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Amanaska Bali Le Podcast

17- Histoire de Bali- Le puputan de 1906 (3/4)

17- Histoire de Bali- Le puputan de 1906 (3/4)

16min |31/03/2025
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16min |31/03/2025
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Description

En 1906, un simple incident maritime déclenche l’un des épisodes les plus tragiques de l’histoire balinaise. Quand un navire s’échoue à Sanur, les habitants y voient un don des Dieux… mais les colons néerlandais, eux, y voient un vol.
Ce malentendu culturel sera le point de départ d’une escalade dramatique qui culminera au cœur du palais royal de Badung, dans un ultime acte de résistance : le Puputan, un suicide collectif d'une dignité bouleversante.

Dans cet épisode, on revient sur cet événement fondateur qui marque la fin d’un royaume… et le début d’une domination coloniale totale sur l’île des Dieux.

Amanaska Bali est le podcast voyage en famille qui vous permet de préparer une organisation de voyage à bali qui vous ressemble.

Vous avez envie de partir à bali et vous avez besoin de conseils de voyage bali, des informations pratiques sur bali ou de partager des expériences à bali, pour une découverte de bali authentique. Partir en voyage en famille à Bali pour découvrir bali et ses îles, Amanaska vous propose de préparer son voyage à bali et  un accompagnement à bali à travers des histoires, des anecdotes, des conseils voyage car nous vivons là où vous avez envie de partir à la découverte de bali.

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Transcription

  • Speaker #0

    bienvenue sur le podcast d'amanaska le premier compagnon de voyage à vous proposer de découvrir bali et les îles indonésiennes tout en partageant avec vous des conseils des informations pratiques de l'actualité pour préparer votre voyage et le vivre autrement à travers nos expériences nos coups de coeur les histoires d'hommes et de femmes inspirant nous allons vous raconter ce pays que nous aimons où nous vivons vous faire découvrir des traditions millénaires, des cultures ancestrales et un quotidien que nous partageons avec le peuple qui vit sur l'île au mieux le temps.

