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Aimer & Vieillir

S2 #1 : Utérus mon ami

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25min |09/09/2025
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Aimer & Vieillir

S2 #1 : Utérus mon ami

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25min |09/09/2025
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Description

Utérus mon ami, l'épisode qui ose parler de ce colocataire secret qu’on ne visite jamais assez !

On y mêle :

🔬 un peu de science (comment il fonctionne, ce génie méconnu),

💭 un soupçon de psycho (tout ce qu’il imprime dans nos vies),

🎙️ et deux histoires vraies, entre grossesses sous stérilet et ablation après endométriose.

Un épisode à écouter comme une conversation intime… avec ton propre utérus ! Un moment où tu pourras lui écrire une lettre pour un petit bout de complicité amicale.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    bienvenue dans la saison 2 de notre podcast aimer vieillir ici on parle de tout ce qui nous traverse toutes et tous le vieillissement Attention, pas de façon cliché, pas de façon uniquement déclin, sans toutefois cacher les rides et les ralentissements. Oui, oui, ici, on choisit avant tout d'en faire un chemin, une aventure spirituelle, une exploration de soi et de conscience. Aimer vieillir, c'est croquer la vie à pleines dents, goûter chaque instant comme si c'était la première fois. Ici, tu écoutes une voix qui vibre, une voix qui incarne la joie de vivre. Et la partage comme une étincelle contagieuse. Aimer et vieillir, c'est un appel à danser, à aimer encore plus fort, à rire plus haut. Et vieillir en beauté, ensemble, vivant, le cœur grand ouvert. Vieillir, c'est rencontrer son corps autrement. C'est réinventer ses liens, c'est aussi se mettre à l'écoute du monde, différemment. Attends-toi à des transmissions vraies, vibrantes, parfois piquantes, parfois tendres. On y parlera connaissance, sagesse, mais aussi joie, humeur, humour, émotion, amour, audace et liberté. Alors tu viens ? On démarre ensemble ce voyage au cœur du vieillissement, comme un chemin de puissance et de reliance. Car vieillir, si ce n'était pas un déclin, Serait-ce une initiation ? Dans cette saison, on explore le vieillissement comme un chemin spirituel, connaissance de soi et élargissement de conscience. Une parole plus écoféministe nous relie au cycle de la Terre et à la force du vivant. Des épisodes vibrants, libres et audacieux, pour faire du grand âge un espace de puissance et de transmission. Aimer et vieillir, c'est donc le podcast qui célèbre l'art de vieillir en beauté, en sagesse et en joie. Dans chaque épisode, vous allez plonger dans les clés d'un bien vieillir lumineux, des réflexions novatrices sur le féminin, la ménopause et les outils pour cultiver la joie, des récits de vie vibrants, des histoires personnelles et universelles qui éclairent votre chemin. Des pratiques artistiques, thérapeutiques, poétiques ou pensées philosophiques déposent pour nourrir votre âme et ouvrir votre cœur. Je suis une psychopédagogue, thérapeute neuroquantique, formatrice, passionnée en non-violence, éducation positive et je vous propose bien plus qu'une série d'épisodes, une invitation à savourer chaque étape de la vie comme une renaissance. Aimer vieillir. C'est pour vous qui voulez transformer l'idée de vieillir en une aventure pleine de sens, d'énergie et de beauté intérieure. Que vous soyez mère, grand-mère, amie, curieux ou curieuse, ce podcast célèbre toutes ceux et celles qui embrassent le temps comme un allié. Prenez place, ouvrez votre esprit, votre cœur, le voyage vers une nouvelle joie continue ici. Bienvenue dans cet épisode Uterus mon amour. Le podcast où nous partons à la rencontre de cet organe mystérieux, puissant, souvent méconnu, l'utérus. Aujourd'hui, je vous propose un voyage complet, physiologique, émotionnel, spirituel, historique et peut-être même guérisseur, pour apprendre à connaître, honorer, célébrer votre utérus, qu'il soit encore là ou pas. Le corps est notre guide. Saviez-vous que l'utérus n'est pas seulement le lieu où la vie peut naître ? mais aussi un organe incroyablement sensible et réactif. Il mesure en moyenne 7 à 8 cm de long, peut s'adapter, se contracter, se dilater. C'est un véritable indicateur interne. Il est fortement vascularisé, il est très riche en terminaisons nerveuses. C'est pourquoi les cycles menstruels peuvent influencer les humeurs, les énergies. L'utérus communique avec le sœur. Vos émotions influencent vos cycles et vos cycles influencent vos émotions. Toutes les femmes le savent, je ne vous apprends rien. Petit fait fascinant, certaines études montrent que l'utérus peut produire des neurotransmetteurs, des hormones de bien-être et même des signaux qui influencent notre âme. intuition. Savez-vous que le mot hystérie vient du grec hystéra qui signifie utérus ? Les médecins de l'antiquité pensaient que les comportements irrationnels des femmes venaient de leur utérus flottant dans leur corps. Aujourd'hui, on rigole ou on pleure, mais cette idée a façonné des siècles de sexisme médical. Et ces expressions qu'on entend encore « t'es gouverné par ton utérus » , « c'est dans ton utérus que ça se passe » , Faut passer notre organe pour un tyran plutôt que pour un allié. Et bien, aujourd'hui, on renverse la vapeur. L'utérus n'est pas un fardeau, c'est un moteur de créativité et de force. Physiologiquement, l'utérus est un chef d'orchestre incroyable. Il dialogue avec les ovaires, régule les hormones, influence le cerveau et même le cœur. Il participe à nos cycles émotionnels et énergétiques, les menstruations, souvent perçues comme un problème, sont en réalité un signal de santé et de régénération. Vivre sa ménopause, sa pré-ménopause, en ressentant tous les effets de la disparition des règles, nous montre bien comment ce centre de commande est exceptionnel et exceptionnellement puissant dans ses impacts. Car, énergétique et émotionnel, Il s'enracine très fort dans nos forces intérieures. Alors, comment se réconcilier avec son utérus ? Les méditations et visualisations, nous en avons parlé, les mouvements de danse, nous allons voir comment les cercles de paroles pour partager expérience et émotion à d'autres femmes qui renforcent le lien à soi et à la connaissance de notre corps. Chaque fois que vous accueillez vos cycles, chaque fois que vous honorez votre corps, vous dites à votre utérus, merci ami, merci de tout ce que tu fais pour moi. Oui, l'utérus peut être parfois capricieux, oui, il peut être douloureux, mais plutôt que de le détester ou de le réduire à un ennemi, pourquoi ne pas lui parler ? Pourquoi pas un simple, salut, t'es là et je t'honore et je t'accueille. J'ai l'impression que tu gères comme un chef. Transformons la relation à notre utérus. C'est une histoire de biologie mais aussi de spiritualité. En le connaissant mieux, en respectant et en riant de ses petites folies, en écoutant toutes les émotions qu'il nous fait ressentir dans notre corps, on se connecte à notre singularité féminine, donc à notre vulnérabilité féminine, c'est-à-dire à notre puissance féminine. Alors, si un jour on vous dit « t'es hystérique » , souriez et dites « oui, je suis fière d'être au cœur de moi, portée quelquefois émotionnellement par mon utérus » . Cet été, j'ai découvert un ouvrage absolument fantastique, 200 millions d'années d'évolution au féminin, le livre « Ève » . Kat Bohannon propose une perspective novatrice. sur l'utérus dans ce livre, en le remplaçant au cœur de l'histoire évolutive humaine. Elle souligne que l'utérus n'est pas simplement un organe reproducteur, mais un élément clé dans l'évolution humaine. Elle explore comment cet organe a évolué au fil du temps, influençant la gestation et l'accouchement, des processus essentiels à la survie de l'espèce humaine. L'auteur met en lumière la façon ... dont les fonctions de l'utérus ont façonné la structure sociale et culturelle des sociétés humaines. Catt souligne que les corps femelles ne sont pas de simples corps mâles avec des trucs en plus. Être sexué s'insinue dans toutes les caractéristiques essentielles de notre corps de mammifère, ainsi que dans la vie que nous menons à l'intérieur de ce corps, que nous soyons une souris ou un être humain. Jusqu'à récemment, les scientifiques... Les scientifiques se sont contentés d'étudier la norme mâle et ne nous ont livré que la moitié de l'histoire d'évolution. Cette immense zone d'ombre ne relève pas seulement de la lumière, mais aussi de la lumière. du sexisme ou d'un problème intellectuel, c'est un sujet de société et de santé publique, puisque du fait de notre méconnaissance des corps biologiquement femelles, nous savons bien moins soigner les femmes que les hommes. En résumé, Ève, elle nous donne une écriture audacieuse qui redonne au corps féminin la place qu'il mérite dans l'histoire de l'évolution humaine. Quand on parle de la vie, de guérison de l'utérus. On ne parle pas seulement d'énergie, de rituel ou de féminin sacré. On parle aussi d'épigénétique. Parce que ton utérus, c'est bien plus qu'un organe, c'est un réceptacle. Comme une éponge, il enregistre, il garde la mémoire des lignées, des traumas, des non-dits, des violences, des fausses couches, des avortements, des naissances, des interdits. Tout ce que tes ancêtres n'ont pas pu vivre, dire ou libérer, s'imprimer. dans cette matrice. C'est cela l'épigénétique, l'empreinte de l'environnement, les expériences, les blessures, tout ce qui reste et est laissé dans l'expression de nos gènes. Pas un destin figé, mais un héritage vibrant inscrit jusque dans nos corps. En épigénétique, je me suis souvent posé la question si j'avais une mémoire d'obligation de tomber enceinte de façon régulière. Pour espacer les conceptions de mes enfants, j'avais comme contraception un stérilet choisi. Je suis tombée enceinte une première fois sous stérilet. Mon gynécologue m'a dit que le pourcentage était si faible qu'il ne comprenait pas comment ce fut possible. Mais cela arrivait certaines fois. Dans le cas présent, il a choisi, nous avons choisi ensemble, de positionner un deuxième stérilet car, me disait-il, Deux fois c'est impossible, Françoise. Quand je suis arrivée enceinte, sous stérilet, sous ce stérilet, la deuxième fois, il était sidéré. Il m'a dit qu'il n'avait jamais vu ça dans sa carrière. C'était impossible, quasi impossible, exceptionnel toutefois. Il m'a dit de toute façon, je vous mets un troisième parce que il n'y a aucune probabilité que vous tombiez enceinte trois fois sous stérilet. Quand je suis arrivée pour la troisième fois, il était sidéré. Il m'a dit qu'il n'avait jamais vu ça, même jamais entendu parler. Il était gynécologue depuis plus de 40 ans, c'était un vieux monsieur très sage. Il était désolé d'avoir insisté en enlevant le stérilet. Il m'a expliqué, en me le montrant, comment j'avais anéanti l'impact du stérilet en l'enveloppant. pompon de tissu, de muqueuse utérine. J'en avais aboli le rayonnement qui permet la non-ditation. « Vous avez une fertilité extrêmement forte » , a-t-il dit. Je l'ai pris comme un compliment, probablement en fidélité aux femmes de ma lignée. J'ai demandé à mon conjoint de prendre en charge la contraception parce que je pensais que j'avais fait ma part, plus que ma part, avec un corps qui il y avait trois fois ... emmener des enfants à côté d'un stérilet pour les perdre plus tard. J'ai compris que les enfants morts en couche dans les lignées de femmes faisaient partie des histoires individuelles, mais aussi de l'inconscient collectif du féminin que nous portons toutes, plus ou moins. J'ai compris que les enfants morts in utero dans les lignées de femmes, dans mes lignées de femmes, faisaient partie des histoires individuelles de ces lignées ... mais aussi de l'inconscient collectif du féminin que nous portons toutes, plus ou moins. Et dans cet épisode, aujourd'hui, j'ai souhaité donner la parole à une femme qui a traversé un long chemin de douleurs, d'examens médicaux, d'attentes parfois interminables, et qui, après l'ablation de son utérus, a retrouvé un souffle de liberté et de bien-être. Son témoignage est une lumière pour toutes celles qui se reconnaîtront dans son histoire. Merci infiniment de ce témoignage. Bonjour, peux-tu nous raconter ton chemin avant ton opération de l'utérus, les douleurs et les épreuves médicales que tu as traversées ?

