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Allô Nutryfit

44. Je suis une endogirl : témoignage de Laura [Série endo 1/3]

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35min |23/10/2024
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Description

J’ai de l’endométriose, de l’endo quoi ? de l’endométriose ! 🎙️


Bienvenue dans cette série spéciale du mois d'octobre, consacrée à une cause qui me tient profondément à cœur : l'endométriose 🌸


Ce mois-ci, je consacre chaque épisode de ce podcast à un sujet qui me touche de près : l’endométriose. Vous le savez peut-être déjà, mais en tant qu’Endogirl moi-même, j’ai appris à vivre avec cette maladie, et je connais bien les défis qu’elle peut nous imposer au quotidien. C’est donc avec beaucoup de cœur que j’ai décidé de créer cet espace pour qu’on puisse parler ouvertement de ce que l'endométriose signifie vraiment 💛.


Dans ce premier épisode on se retrouve en compagnie de Laura qui vient nous témoigner son quotidien avec l’endométriose ! De son diagnostique à sa reprise de pilule contraceptif elle nous raconte tout !

Vous pouvez la retrouver sur instagram au nom de @Laura__fintess !


A toutes mes Endogirls, je vous donne rendez-vous la semaine prochaine pour un prochain épisode 💖.


Ensemble, faisons bouger les choses et brisons les tabous. N’hésitez pas à écouter, à partager et à laisser vos témoignages ! On se retrouve très vite 🎧💕


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    J'ai de l'endométriose. De l'end quoi ? De l'endométriose. Ah, cette pathologie où on pense que c'est souvent dans notre tête ? Oui, exactement. Cette pathologie où, malheureusement, on a du mal à se faire diagnostiquer. Ça faisait des années que j'avais des douleurs de règles, c'était ultra abondant. J'avais des douleurs dans des parties du corps que je comprenais pas, j'avais tout le temps mal au ventre, il était tout le temps gonflé et personne ne me croyait. Je savais que c'était pas normal, mais on m'écoutait jamais. et j'avais qu'une envie c'est que quelqu'un me dise en fait tu n'es pas seule tu n'es pas seule face à cette pathologie et non ce n'est pas dans ta tête tu souffres bien de quelque chose et ça s'appelle l'endométriose Hello à tous j'espère que vous allez bien on se retrouve dans un nouvel épisode de mon podcast à l'eau nutrifit vous savez qu'en tant que diététicienne spécialisée dans les pathologies féminines mais aussi endo girl et ayant aussi le SOPK c'était important pour moi de revenir sur ces différents sujets Dans mon podcast, j'ai déjà évoqué plusieurs fois ce que c'était l'endométriose, comment le prendre en charge. Mais sur le mois d'octobre, on va avoir une série d'épisodes qui va porter autour de témoignages, autour de personnes qui vivent avec l'endométriose et aussi des marques qui interviendront pour nous raconter un petit peu, eux, comment ils font pour aider les femmes justement aussi qui souffrent d'endométriose. Pour commencer du coup cette série autour de tout l'endométriose, de tout le parcours justement qu'on peut connaître quand on est une endogirl, aujourd'hui, je reçois Laura. avec nous dans cet épisode. Donc Laura, je te laisse te présenter aux personnes qui nous écoutent.

  • Speaker #1

    Donc coucou tout le monde. Moi, je suis Laura, j'ai 26 ans. Je suis assistante RH et de direction. Et je suis atteinte d'endométriose.

  • Speaker #0

    Comment ça s'est passé justement, si tu nous racontes un petit peu aux personnes qui nous écoutent aujourd'hui ? Est-ce que toi, l'endométriose, c'est quelque chose que tu te disais que tu avais depuis très jeune ? Est-ce que ça a paru à l'arrêt de la pilule ? Comment s'est passé vraiment ce diagnostic de ton endométriose ?

  • Speaker #1

    Alors non, au tout début je ne me doutais pas du tout que j'avais de l'endométriose. En fait pour savoir, j'ai été réglée très tôt, donc j'étais en CM2, je crois que j'avais 10 ans. Et j'ai toujours eu des règles assez douloureuses, mais pour moi c'était normal, même autour de moi, les gynécos, tout le monde disait que c'était normal. Donc à mes 16 ans, j'ai commencé à prendre la pilule pour des douleurs de règles, chose qui m'a un petit peu calmée, mais j'avais toujours des douleurs de règles quand j'avais mes règles en fait. Et en fin 2020, j'ai décidé d'arrêter la pilule pour une question juste d'hormones. Je ne voulais plus d'hormones dans mon corps. Donc pendant un an, tout s'est très bien passé. Justement, je n'avais plus de douleurs. Tout était nickel. Et j'ai été réglée d'ailleurs très rapidement, même après l'arrêt de la pilule. Et il y a un jour, quand j'ai eu mes règles, j'avais une douleur au niveau de l'épaule. Et donc je me suis dit, comme je suis assez sportive, je me suis dit peut-être que je me suis foulée quelque chose. Voilà, donc je ne me suis pas inquiétée. Au bout de la deuxième, troisième fois, je me suis dit, bizarre, ça commence à arriver pile quand j'ai mes règles. Du coup, mon chéri, il a regardé sur Internet, il m'a dit, tu ne veux pas demander à ta gynéco de te faire une IRM parce que peut-être que tu as de l'endométriose. Ils disent que c'est un des symptômes d'endométriose. Je suis allée voir ma gynécologue lambda de base qui me suivait et elle me dit, mais non, c'est dans la tête.

  • Speaker #0

    La phrase qu'on entend souvent.

  • Speaker #1

    Voilà, c'est un effet de mode et elle ne voulait pas du tout me prescrire d'IRM. Je suis sortie de ce rendez-vous, j'avais l'impression d'être une folle. Je me suis dit, si ça se trouve, c'est peut-être, elle a raison. Et en fait, en parlant avec une connaissance à moi, elle m'a dit, écoute, va voir quand même un gynéco spécialisé dans l'endométriose. Ma sœur y a été et il est vraiment top. Du coup, je suis allée sur Paris, j'ai pris rendez-vous, je suis allée sur Paris. Et le gynéco m'a dit, donc il m'a demandé de raconter mes symptômes que j'avais. Il m'a dit à 90% sûr, vous avez de l'endométriose. Donc là, je vais vous prescrire une IRM pour savoir où est-ce que vous êtes atteinte. Donc j'ai fait l'IRM et bingo, j'étais bien atteinte d'endométriose.

  • Speaker #0

    Ça c'est vrai que malheureusement, cette étape que tu racontes, c'est ce que beaucoup de femmes connaissent ou vivent. Moi pour le coup, que ce soit moi, mon propre parcours ou les patientes que j'accompagne, je sais que c'est vraiment souvent ce qui se produit. Ce côté-là où nous on a les symptômes, on ressent les douleurs, on ressent qu'il y a quelque chose qui n'est pas normal, ce n'est pas juste des règles douloureuses. Souvent quand on a d'endométriose, ça peut être les troubles digestifs, ça peut être les douleurs directement à certaines parties du corps, comme toi au niveau de l'épaule. D'autres ça peut être des douleurs utérines, ça peut être des douleurs même... lorsqu'on urine ou à la défécation, en fonction de justement où sont les adhérences liées à l'endométriose. Et en fait, ces symptômes, parfois, on pense que justement, c'est juste des douleurs musculaires, c'est juste des choses lambda, parce qu'en fait, on entend tellement cette phrase, c'est dans votre tête, les règles, ça fait mal, c'est normal, qu'en fait, on ne se dit pas, bah oui, j'ai de l'endométriose. Et puis, c'est tellement dur parfois de trouver aussi un médecin, un gynéco qui nous écoute, qui veulent bien nous prescrire l'IRM. Après, il faut faire les examens, le diagnostic est souvent un petit peu long. Même parfois sur les IRM, on ne voit pas forcément non plus qu'il y a de l'endométriose, ça arrive. Et en fait, c'est tellement dur pour nous en tant que femmes parfois d'arriver à se faire diagnostiquer que limite il y en a qui abandonnent aussi dans le processus du diagnostic. Elles en ont marre d'aller chez plusieurs gynécos, de devoir justement se rendre à des rendez-vous médicaux tous les jours, etc. Et ça, c'est quelque chose que j'évoque beaucoup. Et toi, on le voit que ça a été un petit peu le cas aussi. Tu as dû voir une première gynéco qui ne t'a pas forcément écouté pour ensuite voir un deuxième qui là pour le coup était beaucoup plus spécialisé, qui a tout de suite compris et qui a dit bah... tes problématiques et qui t'a fait les examens nécessaires par rapport à ça.

  • Speaker #1

    Et c'est vrai que quand on sort de ce rendez-vous, donc avec ma première gynéco, clairement je suis sortie, j'étais vraiment déprimée parce que je me dis, c'est peut-être dans ma tête et du coup je vais devoir vivre entre guillemets toute ma vie donc avec ça. Et en fait, quand j'ai su que j'avais de l'endométriose, c'est peut-être un peu bête, mais je me suis sentie un peu soulagée, en mode, ben non, je ne suis pas folle. Genre, on met un mot sur une maladie que j'ai, et du coup, tu ressors en fait de ce rendez-vous plus rassurée, quoi.

  • Speaker #0

    C'est ça, en fait, ça permet de se dire, ok, j'ai de l'endométriose, je sais que ça va pas forcément être simple, mais d'un autre côté, on est soulagé de se dire, je ne suis pas folle. Et je n'ai pas non plus une autre problématique de santé, on sait ce que tu as, et ce qui va du coup potentiellement aussi t'aider. à améliorer tes symptômes, à pouvoir en fait aussi avoir une prise en charge derrière. Parce que des fois, des femmes restent pendant des années. Et je pense que pour toutes celles qui nous écoutent aujourd'hui, c'est peut-être le cas pour certaines d'entre vous. Vous restez pendant des années avec des douleurs, des incompréhensions face à votre corps. Et en fait, à des moments, vous ne savez plus quoi faire ni qui aller voir parce que vous ne comprenez pas vos problématiques. Que quand on sait qu'on a de l'endométriose, même si aujourd'hui, il n'y a pas de solution miracle et que les processus sont... compliqués face à ça, que ce soit au niveau de la pilule et tout, il y a des moyens de soulager les symptômes, mais c'est pas toujours simple. La problématique aussi, c'est que si on sait pas que vous avez de l'endométriose, bah toutes ces choses-là ne peuvent pas être mises en place non plus. Donc c'est ça que le diagnostic, pour moi, il est essentiel. Malheureusement, il est compliqué. Et moi, je le vois, maintenant que je suis dans le sud de la France aussi, avant, comme toi, j'étais à Paris, les médecins ici, c'est encore pire. Pour le coup, déjà à Paris, des fois, c'est dur d'avoir un rendez-vous. Quand on est dans d'autres parties de la France, comme dans le sud de la France ou quoi, je le vois. Les rendez-vous gynécologiques, c'est beaucoup plus long. C'est beaucoup plus compliqué, même pour les IRM, tout ce genre de choses. Et du coup, c'est là qu'il y a aussi d'autres femmes qui vont vite abandonner finalement dans leur diagnostic, tellement c'est long d'avoir aussi des rendez-vous médicaux.

  • Speaker #1

    Mais je reviens aussi sur ce que tu as dit par rapport à la prise en charge. C'est vrai que du coup, si on ne sait pas qu'on a cette maladie, on continue à manger normalement. En gros, quand on a de l'endométriose, souvent, il faut adapter une alimentation qui est anti-inflammatoire. Et ça, si tu ne le sais pas, malheureusement, tu ne peux pas le deviner. Donc c'est pour ça que quand j'ai su ça, du coup, d'ailleurs, je t'ai consulté aussi pour ça. Et c'est vrai que ça soulage, en fait. Moi, par exemple, je mangeais beaucoup de viande rouge. Du coup, j'ai dû diminuer. J'en mange toujours. Et j'essaye d'en manger un peu éloigné de mon cycle.

  • Speaker #0

    C'est vrai que l'alimentation, dans le cas de l'endométriose, c'est hyper important. Dans mon podcast à allo nutryfit, j'ai fait pas mal d'épisodes, justement, autour de ce sujet-là, en expliquant que l'alimentation... C'est une des clés aussi de prise en charge, que ce soit l'alimentation, l'hygiène de vie en général, l'activité physique, les compléments alimentaires. J'ai une série d'épisodes justement qui est sur toute la prise en charge autour de l'endométriose sur mon podcast à l'ONU Trifits, où j'explique justement ces différentes parties-là. Et ça, c'est essentiel. Mais comme tu l'as hyper bien dit, c'est que si on ne sait pas qu'on a de l'endométriose, même ce genre de choses, on ne va peut-être pas les appliquer. Et on ne sera peut-être aussi pas investi de la même manière. Parce que si on sait qu'on a de l'endométriose, on va vouloir faire exactement les choses pour soulager cette pathologie. Que quand on est dans l'inconnu, il y a peut-être des choses où on va se dire Bon, c'est un peu moins grave. Ok, là, j'ai mal au ventre. Et on va moins comprendre d'où ça vient. Et du coup, vouloir aussi améliorer, entre guillemets, ces problématiques-là. Toi, pour un petit peu rassurer aussi peut-être les personnes qui nous écoutent, est-ce que l'IRM, ça s'est bien passé ? Est-ce que c'était un rendez-vous où tu t'es sentie à l'aise ? Comment tu te sentais un petit peu avant de faire ton IRM ?

  • Speaker #1

    Alors j'avais hâte de faire mon IRM en fait parce que justement je me suis dit bon ça y est on va savoir où est-ce que je suis atteinte. Donc j'en ai fait deux IRM, une quand j'ai su que j'avais de l'endométriose donc fin 2022 et j'en ai refait une là récemment. Vu que j'ai arrêté la pilule en fait mon endométriose s'est énormément propagée malheureusement. Alors je sais que souvent les médecins ou les gynécos te proposent la pilule comme ça pour vraiment c'est la solution miracle. Dans certains cas oui. Dans certains cas, non. Donc ça, après, ça dépend de chaque personne et de chaque cas spécifique. Mais en tout cas, l'IRM s'est plutôt bien passé. Les personnes que j'avais autour de moi, donc moi, je suis basée, comme tu as dit, sur Paris. C'est vrai qu'on a un service médical quand même qui est vraiment bien, qui est vraiment top. Et en tout cas, j'ai vraiment été bien pris en charge. L'IRM, je pense que si vous devez le faire, c'est important pour savoir justement comment traiter l'endométriose, savoir où vous êtes atteinte. C'est hyper important. Donc clairement, il n'y a pas d'inquiétude à avoir, surtout si vous êtes bien entouré.

  • Speaker #0

    C'est ça, vraiment essayer d'être bien entouré, de prendre le temps aussi d'aller à un endroit où vous vous sentez à l'aise. En fonction des lieux aussi de l'IRM, il y en a qui sont moins bien notés que d'autres. Il y a des endroits où aussi on se sent plus à l'aise. Et de vous dire que même si sur le moment, ce n'est pas toujours agréable de faire un examen médical, il faut aussi se dire que ça va nous permettre d'avoir une réponse, de comprendre quelque chose. Et l'IRM en soi n'a rien de dangereux pour la santé. C'est-à-dire que sur le coup, oui, ce n'est pas toujours agréable. On n'est pas forcément dans des conditions qu'on aimerait. Ce n'est pas le moment le plus sympa. Mais il n'y a pas de danger à l'examen. Et une fois que c'est passé, au moins, vous attendez, vous avez les résultats. Et là-dessus, au moins, vous êtes rassurés par rapport à ça. Et au moins, vous comprenez d'où viennent aussi vos problématiques de santé. Donc vraiment, l'IRM, elle est importante à faire. Il y a souvent aussi des IRM de contrôle qui sont faits, comme tu l'as vu dans ton cas, un an plus tard ou quoi, pour vérifier aussi. surtout quand on ne prend pas la pilule, parce que du coup, il y a plus de chances que ça s'étende à d'autres organes, à d'autres parties aussi. Donc, il faut pouvoir surveiller par rapport à ça. Et toi, justement, ton endométriose, quand ils ont fait les IRM, ils ont vu un petit peu les localisations des adhérences ?

  • Speaker #1

    Alors oui, du coup, j'ai au niveau du tube digestif, au niveau du diagragme. Et là, avec la dernière IRM qu'on a passée, on a vu que j'avais également, donc au niveau de l'utérus, donc de l'adénomiose également. Chose que je n'avais pas, par contre, il y a deux, trois ans.

  • Speaker #0

    Ça, c'est très courant. L'adénomiose avec l'endométriose, c'est très, très courant. Il y a beaucoup de femmes qui en ont au niveau de l'utérus. Moi, je sais que c'est mon cas. J'en ai au niveau justement de l'utérus et digestif. Et est-ce que justement, toi qui partages un petit peu aussi sur les réseaux sociaux, via ton compte Instagram, tout ça, un peu ton parcours, ton histoire avec l'endométriose, est-ce que tu vois beaucoup de femmes justement qui... arrivent à se faire diagnostiquer ou qui ont du mal à se faire diagnostiquer ou qui ont peur justement de tout ça ?

  • Speaker #1

    Alors c'est vrai que j'en parle pas mal sur mon compte. Il y a beaucoup de retours et de témoignages. J'avais posé d'ailleurs une question, comment ils ont appris qu'ils avaient de l'endométriose et s'ils avaient eu des mauvaises expériences avec les gynécologues. Énormément des cas ont eu des mauvais retours au niveau des gynécologues. clairement les gynécologues qui ne sont pas spécialisés malheureusement dans l'endométriose nous envoient souvent entre guillemets bouler. Beaucoup de personnes maintenant je trouve arrivent quand même à se faire diagnostiquer assez rapidement par rapport à avant. C'est vrai qu'on en parle beaucoup plus sur les réseaux, il y a des associations, les médecins, les gynéco aussi se spécialisent un peu plus. Donc je pense que vraiment là on arrive dans une période, même si ce n'est pas encore révolutionnaire, mais je pense qu'on arrive vraiment à... du coup, à mettre un nom sur la maladie, à mieux la diagnostiquer. Et c'est vrai que je pense que là, on a l'impression que tout le monde est atteint d'endométriose. Parce qu'avant, on ne savait pas la diagnostiquer comme il faut.

  • Speaker #0

    C'est ça, exactement. C'est vrai qu'aujourd'hui, il y a cet avantage avec les réseaux de se retrouver aussi dans les parcours d'autres femmes, de voir qu'il y a de plus en plus de personnes qui en souffrent. Et du coup, aussi peut-être de pointer davantage nos symptômes pour pouvoir justement aussi se faire diagnostiquer. Il y a ce côté-là où oui, on se fait plus diagnostiquer parce que les gynécos commencent à davantage aussi nous écouter, à comprendre aussi cette pathologie. Il y a une avancée médicale aussi autour de l'endométriose. Il y a des personnes aussi, des personnalités connues, tout ça, qui en souffrent. Donc, on voit des personnes qui en parlent à la télé, dans les émissions et tout. Donc, ça aide aussi à propager un petit peu le côté endométriose, endo-girl, etc. pour justement avoir une prise en charge à ce niveau-là. Et c'est vrai que du coup, on entend plus parler, même s'il y a encore des personnes pour qui c'est compliqué, qui ne tombent pas forcément sur les bonnes gynéco. Mais c'est vrai que le côté des réseaux sociaux aide vachement à nous permettre de nous sentir moins seuls, de comprendre qu'on est plusieurs à en souffrir. Et je pense que c'est sur une voie où ça va être de plus en plus connu, de plus en plus évoqué un peu partout. Et les gynéco vont aider vachement à ce niveau-là. Mais c'est normal aussi qu'on ait l'impression que tout le monde en souffre. C'est qu'il y a ce côté-là où je pense qu'on s'écoute plus. dès qu'on a des symptômes là-dessus, donc on va plus facilement demander au gynéco de faire les examens d'un autre côté, il y a aussi ce côté-là où c'est de plus en plus connu, au lieu que comme tu l'as très bien dit, avant une femme avait des douleurs de règles à l'époque de nos parents ou quoi on leur disait pas c'est l'endométriose ou le SOPK ou des problématiques de santé et tout de suite on disait bon bah vous êtes infertile ou vous êtes stérile ou vous avez des douleurs de règles c'est normal, ou oui les femmes elles ont plus mal, certaines femmes ont plus mal enfin on mettait ça sur le coup juste c'est normal... et on cherchait pas plus loin et en plus les examens à l'époque, tout ce qui était médical et tout était beaucoup moins développé qu'aujourd'hui donc il y avait aussi cette partie là qui fait qu'on diagnostiquait moins donc c'est vrai qu'il y a cette impression d'avoir plein de femmes qui souffrent d'endométriose mais c'est aussi qu'il y a beaucoup plus de diagnostics et peut-être potentiellement aussi qu'il y a une augmentation des cas aussi ça au niveau des études et tout peut-être qu'on pourra voir plus tard qu'il y a aussi une augmentation des cas dans notre génération. Par rapport justement, si on continue un peu, du coup, là, on a parlé un petit peu de l'IRM, de comment ça se passait, tout ça. Je sais que moi, par exemple, dans mon parcours, j'avais fait l'IRM. Mais justement, avant de faire l'IRM, moi, la gynéco l'avait vue parce que sur mon échographie, j'avais mon ovaire qui était parti derrière mon utérus. Et du coup, elle m'a dit que c'était typique justement de l'endométriose. Et c'est comme ça qu'en fait, elle m'a mis sur la voie de l'endométriose avec les douleurs que j'avais, tout ça. Et c'est là qu'on a pu me faire passer l'IRM. Donc ça, c'est vraiment la partie un petit peu médicale, les examens et tout qu'on souvent vous fait faire. Est-ce que toi, une fois que tu as été diagnostiqué de l'endométriose, tu l'as très bien dit que tu avais essayé de mettre des choses en place au niveau alimentation. On s'était même vus toutes les deux pour en discuter. Est-ce que tu as mis d'autres choses en place ? Est-ce que tu as eu des accompagnements, que ce soit par la médecine douce, que ce soit au niveau psychologique ?

  • Speaker #1

    Alors oui, j'ai mis en place l'alimentation. Et à côté, ça fait un an, je crois, que je fais de la kiné. Et sincèrement, je le conseille à beaucoup de gens. personne si vous avez la possibilité d'avoir une kiné qui est spécialisée dans l'endométriose, sincèrement ça m'a soulagée énormément, énormément. Elle travaille vraiment sur le ventre, sur le ventre, sur l'utérus et je le conseille vraiment à toutes les personnes d'ailleurs qui me disent qu'ils sont atteintes d'endométriose, un conseil faites de la kiné. Donc moi, j'ai mis en place la kiné. J'essaye aussi un peu des méthodes de relaxation, méditation, yoga, pour vraiment essayer de détendre un maximum mon corps. Parce qu'en fait, quand je suis en crise, je suis souvent très crispée. Et du coup, mon corps, forcément, en fait, c'est pas bon d'être crispée comme ça. Donc j'essaye vraiment de me détendre et de faire au mieux pour soulager mes douleurs. Même si c'est pas facile. Et après, je prends de temps en temps des médicaments quand il n'y a pas le choix.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ce que j'allais te demander. Est-ce que des fois, tu as recours à des médicaments, justement, quand on n'en peut plus ?

  • Speaker #1

    Malheureusement, je prends des anti-inflammatoires quand je suis vraiment à bout ou sinon parce que soit je pars en vacances et qu'il faut que je sois un minimum en forme ou quand je vais au travail et que je dois tenir dans ma journée. Parce que sincèrement, je pense que c'est une maladie qui est très prenante et quand tu as des douleurs en continu constamment et que tu n'as rien qui te soulage, sincèrement, mentalement, c'est de la fatigue mentale, clairement.