  • Speaker #1

    Homme, Swasti, Astou. Dans ce troisième épisode, je vais vous raconter une petite histoire. Nos amis les coques sont toujours là, sont toujours présents, et donc je vais vous raconter une histoire de Bali. Et là, je vous ai laissé écouter l'oiseau également. Ah, c'est l'ambiance balinaise. Je vais vous raconter une histoire qui concerne le Poupoutane, ou le suicide collectif baliné. Et ça se passe en 1906. C'est là que tout bascule, et que les Néerlandais, rappelez-vous, les colons, qui étaient déjà installés depuis longtemps sur Bali, se sont rendus compte que ce n'était pas si simple de vivre avec les balinés, et d'imposer leurs propres lois, leurs propres règles, leurs propres principes. Allez, on y va. C'est en 1906. que sur la plage de Sanur. Alors Sanur c'est dans le sud de Bali, c'est maintenant devenu une station balnéaire, très agréable pour les enfants, pour les plus grands, avec 5 km de pistes cyclables, c'est très agréable, on peut se reposer, faire des massages, il y a des grands palmiers, la plage magnifique avec une spécificité, cette plage a une barrière avec un récif corallien qui entoure toute la baie. Et ça c'est très intéressant et très important surtout pour la suite de l'histoire. Bien sûr, en 1906, sur la plage il n'y avait que des paillotes, des petites maisons en bois, c'était excessivement simple, les balinés dormaient sur le bord de la plage, même si les balinés n'ont jamais été très friands de la mer qui pouvait apporter des démons, mais ils étaient quand même pêcheurs et ils vivaient souvent, ils dormaient souvent sur le bord de la plage. Et en 1906 est arrivé un... Galion, une sorte de gros bateau en bois énorme qui appartenait à un armateur chinois. Et cet armateur chinois n'a pas bien vu comment rentrer dans la baie, puisque je vous ai expliqué qu'il y avait une barrière corallienne tout autour de cette baie. Et au lieu de prendre le bon passage, il s'est échoué directement, enfin pas lui, son bateau, il s'est échoué directement. sur le récif corallien. Et poum, il s'est posé dessus, la marée basse est arrivée, ça n'a pas arrangé les choses, et le bateau s'est retrouvé bloqué. L'amateur chinois est donc descendu de son bateau avec son équipage pour essayer de demander de l'aide. Les baïdés ne parlant pas chinois n'ont pas pu faire grand chose, et l'amateur chinois est allé rentrer un petit peu plus dans les terres à Tambaxari pour voir s'il pouvait être aidé par les néerlandais. Pendant ce temps, les balinés qui étaient sur le bord de la plage ont dit Oh, un bateau, ça a l'air sympa ! Ils sont allés voir le bateau. Il faut savoir qu'à marée basse, on peut marcher sur des centaines de mètres, voire je ne dirais pas des kilomètres, mais en tout cas des centaines de mètres. Ils ont rejoint le bateau et ont trouvé à l'intérieur de la vaisselle, des bijoux, des armes aussi. Ils ont trouvé plein de choses qui les intéressaient. Ils ont tout pris. Et puis, ils sont revenus sur le bord de la plage. Ils se sont distribués. La vaisselle en porcelaine, les fourchettes, je ne sais pas si elles existaient à cette époque. Si, certainement, peut-être, pourquoi pas. En tout cas, ils ont pillé le bateau. En tout cas, pour eux, ce n'était pas du pillage. Et puis, l'armateur chinois est revenu au prédicteur du bateau pour essayer de voir s'il pouvait débloquer ce bateau en marée haute. Et il s'était aperçu qu'en fait, il n'y avait plus rien dans le bateau. Tout simplement, il n'y avait plus la cargaison, il n'y avait plus rien. Donc, il est revenu sur le bord de la plage. Pour dire aux balinés, attendez, je crois qu'il y a un petit problème là. Je pense que vous avez pris des choses qui ne nous appartiennent pas. Donc vous êtes gentils, vous rendez tout. Et les balinés font, non, on n'est pas au courant. Je ne sais pas trop de quoi tu parles. Non, il a insisté, parlé, amené son équipage pour leur parler. Les menaçant un petit peu aussi d'ailleurs. Mais les balinés, ils se sont dit, non, non, au