Speaker #0Hello girl, j'espère que tu vas bien parce qu'aujourd'hui on va parler d'un gros sujet dans ce nouvel épisode. On va voir ensemble le sujet principal acteur de notre inflammation, de nos symptômes, de nos maladies chroniques, on en entend tout le temps parler, et en même temps il est hyper sous-estimé et aussi minimisé, c'est le stress. Alors je vais surtout te montrer comment on est passé dans nos vies modernes de stress à... stress chronique, parce que ça a toute son importance, tu vas voir. Parce que souvent, on se dit « Ah non, ça va, je suis pas stressée en ce moment » . Alors qu'en fait, c'est plus possible de dire ça. On a des dizaines et des dizaines de situations de stress dans nos vies quotidiennes dont on se rend même plus compte tellement elles sont habituelles. Donc le but de cet épisode, c'est que tu comprennes la multitude de sources de stress justement dans ton quotidien. Donc je vais... diviser l'épisode en deux parties. Donc en premier, plutôt réexpliquer ce qu'est le stress et son mécanisme dans ton corps, qu'est-ce qui se passe dans ton corps quand tu as du stress. Et en deuxième partie, te réexpliquer les quatre types de stress dominants que tu peux rencontrer au quotidien et du coup, leur impact sur ta santé. Et je te donnerai bien sûr des conseils pour soulager ces quatre types de stress. Allez, c'est parti ! Alors, bon, le stress déjà, on le sait, c'est vieux comme le monde. Et même si aujourd'hui on le diabolise un peu, c'est au départ une réaction bien plus qu'utile à notre corps, à notre survie. C'est une réponse, une réaction naturelle à une situation de menace ou de danger. En gros, c'est un signal de passage pour que ton corps se mette en mode alerte maximum, parce que le stress, qu'est-ce qu'il va faire ? Il va activer ton système nerveux sympathique, donc en gros il va libérer des hormones de cortisol, d'adrénaline, etc. Et concrètement, ça va se sentir comment ? On l'a tous vécu. Concrètement, ces hormones, qu'est-ce qu'elles font dans notre corps ? Elles provoquent des réactions neurochimiques et physiques, comme l'augmentation du rythme cardiaque, la tension musculaire, la respiration qui devient plus courte, plus saccadée, etc. pour préparer ton corps à réagir, à fuir ou à se battre, donc pour survivre. On le disait, c'est quand même sacrément utile, parce que c'est grâce à ça qu'on survit depuis des... milliers, centaines de milliers d'années. Et donc le problème aujourd'hui c'est qu'on est passé sur une dérive pour notre corps et notre santé parce que ce stress là il est devenu chronique. Donc chronique ça veut dire que il est passé d'utile et passager à permanent, non-stop, il est tout le temps là. Et le problème c'est que être dans un état d'alerte permanent, ça épuise notre système immunitaire à force et ça favorise l'inflammation. Et donc, c'est quoi le problème avec ça ? C'est que l'inflammation égale douleur chronique, menstruelle, neuropathique, troubles digestifs, fatigue chronique, déséquilibre hormono, etc. Donc, ok, tout ça c'est logique. À un détail près, c'est que le stress chronique, du coup, on s'en rend même plus compte, et c'est là que ça devient assez vicieux. En fait, on ne fait même plus la différence, dans notre corps en tout cas. Notre inconscient, notre cerveau reptilien, ne fait même plus la différence entre le stress qui était à la base vital, donc je m'échappe d'un danger, vs le stress lié à notre environnement quotidien, où il n'y a pas nécessairement de danger de mort, mais donc qui nous maintient quand même dans ce mode survie, parce que les procédés chimiques qui se passent dans notre corps, c'est exactement les mêmes. Et c'est bien ça le problème. Donc voilà, est-ce que déjà t'es consciente de ça ? Est-ce que tu penses qu'aujourd'hui, si on te pose la question, tu te considères toi-même en état de stress chronique ou pas ? Aujourd'hui, je sais pas si t'imagines justement, les stats sont qu'il y a seulement une personne sur huit qui ne souffre pas de stress chronique. C'est vraiment le mal de notre société en gros, et moi du moment où j'ai compris que mon stress était lié à mon inflammation, ça a fait tilt. Je me suis vraiment dit qu'il fallait que je réduise mon stress d'une façon ou d'une autre, parce que j'ai compris que du coup si c'était la première cause d'inflammation, c'était aussi la première cause qui faisait flamber... mon endométriose et du