  • Speaker #0

    C'est ça, en fait, c'est épuisant parce que le corps parfois il dit stop au lieu qu'en plus nous, mentalement, des fois, on n'a pas envie de dire stop. Et c'est le corps parfois qui ne veut plus, il y a les douleurs. que ce soit les douleurs nerveuses, moi je sais que j'ai beaucoup de douleurs neuropathiques, donc des douleurs nerveuses dans des parties du corps. Et ça je sais que c'est très très épuisant mentalement, j'ai beaucoup de patientes qui se plaignent justement de ce type de douleurs aussi. Il y a la fatigue chronique aussi qui s'installe énormément avec l'endométriose, c'est très prenant. Donc entre la fatigue chronique, les douleurs qui sont présentes constamment, c'est aussi une charge mentale. Par exemple quand on a un désir d'enfant ou quoi, on sait qu'il y a des choses où c'est compliqué, ça nous prend mentalement, ça nous prend émotionnellement parlant et tous ces facteurs font que parfois aussi c'est pas facile à vivre tous les jours et ça il faut le dire parce qu'il y a beaucoup de gens... qui parfois s'en rendent pas compte, soit les hommes ou d'autres personnes aussi, il y a des gens qui ne se rendent pas compte. Après quand tu ne le vis pas, c'est toujours délicat de se mettre à la place d'une personne, mais c'est vrai que c'est important aussi de comprendre que c'est une maladie qui n'est pas facile. Et oui, il y a des choses qui viennent soulager, mais ça n'empêche pas qu'il y a des moments où il y a des crises, et on aura beau tout faire, elles seront présentes et elles ne seront pas soulagées forcément. Et parfois, même les médicaments, comme tu l'as dit, sont des solutions aussi qui vont nous permettre de vraiment nous soulager quand on n'en peut plus. Après, il y a d'autres méthodes. Donc, on parlait tout à l'heure de l'alimentation. Donc, je vous inviterais vraiment à aller l'écouter, les autres épisodes de podcast à ce sujet-là. Il y a aussi toute la médecine douce. Donc, tu as très bien dit tout ce qui est kiné. Moi, je pense beaucoup aussi à l'ostéo. C'est vrai que moi, je vais beaucoup voir l'ostéo qui travaille énormément sur la partie viscérale, donc toute la partie digestive, tout ça aussi, pour soulager les douleurs. Elle m'aide aussi énormément dans tout ce qui est douleurs nerveuses. au niveau de mon épaule, au niveau de tout ce qui est tension au niveau des hanches, le bas du ventre, au niveau de l'utérus, c'est très crispé, très tendu. Donc ça, l'ostéopathie, la kiné, comme tu l'as dit, c'est des choses que je pourrais vraiment vous encourager à faire au quotidien vraiment régulièrement. Plus vous allez voir quelqu'un de manière régulière, plus vous aurez des résultats dans tout ce qui est médecine douce. Après, il y a plein d'autres choses qu'on entend beaucoup moins parler. Je pense à tout ce qui va être, par exemple, l'acupuncture, tout ce qui va être réflexologie aussi, qui est de plus en plus reconnue et qui est pas mal aussi au niveau de tout ce qui est douleur. Après, il y aura des petites choses que vous pouvez appliquer vous-même. Donc aussi bien les techniques de respiration, comme tu le disais, le fait de prendre du temps aussi pour méditer, faire du yoga, qui va avoir certaines postures qui vont venir détendre toute la partie justement au niveau de l'utérus. Il y a aussi toutes les techniques qu'on ne pense pas, mais il y a par exemple des outils qui peuvent nous aider à nous soulager. Je pense aux TENS, les petites électrodes qu'on peut mettre au niveau justement du bas du ventre. C'est très utilisé dans tout ce qui est centre antidouleur. Je sais qu'à Nice, il y a un centre antidouleur. que ce soit pour les femmes atteintes d'endométriose ou pour ceux qui ont d'autres problèmes de santé. On va beaucoup utiliser cette technique d'électro, tout ce qui est électrostimulation, les électrodes, tout ça, qui vont venir aider à soulager tout ce qui est contraction, toutes les douleurs qu'on peut avoir, que ce soit au moment des crises, au moment des règles directement, pour venir aussi aider. C'est de se dire qu'il n'y a pas une solution, il y a plusieurs petites choses que vous allez pouvoir mettre qui vont vous aider à vous soulager. Que ce soit l'hygiène de vie, alimentation, sport, que ce soit le côté mental. de se reposer, d'accepter que parfois, on a besoin de dormir plus, de se poser davantage que d'autres personnes. Et aussi toute la partie avec la médecine douce, les électrodes, les TENS, tout ça, tout ce qui va être aussi parfois des petites tisanes, les bouillottes, des petites astuces comme ça, qui ne vont pas vous faire guérir, mais qui vont permettre de mieux vivre votre pathologie. Et finalement, quand on prend en charge son endométriose, c'est ce qu'on recherche, c'est à mieux vivre avec sa pathologie parce que c'est une maladie chronique. Donc l'objectif, c'est de mieux vivre avec celle-ci.

  • Speaker #1

    exactement voilà moi je trouve que l'endométrise entre guillemets bon c'est dur à vivre au quotidien mais c'est pas non plus une fatalité et je pense qu'il ya plein de méthodes comme tu as dit juste avant à mettre en place et en fait fois comme tu dis faut apprendre à vivre avec et pour avoir un quotidien beaucoup plus léger et mieux en tout cas

  • Speaker #0

    Exactement. Et toi, aujourd'hui, comment tu te sens justement par rapport à un petit peu tout ce que tu as pu mettre en place ? Est-ce qu'actuellement, là, tu reprends la pilule ? Est-ce que tu vas la reprendre à un moment donné ? Ou tu en es un petit peu dans ton parcours après avoir justement toute cette partie diagnostique où tu as commencé à mettre des choses en place ? Parce qu'il y a beaucoup de femmes qui commencent justement à mettre tout en place une fois qu'elles sont diagnostiquées. Mais après, des fois, il y a un peu des baisses de motivation par moment. Des fois, on ne sait pas trop quoi faire. On ne sait pas trop si on peut reprendre la pilule parce qu'on en a marre ou pas. Toi, tu te sens un peu comment aujourd'hui ?

  • Speaker #1

    Alors, moi, c'est vrai que j'étais un peu perdue. La pilule, entre guillemets, de base, je ne voulais pas du tout la reprendre. C'était niette. Je voulais plus d'hormones, surtout que ça m'avait beaucoup changé en termes de caractère, de mental. J'étais beaucoup mieux sans la pilule. Et là, récemment, j'ai repris la pilule. C'est une pilule qui est en continu, donc je n'ai plus mes règles. Donc, en fait, c'est ce qui permet pour moi de me soulager. Il y en a, je sais, qui prennent la pilule, mais malheureusement, elles ont encore des douleurs. Moi, en tout cas, pour mon cas, la pilule, c'est mon médicament qui m'aide au quotidien. Voilà, c'est juste stopper.

  • Speaker #0

    Et tu sens que tu as moins de douleur depuis que tu as repris la pilule ? Oui,

  • Speaker #1

    franchement, ça faisait quatre mois que j'étais hyper bien. Je me sentais vraiment... En fait, tu as l'impression de revivre. Tu as l'impression vraiment, tu sais, parce que moi qui ai mal pendant mes règles, on va dire une semaine dans le mois, je n'étais pas bien. J'avais trois semaines où j'étais à peu près bien et une semaine où je n'étais pas bien. Donc, au quotidien, vivre, ce n'est pas facile. Et là, j'ai eu quatre mois. j'étais en mode pompe et l'homme tu vois, j'étais en salle de sport à fond, je dormais bien j'avais un bon sommeil, j'allais au travail j'étais hyper bien en fait t'as l'impression clairement de revivre parce que mine de rien d'avoir les douleurs au quotidien ou assez régulièrement c'est pesant parce que t'as l'impression, tu vois par exemple moi qui fais du sport, pendant 3 semaines je fais du sport et après je suis obligée de m'arrêter pendant une semaine ouais c'est ça

  • Speaker #0

    Et franchement, mentalement, c'est dur parce que surtout quand tu as des objectifs physiques ou même quand tu en as besoin, tu vois. Et c'est chiant de se sentir en fait ralenti par rapport à ça. Totalement. Enfin, malheureusement, tu ne peux rien y faire, mais tu es obligé de t'écouter. Donc, ce n'est pas facile,

  • Speaker #1

    tu vois. C'est ça, malheureusement, c'est vrai qu'il y a ce côté-là où parfois, comme ce que je disais tout à l'heure, on est des personnes qui sont sportives. Parfois, on a envie de faire plus. surtout quand on est actif, qu'on a un travail, etc. On a envie de faire tout ça et parfois le corps il veut plus et c'est là que ça peut créer de la frustration. Donc comme tu l'as dit, toi dans ton cas, la pilule ça te soulage, ça t'aide à te sentir mieux. Et aujourd'hui, est-ce que justement tu as des effets secondaires de ça ou vraiment pour l'instant tu vois que des points positifs ?

  • Speaker #0

    Alors du coup, on m'a mis sur une pilule micro-dosée. Donc je pense que la pilule pour l'instant en tout cas me convient. Celle-ci me convient, je n'ai pas d'autres effets. Après voilà, moi c'est mon cas à moi, bien sûr chaque cas est différent. Donc moi la pilule ça me convient. Peut-être à d'autres femmes, ça ne convient pas. Et il y a d'autres méthodes en tout cas.

  • Speaker #1

    C'est ça, en fait, la pilule, il ne faut pas forcément le voir toujours de manière négative. C'est sûr qu'aujourd'hui, c'est mieux parfois d'être sans hormones. On se sent mieux, c'est OK. Et comme toi, tu l'as dit, ça jouait beaucoup sur ton humeur. Moi, je sais que c'était mon cas aussi. Quand je prenais la pilule, je me sentais horrible, hyper aigrie. Je me détestais sous pilule. Le jour où je l'ai arrêtée, je me sentais beaucoup mieux. Mais c'est là que j'ai découvert aussi que j'avais l'ESOPK et l'endométriose. Donc c'est vrai que l'arrêt de la pilule nous pète. Parfois, on découvre qu'on a des pathologies. Et en fait, il ne faut pas avoir... peur parfois de reprendre la pilule si c'est une solution qui nous permet de nous soulager temporairement, de nous aider aussi à nous sentir mieux pendant des périodes, pendant des années en fonction de nos souhaits de vie aussi, en fonction des périodes de vie et parfois c'est ce qui va aider aussi et des fois c'est nécessaire, parfois c'est même obligatoire les gynéco vont vous dire si c'est vraiment la meilleure solution qu'il y a par rapport aussi à l'étendue de votre endométriose en fonction aussi de vos symptômes, de la qualité de vie que vous avez avec celle-ci, si vraiment vous sentez que vous n'arrivez plus à faire quoi que ce soit quotidiennement, que vous avez des douleurs constamment et que c'est plus handicapant qu'autre chose, la pilule peut devenir aussi un moyen de vous soulager parce que comme on le disait avant, toutes les méthodes données sont des choses qui, oui... aident mais qui ne sont pas non plus magiques et pour certaines personnes, comme tu l'as souligné en ton cas c'est tellement pesant qu'à un moment donné c'est une solution un peu de dernier recours mais une solution qui permet de te sentir mieux pendant une période qui permet aussi de te reposer mentalement, physiquement parfois de toutes ces douleurs et surtout quand on fait du sport c'est vrai que ça joue beaucoup dessus moi je le vois avec l'activité physique c'est hyper dur parfois quand on a des douleurs et je parle pas que des douleurs de règles, je parle aussi des douleurs nerveuses quand je pars courir et que t'as une douleur à l'épaule ou dans les hanches que... type sciatique ou quoi qui se déclenchent. C'est pas une partie de plaisir non plus, donc c'est vrai que je comprends ce fait-là. Moi, je sais que je suis toujours un peu entre deux à me dire, non, la pilule, j'ai pas envie, parce que j'ai peur, mais en même temps, parfois, ça pourrait soulager. Et d'un autre côté, ça va dépendre, comme tu l'as dit, de chacune. Il y a des pilules qui peuvent convenir aussi à certaines femmes et d'autres non, d'où aussi l'essentiel de bien se faire suivre par une gynéco qui est bien spécialisée là-dedans, avec qui vous vous sentez à l'aise. que vous arrivez à parler, vous confier, qu'elle vous comprenne réellement dans vos besoins. Et de ne pas hésiter à lui dire que si vous prenez une pilule, qu'elle ne vous convient pas, lui en parler pour potentiellement qu'elle vous la change et voir si il n'y en a pas une autre qui serait plus adaptée à vous. Et ça, c'est important d'en discuter. Moi, je vois aussi beaucoup de patientes qui vont prendre une pilule et ça ne leur convient pas, mais elles ne ressentent pas chez une gynéco pour en discuter avec elle et en parler. Et ça, c'est nécessaire parce que la gynéco, elle va peut-être vous proposer une pilule qui n'est pas adaptée du tout à vous. Et donc, c'est vraiment à voir selon vous, à voir selon... le moment même de votre vie, à voir selon comment vous vous sentez et vraiment vous adapter par rapport à ça.

  • Speaker #0

    Exactement. Complètement d'accord avec toi.

  • Speaker #1

    Et est-ce que plus tard, justement, je sais qu'on avait déjà un petit peu parlé toutes les deux, si tu veux l'évoquer un peu dans cet épisode de podcast, au niveau de tout ce qui est grossesse, etc. Comment tu te sens face à l'endométriose ?

  • Speaker #0

    Du coup, je suis allée voir ma gynéco qui m'a hyper bien conseillée. Donc, en fait, elle m'a remis sous pilule pour quand plus tard, je voudrais avoir des enfants. Elle m'a mis sous pilule pour vraiment mettre au repos mes ovaires parce qu'avec l'endométriose, dès que j'ai de douleurs, ça travaille et du coup, ça fatigue énormément mes ovaires. Donc voilà, moi qui veux des enfants plus tard, c'était la meilleure solution. En tout cas, la pilule me soulage, donc pour l'instant, je suis bien.

  • Speaker #1

    Ouais, c'est le plus important. Après, c'est ce qu'on disait juste avant, d'avoir un bon suivi gynécologique, ça nous aide aussi à faire les bons choix, à savoir exactement aussi comment s'y prendre. Et comme on l'a dit, la pub, c'est pas forcément toute une vie, ça peut être aussi la reprendre par période, comme dans ton cas, pour voir aussi comment plus tard tu te sentiras et pouvoir aussi, là, dans ton cas, pour le côté grossesse futur, te sentir mieux à ce moment-là. Et puis, c'est parfois plus difficile pour d'autres femmes aussi. Donc, le jour où vous voulez avoir des enfants, il y a parfois des parcours de PMA et tout qui sont proposés en cas de difficulté à concevoir. avoir un enfant. Et ça, je sais que j'accompagne énormément de patientes dans les parcours de PMA, pour le coup, que ce soit au niveau de l'alimentation, des compléments alimentaires, parce que c'est très prenant, mine de rien, pour le corps. Ça joue beaucoup entre, justement, toute la partie stimulation, la ponction, tout ça. On sait que c'est des choses qui vont jouer sur le système hormonal. Moi, j'ai beaucoup de femmes qui sont très, très nauséeuses avec toute la progestérone et tout qui est donnée aussi. Ça leur crée beaucoup de nausée. Ça joue énormément sur l'alimentation, ça joue sur la fatigue. Sauf que d'un autre côté, on sait que c'est pour une bonne chose à la fin. C'est pour avoir un enfant ici. une des plus belles choses dans la vie. certaines femmes et c'est important aussi de se dire que c'est pas une période mais cette période là peut être très difficile et c'est là que justement toute la partie aussi de soutenir l'organisme d'avoir une bonne alimentation va nous aider dans cette période là et c'est pour ça que moi je sais que dans mon métier j'aime aussi accompagner les femmes en parcours de pma que ce soit du côté alimentaire ou même un peu psychologique c'est une partie qui est à la fois belle parce qu'on sait qu'à la fin il y aura sûrement un résultat qui sera positif et qui sera incroyable et d'un autre côté c'est une période qui est pas facile pour la femme et du coup d'arriver à l'accompagner d'arriver à l'accompagner et l'aider durant cette cette

  • Speaker #0

    période pour moi c'est essentiel mais il faut et c'est vrai que comme tu dis voilà il ya plein de en fait faut pas les femmes qui sont atteintes d'endométriose faut pas qu'elle n'ait peur de ne jamais avoir d'enfant parce que ça ne veut pas dire que vous êtes vous ne pouvez pas en fait avoir d'enfant il ya tellement de pourra avoir. Et la médecine, maintenant, a énormément évolué. Donc, faites confiance aussi à la médecine. Il y a plein de choses qui sont mises en place. Et ce n'est pas parce que vous êtes atteinte d'endométriose ou même de SOPK que vous ne pourrez jamais avoir d'enfant.

  • Speaker #1

    Exactement. Et c'est hyper important de le dire parce qu'il y a beaucoup de femmes, tout de suite, quand elles apprennent, surtout quand on est jeune... ou qu'on connaît très peu le côté justement un peu médical, le corps humain, comment il fonctionne, etc. On peut beaucoup aussi confondre les termes stérile et infertile qui sont deux termes totalement différents. Et du coup, c'est important de vous dire, non, ce n'est pas parce que vous avez un SOPK ou une endométriose que ça y est, c'est une fatalité, que vous n'aurez jamais d'enfant. Non, vous pouvez avoir des enfants, même naturellement. Il y a encore quelques jours, sur les réseaux sociaux, j'ai vu une fille atteinte d'endométriose qui est tombée enceinte justement. Et c'est possible, on le sait, que pour le coup, il y en a plein qui tombent enceintes, même avec l'endométriose et le SOPK. SOPK. Moi-même, ça fait maintenant un an que j'accompagne des femmes qui ont ces pathologies et j'en ai plein qui tombent enceintes, qui retrouvent des cycles menstruels, qui sont réguliers pour les femmes qui souffrent du SOPK. Donc non, vraiment, ne mettez pas ça comme un diagnostic de fatalité. Et si vous avez des difficultés, comme tu l'as très bien dit, aujourd'hui, il y a des méthodes, il y a des solutions pour aider les femmes, les accompagner dans ces cas-là. Et c'est de plus en plus adapté aussi pour les femmes qui souffrent de ces pathologies. Donc même si c'est lourd, même si c'est pas facile, ça c'est sûr. On le sait que c'est quand même fatigant pour le mental, pour le corps. C'est possible d'avoir un enfant et il ne faut pas avoir peur de ça. Et si vous êtes bien accompagné, vous avez un bon entourage, ça vous aidera aussi à vous sentir plus à l'aise durant ce processus. Et aussi, je tiens à préciser, pensez bien que si vous avez un travail, il y a des jours qui sont donnés justement aux femmes aussi qui font des parcours de PMA. Donc n'ayez pas peur de dire à votre patron ou patronne par rapport aux jours de congé liés à ça qui sont aussi proposés, obligatoires pour les femmes qui font des parcours de PMA.

  • Speaker #0

    Exactement.

  • Speaker #1

    donc ouais vraiment dites-vous que l'endométriose c'est pas facile tous les jours il y a des solutions qui vont vous aider à soulager les symptômes parfois oui la pilule peut être aussi une méthode l'hygiène de vie pour moi est de toute manière déjà la clé à mettre à la base des bases ensuite tout le côté mental c'est important on n'a pas trop souligné aussi on a parlé que c'était difficile mais moi je trouve que c'est important de parfois se faire accompagner que ce soit par une psychologue que ce soit d'en parler aussi avec des personnes autour de nous même de la sophrologie ce genre de choses si ça vous prend trop mentalement que vous sentez vraiment que ça vous atteint tous les jours, que vous n'avez pas forcément un entourage non plus qui est présent au quotidien, n'hésitez pas à en parler autour de vous. Moi, j'ai beaucoup de patientes, je sais qu'ils se confient un peu à moi de temps en temps et tout, et je sais que ça les soulage. Donc parfois, il y a des psychologues, il y a des personnes qui ont vraiment ce métier-là, donc n'ayez pas peur d'aller consulter par rapport à ça, d'en parler autour de vous. Essayez aussi de bien vous renseigner, trouvez des bons suivis gynécologiques. et de ne pas tout de suite vous dire que c'est une fatalité, que vous n'aurez jamais de solution. Il y a pas mal de petites choses aussi pour quand même mieux vivre avec cette pathologie. Même si ce n'est pas miraculeux, il y a des choses pour se sentir quand même mieux. Est-ce que tu voudrais rajouter un petit mot à toutes les personnes qui nous écoutent aujourd'hui ?

  • Speaker #0

    Déjà, si vous soupçonnez avoir de l'endométriose, ce n'est pas dans votre tête, faites-vous aider et allez voir quelqu'un qui est spécialisé. Parce que malheureusement, les gynécos lambda et... ne sont pas aptes à vous prescrire des IRM et ne connaissent pas la maladie. Donc vraiment, il faut se diriger vers les bonnes personnes qui sont spécialisées. Après, comme tu l'as dit, ce n'est pas une fatalité d'avoir de l'endométriose non plus. Il y a plein de solutions, il y a plein de méthodes. Et plus on avance, plus il y aura des méthodes encore à l'avenir. Et c'est vrai que juste être bien suivi, être bien entouré, je pense que c'est la clé. N'ayez pas peur d'en parler même à votre entourage. de peur qu'ils ne comprennent pas, mais au moins vous en parlez et vous vous sentirez même libérés par rapport à ça parce que souvent, des fois, c'est vrai que vous refusez par exemple des sorties ou autre, ils vont dire ouais, mais elle ne veut jamais sortir, mais si vous leur expliquez pas, ils ne vont jamais comprendre, donc je pense que voilà, c'est important d'en parler autour de soi et même d'en parler autour de soi pour que les gens connaissent en fait cette maladie et en plus, on en parle de plus en plus donc voilà, et ce n'est pas une facilité on peut avoir des enfants, on peut avoir une vie normale et chaque cas est différent surtout

  • Speaker #1

    Exactement et comme tu l'as très bien souligné, je pense que c'est important d'en parler quand même aussi dans cet épisode, d'en discuter autour de vous et d'expliquer votre pathologie. D'où l'importance aussi de vous informer sur votre pathologie, comprendre ce que c'est l'endométriose, comprendre comment votre corps fonctionne, votre cycle menstruel fonctionne. En tant que femme, c'est essentiel parce que vous allez pouvoir l'expliquer autour de vous. J'ai beaucoup de patientes ou de témoignages que je vois même sur Instagram, les réseaux sociaux, où parfois les compagnons, enfin les conjoints de certaines femmes ne comprennent pas la pathologie. ne comprennent pas qu'il y a aussi des douleurs lors des rapports sexuels, par exemple. C'est essentiel. Demain, vous n'allez pas avoir un rapport, ça vous fait mal. Non, ce n'est pas normal de continuer. C'est important d'expliquer à votre conjoint que là, vous ayez des douleurs. Un autre exemple, je sais que moi, je fais quand même beaucoup de sport et il y a toujours ce no pain, no gain, de toujours aller à fond, de tout donner, que vous devez tout arracher à l'entraînement physique. Non, moi, par exemple, je devais faire une compétition d'Irox dans un mois. Mes douleurs d'endométriose ont été trop importantes. J'ai dû annuler, j'ai revendu ma place, malheureusement. Et oui, c'est un échec un peu personnel parce que je voulais le faire. malheureusement mon corps m'a dit non et c'est ok et en fait ça c'est important de vous dire que il y a des fois sur les réseaux ce côté no pain no gain, ce côté parfois de courir autour de la perte de poids, je sais qu'il y a beaucoup de femmes qui m'écoutent qui ont ces objectifs là mais il faut aussi vous dire que votre santé c'est votre priorité et que ça ne vous empêchera pas de vivre, de refaire ça peut-être plus tard, un moment où vous vous sentirez mieux. Mais votre santé, c'est votre priorité. Et parfois, la douleur, elle est tellement forte que vous ne pouvez pas. Et je sais que parfois, c'est dur à accepter, mais il faut mieux accepter ça que de se forcer à faire quelque chose et avoir des douleurs hyper fortes et très mal vivre le moment, voire avoir vraiment du mal à récupérer par la suite ou quoi. Et ça ne vous empêche pas de faire du sport par du plaisir, de quand même perdre du poids, mais de manière peut-être plus lente et plus adaptée et plus sain pour vous aussi, mine de rien, et de mettre des choses en place. Donc vraiment... apprenez à comprendre votre pathologie, l'expliquer autour de vous pour que les gens vous comprennent, de ne pas vous comparer à des femmes qui n'ont pas forcément d'endométriose aussi, et d'accepter aussi que parfois votre corps, il vous dira stop et c'est ok, et en fait vous pourrez le refaire plus tard et à un autre moment, et n'ayez pas peur de ça, de vous dire que toute votre vie vous ne ferez rien, non. Il y a juste des périodes aussi où parfois on est mieux, des périodes où c'est plus dur, et ça c'est important de savoir un peu... on va dire surfer sur cette partie-là, où pour le coup, il y a des montées, des descentes, et à des moments, ça va mieux, et à des moments, ça va un peu moins bien. Et c'est OK.

  • Speaker #0

    Voilà. C'est un peu les montagnes russes, cette maladie.

  • Speaker #1

    C'est ça, exactement. Je pense qu'on a fait le tour, on a parlé pas mal de choses. En tout cas, merci beaucoup Laura d'être venue dans cet épisode de podcast pour parler un peu de ton parcours. Je pense que ça fera du bien à toutes les personnes qui nous écoutent aujourd'hui. J'ai énormément de femmes atteintes d'endométriose qui nous écoutent, qui me suivent sur les réseaux. Et parfois, elles se sentent un peu seules face à leur pathologie. Donc d'avoir eu le témoignage de quelqu'un, d'avoir pu justement t'entendre, je pense que ça leur fera du bien. Elles se sentiront moins seules, peut-être plus comprises. Et ça fera peut-être aussi... des échos à certaines femmes de se dire ok là j'ai peut-être mon IRM à aller faire, là j'ai peut-être aller voir une autre gynéco et ça pourra vous aider justement à avancer aussi dans votre pathologie ou dans le diagnostic de celle-ci donc vraiment merci beaucoup d'être venue, ça m'a fait trop plaisir.

  • Speaker #0

    Merci à toi en tout cas et puis j'espère vraiment que ça a pu aider toutes les personnes qui nous ont écoutées et voilà, n'hésitez pas à aller vous faire diagnostiquer et à vous faire aider, c'est super important Exactement,

  • Speaker #1

    et où est-ce que les personnes qui nous écoutent aujourd'hui peuvent te retrouver sur les réseaux sociaux ?

  • Speaker #0

    Du coup, je suis sur Instagram avec Laura de Thierry Dubas Fitness. Je partage un peu mon quotidien, le sport, le lifestyle et l'endométriose également.

  • Speaker #1

    Pour toutes les filles qui sont atteintes d'endo, n'hésitez pas à aller la suivre, à voir son compte. Et sinon, on se retrouve dans un prochain épisode de podcast. Et on sera toujours sur la série autour de l'endométriose. Donc pour toutes les endo-girls, restez bien tout le mois d'octobre connectés à mon podcast parce que du coup, il y aura plusieurs épisodes qui vont sortir à ce sujet-là. En tout cas, je vous dis à très vite. dans un prochain épisode. Merci d'avoir écouté cet épisode de mon podcast Allo Nutrifeet. Si cet épisode t'a plu, n'hésite pas à t'abonner et surtout à le repartager autour de toi. Pour avoir plus de conseils et d'astuces au quotidien, tu peux me retrouver sur Instagram et le tirer du bas Nutrifeet. Et en attendant, je te dis à très vite dans un prochain épisode.

