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Aimer & Vieillir

#11 L’authenticité : une clé du bien vieillir

#11 L’authenticité : une clé du bien vieillir

27min |13/07/2025
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Description

"Il n'est jamais trop tard pour devenir la femme que vous auriez pu être" George Eliot

Et si être soi devenait un acte révolutionnaire après 50 ans ?

Dans ce podcast, on démasque les rôles, on secoue les normes et on ose la vérité nue.

Authentique ne veut pas dire parfaite , ça veut dire vivante, vibrante, libre.

Tu y entendras des récits de femmes qui ont cessé de plaire pour commencer à exister.

On parlera Jung, Clarissa Pinkola Estés, Dolto… et aussi colères retenues, éclats de rire, silences trop longs.

Un moment pour écouter ton souffle, tes tripes, ton “non” sacré, ton “oui” brûlant.

Tu découvriras des rituels, des exercices, et peut-être même ton vrai visage.

C’est une traversée vers soi, à contre-courant, à bras ouverts.

Pas de recette miracle, juste des pistes pour respirer plus juste, plus toi.

Bienvenue dans l’endroit le plus vrai de ta vie : celui où tu te retrouves.



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Aimer et vieillir, votre antidote à la morosité. Ici, c'est François, 65 ans, quelques rites bien mérités et une bonne dose d'autodérision pour faire passer tout ça. Si vous en avez assez des inventions à la perfection, vous êtes au bon endroit, parce qu'ici, on déconstruit ensemble le mythe de l'éternelle jeunesse. Je suis psychopédagogue, passionnée de neuroénergétique, animatrice de cercles de femmes, analyste des pratiques professionnelles dans le monde de l'enfance, conférencière, consultante parentalité. Et surtout, j'ai une prosodie vocale, paraît-il, dont tout le monde me parle depuis toujours. Alors, un podcast, pourquoi pas ? Sur ces ondes, on va parler de ménopause, de soins de soi en pleine nature, de spiritualité dans le quotidien, la liberté d'être soi-même à tout âge. Oui, ici on parle de vieillir joyeusement en pleine santé. Alors attrapez votre tasse de thé, votre chapeau de jardinage, votre coussin de méditation, et si ça vous dit, plongeons ensemble dans ce moment de partage. Ici, on rit, on s'informe, et surtout, on célèbre la beauté imparfaite de la vie. Et je ne vous promets pas besoin d'avoir l'air fraîche comme une rose pour être épanouie. On en a fini avec les filtres parfaits et les routines miracles. Ensemble, on explore ce qui signifie vraiment prendre soin de soi, des astuces rigolotes, des zénitudes accessibles. Dans chaque épisode, on va explorer ce que c'est que se sentir vivante, puissante, vibrante. Même quand la société a décidé de nous ranger discrètement dans un coin, vieillir c'est tout sauf devenir invisible. C'est une aventure, une vraie. Alors, si vous êtes prêts à troquer les injonctions de la femme parfaite pour un peu plus de spontanéité, de rire, de douceur, vous êtes exactement là où vous devez être. Accrochez-vous, mes chers, on commence tout de suite. Je vous promets une aventure riche en sincérité, en folie douce et en amour de soi. Bien au-delà des apparences. Je vous attends dans chacun de ces épisodes. Bienvenue dans ce nouvel épisode, cette bulle sonore rien que pour vous. Aujourd'hui, on va parler de cette chose simple mais immense, l'authenticité. Si vous saviez comme cette chose me tient à cœur avec la personnalité qui est la mienne. Ce mot un peu galvaudé, souvent brandi, mais rarement exploré de l'intérieur, c'est ce que je vous propose aujourd'hui. Être authentique, ce n'est pas juste dire tout ce qu'on pense. s'est osé se rencontrer se dire la vérité en dedans comme en dehors. C'est le courage de ne plus se trahir pour rester aimé. Et vous savez quoi ? À plus de 50 ans, l'authenticité devient moins un choix qu'une nécessité vitale. On n'a plus envie de jouer, de plaire, de performer. On veut juste être vrai. Dans cet épisode, on va plonger ensemble. dans les racines psychologiques et sociales de ce besoin profond. Écoutez les voix des femmes qui l'ont vécu et vous proposez des pistes concrètes pour muscler ce lien à vous-même. Prenez une tasse chaude, fermez les yeux, écoutez. Baladez-vous, écoutez. Conduisez, écoutez. Ce que vous entendez, c'est peut-être votre propre voix qui commence à revenir. Si vous écoutez ce qui se dit à l'intérieur, ce que vous voulez vraiment être, vraiment faire, vous allez commencer à toucher l'authenticité. L'authenticité, c'est quelque chose qui est un peu soi, sans maquillage. Mais ce n'est pas facile d'être soi. Ça demande du tri, du courage et un peu de solitude choisie. Mais quelle respiration ! Dans un monde où tout pousse à l'apparence, l'authenticité est un acte radical, politique. Et à cet âge de notre vie, on peut enfin se l'offrir. Être vrai, ce n'est pas tout dire, c'est tout ressentir. C'est refuser de s'abandonner pour être aimé, pour rester aimé. C'est être capable de se dire, ça c'est moi. Être capable de dire aux autres, ça c'est moi. Même si c'est doux, même si c'est étrange, même si c'est fort. Alors, je vous invite... à prendre ce chemin à observer vos oui qui sont des non vos sourires qui cachent la fatigue vos silences qui mériteraient des mots et chaque fois que vous osez être vrai même juste un petit peu rappelez-vous Vous n'êtes pas seul, nous sommes nombreuses dans cette seconde partie de vie à enlever les couches une à une pour retrouver notre cœur nu. Et très bientôt et d'ici là, soyez tendres avec vous-même. Et maintenant, passons au clip psychique de l'ostenticité. Vous avez compris combien Carl Gustav Jung et Clarissa Pinkola Estes sont pour moi deux figures majeures. de la psychologie profonde et de l'âme féminine. Les deux n'emploient pas toujours le mot « authenticité » tel quel, mais les deux dessinent des contours profonds de cet acte d'authenticité. Être soi, se désidentifier des marques, s'unir intérieurement ou retrouver, pour Clarissa, la femme sauvage. Dans cette clé de l'authenticité, il y a l'individuation. Qu'est-ce que c'est ? Devenir qui on est en intégrant toutes les parts de soi. C'est le processus central de Jung, se différencier du moi social pour se rapprocher intérieurement de son soi profond. Cela implique quoi ? D'examiner les conditionnements, ce que l'on appelle le moi, l'ego. Qu'est-ce que je fais en tant que ce que je me dis de moi ? ou ce que je fais instinctivement, intuitivement, qui me fait vibrer, que j'aime, que je sens qui est juste. Se rencontrer dans l'intention personnelle et collective. Est-ce que j'ai fait des recherches sur moi ? Est-ce que je me connais ? Est-ce que j'ai retraversé mon histoire ? Qu'est-ce que je sais que l'on dit ? de l'authenticité dans le public, dans la vie, dans la réaction de ceux qui m'entourent. Tout cela conditionne l'idée que j'ai de l'authenticité. Ça demande aussi d'accueillir les symboles, les archétypes qui surgissent des rêves, de l'art ou lors de la traversée de nos crises, avec aussi la somatisation par exemple du corps qui vient nous parler, on croit. Nous ne sommes plus authentiques. L'intégration de l'ombre, ça demande aussi d'accueillir les parts rejetées de soi, la colère, la jalousie, les pulsions, les fragilités. Refuser son ombre, c'est rester dans le faux-self. S'en approcher, c'est retrouver une puissance vraie, une authenticité profonde. Pourquoi ? Parce que quand je connais les travers de ma personnalité, quand je connais les limites de cette personnalité, quand je vois mes fonctionnements automatiques, ceux qui me plaisent et ceux qui me déplaisent, j'apprends à composer le puzzle de ma persona pour en faire quelque chose qui me va bien, quelque chose qui est au plus près de ce que je ressens, de la plus belle valeur de mon soin intérieur. La confrontation pour nous les femmes aux archétypes féminins, sortir de la femme bonne, sage ou maternelle, imposée ou sociale ou celle qu'on enferme dans des façons d'être, façon de s'habiller, façon de se mouvoir, façon aussi d'être en société dans la représentation des pouvoirs pour prendre une place et découvrir alors la pluralité. des figures féminines, la sorcière, l'amoureuse, l'amazone, l'initiatrice. Elles sont toutes en nous. Nous pouvons les travailler assez facilement en jouant, par exemple, à des oracles féminins qui nous permettent de regarder toutes les facettes de ces archétypes. Ils sont nombreux, les oracles qui parlent de ça. Le dialogue avec l'inconscient se fait aussi par les rêves, les intuitions. Les symboles intérieurs, le langage non-verbal révèlent notre vérité profonde. Ce que le mental nie, l'âme le chuchote. Mais qu'en dit alors Clarissa Pinkola Estes, dans Femmes qui courent avec les loups, ce livre magnifique et magique ? Clarissa parle moins de psychologie clinique que de psyché sauvage, mythe guérisseur, langage de l'âme. Elle est claire. puissamment l'authenticité. Pourquoi ? Quand Clarissa parle de retrouver la femme sauvage, parce que la femme sauvage est instinctive, créative, libre. Elle ne vit pas pour plaire, elle s'en fout des masques. Être authentique, c'est se reconnecter à cette part archaïque, intuitive. Celle qui sait qu'en dire non, qu'en partir, qu'en créer. Elle a depuis longtemps identifié les pièges du patriarcat intériorisé. Reconnaître les récits qui nous ont été imposés. Il faut être douce, pas faire trop de vagues, sois utile, tais-toi. Clarissa nous invite à désobéir pour se retrouver. On va voir que pour le féminin, dans l'authenticité, il y a une grosse part de désobéissance, de non-adaptation à ce que l'on attend de nous. Pourquoi ? Pour traverser les cycles de mort et de renaissance. Je le vis énormément dans mes cercles de femmes, les mus des femmes, les évolutions au fil des cercles, au fil des années. J'ai la chance cette année d'avoir encadré un cercle de femmes où les femmes étaient venues à mes côtés il y a 15 ans. Et l'historicité de ces femmes au fil de ces 15 années, avec ce que nous avons vu d'elles, de leur évolution, est absolument fantastique. Dans la liberté qu'elles ont, ces femmes, aujourd'hui, au fil de tout ce qu'elles ont vécu avec moi, dans une série de trois premiers cercles de trois ans, et avec un retour, 15 ans plus tard cette année, mais je les ai aussi rencontrées ici, dans la région, dans d'autres événements que je crée. Et je crois vraiment... que cette lecture d'authenticité au fil du travail du féminin est puissamment profonde parce qu'elle est lisible. Donc on voit bien que les changements sont forts. Ce sont une série d'actes créateurs pour aller vers un chemin de soi et chacune sait aujourd'hui écrire, chanter, danser, peindre. Elles expriment aussi l'âme par des... choses qu'elles font avec leurs mains, parce que la créativité, ce n'est pas un loisir, c'est un acte sacré de vérité. Le féminin adore être créatif. Et les femmes qui se sont coupées de leur créativité, très souvent, reviennent vers elle au moment où elles ont une mue ou un trauma de vie. Pourquoi ? Parce que le discernement instinctif nous demande de nous connecter à des parties subtiles de nous. Pour savoir flairer ce qui est bon pour nous. Clarissa nous encourage à retrouver ce flair psychique, ce sens oublié que les femmes possédaient dans les sociétés plus connectées à la nature. Oui, c'est la connexion à la nature, à l'essentiel, au souffle, au vent, aux méditations, au yoga, aux mantras, aux mudras. Toutes ces choses qui font le lien entre le corps et l'âme. L'individuation, chez Jung, parle de femme sauvage, chez Clarissa. L'intégration de l'ombre, chez Jung, parle de traverser des cycles, chez