coup tous mes symptômes associés. Et je te donne un exemple, par exemple, c'est quelque chose auquel je repense assez souvent d'ailleurs, aujourd'hui j'ai une vie complètement différente d'il y a 5 ans, et quand maintenant je pense à ce que je vivais il y a 5 ans, je me levais le matin, j'étais déjà en stress de la journée que j'allais passer, j'étais toujours en retard le matin, donc je... courais dans les transports pour aller au bureau, je me mettais une pression pas possible. Et voilà, même sur le chemin pour aller au bureau, je me rappelle, j'avais souvent du stress, je vivais à Paris. Et là, il y avait des multitudes de sources de stress, de ne pas se faire rouler son téléphone, de ne pas croiser le regard d'un vieux pervers, parce que voilà, tu connais, on est des femmes, donc on a l'air permanente aussi sur notre sécurité. Quand j'arrivais au boulot, je me transformais en boule de stress jusqu'à libération fin de journée, où je soufflais un peu, et encore, j'ai envie de dire, si je sortais le soir, je retrouvais aussi ce stress de ma sécurité, quand je rentrais seule après un verre ou un resto, ce genre de choses. Donc voilà. Quand je repense à tout ça, c'est hyper vicieux et c'est encore plus vicieux de ne pas se rendre compte et se dire que c'est normal, que ça fait partie de la vie, que ça fait partie de nous. Parce que non, enfin je m'en rends compte aujourd'hui en ayant changé pas mal de choses dans ma vie, c'est pas une fatalité et on peut vraiment le réduire au maximum. Pas le faire tomber à zéro, c'est sûr, mais quand même le réduire en grande partie. Et c'est en m'intéressant du coup à ça, donc au mécanisme du stress, que j'ai découvert aussi qu'il y avait plein... de formes de stress parce que plein de sources de stress. Et du coup, moi, il y en a quatre qui me parlent énormément. Donc, c'est les quatre types de stress dont je te parlais au début de l'épisode sur lesquels je me base parce que c'est ceux qui sont le plus représentés, je pense, même s'il y en a beaucoup plus. Donc, en premier, on a le stress lié à la charge mentale. En deuxième, on va avoir le stress plus relationnel. On a en troisième le stress physique et... Quatrième, j'ai mis le stress cognitif. Le but, bien sûr, c'est pas de se dire qu'il faut travailler sur tous ces types de stress en même temps. Le but, c'est juste d'identifier celui qui nous parle le plus dans notre vie en ce moment pour le soulager au mieux. Et ça, d'ailleurs, tu peux le faire sur le test sur ton type de stress. T'as le lien dans la description de l'épisode. Tu verras, comme ça, ça te prend trois minutes. C'est assez rapide. Tu réponds à quelques questions et ça te donne déjà une idée de... ton type de stress dominant que tu as en ce moment. Donc j'ai envie de commencer par te parler du stress lié à la charge mentale. Pourquoi celui-là en premier ? Parce que c'est celui qui m'a le plus impactée dans ma vie, je pense. D'ailleurs, qu'est-ce que c'est exactement la charge mentale ? Pour reprendre la définition, c'est une accumulation de tâches et de responsabilités, le sentiment de jamais en voir le bout et la pression de toujours devoir en faire plus. plus. Donc je pense que tu te reconnaîtras assez facilement, surtout en tant que femme malheureusement, quelle que soit ta situation pro, perso, familiale. On le connaît, c'est un sujet qui est de plus en plus repris aussi sur les réseaux, les médias féminins et tout, la charge féminine en plus de ça est assez conséquente. Ce que je t'invite à faire aussi d'ailleurs, c'est là, si tu peux, de prendre un papier et un stylo. et de te noter la liste de tout ce qui te fait penser à ta charge mentale dans ton quotidien. Tu verras, ça paraît anodin, mais déjà, rien que d'écrire ça, ça fait déjà partie de la solution, je t'en reparlerai après. En deuxième, du coup, je disais, le stress dont je voulais te parler, c'était le stress relationnel, donc le stress lié, en gros, au conflit avec les autres, aux tensions. Dans tes relations personnelles ou professionnelles, aux disputes, aux malentendus, aux interactions chargées en émotions négatives, tout ça, tout ça. Et clairement, je pense que ce stress relationnel, c'est vraiment le stress qu'on calcule même plus. Parce que c'est même pas qu'il existe, c'est qu'il est omniprésent. Genre, tu fais même plus gaffe à ce stress tellement il est partout dans notre vie. Sauf... Si bien sûr, t'élèves