Speaker #0Aimez et vieillissez votre antidote à la morosité. Ici, c'est François, 65 ans, quelques rites bien mérités et une bonne dose d'autodérision pour faire passer tout ça. Si vous en avez assez des injonctions à la perfection, vous êtes au bon endroit, parce qu'ici, on déconstruit ensemble le mythe de l'éternelle jeunesse. Je suis psychopédagogue, passionnée de neuroénergétique, animatrice de cercles de femmes, analyste des pratiques professionnelles dans le monde de l'enfance, conférencière, consultante parentalité. Et surtout, j'ai une profédie vocale, paraît-il, dont tout le monde me parle depuis toujours. Alors, un podcast, pourquoi pas ? Sur ces ondes, on va parler de ménopause, de soins de soi en pleine nature, de spiritualité dans le quotidien, la liberté d'être soi-même à tout âge. Oui, ici on parle de vieillir joyeusement en pleine santé. Alors attrapez votre tasse de thé, votre chapeau de jardinage, votre coussin de méditation et si ça vous dit, plongeons ensemble dans ce moment de partage. Ici on rit, on s'informe et surtout on célèbre la beauté imparfaite de la vie. Et je ne vous promets pas besoin d'avoir l'air fraîche comme une rose pour être épanouie. On en a fini avec les filtres parfaits et les routines miracles. Ensemble, on explore ce qui signifie vraiment prendre soin de soi, des astuces rigolotes, des initudes accessibles. Dans chaque épisode, on va explorer ce que c'est que se sentir vivante, puissante, vibrante. Même quand la société a décidé de nous ranger discrètement dans un coin, vieillir c'est tout sauf devenir invisible. C'est une aventure, une vraie. Alors, si vous êtes prêts à troquer les injonctions de la femme parfaite pour un peu plus de spontanéité, de rire, de douceur, vous êtes exactement là où vous devez être. Accrochez-vous, mes chers, on commence tout de suite. Je vous promets une aventure riche en sincérité, en folie douce et en amour de soi. Bien au-delà des apparences, je vous attends dans chacun de ces épisodes. Bonjour à toutes, bonjour à tous, tellement heureuse de vous retrouver aujourd'hui sur cette chronique de l'amitié féminine. L'amitié féminine, un refuge et un souffle de liberté. Dans un monde où on nous enseigne à rechercher l'épanouissement à travers l'amour romantique, la réussite professionnelle ou encore la construction d'une famille traditionnelle, l'amitié féminine semble parfois être reléguée à un second plan, comme une forme de soutien secondaire à la vie active. Pourtant, au fil des pages de « Et elle vécure heureuse » de Johanna Cincinnati, une nouvelle vérité émerge. L'amitié entre femmes peut être une forme de liberté absolue, un véritable épanouissement et un vrai soutien. Capable de nourrir bien plus que les rires et les confidences partagées. Loin des clichés de la rivalité ou de la compétition qu'on nous affiche toujours entre femmes, c'est... et amitié est une réponse intime et sociale, un modèle alternatif à la famille nucléaire ou au couple hétéronormé. Cincinnati nous invite à envisager ce lien non seulement comme une bulle de réconfort émotionnel, mais comme un refuge protecteur. Un lieu où les femmes, dans leur diversité, peuvent être elles-mêmes, sans crainte de jugement, sans attente imposée, sans règles. Dans ces amitiés, les silences sont aussi précieux que les mots. La tendresse se cache dans des gestes discrets. Un soutien logistique en cas de difficulté, une main tendue quand la vie se fait plus dure. Mais plus encore, c'est l'engagement réciproque qui transforme ces liens en solidarité active. Les amis deviennent ces piliers invisibles offrant une oreille attentive. Elles partagent des vies. Elles achètent ensemble, construisent des projets, créent des réseaux de soins où la notion de réciprocité est toujours à l'honneur. Prenons l'exemple de ces femmes qui choisissent de vivre ensemble, pas par nécessité mais par choix. Elles partagent un toit, des rêves et parfois des entreprises. Elles ne se contentent pas de cohabiter, elles s'unissent dans des cercles où l'affection ne se mesure ni par la durée ni par l'exclusivité. Par ce biais, elles redéfinissent les rapports sociaux où la frontière entre personnel et politique devient plus. L'amitié féminine devient alors une réponse à la solitude imposée par les modèles dominants, un contre-pied au p... impératifs de l'individualisme consumériste. Mais ce n'est pas qu'un soutien pratique. ou une alliance stratégique. Dans les relations, dans