je n'en reviens pas. Est-ce que ces professionnels, alors qu'aujourd'hui les neurosciences nous montrent que ces études scientifiques montrent les méfaits de l'éducation punitive Quand j'entends que les pro-affirment qu'il faut frustrer les enfants pour les faire grandir, on va faire des enfants rois, des enfants tyrans À quel endroit écoute-t-on les besoins dans l'éducation des enfants pour véritablement choisir ce qui va les apaiser, quand j'entends que les pros peuvent banaliser des actes incestueux, les rendre silencieux, en disant qu'une fillette est séductrice, qu'elle l'a un peu cherchée, ou en parlant du complexe d'Oedipe, théorie toutefois pas du tout scientifique, freudienne. Contester. Je reste quand même sidéré. Sidéré de la conscience. l'inconscience de la gravité de ces paroles. Quand j'entends les professionnels si peu aptes à regarder les travaux nouveaux sur l'enfance, comme si la parentalité ou les savoirs que nous avons autour de l'éducation des enfants ne devait qu'émaner de notre propre histoire et que nous ne sachions pas aller chercher les dernières découvertes scientifiques pour établir une posture qui soit crédible et qui soit nouvelle. Cela en dit long sur notre pays, notre rapport à la culture scientifique et notre considération surtout sur l'enfant et sur ses droits. Difficile d'être mère. À l'école, en santé, dans la famille, dans les amis, tout le monde s'accorde le droit de décrypter, condamner, juger les choix des mamans. Je suis tellement heureuse d'être cette thérapeute qui réhabilite. qui entend, qui porte les chagrins des mères que l'on tente de dévaloriser. Oui, les mamans, à 80% et plus, sont capables de remettre en cause certaines de leurs pratiques, à la condition simplement qu'on puisse les entendre dans leur choix, dans leur chemin. dans leur histoire, car devenir mère est vraiment une métamorphose et le plus bel espace de développement personnel que je n'ai jamais vu ailleurs, dans une toute autre expérience de vie. Et que nous dit Simone de Beauvoir sur la relation à nos enfants Elle nous dit Les enfants ne sont pas un substitut à l'amour. Ils ne viennent pas réparer une vie brisée, ni combler le vide d'une existence inachevée. Ils ne sont pas une matière façonnée pour penser nos manques, mais une responsabilité sacrée, un devoir profond. Ils sont les plus purs joyaux de l'amour libre, offerts avec une générosité infinie. Ils ne sont ni les jouets des parents, ni le prolongement de leur soif d'exister, ni l'écho de leurs ambitions inassouvis. Ils sont une promesse, une mission, celle d'élever des êtres heureux et conscients de leur propre destin. Merci. Le syndrome du nid vide. Quand maman perd ses poussins, perd-elle un bout d'elle-même Ou comme j'aime l'appeler, mais qu'est-ce que je vais faire moi maintenant que personne ne me demande où sont ses chaussettes Alors que celles et ceux qui ont cherché un nouvel animal de compagnie ou envisagé de faire du babysitting bénévole après le départ de ses enfants lèvent la main. Oui, je vous vois. Pourquoi est-ce qu'on souffre quand ils partent Jung est l'archétype de la mer. Carl Gustav Jung nous a bien eu avec ces histoires d'archétypes. L'archétype de la mer, c'est cette force universelle, cette énergie primordiale qui nous habite, nous pousse à donner la vie, à nourrir, à protéger, à écouter les histoires de Pokémon sans broncher. Mais voilà le problème. Jung ne nous a pas expliqué quoi faire quand cet archétype tourne à plein régime et qu'il n'y a plus personne à materner. Alors qu'est-ce qu'on fait On se met à broder, à border les coussins du canapé, à faire des gâteaux pour des enfants imaginaires, à appeler nos grands ados, adultes, pour leur demander s'ils vont bien, s'ils ont bien mangé, juste pour le plaisir d'entendre. Maman, ça va, je ne suis pas mort. Vita vie. Alors rassurez-vous, vous n'êtes pas seul. C'est l'archétype de la mère qui refuse de prendre sa retraite. Le grand vide et l'identité maternelle, qui suis-je quand je ne suis plus maman à temps plein Le vrai problème d'une évide, ce n'est pas tant l'absence des