des chèvres au fond d'une montagne, mais bon, voilà. Donc je l'ai mis en deuxième, mais pour moi il est vraiment ex aequo avec le numéro 1, et pour moi c'est les deux stress qu'on peut le plus facilement matérialiser aujourd'hui dans nos vies, vu qu'on est tous hyper connectés les uns aux autres, et que les relations sont devenues très anxiogènes par rapport à nos modes de vie qu'on avait avant. Avant les réseaux sociaux. Et pareil que tout à l'heure, je t'invite à coucher sur un papier la liste de tout ce qui te stresse dans tes relations aujourd'hui. Donc tu peux te lister tout ce qui te stresse, quand tu penses à ta relation avec ta mère, par exemple, avec ta meilleure amie, avec ton mec, avec ta meuf, avec ta sœur, ton boss, etc. Notez ce qui te vient de manière assez spontanée. Faire de l'écriture intuitive un peu sur ça. Et ensuite, pour les stress suivants, donc en numéro 3 et numéro 4, je voulais te parler du stress cognitif. et du stress physique. Alors le stress cognitif, ça te parle peut-être pas comme ça, mais en gros c'est ton anxiété. D'ailleurs la différence entre le stress et l'anxiété, c'est assez intéressant de revenir sur ça, parce que justement le stress s'est défini comme arrivant suite à une cause précise, et l'anxiété plutôt sans cause précise. Genre tu te réveilles le matin, Et tu te dis, oh là là, je suis stressée, je ne sais pas ce que j'ai. Et c'est drôle d'ailleurs parce que si tu te dis souvent, je ne sais pas ce que j'ai, c'est un bon marqueur de ton niveau d'anxiété. Justement de, voilà, tu te sens mal, tu as des pensées anxieuses, tu te questionnes sans cesse sur ta vie, sur tes choix, tu te remets facilement en question, tu doutes de toi, tu culpabilises pour tout et n'importe quoi, tu rumines. Voilà, tu ressasses, tu te dis j'aurais pas dû faire ça, j'aurais dû faire ça, pourquoi je suis comme ça, je suis nulle, je me sens moche, j'ai une vie de merde, tout ça tout ça. Ce genre de choses qu'on peut quand même très facilement et beaucoup trop souvent se dire. Et encore une fois ça c'est hyper important parce que ça c'est beaucoup de pensées qu'on a de manière inconsciente et répétitive à longueur de journée. C'est le début aussi de la solution de l'identifier dès qu'on a des pensées comme ça. Et aussi de le coucher sur le papier, le journaling, ça revient tout le temps, c'est un exercice ultra puissant pour se libérer petit à petit de son stress. Et donc en numéro 4, je voulais te parler du stress physique. Donc ça c'est le stress plus lié à ta fatigue chronique. Donc la fatigue chronique, c'est ton épuisement physique, c'est souvent lié en cas de maladie chronique, de douleur chronique. Et c'est finalement le stress qui est le résultat de tous les autres. Parce que comme on l'a dit tout à l'heure, stress chronique égale inflammation égale douleur, donc tu vas puiser dans ton énergie, et tu affaiblis de plus en plus ton corps. Tu n'arrives plus à sortir du mode d'hypervigilance, aussi parce que ton corps, il ne se repose jamais vraiment, parce que même quand tu dors la nuit, finalement, si tu as un stress physique, si ton corps est vraiment épuisé physiquement, c'est du stress. Et du coup, même tes nuits ne sont plus réparatrices parce que ton sommeil n'est plus de bonne qualité, parce que ton corps n'arrive jamais à se mettre en repos vu qu'il est toujours en état d'hypervigilance. Voilà, maintenant qu'on a vu ensemble ces quatre types de stress, donc tu dois sûrement avoir une idée de celui ou de ceux qui te parlent le plus dans ton quotidien aujourd'hui. Si tu veux aller plus loin, je te le redis, n'hésite pas à faire ton test. Le lien est dans la description pour que tu puisses connaître le stress qui est le plus présent chez toi en ce moment. Et d'ailleurs, suite à ce test-là que tu peux faire sur ton type de stress, n'hésite pas aussi à faire l'audio complémentaire qui est dans l'épisode 2 du podcast. Je crois, le titre, pour ne pas te dire de bêtises, le titre de l'épisode, c'est ton exercice offert à l'extrait de ma méthode. Donc voilà, où tu vas pouvoir vivre en direct un exercice de relaxation. pour vivre en direct l'impact de la réduction de ton stress sur la réduction de ton inflammation. Donc pour renvoyer des signaux de sécurité à ton système immunitaire, qui va te permettre de passer une meilleure journée, mieux digérer, te sentir moins fatigué, etc. Voilà. À ce stade de l'épisode, j'espère