ces relations, les femmes se définissent dans une sororité libérée. Loin des normes patriarcales qui les cantonnent souvent à des rôles définis, l'amitié leur permet de se réinventer, de se détacher des carcans de la maternité, de l'aspect possessif du couple, des obligations liées au regard masculin. Elles se redécouvrent dans leur complexité, dans la richesse de leurs propres désirs et ambitions. Elles sont là pour s'élever ensemble. Et puis, il y a cette liberté d'être choisi loin des pressions externes, d'un cours à l'idéal, la compagne amoureuse, l'amitié, une authenticité grave. Elle permet une renaissance mutuelle sans condition. Elles s'apprennent, elles se connaissent dans leurs failles, sans chercher à les corriger ou les camoufler. L'amitié devient alors un refuge, un lieu où la fragilité humaine devient un point d'ancrage, non une faiblesse. La complicité n'a pas besoin de justification ou d'excuse. Mais meilleur ça. En cela, l'amitié féminine devient une forme de révolution, d'un acte politique dans le monde du amour romantique, et la famille sont souvent vues comme des obligations essentielles. Elle ouvre un espace où les femmes sont invitées à se libérer des carcans sociaux, à s'épanouir sans les attentes écrasantes du monde extérieur. Et comme le propose Cincinnati, l'amitié féminine n'est pas une relation secondaire, elle est une force, un souffle de liberté. Alors si vous cherchez un modèle de vie où l'amour n'est ni un but, ni un devoir, mais une forme de complicité pure, mesdames, durable, libératrice, peut-être que la réponse réside dans ces amitiés entre femmes qui finalement nous montrent qu'il est possible de vivre heureux ensemble. Mais que peut bien nous apporter... Les amitiés féminines, qu'en dit la sociologie aujourd'hui ? La communication et l'intimité émotionnelle entre femmes, je la connais depuis plus de 20 ans dans mes cercles de femmes, dans mes groupes de développement personnel et dans mes analyses de pratiques professionnelles. Puisque je suis dans la petite enfance, c'est que la petite enfance est composée de plus de 90%, voire plus des fois 100%, de femmes. La communication et l'intimité émotionnelle entre femmes, c'est vraiment puissant. Les femmes ont tendance à privilégier les conversations approfondies et personnelles dans leurs relations amicales ou même professionnelles. D'ailleurs, au niveau du boulot, souvent elles deviennent amies. Elles utilisent fréquemment le téléphone pour maintenir le contact, ce qui reflète une volonté de partager des expériences et des sentiments intimes. Cette forme de communication favorise une connexion émotionnelle forte entre amis. Dans les couples, les femmes sont très souvent celles qui maintiennent les liens, y compris pour leurs conjoints. Elles sont force de soutien et d'empathie. Les amitiés féminines sont souvent caractérisées par un soutien émotionnel significatif. Elles cherchent à créer des liens basés sur l'écoute, la compréhension mutuelle, ce qui conforte la solidité de leurs relations. Mais ça va plus loin. Elles sont souvent force de partage de secrets et de confiance. Elles vont loin dans l'intime et cette rupture de confiance peut entraîner des conséquences significatives sur la relation quand il y a rupture d'intimité ou partage de secrets qui n'auraient pas dû être dit entre deux femmes. Mais ceci étant dit, les activités partagées axées sur la discussion sont souvent... extrêmement puissant et beaucoup plus profond que chez le masculin. Elles privilégient aussi beaucoup d'activités communes. Elles accordent énormément du temps à l'importance au temps passé ensemble dans les activités réalisées. Cette approche favorise les discussions. Elles sont ensemble à la danse, au yoga, dans des groupes de développement personnel, dans des cercles, mais aussi dans des instants privilégiés comme ... se poser à la terrasse d'un café ou aller au cinéma. Qu'est-ce que ça montre ces amitiés féminines en neurosciences ? Eh bien, ça montre que les femmes, elles ont énormément besoin de liens, de contacts, de câlins pour booster leur ocytocine. Ce sont des donneuses, les femmes. Et donc, la plupart du temps, elles ont besoin de feedback, de retour, de recharger leur batterie. Cette hormone qui favorise les comportements de rapprochement social et de soins. L'ocytocine est une réponse biologique et elle incite les femmes à rechercher le soutien des amis en période de stress, renforçant encore plus les