  • Speaker #1

    Oui, alors bonjour. J'ai d'abord souffert d'endométriose pendant longtemps, sans le savoir, jusqu'au jour où j'ai fait une hémorragie en pleine rue et que je suis tombée sur un des premiers médecins qui s'intéressait. au sujet et qui a pu donc m'enlever des fibres. Le souci, c'est que je n'avais eu qu'une grossesse et je voulais bien avoir un deuxième enfant. Et que ce n'était pas sûr du tout, compte tenu de l'opération. Donc tous les mois, c'était le calvaire, plié en deux, sans savoir pourquoi. Et puis j'ai quand même eu de la chance de rencontrer ce médecin, puisqu'il m'a opéré, et que j'ai pu avoir mon deuxième enfant. Ensuite, je devais être tranquille, compte tenu que les fibres devaient être disparues, l'endométriose disparue. En fait, pas du tout. J'ai continué à me plier en deux et à avoir beaucoup de saignements abondants et être souvent en anémie. Bien sûr que ça joue sur le caractère. J'ai essayé avec plusieurs gynécologues de faire entendre raison. C'est-à-dire que moi, je ne pouvais plus supporter d'être diminuée chaque mois comme ça. Et il a fallu que j'attende assez longtemps afin que quelqu'un prenne en compte. cette douleur et la raison pour laquelle j'avais cette douleur. Ces douleurs. Et en fait, même les femmes gynéco ne m'ont pas écoutée. J'étais trop jeune.

  • Speaker #0

    Et donc, à ce moment-là, ton souhait, c'était d'enlever l'utérus ?

  • Speaker #1

    J'en savais un peu rien, mais d'enlever la douleur surtout. Et en fait, j'ai fini par... consulter un gynécologue sur Saint-Etienne. Et là, il m'a dit, mais comment on a pu vous laisser dans cet état ? Et donc, j'ai pu être opéré. Donc, j'avais environ 52 ans.

  • Speaker #0

    Le jour où ton utérus a été enlevé, qu'as-tu ressenti dans ton corps et dans ton cœur ? Est-ce que tu as vécu différemment ton corps ?

  • Speaker #1

    Ah ben, c'était la délivrance, ça. C'est carrément. J'ai repris des forces, et puis je me sentais plutôt joyeuse, parce que la douleur n'était plus là. Bien sûr, il a fallu passer le cap d'opération, et quand on touche à ces parties-là, c'est toujours un peu compliqué. Il faut un moment pour s'en remettre. Mais bon. Globalement, c'était génial. C'était vraiment, oui, je pourrais dire la délivrance.

  • Speaker #0

    Depuis cette ablation, est-ce qu'autre chose a changé dans ta vie de femme, dans ton quotidien, dans ton bien-être ?

  • Speaker #1

    Oui, je me sens plus libre, sûr. Puis bon, compte tenu de ce qu'on sait, par exemple, du cancer du col de l'utérus, je n'en ai plus, donc je ne suis plus inquiète de ça. Je fais bien sûr attention aux IST, etc. Mais je n'ai plus de soucis de douleur. Et ça, c'est vraiment ouf. Oui, je crois que je suis plus joyeuse.

  • Speaker #0

    Super. Si tu avais un message d'espoir ou de réconfort à partager à d'autres femmes qui vivent la même chose, lequel serait-il ?

  • Speaker #1

    C'est votre corps, c'est vous qui ressentez les choses. Il ne faut pas vous laisser influencer par... Il faut poursuivre votre... Par des gens qui savent mieux que vous. Il faut poursuivre votre chemin, aller de l'avant pour ne plus être esclave de douleurs. Voilà. Et bon, par contre, il faut s'accrocher, effectivement, parce qu'aujourd'hui, le corps de la femme, il n'est pas encore reconnu comme digne d'être écouté, souvent, par les médecins, qui sont souvent des hommes, d'ailleurs. Mais les femmes, je redis, je suis étonnée qu'elles regardent que le côté technique, elles n'écoutent pas. Alors, battez-vous pour vous-même.

  • Speaker #0

    Merci infiniment pour ce partage. Ton récit nous montre combien le corps est une mémoire vivante, comment à partir de l'utérus le corps de la femme respire, l'humeur aussi, et combien parfois une étape radicale comme l'ablation peut devenir une renaissance. A toutes celles qui nous écoutent que cette parole vous apporte réconfort, courage et peut-être l'élan d'oser vos propres choix de santé et de vie. Encore. Un infiniment merci pour ce partage. Chez les femmes, l'utérus devient un lieu de stockage privilégié, un centre de mémoire cellulaire. Alors, quand ces mémoires restent enfouies trop longtemps, elles finissent par traverser à travers le corps des douleurs, pelviennes, endométrioses, règles hémorragiques, fibromes, infertilité inexpliquée, fatigue chronique. Autant de messages que l'utérus nous envoie. La bonne nouvelle, ce qui est inscrit peut être transformé. Guérir l'utérus, c'est aussi réécrire l'histoire, c'est rendre aux lignées ce qui ne nous appartient pas, libérer de l'espace pour la vie, réactiver en nous la mémoire de puissance, de création et de joie. Vous imaginez donc combien ces histoires de nos utérus transportées échanger, donner en confidence dans les cercles de femmes, peut nous nourrir aussi avec des amis. Les femmes échangent énormément entre elles ou dans des lieux destinés à cette fonction, la thérapie individuelle par exemple. Dans ces espaces-là, on peut redonner la mémoire à les contacter, la mémoire de l'utérus. L'utérus est une mémoire de bibliothèque cellulaire, tu l'auras compris. C'est toi qui as le pouvoir de choisir quels livres tu continues à lire et lesquels tu rends au passé. Je te propose maintenant, pour cette partie créative, d'écrire une lettre à ton utérus avec compassion. Choisis un moment calme. Installe-toi avec un carnet, une bougie. Une musique douce, comme tu le souhaites. Pose une main sur ton bas-ventre, respire profondément. Ferme les yeux quelques instants, respire. Visualise ton utérus, son histoire, sa force, ses blessures, ses cycles et ses silences. Ce que tu sais de l'utérus des femmes de ta lignée. Tu peux aussi l'écrire. Accueille sans jugement toutes les émotions qui te trahissent. traversent, toutes celles qui émergent. Tu peux ouvrir ta lettre par une formule simple et intime. Cher utérus, mon centre de vie, ma matrice intérieure, choisis ce que tu aimes. Dans un premier temps, tu vas entrer dans la reconnaissance. Je reconnais tout ce que tu as traversé, les douleurs, les règles, les grossesses. Les fausses couches, les silences, les opérations, reconnaissent que ton utérus a traversé. Dans un deuxième temps, entre dans la gratitude. Merci de m'avoir accompagné, d'avoir été mon centre du féminin, ma créativité, ma sexualité, ma puissance. Puis, termine avec tendresse. Aujourd'hui, Je choisis de te regarder avec douceur, de t'offrir du repos, de l'amour et une nouvelle alliance. Clos avec un geste symbolique. Écris, je t'honore et je t'aime. Tu peux poser tes mains sur ton ventre et souffler doucement comme lui offrir un nouveau souffle de vie. Une fois que tu as terminé, Écoute ce qui se passe dans ton corps. Et voilà mes chers, notre voyage autour de l'utérus s'achève pour aujourd'hui. Ce lieu de vie, de mémoire, d'intuition qui nous relie à tant d'histoires. Si cet épisode vous a parlé, si vous avez souri, vibré, appris ou simplement respiré plus large, je vous invite à le soutenir. Vous pouvez vous abonner pour ne rien manquer et si le cœur vous en dit, contribuez financièrement grâce au lien que je vous mets juste en dessous. C'est un petit geste pour vous, un grand coup de pouce pour moi, pour que cette aventure continue avec la même liberté et la même joie. Et comme je suis incorrigible, je vous glisse un avant-goût du prochain épisode. Une question qui pique un peu, mais que nous allons croquer avec tendresse et humour. Doit-on vieillir avec des regrets ? Je sens que ça va décoiffer. Alors restez avec moi pour ce prochain rendez-vous. Je vous embrasse, prenez soin de vous et souvenez-vous, nos corps, nos vies, nos histoires sont des trésors.

Chapters

  • Introduction Général

    00:00

  • Présentation et déroulé du podcast

    02:27

  • Le corps notre guide : physiologie de l’utérus

    03:55

  • Comment se réconcilier avec son utérus

    07:04

  • Guérison de l’utérus de Cat Bohannon

    08:44

  • Témoignage « trois fois enceinte sous stérilet ! »

    11:20

  • Témoignage ablation de l’utérus

    14:12

  • Guérir l’utérus

    20:18

  • Lettre à ton utérus rituel

    22:00

  • Conclusion & annonce de l’épisode «  doit on vieillir avécu des regrets ?