enfants. Avouons-le, retrouver une salle de bain sans poils de rasage, sans cheveux collés au mur, c'est plutôt agréable. C'est juste la question existentielle qui surgit derrière. Qui suis-je si je ne suis plus celle qui veille, si je ne suis plus celle qui nourrit, plus celle qui console plus celles qui éduquent. Suis-je encore force de conseil C'est là que Jung nous fait un clin d'œil. Il nous dirait, ne vous identifiez pas uniquement à votre rôle de mère, sinon vous finirez par vous transformer en dragon qui garde un trésor, mais sans trésor à garder. La clé, c'est de réintégrer l'archétype de la mère autrement. Et c'est là que les treize mères de la transition chamanique nous donnent une piste. Elles nous rappellent que la maternité ne s'arrête pas avec l'éducation des enfants. Elle se transforme en transmission, en sagesse, en force de guidance. Comment lâcher le tablier de la maison pour prendre son envol Moi, la théorie, c'est bien beau, mais concrètement, on fait quoi On redéfinit la maternité. Plus besoin de nourrir quelqu'un Très bien. Vous pouvez nourrir des projets, une nouvelle passion, un potager. Les plantes, elles, au moins, elles ne claquent pas la porte en disant tu me saoules Une nouvelle passion, un podcast, d'autres vous écoutent. On apprend à materner soi-même. Si vous avez passé plus de 20 ans, 30 ans, 40 ans à vous occuper des autres, il est peut-être temps de vous poser la question. Et si je me traitais avec autant de bienveillance que mes enfants Allez, on s'offre du temps pour soi, on arrête de se justifier. On redécouvre ce qui nous fait vraiment vibrer. La marche, la danse, Le yoga, l'écriture, la peinture, la chorale, on honore la transmission. Les treize mères chamaniques nous enseignent que l'âge de la mère mature est celui où l'on transmet notre sagesse. Mentor, guide, ami, il y a mille façons de nourrir le monde sans être dans l'attachement maternel permanent. On explore de nouvelles facettes de soi. Et s'il n'est vide, était une nouvelle chance de renaître. Se remettre à danser, à voyager en solo, faire du théâtre, apprendre la sculpture, construire un podcast, se rappeler que l'on existe au-delà du rôle de maman. Alors oui, le syndrome du nid vide, c'est un vrai passage. Il y a du manque, du doute et parfois une petite envie d'aller kidnapper les enfants des autres pour voir juste à la maison. Ce que ça fait d'avoir ses enfants ou ses petits-enfants et revivre ces instants formidables de chahut à la maison. Mais c'est aussi une formidable opportunité d'embrasser une nouvelle phase de votre vie, plus libre, plus centrée sur soi, plus alignée avec qui l'on devient. Et puis soyons honnêtes, maintenant que personne ne nous réveille à 3h du matin pour une crise existentielle sur un DM de maths, c'est plutôt pas mal, non Allez, à vous la liberté. Les amours après 50 ans, les projets fous, les voyages impromptus. On ne perd pas nos enfants, on se retrouve, nous. Et vous, c'est quoi votre plan post-nivide Venez échanger en commentaire avec moi sur Instagram. À très vite. Et maintenant que le nid est vide, il faut bien remplir la maison, il faut bien revivifier sa vie. Les interactions sociales sont fondamentales dans le bien vieillir. Les neurosciences le prouvent. Alors, l'amitié n'est-elle pas la plus belle source de bonheur Quand les enfants sont partis de la maison, penser des voyages, repenser sa vie avec des amis, choisir des moments précieux et tranquilles de partage. En sororité, en fraternité, ces partages qui nous disent que la vie est belle. Mais de quoi est faite cette amitié Nos amis lointains reviennent-ils Nos amis d'enfance sont-ils ceux qui nous rejoignent Nos voisins, quels comportements permettent d'avoir des amis Faut-il avoir beaucoup d'amis ou seulement quelques précieux L'amitié est-elle toujours un long fleuve tranquille Quelles en sont ses clés Retrouvez-moi dans ce prochain épisode et abonnez-vous pour connaître la réponse à toutes ces questions et pour donner de la pérennité à ce podcast. Merci de votre fidélité. On se retrouve très vite en musique. Bonne joie.