liens d'amitié. Ça a un vrai impact sur la santé mentale des femmes. Les amitiés féminines ont un effet bénéfique sur le bien-être psychologique. Le soutien émotionnel et l'empathie présents dans leurs relations contribuent à une meilleure gestion du stress et à une diminution des risques de dépression. Quand elles se serrent la main, quand elles se serrent les coudes, quand elles se forment, quand elles baissent, les femmes ont cette capacité à une résilience supérieure. En résumé, les amitiés féminines se distinguent par une communication profonde, un soutien émotionnel mutuel et une confiance parfaite. Ces caractéristiques sont soutenues par des mécanismes biologiques qui encouragent les femmes à rechercher, entretenir leurs relations amicales étroites. Elles sont entre confidence, entraite et puissance collective. On voit de plus en plus des groupes. d'entrepreneuses femmes qui s'allient pour partager leur puissance, leur savoir, mais surtout pour aller dans des groupes où elles sont complètement reconnues dans leur identité féminine et non pas squeezées, où elles n'ont plus à se battre contre le masculin. Si l'amitié est un pilier humain, il soutient, il guérit, il bâtit. entre femmes sont des lieux de confiance profonde, de soutien émotionnel, mais aussi de libération de la parole parce qu'elles peuvent y dire des choses qu'elles ne peuvent pas dire ailleurs. Elles forment ainsi des réseaux solidaires discrets, véritables alternatives aux logiques individualistes institutionnelles. Dans les cercles de femmes, les mots se libèrent un peu plus loin autour des premières règles, des failles de la maternité. des douleurs silencieuses, des joies sensuelles. Elle parle de sexualité et ses espaces résonnent comme des matrices de guérison collective, où l'on parle de corps, de honte, de plaisir, mais surtout où on y prend des fourrures salvateurs en échangeant nos moments de vie. Ces retraites spirituelles féminines, ces cercles de femmes offrent un sanctuaire. Loin du tumulte, elles se posent. Elles y vivent des rituels, on partage des silences, on pleure, on danse parfois à l'unisson. L'amitié s'y forge en intensité du présent vécu ensemble, avec une forme de spiritualité vivante de l'instant présent. Mais il y a aussi les clubs de sport féminin, les ateliers de couture ou entraînés sur les femmes plus âgées. Les associations de repas solidaires où les femmes plus âgées sont très présentes et où tout se trame autour du faire ensemble différemment qui correspond plus à une tranche d'âge qui savait faire autrement. Dans cet épisode sur l'amitié, j'ai eu envie de vous parler d'autre chose, quelque chose qui nous est arrivé il y a quelques années, le Covid. Et il faut bien l'avouer, depuis le Covid, on est un peu devenus des experts en esquive. de bisous et en salutation à distance de façon art martial. Avant, une bonne vieille bise, une tape dans le dos suffisait à lancer une conversation. Maintenant, on se regarde avec un petit doute, on se serre la main, on fait le coude, on met main calin. Qui c'est qui embrasse ? Qui c'est qui embrasse pas ? Le corps mis en quarantaine. Pendant les confinements, nos corps ont été mis en veille prolongée. On a arrêté de se toucher, se frôler dans les couloirs, de danser collé-serré en soirée. Même les poignées de mains sont devenues suspectes. Alors, imaginez une accolade. Résultat, on a désappris le contact, on s'est habitué à nos bulles personnelles, au point d'oublier que le toucher, c'est pas juste agréable, c'est vital pour se sentir en lien. Aujourd'hui, même quand on a le droit de se rapprocher, on garde un petit geste de recul, oulala, pas trop près quand même, par peur du virus, parce qu'on s'est installé dans le confort, un peu froid, avouons-le. Le fameux maître de distance est resté dans nos têtes comme un vieux jingle, impossible à oublier. On a perdu l'habitude d'être entouré, de corps, de respirer ensemble, bondé, de transpirer côte à côte dans un cours de danse ou de yoga. On se sent gêné d'être proche, comme si on découvrait soudain que les autres ont aussi une peau, une odeur, une voix qui résonne en vrai. Eh ben, on fait quoi maintenant ? Pas de panique, le corps, ça se rééduque. On nous a désappris, on recommence, on apprend. Petit à petit, les câlins reviennent. Les danses reprennent, les soirées se réchauffent. Il faut juste un peu de temps, un peu d'humour et un bon prétexte pour casser la glace. Un karaoké apéro, un