Clarissa. Le dialogue avec l'inconscient parle l'écoute de l'intuition, chez Clarissa. L'archétype féminin de Jung parle de créativité instinctive, chez Clarissa. Le conflit entre le moi et le soi, chez Jung, Parle, Libération du patriarcat intérieur, chez Clarissa Pinkola Estes. L'alliance et la comparaison de ces deux êtres m'ont beaucoup, beaucoup conduit dans ma vie à des lectures internes qui m'ont permis d'être de plus en plus authentique. Un autre élément de l'authenticité, à côté duquel on peut passer ou pas, Mais il vaut mieux ne pas passer à côté. C'est l'enfant intérieur. Selon Françoise Dolto, l'enfant intérieur permet aussi de réintégrer le soi authentique, l'être authentique. Pour réintégrer l'enfant intérieur et redevenir... authentique à l'âge adulte il faut reconnaître que l'enfant en soi n'est pas du passé mais du présent il est complètement vivant nous pouvons le faire revivre à chaque instant souvent la naissance d'un enfant nous permet de le faire jouer avec un enfant dans notre vie nous fait recontacter notre propre enfant intérieur la maternité joue donc un rôle essentiel dans cette authenticité. Reconnaître l'enfant intérieur, c'est honorer et redonner la parole à ce qui n'a pas été entendu, ce qui n'a pas été dit autrefois, ce qui n'est pas dit aujourd'hui par les corps, les symptômes et les silences, la parole empêchée. C'est traduire les traumatismes enfantins, les relire, pour se permettre d'être soi aujourd'hui. C'est s'écouter sans jugement. comme on écoutera un enfant fragile. Mais le domaine de l'enfant intérieur est un domaine à part entière. C'est l'occasion de faire un épisode tout entier sur ce sujet parce qu'il est complexe et profond. Nous verrons à la rentrée, sur la deuxième partie de saison de ce podcast, l'analyse précise de cet enfant intérieur. Mais qu'est-ce que c'est que cette quête d'authenticité ? En septembre 23... 3. Je traverse un moment d'identification très douloureux avec l'intégration de la solitude. Cette solitude vient me chercher dans des endroits que je n'aurais pas imaginés et moi qui suis très rarement triste, très rarement dans le down, je me rends compte que je suis en train de descendre. Je décide alors de savoir quel en est... Quelle est aujourd'hui ma perception de l'authenticité ? Je décide de faire un stage avec Ramin Farangi et Mark Edman sur l'authenticité. Je vais y apprendre et y vivre cinq jours absolument profonds dans un groupe très bienveillant où chacun peut être authentique, autant dans la force de son verbe, dans l'originalité de sa personnalité, que dans les acceptations des différences de toutes ces multipersonnalités qui sont profondément différentes. Je vais vivre une expérience singulière, émotionnelle, créative, et je dois dire un événement qui m'a particulièrement marquée, c'est la capacité à être portée par un groupe dans une décharge émotionnelle, mais aussi Une après-midi où nous sommes des enfants d'une dizaine d'années qui faisons des bêtises, qui jouons et qui créons des instants pour jouer à faire ce que l'on n'a pas l'habitude de faire. Cet après-midi-là, j'ai rarement autant gris de voir les adultes se libérer dans cette autorisation à faire n'importe quoi, dans un enjeu simplement de... partager la joie et je me suis dit que vraiment il était important d'apprendre aux adultes à régresser dans des jeux d'enfance plutôt que de régresser dans des attitudes de violence primaire qui rappelle aussi cet espace mais dans un côté ombre dont on n'a absolument pas besoin en société et voici maintenant un petit rituel profond doux et symbolique Pour laisser tomber le masque d'adaptation, celui qu'on porte pour se plaire, se conformer, éviter les conflits ou survivre à des blessures anciennes. Ce rituel est pensé pour toi, femme de plus de 50 ans qui souhaite te reconnecter avec ta vérité, ton souffle libre et ta puissance tranquille. Le rituel s'appelle, bien sûr, « Je me défais du masque » . Il a une durée de 45 minutes environ, si tu as envie de le faire. Tu profites d'une ambiance douce, sonore, que tu choisis, ta musique préférée. Tu prépares un petit espace avec un miroir, un bol d'eau claire, un tissu, carnaval, théâtre ou fémat, un masque réel si tu as envie, une bougie et tu te places face à ce petit hôtel. Tu allumes la bougie, tu respires profondément. Tu poses ton intention. Je viens ici pour rencontrer ce que je cache et honorer ce qui demande à être libéré. Tu prends un carnet, tu écris librement autour de ces questions. quel masque ai-je porté trop longtemps la forte la gentille la compétente la maternelle la séductrice l'effacée la trop tranquille quand l'ai-je fabriqué pour qui pourquoi que me coûte ce masque aujourd'hui pourquoi je veux m'en débarrasser qu'est-ce que je ne peux pas faire à cause de ce masque et aussi bien sûr qu'est-ce que je ressens à l'idée de le laisser tomber laisse tout venir les mots crus bruts tendres ou révoltés tu peux aussi dessiner ton masque puis lui écrire une lettre d'adieu ce que l'esprit comprend le corps a besoin de le vivre. C'est tout ce que je travaille dans mes cercles de femmes. La ritualisation permet de poser ce que nous pensons. Nous mettons dans la matière une pensée qui prend forme. Prendre le masque réel, le tissu, pose-le sur ton visage. Tu peux aussi laisser venir une scène intérieure où tu portes le masque. Tu visualises une situation, une personne, une émotion. Tu respires quelques instants avec ce masque et tu en ressens son poids. Puis tu l'ôtes, lentement. Tu le déposes dans un bol d'eau pour le nettoyer, le dissoudre ou l'apaiser. Puis tu dis à voix haute, je n'ai plus besoin de te porter. Tu m'as protégé, mais je choisis maintenant d'être vrai. Quatrième étape, tu intègres le vrai visage. Tu te regardes dans le miroir en silence. sans grimacer sans tricher tu poses une main sur ton coeur et l'autre sur ton ventre tu respires laisse venir ces phrases ou bien invente les tiennes ça n'a pas d'importance voici mon visage voici ma lumière voici mon histoire je ne me cache plus je suis là tu peux sourire pleurer rester silencieuse ton corps saura enfin Tu prends un temps pour ancrer cette décision intérieure. Tu bois une tisane, tu marches pieds nus, tu chantes un chant simple ou tu récites un mantra de ton choix. Tu peux écrire une phrase d'engagement dans un carnet. À partir d'aujourd'hui, je m'autorise à ne plus plaire au détriment de ma vérité. Il était une fois une femme, ou plutôt des femmes, qui portent dans leur ventre leur silence, dans leur... cœur des mémoires pas encore dites, et dans leur gorge, un petit barrage invisible. Un barrage tissé de « ce n'est pas le moment, je ne veux pas déranger, à quoi ça sert, à quoi bon, personne ne m'écoutera » . Puis, un jour, elles entrent dans un cercle de femmes que j'anime depuis plus de vingt ans. Un espace simple, des coussins, quelques bougies, parfois un bol chantant. Mais surtout. une écoute inconditionnelle, pas de débat, pas d'interruption, pas de solution, juste le droit de se dire tranquillement, avec un bâton de parole dans les mains, pour ne pas être coupé. Et là, surprise, la parole vraie devient vivante, elle les rend vivantes. Quand une femme ose parler sans se justifier, sans performance, sans chercher à plaire, quelque chose change. Elle contacte son authenticité. Elle se reconnecte à la vibration de sa propre vérité. Et sa voix, souvent douce, au début parfois timide, devient, au fil des séances, plus enracinée, plus vivante, plus libre. Elle découvre que parler depuis le cœur, c'est aussi faire danser son corps, que la gorge n'est pas un tuyau mais un tambour, et que quand elle parle vrai, elle respire mieux, elle se tient droite, elle vit. Le cercle relie le corps, l'âme et l'esprit. Là où la parole du quotidien se perd dans le bruit, la parole du cercle, elle, revient au centre. Elle traverse le corps, ce que je ressens, elle touche l'âme, ce qui me bouleverse, et éclaire l'esprit, ce que je choisis d'en faire. Et devenu quoi ? Quand ces trois-là s'alignent, on appelle ça l'authenticité. Pas celle des slogans ou des coachings à la mode. Non, celle qui a le goût du vrai, du cru, du doux, du vivant. Oh, que c'est joyeux, bon sang. Oui, parler librement, c'est jouissif. C'est pouvoir dire, j'ai peur, mais je viens quand même. Combien de fois elles l'ont dit ? J'ai failli ne pas venir, mais j'avais besoin de venir. Je suis en colère et ça me fait du bien. C'est drôle, Françoise. Ici, quand je suis en colère, il n'y a pas d'impact, il n'y a pas de drame. J'ai mes règles et je me sens comme une déesse sauvage. Le fait d'accueillir les règles, puis après de les accepter dans leur disparition, de se connecter à la lune, à des nouveaux cycles, à des nouveaux rythmes, à des écoutes du corps, que tant d'hommes ont nié, que les recherches ont nié, comme on le voit dans le livre d'Ève, Ève de Kat Boanon, récent, qui nous parle de ces silences. Être authentique, c'est rire à gorge déployée. Mon épisode sur le rire vous en a parlé. Pleurer sans honte, dans ses pieds nus, après une parole courageuse. C'est sentir que non seulement c'est permis, mais que c'est précieux. Que ça inspire. Parler dans un cercle, c'est s'autoriser à être soi-même, toi, devant des témoins bienveillantes, devant des femmes écoutantes et tolérantes, souriantes. qui accueille la différence et petit à petit cette parole vraie devient une posture dans ton monde, puis dans le monde. C'est ainsi que j'espère semer des graines de changement du monde. Une femme qui a trouvé sa voie dans un cercle parlera autrement à ses enfants, à son compagnon, à sa compagne, à sa chef. Elle deviendra plus fidèle à elle-même, non pas par devoir, mais par amour. Alors, amis très chers, la prochaine fois que vous ressentez un bouillonnement dans votre ventre, cette envie de dire, cette vérité qui peine à sortir, cherchez un cercle ou créez-en un et laissez la magie opérer. Car oui, la parole libre est un chemin d'authenticité et de joie. Et pour conclure, tu vas te prendre compte en mettant en pratique ce podcast que tu vas pouvoir plus facilement parler et donner du sens à ton vécu, revendiquer l'autonomie personnelle et professionnelle au-delà des modèles, porter et vivre tes valeurs. Si tu as aimé ce podcast, pense à enregistrer, transmettre à qui voudrait entendre, à qui pourrait entendre. Retrouve-moi à la rentrée. après une pause estivale sur les nouveaux épisodes de la saison 2. Je serais heureuse d'aborder de nouveaux thèmes qui te tiendront à cœur. N'hésite pas à proposer ce que tu voudrais entendre ou voir traiter dans ce podcast. Dans cette dynamique d'analyse, de témoignage et de pratique, pour entrer dans la compréhension d'un thème, sur le plan du quotidien, dans la pratique. Un podcast qui t'accompagne. dans l'évolution de ta vie. Je te souhaite un très bel été, je te retrouve avec une immense joie dans la saison 2 d'Aimer et vieillir avec de belles surprises à la clé.

Chapters

  • Introduction du podcast

    00:00

  • Chapitre 1 : Les psychiques de l'authenticité avec Carl Gustav Jung & Clarissa Pinkola Estes

    05:20

  • Chapitre 2 : L'approche de Clarissa Pinkola Estes

    09:32

  • Chapitre 3 : L'enfant intérieur

    14:00

  • Chapitre 4 : Rituel : Faire tomber le masque d'adaptation

    18:10

  • Chapitre 5 : Les cercles de femmes au service de l'authenticité

    21:50

  • Conclusion : Pause estivale avant saison 2 du podcast

    26:07

Description

"Il n'est jamais trop tard pour devenir la femme que vous auriez pu être" George Eliot

Et si être soi devenait un acte révolutionnaire après 50 ans ?