    24:33

Description

Utérus mon ami, l'épisode qui ose parler de ce colocataire secret qu’on ne visite jamais assez !

On y mêle :

🔬 un peu de science (comment il fonctionne, ce génie méconnu),

💭 un soupçon de psycho (tout ce qu’il imprime dans nos vies),

🎙️ et deux histoires vraies, entre grossesses sous stérilet et ablation après endométriose.

Un épisode à écouter comme une conversation intime… avec ton propre utérus ! Un moment où tu pourras lui écrire une lettre pour un petit bout de complicité amicale.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    bienvenue dans la saison 2 de notre podcast aimer vieillir ici on parle de tout ce qui nous traverse toutes et tous le vieillissement Attention, pas de façon cliché, pas de façon uniquement déclin, sans toutefois cacher les rides et les ralentissements. Oui, oui, ici, on choisit avant tout d'en faire un chemin, une aventure spirituelle, une exploration de soi et de conscience. Aimer vieillir, c'est croquer la vie à pleines dents, goûter chaque instant comme si c'était la première fois. Ici, tu écoutes une voix qui vibre, une voix qui incarne la joie de vivre. Et la partage comme une étincelle contagieuse. Aimer et vieillir, c'est un appel à danser, à aimer encore plus fort, à rire plus haut. Et vieillir en beauté, ensemble, vivant, le cœur grand ouvert. Vieillir, c'est rencontrer son corps autrement. C'est réinventer ses liens, c'est aussi se mettre à l'écoute du monde, différemment. Attends-toi à des transmissions vraies, vibrantes, parfois piquantes, parfois tendres. On y parlera connaissance, sagesse, mais aussi joie, humeur, humour, émotion, amour, audace et liberté. Alors tu viens ? On démarre ensemble ce voyage au cœur du vieillissement, comme un chemin de puissance et de reliance. Car vieillir, si ce n'était pas un déclin, Serait-ce une initiation ? Dans cette saison, on explore le vieillissement comme un chemin spirituel, connaissance de soi et élargissement de conscience. Une parole plus écoféministe nous relie au cycle de la Terre et à la force du vivant. Des épisodes vibrants, libres et audacieux, pour faire du grand âge un espace de puissance et de transmission. Aimer et vieillir, c'est donc le podcast qui célèbre l'art de vieillir en beauté, en sagesse et en joie. Dans chaque épisode, vous allez plonger dans les clés d'un bien vieillir lumineux, des réflexions novatrices sur le féminin, la ménopause et les outils pour cultiver la joie, des récits de vie vibrants, des histoires personnelles et universelles qui éclairent votre chemin. Des pratiques artistiques, thérapeutiques, poétiques ou pensées philosophiques déposent pour nourrir votre âme et ouvrir votre cœur. Je suis une psychopédagogue, thérapeute neuroquantique, formatrice, passionnée en non-violence, éducation positive et je vous propose bien plus qu'une série d'épisodes, une invitation à savourer chaque étape de la vie comme une renaissance. Aimer vieillir. C'est pour vous qui voulez transformer l'idée de vieillir en une aventure pleine de sens, d'énergie et de beauté intérieure. Que vous soyez mère, grand-mère, amie, curieux ou curieuse, ce podcast célèbre toutes ceux et celles qui embrassent le temps comme un allié. Prenez place, ouvrez votre esprit, votre cœur, le voyage vers une nouvelle joie continue ici. Bienvenue dans cet épisode Uterus mon amour. Le podcast où nous partons à la rencontre de cet organe mystérieux, puissant, souvent méconnu, l'utérus. Aujourd'hui, je vous propose un voyage complet, physiologique, émotionnel, spirituel, historique et peut-être même guérisseur, pour apprendre à connaître, honorer, célébrer votre utérus, qu'il soit encore là ou pas. Le corps est notre guide. Saviez-vous que l'utérus n'est pas seulement le lieu où la vie peut naître ? mais aussi un organe incroyablement sensible et réactif. Il mesure en moyenne 7 à 8 cm de long, peut s'adapter, se contracter, se dilater. C'est un véritable indicateur interne. Il est fortement vascularisé, il est très riche en terminaisons nerveuses. C'est pourquoi les cycles menstruels peuvent influencer les humeurs, les énergies. L'utérus communique avec le sœur. Vos émotions influencent vos cycles et vos cycles influencent vos émotions. Toutes les femmes le savent, je ne vous apprends rien. Petit fait fascinant, certaines études montrent que l'utérus peut produire des neurotransmetteurs, des hormones de bien-être et même des signaux qui influencent notre âme. intuition. Savez-vous que le mot hystérie vient du grec hystéra qui signifie utérus ? Les médecins de l'antiquité pensaient que les comportements irrationnels des femmes venaient de leur utérus flottant dans leur corps. Aujourd'hui, on rigole ou on pleure, mais cette idée a façonné des siècles de sexisme médical. Et ces expressions qu'on entend encore « t'es gouverné par ton utérus » , « c'est dans ton utérus que ça se passe » , Faut passer notre organe pour un tyran plutôt que pour un allié. Et bien, aujourd'hui, on renverse la vapeur. L'utérus n'est pas un fardeau, c'est un moteur de créativité et de force. Physiologiquement, l'utérus est un chef d'orchestre incroyable. Il dialogue avec les ovaires, régule les hormones, influence le cerveau et même le cœur. Il participe à nos cycles émotionnels et énergétiques, les menstruations, souvent perçues comme un problème, sont en réalité un signal de santé et de régénération. Vivre sa ménopause, sa pré-ménopause, en ressentant tous les effets de la disparition des règles, nous montre bien comment ce centre de commande est exceptionnel et exceptionnellement puissant dans ses impacts. Car, énergétique et émotionnel, Il s'enracine très fort dans nos forces intérieures. Alors, comment se réconcilier avec son utérus ? Les méditations et visualisations, nous en avons parlé, les mouvements de danse, nous allons voir comment les cercles de paroles pour partager expérience et émotion à d'autres femmes qui renforcent le lien à soi et à la connaissance de notre corps. Chaque fois que vous accueillez vos cycles, chaque fois que vous honorez votre corps, vous dites à votre utérus, merci ami, merci de tout ce que tu fais pour moi. Oui, l'utérus peut être parfois capricieux, oui, il peut être douloureux, mais plutôt que de le détester ou de le réduire à un ennemi, pourquoi ne pas lui parler ? Pourquoi pas un simple, salut, t'es là et je t'honore et je t'accueille. J'ai l'impression que tu gères comme un chef. Transformons la relation à notre utérus. C'est une histoire de biologie mais aussi de spiritualité. En le connaissant mieux, en respectant et en riant de ses petites folies, en écoutant toutes les émotions qu'il nous fait ressentir dans notre corps, on se connecte à notre singularité féminine, donc à notre vulnérabilité féminine, c'est-à-dire à notre puissance féminine. Alors, si un jour on vous dit « t'es hystérique » , souriez et dites « oui, je suis fière d'être au cœur de moi, portée quelquefois émotionnellement par mon utérus » . Cet été, j'ai découvert un ouvrage absolument fantastique, 200 millions d'années d'évolution au féminin, le livre « Ève » . Kat Bohannon propose une perspective novatrice. sur l'utérus dans ce livre, en le remplaçant au cœur de l'histoire évolutive humaine. Elle souligne que l'utérus n'est pas simplement un organe reproducteur, mais un élément clé dans l'évolution humaine. Elle explore comment cet organe a évolué au fil du temps, influençant la gestation et l'accouchement, des processus essentiels à la survie de l'espèce humaine. L'auteur met en lumière la façon ... dont les fonctions de l'utérus ont façonné la structure sociale et culturelle des sociétés humaines. Catt souligne que les corps femelles ne sont pas de simples corps mâles avec des trucs en plus. Être sexué s'insinue dans toutes les caractéristiques essentielles de notre corps de mammifère, ainsi que dans la vie que nous menons à l'intérieur de ce corps, que nous soyons une souris ou un être humain. Jusqu'à récemment, les scientifiques... Les scientifiques se sont contentés d'étudier la norme mâle et ne nous ont livré que la moitié de l'histoire d'évolution. Cette immense zone d'ombre ne relève pas seulement de la lumière, mais aussi de la lumière. du sexisme ou d'un problème intellectuel, c'est un sujet de société et de santé publique, puisque du fait de notre méconnaissance des corps biologiquement femelles, nous savons bien moins soigner les femmes que les hommes. En résumé, Ève, elle nous donne une écriture audacieuse qui redonne au corps féminin la place qu'il mérite dans l'histoire de l'évolution humaine. Quand on parle de la vie, de guérison de l'utérus. On ne parle pas seulement d'énergie, de rituel ou de féminin sacré. On parle aussi d'épigénétique. Parce que ton utérus, c'est bien plus qu'un organe, c'est un réceptacle. Comme une éponge, il enregistre, il garde la mémoire des lignées, des traumas, des non-dits, des violences, des fausses couches, des avortements, des naissances, des interdits. Tout ce que tes ancêtres n'ont pas pu vivre, dire ou libérer, s'imprimer. dans cette matrice. C'est cela l'épigénétique, l'empreinte de l'environnement, les expériences, les blessures, tout ce qui reste et est laissé dans l'expression de nos gènes. Pas un destin figé, mais un héritage vibrant inscrit jusque dans nos corps. En épigénétique, je me suis souvent posé la question si j'avais une mémoire d'obligation de tomber enceinte de façon régulière. Pour espacer les conceptions de mes enfants, j'avais comme contraception un stérilet choisi. Je suis tombée enceinte une première fois sous stérilet. Mon gynécologue m'a dit que le pourcentage était si faible qu'il ne comprenait pas comment ce fut possible. Mais cela arrivait certaines fois. Dans le cas présent, il a choisi, nous avons choisi ensemble, de positionner un deuxième stérilet car, me disait-il, Deux fois c'est impossible, Françoise. Quand je suis arrivée enceinte, sous stérilet, sous ce stérilet, la deuxième fois, il était sidéré. Il m'a dit qu'il n'avait jamais vu ça dans sa carrière. C'était impossible, quasi impossible, exceptionnel toutefois. Il m'a dit de toute façon, je vous mets un troisième parce que il n'y a aucune probabilité que vous tombiez enceinte trois fois sous stérilet. Quand je suis arrivée pour la troisième fois, il était sidéré. Il m'a dit qu'il n'avait jamais vu ça, même jamais entendu parler. Il était gynécologue depuis plus de 40 ans, c'était un vieux monsieur très sage. Il était désolé d'avoir insisté en enlevant le stérilet. Il m'a expliqué, en me le montrant, comment j'avais anéanti l'impact du stérilet en l'enveloppant. pompon de tissu, de muqueuse utérine. J'en avais aboli le rayonnement qui permet la non-ditation. « Vous avez une fertilité extrêmement forte » , a-t-il dit. Je l'ai pris comme un compliment, probablement en fidélité aux femmes de ma lignée. J'ai demandé à mon conjoint de prendre en charge la contraception parce que je pensais que j'avais fait ma part, plus que ma part, avec un corps qui il y avait trois fois ... emmener des enfants à côté d'un stérilet pour les perdre plus tard. J'ai compris que les enfants morts en couche dans les lignées de femmes faisaient partie des histoires individuelles, mais aussi de l'inconscient collectif du féminin que nous portons toutes, plus ou moins. J'ai compris que les enfants morts in utero dans les lignées de femmes, dans mes lignées de femmes, faisaient partie des histoires individuelles de ces lignées ... mais aussi de l'inconscient collectif du féminin que nous portons toutes, plus ou moins. Et dans cet épisode, aujourd'hui, j'ai souhaité donner la parole à une femme qui a traversé un long chemin de douleurs, d'examens médicaux, d'attentes parfois interminables, et qui, après l'ablation de son utérus, a retrouvé un souffle de liberté et de bien-être. Son témoignage est une lumière pour toutes celles qui se reconnaîtront dans son histoire. Merci infiniment de ce témoignage. Bonjour, peux-tu nous raconter ton chemin avant ton opération de l'utérus, les douleurs et les épreuves médicales que tu as traversées ?