pire, oui, un bateau échoué. Eh bien, c'est comme on dit, c'est les fortunes de mer. Et voilà, on l'a pris parce qu'il n'y avait personne dedans. Il n'y avait personne dans le bateau, donc on a tout pris. Oui, mais bon, voilà. L'amateur chinois a donc demandé à ce que tout soit rendu, mais pas du tout. Ça, c'est... Non, non, pas possible. Donc, l'amateur chinois n'a eu qu'une seule possibilité, c'est d'aller voir l'armée néerlandaise pour leur dire, écoutez, soyez sympas, allez donc voir les balinés, demandez-leur de me rendre ma cargaison, parce que ce n'est pas possible. Donc l'armée néerlandaise, enfin en tout cas les responsables sont allés voir les balinés. Il faut savoir quand même qu'il y a de longues histoires entre la négociation entre les balinés et les néerlandaises. Et en finalité, en général, ça se terminait toujours par une bataille ou par des contrats qui n'étaient pas respectés. Et là, les néerlandais sont allés voir, ils ont dit qu'ils allaient, soyez gentils, rendre la cargaison. Et les balinés ont dit, ben non. D'abord, ils ont dit quelle cargaison ? Puis après, ils ont dit oui, peut-être, mais non, on ne va pas la rendre. Et ça a duré sur quelques années quand même. Ce n'était pas vraiment en 1906. C'était un petit peu avant. Et puis ensuite, les Irlandais sont revenus une fois, deux fois, trois fois pour aller voir les balinés sous la pression de notre ami chinois qui, lui, n'entendait pas cette oreille. Il exigeait donc le remboursement total de la marchandise par les balinés. Ah, vous ne voulez pas rendre la marchandise ? Eh bien, dans ce cas-là, vous me remboursez. Au début, c'était... Un petit peu de sous, c'était, voilà, disons 50 millions, attention, pas 50 millions de francs, 50 millions d'euros, c'est 50 millions de roupies. Et puis, en fait, au fur et à mesure des négociations, ça montait. Alors, 50 millions, 100 millions, 200 millions de roupies. Et les balinés disaient, ben non, c'est pas possible, on n'est pas d'accord. Et donc, en fait, les néerlandais ont commencé à en avoir un petit peu marre de venir les voir, ces balinés, et ils ont décidé de revenir à grand renfort de bateau. Là, cette fois-ci, c'était pas juste... Une délégation qui venait les voir, mais carrément, 4, 5, 10 bateaux énormes, pareil, des galions énormes, il faut s'imaginer un peu les bateaux de l'époque avec à l'intérieur une armée complète avec des canons, des fusils, des épées, des armures, ils sont tous venus. Le missionnaire ne dit pas comment ils ont réussi à débarquer, ce n'est pas forcément évident, mais ils ont débarqué à Sanur. Et donc ils ont libéré le bataillon d'artilleurs et là, ils se sont rendus directement au palais de Bandung. Ils étaient persuadés que cette démonstration de force suffirait à faire plier le plus récalcitrant et que l'affaire soit réglée dans la journée. A priori, c'était logique, parce qu'ils étaient quand même nombreux. Prenant conscience que les colons étaient maîtres de la situation, à l'intérieur, le Raja, qui était dans le palais de Bandouk, n'était pas en très très bon état. pas le palais, le Raja, qui était quand même assez malade, eh bien, lui aussi, il avait participé un petit peu aux cérémonies, parce que quand même, les négociateurs étaient quand même allés jusqu'au palais pour parler au Raja, en disant, s'il vous plaît, demandez à vos amis, à vos locaux, eh bien, de rendre la marchandise. Et lui aussi avait dit, je ne suis pas au courant, je ne sais pas, j'en sais rien, sachant quand même qu'il avait quand même profité de beaucoup de la cargaison. Donc, nous voilà devant le palais de Bandung, avec des... Une armée complète de néerlandais, casques, comme je vous l'ai dit, épées, fusils, canons, tout ce qu'il fallait. Et puis donc le maître des lieux, le Raja, normalement il aurait dû dire écoutez vous êtes vraiment beaucoup nombreux, ça ne veut rien dire. Vous êtes nombreux et vous allez, non on n'est pas d'accord, écoutez on vous rend tout et puis on n'en parle plus. Ça aurait pu être