Dans ce podcast, on démasque les rôles, on secoue les normes et on ose la vérité nue.

Authentique ne veut pas dire parfaite , ça veut dire vivante, vibrante, libre.

Tu y entendras des récits de femmes qui ont cessé de plaire pour commencer à exister.

On parlera Jung, Clarissa Pinkola Estés, Dolto… et aussi colères retenues, éclats de rire, silences trop longs.

Un moment pour écouter ton souffle, tes tripes, ton “non” sacré, ton “oui” brûlant.

Tu découvriras des rituels, des exercices, et peut-être même ton vrai visage.

C’est une traversée vers soi, à contre-courant, à bras ouverts.

Pas de recette miracle, juste des pistes pour respirer plus juste, plus toi.

Bienvenue dans l’endroit le plus vrai de ta vie : celui où tu te retrouves.



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Aimer et vieillir, votre antidote à la morosité. Ici, c'est François, 65 ans, quelques rites bien mérités et une bonne dose d'autodérision pour faire passer tout ça. Si vous en avez assez des inventions à la perfection, vous êtes au bon endroit, parce qu'ici, on déconstruit ensemble le mythe de l'éternelle jeunesse. Je suis psychopédagogue, passionnée de neuroénergétique, animatrice de cercles de femmes, analyste des pratiques professionnelles dans le monde de l'enfance, conférencière, consultante parentalité. Et surtout, j'ai une prosodie vocale, paraît-il, dont tout le monde me parle depuis toujours. Alors, un podcast, pourquoi pas ? Sur ces ondes, on va parler de ménopause, de soins de soi en pleine nature, de spiritualité dans le quotidien, la liberté d'être soi-même à tout âge. Oui, ici on parle de vieillir joyeusement en pleine santé. Alors attrapez votre tasse de thé, votre chapeau de jardinage, votre coussin de méditation, et si ça vous dit, plongeons ensemble dans ce moment de partage. Ici, on rit, on s'informe, et surtout, on célèbre la beauté imparfaite de la vie. Et je ne vous promets pas besoin d'avoir l'air fraîche comme une rose pour être épanouie. On en a fini avec les filtres parfaits et les routines miracles. Ensemble, on explore ce qui signifie vraiment prendre soin de soi, des astuces rigolotes, des zénitudes accessibles. Dans chaque épisode, on va explorer ce que c'est que se sentir vivante, puissante, vibrante. Même quand la société a décidé de nous ranger discrètement dans un coin, vieillir c'est tout sauf devenir invisible. C'est une aventure, une vraie. Alors, si vous êtes prêts à troquer les injonctions de la femme parfaite pour un peu plus de spontanéité, de rire, de douceur, vous êtes exactement là où vous devez être. Accrochez-vous, mes chers, on commence tout de suite. Je vous promets une aventure riche en sincérité, en folie douce et en amour de soi. Bien au-delà des apparences. Je vous attends dans chacun de ces épisodes. Bienvenue dans ce nouvel épisode, cette bulle sonore rien que pour vous. Aujourd'hui, on va parler de cette chose simple mais immense, l'authenticité. Si vous saviez comme cette chose me tient à cœur avec la personnalité qui est la mienne. Ce mot un peu galvaudé, souvent brandi, mais rarement exploré de l'intérieur, c'est ce que je vous propose aujourd'hui. Être authentique, ce n'est pas juste dire tout ce qu'on pense. s'est osé se rencontrer se dire la vérité en dedans comme en dehors. C'est le courage de ne plus se trahir pour rester aimé. Et vous savez quoi ? À plus de 50 ans, l'authenticité devient moins un choix qu'une nécessité vitale. On n'a plus envie de jouer, de plaire, de performer. On veut juste être vrai. Dans cet épisode, on va plonger ensemble. dans les racines psychologiques et sociales de ce besoin profond. Écoutez les voix des femmes qui l'ont vécu et vous proposez des pistes concrètes pour muscler ce lien à vous-même. Prenez une tasse chaude, fermez les yeux, écoutez. Baladez-vous, écoutez. Conduisez, écoutez. Ce que vous entendez, c'est peut-être votre propre voix qui commence à revenir. Si vous écoutez ce qui se dit à l'intérieur, ce que vous voulez vraiment être, vraiment faire, vous allez commencer à toucher l'authenticité. L'authenticité, c'est quelque chose qui est un peu soi, sans maquillage. Mais ce n'est pas facile d'être soi. Ça demande du tri, du courage et un peu de solitude choisie. Mais quelle respiration ! Dans un monde où tout pousse à l'apparence, l'authenticité est un acte radical, politique. Et à cet âge de notre vie, on peut enfin se l'offrir. Être vrai, ce n'est pas tout dire, c'est tout ressentir. C'est refuser de s'abandonner pour être aimé, pour rester aimé. C'est être capable de se dire, ça c'est moi. Être capable de dire aux autres, ça c'est moi. Même si c'est doux, même si c'est étrange, même si c'est fort. Alors, je vous invite... à prendre ce chemin à observer vos oui qui sont des non vos sourires qui cachent la fatigue vos silences qui mériteraient des mots et chaque fois que vous osez être vrai même juste un petit peu rappelez-vous Vous n'êtes pas seul, nous sommes nombreuses dans cette seconde partie de vie à enlever les couches une à une pour retrouver notre cœur nu. Et très bientôt et d'ici là, soyez tendres avec vous-même. Et maintenant, passons au clip psychique de l'ostenticité. Vous avez compris combien Carl Gustav Jung et Clarissa Pinkola Estes sont pour moi deux figures majeures. de la psychologie profonde et de l'âme féminine. Les deux n'emploient pas toujours le mot « authenticité » tel quel, mais les deux dessinent des contours profonds de cet acte d'authenticité. Être soi, se désidentifier des marques, s'unir intérieurement ou retrouver, pour Clarissa, la femme sauvage. Dans cette clé de l'authenticité, il y a l'individuation. Qu'est-ce que c'est ? Devenir qui on est en intégrant toutes les parts de soi. C'est le processus central de Jung, se différencier du moi social pour se rapprocher intérieurement de son soi profond. Cela implique quoi ? D'examiner les conditionnements, ce que l'on appelle le moi, l'ego. Qu'est-ce que je fais en tant que ce que je me dis de moi ? ou ce que je fais instinctivement, intuitivement, qui me fait vibrer, que j'aime, que je sens qui est juste. Se rencontrer dans l'intention personnelle et collective. Est-ce que j'ai fait des recherches sur moi ? Est-ce que je me connais ? Est-ce que j'ai retraversé mon histoire ? Qu'est-ce que je sais que l'on dit ? de l'authenticité dans le public, dans la vie, dans la réaction de ceux qui m'entourent. Tout cela conditionne l'idée que j'ai de l'authenticité. Ça demande aussi d'accueillir les symboles, les archétypes qui surgissent des rêves, de l'art ou lors de la traversée de nos crises, avec aussi la somatisation par exemple du corps qui vient nous parler, on croit. Nous ne sommes plus authentiques. L'intégration de l'ombre, ça demande aussi d'accueillir les parts rejetées de soi, la colère, la jalousie, les pulsions, les fragilités. Refuser son ombre, c'est rester dans le faux-self. S'en approcher, c'est retrouver une puissance vraie, une authenticité profonde. Pourquoi ? Parce que quand je connais les travers de ma personnalité, quand je connais les limites de cette personnalité, quand je vois mes fonctionnements automatiques, ceux qui me plaisent et ceux qui me déplaisent, j'apprends à composer le puzzle de ma persona pour en faire quelque chose qui me va bien, quelque chose qui est au plus près de ce que je ressens, de la plus belle valeur de mon soin intérieur. La confrontation pour nous les femmes aux archétypes féminins, sortir de la femme bonne, sage ou maternelle, imposée ou sociale ou celle qu'on enferme dans des façons d'être, façon de s'habiller, façon de se mouvoir, façon aussi d'être en société dans la représentation des pouvoirs pour prendre une place et découvrir alors la pluralité. des figures féminines, la sorcière, l'amoureuse, l'amazone, l'initiatrice. Elles sont toutes en nous. Nous pouvons les travailler assez facilement en jouant, par exemple, à des oracles féminins qui nous permettent de regarder toutes les facettes de ces archétypes. Ils sont nombreux, les oracles qui parlent de ça. Le dialogue avec l'inconscient se fait aussi par les rêves, les intuitions. Les symboles intérieurs, le langage non-verbal révèlent notre vérité profonde. Ce que le mental nie, l'âme le chuchote. Mais qu'en dit alors Clarissa Pinkola Estes, dans Femmes qui courent avec les loups, ce livre magnifique et magique ? Clarissa parle moins de psychologie clinique que de psyché sauvage, mythe guérisseur, langage de l'âme. Elle est claire. puissamment l'authenticité. Pourquoi ? Quand Clarissa parle de retrouver la femme sauvage, parce que la femme sauvage est instinctive, créative, libre. Elle ne vit pas pour plaire, elle s'en fout des masques. Être authentique, c'est se reconnecter à cette part archaïque, intuitive. Celle qui sait qu'en dire non, qu'en partir, qu'en créer. Elle a depuis longtemps identifié les pièges du patriarcat intériorisé. Reconnaître les récits qui nous ont été imposés. Il faut être douce, pas faire trop de vagues, sois utile, tais-toi. Clarissa nous invite à désobéir pour se retrouver. On va voir que pour le féminin, dans l'authenticité, il y a une grosse part de désobéissance, de non-adaptation à ce que l'on attend de nous. Pourquoi ? Pour traverser les cycles de mort et de renaissance. Je le vis énormément dans mes cercles de femmes, les mus des femmes, les évolutions au fil des cercles, au fil des années. J'ai la chance cette année d'avoir encadré un cercle de femmes où les femmes étaient venues à mes côtés il y a 15 ans. Et l'historicité de ces femmes au fil de ces 15 années, avec ce que nous avons vu d'elles, de leur évolution, est absolument fantastique. Dans la liberté qu'elles ont, ces femmes, aujourd'hui, au fil de tout ce qu'elles ont vécu avec moi, dans une série de trois premiers cercles de trois ans, et avec un retour, 15 ans plus tard cette année, mais je les ai aussi rencontrées ici, dans la région, dans d'autres événements que je crée. Et je crois vraiment... que cette lecture d'authenticité au fil du travail du féminin est puissamment profonde parce qu'elle est lisible. Donc on voit bien que les changements sont forts. Ce sont une série d'actes créateurs pour aller vers un chemin de soi et chacune sait aujourd'hui écrire, chanter, danser, peindre. Elles expriment aussi l'âme par des... choses qu'elles font avec leurs mains, parce que la créativité, ce n'est pas un loisir, c'est un acte sacré de vérité. Le féminin adore être créatif. Et les femmes qui se sont coupées de leur créativité, très souvent, reviennent vers elle au moment où elles ont une mue ou un trauma de vie. Pourquoi ? Parce que le discernement instinctif nous demande de nous connecter à des parties subtiles de nous. Pour savoir flairer ce qui est bon pour nous. Clarissa nous encourage à retrouver ce flair psychique, ce sens oublié que les femmes possédaient dans les sociétés plus connectées à la nature. Oui, c'est la connexion à la nature, à l'essentiel, au souffle, au vent, aux méditations, au yoga, aux mantras, aux mudras. Toutes ces choses qui font le lien entre le corps et l'âme. L'individuation, chez Jung, parle de femme sauvage, chez Clarissa. L'intégration de l'ombre, chez Jung, parle de traverser des cycles, chez Clarissa. Le dialogue avec l'inconscient parle l'écoute de l'intuition, chez Clarissa. L'archétype féminin de Jung parle de créativité instinctive, chez Clarissa. Le conflit entre le moi et le soi, chez Jung, Parle, Libération du patriarcat intérieur, chez Clarissa Pinkola Estes. L'alliance et la comparaison de ces deux êtres m'ont beaucoup, beaucoup conduit dans ma vie à des lectures internes qui m'ont permis d'être de plus en plus authentique. Un autre élément de l'authenticité, à côté duquel on peut passer ou pas, Mais il vaut mieux ne pas passer à côté. C'est l'enfant intérieur. Selon Françoise Dolto, l'enfant intérieur permet aussi de réintégrer le soi authentique, l'être authentique. Pour réintégrer l'enfant intérieur et redevenir... authentique à l'âge adulte il faut reconnaître que l'enfant en soi n'est pas du passé mais du présent il est complètement vivant nous pouvons le faire revivre à chaque instant souvent la naissance d'un enfant nous permet de le faire jouer avec un enfant dans notre vie nous fait recontacter notre propre enfant intérieur la maternité joue donc un rôle essentiel dans cette authenticité. Reconnaître l'enfant intérieur, c'est honorer et redonner la parole à ce qui n'a pas été entendu, ce qui n'a pas été dit autrefois, ce qui n'est pas dit aujourd'hui par les corps, les symptômes et les silences, la parole empêchée. C'est traduire les traumatismes enfantins, les relire, pour se permettre d'être soi aujourd'hui. C'est s'écouter sans jugement. comme on écoutera un enfant fragile. Mais le domaine de l'enfant intérieur est un domaine à part entière. C'est l'occasion de faire un épisode tout entier sur ce sujet parce qu'il est complexe et profond. Nous verrons à la rentrée, sur la deuxième partie de saison de ce podcast, l'analyse précise de cet enfant intérieur. Mais qu'est-ce que c'est que cette quête d'authenticité ? En septembre 23... 