Description

J’ai de l’endométriose, de l’endo quoi ? de l’endométriose ! 🎙️


Bienvenue dans cette série spéciale du mois d'octobre, consacrée à une cause qui me tient profondément à cœur : l'endométriose 🌸


Ce mois-ci, je consacre chaque épisode de ce podcast à un sujet qui me touche de près : l’endométriose. Vous le savez peut-être déjà, mais en tant qu’Endogirl moi-même, j’ai appris à vivre avec cette maladie, et je connais bien les défis qu’elle peut nous imposer au quotidien. C’est donc avec beaucoup de cœur que j’ai décidé de créer cet espace pour qu’on puisse parler ouvertement de ce que l'endométriose signifie vraiment 💛.


Dans ce premier épisode on se retrouve en compagnie de Laura qui vient nous témoigner son quotidien avec l’endométriose ! De son diagnostique à sa reprise de pilule contraceptif elle nous raconte tout !

Vous pouvez la retrouver sur instagram au nom de @Laura__fintess !


A toutes mes Endogirls, je vous donne rendez-vous la semaine prochaine pour un prochain épisode 💖.


Ensemble, faisons bouger les choses et brisons les tabous. N’hésitez pas à écouter, à partager et à laisser vos témoignages ! On se retrouve très vite 🎧💕


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    J'ai de l'endométriose. De l'end quoi ? De l'endométriose. Ah, cette pathologie où on pense que c'est souvent dans notre tête ? Oui, exactement. Cette pathologie où, malheureusement, on a du mal à se faire diagnostiquer. Ça faisait des années que j'avais des douleurs de règles, c'était ultra abondant. J'avais des douleurs dans des parties du corps que je comprenais pas, j'avais tout le temps mal au ventre, il était tout le temps gonflé et personne ne me croyait. Je savais que c'était pas normal, mais on m'écoutait jamais. et j'avais qu'une envie c'est que quelqu'un me dise en fait tu n'es pas seule tu n'es pas seule face à cette pathologie et non ce n'est pas dans ta tête tu souffres bien de quelque chose et ça s'appelle l'endométriose Hello à tous j'espère que vous allez bien on se retrouve dans un nouvel épisode de mon podcast à l'eau nutrifit vous savez qu'en tant que diététicienne spécialisée dans les pathologies féminines mais aussi endo girl et ayant aussi le SOPK c'était important pour moi de revenir sur ces différents sujets Dans mon podcast, j'ai déjà évoqué plusieurs fois ce que c'était l'endométriose, comment le prendre en charge. Mais sur le mois d'octobre, on va avoir une série d'épisodes qui va porter autour de témoignages, autour de personnes qui vivent avec l'endométriose et aussi des marques qui interviendront pour nous raconter un petit peu, eux, comment ils font pour aider les femmes justement aussi qui souffrent d'endométriose. Pour commencer du coup cette série autour de tout l'endométriose, de tout le parcours justement qu'on peut connaître quand on est une endogirl, aujourd'hui, je reçois Laura. avec nous dans cet épisode. Donc Laura, je te laisse te présenter aux personnes qui nous écoutent.

  • Speaker #1

    Donc coucou tout le monde. Moi, je suis Laura, j'ai 26 ans. Je suis assistante RH et de direction. Et je suis atteinte d'endométriose.

  • Speaker #0

    Comment ça s'est passé justement, si tu nous racontes un petit peu aux personnes qui nous écoutent aujourd'hui ? Est-ce que toi, l'endométriose, c'est quelque chose que tu te disais que tu avais depuis très jeune ? Est-ce que ça a paru à l'arrêt de la pilule ? Comment s'est passé vraiment ce diagnostic de ton endométriose ?

  • Speaker #1

    Alors non, au tout début je ne me doutais pas du tout que j'avais de l'endométriose. En fait pour savoir, j'ai été réglée très tôt, donc j'étais en CM2, je crois que j'avais 10 ans. Et j'ai toujours eu des règles assez douloureuses, mais pour moi c'était normal, même autour de moi, les gynécos, tout le monde disait que c'était normal. Donc à mes 16 ans, j'ai commencé à prendre la pilule pour des douleurs de règles, chose qui m'a un petit peu calmée, mais j'avais toujours des douleurs de règles quand j'avais mes règles en fait. Et en fin 2020, j'ai décidé d'arrêter la pilule pour une question juste d'hormones. Je ne voulais plus d'hormones dans mon corps. Donc pendant un an, tout s'est très bien passé. Justement, je n'avais plus de douleurs. Tout était nickel. Et j'ai été réglée d'ailleurs très rapidement, même après l'arrêt de la pilule. Et il y a un jour, quand j'ai eu mes règles, j'avais une douleur au niveau de l'épaule. Et donc je me suis dit, comme je suis assez sportive, je me suis dit peut-être que je me suis foulée quelque chose. Voilà, donc je ne me suis pas inquiétée. Au bout de la deuxième, troisième fois, je me suis dit, bizarre, ça commence à arriver pile quand j'ai mes règles. Du coup, mon chéri, il a regardé sur Internet, il m'a dit, tu ne veux pas demander à ta gynéco de te faire une IRM parce que peut-être que tu as de l'endométriose. Ils disent que c'est un des symptômes d'endométriose. Je suis allée voir ma gynécologue lambda de base qui me suivait et elle me dit, mais non, c'est dans la tête.

  • Speaker #0

    La phrase qu'on entend souvent.

  • Speaker #1

    Voilà, c'est un effet de mode et elle ne voulait pas du tout me prescrire d'IRM. Je suis sortie de ce rendez-vous, j'avais l'impression d'être une folle. Je me suis dit, si ça se trouve, c'est peut-être, elle a raison. Et en fait, en parlant avec une connaissance à moi, elle m'a dit, écoute, va voir quand même un gynéco spécialisé dans l'endométriose. Ma sœur y a été et il est vraiment top. Du coup, je suis allée sur Paris, j'ai pris rendez-vous, je suis allée sur Paris. Et le gynéco m'a dit, donc il m'a demandé de raconter mes symptômes que j'avais. Il m'a dit à 90% sûr, vous avez de l'endométriose. Donc là, je vais vous prescrire une IRM pour savoir où est-ce que vous êtes atteinte. Donc j'ai fait l'IRM et bingo, j'étais bien atteinte d'endométriose.

  • Speaker #0

    Ça c'est vrai que malheureusement, cette étape que tu racontes, c'est ce que beaucoup de femmes connaissent ou vivent. Moi pour le coup, que ce soit moi, mon propre parcours ou les patientes que j'accompagne, je sais que c'est vraiment souvent ce qui se produit. Ce côté-là où nous on a les symptômes, on ressent les douleurs, on ressent qu'il y a quelque chose qui n'est pas normal, ce n'est pas juste des règles douloureuses. Souvent quand on a d'endométriose, ça peut être les troubles digestifs, ça peut être les douleurs directement à certaines parties du corps, comme toi au niveau de l'épaule. D'autres ça peut être des douleurs utérines, ça peut être des douleurs même... lorsqu'on urine ou à la défécation, en fonction de justement où sont les adhérences liées à l'endométriose. Et en fait, ces symptômes, parfois, on pense que justement, c'est juste des douleurs musculaires, c'est juste des choses lambda, parce qu'en fait, on entend tellement cette phrase, c'est dans votre tête, les règles, ça fait mal, c'est normal, qu'en fait, on ne se dit pas, bah oui, j'ai de l'endométriose. Et puis, c'est tellement dur parfois de trouver aussi un médecin, un gynéco qui nous écoute, qui veulent bien nous prescrire l'IRM. Après, il faut faire les examens, le diagnostic est souvent un petit peu long. Même parfois sur les IRM, on ne voit pas forcément non plus qu'il y a de l'endométriose, ça arrive. Et en fait, c'est tellement dur pour nous en tant que femmes parfois d'arriver à se faire diagnostiquer que limite il y en a qui abandonnent aussi dans le processus du diagnostic. Elles en ont marre d'aller chez plusieurs gynécos, de devoir justement se rendre à des rendez-vous médicaux tous les jours, etc. Et ça, c'est quelque chose que j'évoque beaucoup. Et toi, on le voit que ça a été un petit peu le cas aussi. Tu as dû voir une première gynéco qui ne t'a pas forcément écouté pour ensuite voir un deuxième qui là pour le coup était beaucoup plus spécialisé, qui a tout de suite compris et qui a dit bah... tes problématiques et qui t'a fait les examens nécessaires par rapport à ça.

  • Speaker #1

    Et c'est vrai que quand on sort de ce rendez-vous, donc avec ma première gynéco, clairement je suis sortie, j'étais vraiment déprimée parce que je me dis, c'est peut-être dans ma tête et du coup je vais devoir vivre entre guillemets toute ma vie donc avec ça. Et en fait, quand j'ai su que j'avais de l'endométriose, c'est peut-être un peu bête, mais je me suis sentie un peu soulagée, en mode, ben non, je ne suis pas folle. Genre, on met un mot sur une maladie que j'ai, et du coup, tu ressors en fait de ce rendez-vous plus rassurée, quoi.

  • Speaker #0

    C'est ça, en fait, ça permet de se dire, ok, j'ai de l'endométriose, je sais que ça va pas forcément être simple, mais d'un autre côté, on est soulagé de se dire, je ne suis pas folle. Et je n'ai pas non plus une autre problématique de santé, on sait ce que tu as, et ce qui va du coup potentiellement aussi t'aider. à améliorer tes symptômes, à pouvoir en fait aussi avoir une prise en charge derrière. Parce que des fois, des femmes restent pendant des années. Et je pense que pour toutes celles qui nous écoutent aujourd'hui, c'est peut-être le cas pour certaines d'entre vous. Vous restez pendant des années avec des douleurs, des incompréhensions face à votre corps. Et en fait, à des moments, vous ne savez plus quoi faire ni qui aller voir parce que vous ne comprenez pas vos problématiques. Que quand on sait qu'on a de l'endométriose, même si aujourd'hui, il n'y a pas de solution miracle et que les processus sont... compliqués face à ça, que ce soit au niveau de la pilule et tout, il y a des moyens de soulager les symptômes, mais c'est pas toujours simple. La problématique aussi, c'est que si on sait pas que vous avez de l'endométriose, bah toutes ces choses-là ne peuvent pas être mises en place non plus. Donc c'est ça que le diagnostic, pour moi, il est essentiel. Malheureusement, il est compliqué. Et moi, je le vois, maintenant que je suis dans le sud de la France aussi, avant, comme toi, j'étais à Paris, les médecins ici, c'est encore pire. Pour le coup, déjà à Paris, des fois, c'est dur d'avoir un rendez-vous. Quand on est dans d'autres parties de la France, comme dans le sud de la France ou quoi, je le vois. Les rendez-vous gynécologiques, c'est beaucoup plus long. C'est beaucoup plus compliqué, même pour les IRM, tout ce genre de choses. Et du coup, c'est là qu'il y a aussi d'autres femmes qui vont vite abandonner finalement dans leur diagnostic, tellement c'est long d'avoir aussi des rendez-vous médicaux.

  • Speaker #1

    Mais je reviens aussi sur ce que tu as dit par rapport à la prise en charge. C'est vrai que du coup, si on ne sait pas qu'on a cette maladie, on continue à manger normalement. En gros, quand on a de l'endométriose, souvent, il faut adapter une alimentation qui est anti-inflammatoire. Et ça, si tu ne le sais pas, malheureusement, tu ne peux pas le deviner. Donc c'est pour ça que quand j'ai su ça, du coup, d'ailleurs, je t'ai consulté aussi pour ça. Et c'est vrai que ça soulage, en fait. Moi, par exemple, je mangeais beaucoup de viande rouge. Du coup, j'ai dû diminuer. J'en mange toujours. Et j'essaye d'en manger un peu éloigné de mon cycle.

  • Speaker #0

    C'est vrai que l'alimentation, dans le cas de l'endométriose, c'est hyper important. Dans mon podcast à allo nutryfit, j'ai fait pas mal d'épisodes, justement, autour de ce sujet-là, en expliquant que l'alimentation... C'est une des clés aussi de prise en charge, que ce soit l'alimentation, l'hygiène de vie en général, l'activité physique, les compléments alimentaires. J'ai une série d'épisodes justement qui est sur toute la prise en charge autour de l'endométriose sur mon podcast à l'ONU Trifits, où j'explique justement ces différentes parties-là. Et ça, c'est essentiel. Mais comme tu l'as hyper bien dit, c'est que si on ne sait pas qu'on a de l'endométriose, même ce genre de choses, on ne va peut-être pas les appliquer. Et on ne sera peut-être aussi pas investi de la même manière. Parce que si on sait qu'on a de l'endométriose, on va vouloir faire exactement les choses pour soulager cette pathologie. Que quand on est dans l'inconnu, il y a peut-être des choses où on va se dire Bon, c'est un peu moins grave. Ok, là, j'ai mal au ventre. Et on va moins comprendre d'où ça vient. Et du coup, vouloir aussi améliorer, entre guillemets, ces problématiques-là. Toi, pour un petit peu rassurer aussi peut-être les personnes qui nous écoutent, est-ce que l'IRM, ça s'est bien passé ? Est-ce que c'était un rendez-vous où tu t'es sentie à l'aise ? Comment tu te sentais un petit peu avant de faire ton IRM ?

  • Speaker #1

    Alors j'avais hâte de faire mon IRM en fait parce que justement je me suis dit bon ça y est on va savoir où est-ce que je suis atteinte. Donc j'en ai fait deux IRM, une quand j'ai su que j'avais de l'endométriose donc fin 2022 et j'en ai refait une là récemment. Vu que j'ai arrêté la pilule en fait mon endométriose s'est énormément propagée malheureusement. Alors je sais que souvent les médecins ou les gynécos te proposent la pilule comme ça pour vraiment c'est la solution miracle. Dans certains cas oui. Dans certains cas, non. Donc ça, après, ça dépend de chaque personne et de chaque cas spécifique. Mais en tout cas, l'IRM s'est plutôt bien passé. Les personnes que j'avais autour de moi, donc moi, je suis basée, comme tu as dit, sur Paris. C'est vrai qu'on a un service médical quand même qui est vraiment bien, qui est vraiment top. Et en tout cas, j'ai vraiment été bien pris en charge. L'IRM, je pense que si vous devez le faire, c'est important pour savoir justement comment traiter l'endométriose, savoir où vous êtes atteinte. C'est hyper important. Donc clairement, il n'y a pas d'inquiétude à avoir, surtout si vous êtes bien entouré.

  • Speaker #0

    C'est ça, vraiment essayer d'être bien entouré, de prendre le temps aussi d'aller à un endroit où vous vous sentez à l'aise. En fonction des lieux aussi de l'IRM, il y en a qui sont moins bien notés que d'autres. Il y a des endroits où aussi on se sent plus à l'aise. Et de vous dire que même si sur le moment, ce n'est pas toujours agréable de faire un examen médical, il faut aussi se dire que ça va nous permettre d'avoir une réponse, de comprendre quelque chose. Et l'IRM en soi n'a rien de dangereux pour la santé. C'est-à-dire que sur le coup, oui, ce n'est pas toujours agréable. On n'est pas forcément dans des conditions qu'on aimerait. Ce n'est pas le moment le plus sympa. Mais il n'y a pas de danger à l'examen. Et une fois que c'est passé, au moins, vous attendez, vous avez les résultats. Et là-dessus, au moins, vous êtes rassurés par rapport à ça. Et au moins, vous comprenez d'où viennent aussi vos problématiques de santé. Donc vraiment, l'IRM, elle est importante à faire. Il y a souvent aussi des IRM de contrôle qui sont faits, comme tu l'as vu dans ton cas, un an plus tard ou quoi, pour vérifier aussi. surtout quand on ne prend pas la pilule, parce que du coup, il y a plus de chances que ça s'étende à d'autres organes, à d'autres parties aussi. Donc, il faut pouvoir surveiller par rapport à ça. Et toi, justement, ton endométriose, quand ils ont fait les IRM, ils ont vu un petit peu les localisations des adhérences ?

  • Speaker #1

    Alors oui, du coup, j'ai au niveau du tube digestif, au niveau du diagragme. Et là, avec la dernière IRM qu'on a passée, on a vu que j'avais également, donc au niveau de l'utérus, donc de l'adénomiose également. Chose que je n'avais pas, par contre, il y a deux, trois ans.

  • Speaker #0

    Ça, c'est très courant. L'adénomiose avec l'endométriose, c'est très, très courant. Il y a beaucoup de femmes qui en ont au niveau de l'utérus. Moi, je sais que c'est mon cas. J'en ai au niveau justement de l'utérus et digestif. Et est-ce que justement, toi qui partages un petit peu aussi sur les réseaux sociaux, via ton compte Instagram, tout ça, un peu ton parcours, ton histoire avec l'endométriose, est-ce que tu vois beaucoup de femmes justement qui... arrivent à se faire diagnostiquer ou qui ont du mal à se faire diagnostiquer ou qui ont peur justement de tout ça ?

  • Speaker #1

    Alors c'est vrai que j'en parle pas mal sur mon compte. Il y a beaucoup de retours et de témoignages. J'avais posé d'ailleurs une question, comment ils ont appris qu'ils avaient de l'endométriose et s'ils avaient eu des mauvaises expériences avec les gynécologues. Énormément des cas ont eu des mauvais retours au niveau des gynécologues. clairement les gynécologues qui ne sont pas spécialisés malheureusement dans l'endométriose nous envoient souvent entre guillemets bouler. Beaucoup de personnes maintenant je trouve arrivent quand même à se faire diagnostiquer assez rapidement par rapport à avant. C'est vrai qu'on en parle beaucoup plus sur les réseaux, il y a des associations, les médecins, les gynéco aussi se spécialisent un peu plus. Donc je pense que vraiment là on arrive dans une période, même si ce n'est pas encore révolutionnaire, mais je pense qu'on arrive vraiment à... du coup, à mettre un nom sur la maladie, à mieux la diagnostiquer. Et c'est vrai que je pense que là, on a l'impression que tout le monde est atteint d'endométriose. Parce qu'avant, on ne savait pas la diagnostiquer comme il faut.

  • Speaker #0

    C'est ça, exactement. C'est vrai qu'aujourd'hui, il y a cet avantage avec les réseaux de se retrouver aussi dans les parcours d'autres femmes, de voir qu'il y a de plus en plus de personnes qui en souffrent. Et du coup, aussi peut-être de pointer davantage nos symptômes pour pouvoir justement aussi se faire diagnostiquer. Il y a ce côté-là où oui, on se fait plus diagnostiquer parce que les gynécos commencent à davantage aussi nous écouter, à comprendre aussi cette pathologie. Il y a une avancée médicale aussi autour de l'endométriose. Il y a des personnes aussi, des personnalités connues, tout ça, qui en souffrent. Donc, on voit des personnes qui en parlent à la télé, dans les émissions et tout. Donc, ça aide aussi à propager un petit peu le côté endométriose, endo-girl, etc. pour justement avoir une prise en charge à ce niveau-là. Et c'est vrai que du coup, on entend plus parler, même s'il y a encore des personnes pour qui c'est compliqué, qui ne tombent pas forcément sur les bonnes gynéco. Mais c'est vrai que le côté des réseaux sociaux aide vachement à nous permettre de nous sentir moins seuls, de comprendre qu'on est plusieurs à en souffrir. Et je pense que c'est sur une voie où ça va être de plus en plus connu, de plus en plus évoqué un peu partout. Et les gynéco vont aider vachement à ce niveau-là. Mais c'est normal aussi qu'on ait l'impression que tout le monde en souffre. C'est qu'il y a ce côté-là où je pense qu'on s'écoute plus. dès qu'on a des symptômes là-dessus, donc on va plus facilement demander au gynéco de faire les examens d'un autre côté, il y a aussi ce côté-là où c'est de plus en plus connu, au lieu que comme tu l'as très bien dit, avant une femme avait des douleurs de règles à l'époque de nos parents ou quoi on leur disait pas c'est l'endométriose ou le SOPK ou des problématiques de santé et tout de suite on disait bon bah vous êtes infertile ou vous êtes stérile ou vous avez des douleurs de règles c'est normal, ou oui les femmes elles ont plus mal, certaines femmes ont plus mal enfin on mettait ça sur le coup juste c'est normal... et on cherchait pas plus loin et en plus les examens à l'époque, tout ce qui était médical et tout était beaucoup moins développé qu'aujourd'hui donc il y avait aussi cette partie là qui fait qu'on diagnostiquait moins donc c'est vrai qu'il y a cette impression d'avoir plein de femmes qui souffrent d'endométriose mais c'est aussi qu'il y a beaucoup plus de diagnostics et peut-être potentiellement aussi qu'il y a une augmentation des cas aussi ça au niveau des études et tout peut-être qu'on pourra voir plus tard qu'il y a aussi une augmentation des cas dans notre génération. Par rapport justement, si on continue un peu, du coup, là, on a parlé un petit peu de l'IRM, de comment ça se passait, tout ça. Je sais que moi, par exemple, dans mon parcours, j'avais fait l'IRM. Mais justement, avant de faire l'IRM, moi, la gynéco l'avait vue parce que sur mon échographie, j'avais mon ovaire qui était parti derrière mon utérus. Et du coup, elle m'a dit que c'était typique justement de l'endométriose. Et c'est comme ça qu'en fait, elle m'a mis sur la voie de l'endométriose avec les douleurs que j'avais, tout ça. Et c'est là qu'on a pu me faire passer l'IRM. Donc ça, c'est vraiment la partie un petit peu médicale, les examens et tout qu'on souvent vous fait faire. Est-ce que toi, une fois que tu as été diagnostiqué de l'endométriose, tu l'as très bien dit que tu avais essayé de mettre des choses en place au niveau alimentation. On s'était même vus toutes les deux pour en discuter. Est-ce que tu as mis d'autres choses en place ? Est-ce que tu as eu des accompagnements, que ce soit par la médecine douce, que ce soit au niveau psychologique ?

  • Speaker #1

    Alors oui, j'ai mis en place l'alimentation. Et à côté, ça fait un an, je crois, que je fais de la kiné. Et sincèrement, je le conseille à beaucoup de gens. personne si vous avez la possibilité d'avoir une kiné qui est spécialisée dans l'endométriose, sincèrement ça m'a soulagée énormément, énormément. Elle travaille vraiment sur le ventre, sur le ventre, sur l'utérus et je le conseille vraiment à toutes les personnes d'ailleurs qui me disent qu'ils sont atteintes d'endométriose, un conseil faites de la kiné. Donc moi, j'ai mis en place la kiné. J'essaye aussi un peu des méthodes de relaxation, méditation, yoga, pour vraiment essayer de détendre un maximum mon corps. Parce qu'en fait, quand je suis en crise, je suis souvent très crispée. Et du coup, mon corps, forcément, en fait, c'est pas bon d'être crispée comme ça. Donc j'essaye vraiment de me détendre et de faire au mieux pour soulager mes douleurs. Même si c'est pas facile. Et après, je prends de temps en temps des médicaments quand il n'y a pas le choix.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ce que j'allais te demander. Est-ce que des fois, tu as recours à des médicaments, justement, quand on n'en peut plus ?

  • Speaker #1

    Malheureusement, je prends des anti-inflammatoires quand je suis vraiment à bout ou sinon parce que soit je pars en vacances et qu'il faut que je sois un minimum en forme ou quand je vais au travail et que je dois tenir dans ma journée. Parce que sincèrement, je pense que c'est une maladie qui est très prenante et quand tu as des douleurs en continu constamment et que tu n'as rien qui te soulage, sincèrement, mentalement, c'est de la fatigue mentale, clairement.