ça, sachant qu'il y avait non seulement, il fallait rendre la cargaison mais il fallait aussi... payer un dédommagement, parce qu'au fur et à mesure, comme je viens de vous le dire, l'armateur chinois, eh bien, il montait au fur et à mesure les enchères, parce que il estimait que c'était normal et qu'il y avait préjudice. Et là, prenant conscience que les colons étaient maîtres de la situation, eh bien, les grandes portes du palais s'ouvrirent pour laisser place au rajah en personne. Il était certainement sur un palais... On le voit d'ailleurs dans certains... s'appelait Le Petit Journal, à l'époque, en France. Il y avait un dessin de ce Poupoutane, et on voyait le Raja sur une sorte de baldaquin, je ne sais plus comment on dit baldaquin, et puis avec, bien sûr, tout autour, sa cour, avec ses concubines, ses femmes, peut-être quelques esclaves aussi, et ils étaient quand même vraiment nombreux à sortir, en ouvrant cette porte immense en bois, ils se sont retrouvés face... à cette armée surarmée, c'est le cas de le dire. Et là, qu'est-ce qui se passe ? Est-ce qu'ils ont rendu leurs marchandises ? Est-ce qu'ils ont rendu tout ce qu'ils avaient pris ? Est-ce qu'ils se sont excusés ? Ils ont fait un chèque et tout est terminé ? Pas du tout, pas du tout. Et c'est là où on arrive au Poupoutane. Eh bien, quand la porte est ouverte, le Raja est sorti en personne, quand même, avec sa garde royale et ses serviteurs. Le suvet de près, les deux familles royales composaient des épouses, des concubines, des enfants, on l'a vu tout à l'heure, des prêtres. Et puis l'ensemble de cette procession, ils étaient tous habillés en blanc, dans leurs plus beaux habits, ils étaient absolument magnifiques. Et puis là, eh bien... Chacun a pris son cris, des couteaux, pour simplifier, des couteaux de cérémonie, des couteaux traditionnels balinés, et ils ont attaqué tout simplement l'armée. Attention, ils n'avaient pas de fusils, ils n'avaient pas de pistolets, ils n'avaient pas de mitraillettes, ils n'avaient pas de bazookas, ils n'avaient rien. Ils n'avaient que leurs couteaux de cérémonie pour attaquer cette armée. Qu'a fait l'armée en retour ? Eh bien, ils se sont défendus. Ils ont tué tout le monde, ils ont tiré sur tout le monde. Et au fur et à mesure, les corps tombaient. Et donc s'en suivit un véritable massacre, un poupoutane ou un suicide collectif. Les balinés se jetant sur les soldats avec de simples cris pour obliger ces derniers à faire feu. Et c'est sous une pluie de mitrailles entre canons et mousquets qu'une grande partie des balinés périrent. Le plus horrible quelque part, c'est que les survivants égorgeaient les blessés avant de se donner eux-mêmes la mort. Enfants, femmes... Personnes âgées, tout le monde est mort. C'est ainsi que la famille royale de Bandung disparut, avec la mort d'environ 1000 personnes. Alors là, quelle fut la réaction de l'armée et des néerlandais ? Eh bien, ils se sont retrouvés complètement perdus. Pour deux raisons. D'abord, parce qu'ils ne s'attendaient pas à cette réaction. Et puis, voilà, ils ne bougeaient pas, on ne demande que de l'argent. On demande qu'est-ce qui se passe, là ils ont donc tué tout le monde. D'ailleurs, une anecdote dit que parmi l'armée, il y a eu un seul blessé qui s'est tiré lui-même une balle dans le pied. Est-ce que c'est vrai ou pas vrai ? Mais en tout cas, c'est ce qu'on dit. Donc les néerlandais ont été complètement perdus. Ils se sont dit mais qu'est-ce qui se passe ? C'est horrible, mais on ne peut pas. Puis ils se défendaient, bien sûr, je ne leur donne pas raison, mais ils se défendaient. Et quand ils se retrouvaient avec tous les corps autour d'eux, ce fut particulièrement horrible. Derrière, effectivement, il y a eu une réaction de la part de l'Europe. Là, on a eu, grâce au journal dont je vous ai parlé, le Petit Journal, qui était un journal comme le Parisien de l'époque, et qui ont titré Massacre à Bali, les Néerlandais ont tué, débaliné par centaines, par milliers Et ce fut bien