3. Je traverse un moment d'identification très douloureux avec l'intégration de la solitude. Cette solitude vient me chercher dans des endroits que je n'aurais pas imaginés et moi qui suis très rarement triste, très rarement dans le down, je me rends compte que je suis en train de descendre. Je décide alors de savoir quel en est... Quelle est aujourd'hui ma perception de l'authenticité ? Je décide de faire un stage avec Ramin Farangi et Mark Edman sur l'authenticité. Je vais y apprendre et y vivre cinq jours absolument profonds dans un groupe très bienveillant où chacun peut être authentique, autant dans la force de son verbe, dans l'originalité de sa personnalité, que dans les acceptations des différences de toutes ces multipersonnalités qui sont profondément différentes. Je vais vivre une expérience singulière, émotionnelle, créative, et je dois dire un événement qui m'a particulièrement marquée, c'est la capacité à être portée par un groupe dans une décharge émotionnelle, mais aussi Une après-midi où nous sommes des enfants d'une dizaine d'années qui faisons des bêtises, qui jouons et qui créons des instants pour jouer à faire ce que l'on n'a pas l'habitude de faire. Cet après-midi-là, j'ai rarement autant gris de voir les adultes se libérer dans cette autorisation à faire n'importe quoi, dans un enjeu simplement de... partager la joie et je me suis dit que vraiment il était important d'apprendre aux adultes à régresser dans des jeux d'enfance plutôt que de régresser dans des attitudes de violence primaire qui rappelle aussi cet espace mais dans un côté ombre dont on n'a absolument pas besoin en société et voici maintenant un petit rituel profond doux et symbolique Pour laisser tomber le masque d'adaptation, celui qu'on porte pour se plaire, se conformer, éviter les conflits ou survivre à des blessures anciennes. Ce rituel est pensé pour toi, femme de plus de 50 ans qui souhaite te reconnecter avec ta vérité, ton souffle libre et ta puissance tranquille. Le rituel s'appelle, bien sûr, « Je me défais du masque » . Il a une durée de 45 minutes environ, si tu as envie de le faire. Tu profites d'une ambiance douce, sonore, que tu choisis, ta musique préférée. Tu prépares un petit espace avec un miroir, un bol d'eau claire, un tissu, carnaval, théâtre ou fémat, un masque réel si tu as envie, une bougie et tu te places face à ce petit hôtel. Tu allumes la bougie, tu respires profondément. Tu poses ton intention. Je viens ici pour rencontrer ce que je cache et honorer ce qui demande à être libéré. Tu prends un carnet, tu écris librement autour de ces questions. quel masque ai-je porté trop longtemps la forte la gentille la compétente la maternelle la séductrice l'effacée la trop tranquille quand l'ai-je fabriqué pour qui pourquoi que me coûte ce masque aujourd'hui pourquoi je veux m'en débarrasser qu'est-ce que je ne peux pas faire à cause de ce masque et aussi bien sûr qu'est-ce que je ressens à l'idée de le laisser tomber laisse tout venir les mots crus bruts tendres ou révoltés tu peux aussi dessiner ton masque puis lui écrire une lettre d'adieu ce que l'esprit comprend le corps a besoin de le vivre. C'est tout ce que je travaille dans mes cercles de femmes. La ritualisation permet de poser ce que nous pensons. Nous mettons dans la matière une pensée qui prend forme. Prendre le masque réel, le tissu, pose-le sur ton visage. Tu peux aussi laisser venir une scène intérieure où tu portes le masque. Tu visualises une situation, une personne, une émotion. Tu respires quelques instants avec ce masque et tu en ressens son poids. Puis tu l'ôtes, lentement. Tu le déposes dans un bol d'eau pour le nettoyer, le dissoudre ou l'apaiser. Puis tu dis à voix haute, je n'ai plus besoin de te porter. Tu m'as protégé, mais je choisis maintenant d'être vrai. Quatrième étape, tu intègres le vrai visage. Tu te regardes dans le miroir en silence. sans grimacer sans tricher tu poses une main sur ton coeur et l'autre sur ton ventre tu respires laisse venir ces phrases ou bien invente les tiennes ça n'a pas d'importance voici mon visage voici ma lumière voici mon histoire je ne me cache plus je suis là tu peux sourire pleurer rester silencieuse ton corps saura enfin Tu prends un temps pour ancrer cette décision intérieure. Tu bois une tisane, tu marches pieds nus, tu chantes un chant simple ou tu récites un mantra de ton choix. Tu peux écrire une phrase d'engagement dans un carnet. À partir d'aujourd'hui, je m'autorise à ne plus plaire au détriment de ma vérité. Il était une fois une femme, ou plutôt des femmes, qui portent dans leur ventre leur silence, dans leur... cœur des mémoires pas encore dites, et dans leur gorge, un petit barrage invisible. Un barrage tissé de « ce n'est pas le moment, je ne veux pas déranger, à quoi ça sert, à quoi bon, personne ne m'écoutera » . Puis, un jour, elles entrent dans un cercle de femmes que j'anime depuis plus de vingt ans. Un espace simple, des coussins, quelques bougies, parfois un bol chantant. Mais surtout. une écoute inconditionnelle, pas de débat, pas d'interruption, pas de solution, juste le droit de se dire tranquillement, avec un bâton de parole dans les mains, pour ne pas être coupé. Et là, surprise, la parole vraie devient vivante, elle les rend vivantes. Quand une femme ose parler sans se justifier, sans performance, sans chercher à plaire, quelque chose change. Elle contacte son authenticité. Elle se reconnecte à la vibration de sa propre vérité. Et sa voix, souvent douce, au début parfois timide, devient, au fil des séances, plus enracinée, plus vivante, plus libre. Elle découvre que parler depuis le cœur, c'est aussi faire danser son corps, que la gorge n'est pas un tuyau mais un tambour, et que quand elle parle vrai, elle respire mieux, elle se tient droite, elle vit. Le cercle relie le corps, l'âme et l'esprit. Là où la parole du quotidien se perd dans le bruit, la parole du cercle, elle, revient au centre. Elle traverse le corps, ce que je ressens, elle touche l'âme, ce qui me bouleverse, et éclaire l'esprit, ce que je choisis d'en faire. Et devenu quoi ? Quand ces trois-là s'alignent, on appelle ça l'authenticité. Pas celle des slogans ou des coachings à la mode. Non, celle qui a le goût du vrai, du cru, du doux, du vivant. Oh, que c'est joyeux, bon sang. Oui, parler librement, c'est jouissif. C'est pouvoir dire, j'ai peur, mais je viens quand même. Combien de fois elles l'ont dit ? J'ai failli ne pas venir, mais j'avais besoin de venir. Je suis en colère et ça me fait du bien. C'est drôle, Françoise. Ici, quand je suis en colère, il n'y a pas d'impact, il n'y a pas de drame. J'ai mes règles et je me sens comme une déesse sauvage. Le fait d'accueillir les règles, puis après de les accepter dans leur disparition, de se connecter à la lune, à des nouveaux cycles, à des nouveaux rythmes, à des écoutes du corps, que tant d'hommes ont nié, que les recherches ont nié, comme on le voit dans le livre d'Ève, Ève de Kat Boanon, récent, qui nous parle de ces silences. Être authentique, c'est rire à gorge déployée. Mon épisode sur le rire vous en a parlé. Pleurer sans honte, dans ses pieds nus, après une parole courageuse. C'est sentir que non seulement c'est permis, mais que c'est précieux. Que ça inspire. Parler dans un cercle, c'est s'autoriser à être soi-même, toi, devant des témoins bienveillantes, devant des femmes écoutantes et tolérantes, souriantes. qui accueille la différence et petit à petit cette parole vraie devient une posture dans ton monde, puis dans le monde. C'est ainsi que j'espère semer des graines de changement du monde. Une femme qui a trouvé sa voie dans un cercle parlera autrement à ses enfants, à son compagnon, à sa compagne, à sa chef. Elle deviendra plus fidèle à elle-même, non pas par devoir, mais par amour. Alors, amis très chers, la prochaine fois que vous ressentez un bouillonnement dans votre ventre, cette envie de dire, cette vérité qui peine à sortir, cherchez un cercle ou créez-en un et laissez la magie opérer. Car oui, la parole libre est un chemin d'authenticité et de joie. Et pour conclure, tu vas te prendre compte en mettant en pratique ce podcast que tu vas pouvoir plus facilement parler et donner du sens à ton vécu, revendiquer l'autonomie personnelle et professionnelle au-delà des modèles, porter et vivre tes valeurs. Si tu as aimé ce podcast, pense à enregistrer, transmettre à qui voudrait entendre, à qui pourrait entendre. Retrouve-moi à la rentrée. après une pause estivale sur les nouveaux épisodes de la saison 2. Je serais heureuse d'aborder de nouveaux thèmes qui te tiendront à cœur. N'hésite pas à proposer ce que tu voudrais entendre ou voir traiter dans ce podcast. Dans cette dynamique d'analyse, de témoignage et de pratique, pour entrer dans la compréhension d'un thème, sur le plan du quotidien, dans la pratique. Un podcast qui t'accompagne. dans l'évolution de ta vie. Je te souhaite un très bel été, je te retrouve avec une immense joie dans la saison 2 d'Aimer et vieillir avec de belles surprises à la clé.

Chapters

  • Introduction du podcast

    00:00

  • Chapitre 1 : Les psychiques de l'authenticité avec Carl Gustav Jung & Clarissa Pinkola Estes

    05:20

  • Chapitre 2 : L'approche de Clarissa Pinkola Estes

    09:32

  • Chapitre 3 : L'enfant intérieur

    14:00

  • Chapitre 4 : Rituel : Faire tomber le masque d'adaptation

    18:10

  • Chapitre 5 : Les cercles de femmes au service de l'authenticité

    21:50

  • Conclusion : Pause estivale avant saison 2 du podcast

    26:07

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Description

"Il n'est jamais trop tard pour devenir la femme que vous auriez pu être" George Eliot

Et si être soi devenait un acte révolutionnaire après 50 ans ?