  • Speaker #0

    C'est ça, en fait, c'est épuisant parce que le corps parfois il dit stop au lieu qu'en plus nous, mentalement, des fois, on n'a pas envie de dire stop. Et c'est le corps parfois qui ne veut plus, il y a les douleurs. que ce soit les douleurs nerveuses, moi je sais que j'ai beaucoup de douleurs neuropathiques, donc des douleurs nerveuses dans des parties du corps. Et ça je sais que c'est très très épuisant mentalement, j'ai beaucoup de patientes qui se plaignent justement de ce type de douleurs aussi. Il y a la fatigue chronique aussi qui s'installe énormément avec l'endométriose, c'est très prenant. Donc entre la fatigue chronique, les douleurs qui sont présentes constamment, c'est aussi une charge mentale. Par exemple quand on a un désir d'enfant ou quoi, on sait qu'il y a des choses où c'est compliqué, ça nous prend mentalement, ça nous prend émotionnellement parlant et tous ces facteurs font que parfois aussi c'est pas facile à vivre tous les jours et ça il faut le dire parce qu'il y a beaucoup de gens... qui parfois s'en rendent pas compte, soit les hommes ou d'autres personnes aussi, il y a des gens qui ne se rendent pas compte. Après quand tu ne le vis pas, c'est toujours délicat de se mettre à la place d'une personne, mais c'est vrai que c'est important aussi de comprendre que c'est une maladie qui n'est pas facile. Et oui, il y a des choses qui viennent soulager, mais ça n'empêche pas qu'il y a des moments où il y a des crises, et on aura beau tout faire, elles seront présentes et elles ne seront pas soulagées forcément. Et parfois, même les médicaments, comme tu l'as dit, sont des solutions aussi qui vont nous permettre de vraiment nous soulager quand on n'en peut plus. Après, il y a d'autres méthodes. Donc, on parlait tout à l'heure de l'alimentation. Donc, je vous inviterais vraiment à aller l'écouter, les autres épisodes de podcast à ce sujet-là. Il y a aussi toute la médecine douce. Donc, tu as très bien dit tout ce qui est kiné. Moi, je pense beaucoup aussi à l'ostéo. C'est vrai que moi, je vais beaucoup voir l'ostéo qui travaille énormément sur la partie viscérale, donc toute la partie digestive, tout ça aussi, pour soulager les douleurs. Elle m'aide aussi énormément dans tout ce qui est douleurs nerveuses. au niveau de mon épaule, au niveau de tout ce qui est tension au niveau des hanches, le bas du ventre, au niveau de l'utérus, c'est très crispé, très tendu. Donc ça, l'ostéopathie, la kiné, comme tu l'as dit, c'est des choses que je pourrais vraiment vous encourager à faire au quotidien vraiment régulièrement. Plus vous allez voir quelqu'un de manière régulière, plus vous aurez des résultats dans tout ce qui est médecine douce. Après, il y a plein d'autres choses qu'on entend beaucoup moins parler. Je pense à tout ce qui va être, par exemple, l'acupuncture, tout ce qui va être réflexologie aussi, qui est de plus en plus reconnue et qui est pas mal aussi au niveau de tout ce qui est douleur. Après, il y aura des petites choses que vous pouvez appliquer vous-même. Donc aussi bien les techniques de respiration, comme tu le disais, le fait de prendre du temps aussi pour méditer, faire du yoga, qui va avoir certaines postures qui vont venir détendre toute la partie justement au niveau de l'utérus. Il y a aussi toutes les techniques qu'on ne pense pas, mais il y a par exemple des outils qui peuvent nous aider à nous soulager. Je pense aux TENS, les petites électrodes qu'on peut mettre au niveau justement du bas du ventre. C'est très utilisé dans tout ce qui est centre antidouleur. Je sais qu'à Nice, il y a un centre antidouleur. que ce soit pour les femmes atteintes d'endométriose ou pour ceux qui ont d'autres problèmes de santé. On va beaucoup utiliser cette technique d'électro, tout ce qui est électrostimulation, les électrodes, tout ça, qui vont venir aider à soulager tout ce qui est contraction, toutes les douleurs qu'on peut avoir, que ce soit au moment des crises, au moment des règles directement, pour venir aussi aider. C'est de se dire qu'il n'y a pas une solution, il y a plusieurs petites choses que vous allez pouvoir mettre qui vont vous aider à vous soulager. Que ce soit l'hygiène de vie, alimentation, sport, que ce soit le côté mental. de se reposer, d'accepter que parfois, on a besoin de dormir plus, de se poser davantage que d'autres personnes. Et aussi toute la partie avec la médecine douce, les électrodes, les TENS, tout ça, tout ce qui va être aussi parfois des petites tisanes, les bouillottes, des petites astuces comme ça, qui ne vont pas vous faire guérir, mais qui vont permettre de mieux vivre votre pathologie. Et finalement, quand on prend en charge son endométriose, c'est ce qu'on recherche, c'est à mieux vivre avec sa pathologie parce que c'est une maladie chronique. Donc l'objectif, c'est de mieux vivre avec celle-ci.

  • Speaker #1

    exactement voilà moi je trouve que l'endométrise entre guillemets bon c'est dur à vivre au quotidien mais c'est pas non plus une fatalité et je pense qu'il ya plein de méthodes comme tu as dit juste avant à mettre en place et en fait fois comme tu dis faut apprendre à vivre avec et pour avoir un quotidien beaucoup plus léger et mieux en tout cas

  • Speaker #0

    Exactement. Et toi, aujourd'hui, comment tu te sens justement par rapport à un petit peu tout ce que tu as pu mettre en place ? Est-ce qu'actuellement, là, tu reprends la pilule ? Est-ce que tu vas la reprendre à un moment donné ? Ou tu en es un petit peu dans ton parcours après avoir justement toute cette partie diagnostique où tu as commencé à mettre des choses en place ? Parce qu'il y a beaucoup de femmes qui commencent justement à mettre tout en place une fois qu'elles sont diagnostiquées. Mais après, des fois, il y a un peu des baisses de motivation par moment. Des fois, on ne sait pas trop quoi faire. On ne sait pas trop si on peut reprendre la pilule parce qu'on en a marre ou pas. Toi, tu te sens un peu comment aujourd'hui ?

  • Speaker #1

    Alors, moi, c'est vrai que j'étais un peu perdue. La pilule, entre guillemets, de base, je ne voulais pas du tout la reprendre. C'était niette. Je voulais plus d'hormones, surtout que ça m'avait beaucoup changé en termes de caractère, de mental. J'étais beaucoup mieux sans la pilule. Et là, récemment, j'ai repris la pilule. C'est une pilule qui est en continu, donc je n'ai plus mes règles. Donc, en fait, c'est ce qui permet pour moi de me soulager. Il y en a, je sais, qui prennent la pilule, mais malheureusement, elles ont encore des douleurs. Moi, en tout cas, pour mon cas, la pilule, c'est mon médicament qui m'aide au quotidien. Voilà, c'est juste stopper.

  • Speaker #0

    Et tu sens que tu as moins de douleur depuis que tu as repris la pilule ? Oui,

  • Speaker #1

    franchement, ça faisait quatre mois que j'étais hyper bien. Je me sentais vraiment... En fait, tu as l'impression de revivre. Tu as l'impression vraiment, tu sais, parce que moi qui ai mal pendant mes règles, on va dire une semaine dans le mois, je n'étais pas bien. J'avais trois semaines où j'étais à peu près bien et une semaine où je n'étais pas bien. Donc, au quotidien, vivre, ce n'est pas facile. Et là, j'ai eu quatre mois. j'étais en mode pompe et l'homme tu vois, j'étais en salle de sport à fond, je dormais bien j'avais un bon sommeil, j'allais au travail j'étais hyper bien en fait t'as l'impression clairement de revivre parce que mine de rien d'avoir les douleurs au quotidien ou assez régulièrement c'est pesant parce que t'as l'impression, tu vois par exemple moi qui fais du sport, pendant 3 semaines je fais du sport et après je suis obligée de m'arrêter pendant une semaine ouais c'est ça

  • Speaker #0

    Et franchement, mentalement, c'est dur parce que surtout quand tu as des objectifs physiques ou même quand tu en as besoin, tu vois. Et c'est chiant de se sentir en fait ralenti par rapport à ça. Totalement. Enfin, malheureusement, tu ne peux rien y faire, mais tu es obligé de t'écouter. Donc, ce n'est pas facile,

  • Speaker #1

    tu vois. C'est ça, malheureusement, c'est vrai qu'il y a ce côté-là où parfois, comme ce que je disais tout à l'heure, on est des personnes qui sont sportives. Parfois, on a envie de faire plus. surtout quand on est actif, qu'on a un travail, etc. On a envie de faire tout ça et parfois le corps il veut plus et c'est là que ça peut créer de la frustration. Donc comme tu l'as dit, toi dans ton cas, la pilule ça te soulage, ça t'aide à te sentir mieux. Et aujourd'hui, est-ce que justement tu as des effets secondaires de ça ou vraiment pour l'instant tu vois que des points positifs ?

  • Speaker #0

    Alors du coup, on m'a mis sur une pilule micro-dosée. Donc je pense que la pilule pour l'instant en tout cas me convient. Celle-ci me convient, je n'ai pas d'autres effets. Après voilà, moi c'est mon cas à moi, bien sûr chaque cas est différent. Donc moi la pilule ça me convient. Peut-être à d'autres femmes, ça ne convient pas. Et il y a d'autres méthodes en tout cas.

  • Speaker #1

    C'est ça, en fait, la pilule, il ne faut pas forcément le voir toujours de manière négative. C'est sûr qu'aujourd'hui, c'est mieux parfois d'être sans hormones. On se sent mieux, c'est OK. Et comme toi, tu l'as dit, ça jouait beaucoup sur ton humeur. Moi, je sais que c'était mon cas aussi. Quand je prenais la pilule, je me sentais horrible, hyper aigrie. Je me détestais sous pilule. Le jour où je l'ai arrêtée, je me sentais beaucoup mieux. Mais c'est là que j'ai découvert aussi que j'avais l'ESOPK et l'endométriose. Donc c'est vrai que l'arrêt de la pilule nous pète. Parfois, on découvre qu'on a des pathologies. Et en fait, il ne faut pas avoir... peur parfois de reprendre la pilule si c'est une solution qui nous permet de nous soulager temporairement, de nous aider aussi à nous sentir mieux pendant des périodes, pendant des années en fonction de nos souhaits de vie aussi, en fonction des périodes de vie et parfois c'est ce qui va aider aussi et des fois c'est nécessaire, parfois c'est même obligatoire les gynéco vont vous dire si c'est vraiment la meilleure solution qu'il y a par rapport aussi à l'étendue de votre endométriose en fonction aussi de vos symptômes, de la qualité de vie que vous avez avec celle-ci, si vraiment vous sentez que vous n'arrivez plus à faire quoi que ce soit quotidiennement, que vous avez des douleurs constamment et que c'est plus handicapant qu'autre chose, la pilule peut devenir aussi un moyen de vous soulager parce que comme on le disait avant, toutes les méthodes données sont des choses qui, oui... aident mais qui ne sont pas non plus magiques et pour certaines personnes, comme tu l'as souligné en ton cas c'est tellement pesant qu'à un moment donné c'est une solution un peu de dernier recours mais une solution qui permet de te sentir mieux pendant une période qui permet aussi de te reposer mentalement, physiquement parfois de toutes ces douleurs et surtout quand on fait du sport c'est vrai que ça joue beaucoup dessus moi je le vois avec l'activité physique c'est hyper dur parfois quand on a des douleurs et je parle pas que des douleurs de règles, je parle aussi des douleurs nerveuses quand je pars courir et que t'as une douleur à l'épaule ou dans les hanches que... type sciatique ou quoi qui se déclenchent. C'est pas une partie de plaisir non plus, donc c'est vrai que je comprends ce fait-là. Moi, je sais que je suis toujours un peu entre deux à me dire, non, la pilule, j'ai pas envie, parce que j'ai peur, mais en même temps, parfois, ça pourrait soulager. Et d'un autre côté, ça va dépendre, comme tu l'as dit, de chacune. Il y a des pilules qui peuvent convenir aussi à certaines femmes et d'autres non, d'où aussi l'essentiel de bien se faire suivre par une gynéco qui est bien spécialisée là-dedans, avec qui vous vous sentez à l'aise. que vous arrivez à parler, vous confier, qu'elle vous comprenne réellement dans vos besoins. Et de ne pas hésiter à lui dire que si vous prenez une pilule, qu'elle ne vous convient pas, lui en parler pour potentiellement qu'elle vous la change et voir si il n'y en a pas une autre qui serait plus adaptée à vous. Et ça, c'est important d'en discuter. Moi, je vois aussi beaucoup de patientes qui vont prendre une pilule et ça ne leur convient pas, mais elles ne ressentent pas chez une gynéco pour en discuter avec elle et en parler. Et ça, c'est nécessaire parce que la gynéco, elle va peut-être vous proposer une pilule qui n'est pas adaptée du tout à vous. Et donc, c'est vraiment à voir selon vous, à voir selon... le moment même de votre vie, à voir selon comment vous vous sentez et vraiment vous adapter par rapport à ça.

  • Speaker #0

    Exactement. Complètement d'accord avec toi.

  • Speaker #1

    Et est-ce que plus tard, justement, je sais qu'on avait déjà un petit peu parlé toutes les deux, si tu veux l'évoquer un peu dans cet épisode de podcast, au niveau de tout ce qui est grossesse, etc. Comment tu te sens face à l'endométriose ?

  • Speaker #0

    Du coup, je suis allée voir ma gynéco qui m'a hyper bien conseillée. Donc, en fait, elle m'a remis sous pilule pour quand plus tard, je voudrais avoir des enfants. Elle m'a mis sous pilule pour vraiment mettre au repos mes ovaires parce qu'avec l'endométriose, dès que j'ai de douleurs, ça travaille et du coup, ça fatigue énormément mes ovaires. Donc voilà, moi qui veux des enfants plus tard, c'était la meilleure solution. En tout cas, la pilule me soulage, donc pour l'instant, je suis bien.

  • Speaker #1

    Ouais, c'est le plus important. Après, c'est ce qu'on disait juste avant, d'avoir un bon suivi gynécologique, ça nous aide aussi à faire les bons choix, à savoir exactement aussi comment s'y prendre. Et comme on l'a dit, la pub, c'est pas forcément toute une vie, ça peut être aussi la reprendre par période, comme dans ton cas, pour voir aussi comment plus tard tu te sentiras et pouvoir aussi, là, dans ton cas, pour le côté grossesse futur, te sentir mieux à ce moment-là. Et puis, c'est parfois plus difficile pour d'autres femmes aussi. Donc, le jour où vous voulez avoir des enfants, il y a parfois des parcours de PMA et tout qui sont proposés en cas de difficulté à concevoir. avoir un enfant. Et ça, je sais que j'accompagne énormément de patientes dans les parcours de PMA, pour le coup, que ce soit au niveau de l'alimentation, des compléments alimentaires, parce que c'est très prenant, mine de rien, pour le corps. Ça joue beaucoup entre, justement, toute la partie stimulation, la ponction, tout ça. On sait que c'est des choses qui vont jouer sur le système hormonal. Moi, j'ai beaucoup de femmes qui sont très, très nauséeuses avec toute la progestérone et tout qui est donnée aussi. Ça leur crée beaucoup de nausée. Ça joue énormément sur l'alimentation, ça joue sur la fatigue. Sauf que d'un autre côté, on sait que c'est pour une bonne chose à la fin. C'est pour avoir un enfant ici. une des plus belles choses dans la vie. certaines femmes et c'est important aussi de se dire que c'est pas une période mais cette période là peut être très difficile et c'est là que justement toute la partie aussi de soutenir l'organisme d'avoir une bonne alimentation va nous aider dans cette période là et c'est pour ça que moi je sais que dans mon métier j'aime aussi accompagner les femmes en parcours de pma que ce soit du côté alimentaire ou même un peu psychologique c'est une partie qui est à la fois belle parce qu'on sait qu'à la fin il y aura sûrement un résultat qui sera positif et qui sera incroyable et d'un autre côté c'est une période qui est pas facile pour la femme et du coup d'arriver à l'accompagner d'arriver à l'accompagner et l'aider durant cette cette

  • Speaker #0

    période pour moi c'est essentiel mais il faut et c'est vrai que comme tu dis voilà il ya plein de en fait faut pas les femmes qui sont atteintes d'endométriose faut pas qu'elle n'ait peur de ne jamais avoir d'enfant parce que ça ne veut pas dire que vous êtes vous ne pouvez pas en fait avoir d'enfant il ya tellement de pourra avoir. Et la médecine, maintenant, a énormément évolué. Donc, faites confiance aussi à la médecine. Il y a plein de choses qui sont mises en place. Et ce n'est pas parce que vous êtes atteinte d'endométriose ou même de SOPK que vous ne pourrez jamais avoir d'enfant.

  • Speaker #1

    Exactement. Et c'est hyper important de le dire parce qu'il y a beaucoup de femmes, tout de suite, quand elles apprennent, surtout quand on est jeune... ou qu'on connaît très peu le côté justement un peu médical, le corps humain, comment il fonctionne, etc. On peut beaucoup aussi confondre les termes stérile et infertile qui sont deux termes totalement différents. Et du coup, c'est important de vous dire, non, ce n'est pas parce que vous avez un SOPK ou une endométriose que ça y est, c'est une fatalité, que vous n'aurez jamais d'enfant. Non, vous pouvez avoir des enfants, même naturellement. Il y a encore quelques jours, sur les réseaux sociaux, j'ai vu une fille atteinte d'endométriose qui est tombée enceinte justement. Et c'est possible, on le sait, que pour le coup, il y en a plein qui tombent enceintes, même avec l'endométriose et le SOPK. SOPK. Moi-même, ça fait maintenant un an que j'accompagne des femmes qui ont ces pathologies et j'en ai plein qui tombent enceintes, qui retrouvent des cycles menstruels, qui sont réguliers pour les femmes qui souffrent du SOPK. Donc non, vraiment, ne mettez pas ça comme un diagnostic de fatalité. Et si vous avez des difficultés, comme tu l'as très bien dit, aujourd'hui, il y a des méthodes, il y a des solutions pour aider les femmes, les accompagner dans ces cas-là. Et c'est de plus en plus adapté aussi pour les femmes qui souffrent de ces pathologies. Donc même si c'est lourd, même si c'est pas facile, ça c'est sûr. On le sait que c'est quand même fatigant pour le mental, pour le corps. C'est possible d'avoir un enfant et il ne faut pas avoir peur de ça. Et si vous êtes bien accompagné, vous avez un bon entourage, ça vous aidera aussi à vous sentir plus à l'aise durant ce processus. Et aussi, je tiens à préciser, pensez bien que si vous avez un travail, il y a des jours qui sont donnés justement aux femmes aussi qui font des parcours de PMA. Donc n'ayez pas peur de dire à votre patron ou patronne par rapport aux jours de congé liés à ça qui sont aussi proposés, obligatoires pour les femmes qui font des parcours de PMA.

  • Speaker #0

    Exactement.

  • Speaker #1

    donc ouais vraiment dites-vous que l'endométriose c'est pas facile tous les jours il y a des solutions qui vont vous aider à soulager les symptômes parfois oui la pilule peut être aussi une méthode l'hygiène de vie pour moi est de toute manière déjà la clé à mettre à la base des bases ensuite tout le côté mental c'est important on n'a pas trop souligné aussi on a parlé que c'était difficile mais moi je trouve que c'est important de parfois se faire accompagner que ce soit par une psychologue que ce soit d'en parler aussi avec des personnes autour de nous même de la sophrologie ce genre de choses si ça vous prend trop mentalement que vous sentez vraiment que ça vous atteint tous les jours, que vous n'avez pas forcément un entourage non plus qui est présent au quotidien, n'hésitez pas à en parler autour de vous. Moi, j'ai beaucoup de patientes, je sais qu'ils se confient un peu à moi de temps en temps et tout, et je sais que ça les soulage. Donc parfois, il y a des psychologues, il y a des personnes qui ont vraiment ce métier-là, donc n'ayez pas peur d'aller consulter par rapport à ça, d'en parler autour de vous. Essayez aussi de bien vous renseigner, trouvez des bons suivis gynécologiques. et de ne pas tout de suite vous dire que c'est une fatalité, que vous n'aurez jamais de solution. Il y a pas mal de petites choses aussi pour quand même mieux vivre avec cette pathologie. Même si ce n'est pas miraculeux, il y a des choses pour se sentir quand même mieux. Est-ce que tu voudrais rajouter un petit mot à toutes les personnes qui nous écoutent aujourd'hui ?

  • Speaker #0

    Déjà, si vous soupçonnez avoir de l'endométriose, ce n'est pas dans votre tête, faites-vous aider et allez voir quelqu'un qui est spécialisé. Parce que malheureusement, les gynécos lambda et... ne sont pas aptes à vous prescrire des IRM et ne connaissent pas la maladie. Donc vraiment, il faut se diriger vers les bonnes personnes qui sont spécialisées. Après, comme tu l'as dit, ce n'est pas une fatalité d'avoir de l'endométriose non plus. Il y a plein de solutions, il y a plein de méthodes. Et plus on avance, plus il y aura des méthodes encore à l'avenir. Et c'est vrai que juste être bien suivi, être bien entouré, je pense que c'est la clé. N'ayez pas peur d'en parler même à votre entourage. de peur qu'ils ne comprennent pas, mais au moins vous en parlez et vous vous sentirez même libérés par rapport à ça parce que souvent, des fois, c'est vrai que vous refusez par exemple des sorties ou autre, ils vont dire ouais, mais elle ne veut jamais sortir, mais si vous leur expliquez pas, ils ne vont jamais comprendre, donc je pense que voilà, c'est important d'en parler autour de soi et même d'en parler autour de soi pour que les gens connaissent en fait cette maladie et en plus, on en parle de plus en plus donc voilà, et ce n'est pas une facilité on peut avoir des enfants, on peut avoir une vie normale et chaque cas est différent surtout

  • Speaker #1

    Exactement et comme tu l'as très bien souligné, je pense que c'est important d'en parler quand même aussi dans cet épisode, d'en discuter autour de vous et d'expliquer votre pathologie. D'où l'importance aussi de vous informer sur votre pathologie, comprendre ce que c'est l'endométriose, comprendre comment votre corps fonctionne, votre cycle menstruel fonctionne. En tant que femme, c'est essentiel parce que vous allez pouvoir l'expliquer autour de vous. J'ai beaucoup de patientes ou de témoignages que je vois même sur Instagram, les réseaux sociaux, où parfois les compagnons, enfin les conjoints de certaines femmes ne comprennent pas la pathologie. ne comprennent pas qu'il y a aussi des douleurs lors des rapports sexuels, par exemple. C'est essentiel. Demain, vous n'allez pas avoir un rapport, ça vous fait mal. Non, ce n'est pas normal de continuer. C'est important d'expliquer à votre conjoint que là, vous ayez des douleurs. Un autre exemple, je sais que moi, je fais quand même beaucoup de sport et il y a toujours ce no pain, no gain, de toujours aller à fond, de tout donner, que vous devez tout arracher à l'entraînement physique. Non, moi, par exemple, je devais faire une compétition d'Irox dans un mois. Mes douleurs d'endométriose ont été trop importantes. J'ai dû annuler, j'ai revendu ma place, malheureusement. Et oui, c'est un échec un peu personnel parce que je voulais le faire. malheureusement mon corps m'a dit non et c'est ok et en fait ça c'est important de vous dire que il y a des fois sur les réseaux ce côté no pain no gain, ce côté parfois de courir autour de la perte de poids, je sais qu'il y a beaucoup de femmes qui m'écoutent qui ont ces objectifs là mais il faut aussi vous dire que votre santé c'est votre priorité et que ça ne vous empêchera pas de vivre, de refaire ça peut-être plus tard, un moment où vous vous sentirez mieux. Mais votre santé, c'est votre priorité. Et parfois, la douleur, elle est tellement forte que vous ne pouvez pas. Et je sais que parfois, c'est dur à accepter, mais il faut mieux accepter ça que de se forcer à faire quelque chose et avoir des douleurs hyper fortes et très mal vivre le moment, voire avoir vraiment du mal à récupérer par la suite ou quoi. Et ça ne vous empêche pas de faire du sport par du plaisir, de quand même perdre du poids, mais de manière peut-être plus lente et plus adaptée et plus sain pour vous aussi, mine de rien, et de mettre des choses en place. Donc vraiment... apprenez à comprendre votre pathologie, l'expliquer autour de vous pour que les gens vous comprennent, de ne pas vous comparer à des femmes qui n'ont pas forcément d'endométriose aussi, et d'accepter aussi que parfois votre corps, il vous dira stop et c'est ok, et en fait vous pourrez le refaire plus tard et à un autre moment, et n'ayez pas peur de ça, de vous dire que toute votre vie vous ne ferez rien, non. Il y a juste des périodes aussi où parfois on est mieux, des périodes où c'est plus dur, et ça c'est important de savoir un peu... on va dire surfer sur cette partie-là, où pour le coup, il y a des montées, des descentes, et à des moments, ça va mieux, et à des moments, ça va un peu moins bien. Et c'est OK.

  • Speaker #0

    Voilà. C'est un peu les montagnes russes, cette maladie.

  • Speaker #1

    C'est ça, exactement. Je pense qu'on a fait le tour, on a parlé pas mal de choses. En tout cas, merci beaucoup Laura d'être venue dans cet épisode de podcast pour parler un peu de ton parcours. Je pense que ça fera du bien à toutes les personnes qui nous écoutent aujourd'hui. J'ai énormément de femmes atteintes d'endométriose qui nous écoutent, qui me suivent sur les réseaux. Et parfois, elles se sentent un peu seules face à leur pathologie. Donc d'avoir eu le témoignage de quelqu'un, d'avoir pu justement t'entendre, je pense que ça leur fera du bien. Elles se sentiront moins seules, peut-être plus comprises. Et ça fera peut-être aussi... des échos à certaines femmes de se dire ok là j'ai peut-être mon IRM à aller faire, là j'ai peut-être aller voir une autre gynéco et ça pourra vous aider justement à avancer aussi dans votre pathologie ou dans le diagnostic de celle-ci donc vraiment merci beaucoup d'être venue, ça m'a fait trop plaisir.

  • Speaker #0

    Merci à toi en tout cas et puis j'espère vraiment que ça a pu aider toutes les personnes qui nous ont écoutées et voilà, n'hésitez pas à aller vous faire diagnostiquer et à vous faire aider, c'est super important Exactement,

  • Speaker #1

    et où est-ce que les personnes qui nous écoutent aujourd'hui peuvent te retrouver sur les réseaux sociaux ?

  • Speaker #0

    Du coup, je suis sur Instagram avec Laura de Thierry Dubas Fitness. Je partage un peu mon quotidien, le sport, le lifestyle et l'endométriose également.

  • Speaker #1

    Pour toutes les filles qui sont atteintes d'endo, n'hésitez pas à aller la suivre, à voir son compte. Et sinon, on se retrouve dans un prochain épisode de podcast. Et on sera toujours sur la série autour de l'endométriose. Donc pour toutes les endo-girls, restez bien tout le mois d'octobre connectés à mon podcast parce que du coup, il y aura plusieurs épisodes qui vont sortir à ce sujet-là. En tout cas, je vous dis à très vite. dans un prochain épisode. Merci d'avoir écouté cet épisode de mon podcast Allo Nutrifeet. Si cet épisode t'a plu, n'hésite pas à t'abonner et surtout à le repartager autour de toi. Pour avoir plus de conseils et d'astuces au quotidien, tu peux me retrouver sur Instagram et le tirer du bas Nutrifeet. Et en attendant, je te dis à très vite dans un prochain épisode.