  • Speaker #1

    Oui, alors bonjour. J'ai d'abord souffert d'endométriose pendant longtemps, sans le savoir, jusqu'au jour où j'ai fait une hémorragie en pleine rue et que je suis tombée sur un des premiers médecins qui s'intéressait. au sujet et qui a pu donc m'enlever des fibres. Le souci, c'est que je n'avais eu qu'une grossesse et je voulais bien avoir un deuxième enfant. Et que ce n'était pas sûr du tout, compte tenu de l'opération. Donc tous les mois, c'était le calvaire, plié en deux, sans savoir pourquoi. Et puis j'ai quand même eu de la chance de rencontrer ce médecin, puisqu'il m'a opéré, et que j'ai pu avoir mon deuxième enfant. Ensuite, je devais être tranquille, compte tenu que les fibres devaient être disparues, l'endométriose disparue. En fait, pas du tout. J'ai continué à me plier en deux et à avoir beaucoup de saignements abondants et être souvent en anémie. Bien sûr que ça joue sur le caractère. J'ai essayé avec plusieurs gynécologues de faire entendre raison. C'est-à-dire que moi, je ne pouvais plus supporter d'être diminuée chaque mois comme ça. Et il a fallu que j'attende assez longtemps afin que quelqu'un prenne en compte. cette douleur et la raison pour laquelle j'avais cette douleur. Ces douleurs. Et en fait, même les femmes gynéco ne m'ont pas écoutée. J'étais trop jeune.

  • Speaker #0

    Et donc, à ce moment-là, ton souhait, c'était d'enlever l'utérus ?

  • Speaker #1

    J'en savais un peu rien, mais d'enlever la douleur surtout. Et en fait, j'ai fini par... consulter un gynécologue sur Saint-Etienne. Et là, il m'a dit, mais comment on a pu vous laisser dans cet état ? Et donc, j'ai pu être opéré. Donc, j'avais environ 52 ans.

  • Speaker #0

    Le jour où ton utérus a été enlevé, qu'as-tu ressenti dans ton corps et dans ton cœur ? Est-ce que tu as vécu différemment ton corps ?

  • Speaker #1

    Ah ben, c'était la délivrance, ça. C'est carrément. J'ai repris des forces, et puis je me sentais plutôt joyeuse, parce que la douleur n'était plus là. Bien sûr, il a fallu passer le cap d'opération, et quand on touche à ces parties-là, c'est toujours un peu compliqué. Il faut un moment pour s'en remettre. Mais bon. Globalement, c'était génial. C'était vraiment, oui, je pourrais dire la délivrance.

  • Speaker #0

    Depuis cette ablation, est-ce qu'autre chose a changé dans ta vie de femme, dans ton quotidien, dans ton bien-être ?

  • Speaker #1

    Oui, je me sens plus libre, sûr. Puis bon, compte tenu de ce qu'on sait, par exemple, du cancer du col de l'utérus, je n'en ai plus, donc je ne suis plus inquiète de ça. Je fais bien sûr attention aux IST, etc. Mais je n'ai plus de soucis de douleur. Et ça, c'est vraiment ouf. Oui, je crois que je suis plus joyeuse.

  • Speaker #0

    Super. Si tu avais un message d'espoir ou de réconfort à partager à d'autres femmes qui vivent la même chose, lequel serait-il ?

  • Speaker #1

    C'est votre corps, c'est vous qui ressentez les choses. Il ne faut pas vous laisser influencer par... Il faut poursuivre votre... Par des gens qui savent mieux que vous. Il faut poursuivre votre chemin, aller de l'avant pour ne plus être esclave de douleurs. Voilà. Et bon, par contre, il faut s'accrocher, effectivement, parce qu'aujourd'hui, le corps de la femme, il n'est pas encore reconnu comme digne d'être écouté, souvent, par les médecins, qui sont souvent des hommes, d'ailleurs. Mais les femmes, je redis, je suis étonnée qu'elles regardent que le côté technique, elles n'écoutent pas. Alors, battez-vous pour vous-même.

  • Speaker #0

    Merci infiniment pour ce partage. Ton récit nous montre combien le corps est une mémoire vivante, comment à partir de l'utérus le corps de la femme respire, l'humeur aussi, et combien parfois une étape radicale comme l'ablation peut devenir une renaissance. A toutes celles qui nous écoutent que cette parole vous apporte réconfort, courage et peut-être l'élan d'oser vos propres choix de santé et de vie. Encore. Un infiniment merci pour ce partage. Chez les femmes, l'utérus devient un lieu de stockage privilégié, un centre de mémoire cellulaire. Alors, quand ces mémoires restent enfouies trop longtemps, elles finissent par traverser à travers le corps des douleurs, pelviennes, endométrioses, règles hémorragiques, fibromes, infertilité inexpliquée, fatigue chronique. Autant de messages que l'utérus nous envoie. La bonne nouvelle, ce qui est inscrit peut être transformé. Guérir l'utérus, c'est aussi réécrire l'histoire, c'est rendre aux lignées ce qui ne nous appartient pas, libérer de l'espace pour la vie, réactiver en nous la mémoire de puissance, de création et de joie. Vous imaginez donc combien ces histoires de nos utérus transportées échanger, donner en confidence dans les cercles de femmes, peut nous nourrir aussi avec des amis. Les femmes échangent énormément entre elles ou dans des lieux destinés à cette fonction, la thérapie individuelle par exemple. Dans ces espaces-là, on peut redonner la mémoire à les contacter, la mémoire de l'utérus. L'utérus est une mémoire de bibliothèque cellulaire, tu l'auras compris. C'est toi qui as le pouvoir de choisir quels livres tu continues à lire et lesquels tu rends au passé. Je te propose maintenant, pour cette partie créative, d'écrire une lettre à ton utérus avec compassion. Choisis un moment calme. Installe-toi avec un carnet, une bougie. Une musique douce, comme tu le souhaites. Pose une main sur ton bas-ventre, respire profondément. Ferme les yeux quelques instants, respire. Visualise ton utérus, son histoire, sa force, ses blessures, ses cycles et ses silences. Ce que tu sais de l'utérus des femmes de ta lignée. Tu peux aussi l'écrire. Accueille sans jugement toutes les émotions qui te trahissent. traversent, toutes celles qui émergent. Tu peux ouvrir ta lettre par une formule simple et intime. Cher utérus, mon centre de vie, ma matrice intérieure, choisis ce que tu aimes. Dans un premier temps, tu vas entrer dans la reconnaissance. Je reconnais tout ce que tu as traversé, les douleurs, les règles, les grossesses. Les fausses couches, les silences, les opérations, reconnaissent que ton utérus a traversé. Dans un deuxième temps, entre dans la gratitude. Merci de m'avoir accompagné, d'avoir été mon centre du féminin, ma créativité, ma sexualité, ma puissance. Puis, termine avec tendresse. Aujourd'hui, Je choisis de te regarder avec douceur, de t'offrir du repos, de l'amour et une nouvelle alliance. Clos avec un geste symbolique. Écris, je t'honore et je t'aime. Tu peux poser tes mains sur ton ventre et souffler doucement comme lui offrir un nouveau souffle de vie. Une fois que tu as terminé, Écoute ce qui se passe dans ton corps. Et voilà mes chers, notre voyage autour de l'utérus s'achève pour aujourd'hui. Ce lieu de vie, de mémoire, d'intuition qui nous relie à tant d'histoires. Si cet épisode vous a parlé, si vous avez souri, vibré, appris ou simplement respiré plus large, je vous invite à le soutenir. Vous pouvez vous abonner pour ne rien manquer et si le cœur vous en dit, contribuez financièrement grâce au lien que je vous mets juste en dessous. C'est un petit geste pour vous, un grand coup de pouce pour moi, pour que cette aventure continue avec la même liberté et la même joie. Et comme je suis incorrigible, je vous glisse un avant-goût du prochain épisode. Une question qui pique un peu, mais que nous allons croquer avec tendresse et humour. Doit-on vieillir avec des regrets ? Je sens que ça va décoiffer. Alors restez avec moi pour ce prochain rendez-vous. Je vous embrasse, prenez soin de vous et souvenez-vous, nos corps, nos vies, nos histoires sont des trésors.

Chapters

  • Introduction Général

    00:00

  • Présentation et déroulé du podcast

    02:27

  • Le corps notre guide : physiologie de l’utérus

    03:55

  • Comment se réconcilier avec son utérus

    07:04

  • Guérison de l’utérus de Cat Bohannon

    08:44

  • Témoignage « trois fois enceinte sous stérilet ! »

    11:20

  • Témoignage ablation de l’utérus

    14:12

  • Guérir l’utérus

    20:18

  • Lettre à ton utérus rituel

    22:00

  • Conclusion & annonce de l’épisode «  doit on vieillir avécu des regrets ?