sûr compliqué pour le commerce entre les différents pays. Et donc, derrière... Les néerlandais ont répondu, ben là on sait pas trop notre faute, enfin on sait pas trop ce qui s'est passé, voilà c'est la seule fois où ça arrivera, désolé, excusez-nous, en tout cas c'est à peu près ce qu'ils ont dit. Sauf que derrière, et bien après un nouveau Bopoutane en 1908, qui eut lieu cette fois-ci dans la région de Klongkoun, et bien les néerlandais, qui en avaient un petit peu marre, et bien ils laissent le contrôle de la culture et de la religion aux chefs locaux. et se contentent de gérer le commerce et la partie administrative. Ce qui est intéressant là-dedans, c'est qu'en fait, c'était trop. C'était trop pour les Néerlandais. Bien sûr, se battre, oui, mais à armes égales. Tant qu'à faire une sorte d'honneur, de principe, les Balinés, eux, ce qui était important pour eux, c'était que si jamais ça ne fonctionnait pas, si jamais on les menaçait réellement, ils passaient directement à un poupoutane. Voilà, nous sommes à la fin de cet épisode numéro 3 qui nous parle de l'histoire de Bali. Vous voyez que ce moment est très important pour les Balinais, pour l'histoire de Bali, puisque on se retrouve dans une situation vraiment compliquée, bien sûr pour les Balinais, mais aussi pour les Néerlandais qui s'aperçoivent qu'ils ne peuvent rien maîtriser, qu'ils ne peuvent pas maîtriser cette culture, cette volonté d'exister malgré le colonialisme. Et puis derrière, il va y avoir des conséquences que nous verrons dans... le quatrième épisode. Alors, je précise une petite chose quand même, cette histoire, eh bien, vous la retrouvez dans un livre qui s'appelle Sans évoluté à Bali de Vicky Baum. Sans évoluté à Bali de Vicky Baum. Et là, vous avez toute l'histoire de ce Poupoutane. C'est plutôt la fin du livre. Mais on y retrouve, avant tout, eh bien, l'histoire de ce Raja et comment ça se passe, avec un vrai contenu historique. Et je n'élase pas le talent de Laurent Deutsch. Donc je ne pourrai pas vous raconter ça avec plus de mots et plus d'émotions. Il aurait certainement fait mieux que moi, mais j'ai essayé de vous transmettre un petit peu une page de l'histoire balinaise. Nous nous retrouvons pour la suite, pour le quatrième épisode, qui va nous parler des premiers pas de Bali dans le tourisme, puisque juste après, quelques dizaines d'années après, Bali est rentré dans le tourisme et pour une raison bien particulière. Et on se retrouve donc dans le quatrième épisode pour parler cette fois-ci des premiers pas de Bali dans le tourisme. D'ici là, on s'abonne bien sûr, parce qu'il y aura beaucoup d'épisodes qui seront tous un petit peu différents, ou même carrément différents, puisqu'on va parler de Bali, mais aussi des traditions particulières. On va parler aussi de l'histoire des autres îles. Et puis il y aura des petits encarts aussi avec des expériences, l'expérience de Julie, l'expérience de Marine, dont je vous ai déjà parlé. et qui vivent Bali à leur façon. Et c'est extrêmement intéressant de partager des expériences, de parler entre nous de Bali, comment on l'aime, ce qu'on recherche, ce qu'on a reçu de Bali. Et ça, c'est dans les prochains épisodes, donc abonnez-vous. Et puis, nous continuerons bien sûr à vous donner des conseils sur Bali, puisqu'on a déjà parlé de la façon de voyager en famille. Et puis, on va revoir aussi comment on obtient un visa. C'est une façon pratique de vous informer. Et puis, nous avons aussi prévu quelques petites surprises. pour vous. Alors n'oubliez pas aussi, bien sûr, sur les plateformes sur lesquelles vous écoutez ce podcast, de mettre des étoiles, de mettre des avis, de donner votre avis, de donner, vous aussi, pourquoi pas, des choses que vous avez pu voir, que vous avez pu rencontrer, que vous avez pu expérimenter à Bali. N'hésitez pas, ce podcast est fait pour ça, c'est fait pour le partage. Merci d'avoir écouté ce podcast, et on se retrouve très bientôt, tout simplement, pour nouveaux podcasts. d'Amanaska.