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Description

J’ai de l’endométriose, de l’endo quoi ? de l’endométriose ! 🎙️


Bienvenue dans cette série spéciale du mois d'octobre, consacrée à une cause qui me tient profondément à cœur : l'endométriose 🌸


Ce mois-ci, je consacre chaque épisode de ce podcast à un sujet qui me touche de près : l’endométriose. Vous le savez peut-être déjà, mais en tant qu’Endogirl moi-même, j’ai appris à vivre avec cette maladie, et je connais bien les défis qu’elle peut nous imposer au quotidien. C’est donc avec beaucoup de cœur que j’ai décidé de créer cet espace pour qu’on puisse parler ouvertement de ce que l'endométriose signifie vraiment 💛.


Dans ce premier épisode on se retrouve en compagnie de Laura qui vient nous témoigner son quotidien avec l’endométriose ! De son diagnostique à sa reprise de pilule contraceptif elle nous raconte tout !

Vous pouvez la retrouver sur instagram au nom de @Laura__fintess !


A toutes mes Endogirls, je vous donne rendez-vous la semaine prochaine pour un prochain épisode 💖.


Ensemble, faisons bouger les choses et brisons les tabous. N’hésitez pas à écouter, à partager et à laisser vos témoignages ! On se retrouve très vite 🎧💕


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    J'ai de l'endométriose. De l'end quoi ? De l'endométriose. Ah, cette pathologie où on pense que c'est souvent dans notre tête ? Oui, exactement. Cette pathologie où, malheureusement, on a du mal à se faire diagnostiquer. Ça faisait des années que j'avais des douleurs de règles, c'était ultra abondant. J'avais des douleurs dans des parties du corps que je comprenais pas, j'avais tout le temps mal au ventre, il était tout le temps gonflé et personne ne me croyait. Je savais que c'était pas normal, mais on m'écoutait jamais. et j'avais qu'une envie c'est que quelqu'un me dise en fait tu n'es pas seule tu n'es pas seule face à cette pathologie et non ce n'est pas dans ta tête tu souffres bien de quelque chose et ça s'appelle l'endométriose Hello à tous j'espère que vous allez bien on se retrouve dans un nouvel épisode de mon podcast à l'eau nutrifit vous savez qu'en tant que diététicienne spécialisée dans les pathologies féminines mais aussi endo girl et ayant aussi le SOPK c'était important pour moi de revenir sur ces différents sujets Dans mon podcast, j'ai déjà évoqué plusieurs fois ce que c'était l'endométriose, comment le prendre en charge. Mais sur le mois d'octobre, on va avoir une série d'épisodes qui va porter autour de témoignages, autour de personnes qui vivent avec l'endométriose et aussi des marques qui interviendront pour nous raconter un petit peu, eux, comment ils font pour aider les femmes justement aussi qui souffrent d'endométriose. Pour commencer du coup cette série autour de tout l'endométriose, de tout le parcours justement qu'on peut connaître quand on est une endogirl, aujourd'hui, je reçois Laura. avec nous dans cet épisode. Donc Laura, je te laisse te présenter aux personnes qui nous écoutent.

  • Speaker #1

    Donc coucou tout le monde. Moi, je suis Laura, j'ai 26 ans. Je suis assistante RH et de direction. Et je suis atteinte d'endométriose.

  • Speaker #0

    Comment ça s'est passé justement, si tu nous racontes un petit peu aux personnes qui nous écoutent aujourd'hui ? Est-ce que toi, l'endométriose, c'est quelque chose que tu te disais que tu avais depuis très jeune ? Est-ce que ça a paru à l'arrêt de la pilule ? Comment s'est passé vraiment ce diagnostic de ton endométriose ?

  • Speaker #1

    Alors non, au tout début je ne me doutais pas du tout que j'avais de l'endométriose. En fait pour savoir, j'ai été réglée très tôt, donc j'étais en CM2, je crois que j'avais 10 ans. Et j'ai toujours eu des règles assez douloureuses, mais pour moi c'était normal, même autour de moi, les gynécos, tout le monde disait que c'était normal. Donc à mes 16 ans, j'ai commencé à prendre la pilule pour des douleurs de règles, chose qui m'a un petit peu calmée, mais j'avais toujours des douleurs de règles quand j'avais mes règles en fait. Et en fin 2020, j'ai décidé d'arrêter la pilule pour une question juste d'hormones. Je ne voulais plus d'hormones dans mon corps. Donc pendant un an, tout s'est très bien passé. Justement, je n'avais plus de douleurs. Tout était nickel. Et j'ai été réglée d'ailleurs très rapidement, même après l'arrêt de la pilule. Et il y a un jour, quand j'ai eu mes règles, j'avais une douleur au niveau de l'épaule. Et donc je me suis dit, comme je suis assez sportive, je me suis dit peut-être que je me suis foulée quelque chose. Voilà, donc je ne me suis pas inquiétée. Au bout de la deuxième, troisième fois, je me suis dit, bizarre, ça commence à arriver pile quand j'ai mes règles. Du coup, mon chéri, il a regardé sur Internet, il m'a dit, tu ne veux pas demander à ta gynéco de te faire une IRM parce que peut-être que tu as de l'endométriose. Ils disent que c'est un des symptômes d'endométriose. Je suis allée voir ma gynécologue lambda de base qui me suivait et elle me dit, mais non, c'est dans la tête.

  • Speaker #0

    La phrase qu'on entend souvent.

  • Speaker #1

    Voilà, c'est un effet de mode et elle ne voulait pas du tout me prescrire d'IRM. Je suis sortie de ce rendez-vous, j'avais l'impression d'être une folle. Je me suis dit, si ça se trouve, c'est peut-être, elle a raison. Et en fait, en parlant avec une connaissance à moi, elle m'a dit, écoute, va voir quand même un gynéco spécialisé dans l'endométriose. Ma sœur y a été et il est vraiment top. Du coup, je suis allée sur Paris, j'ai pris rendez-vous, je suis allée sur Paris. Et le gynéco m'a dit, donc il m'a demandé de raconter mes symptômes que j'avais. Il m'a dit à 90% sûr, vous avez de l'endométriose. Donc là, je vais vous prescrire une IRM pour savoir où est-ce que vous êtes atteinte. Donc j'ai fait l'IRM et bingo, j'étais bien atteinte d'endométriose.

  • Speaker #0

    Ça c'est vrai que malheureusement, cette étape que tu racontes, c'est ce que beaucoup de femmes connaissent ou vivent. Moi pour le coup, que ce soit moi, mon propre parcours ou les patientes que j'accompagne, je sais que c'est vraiment souvent ce qui se produit. Ce côté-là où nous on a les symptômes, on ressent les douleurs, on ressent qu'il y a quelque chose qui n'est pas normal, ce n'est pas juste des règles douloureuses. Souvent quand on a d'endométriose, ça peut être les troubles digestifs, ça peut être les douleurs directement à certaines parties du corps, comme toi au niveau de l'épaule. D'autres ça peut être des douleurs utérines, ça peut être des douleurs même... lorsqu'on urine ou à la défécation, en fonction de justement où sont les adhérences liées à l'endométriose. Et en fait, ces symptômes, parfois, on pense que justement, c'est juste des douleurs musculaires, c'est juste des choses lambda, parce qu'en fait, on entend tellement cette phrase, c'est dans votre tête, les règles, ça fait mal, c'est normal, qu'en fait, on ne se dit pas, bah oui, j'ai de l'endométriose. Et puis, c'est tellement dur parfois de trouver aussi un médecin, un gynéco qui nous écoute, qui veulent bien nous prescrire l'IRM. Après, il faut faire les examens, le diagnostic est souvent un petit peu long. Même parfois sur les IRM, on ne voit pas forcément non plus qu'il y a de l'endométriose, ça arrive. Et en fait, c'est tellement dur pour nous en tant que femmes parfois d'arriver à se faire diagnostiquer que limite il y en a qui abandonnent aussi dans le processus du diagnostic. Elles en ont marre d'aller chez plusieurs gynécos, de devoir justement se rendre à des rendez-vous médicaux tous les jours, etc. Et ça, c'est quelque chose que j'évoque beaucoup. Et toi, on le voit que ça a été un petit peu le cas aussi. Tu as dû voir une première gynéco qui ne t'a pas forcément écouté pour ensuite voir un deuxième qui là pour le coup était beaucoup plus spécialisé, qui a tout de suite compris et qui a dit bah... tes problématiques et qui t'a fait les examens nécessaires par rapport à ça.

  • Speaker #1

    Et c'est vrai que quand on sort de ce rendez-vous, donc avec ma première gynéco, clairement je suis sortie, j'étais vraiment déprimée parce que je me dis, c'est peut-être dans ma tête et du coup je vais devoir vivre entre guillemets toute ma vie donc avec ça. Et en fait, quand j'ai su que j'avais de l'endométriose, c'est peut-être un peu bête, mais je me suis sentie un peu soulagée, en mode, ben non, je ne suis pas folle. Genre, on met un mot sur une maladie que j'ai, et du coup, tu ressors en fait de ce rendez-vous plus rassurée, quoi.

  • Speaker #0

    C'est ça, en fait, ça permet de se dire, ok, j'ai de l'endométriose, je sais que ça va pas forcément être simple, mais d'un autre côté, on est soulagé de se dire, je ne suis pas folle. Et je n'ai pas non plus une autre problématique de santé, on sait ce que tu as, et ce qui va du coup potentiellement aussi t'aider. à améliorer tes symptômes, à pouvoir en fait aussi avoir une prise en charge derrière. Parce que des fois, des femmes restent pendant des années. Et je pense que pour toutes celles qui nous écoutent aujourd'hui, c'est peut-être le cas pour certaines d'entre vous. Vous restez pendant des années avec des douleurs, des incompréhensions face à votre corps. Et en fait, à des moments, vous ne savez plus quoi faire ni qui aller voir parce que vous ne comprenez pas vos problématiques. Que quand on sait qu'on a de l'endométriose, même si aujourd'hui, il n'y a pas de solution miracle et que les processus sont... compliqués face à ça, que ce soit au niveau de la pilule et tout, il y a des moyens de soulager les symptômes, mais c'est pas toujours simple. La problématique aussi, c'est que si on sait pas que vous avez de l'endométriose, bah toutes ces choses-là ne peuvent pas être mises en place non plus. Donc c'est ça que le diagnostic, pour moi, il est essentiel. Malheureusement, il est compliqué. Et moi, je le vois, maintenant que je suis dans le sud de la France aussi, avant, comme toi, j'étais à Paris, les médecins ici, c'est encore pire. Pour le coup, déjà à Paris, des fois, c'est dur d'avoir un rendez-vous. Quand on est dans d'autres parties de la France, comme dans le sud de la France ou quoi, je le vois. Les rendez-vous gynécologiques, c'est beaucoup plus long. C'est beaucoup plus compliqué, même pour les IRM, tout ce genre de choses. Et du coup, c'est là qu'il y a aussi d'autres femmes qui vont vite abandonner finalement dans leur diagnostic, tellement c'est long d'avoir aussi des rendez-vous médicaux.

  • Speaker #1

    Mais je reviens aussi sur ce que tu as dit par rapport à la prise en charge. C'est vrai que du coup, si on ne sait pas qu'on a cette maladie, on continue à manger normalement. En gros, quand on a de l'endométriose, souvent, il faut adapter une alimentation qui est anti-inflammatoire. Et ça, si tu ne le sais pas, malheureusement, tu ne peux pas le deviner. Donc c'est pour ça que quand j'ai su ça, du coup, d'ailleurs, je t'ai consulté aussi pour ça. Et c'est vrai que ça soulage, en fait. Moi, par exemple, je mangeais beaucoup de viande rouge. Du coup, j'ai dû diminuer. J'en mange toujours. Et j'essaye d'en manger un peu éloigné de mon cycle.

  • Speaker #0

    C'est vrai que l'alimentation, dans le cas de l'endométriose, c'est hyper important. Dans mon podcast à allo nutryfit, j'ai fait pas mal d'épisodes, justement, autour de ce sujet-là, en expliquant que l'alimentation... C'est une des clés aussi de prise en charge, que ce soit l'alimentation, l'hygiène de vie en général, l'activité physique, les compléments alimentaires. J'ai une série d'épisodes justement qui est sur toute la prise en charge autour de l'endométriose sur mon podcast à l'ONU Trifits, où j'explique justement ces différentes parties-là. Et ça, c'est essentiel. Mais comme tu l'as hyper bien dit, c'est que si on ne sait pas qu'on a de l'endométriose, même ce genre de choses, on ne va peut-être pas les appliquer. Et on ne sera peut-être aussi pas investi de la même manière. Parce que si on sait qu'on a de l'endométriose, on va vouloir faire exactement les choses pour soulager cette pathologie. Que quand on est dans l'inconnu, il y a peut-être des choses où on va se dire Bon, c'est un peu moins grave. Ok, là, j'ai mal au ventre. Et on va moins comprendre d'où ça vient. Et du coup, vouloir aussi améliorer, entre guillemets, ces problématiques-là. Toi, pour un petit peu rassurer aussi peut-être les personnes qui nous écoutent, est-ce que l'IRM, ça s'est bien passé ? Est-ce que c'était un rendez-vous où tu t'es sentie à l'aise ? Comment tu te sentais un petit peu avant de faire ton IRM ?

  • Speaker #1

    Alors j'avais hâte de faire mon IRM en fait parce que justement je me suis dit bon ça y est on va savoir où est-ce que je suis atteinte. Donc j'en ai fait deux IRM, une quand j'ai su que j'avais de l'endométriose donc fin 2022 et j'en ai refait une là récemment. Vu que j'ai arrêté la pilule en fait mon endométriose s'est énormément propagée malheureusement. Alors je sais que souvent les médecins ou les gynécos te proposent la pilule comme ça pour vraiment c'est la solution miracle. Dans certains cas oui. Dans certains cas, non. Donc ça, après, ça dépend de chaque personne et de chaque cas spécifique. Mais en tout cas, l'IRM s'est plutôt bien passé. Les personnes que j'avais autour de moi, donc moi, je suis basée, comme tu as dit, sur Paris. C'est vrai qu'on a un service médical quand même qui est vraiment bien, qui est vraiment top. Et en tout cas, j'ai vraiment été bien pris en charge. L'IRM, je pense que si vous devez le faire, c'est important pour savoir justement comment traiter l'endométriose, savoir où vous êtes atteinte. C'est hyper important. Donc clairement, il n'y a pas d'inquiétude à avoir, surtout si vous êtes bien entouré.

  • Speaker #0

    C'est ça, vraiment essayer d'être bien entouré, de prendre le temps aussi d'aller à un endroit où vous vous sentez à l'aise. En fonction des lieux aussi de l'IRM, il y en a qui sont moins bien notés que d'autres. Il y a des endroits où aussi on se sent plus à l'aise. Et de vous dire que même si sur le moment, ce n'est pas toujours agréable de faire un examen médical, il faut aussi se dire que ça va nous permettre d'avoir une réponse, de comprendre quelque chose. Et l'IRM en soi n'a rien de dangereux pour la santé. C'est-à-dire que sur le coup, oui, ce n'est pas toujours agréable. On n'est pas forcément dans des conditions qu'on aimerait. Ce n'est pas le moment le plus sympa. Mais il n'y a pas de danger à l'examen. Et une fois que c'est passé, au moins, vous attendez, vous avez les résultats. Et là-dessus, au moins, vous êtes rassurés par rapport à ça. Et au moins, vous comprenez d'où viennent aussi vos problématiques de santé. Donc vraiment, l'IRM, elle est importante à faire. Il y a souvent aussi des IRM de contrôle qui sont faits, comme tu l'as vu dans ton cas, un an plus tard ou quoi, pour vérifier aussi. surtout quand on ne prend pas la pilule, parce que du coup, il y a plus de chances que ça s'étende à d'autres organes, à d'autres parties aussi. Donc, il faut pouvoir surveiller par rapport à ça. Et toi, justement, ton endométriose, quand ils ont fait les IRM, ils ont vu un petit peu les localisations des adhérences ?

  • Speaker #1

    Alors oui, du coup, j'ai au niveau du tube digestif, au niveau du diagragme. Et là, avec la dernière IRM qu'on a passée, on a vu que j'avais également, donc au niveau de l'utérus, donc de l'adénomiose également. Chose que je n'avais pas, par contre, il y a deux, trois ans.

  • Speaker #0

    Ça, c'est très courant. L'adénomiose avec l'endométriose, c'est très, très courant. Il y a beaucoup de femmes qui en ont au niveau de l'utérus. Moi, je sais que c'est mon cas. J'en ai au niveau justement de l'utérus et digestif. Et est-ce que justement, toi qui partages un petit peu aussi sur les réseaux sociaux, via ton compte Instagram, tout ça, un peu ton parcours, ton histoire avec l'endométriose, est-ce que tu vois beaucoup de femmes justement qui... arrivent à se faire diagnostiquer ou qui ont du mal à se faire diagnostiquer ou qui ont peur justement de tout ça ?

  • Speaker #1

    Alors c'est vrai que j'en parle pas mal sur mon compte. Il y a beaucoup de retours et de témoignages. J'avais posé d'ailleurs une question, comment ils ont appris qu'ils avaient de l'endométriose et s'ils avaient eu des mauvaises expériences avec les gynécologues. Énormément des cas ont eu des mauvais retours au niveau des gynécologues. clairement les gynécologues qui ne sont pas spécialisés malheureusement dans l'endométriose nous envoient souvent entre guillemets bouler. Beaucoup de personnes maintenant je trouve arrivent quand même à se faire diagnostiquer assez rapidement par rapport à avant. C'est vrai qu'on en parle beaucoup plus sur les réseaux, il y a des associations, les médecins, les gynéco aussi se spécialisent un peu plus. Donc je pense que vraiment là on arrive dans une période, même si ce n'est pas encore révolutionnaire, mais je pense qu'on arrive vraiment à... du coup, à mettre un nom sur la maladie, à mieux la diagnostiquer. Et c'est vrai que je pense que là, on a l'impression que tout le monde est atteint d'endométriose. Parce qu'avant, on ne savait pas la diagnostiquer comme il faut.

  • Speaker #0

    C'est ça, exactement. C'est vrai qu'aujourd'hui, il y a cet avantage avec les réseaux de se retrouver aussi dans les parcours d'autres femmes, de voir qu'il y a de plus en plus de personnes qui en souffrent. Et du coup, aussi peut-être de pointer davantage nos symptômes pour pouvoir justement aussi se faire diagnostiquer. Il y a ce côté-là où oui, on se fait plus diagnostiquer parce que les gynécos commencent à davantage aussi nous écouter, à comprendre aussi cette pathologie. Il y a une avancée médicale aussi autour de l'endométriose. Il y a des personnes aussi, des personnalités connues, tout ça, qui en souffrent. Donc, on voit des personnes qui en parlent à la télé, dans les émissions et tout. Donc, ça aide aussi à propager un petit peu le côté endométriose, endo-girl, etc. pour justement avoir une prise en charge à ce niveau-là. Et c'est vrai que du coup, on entend plus parler, même s'il y a encore des personnes pour qui c'est compliqué, qui ne tombent pas forcément sur les bonnes gynéco. Mais c'est vrai que le côté des réseaux sociaux aide vachement à nous permettre de nous sentir moins seuls, de comprendre qu'on est plusieurs à en souffrir. Et je pense que c'est sur une voie où ça va être de plus en plus connu, de plus en plus évoqué un peu partout. Et les gynéco vont aider vachement à ce niveau-là. Mais c'est normal aussi qu'on ait l'impression que tout le monde en souffre. C'est qu'il y a ce côté-là où je pense qu'on s'écoute plus. dès qu'on a des symptômes là-dessus, donc on va plus facilement demander au gynéco de faire les examens d'un autre côté, il y a aussi ce côté-là où c'est de plus en plus connu, au lieu que comme tu l'as très bien dit, avant une femme avait des douleurs de règles à l'époque de nos parents ou quoi on leur disait pas c'est l'endométriose ou le SOPK ou des problématiques de santé et tout de suite on disait bon bah vous êtes infertile ou vous êtes stérile ou vous avez des douleurs de règles c'est normal, ou oui les femmes elles ont plus mal, certaines femmes ont plus mal enfin on mettait ça sur le coup juste c'est normal... et on cherchait pas plus loin et en plus les examens à l'époque, tout ce qui était médical et tout était beaucoup moins développé qu'aujourd'hui donc il y avait aussi cette partie là qui fait qu'on diagnostiquait moins donc c'est vrai qu'il y a cette impression d'avoir plein de femmes qui souffrent d'endométriose mais c'est aussi qu'il y a beaucoup plus de diagnostics et peut-être potentiellement aussi qu'il y a une augmentation des cas aussi ça au niveau des études et tout peut-être qu'on pourra voir plus tard qu'il y a aussi une augmentation des cas dans notre génération. Par rapport justement, si on continue un peu, du coup, là, on a parlé un petit peu de l'IRM, de comment ça se passait, tout ça. Je sais que moi, par exemple, dans mon parcours, j'avais fait l'IRM. Mais justement, avant de faire l'IRM, moi, la gynéco l'avait vue parce que sur mon échographie, j'avais mon ovaire qui était parti derrière mon utérus. Et du coup, elle m'a dit que c'était typique justement de l'endométriose. Et c'est comme ça qu'en fait, elle m'a mis sur la voie de l'endométriose avec les douleurs que j'avais, tout ça. Et c'est là qu'on a pu me faire passer l'IRM. Donc ça, c'est vraiment la partie un petit peu médicale, les examens et tout qu'on souvent vous fait faire. Est-ce que toi, une fois que tu as été diagnostiqué de l'endométriose, tu l'as très bien dit que tu avais essayé de mettre des choses en place au niveau alimentation. On s'était même vus toutes les deux pour en discuter. Est-ce que tu as mis d'autres choses en place ? Est-ce que tu as eu des accompagnements, que ce soit par la médecine douce, que ce soit au niveau psychologique ?

  • Speaker #1

    Alors oui, j'ai mis en place l'alimentation. Et à côté, ça fait un an, je crois, que je fais de la kiné. Et sincèrement, je le conseille à beaucoup de gens. personne si vous avez la possibilité d'avoir une kiné qui est spécialisée dans l'endométriose, sincèrement ça m'a soulagée énormément, énormément. Elle travaille vraiment sur le ventre, sur le ventre, sur l'utérus et je le conseille vraiment à toutes les personnes d'ailleurs qui me disent qu'ils sont atteintes d'endométriose, un conseil faites de la kiné. Donc moi, j'ai mis en place la kiné. J'essaye aussi un peu des méthodes de relaxation, méditation, yoga, pour vraiment essayer de détendre un maximum mon corps. Parce qu'en fait, quand je suis en crise, je suis souvent très crispée. Et du coup, mon corps, forcément, en fait, c'est pas bon d'être crispée comme ça. Donc j'essaye vraiment de me détendre et de faire au mieux pour soulager mes douleurs. Même si c'est pas facile. Et après, je prends de temps en temps des médicaments quand il n'y a pas le choix.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ce que j'allais te demander. Est-ce que des fois, tu as recours à des médicaments, justement, quand on n'en peut plus ?

  • Speaker #1

    Malheureusement, je prends des anti-inflammatoires quand je suis vraiment à bout ou sinon parce que soit je pars en vacances et qu'il faut que je sois un minimum en forme ou quand je vais au travail et que je dois tenir dans ma journée. Parce que sincèrement, je pense que c'est une maladie qui est très prenante et quand tu as des douleurs en continu constamment et que tu n'as rien qui te soulage, sincèrement, mentalement, c'est de la fatigue mentale, clairement.