    24:33

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Description

Utérus mon ami, l'épisode qui ose parler de ce colocataire secret qu’on ne visite jamais assez !

On y mêle :

🔬 un peu de science (comment il fonctionne, ce génie méconnu),

💭 un soupçon de psycho (tout ce qu’il imprime dans nos vies),

🎙️ et deux histoires vraies, entre grossesses sous stérilet et ablation après endométriose.

Un épisode à écouter comme une conversation intime… avec ton propre utérus ! Un moment où tu pourras lui écrire une lettre pour un petit bout de complicité amicale.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    bienvenue dans la saison 2 de notre podcast aimer vieillir ici on parle de tout ce qui nous traverse toutes et tous le vieillissement Attention, pas de façon cliché, pas de façon uniquement déclin, sans toutefois cacher les rides et les ralentissements. Oui, oui, ici, on choisit avant tout d'en faire un chemin, une aventure spirituelle, une exploration de soi et de conscience. Aimer vieillir, c'est croquer la vie à pleines dents, goûter chaque instant comme si c'était la première fois. Ici, tu écoutes une voix qui vibre, une voix qui incarne la joie de vivre. Et la partage comme une étincelle contagieuse. Aimer et vieillir, c'est un appel à danser, à aimer encore plus fort, à rire plus haut. Et vieillir en beauté, ensemble, vivant, le cœur grand ouvert. Vieillir, c'est rencontrer son corps autrement. C'est réinventer ses liens, c'est aussi se mettre à l'écoute du monde, différemment. Attends-toi à des transmissions vraies, vibrantes, parfois piquantes, parfois tendres. On y parlera connaissance, sagesse, mais aussi joie, humeur, humour, émotion, amour, audace et liberté. Alors tu viens ? On démarre ensemble ce voyage au cœur du vieillissement, comme un chemin de puissance et de reliance. Car vieillir, si ce n'était pas un déclin, Serait-ce une initiation ? Dans cette saison, on explore le vieillissement comme un chemin spirituel, connaissance de soi et élargissement de conscience. Une parole plus écoféministe nous relie au cycle de la Terre et à la force du vivant. Des épisodes vibrants, libres et audacieux, pour faire du grand âge un espace de puissance et de transmission. Aimer et vieillir, c'est donc le podcast qui célèbre l'art de vieillir en beauté, en sagesse et en joie. Dans chaque épisode, vous allez plonger dans les clés d'un bien vieillir lumineux, des réflexions novatrices sur le féminin, la ménopause et les outils pour cultiver la joie, des récits de vie vibrants, des histoires personnelles et universelles qui éclairent votre chemin. Des pratiques artistiques, thérapeutiques, poétiques ou pensées philosophiques déposent pour nourrir votre âme et ouvrir votre cœur. Je suis une psychopédagogue, thérapeute neuroquantique, formatrice, passionnée en non-violence, éducation positive et je vous propose bien plus qu'une série d'épisodes, une invitation à savourer chaque étape de la vie comme une renaissance. Aimer vieillir. C'est pour vous qui voulez transformer l'idée de vieillir en une aventure pleine de sens, d'énergie et de beauté intérieure. Que vous soyez mère, grand-mère, amie, curieux ou curieuse, ce podcast célèbre toutes ceux et celles qui embrassent le temps comme un allié. Prenez place, ouvrez votre esprit, votre cœur, le voyage vers une nouvelle joie continue ici. Bienvenue dans cet épisode Uterus mon amour. Le podcast où nous partons à la rencontre de cet organe mystérieux, puissant, souvent méconnu, l'utérus. Aujourd'hui, je vous propose un voyage complet, physiologique, émotionnel, spirituel, historique et peut-être même guérisseur, pour apprendre à connaître, honorer, célébrer votre utérus, qu'il soit encore là ou pas. Le corps est notre guide. Saviez-vous que l'utérus n'est pas seulement le lieu où la vie peut naître ? mais aussi un organe incroyablement sensible et réactif. Il mesure en moyenne 7 à 8 cm de long, peut s'adapter, se contracter, se dilater. C'est un véritable indicateur interne. Il est fortement vascularisé, il est très riche en terminaisons nerveuses. C'est pourquoi les cycles menstruels peuvent influencer les humeurs, les énergies. L'utérus communique avec le sœur. Vos émotions influencent vos cycles et vos cycles influencent vos émotions. Toutes les femmes le savent, je ne vous apprends rien. Petit fait fascinant, certaines études montrent que l'utérus peut produire des neurotransmetteurs, des hormones de bien-être et même des signaux qui influencent notre âme. intuition. Savez-vous que le mot hystérie vient du grec hystéra qui signifie utérus ? Les médecins de l'antiquité pensaient que les comportements irrationnels des femmes venaient de leur utérus flottant dans leur corps. Aujourd'hui, on rigole ou on pleure, mais cette idée a façonné des siècles de sexisme médical. Et ces expressions qu'on entend encore « t'es gouverné par ton utérus » , « c'est dans ton utérus que ça se passe » , Faut passer notre organe pour un tyran plutôt que pour un allié. Et bien, aujourd'hui, on renverse la vapeur. L'utérus n'est pas un fardeau, c'est un moteur de créativité et de force. Physiologiquement, l'utérus est un chef d'orchestre incroyable. Il dialogue avec les ovaires, régule les hormones, influence le cerveau et même le cœur. Il participe à nos cycles émotionnels et énergétiques, les menstruations, souvent perçues comme un problème, sont en réalité un signal de santé et de régénération. Vivre sa ménopause, sa pré-ménopause, en ressentant tous les effets de la disparition des règles, nous montre bien comment ce centre de commande est exceptionnel et exceptionnellement puissant dans ses impacts. Car, énergétique et émotionnel, Il s'enracine très fort dans nos forces intérieures. Alors, comment se réconcilier avec son utérus ? Les méditations et visualisations, nous en avons parlé, les mouvements de danse, nous allons voir comment les cercles de paroles pour partager expérience et émotion à d'autres femmes qui renforcent le lien à soi et à la connaissance de notre corps. Chaque fois que vous accueillez vos cycles, chaque fois que vous honorez votre corps, vous dites à votre utérus, merci ami, merci de tout ce que tu fais pour moi. Oui, l'utérus peut être parfois capricieux, oui, il peut être douloureux, mais plutôt que de le détester ou de le réduire à un ennemi, pourquoi ne pas lui parler ? Pourquoi pas un simple, salut, t'es là et je t'honore et je t'accueille. J'ai l'impression que tu gères comme un chef. Transformons la relation à notre utérus. C'est une histoire de biologie mais aussi de spiritualité. En le connaissant mieux, en respectant et en riant de ses petites folies, en écoutant toutes les émotions qu'il nous fait ressentir dans notre corps, on se connecte à notre singularité féminine, donc à notre vulnérabilité féminine, c'est-à-dire à notre puissance féminine. Alors, si un jour on vous dit « t'es hystérique » , souriez et dites « oui, je suis fière d'être au cœur de moi, portée quelquefois émotionnellement par mon utérus » . Cet été, j'ai découvert un ouvrage absolument fantastique, 200 millions d'années d'évolution au féminin, le livre « Ève » . Kat Bohannon propose une perspective novatrice. sur l'utérus dans ce livre, en le remplaçant au cœur de l'histoire évolutive humaine. Elle souligne que l'utérus n'est pas simplement un organe reproducteur, mais un élément clé dans l'évolution humaine. Elle explore comment cet organe a évolué au fil du temps, influençant la gestation et l'accouchement, des processus essentiels à la survie de l'espèce humaine. L'auteur met en lumière la façon ... dont les fonctions de l'utérus ont façonné la structure sociale et culturelle des sociétés humaines. Catt souligne que les corps femelles ne sont pas de simples corps mâles avec des trucs en plus. Être sexué s'insinue dans toutes les caractéristiques essentielles de notre corps de mammifère, ainsi que dans la vie que nous menons à l'intérieur de ce corps, que nous soyons une souris ou un être humain. Jusqu'à récemment, les scientifiques... Les scientifiques se sont contentés d'étudier la norme mâle et ne nous ont livré que la moitié de l'histoire d'évolution. Cette immense zone d'ombre ne relève pas seulement de la lumière, mais aussi de la lumière. du sexisme ou d'un problème intellectuel, c'est un sujet de société et de santé publique, puisque du fait de notre méconnaissance des corps biologiquement femelles, nous savons bien moins soigner les femmes que les hommes. En résumé, Ève, elle nous donne une écriture audacieuse qui redonne au corps féminin la place qu'il mérite dans l'histoire de l'évolution humaine. Quand on parle de la vie, de guérison de l'utérus. On ne parle pas seulement d'énergie, de rituel ou de féminin sacré. On parle aussi d'épigénétique. Parce que ton utérus, c'est bien plus qu'un organe, c'est un réceptacle. Comme une éponge, il enregistre, il garde la mémoire des lignées, des traumas, des non-dits, des violences, des fausses couches, des avortements, des naissances, des interdits. Tout ce que tes ancêtres n'ont pas pu vivre, dire ou libérer, s'imprimer. dans cette matrice. C'est cela l'épigénétique, l'empreinte de l'environnement, les expériences, les blessures, tout ce qui reste et est laissé dans l'expression de nos gènes. Pas un destin figé, mais un héritage vibrant inscrit jusque dans nos corps. En épigénétique, je me suis souvent posé la question si j'avais une mémoire d'obligation de tomber enceinte de façon régulière. Pour espacer les conceptions de mes enfants, j'avais comme contraception un stérilet choisi. Je suis tombée enceinte une première fois sous stérilet. Mon gynécologue m'a dit que le pourcentage était si faible qu'il ne comprenait pas comment ce fut possible. Mais cela arrivait certaines fois. Dans le cas présent, il a choisi, nous avons choisi ensemble, de positionner un deuxième stérilet car, me disait-il, Deux fois c'est impossible, Françoise. Quand je suis arrivée enceinte, sous stérilet, sous ce stérilet, la deuxième fois, il était sidéré. Il m'a dit qu'il n'avait jamais vu ça dans sa carrière. C'était impossible, quasi impossible, exceptionnel toutefois. Il m'a dit de toute façon, je vous mets un troisième parce que il n'y a aucune probabilité que vous tombiez enceinte trois fois sous stérilet. Quand je suis arrivée pour la troisième fois, il était sidéré. Il m'a dit qu'il n'avait jamais vu ça, même jamais entendu parler. Il était gynécologue depuis plus de 40 ans, c'était un vieux monsieur très sage. Il était désolé d'avoir insisté en enlevant le stérilet. Il m'a expliqué, en me le montrant, comment j'avais anéanti l'impact du stérilet en l'enveloppant. pompon de tissu, de muqueuse utérine. J'en avais aboli le rayonnement qui permet la non-ditation. « Vous avez une fertilité extrêmement forte » , a-t-il dit. Je l'ai pris comme un compliment, probablement en fidélité aux femmes de ma lignée. J'ai demandé à mon conjoint de prendre en charge la contraception parce que je pensais que j'avais fait ma part, plus que ma part, avec un corps qui il y avait trois fois ... emmener des enfants à côté d'un stérilet pour les perdre plus tard. J'ai compris que les enfants morts en couche dans les lignées de femmes faisaient partie des histoires individuelles, mais aussi de l'inconscient collectif du féminin que nous portons toutes, plus ou moins. J'ai compris que les enfants morts in utero dans les lignées de femmes, dans mes lignées de femmes, faisaient partie des histoires individuelles de ces lignées ... mais aussi de l'inconscient collectif du féminin que nous portons toutes, plus ou moins. Et dans cet épisode, aujourd'hui, j'ai souhaité donner la parole à une femme qui a traversé un long chemin de douleurs, d'examens médicaux, d'attentes parfois interminables, et qui, après l'ablation de son utérus, a retrouvé un souffle de liberté et de bien-être. Son témoignage est une lumière pour toutes celles qui se reconnaîtront dans son histoire. Merci infiniment de ce témoignage. Bonjour, peux-tu nous raconter ton chemin avant ton opération de l'utérus, les douleurs et les épreuves médicales que tu as traversées ?