t'avoir apporté des pistes de compréhension sur le lien entre ce que tu vis au quotidien dans tes symptômes et l'impact du stress sur ta santé. Et donc pour conclure, ce que je te propose, c'est de te donner quelques pistes de solutions sur lesquelles tu peux réfléchir, et peut-être déjà commencer à actionner des petits changements, petit à petit, ça se fait pas du jour au lendemain, mais les grandes transformations, je vous le dis souvent, c'est s'améliorer de 1% tous les jours, c'est en faire une minute de plus tous les jours, c'est ça qui va faire les grandes différences, et aussi permettre de rester motivé sur le long terme. Et donc mon premier conseil, le B.A.B.A. c'est de mieux te connaître, donc mieux comprendre comment tu fonctionnes. C'est vraiment le premier pas ça pour sortir du mode pilote automatique, c'est le premier pas pour rendre consciente tes pensées inconscientes qui alimentent ton stress. Parce que comme on l'a dit en début d'épisode, pour rappel, on a dit que le problème principal c'est que le stress chronique il est majoritairement inconscient. Donc déjà premier conseil, comme je te disais tout à l'heure, dès que tu as une pensée, dès que tu as une anxiété, prends l'habitude de la noter. En faisant ça, en fait, tu vas la sortir de ta tête, tu vas la matérialiser en l'écrivant, et ça va t'alléger de la sortir de toi, parce que finalement, c'est comme si tu la gardes dans ta tête, elle reste dans ta tête, et si tu l'écris, elle va se matérialiser, donc elle va sortir de toi. Et ça va aussi t'aider à plus conscientiser tes pensées anxieuses, et du coup à essayer de les transformer en pensées plus bienveillantes, si tu vois dès qu'elles arrivent. Et deuxième conseil, je te propose de te poser ces quelques questions-là que je vais te lister juste après. Donc pareil, encore une fois, prends-toi un petit cahier ou même dans ta note de téléphone et prends quelques minutes pour répondre à ces questions. Tu vas voir, c'est des questions qui peuvent vraiment te permettre de faire ressortir des choses assez intéressantes pour identifier, conscientiser encore une fois tout ce qui est encore trop inconscient lié à ton stress. Donc les questions... Premièrement, quelles sont les trois choses qui me stressent le plus en ce moment ? Ensuite, tu peux te demander quelles émotions négatives je ressens le plus souvent. Est-ce que c'est de la colère, de la frustration, de la tristesse, de la culpabilité ? Ensuite, tu peux aussi te demander, quand je ressens ces émotions, est-ce que j'arrive à les exprimer ou est-ce que je les garde pour moi ? Puis, sur une échelle de 1 à 10, à combien je noterai mon stress ? Tu peux faire pareil pour sur une échelle de 1 à 10, à combien je noterai mon anxiété. Et pareil pour à combien je noterai ma fatigue physique, donc mon stress physique. Ensuite, à quel moment de la journée je ressens le plus de tension physique dans mon corps ? Le matin, fin de journée ? Ou est-ce que c'est dès que je vais au bureau, dès que je vais dans les transports ? Et du coup, comment ça se matérialise dans ton corps ? Quelle tension physique exactement ? Est-ce que c'est dans le cou, dans les épaules ? Est-ce que c'est ton rythme cardiaque qui est plus affecté ? Des difficultés à respirer pleinement ? Est-ce que c'est ta peau qui gratte ? Est-ce que c'est vraiment un épuisement physique ? Ou plutôt mal au ventre, la constipation, la diarrhée, etc. Ensuite, en question, tu peux te poser quelles pratiques m'aident le plus à apaiser mon stress ? Donc exemple, ça peut être tout et n'importe quoi, yoga, respiration, marche, massage au spa, voilà. Et ensuite, dernière question, qu'est-ce que je fais pour moi chaque jour pour me sentir plus apaisée ? Donc voilà, ces questions, je te les réécrirai dans la description de l'épisode si tu veux pour que tu puisses te les renoter. Et voilà, on arrive déjà au bout de cet épisode, j'espère qu'il t'a plu. Si tu as des questions, tu peux m'écrire sur Insta, n'hésite pas. N'hésite pas aussi à faire... Donc l'épisode, comme je te disais, sur ton exercice offert anti-stress du podcast. Et à me laisser 5 étoiles si tu veux soutenir le podcast et mon travail, bien sûr. Ça me fera très plaisir. D'ici le prochain épisode, en tout cas, je tiens à te rappeler qu'il ne tient qu'à toi d'être ta meilleure amie, ton propre parent et ta première thérapeute. Prends soin de toi et à très vite.