  • Speaker #0

    C'est ça, en fait, c'est épuisant parce que le corps parfois il dit stop au lieu qu'en plus nous, mentalement, des fois, on n'a pas envie de dire stop. Et c'est le corps parfois qui ne veut plus, il y a les douleurs. que ce soit les douleurs nerveuses, moi je sais que j'ai beaucoup de douleurs neuropathiques, donc des douleurs nerveuses dans des parties du corps. Et ça je sais que c'est très très épuisant mentalement, j'ai beaucoup de patientes qui se plaignent justement de ce type de douleurs aussi. Il y a la fatigue chronique aussi qui s'installe énormément avec l'endométriose, c'est très prenant. Donc entre la fatigue chronique, les douleurs qui sont présentes constamment, c'est aussi une charge mentale. Par exemple quand on a un désir d'enfant ou quoi, on sait qu'il y a des choses où c'est compliqué, ça nous prend mentalement, ça nous prend émotionnellement parlant et tous ces facteurs font que parfois aussi c'est pas facile à vivre tous les jours et ça il faut le dire parce qu'il y a beaucoup de gens... qui parfois s'en rendent pas compte, soit les hommes ou d'autres personnes aussi, il y a des gens qui ne se rendent pas compte. Après quand tu ne le vis pas, c'est toujours délicat de se mettre à la place d'une personne, mais c'est vrai que c'est important aussi de comprendre que c'est une maladie qui n'est pas facile. Et oui, il y a des choses qui viennent soulager, mais ça n'empêche pas qu'il y a des moments où il y a des crises, et on aura beau tout faire, elles seront présentes et elles ne seront pas soulagées forcément. Et parfois, même les médicaments, comme tu l'as dit, sont des solutions aussi qui vont nous permettre de vraiment nous soulager quand on n'en peut plus. Après, il y a d'autres méthodes. Donc, on parlait tout à l'heure de l'alimentation. Donc, je vous inviterais vraiment à aller l'écouter, les autres épisodes de podcast à ce sujet-là. Il y a aussi toute la médecine douce. Donc, tu as très bien dit tout ce qui est kiné. Moi, je pense beaucoup aussi à l'ostéo. C'est vrai que moi, je vais beaucoup voir l'ostéo qui travaille énormément sur la partie viscérale, donc toute la partie digestive, tout ça aussi, pour soulager les douleurs. Elle m'aide aussi énormément dans tout ce qui est douleurs nerveuses. au niveau de mon épaule, au niveau de tout ce qui est tension au niveau des hanches, le bas du ventre, au niveau de l'utérus, c'est très crispé, très tendu. Donc ça, l'ostéopathie, la kiné, comme tu l'as dit, c'est des choses que je pourrais vraiment vous encourager à faire au quotidien vraiment régulièrement. Plus vous allez voir quelqu'un de manière régulière, plus vous aurez des résultats dans tout ce qui est médecine douce. Après, il y a plein d'autres choses qu'on entend beaucoup moins parler. Je pense à tout ce qui va être, par exemple, l'acupuncture, tout ce qui va être réflexologie aussi, qui est de plus en plus reconnue et qui est pas mal aussi au niveau de tout ce qui est douleur. Après, il y aura des petites choses que vous pouvez appliquer vous-même. Donc aussi bien les techniques de respiration, comme tu le disais, le fait de prendre du temps aussi pour méditer, faire du yoga, qui va avoir certaines postures qui vont venir détendre toute la partie justement au niveau de l'utérus. Il y a aussi toutes les techniques qu'on ne pense pas, mais il y a par exemple des outils qui peuvent nous aider à nous soulager. Je pense aux TENS, les petites électrodes qu'on peut mettre au niveau justement du bas du ventre. C'est très utilisé dans tout ce qui est centre antidouleur. Je sais qu'à Nice, il y a un centre antidouleur. que ce soit pour les femmes atteintes d'endométriose ou pour ceux qui ont d'autres problèmes de santé. On va beaucoup utiliser cette technique d'électro, tout ce qui est électrostimulation, les électrodes, tout ça, qui vont venir aider à soulager tout ce qui est contraction, toutes les douleurs qu'on peut avoir, que ce soit au moment des crises, au moment des règles directement, pour venir aussi aider. C'est de se dire qu'il n'y a pas une solution, il y a plusieurs petites choses que vous allez pouvoir mettre qui vont vous aider à vous soulager. Que ce soit l'hygiène de vie, alimentation, sport, que ce soit le côté mental. de se reposer, d'accepter que parfois, on a besoin de dormir plus, de se poser davantage que d'autres personnes. Et aussi toute la partie avec la médecine douce, les électrodes, les TENS, tout ça, tout ce qui va être aussi parfois des petites tisanes, les bouillottes, des petites astuces comme ça, qui ne vont pas vous faire guérir, mais qui vont permettre de mieux vivre votre pathologie. Et finalement, quand on prend en charge son endométriose, c'est ce qu'on recherche, c'est à mieux vivre avec sa pathologie parce que c'est une maladie chronique. Donc l'objectif, c'est de mieux vivre avec celle-ci.

  • Speaker #1

    exactement voilà moi je trouve que l'endométrise entre guillemets bon c'est dur à vivre au quotidien mais c'est pas non plus une fatalité et je pense qu'il ya plein de méthodes comme tu as dit juste avant à mettre en place et en fait fois comme tu dis faut apprendre à vivre avec et pour avoir un quotidien beaucoup plus léger et mieux en tout cas

  • Speaker #0

    Exactement. Et toi, aujourd'hui, comment tu te sens justement par rapport à un petit peu tout ce que tu as pu mettre en place ? Est-ce qu'actuellement, là, tu reprends la pilule ? Est-ce que tu vas la reprendre à un moment donné ? Ou tu en es un petit peu dans ton parcours après avoir justement toute cette partie diagnostique où tu as commencé à mettre des choses en place ? Parce qu'il y a beaucoup de femmes qui commencent justement à mettre tout en place une fois qu'elles sont diagnostiquées. Mais après, des fois, il y a un peu des baisses de motivation par moment. Des fois, on ne sait pas trop quoi faire. On ne sait pas trop si on peut reprendre la pilule parce qu'on en a marre ou pas. Toi, tu te sens un peu comment aujourd'hui ?

  • Speaker #1

    Alors, moi, c'est vrai que j'étais un peu perdue. La pilule, entre guillemets, de base, je ne voulais pas du tout la reprendre. C'était niette. Je voulais plus d'hormones, surtout que ça m'avait beaucoup changé en termes de caractère, de mental. J'étais beaucoup mieux sans la pilule. Et là, récemment, j'ai repris la pilule. C'est une pilule qui est en continu, donc je n'ai plus mes règles. Donc, en fait, c'est ce qui permet pour moi de me soulager. Il y en a, je sais, qui prennent la pilule, mais malheureusement, elles ont encore des douleurs. Moi, en tout cas, pour mon cas, la pilule, c'est mon médicament qui m'aide au quotidien. Voilà, c'est juste stopper.

  • Speaker #0

    Et tu sens que tu as moins de douleur depuis que tu as repris la pilule ? Oui,

  • Speaker #1

    franchement, ça faisait quatre mois que j'étais hyper bien. Je me sentais vraiment... En fait, tu as l'impression de revivre. Tu as l'impression vraiment, tu sais, parce que moi qui ai mal pendant mes règles, on va dire une semaine dans le mois, je n'étais pas bien. J'avais trois semaines où j'étais à peu près bien et une semaine où je n'étais pas bien. Donc, au quotidien, vivre, ce n'est pas facile. Et là, j'ai eu quatre mois. j'étais en mode pompe et l'homme tu vois, j'étais en salle de sport à fond, je dormais bien j'avais un bon sommeil, j'allais au travail j'étais hyper bien en fait t'as l'impression clairement de revivre parce que mine de rien d'avoir les douleurs au quotidien ou assez régulièrement c'est pesant parce que t'as l'impression, tu vois par exemple moi qui fais du sport, pendant 3 semaines je fais du sport et après je suis obligée de m'arrêter pendant une semaine ouais c'est ça

  • Speaker #0

    Et franchement, mentalement, c'est dur parce que surtout quand tu as des objectifs physiques ou même quand tu en as besoin, tu vois. Et c'est chiant de se sentir en fait ralenti par rapport à ça. Totalement. Enfin, malheureusement, tu ne peux rien y faire, mais tu es obligé de t'écouter. Donc, ce n'est pas facile,

  • Speaker #1

    tu vois. C'est ça, malheureusement, c'est vrai qu'il y a ce côté-là où parfois, comme ce que je disais tout à l'heure, on est des personnes qui sont sportives. Parfois, on a envie de faire plus. surtout quand on est actif, qu'on a un travail, etc. On a envie de faire tout ça et parfois le corps il veut plus et c'est là que ça peut créer de la frustration. Donc comme tu l'as dit, toi dans ton cas, la pilule ça te soulage, ça t'aide à te sentir mieux. Et aujourd'hui, est-ce que justement tu as des effets secondaires de ça ou vraiment pour l'instant tu vois que des points positifs ?

  • Speaker #0

    Alors du coup, on m'a mis sur une pilule micro-dosée. Donc je pense que la pilule pour l'instant en tout cas me convient. Celle-ci me convient, je n'ai pas d'autres effets. Après voilà, moi c'est mon cas à moi, bien sûr chaque cas est différent. Donc moi la pilule ça me convient. Peut-être à d'autres femmes, ça ne convient pas. Et il y a d'autres méthodes en tout cas.

  • Speaker #1

    C'est ça, en fait, la pilule, il ne faut pas forcément le voir toujours de manière négative. C'est sûr qu'aujourd'hui, c'est mieux parfois d'être sans hormones. On se sent mieux, c'est OK. Et comme toi, tu l'as dit, ça jouait beaucoup sur ton humeur. Moi, je sais que c'était mon cas aussi. Quand je prenais la pilule, je me sentais horrible, hyper aigrie. Je me détestais sous pilule. Le jour où je l'ai arrêtée, je me sentais beaucoup mieux. Mais c'est là que j'ai découvert aussi que j'avais l'ESOPK et l'endométriose. Donc c'est vrai que l'arrêt de la pilule nous pète. Parfois, on découvre qu'on a des pathologies. Et en fait, il ne faut pas avoir... peur parfois de reprendre la pilule si c'est une solution qui nous permet de nous soulager temporairement, de nous aider aussi à nous sentir mieux pendant des périodes, pendant des années en fonction de nos souhaits de vie aussi, en fonction des périodes de vie et parfois c'est ce qui va aider aussi et des fois c'est nécessaire, parfois c'est même obligatoire les gynéco vont vous dire si c'est vraiment la meilleure solution qu'il y a par rapport aussi à l'étendue de votre endométriose en fonction aussi de vos symptômes, de la qualité de vie que vous avez avec celle-ci, si vraiment vous sentez que vous n'arrivez plus à faire quoi que ce soit quotidiennement, que vous avez des douleurs constamment et que c'est plus handicapant qu'autre chose, la pilule peut devenir aussi un moyen de vous soulager parce que comme on le disait avant, toutes les méthodes données sont des choses qui, oui... aident mais qui ne sont pas non plus magiques et pour certaines personnes, comme tu l'as souligné en ton cas c'est tellement pesant qu'à un moment donné c'est une solution un peu de dernier recours mais une solution qui permet de te sentir mieux pendant une période qui permet aussi de te reposer mentalement, physiquement parfois de toutes ces douleurs et surtout quand on fait du sport c'est vrai que ça joue beaucoup dessus moi je le vois avec l'activité physique c'est hyper dur parfois quand on a des douleurs et je parle pas que des douleurs de règles, je parle aussi des douleurs nerveuses quand je pars courir et que t'as une douleur à l'épaule ou dans les hanches que... type sciatique ou quoi qui se déclenchent. C'est pas une partie de plaisir non plus, donc c'est vrai que je comprends ce fait-là. Moi, je sais que je suis toujours un peu entre deux à me dire, non, la pilule, j'ai pas envie, parce que j'ai peur, mais en même temps, parfois, ça pourrait soulager. Et d'un autre côté, ça va dépendre, comme tu l'as dit, de chacune. Il y a des pilules qui peuvent convenir aussi à certaines femmes et d'autres non, d'où aussi l'essentiel de bien se faire suivre par une gynéco qui est bien spécialisée là-dedans, avec qui vous vous sentez à l'aise. que vous arrivez à parler, vous confier, qu'elle vous comprenne réellement dans vos besoins. Et de ne pas hésiter à lui dire que si vous prenez une pilule, qu'elle ne vous convient pas, lui en parler pour potentiellement qu'elle vous la change et voir si il n'y en a pas une autre qui serait plus adaptée à vous. Et ça, c'est important d'en discuter. Moi, je vois aussi beaucoup de patientes qui vont prendre une pilule et ça ne leur convient pas, mais elles ne ressentent pas chez une gynéco pour en discuter avec elle et en parler. Et ça, c'est nécessaire parce que la gynéco, elle va peut-être vous proposer une pilule qui n'est pas adaptée du tout à vous. Et donc, c'est vraiment à voir selon vous, à voir selon... le moment même de votre vie, à voir selon comment vous vous sentez et vraiment vous adapter par rapport à ça.

  • Speaker #0

    Exactement. Complètement d'accord avec toi.

  • Speaker #1

    Et est-ce que plus tard, justement, je sais qu'on avait déjà un petit peu parlé toutes les deux, si tu veux l'évoquer un peu dans cet épisode de podcast, au niveau de tout ce qui est grossesse, etc. Comment tu te sens face à l'endométriose ?

  • Speaker #0

    Du coup, je suis allée voir ma gynéco qui m'a hyper bien conseillée. Donc, en fait, elle m'a remis sous pilule pour quand plus tard, je voudrais avoir des enfants. Elle m'a mis sous pilule pour vraiment mettre au repos mes ovaires parce qu'avec l'endométriose, dès que j'ai de douleurs, ça travaille et du coup, ça fatigue énormément mes ovaires. Donc voilà, moi qui veux des enfants plus tard, c'était la meilleure solution. En tout cas, la pilule me soulage, donc pour l'instant, je suis bien.

  • Speaker #1

    Ouais, c'est le plus important. Après, c'est ce qu'on disait juste avant, d'avoir un bon suivi gynécologique, ça nous aide aussi à faire les bons choix, à savoir exactement aussi comment s'y prendre. Et comme on l'a dit, la pub, c'est pas forcément toute une vie, ça peut être aussi la reprendre par période, comme dans ton cas, pour voir aussi comment plus tard tu te sentiras et pouvoir aussi, là, dans ton cas, pour le côté grossesse futur, te sentir mieux à ce moment-là. Et puis, c'est parfois plus difficile pour d'autres femmes aussi. Donc, le jour où vous voulez avoir des enfants, il y a parfois des parcours de PMA et tout qui sont proposés en cas de difficulté à concevoir. avoir un enfant. Et ça, je sais que j'accompagne énormément de patientes dans les parcours de PMA, pour le coup, que ce soit au niveau de l'alimentation, des compléments alimentaires, parce que c'est très prenant, mine de rien, pour le corps. Ça joue beaucoup entre, justement, toute la partie stimulation, la ponction, tout ça. On sait que c'est des choses qui vont jouer sur le système hormonal. Moi, j'ai beaucoup de femmes qui sont très, très nauséeuses avec toute la progestérone et tout qui est donnée aussi. Ça leur crée beaucoup de nausée. Ça joue énormément sur l'alimentation, ça joue sur la fatigue. Sauf que d'un autre côté, on sait que c'est pour une bonne chose à la fin. C'est pour avoir un enfant ici. une des plus belles choses dans la vie. certaines femmes et c'est important aussi de se dire que c'est pas une période mais cette période là peut être très difficile et c'est là que justement toute la partie aussi de soutenir l'organisme d'avoir une bonne alimentation va nous aider dans cette période là et c'est pour ça que moi je sais que dans mon métier j'aime aussi accompagner les femmes en parcours de pma que ce soit du côté alimentaire ou même un peu psychologique c'est une partie qui est à la fois belle parce qu'on sait qu'à la fin il y aura sûrement un résultat qui sera positif et qui sera incroyable et d'un autre côté c'est une période qui est pas facile pour la femme et du coup d'arriver à l'accompagner d'arriver à l'accompagner et l'aider durant cette cette

  • Speaker #0

    période pour moi c'est essentiel mais il faut et c'est vrai que comme tu dis voilà il ya plein de en fait faut pas les femmes qui sont atteintes d'endométriose faut pas qu'elle n'ait peur de ne jamais avoir d'enfant parce que ça ne veut pas dire que vous êtes vous ne pouvez pas en fait avoir d'enfant il ya tellement de pourra avoir. Et la médecine, maintenant, a énormément évolué. Donc, faites confiance aussi à la médecine. Il y a plein de choses qui sont mises en place. Et ce n'est pas parce que vous êtes atteinte d'endométriose ou même de SOPK que vous ne pourrez jamais avoir d'enfant.

  • Speaker #1

    Exactement. Et c'est hyper important de le dire parce qu'il y a beaucoup de femmes, tout de suite, quand elles apprennent, surtout quand on est jeune... ou qu'on connaît très peu le côté justement un peu médical, le corps humain, comment il fonctionne, etc. On peut beaucoup aussi confondre les termes stérile et infertile qui sont deux termes totalement différents. Et du coup, c'est important de vous dire, non, ce n'est pas parce que vous avez un SOPK ou une endométriose que ça y est, c'est une fatalité, que vous n'aurez jamais d'enfant. Non, vous pouvez avoir des enfants, même naturellement. Il y a encore quelques jours, sur les réseaux sociaux, j'ai vu une fille atteinte d'endométriose qui est tombée enceinte justement. Et c'est possible, on le sait, que pour le coup, il y en a plein qui tombent enceintes, même avec l'endométriose et le SOPK. SOPK. Moi-même, ça fait maintenant un an que j'accompagne des femmes qui ont ces pathologies et j'en ai plein qui tombent enceintes, qui retrouvent des cycles menstruels, qui sont réguliers pour les femmes qui souffrent du SOPK. Donc non, vraiment, ne mettez pas ça comme un diagnostic de fatalité. Et si vous avez des difficultés, comme tu l'as très bien dit, aujourd'hui, il y a des méthodes, il y a des solutions pour aider les femmes, les accompagner dans ces cas-là. Et c'est de plus en plus adapté aussi pour les femmes qui souffrent de ces pathologies. Donc même si c'est lourd, même si c'est pas facile, ça c'est sûr. On le sait que c'est quand même fatigant pour le mental, pour le corps. C'est possible d'avoir un enfant et il ne faut pas avoir peur de ça. Et si vous êtes bien accompagné, vous avez un bon entourage, ça vous aidera aussi à vous sentir plus à l'aise durant ce processus. Et aussi, je tiens à préciser, pensez bien que si vous avez un travail, il y a des jours qui sont donnés justement aux femmes aussi qui font des parcours de PMA. Donc n'ayez pas peur de dire à votre patron ou patronne par rapport aux jours de congé liés à ça qui sont aussi proposés, obligatoires pour les femmes qui font des parcours de PMA.

  • Speaker #0

    Exactement.

  • Speaker #1

    donc ouais vraiment dites-vous que l'endométriose c'est pas facile tous les jours il y a des solutions qui vont vous aider à soulager les symptômes parfois oui la pilule peut être aussi une méthode l'hygiène de vie pour moi est de toute manière déjà la clé à mettre à la base des bases ensuite tout le côté mental c'est important on n'a pas trop souligné aussi on a parlé que c'était difficile mais moi je trouve que c'est important de parfois se faire accompagner que ce soit par une psychologue que ce soit d'en parler aussi avec des personnes autour de nous même de la sophrologie ce genre de choses si ça vous prend trop mentalement que vous sentez vraiment que ça vous atteint tous les jours, que vous n'avez pas forcément un entourage non plus qui est présent au quotidien, n'hésitez pas à en parler autour de vous. Moi, j'ai beaucoup de patientes, je sais qu'ils se confient un peu à moi de temps en temps et tout, et je sais que ça les soulage. Donc parfois, il y a des psychologues, il y a des personnes qui ont vraiment ce métier-là, donc n'ayez pas peur d'aller consulter par rapport à ça, d'en parler autour de vous. Essayez aussi de bien vous renseigner, trouvez des bons suivis gynécologiques. et de ne pas tout de suite vous dire que c'est une fatalité, que vous n'aurez jamais de solution. Il y a pas mal de petites choses aussi pour quand même mieux vivre avec cette pathologie. Même si ce n'est pas miraculeux, il y a des choses pour se sentir quand même mieux. Est-ce que tu voudrais rajouter un petit mot à toutes les personnes qui nous écoutent aujourd'hui ?

  • Speaker #0

    Déjà, si vous soupçonnez avoir de l'endométriose, ce n'est pas dans votre tête, faites-vous aider et allez voir quelqu'un qui est spécialisé. Parce que malheureusement, les gynécos lambda et... ne sont pas aptes à vous prescrire des IRM et ne connaissent pas la maladie. Donc vraiment, il faut se diriger vers les bonnes personnes qui sont spécialisées. Après, comme tu l'as dit, ce n'est pas une fatalité d'avoir de l'endométriose non plus. Il y a plein de solutions, il y a plein de méthodes. Et plus on avance, plus il y aura des méthodes encore à l'avenir. Et c'est vrai que juste être bien suivi, être bien entouré, je pense que c'est la clé. N'ayez pas peur d'en parler même à votre entourage. de peur qu'ils ne comprennent pas, mais au moins vous en parlez et vous vous sentirez même libérés par rapport à ça parce que souvent, des fois, c'est vrai que vous refusez par exemple des sorties ou autre, ils vont dire ouais, mais elle ne veut jamais sortir, mais si vous leur expliquez pas, ils ne vont jamais comprendre, donc je pense que voilà, c'est important d'en parler autour de soi et même d'en parler autour de soi pour que les gens connaissent en fait cette maladie et en plus, on en parle de plus en plus donc voilà, et ce n'est pas une facilité on peut avoir des enfants, on peut avoir une vie normale et chaque cas est différent surtout

  • Speaker #1

    Exactement et comme tu l'as très bien souligné, je pense que c'est important d'en parler quand même aussi dans cet épisode, d'en discuter autour de vous et d'expliquer votre pathologie. D'où l'importance aussi de vous informer sur votre pathologie, comprendre ce que c'est l'endométriose, comprendre comment votre corps fonctionne, votre cycle menstruel fonctionne. En tant que femme, c'est essentiel parce que vous allez pouvoir l'expliquer autour de vous. J'ai beaucoup de patientes ou de témoignages que je vois même sur Instagram, les réseaux sociaux, où parfois les compagnons, enfin les conjoints de certaines femmes ne comprennent pas la pathologie. ne comprennent pas qu'il y a aussi des douleurs lors des rapports sexuels, par exemple. C'est essentiel. Demain, vous n'allez pas avoir un rapport, ça vous fait mal. Non, ce n'est pas normal de continuer. C'est important d'expliquer à votre conjoint que là, vous ayez des douleurs. Un autre exemple, je sais que moi, je fais quand même beaucoup de sport et il y a toujours ce no pain, no gain, de toujours aller à fond, de tout donner, que vous devez tout arracher à l'entraînement physique. Non, moi, par exemple, je devais faire une compétition d'Irox dans un mois. Mes douleurs d'endométriose ont été trop importantes. J'ai dû annuler, j'ai revendu ma place, malheureusement. Et oui, c'est un échec un peu personnel parce que je voulais le faire. malheureusement mon corps m'a dit non et c'est ok et en fait ça c'est important de vous dire que il y a des fois sur les réseaux ce côté no pain no gain, ce côté parfois de courir autour de la perte de poids, je sais qu'il y a beaucoup de femmes qui m'écoutent qui ont ces objectifs là mais il faut aussi vous dire que votre santé c'est votre priorité et que ça ne vous empêchera pas de vivre, de refaire ça peut-être plus tard, un moment où vous vous sentirez mieux. Mais votre santé, c'est votre priorité. Et parfois, la douleur, elle est tellement forte que vous ne pouvez pas. Et je sais que parfois, c'est dur à accepter, mais il faut mieux accepter ça que de se forcer à faire quelque chose et avoir des douleurs hyper fortes et très mal vivre le moment, voire avoir vraiment du mal à récupérer par la suite ou quoi. Et ça ne vous empêche pas de faire du sport par du plaisir, de quand même perdre du poids, mais de manière peut-être plus lente et plus adaptée et plus sain pour vous aussi, mine de rien, et de mettre des choses en place. Donc vraiment... apprenez à comprendre votre pathologie, l'expliquer autour de vous pour que les gens vous comprennent, de ne pas vous comparer à des femmes qui n'ont pas forcément d'endométriose aussi, et d'accepter aussi que parfois votre corps, il vous dira stop et c'est ok, et en fait vous pourrez le refaire plus tard et à un autre moment, et n'ayez pas peur de ça, de vous dire que toute votre vie vous ne ferez rien, non. Il y a juste des périodes aussi où parfois on est mieux, des périodes où c'est plus dur, et ça c'est important de savoir un peu... on va dire surfer sur cette partie-là, où pour le coup, il y a des montées, des descentes, et à des moments, ça va mieux, et à des moments, ça va un peu moins bien. Et c'est OK.

  • Speaker #0

    Voilà. C'est un peu les montagnes russes, cette maladie.

  • Speaker #1

    C'est ça, exactement. Je pense qu'on a fait le tour, on a parlé pas mal de choses. En tout cas, merci beaucoup Laura d'être venue dans cet épisode de podcast pour parler un peu de ton parcours. Je pense que ça fera du bien à toutes les personnes qui nous écoutent aujourd'hui. J'ai énormément de femmes atteintes d'endométriose qui nous écoutent, qui me suivent sur les réseaux. Et parfois, elles se sentent un peu seules face à leur pathologie. Donc d'avoir eu le témoignage de quelqu'un, d'avoir pu justement t'entendre, je pense que ça leur fera du bien. Elles se sentiront moins seules, peut-être plus comprises. Et ça fera peut-être aussi... des échos à certaines femmes de se dire ok là j'ai peut-être mon IRM à aller faire, là j'ai peut-être aller voir une autre gynéco et ça pourra vous aider justement à avancer aussi dans votre pathologie ou dans le diagnostic de celle-ci donc vraiment merci beaucoup d'être venue, ça m'a fait trop plaisir.

  • Speaker #0

    Merci à toi en tout cas et puis j'espère vraiment que ça a pu aider toutes les personnes qui nous ont écoutées et voilà, n'hésitez pas à aller vous faire diagnostiquer et à vous faire aider, c'est super important Exactement,

  • Speaker #1

    et où est-ce que les personnes qui nous écoutent aujourd'hui peuvent te retrouver sur les réseaux sociaux ?

  • Speaker #0

    Du coup, je suis sur Instagram avec Laura de Thierry Dubas Fitness. Je partage un peu mon quotidien, le sport, le lifestyle et l'endométriose également.

  • Speaker #1

    Pour toutes les filles qui sont atteintes d'endo, n'hésitez pas à aller la suivre, à voir son compte. Et sinon, on se retrouve dans un prochain épisode de podcast. Et on sera toujours sur la série autour de l'endométriose. Donc pour toutes les endo-girls, restez bien tout le mois d'octobre connectés à mon podcast parce que du coup, il y aura plusieurs épisodes qui vont sortir à ce sujet-là. En tout cas, je vous dis à très vite. dans un prochain épisode. Merci d'avoir écouté cet épisode de mon podcast Allo Nutrifeet. Si cet épisode t'a plu, n'hésite pas à t'abonner et surtout à le repartager autour de toi. Pour avoir plus de conseils et d'astuces au quotidien, tu peux me retrouver sur Instagram et le tirer du bas Nutrifeet. Et en attendant, je te dis à très vite dans un prochain épisode.