Dans ce podcast, on démasque les rôles, on secoue les normes et on ose la vérité nue.

Authentique ne veut pas dire parfaite , ça veut dire vivante, vibrante, libre.

Tu y entendras des récits de femmes qui ont cessé de plaire pour commencer à exister.

On parlera Jung, Clarissa Pinkola Estés, Dolto… et aussi colères retenues, éclats de rire, silences trop longs.

Un moment pour écouter ton souffle, tes tripes, ton “non” sacré, ton “oui” brûlant.

Tu découvriras des rituels, des exercices, et peut-être même ton vrai visage.

C’est une traversée vers soi, à contre-courant, à bras ouverts.

Pas de recette miracle, juste des pistes pour respirer plus juste, plus toi.

Bienvenue dans l’endroit le plus vrai de ta vie : celui où tu te retrouves.



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Aimer et vieillir, votre antidote à la morosité. Ici, c'est François, 65 ans, quelques rites bien mérités et une bonne dose d'autodérision pour faire passer tout ça. Si vous en avez assez des inventions à la perfection, vous êtes au bon endroit, parce qu'ici, on déconstruit ensemble le mythe de l'éternelle jeunesse. Je suis psychopédagogue, passionnée de neuroénergétique, animatrice de cercles de femmes, analyste des pratiques professionnelles dans le monde de l'enfance, conférencière, consultante parentalité. Et surtout, j'ai une prosodie vocale, paraît-il, dont tout le monde me parle depuis toujours. Alors, un podcast, pourquoi pas ? Sur ces ondes, on va parler de ménopause, de soins de soi en pleine nature, de spiritualité dans le quotidien, la liberté d'être soi-même à tout âge. Oui, ici on parle de vieillir joyeusement en pleine santé. Alors attrapez votre tasse de thé, votre chapeau de jardinage, votre coussin de méditation, et si ça vous dit, plongeons ensemble dans ce moment de partage. Ici, on rit, on s'informe, et surtout, on célèbre la beauté imparfaite de la vie. Et je ne vous promets pas besoin d'avoir l'air fraîche comme une rose pour être épanouie. On en a fini avec les filtres parfaits et les routines miracles. Ensemble, on explore ce qui signifie vraiment prendre soin de soi, des astuces rigolotes, des zénitudes accessibles. Dans chaque épisode, on va explorer ce que c'est que se sentir vivante, puissante, vibrante. Même quand la société a décidé de nous ranger discrètement dans un coin, vieillir c'est tout sauf devenir invisible. C'est une aventure, une vraie. Alors, si vous êtes prêts à troquer les injonctions de la femme parfaite pour un peu plus de spontanéité, de rire, de douceur, vous êtes exactement là où vous devez être. Accrochez-vous, mes chers, on commence tout de suite. Je vous promets une aventure riche en sincérité, en folie douce et en amour de soi. Bien au-delà des apparences. Je vous attends dans chacun de ces épisodes. Bienvenue dans ce nouvel épisode, cette bulle sonore rien que pour vous. Aujourd'hui, on va parler de cette chose simple mais immense, l'authenticité. Si vous saviez comme cette chose me tient à cœur avec la personnalité qui est la mienne. Ce mot un peu galvaudé, souvent brandi, mais rarement exploré de l'intérieur, c'est ce que je vous propose aujourd'hui. Être authentique, ce n'est pas juste dire tout ce qu'on pense. s'est osé se rencontrer se dire la vérité en dedans comme en dehors. C'est le courage de ne plus se trahir pour rester aimé. Et vous savez quoi ? À plus de 50 ans, l'authenticité devient moins un choix qu'une nécessité vitale. On n'a plus envie de jouer, de plaire, de performer. On veut juste être vrai. Dans cet épisode, on va plonger ensemble. dans les racines psychologiques et sociales de ce besoin profond. Écoutez les voix des femmes qui l'ont vécu et vous proposez des pistes concrètes pour muscler ce lien à vous-même. Prenez une tasse chaude, fermez les yeux, écoutez. Baladez-vous, écoutez. Conduisez, écoutez. Ce que vous entendez, c'est peut-être votre propre voix qui commence à revenir. Si vous écoutez ce qui se dit à l'intérieur, ce que vous voulez vraiment être, vraiment faire, vous allez commencer à toucher l'authenticité. L'authenticité, c'est quelque chose qui est un peu soi, sans maquillage. Mais ce n'est pas facile d'être soi. Ça demande du tri, du courage et un peu de solitude choisie. Mais quelle respiration ! Dans un monde où tout pousse à l'apparence, l'authenticité est un acte radical, politique. Et à cet âge de notre vie, on peut enfin se l'offrir. Être vrai, ce n'est pas tout dire, c'est tout ressentir. C'est refuser de s'abandonner pour être aimé, pour rester aimé. C'est être capable de se dire, ça c'est moi. Être capable de dire aux autres, ça c'est moi. Même si c'est doux, même si c'est étrange, même si c'est fort. Alors, je vous invite... à prendre ce chemin à observer vos oui qui sont des non vos sourires qui cachent la fatigue vos silences qui mériteraient des mots et chaque fois que vous osez être vrai même juste un petit peu rappelez-vous Vous n'êtes pas seul, nous sommes nombreuses dans cette seconde partie de vie à enlever les couches une à une pour retrouver notre cœur nu. Et très bientôt et d'ici là, soyez tendres avec vous-même. Et maintenant, passons au clip psychique de l'ostenticité. Vous avez compris combien Carl Gustav Jung et Clarissa Pinkola Estes sont pour moi deux figures majeures. de la psychologie profonde et de l'âme féminine. Les deux n'emploient pas toujours le mot « authenticité » tel quel, mais les deux dessinent des contours profonds de cet acte d'authenticité. Être soi, se désidentifier des marques, s'unir intérieurement ou retrouver, pour Clarissa, la femme sauvage. Dans cette clé de l'authenticité, il y a l'individuation. Qu'est-ce que c'est ? Devenir qui on est en intégrant toutes les parts de soi. C'est le processus central de Jung, se différencier du moi social pour se rapprocher intérieurement de son soi profond. Cela implique quoi ? D'examiner les conditionnements, ce que l'on appelle le moi, l'ego. Qu'est-ce que je fais en tant que ce que je me dis de moi ? ou ce que je fais instinctivement, intuitivement, qui me fait vibrer, que j'aime, que je sens qui est juste. Se rencontrer dans l'intention personnelle et collective. Est-ce que j'ai fait des recherches sur moi ? Est-ce que je me connais ? Est-ce que j'ai retraversé mon histoire ? Qu'est-ce que je sais que l'on dit ? de l'authenticité dans le public, dans la vie, dans la réaction de ceux qui m'entourent. Tout cela conditionne l'idée que j'ai de l'authenticité. Ça demande aussi d'accueillir les symboles, les archétypes qui surgissent des rêves, de l'art ou lors de la traversée de nos crises, avec aussi la somatisation par exemple du corps qui vient nous parler, on croit. Nous ne sommes plus authentiques. L'intégration de l'ombre, ça demande aussi d'accueillir les parts rejetées de soi, la colère, la jalousie, les pulsions, les fragilités. Refuser son ombre, c'est rester dans le faux-self. S'en approcher, c'est retrouver une puissance vraie, une authenticité profonde. Pourquoi ? Parce que quand je connais les travers de ma personnalité, quand je connais les limites de cette personnalité, quand je vois mes fonctionnements automatiques, ceux qui me plaisent et ceux qui me déplaisent, j'apprends à composer le puzzle de ma persona pour en faire quelque chose qui me va bien, quelque chose qui est au plus près de ce que je ressens, de la plus belle valeur de mon soin intérieur. La confrontation pour nous les femmes aux archétypes féminins, sortir de la femme bonne, sage ou maternelle, imposée ou sociale ou celle qu'on enferme dans des façons d'être, façon de s'habiller, façon de se mouvoir, façon aussi d'être en société dans la représentation des pouvoirs pour prendre une place et découvrir alors la pluralité. des figures féminines, la sorcière, l'amoureuse, l'amazone, l'initiatrice. Elles sont toutes en nous. Nous pouvons les travailler assez facilement en jouant, par exemple, à des oracles féminins qui nous permettent de regarder toutes les facettes de ces archétypes. Ils sont nombreux, les oracles qui parlent de ça. Le dialogue avec l'inconscient se fait aussi par les rêves, les intuitions. Les symboles intérieurs, le langage non-verbal révèlent notre vérité profonde. Ce que le mental nie, l'âme le chuchote. Mais qu'en dit alors Clarissa Pinkola Estes, dans Femmes qui courent avec les loups, ce livre magnifique et magique ? Clarissa parle moins de psychologie clinique que de psyché sauvage, mythe guérisseur, langage de l'âme. Elle est claire. puissamment l'authenticité. Pourquoi ? Quand Clarissa parle de retrouver la femme sauvage, parce que la femme sauvage est instinctive, créative, libre. Elle ne vit pas pour plaire, elle s'en fout des masques. Être authentique, c'est se reconnecter à cette part archaïque, intuitive. Celle qui sait qu'en dire non, qu'en partir, qu'en créer. Elle a depuis longtemps identifié les pièges du patriarcat intériorisé. Reconnaître les récits qui nous ont été imposés. Il faut être douce, pas faire trop de vagues, sois utile, tais-toi. Clarissa nous invite à désobéir pour se retrouver. On va voir que pour le féminin, dans l'authenticité, il y a une grosse part de désobéissance, de non-adaptation à ce que l'on attend de nous. Pourquoi ? Pour traverser les cycles de mort et de renaissance. Je le vis énormément dans mes cercles de femmes, les mus des femmes, les évolutions au fil des cercles, au fil des années. J'ai la chance cette année d'avoir encadré un cercle de femmes où les femmes étaient venues à mes côtés il y a 15 ans. Et l'historicité de ces femmes au fil de ces 15 années, avec ce que nous avons vu d'elles, de leur évolution, est absolument fantastique. Dans la liberté qu'elles ont, ces femmes, aujourd'hui, au fil de tout ce qu'elles ont vécu avec moi, dans une série de trois premiers cercles de trois ans, et avec un retour, 15 ans plus tard cette année, mais je les ai aussi rencontrées ici, dans la région, dans d'autres événements que je crée. Et je crois vraiment... que cette lecture d'authenticité au fil du travail du féminin est puissamment profonde parce qu'elle est lisible. Donc on voit bien que les changements sont forts. Ce sont une série d'actes créateurs pour aller vers un chemin de soi et chacune sait aujourd'hui écrire, chanter, danser, peindre. Elles expriment aussi l'âme par des... choses qu'elles font avec leurs mains, parce que la créativité, ce n'est pas un loisir, c'est un acte sacré de vérité. Le féminin adore être créatif. Et les femmes qui se sont coupées de leur créativité, très souvent, reviennent vers elle au moment où elles ont une mue ou un trauma de vie. Pourquoi ? Parce que le discernement instinctif nous demande de nous connecter à des parties subtiles de nous. Pour savoir flairer ce qui est bon pour nous. Clarissa nous encourage à retrouver ce flair psychique, ce sens oublié que les femmes possédaient dans les sociétés plus connectées à la nature. Oui, c'est la connexion à la nature, à l'essentiel, au souffle, au vent, aux méditations, au yoga, aux mantras, aux mudras. Toutes ces choses qui font le lien entre le corps et l'âme. L'individuation, chez Jung, parle de femme sauvage, chez Clarissa. L'intégration de l'ombre, chez Jung, parle de traverser des cycles, chez Clarissa. Le dialogue avec l'inconscient parle l'écoute de l'intuition, chez Clarissa. L'archétype féminin de Jung parle de créativité instinctive, chez Clarissa. Le conflit entre le moi et le soi, chez Jung, Parle, Libération du patriarcat intérieur, chez Clarissa Pinkola Estes. L'alliance et la comparaison de ces deux êtres m'ont beaucoup, beaucoup conduit dans ma vie à des lectures internes qui m'ont permis d'être de plus en plus authentique. Un autre élément de l'authenticité, à côté duquel on peut passer ou pas, Mais il vaut mieux ne pas passer à côté. C'est l'enfant intérieur. Selon Françoise Dolto, l'enfant intérieur permet aussi de réintégrer le soi authentique, l'être authentique. Pour réintégrer l'enfant intérieur et redevenir... authentique à l'âge adulte il faut reconnaître que l'enfant en soi n'est pas du passé mais du présent il est complètement vivant nous pouvons le faire revivre à chaque instant souvent la naissance d'un enfant nous permet de le faire jouer avec un enfant dans notre vie nous fait recontacter notre propre enfant intérieur la maternité joue donc un rôle essentiel dans cette authenticité. Reconnaître l'enfant intérieur, c'est honorer et redonner la parole à ce qui n'a pas été entendu, ce qui n'a pas été dit autrefois, ce qui n'est pas dit aujourd'hui par les corps, les symptômes et les silences, la parole empêchée. C'est traduire les traumatismes enfantins, les relire, pour se permettre d'être soi aujourd'hui. C'est s'écouter sans jugement. comme on écoutera un enfant fragile. Mais le domaine de l'enfant intérieur est un domaine à part entière. C'est l'occasion de faire un épisode tout entier sur ce sujet parce qu'il est complexe et profond. Nous verrons à la rentrée, sur la deuxième partie de saison de ce podcast, l'analyse précise de cet enfant intérieur. Mais qu'est-ce que c'est que cette quête d'authenticité ? En septembre 23... 