  • Speaker #1

    Oui, alors bonjour. J'ai d'abord souffert d'endométriose pendant longtemps, sans le savoir, jusqu'au jour où j'ai fait une hémorragie en pleine rue et que je suis tombée sur un des premiers médecins qui s'intéressait. au sujet et qui a pu donc m'enlever des fibres. Le souci, c'est que je n'avais eu qu'une grossesse et je voulais bien avoir un deuxième enfant. Et que ce n'était pas sûr du tout, compte tenu de l'opération. Donc tous les mois, c'était le calvaire, plié en deux, sans savoir pourquoi. Et puis j'ai quand même eu de la chance de rencontrer ce médecin, puisqu'il m'a opéré, et que j'ai pu avoir mon deuxième enfant. Ensuite, je devais être tranquille, compte tenu que les fibres devaient être disparues, l'endométriose disparue. En fait, pas du tout. J'ai continué à me plier en deux et à avoir beaucoup de saignements abondants et être souvent en anémie. Bien sûr que ça joue sur le caractère. J'ai essayé avec plusieurs gynécologues de faire entendre raison. C'est-à-dire que moi, je ne pouvais plus supporter d'être diminuée chaque mois comme ça. Et il a fallu que j'attende assez longtemps afin que quelqu'un prenne en compte. cette douleur et la raison pour laquelle j'avais cette douleur. Ces douleurs. Et en fait, même les femmes gynéco ne m'ont pas écoutée. J'étais trop jeune.

  • Speaker #0

    Et donc, à ce moment-là, ton souhait, c'était d'enlever l'utérus ?

  • Speaker #1

    J'en savais un peu rien, mais d'enlever la douleur surtout. Et en fait, j'ai fini par... consulter un gynécologue sur Saint-Etienne. Et là, il m'a dit, mais comment on a pu vous laisser dans cet état ? Et donc, j'ai pu être opéré. Donc, j'avais environ 52 ans.

  • Speaker #0

    Le jour où ton utérus a été enlevé, qu'as-tu ressenti dans ton corps et dans ton cœur ? Est-ce que tu as vécu différemment ton corps ?

  • Speaker #1

    Ah ben, c'était la délivrance, ça. C'est carrément. J'ai repris des forces, et puis je me sentais plutôt joyeuse, parce que la douleur n'était plus là. Bien sûr, il a fallu passer le cap d'opération, et quand on touche à ces parties-là, c'est toujours un peu compliqué. Il faut un moment pour s'en remettre. Mais bon. Globalement, c'était génial. C'était vraiment, oui, je pourrais dire la délivrance.

  • Speaker #0

    Depuis cette ablation, est-ce qu'autre chose a changé dans ta vie de femme, dans ton quotidien, dans ton bien-être ?

  • Speaker #1

    Oui, je me sens plus libre, sûr. Puis bon, compte tenu de ce qu'on sait, par exemple, du cancer du col de l'utérus, je n'en ai plus, donc je ne suis plus inquiète de ça. Je fais bien sûr attention aux IST, etc. Mais je n'ai plus de soucis de douleur. Et ça, c'est vraiment ouf. Oui, je crois que je suis plus joyeuse.

  • Speaker #0

    Super. Si tu avais un message d'espoir ou de réconfort à partager à d'autres femmes qui vivent la même chose, lequel serait-il ?

  • Speaker #1

    C'est votre corps, c'est vous qui ressentez les choses. Il ne faut pas vous laisser influencer par... Il faut poursuivre votre... Par des gens qui savent mieux que vous. Il faut poursuivre votre chemin, aller de l'avant pour ne plus être esclave de douleurs. Voilà. Et bon, par contre, il faut s'accrocher, effectivement, parce qu'aujourd'hui, le corps de la femme, il n'est pas encore reconnu comme digne d'être écouté, souvent, par les médecins, qui sont souvent des hommes, d'ailleurs. Mais les femmes, je redis, je suis étonnée qu'elles regardent que le côté technique, elles n'écoutent pas. Alors, battez-vous pour vous-même.

  • Speaker #0

    Merci infiniment pour ce partage. Ton récit nous montre combien le corps est une mémoire vivante, comment à partir de l'utérus le corps de la femme respire, l'humeur aussi, et combien parfois une étape radicale comme l'ablation peut devenir une renaissance. A toutes celles qui nous écoutent que cette parole vous apporte réconfort, courage et peut-être l'élan d'oser vos propres choix de santé et de vie. Encore. Un infiniment merci pour ce partage. Chez les femmes, l'utérus devient un lieu de stockage privilégié, un centre de mémoire cellulaire. Alors, quand ces mémoires restent enfouies trop longtemps, elles finissent par traverser à travers le corps des douleurs, pelviennes, endométrioses, règles hémorragiques, fibromes, infertilité inexpliquée, fatigue chronique. Autant de messages que l'utérus nous envoie. La bonne nouvelle, ce qui est inscrit peut être transformé. Guérir l'utérus, c'est aussi réécrire l'histoire, c'est rendre aux lignées ce qui ne nous appartient pas, libérer de l'espace pour la vie, réactiver en nous la mémoire de puissance, de création et de joie. Vous imaginez donc combien ces histoires de nos utérus transportées échanger, donner en confidence dans les cercles de femmes, peut nous nourrir aussi avec des amis. Les femmes échangent énormément entre elles ou dans des lieux destinés à cette fonction, la thérapie individuelle par exemple. Dans ces espaces-là, on peut redonner la mémoire à les contacter, la mémoire de l'utérus. L'utérus est une mémoire de bibliothèque cellulaire, tu l'auras compris. C'est toi qui as le pouvoir de choisir quels livres tu continues à lire et lesquels tu rends au passé. Je te propose maintenant, pour cette partie créative, d'écrire une lettre à ton utérus avec compassion. Choisis un moment calme. Installe-toi avec un carnet, une bougie. Une musique douce, comme tu le souhaites. Pose une main sur ton bas-ventre, respire profondément. Ferme les yeux quelques instants, respire. Visualise ton utérus, son histoire, sa force, ses blessures, ses cycles et ses silences. Ce que tu sais de l'utérus des femmes de ta lignée. Tu peux aussi l'écrire. Accueille sans jugement toutes les émotions qui te trahissent. traversent, toutes celles qui émergent. Tu peux ouvrir ta lettre par une formule simple et intime. Cher utérus, mon centre de vie, ma matrice intérieure, choisis ce que tu aimes. Dans un premier temps, tu vas entrer dans la reconnaissance. Je reconnais tout ce que tu as traversé, les douleurs, les règles, les grossesses. Les fausses couches, les silences, les opérations, reconnaissent que ton utérus a traversé. Dans un deuxième temps, entre dans la gratitude. Merci de m'avoir accompagné, d'avoir été mon centre du féminin, ma créativité, ma sexualité, ma puissance. Puis, termine avec tendresse. Aujourd'hui, Je choisis de te regarder avec douceur, de t'offrir du repos, de l'amour et une nouvelle alliance. Clos avec un geste symbolique. Écris, je t'honore et je t'aime. Tu peux poser tes mains sur ton ventre et souffler doucement comme lui offrir un nouveau souffle de vie. Une fois que tu as terminé, Écoute ce qui se passe dans ton corps. Et voilà mes chers, notre voyage autour de l'utérus s'achève pour aujourd'hui. Ce lieu de vie, de mémoire, d'intuition qui nous relie à tant d'histoires. Si cet épisode vous a parlé, si vous avez souri, vibré, appris ou simplement respiré plus large, je vous invite à le soutenir. Vous pouvez vous abonner pour ne rien manquer et si le cœur vous en dit, contribuez financièrement grâce au lien que je vous mets juste en dessous. C'est un petit geste pour vous, un grand coup de pouce pour moi, pour que cette aventure continue avec la même liberté et la même joie. Et comme je suis incorrigible, je vous glisse un avant-goût du prochain épisode. Une question qui pique un peu, mais que nous allons croquer avec tendresse et humour. Doit-on vieillir avec des regrets ? Je sens que ça va décoiffer. Alors restez avec moi pour ce prochain rendez-vous. Je vous embrasse, prenez soin de vous et souvenez-vous, nos corps, nos vies, nos histoires sont des trésors.

Chapters

  • Introduction Général

    00:00

  • Présentation et déroulé du podcast

    02:27

  • Le corps notre guide : physiologie de l’utérus

    03:55

  • Comment se réconcilier avec son utérus

    07:04

  • Guérison de l’utérus de Cat Bohannon

    08:44

  • Témoignage « trois fois enceinte sous stérilet ! »

    11:20

  • Témoignage ablation de l’utérus

    14:12

  • Guérir l’utérus

    20:18

  • Lettre à ton utérus rituel

    22:00

  • Conclusion & annonce de l’épisode «  doit on vieillir avécu des regrets ?