Description

J’ai de l’endométriose, de l’endo quoi ? de l’endométriose ! 🎙️


Bienvenue dans cette série spéciale du mois d'octobre, consacrée à une cause qui me tient profondément à cœur : l'endométriose 🌸


Ce mois-ci, je consacre chaque épisode de ce podcast à un sujet qui me touche de près : l’endométriose. Vous le savez peut-être déjà, mais en tant qu’Endogirl moi-même, j’ai appris à vivre avec cette maladie, et je connais bien les défis qu’elle peut nous imposer au quotidien. C’est donc avec beaucoup de cœur que j’ai décidé de créer cet espace pour qu’on puisse parler ouvertement de ce que l'endométriose signifie vraiment 💛.


Dans ce premier épisode on se retrouve en compagnie de Laura qui vient nous témoigner son quotidien avec l’endométriose ! De son diagnostique à sa reprise de pilule contraceptif elle nous raconte tout !

Vous pouvez la retrouver sur instagram au nom de @Laura__fintess !


A toutes mes Endogirls, je vous donne rendez-vous la semaine prochaine pour un prochain épisode 💖.


Ensemble, faisons bouger les choses et brisons les tabous. N’hésitez pas à écouter, à partager et à laisser vos témoignages ! On se retrouve très vite 🎧💕


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    J'ai de l'endométriose. De l'end quoi ? De l'endométriose. Ah, cette pathologie où on pense que c'est souvent dans notre tête ? Oui, exactement. Cette pathologie où, malheureusement, on a du mal à se faire diagnostiquer. Ça faisait des années que j'avais des douleurs de règles, c'était ultra abondant. J'avais des douleurs dans des parties du corps que je comprenais pas, j'avais tout le temps mal au ventre, il était tout le temps gonflé et personne ne me croyait. Je savais que c'était pas normal, mais on m'écoutait jamais. et j'avais qu'une envie c'est que quelqu'un me dise en fait tu n'es pas seule tu n'es pas seule face à cette pathologie et non ce n'est pas dans ta tête tu souffres bien de quelque chose et ça s'appelle l'endométriose Hello à tous j'espère que vous allez bien on se retrouve dans un nouvel épisode de mon podcast à l'eau nutrifit vous savez qu'en tant que diététicienne spécialisée dans les pathologies féminines mais aussi endo girl et ayant aussi le SOPK c'était important pour moi de revenir sur ces différents sujets Dans mon podcast, j'ai déjà évoqué plusieurs fois ce que c'était l'endométriose, comment le prendre en charge. Mais sur le mois d'octobre, on va avoir une série d'épisodes qui va porter autour de témoignages, autour de personnes qui vivent avec l'endométriose et aussi des marques qui interviendront pour nous raconter un petit peu, eux, comment ils font pour aider les femmes justement aussi qui souffrent d'endométriose. Pour commencer du coup cette série autour de tout l'endométriose, de tout le parcours justement qu'on peut connaître quand on est une endogirl, aujourd'hui, je reçois Laura. avec nous dans cet épisode. Donc Laura, je te laisse te présenter aux personnes qui nous écoutent.

  • Speaker #1

    Donc coucou tout le monde. Moi, je suis Laura, j'ai 26 ans. Je suis assistante RH et de direction. Et je suis atteinte d'endométriose.

  • Speaker #0

    Comment ça s'est passé justement, si tu nous racontes un petit peu aux personnes qui nous écoutent aujourd'hui ? Est-ce que toi, l'endométriose, c'est quelque chose que tu te disais que tu avais depuis très jeune ? Est-ce que ça a paru à l'arrêt de la pilule ? Comment s'est passé vraiment ce diagnostic de ton endométriose ?

  • Speaker #1

    Alors non, au tout début je ne me doutais pas du tout que j'avais de l'endométriose. En fait pour savoir, j'ai été réglée très tôt, donc j'étais en CM2, je crois que j'avais 10 ans. Et j'ai toujours eu des règles assez douloureuses, mais pour moi c'était normal, même autour de moi, les gynécos, tout le monde disait que c'était normal. Donc à mes 16 ans, j'ai commencé à prendre la pilule pour des douleurs de règles, chose qui m'a un petit peu calmée, mais j'avais toujours des douleurs de règles quand j'avais mes règles en fait. Et en fin 2020, j'ai décidé d'arrêter la pilule pour une question juste d'hormones. Je ne voulais plus d'hormones dans mon corps. Donc pendant un an, tout s'est très bien passé. Justement, je n'avais plus de douleurs. Tout était nickel. Et j'ai été réglée d'ailleurs très rapidement, même après l'arrêt de la pilule. Et il y a un jour, quand j'ai eu mes règles, j'avais une douleur au niveau de l'épaule. Et donc je me suis dit, comme je suis assez sportive, je me suis dit peut-être que je me suis foulée quelque chose. Voilà, donc je ne me suis pas inquiétée. Au bout de la deuxième, troisième fois, je me suis dit, bizarre, ça commence à arriver pile quand j'ai mes règles. Du coup, mon chéri, il a regardé sur Internet, il m'a dit, tu ne veux pas demander à ta gynéco de te faire une IRM parce que peut-être que tu as de l'endométriose. Ils disent que c'est un des symptômes d'endométriose. Je suis allée voir ma gynécologue lambda de base qui me suivait et elle me dit, mais non, c'est dans la tête.

  • Speaker #0

    La phrase qu'on entend souvent.

  • Speaker #1

    Voilà, c'est un effet de mode et elle ne voulait pas du tout me prescrire d'IRM. Je suis sortie de ce rendez-vous, j'avais l'impression d'être une folle. Je me suis dit, si ça se trouve, c'est peut-être, elle a raison. Et en fait, en parlant avec une connaissance à moi, elle m'a dit, écoute, va voir quand même un gynéco spécialisé dans l'endométriose. Ma sœur y a été et il est vraiment top. Du coup, je suis allée sur Paris, j'ai pris rendez-vous, je suis allée sur Paris. Et le gynéco m'a dit, donc il m'a demandé de raconter mes symptômes que j'avais. Il m'a dit à 90% sûr, vous avez de l'endométriose. Donc là, je vais vous prescrire une IRM pour savoir où est-ce que vous êtes atteinte. Donc j'ai fait l'IRM et bingo, j'étais bien atteinte d'endométriose.

  • Speaker #0

    Ça c'est vrai que malheureusement, cette étape que tu racontes, c'est ce que beaucoup de femmes connaissent ou vivent. Moi pour le coup, que ce soit moi, mon propre parcours ou les patientes que j'accompagne, je sais que c'est vraiment souvent ce qui se produit. Ce côté-là où nous on a les symptômes, on ressent les douleurs, on ressent qu'il y a quelque chose qui n'est pas normal, ce n'est pas juste des règles douloureuses. Souvent quand on a d'endométriose, ça peut être les troubles digestifs, ça peut être les douleurs directement à certaines parties du corps, comme toi au niveau de l'épaule. D'autres ça peut être des douleurs utérines, ça peut être des douleurs même... lorsqu'on urine ou à la défécation, en fonction de justement où sont les adhérences liées à l'endométriose. Et en fait, ces symptômes, parfois, on pense que justement, c'est juste des douleurs musculaires, c'est juste des choses lambda, parce qu'en fait, on entend tellement cette phrase, c'est dans votre tête, les règles, ça fait mal, c'est normal, qu'en fait, on ne se dit pas, bah oui, j'ai de l'endométriose. Et puis, c'est tellement dur parfois de trouver aussi un médecin, un gynéco qui nous écoute, qui veulent bien nous prescrire l'IRM. Après, il faut faire les examens, le diagnostic est souvent un petit peu long. Même parfois sur les IRM, on ne voit pas forcément non plus qu'il y a de l'endométriose, ça arrive. Et en fait, c'est tellement dur pour nous en tant que femmes parfois d'arriver à se faire diagnostiquer que limite il y en a qui abandonnent aussi dans le processus du diagnostic. Elles en ont marre d'aller chez plusieurs gynécos, de devoir justement se rendre à des rendez-vous médicaux tous les jours, etc. Et ça, c'est quelque chose que j'évoque beaucoup. Et toi, on le voit que ça a été un petit peu le cas aussi. Tu as dû voir une première gynéco qui ne t'a pas forcément écouté pour ensuite voir un deuxième qui là pour le coup était beaucoup plus spécialisé, qui a tout de suite compris et qui a dit bah... tes problématiques et qui t'a fait les examens nécessaires par rapport à ça.

  • Speaker #1

    Et c'est vrai que quand on sort de ce rendez-vous, donc avec ma première gynéco, clairement je suis sortie, j'étais vraiment déprimée parce que je me dis, c'est peut-être dans ma tête et du coup je vais devoir vivre entre guillemets toute ma vie donc avec ça. Et en fait, quand j'ai su que j'avais de l'endométriose, c'est peut-être un peu bête, mais je me suis sentie un peu soulagée, en mode, ben non, je ne suis pas folle. Genre, on met un mot sur une maladie que j'ai, et du coup, tu ressors en fait de ce rendez-vous plus rassurée, quoi.

  • Speaker #0

    C'est ça, en fait, ça permet de se dire, ok, j'ai de l'endométriose, je sais que ça va pas forcément être simple, mais d'un autre côté, on est soulagé de se dire, je ne suis pas folle. Et je n'ai pas non plus une autre problématique de santé, on sait ce que tu as, et ce qui va du coup potentiellement aussi t'aider. à améliorer tes symptômes, à pouvoir en fait aussi avoir une prise en charge derrière. Parce que des fois, des femmes restent pendant des années. Et je pense que pour toutes celles qui nous écoutent aujourd'hui, c'est peut-être le cas pour certaines d'entre vous. Vous restez pendant des années avec des douleurs, des incompréhensions face à votre corps. Et en fait, à des moments, vous ne savez plus quoi faire ni qui aller voir parce que vous ne comprenez pas vos problématiques. Que quand on sait qu'on a de l'endométriose, même si aujourd'hui, il n'y a pas de solution miracle et que les processus sont... compliqués face à ça, que ce soit au niveau de la pilule et tout, il y a des moyens de soulager les symptômes, mais c'est pas toujours simple. La problématique aussi, c'est que si on sait pas que vous avez de l'endométriose, bah toutes ces choses-là ne peuvent pas être mises en place non plus. Donc c'est ça que le diagnostic, pour moi, il est essentiel. Malheureusement, il est compliqué. Et moi, je le vois, maintenant que je suis dans le sud de la France aussi, avant, comme toi, j'étais à Paris, les médecins ici, c'est encore pire. Pour le coup, déjà à Paris, des fois, c'est dur d'avoir un rendez-vous. Quand on est dans d'autres parties de la France, comme dans le sud de la France ou quoi, je le vois. Les rendez-vous gynécologiques, c'est beaucoup plus long. C'est beaucoup plus compliqué, même pour les IRM, tout ce genre de choses. Et du coup, c'est là qu'il y a aussi d'autres femmes qui vont vite abandonner finalement dans leur diagnostic, tellement c'est long d'avoir aussi des rendez-vous médicaux.

  • Speaker #1

    Mais je reviens aussi sur ce que tu as dit par rapport à la prise en charge. C'est vrai que du coup, si on ne sait pas qu'on a cette maladie, on continue à manger normalement. En gros, quand on a de l'endométriose, souvent, il faut adapter une alimentation qui est anti-inflammatoire. Et ça, si tu ne le sais pas, malheureusement, tu ne peux pas le deviner. Donc c'est pour ça que quand j'ai su ça, du coup, d'ailleurs, je t'ai consulté aussi pour ça. Et c'est vrai que ça soulage, en fait. Moi, par exemple, je mangeais beaucoup de viande rouge. Du coup, j'ai dû diminuer. J'en mange toujours. Et j'essaye d'en manger un peu éloigné de mon cycle.

  • Speaker #0

    C'est vrai que l'alimentation, dans le cas de l'endométriose, c'est hyper important. Dans mon podcast à allo nutryfit, j'ai fait pas mal d'épisodes, justement, autour de ce sujet-là, en expliquant que l'alimentation... C'est une des clés aussi de prise en charge, que ce soit l'alimentation, l'hygiène de vie en général, l'activité physique, les compléments alimentaires. J'ai une série d'épisodes justement qui est sur toute la prise en charge autour de l'endométriose sur mon podcast à l'ONU Trifits, où j'explique justement ces différentes parties-là. Et ça, c'est essentiel. Mais comme tu l'as hyper bien dit, c'est que si on ne sait pas qu'on a de l'endométriose, même ce genre de choses, on ne va peut-être pas les appliquer. Et on ne sera peut-être aussi pas investi de la même manière. Parce que si on sait qu'on a de l'endométriose, on va vouloir faire exactement les choses pour soulager cette pathologie. Que quand on est dans l'inconnu, il y a peut-être des choses où on va se dire Bon, c'est un peu moins grave. Ok, là, j'ai mal au ventre. Et on va moins comprendre d'où ça vient. Et du coup, vouloir aussi améliorer, entre guillemets, ces problématiques-là. Toi, pour un petit peu rassurer aussi peut-être les personnes qui nous écoutent, est-ce que l'IRM, ça s'est bien passé ? Est-ce que c'était un rendez-vous où tu t'es sentie à l'aise ? Comment tu te sentais un petit peu avant de faire ton IRM ?

  • Speaker #1

    Alors j'avais hâte de faire mon IRM en fait parce que justement je me suis dit bon ça y est on va savoir où est-ce que je suis atteinte. Donc j'en ai fait deux IRM, une quand j'ai su que j'avais de l'endométriose donc fin 2022 et j'en ai refait une là récemment. Vu que j'ai arrêté la pilule en fait mon endométriose s'est énormément propagée malheureusement. Alors je sais que souvent les médecins ou les gynécos te proposent la pilule comme ça pour vraiment c'est la solution miracle. Dans certains cas oui. Dans certains cas, non. Donc ça, après, ça dépend de chaque personne et de chaque cas spécifique. Mais en tout cas, l'IRM s'est plutôt bien passé. Les personnes que j'avais autour de moi, donc moi, je suis basée, comme tu as dit, sur Paris. C'est vrai qu'on a un service médical quand même qui est vraiment bien, qui est vraiment top. Et en tout cas, j'ai vraiment été bien pris en charge. L'IRM, je pense que si vous devez le faire, c'est important pour savoir justement comment traiter l'endométriose, savoir où vous êtes atteinte. C'est hyper important. Donc clairement, il n'y a pas d'inquiétude à avoir, surtout si vous êtes bien entouré.

  • Speaker #0

    C'est ça, vraiment essayer d'être bien entouré, de prendre le temps aussi d'aller à un endroit où vous vous sentez à l'aise. En fonction des lieux aussi de l'IRM, il y en a qui sont moins bien notés que d'autres. Il y a des endroits où aussi on se sent plus à l'aise. Et de vous dire que même si sur le moment, ce n'est pas toujours agréable de faire un examen médical, il faut aussi se dire que ça va nous permettre d'avoir une réponse, de comprendre quelque chose. Et l'IRM en soi n'a rien de dangereux pour la santé. C'est-à-dire que sur le coup, oui, ce n'est pas toujours agréable. On n'est pas forcément dans des conditions qu'on aimerait. Ce n'est pas le moment le plus sympa. Mais il n'y a pas de danger à l'examen. Et une fois que c'est passé, au moins, vous attendez, vous avez les résultats. Et là-dessus, au moins, vous êtes rassurés par rapport à ça. Et au moins, vous comprenez d'où viennent aussi vos problématiques de santé. Donc vraiment, l'IRM, elle est importante à faire. Il y a souvent aussi des IRM de contrôle qui sont faits, comme tu l'as vu dans ton cas, un an plus tard ou quoi, pour vérifier aussi. surtout quand on ne prend pas la pilule, parce que du coup, il y a plus de chances que ça s'étende à d'autres organes, à d'autres parties aussi. Donc, il faut pouvoir surveiller par rapport à ça. Et toi, justement, ton endométriose, quand ils ont fait les IRM, ils ont vu un petit peu les localisations des adhérences ?

  • Speaker #1

    Alors oui, du coup, j'ai au niveau du tube digestif, au niveau du diagragme. Et là, avec la dernière IRM qu'on a passée, on a vu que j'avais également, donc au niveau de l'utérus, donc de l'adénomiose également. Chose que je n'avais pas, par contre, il y a deux, trois ans.

  • Speaker #0

    Ça, c'est très courant. L'adénomiose avec l'endométriose, c'est très, très courant. Il y a beaucoup de femmes qui en ont au niveau de l'utérus. Moi, je sais que c'est mon cas. J'en ai au niveau justement de l'utérus et digestif. Et est-ce que justement, toi qui partages un petit peu aussi sur les réseaux sociaux, via ton compte Instagram, tout ça, un peu ton parcours, ton histoire avec l'endométriose, est-ce que tu vois beaucoup de femmes justement qui... arrivent à se faire diagnostiquer ou qui ont du mal à se faire diagnostiquer ou qui ont peur justement de tout ça ?

  • Speaker #1

    Alors c'est vrai que j'en parle pas mal sur mon compte. Il y a beaucoup de retours et de témoignages. J'avais posé d'ailleurs une question, comment ils ont appris qu'ils avaient de l'endométriose et s'ils avaient eu des mauvaises expériences avec les gynécologues. Énormément des cas ont eu des mauvais retours au niveau des gynécologues. clairement les gynécologues qui ne sont pas spécialisés malheureusement dans l'endométriose nous envoient souvent entre guillemets bouler. Beaucoup de personnes maintenant je trouve arrivent quand même à se faire diagnostiquer assez rapidement par rapport à avant. C'est vrai qu'on en parle beaucoup plus sur les réseaux, il y a des associations, les médecins, les gynéco aussi se spécialisent un peu plus. Donc je pense que vraiment là on arrive dans une période, même si ce n'est pas encore révolutionnaire, mais je pense qu'on arrive vraiment à... du coup, à mettre un nom sur la maladie, à mieux la diagnostiquer. Et c'est vrai que je pense que là, on a l'impression que tout le monde est atteint d'endométriose. Parce qu'avant, on ne savait pas la diagnostiquer comme il faut.

  • Speaker #0

    C'est ça, exactement. C'est vrai qu'aujourd'hui, il y a cet avantage avec les réseaux de se retrouver aussi dans les parcours d'autres femmes, de voir qu'il y a de plus en plus de personnes qui en souffrent. Et du coup, aussi peut-être de pointer davantage nos symptômes pour pouvoir justement aussi se faire diagnostiquer. Il y a ce côté-là où oui, on se fait plus diagnostiquer parce que les gynécos commencent à davantage aussi nous écouter, à comprendre aussi cette pathologie. Il y a une avancée médicale aussi autour de l'endométriose. Il y a des personnes aussi, des personnalités connues, tout ça, qui en souffrent. Donc, on voit des personnes qui en parlent à la télé, dans les émissions et tout. Donc, ça aide aussi à propager un petit peu le côté endométriose, endo-girl, etc. pour justement avoir une prise en charge à ce niveau-là. Et c'est vrai que du coup, on entend plus parler, même s'il y a encore des personnes pour qui c'est compliqué, qui ne tombent pas forcément sur les bonnes gynéco. Mais c'est vrai que le côté des réseaux sociaux aide vachement à nous permettre de nous sentir moins seuls, de comprendre qu'on est plusieurs à en souffrir. Et je pense que c'est sur une voie où ça va être de plus en plus connu, de plus en plus évoqué un peu partout. Et les gynéco vont aider vachement à ce niveau-là. Mais c'est normal aussi qu'on ait l'impression que tout le monde en souffre. C'est qu'il y a ce côté-là où je pense qu'on s'écoute plus. dès qu'on a des symptômes là-dessus, donc on va plus facilement demander au gynéco de faire les examens d'un autre côté, il y a aussi ce côté-là où c'est de plus en plus connu, au lieu que comme tu l'as très bien dit, avant une femme avait des douleurs de règles à l'époque de nos parents ou quoi on leur disait pas c'est l'endométriose ou le SOPK ou des problématiques de santé et tout de suite on disait bon bah vous êtes infertile ou vous êtes stérile ou vous avez des douleurs de règles c'est normal, ou oui les femmes elles ont plus mal, certaines femmes ont plus mal enfin on mettait ça sur le coup juste c'est normal... et on cherchait pas plus loin et en plus les examens à l'époque, tout ce qui était médical et tout était beaucoup moins développé qu'aujourd'hui donc il y avait aussi cette partie là qui fait qu'on diagnostiquait moins donc c'est vrai qu'il y a cette impression d'avoir plein de femmes qui souffrent d'endométriose mais c'est aussi qu'il y a beaucoup plus de diagnostics et peut-être potentiellement aussi qu'il y a une augmentation des cas aussi ça au niveau des études et tout peut-être qu'on pourra voir plus tard qu'il y a aussi une augmentation des cas dans notre génération. Par rapport justement, si on continue un peu, du coup, là, on a parlé un petit peu de l'IRM, de comment ça se passait, tout ça. Je sais que moi, par exemple, dans mon parcours, j'avais fait l'IRM. Mais justement, avant de faire l'IRM, moi, la gynéco l'avait vue parce que sur mon échographie, j'avais mon ovaire qui était parti derrière mon utérus. Et du coup, elle m'a dit que c'était typique justement de l'endométriose. Et c'est comme ça qu'en fait, elle m'a mis sur la voie de l'endométriose avec les douleurs que j'avais, tout ça. Et c'est là qu'on a pu me faire passer l'IRM. Donc ça, c'est vraiment la partie un petit peu médicale, les examens et tout qu'on souvent vous fait faire. Est-ce que toi, une fois que tu as été diagnostiqué de l'endométriose, tu l'as très bien dit que tu avais essayé de mettre des choses en place au niveau alimentation. On s'était même vus toutes les deux pour en discuter. Est-ce que tu as mis d'autres choses en place ? Est-ce que tu as eu des accompagnements, que ce soit par la médecine douce, que ce soit au niveau psychologique ?

  • Speaker #1

    Alors oui, j'ai mis en place l'alimentation. Et à côté, ça fait un an, je crois, que je fais de la kiné. Et sincèrement, je le conseille à beaucoup de gens. personne si vous avez la possibilité d'avoir une kiné qui est spécialisée dans l'endométriose, sincèrement ça m'a soulagée énormément, énormément. Elle travaille vraiment sur le ventre, sur le ventre, sur l'utérus et je le conseille vraiment à toutes les personnes d'ailleurs qui me disent qu'ils sont atteintes d'endométriose, un conseil faites de la kiné. Donc moi, j'ai mis en place la kiné. J'essaye aussi un peu des méthodes de relaxation, méditation, yoga, pour vraiment essayer de détendre un maximum mon corps. Parce qu'en fait, quand je suis en crise, je suis souvent très crispée. Et du coup, mon corps, forcément, en fait, c'est pas bon d'être crispée comme ça. Donc j'essaye vraiment de me détendre et de faire au mieux pour soulager mes douleurs. Même si c'est pas facile. Et après, je prends de temps en temps des médicaments quand il n'y a pas le choix.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ce que j'allais te demander. Est-ce que des fois, tu as recours à des médicaments, justement, quand on n'en peut plus ?

  • Speaker #1

    Malheureusement, je prends des anti-inflammatoires quand je suis vraiment à bout ou sinon parce que soit je pars en vacances et qu'il faut que je sois un minimum en forme ou quand je vais au travail et que je dois tenir dans ma journée. Parce que sincèrement, je pense que c'est une maladie qui est très prenante et quand tu as des douleurs en continu constamment et que tu n'as rien qui te soulage, sincèrement, mentalement, c'est de la fatigue mentale, clairement.