3. Je traverse un moment d'identification très douloureux avec l'intégration de la solitude. Cette solitude vient me chercher dans des endroits que je n'aurais pas imaginés et moi qui suis très rarement triste, très rarement dans le down, je me rends compte que je suis en train de descendre. Je décide alors de savoir quel en est... Quelle est aujourd'hui ma perception de l'authenticité ? Je décide de faire un stage avec Ramin Farangi et Mark Edman sur l'authenticité. Je vais y apprendre et y vivre cinq jours absolument profonds dans un groupe très bienveillant où chacun peut être authentique, autant dans la force de son verbe, dans l'originalité de sa personnalité, que dans les acceptations des différences de toutes ces multipersonnalités qui sont profondément différentes. Je vais vivre une expérience singulière, émotionnelle, créative, et je dois dire un événement qui m'a particulièrement marquée, c'est la capacité à être portée par un groupe dans une décharge émotionnelle, mais aussi Une après-midi où nous sommes des enfants d'une dizaine d'années qui faisons des bêtises, qui jouons et qui créons des instants pour jouer à faire ce que l'on n'a pas l'habitude de faire. Cet après-midi-là, j'ai rarement autant gris de voir les adultes se libérer dans cette autorisation à faire n'importe quoi, dans un enjeu simplement de... partager la joie et je me suis dit que vraiment il était important d'apprendre aux adultes à régresser dans des jeux d'enfance plutôt que de régresser dans des attitudes de violence primaire qui rappelle aussi cet espace mais dans un côté ombre dont on n'a absolument pas besoin en société et voici maintenant un petit rituel profond doux et symbolique Pour laisser tomber le masque d'adaptation, celui qu'on porte pour se plaire, se conformer, éviter les conflits ou survivre à des blessures anciennes. Ce rituel est pensé pour toi, femme de plus de 50 ans qui souhaite te reconnecter avec ta vérité, ton souffle libre et ta puissance tranquille. Le rituel s'appelle, bien sûr, « Je me défais du masque » . Il a une durée de 45 minutes environ, si tu as envie de le faire. Tu profites d'une ambiance douce, sonore, que tu choisis, ta musique préférée. Tu prépares un petit espace avec un miroir, un bol d'eau claire, un tissu, carnaval, théâtre ou fémat, un masque réel si tu as envie, une bougie et tu te places face à ce petit hôtel. Tu allumes la bougie, tu respires profondément. Tu poses ton intention. Je viens ici pour rencontrer ce que je cache et honorer ce qui demande à être libéré. Tu prends un carnet, tu écris librement autour de ces questions. quel masque ai-je porté trop longtemps la forte la gentille la compétente la maternelle la séductrice l'effacée la trop tranquille quand l'ai-je fabriqué pour qui pourquoi que me coûte ce masque aujourd'hui pourquoi je veux m'en débarrasser qu'est-ce que je ne peux pas faire à cause de ce masque et aussi bien sûr qu'est-ce que je ressens à l'idée de le laisser tomber laisse tout venir les mots crus bruts tendres ou révoltés tu peux aussi dessiner ton masque puis lui écrire une lettre d'adieu ce que l'esprit comprend le corps a besoin de le vivre. C'est tout ce que je travaille dans mes cercles de femmes. La ritualisation permet de poser ce que nous pensons. Nous mettons dans la matière une pensée qui prend forme. Prendre le masque réel, le tissu, pose-le sur ton visage. Tu peux aussi laisser venir une scène intérieure où tu portes le masque. Tu visualises une situation, une personne, une émotion. Tu respires quelques instants avec ce masque et tu en ressens son poids. Puis tu l'ôtes, lentement. Tu le déposes dans un bol d'eau pour le nettoyer, le dissoudre ou l'apaiser. Puis tu dis à voix haute, je n'ai plus besoin de te porter. Tu m'as protégé, mais je choisis maintenant d'être vrai. Quatrième étape, tu intègres le vrai visage. Tu te regardes dans le miroir en silence. sans grimacer sans tricher tu poses une main sur ton coeur et l'autre sur ton ventre tu respires laisse venir ces phrases ou bien invente les tiennes ça n'a pas d'importance voici mon visage voici ma lumière voici mon histoire je ne me cache plus je suis là tu peux sourire pleurer rester silencieuse ton corps saura enfin Tu prends un temps pour ancrer cette décision intérieure. Tu bois une tisane, tu marches pieds nus, tu chantes un chant simple ou tu récites un mantra de ton choix. Tu peux écrire une phrase d'engagement dans un carnet. À partir d'aujourd'hui, je m'autorise à ne plus plaire au détriment de ma vérité. Il était une fois une femme, ou plutôt des femmes, qui portent dans leur ventre leur silence, dans leur... cœur des mémoires pas encore dites, et dans leur gorge, un petit barrage invisible. Un barrage tissé de « ce n'est pas le moment, je ne veux pas déranger, à quoi ça sert, à quoi bon, personne ne m'écoutera » . Puis, un jour, elles entrent dans un cercle de femmes que j'anime depuis plus de vingt ans. Un espace simple, des coussins, quelques bougies, parfois un bol chantant. Mais surtout. une écoute inconditionnelle, pas de débat, pas d'interruption, pas de solution, juste le droit de se dire tranquillement, avec un bâton de parole dans les mains, pour ne pas être coupé. Et là, surprise, la parole vraie devient vivante, elle les rend vivantes. Quand une femme ose parler sans se justifier, sans performance, sans chercher à plaire, quelque chose change. Elle contacte son authenticité. Elle se reconnecte à la vibration de sa propre vérité. Et sa voix, souvent douce, au début parfois timide, devient, au fil des séances, plus enracinée, plus vivante, plus libre. Elle découvre que parler depuis le cœur, c'est aussi faire danser son corps, que la gorge n'est pas un tuyau mais un tambour, et que quand elle parle vrai, elle respire mieux, elle se tient droite, elle vit. Le cercle relie le corps, l'âme et l'esprit. Là où la parole du quotidien se perd dans le bruit, la parole du cercle, elle, revient au centre. Elle traverse le corps, ce que je ressens, elle touche l'âme, ce qui me bouleverse, et éclaire l'esprit, ce que je choisis d'en faire. Et devenu quoi ? Quand ces trois-là s'alignent, on appelle ça l'authenticité. Pas celle des slogans ou des coachings à la mode. Non, celle qui a le goût du vrai, du cru, du doux, du vivant. Oh, que c'est joyeux, bon sang. Oui, parler librement, c'est jouissif. C'est pouvoir dire, j'ai peur, mais je viens quand même. Combien de fois elles l'ont dit ? J'ai failli ne pas venir, mais j'avais besoin de venir. Je suis en colère et ça me fait du bien. C'est drôle, Françoise. Ici, quand je suis en colère, il n'y a pas d'impact, il n'y a pas de drame. J'ai mes règles et je me sens comme une déesse sauvage. Le fait d'accueillir les règles, puis après de les accepter dans leur disparition, de se connecter à la lune, à des nouveaux cycles, à des nouveaux rythmes, à des écoutes du corps, que tant d'hommes ont nié, que les recherches ont nié, comme on le voit dans le livre d'Ève, Ève de Kat Boanon, récent, qui nous parle de ces silences. Être authentique, c'est rire à gorge déployée. Mon épisode sur le rire vous en a parlé. Pleurer sans honte, dans ses pieds nus, après une parole courageuse. C'est sentir que non seulement c'est permis, mais que c'est précieux. Que ça inspire. Parler dans un cercle, c'est s'autoriser à être soi-même, toi, devant des témoins bienveillantes, devant des femmes écoutantes et tolérantes, souriantes. qui accueille la différence et petit à petit cette parole vraie devient une posture dans ton monde, puis dans le monde. C'est ainsi que j'espère semer des graines de changement du monde. Une femme qui a trouvé sa voie dans un cercle parlera autrement à ses enfants, à son compagnon, à sa compagne, à sa chef. Elle deviendra plus fidèle à elle-même, non pas par devoir, mais par amour. Alors, amis très chers, la prochaine fois que vous ressentez un bouillonnement dans votre ventre, cette envie de dire, cette vérité qui peine à sortir, cherchez un cercle ou créez-en un et laissez la magie opérer. Car oui, la parole libre est un chemin d'authenticité et de joie. Et pour conclure, tu vas te prendre compte en mettant en pratique ce podcast que tu vas pouvoir plus facilement parler et donner du sens à ton vécu, revendiquer l'autonomie personnelle et professionnelle au-delà des modèles, porter et vivre tes valeurs. Si tu as aimé ce podcast, pense à enregistrer, transmettre à qui voudrait entendre, à qui pourrait entendre. Retrouve-moi à la rentrée. après une pause estivale sur les nouveaux épisodes de la saison 2. Je serais heureuse d'aborder de nouveaux thèmes qui te tiendront à cœur. N'hésite pas à proposer ce que tu voudrais entendre ou voir traiter dans ce podcast. Dans cette dynamique d'analyse, de témoignage et de pratique, pour entrer dans la compréhension d'un thème, sur le plan du quotidien, dans la pratique. Un podcast qui t'accompagne. dans l'évolution de ta vie. Je te souhaite un très bel été, je te retrouve avec une immense joie dans la saison 2 d'Aimer et vieillir avec de belles surprises à la clé.

Chapters

  • Introduction du podcast

    00:00

  • Chapitre 1 : Les psychiques de l'authenticité avec Carl Gustav Jung & Clarissa Pinkola Estes

    05:20

  • Chapitre 2 : L'approche de Clarissa Pinkola Estes

    09:32

  • Chapitre 3 : L'enfant intérieur

    14:00

  • Chapitre 4 : Rituel : Faire tomber le masque d'adaptation

    18:10

  • Chapitre 5 : Les cercles de femmes au service de l'authenticité

    21:50

  • Conclusion : Pause estivale avant saison 2 du podcast

    26:07

Description

"Il n'est jamais trop tard pour devenir la femme que vous auriez pu être" George Eliot

Et si être soi devenait un acte révolutionnaire après 50 ans ?