match de volet sur la plage, une danse dans un cercle de femmes, un échange profond entre amis, une soirée tardive sur un canapé. Parce qu'au fond, on reste des êtres très tactiles, même si on fait semblant d'aimer les visiocalins. Ce n'est pas la même chose. Il est absolument nécessaire et indispensable de trouver le plaisir de se toucher, de faire des hugs, car nous en savons aujourd'hui l'impact phénoménal sur les hormones et sur aussi notre immunité. Nous sommes en meilleure santé quand nous nous touchons. Hey les amis, voulez-vous savoir avec quoi je me réveille le matin ? Pour me rappeler la force de l'amitié, une chanson écrite par une jeune femme absolument merveilleuse qui s'appelle Clou, mon épaule, est le titre de la chanson. Nombreux les nuages voilant ton visage, tes yeux aquarelles scintillent, tes cils qui tient fébrile une larme étincelle. T'as les poings serrés, tu veux fracasser le mur ou les murs. Ou le ciel, ou le ciel. Sais-tu, mon ami, mon épaule ? Mon épaule est pour toi, c'est mon rôle. Mon épaule est pour toi. Du soleil à minuit, voilà le rôle. rôle des amis tu peux t'allonger dans l'air enlacé tes sales souvenirs tu peux m'avouer la scène rejouée surjouer le pire tu peux caresser tes plumes laissées Si ça te fait plaisir, te fait plaisir. Sais-tu, mon ami, mon épaule ? Mon épaule est pour toi. Sais-tu, mon ami ? Sais-tu, mon ami ? C'est mon rôle, mon épaule est pour toi. Du soleil à minuit, voilà le rôle des amis. Mon épaule, mon épaule, sais-tu mon ami ? Mon épaule est pour toi, c'est mon rôle, mon épaule est pour toi. Du soleil à minuit, sais-tu mon ami ? Sais-tu mon ami ? Voilà le rôle des amis. Sais-tu mon ami ? Mon épaule, mon épaule, sais-tu mon ami ? Mon épaule, mon épaule. Sais-tu, mon ami, mon épaule, mon épaule ? Alors voilà, dans cette grande salade de la vie, on a mis nos peaux fripées, nos cœurs cabossés, des souvenirs de baisers volés et des fourris en pyjama. On a mélangé tout ça avec un peu de confiance, beaucoup d'écoute, et la douce magie de ces amitiés femmes-femmes, femmes-hommes, qui ne veulent ni posséder ni séduire. juste être là côte à côte, comme de vieux arbres qui se prêtent de l'ombre quand le soleil tape trop fort, car oui, bien vieillir c'est peut-être moins une affaire de rides que de liens, des liens qui tiennent, qui rient et qui osent encore dire « Tu veux que je t'aide, je suis là pour toi, tu veux que je touche ton cœur ? » Les liens qui triquent. Décote, lentement, mais sûrement, une société du bien vivre ensemble, loin des autoroutes du chacun pour soi, bien au chaud dans les sentiers de traverse, où l'on s'attend, où l'on se parle, où l'on se touche l'âme sans faire trop de bruit. Alors que tu sois une femme, un homme, un peu des deux, ou juste un cœur qui bat à l'unisson l'un de l'autre, n'oublie pas, des amitiés vraies, C'est comme les bons repas partagés, c'est de la tendresse en barre. Elles s'affinent, se dégustent et finissent par te réchauffer jusqu'aux orteils, jusqu'au fond de l'âme. Dans cet épisode, nous avons abordé la richesse de l'amitié. Ce podcast s'appelle « Aimer et vieillir » . Tournons-nous un peu vers le vieillir, avec les cheveux blancs, ou comment la nature a décidé de nous offrir des mèches brillantes, sans même passer chez le coiffeur. Certains les appellent des signes du temps, moi j'appelle des paillettes de sagesse. Et même si parfois elles poussent plus vite que notre capacité à les assumer. Et oui, ça y est, c'est décidé, je les assume, ces cheveux blancs. Je change de tête et je passe. Pendant cinq mois, ce qu'il faut à peu près pour passer aux cheveux blancs, je passe aux cheveux blancs. Passer aux cheveux blancs, c'est un peu passer en mode guerrière zen. Un mélange de liberté, de poivre et de sel, une bonne dose de je m'en fiche royalement, c'est regarder le miroir et se dire, oui, c'est moi en version Deluxe, édition Maturité, avec plus de vécu et toujours aussi fabuleuse. Alors non. Je ne suis pas seulement la grand-mère de mes petits-enfants. Je suis juste une femme qui brille naturellement. Et si mes cheveux blancs dérangent, sachez que mon image n'appartient pas moi-même. Je vous retrouve dans cet épisode où je vous raconte comment il est passionnant d'assumer ses cheveux. N'oubliez pas, abonnez-vous ! Suivez-moi sur les réseaux et Instagram, mon site internet. Soyez fidèles car c'est bien cela qui fait vivre ce podcast. 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