  • Speaker #0

    C'est ça, en fait, c'est épuisant parce que le corps parfois il dit stop au lieu qu'en plus nous, mentalement, des fois, on n'a pas envie de dire stop. Et c'est le corps parfois qui ne veut plus, il y a les douleurs. que ce soit les douleurs nerveuses, moi je sais que j'ai beaucoup de douleurs neuropathiques, donc des douleurs nerveuses dans des parties du corps. Et ça je sais que c'est très très épuisant mentalement, j'ai beaucoup de patientes qui se plaignent justement de ce type de douleurs aussi. Il y a la fatigue chronique aussi qui s'installe énormément avec l'endométriose, c'est très prenant. Donc entre la fatigue chronique, les douleurs qui sont présentes constamment, c'est aussi une charge mentale. Par exemple quand on a un désir d'enfant ou quoi, on sait qu'il y a des choses où c'est compliqué, ça nous prend mentalement, ça nous prend émotionnellement parlant et tous ces facteurs font que parfois aussi c'est pas facile à vivre tous les jours et ça il faut le dire parce qu'il y a beaucoup de gens... qui parfois s'en rendent pas compte, soit les hommes ou d'autres personnes aussi, il y a des gens qui ne se rendent pas compte. Après quand tu ne le vis pas, c'est toujours délicat de se mettre à la place d'une personne, mais c'est vrai que c'est important aussi de comprendre que c'est une maladie qui n'est pas facile. Et oui, il y a des choses qui viennent soulager, mais ça n'empêche pas qu'il y a des moments où il y a des crises, et on aura beau tout faire, elles seront présentes et elles ne seront pas soulagées forcément. Et parfois, même les médicaments, comme tu l'as dit, sont des solutions aussi qui vont nous permettre de vraiment nous soulager quand on n'en peut plus. Après, il y a d'autres méthodes. Donc, on parlait tout à l'heure de l'alimentation. Donc, je vous inviterais vraiment à aller l'écouter, les autres épisodes de podcast à ce sujet-là. Il y a aussi toute la médecine douce. Donc, tu as très bien dit tout ce qui est kiné. Moi, je pense beaucoup aussi à l'ostéo. C'est vrai que moi, je vais beaucoup voir l'ostéo qui travaille énormément sur la partie viscérale, donc toute la partie digestive, tout ça aussi, pour soulager les douleurs. Elle m'aide aussi énormément dans tout ce qui est douleurs nerveuses. au niveau de mon épaule, au niveau de tout ce qui est tension au niveau des hanches, le bas du ventre, au niveau de l'utérus, c'est très crispé, très tendu. Donc ça, l'ostéopathie, la kiné, comme tu l'as dit, c'est des choses que je pourrais vraiment vous encourager à faire au quotidien vraiment régulièrement. Plus vous allez voir quelqu'un de manière régulière, plus vous aurez des résultats dans tout ce qui est médecine douce. Après, il y a plein d'autres choses qu'on entend beaucoup moins parler. Je pense à tout ce qui va être, par exemple, l'acupuncture, tout ce qui va être réflexologie aussi, qui est de plus en plus reconnue et qui est pas mal aussi au niveau de tout ce qui est douleur. Après, il y aura des petites choses que vous pouvez appliquer vous-même. Donc aussi bien les techniques de respiration, comme tu le disais, le fait de prendre du temps aussi pour méditer, faire du yoga, qui va avoir certaines postures qui vont venir détendre toute la partie justement au niveau de l'utérus. Il y a aussi toutes les techniques qu'on ne pense pas, mais il y a par exemple des outils qui peuvent nous aider à nous soulager. Je pense aux TENS, les petites électrodes qu'on peut mettre au niveau justement du bas du ventre. C'est très utilisé dans tout ce qui est centre antidouleur. Je sais qu'à Nice, il y a un centre antidouleur. que ce soit pour les femmes atteintes d'endométriose ou pour ceux qui ont d'autres problèmes de santé. On va beaucoup utiliser cette technique d'électro, tout ce qui est électrostimulation, les électrodes, tout ça, qui vont venir aider à soulager tout ce qui est contraction, toutes les douleurs qu'on peut avoir, que ce soit au moment des crises, au moment des règles directement, pour venir aussi aider. C'est de se dire qu'il n'y a pas une solution, il y a plusieurs petites choses que vous allez pouvoir mettre qui vont vous aider à vous soulager. Que ce soit l'hygiène de vie, alimentation, sport, que ce soit le côté mental. de se reposer, d'accepter que parfois, on a besoin de dormir plus, de se poser davantage que d'autres personnes. Et aussi toute la partie avec la médecine douce, les électrodes, les TENS, tout ça, tout ce qui va être aussi parfois des petites tisanes, les bouillottes, des petites astuces comme ça, qui ne vont pas vous faire guérir, mais qui vont permettre de mieux vivre votre pathologie. Et finalement, quand on prend en charge son endométriose, c'est ce qu'on recherche, c'est à mieux vivre avec sa pathologie parce que c'est une maladie chronique. Donc l'objectif, c'est de mieux vivre avec celle-ci.

  • Speaker #1

    exactement voilà moi je trouve que l'endométrise entre guillemets bon c'est dur à vivre au quotidien mais c'est pas non plus une fatalité et je pense qu'il ya plein de méthodes comme tu as dit juste avant à mettre en place et en fait fois comme tu dis faut apprendre à vivre avec et pour avoir un quotidien beaucoup plus léger et mieux en tout cas

  • Speaker #0

    Exactement. Et toi, aujourd'hui, comment tu te sens justement par rapport à un petit peu tout ce que tu as pu mettre en place ? Est-ce qu'actuellement, là, tu reprends la pilule ? Est-ce que tu vas la reprendre à un moment donné ? Ou tu en es un petit peu dans ton parcours après avoir justement toute cette partie diagnostique où tu as commencé à mettre des choses en place ? Parce qu'il y a beaucoup de femmes qui commencent justement à mettre tout en place une fois qu'elles sont diagnostiquées. Mais après, des fois, il y a un peu des baisses de motivation par moment. Des fois, on ne sait pas trop quoi faire. On ne sait pas trop si on peut reprendre la pilule parce qu'on en a marre ou pas. Toi, tu te sens un peu comment aujourd'hui ?

  • Speaker #1

    Alors, moi, c'est vrai que j'étais un peu perdue. La pilule, entre guillemets, de base, je ne voulais pas du tout la reprendre. C'était niette. Je voulais plus d'hormones, surtout que ça m'avait beaucoup changé en termes de caractère, de mental. J'étais beaucoup mieux sans la pilule. Et là, récemment, j'ai repris la pilule. C'est une pilule qui est en continu, donc je n'ai plus mes règles. Donc, en fait, c'est ce qui permet pour moi de me soulager. Il y en a, je sais, qui prennent la pilule, mais malheureusement, elles ont encore des douleurs. Moi, en tout cas, pour mon cas, la pilule, c'est mon médicament qui m'aide au quotidien. Voilà, c'est juste stopper.

  • Speaker #0

    Et tu sens que tu as moins de douleur depuis que tu as repris la pilule ? Oui,

  • Speaker #1

    franchement, ça faisait quatre mois que j'étais hyper bien. Je me sentais vraiment... En fait, tu as l'impression de revivre. Tu as l'impression vraiment, tu sais, parce que moi qui ai mal pendant mes règles, on va dire une semaine dans le mois, je n'étais pas bien. J'avais trois semaines où j'étais à peu près bien et une semaine où je n'étais pas bien. Donc, au quotidien, vivre, ce n'est pas facile. Et là, j'ai eu quatre mois. j'étais en mode pompe et l'homme tu vois, j'étais en salle de sport à fond, je dormais bien j'avais un bon sommeil, j'allais au travail j'étais hyper bien en fait t'as l'impression clairement de revivre parce que mine de rien d'avoir les douleurs au quotidien ou assez régulièrement c'est pesant parce que t'as l'impression, tu vois par exemple moi qui fais du sport, pendant 3 semaines je fais du sport et après je suis obligée de m'arrêter pendant une semaine ouais c'est ça

  • Speaker #0

    Et franchement, mentalement, c'est dur parce que surtout quand tu as des objectifs physiques ou même quand tu en as besoin, tu vois. Et c'est chiant de se sentir en fait ralenti par rapport à ça. Totalement. Enfin, malheureusement, tu ne peux rien y faire, mais tu es obligé de t'écouter. Donc, ce n'est pas facile,

  • Speaker #1

    tu vois. C'est ça, malheureusement, c'est vrai qu'il y a ce côté-là où parfois, comme ce que je disais tout à l'heure, on est des personnes qui sont sportives. Parfois, on a envie de faire plus. surtout quand on est actif, qu'on a un travail, etc. On a envie de faire tout ça et parfois le corps il veut plus et c'est là que ça peut créer de la frustration. Donc comme tu l'as dit, toi dans ton cas, la pilule ça te soulage, ça t'aide à te sentir mieux. Et aujourd'hui, est-ce que justement tu as des effets secondaires de ça ou vraiment pour l'instant tu vois que des points positifs ?

  • Speaker #0

    Alors du coup, on m'a mis sur une pilule micro-dosée. Donc je pense que la pilule pour l'instant en tout cas me convient. Celle-ci me convient, je n'ai pas d'autres effets. Après voilà, moi c'est mon cas à moi, bien sûr chaque cas est différent. Donc moi la pilule ça me convient. Peut-être à d'autres femmes, ça ne convient pas. Et il y a d'autres méthodes en tout cas.

  • Speaker #1

    C'est ça, en fait, la pilule, il ne faut pas forcément le voir toujours de manière négative. C'est sûr qu'aujourd'hui, c'est mieux parfois d'être sans hormones. On se sent mieux, c'est OK. Et comme toi, tu l'as dit, ça jouait beaucoup sur ton humeur. Moi, je sais que c'était mon cas aussi. Quand je prenais la pilule, je me sentais horrible, hyper aigrie. Je me détestais sous pilule. Le jour où je l'ai arrêtée, je me sentais beaucoup mieux. Mais c'est là que j'ai découvert aussi que j'avais l'ESOPK et l'endométriose. Donc c'est vrai que l'arrêt de la pilule nous pète. Parfois, on découvre qu'on a des pathologies. Et en fait, il ne faut pas avoir... peur parfois de reprendre la pilule si c'est une solution qui nous permet de nous soulager temporairement, de nous aider aussi à nous sentir mieux pendant des périodes, pendant des années en fonction de nos souhaits de vie aussi, en fonction des périodes de vie et parfois c'est ce qui va aider aussi et des fois c'est nécessaire, parfois c'est même obligatoire les gynéco vont vous dire si c'est vraiment la meilleure solution qu'il y a par rapport aussi à l'étendue de votre endométriose en fonction aussi de vos symptômes, de la qualité de vie que vous avez avec celle-ci, si vraiment vous sentez que vous n'arrivez plus à faire quoi que ce soit quotidiennement, que vous avez des douleurs constamment et que c'est plus handicapant qu'autre chose, la pilule peut devenir aussi un moyen de vous soulager parce que comme on le disait avant, toutes les méthodes données sont des choses qui, oui... aident mais qui ne sont pas non plus magiques et pour certaines personnes, comme tu l'as souligné en ton cas c'est tellement pesant qu'à un moment donné c'est une solution un peu de dernier recours mais une solution qui permet de te sentir mieux pendant une période qui permet aussi de te reposer mentalement, physiquement parfois de toutes ces douleurs et surtout quand on fait du sport c'est vrai que ça joue beaucoup dessus moi je le vois avec l'activité physique c'est hyper dur parfois quand on a des douleurs et je parle pas que des douleurs de règles, je parle aussi des douleurs nerveuses quand je pars courir et que t'as une douleur à l'épaule ou dans les hanches que... type sciatique ou quoi qui se déclenchent. C'est pas une partie de plaisir non plus, donc c'est vrai que je comprends ce fait-là. Moi, je sais que je suis toujours un peu entre deux à me dire, non, la pilule, j'ai pas envie, parce que j'ai peur, mais en même temps, parfois, ça pourrait soulager. Et d'un autre côté, ça va dépendre, comme tu l'as dit, de chacune. Il y a des pilules qui peuvent convenir aussi à certaines femmes et d'autres non, d'où aussi l'essentiel de bien se faire suivre par une gynéco qui est bien spécialisée là-dedans, avec qui vous vous sentez à l'aise. que vous arrivez à parler, vous confier, qu'elle vous comprenne réellement dans vos besoins. Et de ne pas hésiter à lui dire que si vous prenez une pilule, qu'elle ne vous convient pas, lui en parler pour potentiellement qu'elle vous la change et voir si il n'y en a pas une autre qui serait plus adaptée à vous. Et ça, c'est important d'en discuter. Moi, je vois aussi beaucoup de patientes qui vont prendre une pilule et ça ne leur convient pas, mais elles ne ressentent pas chez une gynéco pour en discuter avec elle et en parler. Et ça, c'est nécessaire parce que la gynéco, elle va peut-être vous proposer une pilule qui n'est pas adaptée du tout à vous. Et donc, c'est vraiment à voir selon vous, à voir selon... le moment même de votre vie, à voir selon comment vous vous sentez et vraiment vous adapter par rapport à ça.

  • Speaker #0

    Exactement. Complètement d'accord avec toi.

  • Speaker #1

    Et est-ce que plus tard, justement, je sais qu'on avait déjà un petit peu parlé toutes les deux, si tu veux l'évoquer un peu dans cet épisode de podcast, au niveau de tout ce qui est grossesse, etc. Comment tu te sens face à l'endométriose ?

  • Speaker #0

    Du coup, je suis allée voir ma gynéco qui m'a hyper bien conseillée. Donc, en fait, elle m'a remis sous pilule pour quand plus tard, je voudrais avoir des enfants. Elle m'a mis sous pilule pour vraiment mettre au repos mes ovaires parce qu'avec l'endométriose, dès que j'ai de douleurs, ça travaille et du coup, ça fatigue énormément mes ovaires. Donc voilà, moi qui veux des enfants plus tard, c'était la meilleure solution. En tout cas, la pilule me soulage, donc pour l'instant, je suis bien.

  • Speaker #1

    Ouais, c'est le plus important. Après, c'est ce qu'on disait juste avant, d'avoir un bon suivi gynécologique, ça nous aide aussi à faire les bons choix, à savoir exactement aussi comment s'y prendre. Et comme on l'a dit, la pub, c'est pas forcément toute une vie, ça peut être aussi la reprendre par période, comme dans ton cas, pour voir aussi comment plus tard tu te sentiras et pouvoir aussi, là, dans ton cas, pour le côté grossesse futur, te sentir mieux à ce moment-là. Et puis, c'est parfois plus difficile pour d'autres femmes aussi. Donc, le jour où vous voulez avoir des enfants, il y a parfois des parcours de PMA et tout qui sont proposés en cas de difficulté à concevoir. avoir un enfant. Et ça, je sais que j'accompagne énormément de patientes dans les parcours de PMA, pour le coup, que ce soit au niveau de l'alimentation, des compléments alimentaires, parce que c'est très prenant, mine de rien, pour le corps. Ça joue beaucoup entre, justement, toute la partie stimulation, la ponction, tout ça. On sait que c'est des choses qui vont jouer sur le système hormonal. Moi, j'ai beaucoup de femmes qui sont très, très nauséeuses avec toute la progestérone et tout qui est donnée aussi. Ça leur crée beaucoup de nausée. Ça joue énormément sur l'alimentation, ça joue sur la fatigue. Sauf que d'un autre côté, on sait que c'est pour une bonne chose à la fin. C'est pour avoir un enfant ici. une des plus belles choses dans la vie. certaines femmes et c'est important aussi de se dire que c'est pas une période mais cette période là peut être très difficile et c'est là que justement toute la partie aussi de soutenir l'organisme d'avoir une bonne alimentation va nous aider dans cette période là et c'est pour ça que moi je sais que dans mon métier j'aime aussi accompagner les femmes en parcours de pma que ce soit du côté alimentaire ou même un peu psychologique c'est une partie qui est à la fois belle parce qu'on sait qu'à la fin il y aura sûrement un résultat qui sera positif et qui sera incroyable et d'un autre côté c'est une période qui est pas facile pour la femme et du coup d'arriver à l'accompagner d'arriver à l'accompagner et l'aider durant cette cette

  • Speaker #0

    période pour moi c'est essentiel mais il faut et c'est vrai que comme tu dis voilà il ya plein de en fait faut pas les femmes qui sont atteintes d'endométriose faut pas qu'elle n'ait peur de ne jamais avoir d'enfant parce que ça ne veut pas dire que vous êtes vous ne pouvez pas en fait avoir d'enfant il ya tellement de pourra avoir. Et la médecine, maintenant, a énormément évolué. Donc, faites confiance aussi à la médecine. Il y a plein de choses qui sont mises en place. Et ce n'est pas parce que vous êtes atteinte d'endométriose ou même de SOPK que vous ne pourrez jamais avoir d'enfant.

  • Speaker #1

    Exactement. Et c'est hyper important de le dire parce qu'il y a beaucoup de femmes, tout de suite, quand elles apprennent, surtout quand on est jeune... ou qu'on connaît très peu le côté justement un peu médical, le corps humain, comment il fonctionne, etc. On peut beaucoup aussi confondre les termes stérile et infertile qui sont deux termes totalement différents. Et du coup, c'est important de vous dire, non, ce n'est pas parce que vous avez un SOPK ou une endométriose que ça y est, c'est une fatalité, que vous n'aurez jamais d'enfant. Non, vous pouvez avoir des enfants, même naturellement. Il y a encore quelques jours, sur les réseaux sociaux, j'ai vu une fille atteinte d'endométriose qui est tombée enceinte justement. Et c'est possible, on le sait, que pour le coup, il y en a plein qui tombent enceintes, même avec l'endométriose et le SOPK. SOPK. Moi-même, ça fait maintenant un an que j'accompagne des femmes qui ont ces pathologies et j'en ai plein qui tombent enceintes, qui retrouvent des cycles menstruels, qui sont réguliers pour les femmes qui souffrent du SOPK. Donc non, vraiment, ne mettez pas ça comme un diagnostic de fatalité. Et si vous avez des difficultés, comme tu l'as très bien dit, aujourd'hui, il y a des méthodes, il y a des solutions pour aider les femmes, les accompagner dans ces cas-là. Et c'est de plus en plus adapté aussi pour les femmes qui souffrent de ces pathologies. Donc même si c'est lourd, même si c'est pas facile, ça c'est sûr. On le sait que c'est quand même fatigant pour le mental, pour le corps. C'est possible d'avoir un enfant et il ne faut pas avoir peur de ça. Et si vous êtes bien accompagné, vous avez un bon entourage, ça vous aidera aussi à vous sentir plus à l'aise durant ce processus. Et aussi, je tiens à préciser, pensez bien que si vous avez un travail, il y a des jours qui sont donnés justement aux femmes aussi qui font des parcours de PMA. Donc n'ayez pas peur de dire à votre patron ou patronne par rapport aux jours de congé liés à ça qui sont aussi proposés, obligatoires pour les femmes qui font des parcours de PMA.

  • Speaker #0

    Exactement.

  • Speaker #1

    donc ouais vraiment dites-vous que l'endométriose c'est pas facile tous les jours il y a des solutions qui vont vous aider à soulager les symptômes parfois oui la pilule peut être aussi une méthode l'hygiène de vie pour moi est de toute manière déjà la clé à mettre à la base des bases ensuite tout le côté mental c'est important on n'a pas trop souligné aussi on a parlé que c'était difficile mais moi je trouve que c'est important de parfois se faire accompagner que ce soit par une psychologue que ce soit d'en parler aussi avec des personnes autour de nous même de la sophrologie ce genre de choses si ça vous prend trop mentalement que vous sentez vraiment que ça vous atteint tous les jours, que vous n'avez pas forcément un entourage non plus qui est présent au quotidien, n'hésitez pas à en parler autour de vous. Moi, j'ai beaucoup de patientes, je sais qu'ils se confient un peu à moi de temps en temps et tout, et je sais que ça les soulage. Donc parfois, il y a des psychologues, il y a des personnes qui ont vraiment ce métier-là, donc n'ayez pas peur d'aller consulter par rapport à ça, d'en parler autour de vous. Essayez aussi de bien vous renseigner, trouvez des bons suivis gynécologiques. et de ne pas tout de suite vous dire que c'est une fatalité, que vous n'aurez jamais de solution. Il y a pas mal de petites choses aussi pour quand même mieux vivre avec cette pathologie. Même si ce n'est pas miraculeux, il y a des choses pour se sentir quand même mieux. Est-ce que tu voudrais rajouter un petit mot à toutes les personnes qui nous écoutent aujourd'hui ?

  • Speaker #0

    Déjà, si vous soupçonnez avoir de l'endométriose, ce n'est pas dans votre tête, faites-vous aider et allez voir quelqu'un qui est spécialisé. Parce que malheureusement, les gynécos lambda et... ne sont pas aptes à vous prescrire des IRM et ne connaissent pas la maladie. Donc vraiment, il faut se diriger vers les bonnes personnes qui sont spécialisées. Après, comme tu l'as dit, ce n'est pas une fatalité d'avoir de l'endométriose non plus. Il y a plein de solutions, il y a plein de méthodes. Et plus on avance, plus il y aura des méthodes encore à l'avenir. Et c'est vrai que juste être bien suivi, être bien entouré, je pense que c'est la clé. N'ayez pas peur d'en parler même à votre entourage. de peur qu'ils ne comprennent pas, mais au moins vous en parlez et vous vous sentirez même libérés par rapport à ça parce que souvent, des fois, c'est vrai que vous refusez par exemple des sorties ou autre, ils vont dire ouais, mais elle ne veut jamais sortir, mais si vous leur expliquez pas, ils ne vont jamais comprendre, donc je pense que voilà, c'est important d'en parler autour de soi et même d'en parler autour de soi pour que les gens connaissent en fait cette maladie et en plus, on en parle de plus en plus donc voilà, et ce n'est pas une facilité on peut avoir des enfants, on peut avoir une vie normale et chaque cas est différent surtout

  • Speaker #1

    Exactement et comme tu l'as très bien souligné, je pense que c'est important d'en parler quand même aussi dans cet épisode, d'en discuter autour de vous et d'expliquer votre pathologie. D'où l'importance aussi de vous informer sur votre pathologie, comprendre ce que c'est l'endométriose, comprendre comment votre corps fonctionne, votre cycle menstruel fonctionne. En tant que femme, c'est essentiel parce que vous allez pouvoir l'expliquer autour de vous. J'ai beaucoup de patientes ou de témoignages que je vois même sur Instagram, les réseaux sociaux, où parfois les compagnons, enfin les conjoints de certaines femmes ne comprennent pas la pathologie. ne comprennent pas qu'il y a aussi des douleurs lors des rapports sexuels, par exemple. C'est essentiel. Demain, vous n'allez pas avoir un rapport, ça vous fait mal. Non, ce n'est pas normal de continuer. C'est important d'expliquer à votre conjoint que là, vous ayez des douleurs. Un autre exemple, je sais que moi, je fais quand même beaucoup de sport et il y a toujours ce no pain, no gain, de toujours aller à fond, de tout donner, que vous devez tout arracher à l'entraînement physique. Non, moi, par exemple, je devais faire une compétition d'Irox dans un mois. Mes douleurs d'endométriose ont été trop importantes. J'ai dû annuler, j'ai revendu ma place, malheureusement. Et oui, c'est un échec un peu personnel parce que je voulais le faire. malheureusement mon corps m'a dit non et c'est ok et en fait ça c'est important de vous dire que il y a des fois sur les réseaux ce côté no pain no gain, ce côté parfois de courir autour de la perte de poids, je sais qu'il y a beaucoup de femmes qui m'écoutent qui ont ces objectifs là mais il faut aussi vous dire que votre santé c'est votre priorité et que ça ne vous empêchera pas de vivre, de refaire ça peut-être plus tard, un moment où vous vous sentirez mieux. Mais votre santé, c'est votre priorité. Et parfois, la douleur, elle est tellement forte que vous ne pouvez pas. Et je sais que parfois, c'est dur à accepter, mais il faut mieux accepter ça que de se forcer à faire quelque chose et avoir des douleurs hyper fortes et très mal vivre le moment, voire avoir vraiment du mal à récupérer par la suite ou quoi. Et ça ne vous empêche pas de faire du sport par du plaisir, de quand même perdre du poids, mais de manière peut-être plus lente et plus adaptée et plus sain pour vous aussi, mine de rien, et de mettre des choses en place. Donc vraiment... apprenez à comprendre votre pathologie, l'expliquer autour de vous pour que les gens vous comprennent, de ne pas vous comparer à des femmes qui n'ont pas forcément d'endométriose aussi, et d'accepter aussi que parfois votre corps, il vous dira stop et c'est ok, et en fait vous pourrez le refaire plus tard et à un autre moment, et n'ayez pas peur de ça, de vous dire que toute votre vie vous ne ferez rien, non. Il y a juste des périodes aussi où parfois on est mieux, des périodes où c'est plus dur, et ça c'est important de savoir un peu... on va dire surfer sur cette partie-là, où pour le coup, il y a des montées, des descentes, et à des moments, ça va mieux, et à des moments, ça va un peu moins bien. Et c'est OK.

  • Speaker #0

    Voilà. C'est un peu les montagnes russes, cette maladie.

  • Speaker #1

    C'est ça, exactement. Je pense qu'on a fait le tour, on a parlé pas mal de choses. En tout cas, merci beaucoup Laura d'être venue dans cet épisode de podcast pour parler un peu de ton parcours. Je pense que ça fera du bien à toutes les personnes qui nous écoutent aujourd'hui. J'ai énormément de femmes atteintes d'endométriose qui nous écoutent, qui me suivent sur les réseaux. Et parfois, elles se sentent un peu seules face à leur pathologie. Donc d'avoir eu le témoignage de quelqu'un, d'avoir pu justement t'entendre, je pense que ça leur fera du bien. Elles se sentiront moins seules, peut-être plus comprises. Et ça fera peut-être aussi... des échos à certaines femmes de se dire ok là j'ai peut-être mon IRM à aller faire, là j'ai peut-être aller voir une autre gynéco et ça pourra vous aider justement à avancer aussi dans votre pathologie ou dans le diagnostic de celle-ci donc vraiment merci beaucoup d'être venue, ça m'a fait trop plaisir.

  • Speaker #0

    Merci à toi en tout cas et puis j'espère vraiment que ça a pu aider toutes les personnes qui nous ont écoutées et voilà, n'hésitez pas à aller vous faire diagnostiquer et à vous faire aider, c'est super important Exactement,

  • Speaker #1

    et où est-ce que les personnes qui nous écoutent aujourd'hui peuvent te retrouver sur les réseaux sociaux ?

  • Speaker #0

    Du coup, je suis sur Instagram avec Laura de Thierry Dubas Fitness. Je partage un peu mon quotidien, le sport, le lifestyle et l'endométriose également.

  • Speaker #1

    Pour toutes les filles qui sont atteintes d'endo, n'hésitez pas à aller la suivre, à voir son compte. Et sinon, on se retrouve dans un prochain épisode de podcast. Et on sera toujours sur la série autour de l'endométriose. Donc pour toutes les endo-girls, restez bien tout le mois d'octobre connectés à mon podcast parce que du coup, il y aura plusieurs épisodes qui vont sortir à ce sujet-là. En tout cas, je vous dis à très vite. dans un prochain épisode. Merci d'avoir écouté cet épisode de mon podcast Allo Nutrifeet. Si cet épisode t'a plu, n'hésite pas à t'abonner et surtout à le repartager autour de toi. Pour avoir plus de conseils et d'astuces au quotidien, tu peux me retrouver sur Instagram et le tirer du bas Nutrifeet. Et en attendant, je te dis à très vite dans un prochain épisode.

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