Dans ce podcast, on démasque les rôles, on secoue les normes et on ose la vérité nue.

Authentique ne veut pas dire parfaite , ça veut dire vivante, vibrante, libre.

Tu y entendras des récits de femmes qui ont cessé de plaire pour commencer à exister.

On parlera Jung, Clarissa Pinkola Estés, Dolto… et aussi colères retenues, éclats de rire, silences trop longs.

Un moment pour écouter ton souffle, tes tripes, ton “non” sacré, ton “oui” brûlant.

Tu découvriras des rituels, des exercices, et peut-être même ton vrai visage.

C’est une traversée vers soi, à contre-courant, à bras ouverts.

Pas de recette miracle, juste des pistes pour respirer plus juste, plus toi.

Bienvenue dans l’endroit le plus vrai de ta vie : celui où tu te retrouves.



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Aimer et vieillir, votre antidote à la morosité. Ici, c'est François, 65 ans, quelques rites bien mérités et une bonne dose d'autodérision pour faire passer tout ça. Si vous en avez assez des inventions à la perfection, vous êtes au bon endroit, parce qu'ici, on déconstruit ensemble le mythe de l'éternelle jeunesse. Je suis psychopédagogue, passionnée de neuroénergétique, animatrice de cercles de femmes, analyste des pratiques professionnelles dans le monde de l'enfance, conférencière, consultante parentalité. Et surtout, j'ai une prosodie vocale, paraît-il, dont tout le monde me parle depuis toujours. Alors, un podcast, pourquoi pas ? Sur ces ondes, on va parler de ménopause, de soins de soi en pleine nature, de spiritualité dans le quotidien, la liberté d'être soi-même à tout âge. Oui, ici on parle de vieillir joyeusement en pleine santé. Alors attrapez votre tasse de thé, votre chapeau de jardinage, votre coussin de méditation, et si ça vous dit, plongeons ensemble dans ce moment de partage. Ici, on rit, on s'informe, et surtout, on célèbre la beauté imparfaite de la vie. Et je ne vous promets pas besoin d'avoir l'air fraîche comme une rose pour être épanouie. On en a fini avec les filtres parfaits et les routines miracles. Ensemble, on explore ce qui signifie vraiment prendre soin de soi, des astuces rigolotes, des zénitudes accessibles. Dans chaque épisode, on va explorer ce que c'est que se sentir vivante, puissante, vibrante. Même quand la société a décidé de nous ranger discrètement dans un coin, vieillir c'est tout sauf devenir invisible. C'est une aventure, une vraie. Alors, si vous êtes prêts à troquer les injonctions de la femme parfaite pour un peu plus de spontanéité, de rire, de douceur, vous êtes exactement là où vous devez être. Accrochez-vous, mes chers, on commence tout de suite. Je vous promets une aventure riche en sincérité, en folie douce et en amour de soi. Bien au-delà des apparences. Je vous attends dans chacun de ces épisodes. Bienvenue dans ce nouvel épisode, cette bulle sonore rien que pour vous. Aujourd'hui, on va parler de cette chose simple mais immense, l'authenticité. Si vous saviez comme cette chose me tient à cœur avec la personnalité qui est la mienne. Ce mot un peu galvaudé, souvent brandi, mais rarement exploré de l'intérieur, c'est ce que je vous propose aujourd'hui. Être authentique, ce n'est pas juste dire tout ce qu'on pense. s'est osé se rencontrer se dire la vérité en dedans comme en dehors. C'est le courage de ne plus se trahir pour rester aimé. Et vous savez quoi ? À plus de 50 ans, l'authenticité devient moins un choix qu'une nécessité vitale. On n'a plus envie de jouer, de plaire, de performer. On veut juste être vrai. Dans cet épisode, on va plonger ensemble. dans les racines psychologiques et sociales de ce besoin profond. Écoutez les voix des femmes qui l'ont vécu et vous proposez des pistes concrètes pour muscler ce lien à vous-même. Prenez une tasse chaude, fermez les yeux, écoutez. Baladez-vous, écoutez. Conduisez, écoutez. Ce que vous entendez, c'est peut-être votre propre voix qui commence à revenir. Si vous écoutez ce qui se dit à l'intérieur, ce que vous voulez vraiment être, vraiment faire, vous allez commencer à toucher l'authenticité. L'authenticité, c'est quelque chose qui est un peu soi, sans maquillage. Mais ce n'est pas facile d'être soi. Ça demande du tri, du courage et un peu de solitude choisie. Mais quelle respiration ! Dans un monde où tout pousse à l'apparence, l'authenticité est un acte radical, politique. Et à cet âge de notre vie, on peut enfin se l'offrir. Être vrai, ce n'est pas tout dire, c'est tout ressentir. C'est refuser de s'abandonner pour être aimé, pour rester aimé. C'est être capable de se dire, ça c'est moi. Être capable de dire aux autres, ça c'est moi. Même si c'est doux, même si c'est étrange, même si c'est fort. Alors, je vous invite... à prendre ce chemin à observer vos oui qui sont des non vos sourires qui cachent la fatigue vos silences qui mériteraient des mots et chaque fois que vous osez être vrai même juste un petit peu rappelez-vous Vous n'êtes pas seul, nous sommes nombreuses dans cette seconde partie de vie à enlever les couches une à une pour retrouver notre cœur nu. Et très bientôt et d'ici là, soyez tendres avec vous-même. Et maintenant, passons au clip psychique de l'ostenticité. Vous avez compris combien Carl Gustav Jung et Clarissa Pinkola Estes sont pour moi deux figures majeures. de la psychologie profonde et de l'âme féminine. Les deux n'emploient pas toujours le mot « authenticité » tel quel, mais les deux dessinent des contours profonds de cet acte d'authenticité. Être soi, se désidentifier des marques, s'unir intérieurement ou retrouver, pour Clarissa, la femme sauvage. Dans cette clé de l'authenticité, il y a l'individuation. Qu'est-ce que c'est ? Devenir qui on est en intégrant toutes les parts de soi. C'est le processus central de Jung, se différencier du moi social pour se rapprocher intérieurement de son soi profond. Cela implique quoi ? D'examiner les conditionnements, ce que l'on appelle le moi, l'ego. Qu'est-ce que je fais en tant que ce que je me dis de moi ? ou ce que je fais instinctivement, intuitivement, qui me fait vibrer, que j'aime, que je sens qui est juste. Se rencontrer dans l'intention personnelle et collective. Est-ce que j'ai fait des recherches sur moi ? Est-ce que je me connais ? Est-ce que j'ai retraversé mon histoire ? Qu'est-ce que je sais que l'on dit ? de l'authenticité dans le public, dans la vie, dans la réaction de ceux qui m'entourent. Tout cela conditionne l'idée que j'ai de l'authenticité. Ça demande aussi d'accueillir les symboles, les archétypes qui surgissent des rêves, de l'art ou lors de la traversée de nos crises, avec aussi la somatisation par exemple du corps qui vient nous parler, on croit. Nous ne sommes plus authentiques. L'intégration de l'ombre, ça demande aussi d'accueillir les parts rejetées de soi, la colère, la jalousie, les pulsions, les fragilités. Refuser son ombre, c'est rester dans le faux-self. S'en approcher, c'est retrouver une puissance vraie, une authenticité profonde. Pourquoi ? Parce que quand je connais les travers de ma personnalité, quand je connais les limites de cette personnalité, quand je vois mes fonctionnements automatiques, ceux qui me plaisent et ceux qui me déplaisent, j'apprends à composer le puzzle de ma persona pour en faire quelque chose qui me va bien, quelque chose qui est au plus près de ce que je ressens, de la plus belle valeur de mon soin intérieur. La confrontation pour nous les femmes aux archétypes féminins, sortir de la femme bonne, sage ou maternelle, imposée ou sociale ou celle qu'on enferme dans des façons d'être, façon de s'habiller, façon de se mouvoir, façon aussi d'être en société dans la représentation des pouvoirs pour prendre une place et découvrir alors la pluralité. des figures féminines, la sorcière, l'amoureuse, l'amazone, l'initiatrice. Elles sont toutes en nous. Nous pouvons les travailler assez facilement en jouant, par exemple, à des oracles féminins qui nous permettent de regarder toutes les facettes de ces archétypes. Ils sont nombreux, les oracles qui parlent de ça. Le dialogue avec l'inconscient se fait aussi par les rêves, les intuitions. Les symboles intérieurs, le langage non-verbal révèlent notre vérité profonde. Ce que le mental nie, l'âme le chuchote. Mais qu'en dit alors Clarissa Pinkola Estes, dans Femmes qui courent avec les loups, ce livre magnifique et magique ? Clarissa parle moins de psychologie clinique que de psyché sauvage, mythe guérisseur, langage de l'âme. Elle est claire. puissamment l'authenticité. Pourquoi ? Quand Clarissa parle de retrouver la femme sauvage, parce que la femme sauvage est instinctive, créative, libre. Elle ne vit pas pour plaire, elle s'en fout des masques. Être authentique, c'est se reconnecter à cette part archaïque, intuitive. Celle qui sait qu'en dire non, qu'en partir, qu'en créer. Elle a depuis longtemps identifié les pièges du patriarcat intériorisé. Reconnaître les récits qui nous ont été imposés. Il faut être douce, pas faire trop de vagues, sois utile, tais-toi. Clarissa nous invite à désobéir pour se retrouver. On va voir que pour le féminin, dans l'authenticité, il y a une grosse part de désobéissance, de non-adaptation à ce que l'on attend de nous. Pourquoi ? Pour traverser les cycles de mort et de renaissance. Je le vis énormément dans mes cercles de femmes, les mus des femmes, les évolutions au fil des cercles, au fil des années. J'ai la chance cette année d'avoir encadré un cercle de femmes où les femmes étaient venues à mes côtés il y a 15 ans. Et l'historicité de ces femmes au fil de ces 15 années, avec ce que nous avons vu d'elles, de leur évolution, est absolument fantastique. Dans la liberté qu'elles ont, ces femmes, aujourd'hui, au fil de tout ce qu'elles ont vécu avec moi, dans une série de trois premiers cercles de trois ans, et avec un retour, 15 ans plus tard cette année, mais je les ai aussi rencontrées ici, dans la région, dans d'autres événements que je crée. Et je crois vraiment... que cette lecture d'authenticité au fil du travail du féminin est puissamment profonde parce qu'elle est lisible. Donc on voit bien que les changements sont forts. Ce sont une série d'actes créateurs pour aller vers un chemin de soi et chacune sait aujourd'hui écrire, chanter, danser, peindre. Elles expriment aussi l'âme par des... choses qu'elles font avec leurs mains, parce que la créativité, ce n'est pas un loisir, c'est un acte sacré de vérité. Le féminin adore être créatif. Et les femmes qui se sont coupées de leur créativité, très souvent, reviennent vers elle au moment où elles ont une mue ou un trauma de vie. Pourquoi ? Parce que le discernement instinctif nous demande de nous connecter à des parties subtiles de nous. Pour savoir flairer ce qui est bon pour nous. Clarissa nous encourage à retrouver ce flair psychique, ce sens oublié que les femmes possédaient dans les sociétés plus connectées à la nature. Oui, c'est la connexion à la nature, à l'essentiel, au souffle, au vent, aux méditations, au yoga, aux mantras, aux mudras. Toutes ces choses qui font le lien entre le corps et l'âme. L'individuation, chez Jung, parle de femme sauvage, chez Clarissa. L'intégration de l'ombre, chez Jung, parle de traverser des cycles, chez Clarissa. Le dialogue avec l'inconscient parle l'écoute de l'intuition, chez Clarissa. L'archétype féminin de Jung parle de créativité