    24:33

Description

Utérus mon ami, l'épisode qui ose parler de ce colocataire secret qu’on ne visite jamais assez !

On y mêle :

🔬 un peu de science (comment il fonctionne, ce génie méconnu),

💭 un soupçon de psycho (tout ce qu’il imprime dans nos vies),

🎙️ et deux histoires vraies, entre grossesses sous stérilet et ablation après endométriose.

Un épisode à écouter comme une conversation intime… avec ton propre utérus ! Un moment où tu pourras lui écrire une lettre pour un petit bout de complicité amicale.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    bienvenue dans la saison 2 de notre podcast aimer vieillir ici on parle de tout ce qui nous traverse toutes et tous le vieillissement Attention, pas de façon cliché, pas de façon uniquement déclin, sans toutefois cacher les rides et les ralentissements. Oui, oui, ici, on choisit avant tout d'en faire un chemin, une aventure spirituelle, une exploration de soi et de conscience. Aimer vieillir, c'est croquer la vie à pleines dents, goûter chaque instant comme si c'était la première fois. Ici, tu écoutes une voix qui vibre, une voix qui incarne la joie de vivre. Et la partage comme une étincelle contagieuse. Aimer et vieillir, c'est un appel à danser, à aimer encore plus fort, à rire plus haut. Et vieillir en beauté, ensemble, vivant, le cœur grand ouvert. Vieillir, c'est rencontrer son corps autrement. C'est réinventer ses liens, c'est aussi se mettre à l'écoute du monde, différemment. Attends-toi à des transmissions vraies, vibrantes, parfois piquantes, parfois tendres. On y parlera connaissance, sagesse, mais aussi joie, humeur, humour, émotion, amour, audace et liberté. Alors tu viens ? On démarre ensemble ce voyage au cœur du vieillissement, comme un chemin de puissance et de reliance. Car vieillir, si ce n'était pas un déclin, Serait-ce une initiation ? Dans cette saison, on explore le vieillissement comme un chemin spirituel, connaissance de soi et élargissement de conscience. Une parole plus écoféministe nous relie au cycle de la Terre et à la force du vivant. Des épisodes vibrants, libres et audacieux, pour faire du grand âge un espace de puissance et de transmission. Aimer et vieillir, c'est donc le podcast qui célèbre l'art de vieillir en beauté, en sagesse et en joie. Dans chaque épisode, vous allez plonger dans les clés d'un bien vieillir lumineux, des réflexions novatrices sur le féminin, la ménopause et les outils pour cultiver la joie, des récits de vie vibrants, des histoires personnelles et universelles qui éclairent votre chemin. Des pratiques artistiques, thérapeutiques, poétiques ou pensées philosophiques déposent pour nourrir votre âme et ouvrir votre cœur. Je suis une psychopédagogue, thérapeute neuroquantique, formatrice, passionnée en non-violence, éducation positive et je vous propose bien plus qu'une série d'épisodes, une invitation à savourer chaque étape de la vie comme une renaissance. Aimer vieillir. C'est pour vous qui voulez transformer l'idée de vieillir en une aventure pleine de sens, d'énergie et de beauté intérieure. Que vous soyez mère, grand-mère, amie, curieux ou curieuse, ce podcast célèbre toutes ceux et celles qui embrassent le temps comme un allié. Prenez place, ouvrez votre esprit, votre cœur, le voyage vers une nouvelle joie continue ici. Bienvenue dans cet épisode Uterus mon amour. Le podcast où nous partons à la rencontre de cet organe mystérieux, puissant, souvent méconnu, l'utérus. Aujourd'hui, je vous propose un voyage complet, physiologique, émotionnel, spirituel, historique et peut-être même guérisseur, pour apprendre à connaître, honorer, célébrer votre utérus, qu'il soit encore là ou pas. Le corps est notre guide. Saviez-vous que l'utérus n'est pas seulement le lieu où la vie peut naître ? mais aussi un organe incroyablement sensible et réactif. Il mesure en moyenne 7 à 8 cm de long, peut s'adapter, se contracter, se dilater. C'est un véritable indicateur interne. Il est fortement vascularisé, il est très riche en terminaisons nerveuses. C'est pourquoi les cycles menstruels peuvent influencer les humeurs, les énergies. L'utérus communique avec le sœur. Vos émotions influencent vos cycles et vos cycles influencent vos émotions. Toutes les femmes le savent, je ne vous apprends rien. Petit fait fascinant, certaines études montrent que l'utérus peut produire des neurotransmetteurs, des hormones de bien-être et même des signaux qui influencent notre âme. intuition. Savez-vous que le mot hystérie vient du grec hystéra qui signifie utérus ? Les médecins de l'antiquité pensaient que les comportements irrationnels des femmes venaient de leur utérus flottant dans leur corps. Aujourd'hui, on rigole ou on pleure, mais cette idée a façonné des siècles de sexisme médical. Et ces expressions qu'on entend encore « t'es gouverné par ton utérus » , « c'est dans ton utérus que ça se passe » , Faut passer notre organe pour un tyran plutôt que pour un allié. Et bien, aujourd'hui, on renverse la vapeur. L'utérus n'est pas un fardeau, c'est un moteur de créativité et de force. Physiologiquement, l'utérus est un chef d'orchestre incroyable. Il dialogue avec les ovaires, régule les hormones, influence le cerveau et même le cœur. Il participe à nos cycles émotionnels et énergétiques, les menstruations, souvent perçues comme un problème, sont en réalité un signal de santé et de régénération. Vivre sa ménopause, sa pré-ménopause, en ressentant tous les effets de la disparition des règles, nous montre bien comment ce centre de commande est exceptionnel et exceptionnellement puissant dans ses impacts. Car, énergétique et émotionnel, Il s'enracine très fort dans nos forces intérieures. Alors, comment se réconcilier avec son utérus ? Les méditations et visualisations, nous en avons parlé, les mouvements de danse, nous allons voir comment les cercles de paroles pour partager expérience et émotion à d'autres femmes qui renforcent le lien à soi et à la connaissance de notre corps. Chaque fois que vous accueillez vos cycles, chaque fois que vous honorez votre corps, vous dites à votre utérus, merci ami, merci de tout ce que tu fais pour moi. Oui, l'utérus peut être parfois capricieux, oui, il peut être douloureux, mais plutôt que de le détester ou de le réduire à un ennemi, pourquoi ne pas lui parler ? Pourquoi pas un simple, salut, t'es là et je t'honore et je t'accueille. J'ai l'impression que tu gères comme un chef. Transformons la relation à notre utérus. C'est une histoire de biologie mais aussi de spiritualité. En le connaissant mieux, en respectant et en riant de ses petites folies, en écoutant toutes les émotions qu'il nous fait ressentir dans notre corps, on se connecte à notre singularité féminine, donc à notre vulnérabilité féminine, c'est-à-dire à notre puissance féminine. Alors, si un jour on vous dit « t'es hystérique » , souriez et dites « oui, je suis fière d'être au cœur de moi, portée quelquefois émotionnellement par mon utérus » . Cet été, j'ai découvert un ouvrage absolument fantastique, 200 millions d'années d'évolution au féminin, le livre « Ève » . Kat Bohannon propose une perspective novatrice. sur l'utérus dans ce livre, en le remplaçant au cœur de l'histoire évolutive humaine. Elle souligne que l'utérus n'est pas simplement un organe reproducteur, mais un élément clé dans l'évolution humaine. Elle explore comment cet organe a évolué au fil du temps, influençant la gestation et l'accouchement, des processus essentiels à la survie de l'espèce humaine. L'auteur met en lumière la façon ... dont les fonctions de l'utérus ont façonné la structure sociale et culturelle des sociétés humaines. Catt souligne que les corps femelles ne sont pas de simples corps mâles avec des trucs en plus. Être sexué s'insinue dans toutes les caractéristiques essentielles de notre corps de mammifère, ainsi que dans la vie que nous menons à l'intérieur de ce corps, que nous soyons une souris ou un être humain. Jusqu'à récemment, les scientifiques... Les scientifiques se sont contentés d'étudier la norme mâle et ne nous ont livré que la moitié de l'histoire d'évolution. Cette immense zone d'ombre ne relève pas seulement de la lumière, mais aussi de la lumière. du sexisme ou d'un problème intellectuel, c'est un sujet de société et de santé publique, puisque du fait de notre méconnaissance des corps biologiquement femelles, nous savons bien moins soigner les femmes que les hommes. En résumé, Ève, elle nous donne une écriture audacieuse qui redonne au corps féminin la place qu'il mérite dans l'histoire de l'évolution humaine. Quand on parle de la vie, de guérison de l'utérus. On ne parle pas seulement d'énergie, de rituel ou de féminin sacré. On parle aussi d'épigénétique. Parce que ton utérus, c'est bien plus qu'un organe, c'est un réceptacle. Comme une éponge, il enregistre, il garde la mémoire des lignées, des traumas, des non-dits, des violences, des fausses couches, des avortements, des naissances, des interdits. Tout ce que tes ancêtres n'ont pas pu vivre, dire ou libérer, s'imprimer. dans cette matrice. C'est cela l'épigénétique, l'empreinte de l'environnement, les expériences, les blessures, tout ce qui reste et est laissé dans l'expression de nos gènes. Pas un destin figé, mais un héritage vibrant inscrit jusque dans nos corps. En épigénétique, je me suis souvent posé la question si j'avais une mémoire d'obligation de tomber enceinte de façon régulière. Pour espacer les conceptions de mes enfants, j'avais comme contraception un stérilet choisi. Je suis tombée enceinte une première fois sous stérilet. Mon gynécologue m'a dit que le pourcentage était si faible qu'il ne comprenait pas comment ce fut possible. Mais cela arrivait certaines fois. Dans le cas présent, il a choisi, nous avons choisi ensemble, de positionner un deuxième stérilet car, me disait-il, Deux fois c'est impossible, Françoise. Quand je suis arrivée enceinte, sous stérilet, sous ce stérilet, la deuxième fois, il était sidéré. Il m'a dit qu'il n'avait jamais vu ça dans sa carrière. C'était impossible, quasi impossible, exceptionnel toutefois. Il m'a dit de toute façon, je vous mets un troisième parce que il n'y a aucune probabilité que vous tombiez enceinte trois fois sous stérilet. Quand je suis arrivée pour la troisième fois, il était sidéré. Il m'a dit qu'il n'avait jamais vu ça, même jamais entendu parler. Il était gynécologue depuis plus de 40 ans, c'était un vieux monsieur très sage. Il était désolé d'avoir insisté en enlevant le stérilet. Il m'a expliqué, en me le montrant, comment j'avais anéanti l'impact du stérilet en l'enveloppant. pompon de tissu, de muqueuse utérine. J'en avais aboli le rayonnement qui permet la non-ditation. « Vous avez une fertilité extrêmement forte » , a-t-il dit. Je l'ai pris comme un compliment, probablement en fidélité aux femmes de ma lignée. J'ai demandé à mon conjoint de prendre en charge la contraception parce que je pensais que j'avais fait ma part, plus que ma part, avec un corps qui il y avait trois fois ... emmener des enfants à côté d'un stérilet pour les perdre plus tard. J'ai compris que les enfants morts en couche dans les lignées de femmes faisaient partie des histoires individuelles, mais aussi de l'inconscient collectif du féminin que nous portons toutes, plus ou moins. J'ai compris que les enfants morts in utero dans les lignées de femmes, dans mes lignées de femmes, faisaient partie des histoires individuelles de ces lignées ... mais aussi de l'inconscient collectif du féminin que nous portons toutes, plus ou moins. Et dans cet épisode, aujourd'hui, j'ai souhaité donner la parole à une femme qui a traversé un long chemin de douleurs, d'examens médicaux, d'attentes parfois interminables, et qui, après l'ablation de son utérus, a retrouvé un souffle de liberté et de bien-être. Son témoignage est une lumière pour toutes celles qui se reconnaîtront dans son histoire. Merci infiniment de ce témoignage. Bonjour, peux-tu nous raconter ton chemin avant ton opération de l'utérus, les douleurs et les épreuves médicales que tu as traversées ?