instinctive, chez Clarissa. Le conflit entre le moi et le soi, chez Jung, Parle, Libération du patriarcat intérieur, chez Clarissa Pinkola Estes. L'alliance et la comparaison de ces deux êtres m'ont beaucoup, beaucoup conduit dans ma vie à des lectures internes qui m'ont permis d'être de plus en plus authentique. Un autre élément de l'authenticité, à côté duquel on peut passer ou pas, Mais il vaut mieux ne pas passer à côté. C'est l'enfant intérieur. Selon Françoise Dolto, l'enfant intérieur permet aussi de réintégrer le soi authentique, l'être authentique. Pour réintégrer l'enfant intérieur et redevenir... authentique à l'âge adulte il faut reconnaître que l'enfant en soi n'est pas du passé mais du présent il est complètement vivant nous pouvons le faire revivre à chaque instant souvent la naissance d'un enfant nous permet de le faire jouer avec un enfant dans notre vie nous fait recontacter notre propre enfant intérieur la maternité joue donc un rôle essentiel dans cette authenticité. Reconnaître l'enfant intérieur, c'est honorer et redonner la parole à ce qui n'a pas été entendu, ce qui n'a pas été dit autrefois, ce qui n'est pas dit aujourd'hui par les corps, les symptômes et les silences, la parole empêchée. C'est traduire les traumatismes enfantins, les relire, pour se permettre d'être soi aujourd'hui. C'est s'écouter sans jugement. comme on écoutera un enfant fragile. Mais le domaine de l'enfant intérieur est un domaine à part entière. C'est l'occasion de faire un épisode tout entier sur ce sujet parce qu'il est complexe et profond. Nous verrons à la rentrée, sur la deuxième partie de saison de ce podcast, l'analyse précise de cet enfant intérieur. Mais qu'est-ce que c'est que cette quête d'authenticité ? En septembre 23... 3. Je traverse un moment d'identification très douloureux avec l'intégration de la solitude. Cette solitude vient me chercher dans des endroits que je n'aurais pas imaginés et moi qui suis très rarement triste, très rarement dans le down, je me rends compte que je suis en train de descendre. Je décide alors de savoir quel en est... Quelle est aujourd'hui ma perception de l'authenticité ? Je décide de faire un stage avec Ramin Farangi et Mark Edman sur l'authenticité. Je vais y apprendre et y vivre cinq jours absolument profonds dans un groupe très bienveillant où chacun peut être authentique, autant dans la force de son verbe, dans l'originalité de sa personnalité, que dans les acceptations des différences de toutes ces multipersonnalités qui sont profondément différentes. Je vais vivre une expérience singulière, émotionnelle, créative, et je dois dire un événement qui m'a particulièrement marquée, c'est la capacité à être portée par un groupe dans une décharge émotionnelle, mais aussi Une après-midi où nous sommes des enfants d'une dizaine d'années qui faisons des bêtises, qui jouons et qui créons des instants pour jouer à faire ce que l'on n'a pas l'habitude de faire. Cet après-midi-là, j'ai rarement autant gris de voir les adultes se libérer dans cette autorisation à faire n'importe quoi, dans un enjeu simplement de... partager la joie et je me suis dit que vraiment il était important d'apprendre aux adultes à régresser dans des jeux d'enfance plutôt que de régresser dans des attitudes de violence primaire qui rappelle aussi cet espace mais dans un côté ombre dont on n'a absolument pas besoin en société et voici maintenant un petit rituel profond doux et symbolique Pour laisser tomber le masque d'adaptation, celui qu'on porte pour se plaire, se conformer, éviter les conflits ou survivre à des blessures anciennes. Ce rituel est pensé pour toi, femme de plus de 50 ans qui souhaite te reconnecter avec ta vérité, ton souffle libre et ta puissance tranquille. Le rituel s'appelle, bien sûr, « Je me défais du masque » . Il a une durée de 45 minutes environ, si tu as envie de le faire. Tu profites d'une ambiance douce, sonore, que tu choisis, ta musique préférée. Tu prépares un petit espace avec un miroir, un bol d'eau claire, un tissu, carnaval, théâtre ou fémat, un masque réel si tu as envie, une bougie et tu te places face à ce petit hôtel. Tu allumes la bougie, tu respires profondément. Tu poses ton intention. Je viens ici pour rencontrer ce que je cache et honorer ce qui demande à être libéré. Tu prends un carnet, tu écris librement autour de ces questions. quel masque ai-je porté trop longtemps la forte la gentille la compétente la maternelle la séductrice l'effacée la trop tranquille quand l'ai-je fabriqué pour qui pourquoi que me coûte ce masque aujourd'hui pourquoi je veux m'en débarrasser qu'est-ce que je ne peux pas faire à cause de ce masque et aussi bien sûr qu'est-ce que je ressens à l'idée de le laisser tomber laisse tout venir les mots crus bruts tendres ou révoltés tu peux aussi dessiner ton masque puis lui écrire une lettre d'adieu ce que l'esprit comprend le corps a besoin de le vivre. C'est tout ce que je travaille dans mes cercles de femmes. La ritualisation permet de poser ce que nous pensons. Nous mettons dans la matière une pensée qui prend forme. Prendre le masque réel, le tissu, pose-le sur ton visage. Tu peux aussi laisser venir une scène intérieure où tu portes le masque. Tu visualises une situation, une personne, une émotion. Tu respires quelques instants avec ce masque et tu en ressens son poids. Puis tu l'ôtes, lentement. Tu le déposes dans un bol d'eau pour le nettoyer, le dissoudre ou l'apaiser. Puis tu dis à voix haute, je n'ai plus besoin de te porter. Tu m'as protégé, mais je choisis maintenant d'être vrai. Quatrième étape, tu intègres le vrai visage. Tu te regardes dans le miroir en silence. sans grimacer sans tricher tu poses une main sur ton coeur et l'autre sur ton ventre tu respires laisse venir ces phrases ou bien invente les tiennes ça n'a pas d'importance voici mon visage voici ma lumière voici mon histoire je ne me cache plus je suis là tu peux sourire pleurer rester silencieuse ton corps saura enfin Tu prends un temps pour ancrer cette décision intérieure. Tu bois une tisane, tu marches pieds nus, tu chantes un chant simple ou tu récites un mantra de ton choix. Tu peux écrire une phrase d'engagement dans un carnet. À partir d'aujourd'hui, je m'autorise à ne plus plaire au détriment de ma vérité. Il était une fois une femme, ou plutôt des femmes, qui portent dans leur ventre leur silence, dans leur... cœur des mémoires pas encore dites, et dans leur gorge, un petit barrage invisible. Un barrage tissé de « ce n'est pas le moment, je ne veux pas déranger, à quoi ça sert, à quoi bon, personne ne m'écoutera » . Puis, un jour, elles entrent dans un cercle de femmes que j'anime depuis plus de vingt ans. Un espace simple, des coussins, quelques bougies, parfois un bol chantant. Mais surtout. une écoute inconditionnelle, pas de débat, pas d'interruption, pas de solution, juste le droit de se dire tranquillement, avec un bâton de parole dans les mains, pour ne pas être coupé. Et là, surprise, la parole vraie devient vivante, elle les rend vivantes. Quand une femme ose parler sans se justifier, sans performance, sans chercher à plaire, quelque chose change. Elle contacte son authenticité. Elle se reconnecte à la vibration de sa propre vérité. Et sa voix, souvent douce, au début parfois timide, devient, au fil des séances, plus enracinée, plus vivante, plus libre. Elle découvre que parler depuis le cœur, c'est aussi faire danser son corps, que la gorge n'est pas un tuyau mais un tambour, et que quand elle parle vrai, elle respire mieux, elle se tient droite, elle vit. Le cercle relie le corps, l'âme et l'esprit. Là où la parole du quotidien se perd dans le bruit, la parole du cercle, elle, revient au centre. Elle traverse le corps, ce que je ressens, elle touche l'âme, ce qui me bouleverse, et éclaire l'esprit, ce que je choisis d'en faire. Et devenu quoi ? Quand ces trois-là s'alignent, on appelle ça l'authenticité. Pas celle des slogans ou des coachings à la mode. Non, celle qui a le goût du vrai, du cru, du doux, du vivant. Oh, que c'est joyeux, bon sang. Oui, parler librement, c'est jouissif. C'est pouvoir dire, j'ai peur, mais je viens quand même. Combien de fois elles l'ont dit ? J'ai failli ne pas venir, mais j'avais besoin de venir. Je suis en colère et ça me fait du bien. C'est drôle, Françoise. Ici, quand je suis en colère, il n'y a pas d'impact, il n'y a pas de drame. J'ai mes règles et je me sens comme une déesse sauvage. Le fait d'accueillir les règles, puis après de les accepter dans leur disparition, de se connecter à la lune, à des nouveaux cycles, à des nouveaux rythmes, à des écoutes du corps, que tant d'hommes ont nié, que les recherches ont nié, comme on le voit dans le livre d'Ève, Ève de Kat Boanon, récent, qui nous parle de ces silences. Être authentique, c'est rire à gorge déployée. Mon épisode sur le rire vous en a parlé. Pleurer sans honte, dans ses pieds nus, après une parole courageuse. C'est sentir que non seulement c'est permis, mais que c'est précieux. Que ça inspire. Parler dans un cercle, c'est s'autoriser à être soi-même, toi, devant des témoins bienveillantes, devant des femmes écoutantes et tolérantes, souriantes. qui accueille la différence et petit à petit cette parole vraie devient une posture dans ton monde, puis dans le monde. C'est ainsi que j'espère semer des graines de changement du monde. Une femme qui a trouvé sa voie dans un cercle parlera autrement à ses enfants, à son compagnon, à sa compagne, à sa chef. Elle deviendra plus fidèle à elle-même, non pas par devoir, mais par amour. Alors, amis très chers, la prochaine fois que vous ressentez un bouillonnement dans votre ventre, cette envie de dire, cette vérité qui peine à sortir, cherchez un cercle ou créez-en un et laissez la magie opérer. Car oui, la parole libre est un chemin d'authenticité et de joie. Et pour conclure, tu vas te prendre compte en mettant en pratique ce podcast que tu vas pouvoir plus facilement parler et donner du sens à ton vécu, revendiquer l'autonomie personnelle et professionnelle au-delà des modèles, porter et vivre tes valeurs. Si tu as aimé ce podcast, pense à enregistrer, transmettre à qui voudrait entendre, à qui pourrait entendre. Retrouve-moi à la rentrée. après une pause estivale sur les nouveaux épisodes de la saison 2. Je serais heureuse d'aborder de nouveaux thèmes qui te tiendront à cœur. N'hésite pas à proposer ce que tu voudrais entendre ou voir traiter dans ce podcast. Dans cette dynamique d'analyse, de témoignage et de pratique, pour entrer dans la compréhension d'un thème, sur le plan du quotidien, dans la pratique. Un podcast qui t'accompagne. dans l'évolution de ta vie. Je te souhaite un très bel été, je te retrouve avec une immense joie dans la saison 2 d'Aimer et vieillir avec de belles surprises à la clé.

Chapters

  • Introduction du podcast

    00:00

  • Chapitre 1 : Les psychiques de l'authenticité avec Carl Gustav Jung & Clarissa Pinkola Estes

    05:20

  • Chapitre 2 : L'approche de Clarissa Pinkola Estes

    09:32

  • Chapitre 3 : L'enfant intérieur

    14:00

  • Chapitre 4 : Rituel : Faire tomber le masque d'adaptation

    18:10

  • Chapitre 5 : Les cercles de femmes au service de l'authenticité

    21:50

  • Conclusion : Pause estivale avant saison 2 du podcast

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