  • Speaker #1

    Oui, alors bonjour. J'ai d'abord souffert d'endométriose pendant longtemps, sans le savoir, jusqu'au jour où j'ai fait une hémorragie en pleine rue et que je suis tombée sur un des premiers médecins qui s'intéressait. au sujet et qui a pu donc m'enlever des fibres. Le souci, c'est que je n'avais eu qu'une grossesse et je voulais bien avoir un deuxième enfant. Et que ce n'était pas sûr du tout, compte tenu de l'opération. Donc tous les mois, c'était le calvaire, plié en deux, sans savoir pourquoi. Et puis j'ai quand même eu de la chance de rencontrer ce médecin, puisqu'il m'a opéré, et que j'ai pu avoir mon deuxième enfant. Ensuite, je devais être tranquille, compte tenu que les fibres devaient être disparues, l'endométriose disparue. En fait, pas du tout. J'ai continué à me plier en deux et à avoir beaucoup de saignements abondants et être souvent en anémie. Bien sûr que ça joue sur le caractère. J'ai essayé avec plusieurs gynécologues de faire entendre raison. C'est-à-dire que moi, je ne pouvais plus supporter d'être diminuée chaque mois comme ça. Et il a fallu que j'attende assez longtemps afin que quelqu'un prenne en compte. cette douleur et la raison pour laquelle j'avais cette douleur. Ces douleurs. Et en fait, même les femmes gynéco ne m'ont pas écoutée. J'étais trop jeune.

  • Speaker #0

    Et donc, à ce moment-là, ton souhait, c'était d'enlever l'utérus ?

  • Speaker #1

    J'en savais un peu rien, mais d'enlever la douleur surtout. Et en fait, j'ai fini par... consulter un gynécologue sur Saint-Etienne. Et là, il m'a dit, mais comment on a pu vous laisser dans cet état ? Et donc, j'ai pu être opéré. Donc, j'avais environ 52 ans.

  • Speaker #0

    Le jour où ton utérus a été enlevé, qu'as-tu ressenti dans ton corps et dans ton cœur ? Est-ce que tu as vécu différemment ton corps ?

  • Speaker #1

    Ah ben, c'était la délivrance, ça. C'est carrément. J'ai repris des forces, et puis je me sentais plutôt joyeuse, parce que la douleur n'était plus là. Bien sûr, il a fallu passer le cap d'opération, et quand on touche à ces parties-là, c'est toujours un peu compliqué. Il faut un moment pour s'en remettre. Mais bon. Globalement, c'était génial. C'était vraiment, oui, je pourrais dire la délivrance.

  • Speaker #0

    Depuis cette ablation, est-ce qu'autre chose a changé dans ta vie de femme, dans ton quotidien, dans ton bien-être ?

  • Speaker #1

    Oui, je me sens plus libre, sûr. Puis bon, compte tenu de ce qu'on sait, par exemple, du cancer du col de l'utérus, je n'en ai plus, donc je ne suis plus inquiète de ça. Je fais bien sûr attention aux IST, etc. Mais je n'ai plus de soucis de douleur. Et ça, c'est vraiment ouf. Oui, je crois que je suis plus joyeuse.

  • Speaker #0

    Super. Si tu avais un message d'espoir ou de réconfort à partager à d'autres femmes qui vivent la même chose, lequel serait-il ?

  • Speaker #1

    C'est votre corps, c'est vous qui ressentez les choses. Il ne faut pas vous laisser influencer par... Il faut poursuivre votre... Par des gens qui savent mieux que vous. Il faut poursuivre votre chemin, aller de l'avant pour ne plus être esclave de douleurs. Voilà. Et bon, par contre, il faut s'accrocher, effectivement, parce qu'aujourd'hui, le corps de la femme, il n'est pas encore reconnu comme digne d'être écouté, souvent, par les médecins, qui sont souvent des hommes, d'ailleurs. Mais les femmes, je redis, je suis étonnée qu'elles regardent que le côté technique, elles n'écoutent pas. Alors, battez-vous pour vous-même.

  • Speaker #0

    Merci infiniment pour ce partage. Ton récit nous montre combien le corps est une mémoire vivante, comment à partir de l'utérus le corps de la femme respire, l'humeur aussi, et combien parfois une étape radicale comme l'ablation peut devenir une renaissance. A toutes celles qui nous écoutent que cette parole vous apporte réconfort, courage et peut-être l'élan d'oser vos propres choix de santé et de vie. Encore. Un infiniment merci pour ce partage. Chez les femmes, l'utérus devient un lieu de stockage privilégié, un centre de mémoire cellulaire. Alors, quand ces mémoires restent enfouies trop longtemps, elles finissent par traverser à travers le corps des douleurs, pelviennes, endométrioses, règles hémorragiques, fibromes, infertilité inexpliquée, fatigue chronique. Autant de messages que l'utérus nous envoie. La bonne nouvelle, ce qui est inscrit peut être transformé. Guérir l'utérus, c'est aussi réécrire l'histoire, c'est rendre aux lignées ce qui ne nous appartient pas, libérer de l'espace pour la vie, réactiver en nous la mémoire de puissance, de création et de joie. Vous imaginez donc combien ces histoires de nos utérus transportées échanger, donner en confidence dans les cercles de femmes, peut nous nourrir aussi avec des amis. Les femmes échangent énormément entre elles ou dans des lieux destinés à cette fonction, la thérapie individuelle par exemple. Dans ces espaces-là, on peut redonner la mémoire à les contacter, la mémoire de l'utérus. L'utérus est une mémoire de bibliothèque cellulaire, tu l'auras compris. C'est toi qui as le pouvoir de choisir quels livres tu continues à lire et lesquels tu rends au passé. Je te propose maintenant, pour cette partie créative, d'écrire une lettre à ton utérus avec compassion. Choisis un moment calme. Installe-toi avec un carnet, une bougie. Une musique douce, comme tu le souhaites. Pose une main sur ton bas-ventre, respire profondément. Ferme les yeux quelques instants, respire. Visualise ton utérus, son histoire, sa force, ses blessures, ses cycles et ses silences. Ce que tu sais de l'utérus des femmes de ta lignée. Tu peux aussi l'écrire. Accueille sans jugement toutes les émotions qui te trahissent. traversent, toutes celles qui émergent. Tu peux ouvrir ta lettre par une formule simple et intime. Cher utérus, mon centre de vie, ma matrice intérieure, choisis ce que tu aimes. Dans un premier temps, tu vas entrer dans la reconnaissance. Je reconnais tout ce que tu as traversé, les douleurs, les règles, les grossesses. Les fausses couches, les silences, les opérations, reconnaissent que ton utérus a traversé. Dans un deuxième temps, entre dans la gratitude. Merci de m'avoir accompagné, d'avoir été mon centre du féminin, ma créativité, ma sexualité, ma puissance. Puis, termine avec tendresse. Aujourd'hui, Je choisis de te regarder avec douceur, de t'offrir du repos, de l'amour et une nouvelle alliance. Clos avec un geste symbolique. Écris, je t'honore et je t'aime. Tu peux poser tes mains sur ton ventre et souffler doucement comme lui offrir un nouveau souffle de vie. Une fois que tu as terminé, Écoute ce qui se passe dans ton corps. Et voilà mes chers, notre voyage autour de l'utérus s'achève pour aujourd'hui. Ce lieu de vie, de mémoire, d'intuition qui nous relie à tant d'histoires. Si cet épisode vous a parlé, si vous avez souri, vibré, appris ou simplement respiré plus large, je vous invite à le soutenir. Vous pouvez vous abonner pour ne rien manquer et si le cœur vous en dit, contribuez financièrement grâce au lien que je vous mets juste en dessous. C'est un petit geste pour vous, un grand coup de pouce pour moi, pour que cette aventure continue avec la même liberté et la même joie. Et comme je suis incorrigible, je vous glisse un avant-goût du prochain épisode. Une question qui pique un peu, mais que nous allons croquer avec tendresse et humour. Doit-on vieillir avec des regrets ? Je sens que ça va décoiffer. Alors restez avec moi pour ce prochain rendez-vous. Je vous embrasse, prenez soin de vous et souvenez-vous, nos corps, nos vies, nos histoires sont des trésors.

Chapters

  • Introduction Général

    00:00

  • Présentation et déroulé du podcast

    02:27

  • Le corps notre guide : physiologie de l’utérus

    03:55

  • Comment se réconcilier avec son utérus

    07:04

  • Guérison de l’utérus de Cat Bohannon

    08:44

  • Témoignage « trois fois enceinte sous stérilet ! »

    11:20

  • Témoignage ablation de l’utérus

    14:12

  • Guérir l’utérus

    20:18

  • Lettre à ton utérus rituel

    22:00

  • Conclusion & annonce de l’épisode «  doit on vieillir avécu des regrets ?

    24:33

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