Description

En 1906, un simple incident maritime déclenche l’un des épisodes les plus tragiques de l’histoire balinaise. Quand un navire s’échoue à Sanur, les habitants y voient un don des Dieux… mais les colons néerlandais, eux, y voient un vol.
Ce malentendu culturel sera le point de départ d’une escalade dramatique qui culminera au cœur du palais royal de Badung, dans un ultime acte de résistance : le Puputan, un suicide collectif d'une dignité bouleversante.

Dans cet épisode, on revient sur cet événement fondateur qui marque la fin d’un royaume… et le début d’une domination coloniale totale sur l’île des Dieux.

Amanaska Bali est le podcast voyage en famille qui vous permet de préparer une organisation de voyage à bali qui vous ressemble.

Vous avez envie de partir à bali et vous avez besoin de conseils de voyage bali, des informations pratiques sur bali ou de partager des expériences à bali, pour une découverte de bali authentique. Partir en voyage en famille à Bali pour découvrir bali et ses îles, Amanaska vous propose de préparer son voyage à bali et  un accompagnement à bali à travers des histoires, des anecdotes, des conseils voyage car nous vivons là où vous avez envie de partir à la découverte de bali.

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  • Speaker #0

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Alors Sanur c'est dans le sud de Bali, c'est maintenant devenu une station balnéaire, très agréable pour les enfants, pour les plus grands, avec 5 km de pistes cyclables, c'est très agréable, on peut se reposer, faire des massages, il y a des grands palmiers, la plage magnifique avec une spécificité, cette plage a une barrière avec un récif corallien qui entoure toute la baie. Et ça c'est très intéressant et très important surtout pour la suite de l'histoire. Bien sûr, en 1906, sur la plage il n'y avait que des paillotes, des petites maisons en bois, c'était excessivement simple, les balinés dormaient sur le bord de la plage, même si les balinés n'ont jamais été très friands de la mer qui pouvait apporter des démons, mais ils étaient quand même pêcheurs et ils vivaient souvent, ils dormaient souvent sur le bord de la plage. Et en 1906 est arrivé un... Galion, une sorte de gros bateau en bois énorme qui appartenait à un armateur chinois. Et cet armateur chinois n'a pas bien vu comment rentrer dans la baie, puisque je vous ai expliqué qu'il y avait une barrière corallienne tout autour de cette baie. Et au lieu de prendre le bon passage, il s'est échoué directement, enfin pas lui, son bateau, il s'est échoué directement. sur le récif corallien. Et poum, il s'est posé dessus, la marée basse est arrivée, ça n'a pas arrangé les choses, et le bateau s'est retrouvé bloqué. L'amateur chinois est donc descendu de son bateau avec son équipage pour essayer de demander de l'aide. Les baïdés ne parlant pas chinois n'ont pas pu faire grand chose, et l'amateur chinois est allé rentrer un petit peu plus dans les terres à Tambaxari pour voir s'il pouvait être aidé par les néerlandais. Pendant ce temps, les balinés qui étaient sur le bord de la plage ont dit Oh, un bateau, ça a l'air sympa ! Ils sont allés voir le bateau. Il faut savoir qu'à marée basse, on peut marcher sur des centaines de mètres, voire je ne dirais pas des kilomètres, mais en tout cas des centaines de mètres. Ils ont rejoint le bateau et ont trouvé à l'intérieur de la vaisselle, des bijoux, des armes aussi. Ils ont trouvé plein de choses qui les intéressaient. Ils ont tout pris. Et puis, ils sont revenus sur le bord de la plage. Ils se sont distribués. La vaisselle en porcelaine, les fourchettes, je ne sais pas si elles existaient à cette époque. Si, certainement, peut-être, pourquoi pas. En tout cas, ils ont pillé le bateau. En tout cas, pour eux, ce n'était pas du pillage. Et puis, l'armateur chinois est revenu au prédicteur du bateau pour essayer de voir s'il pouvait débloquer ce bateau en marée haute. Et il s'était aperçu qu'en fait, il n'y avait plus rien dans le bateau. Tout simplement, il n'y avait plus la cargaison, il n'y avait plus rien. Donc, il est revenu sur le bord de la plage. Pour dire aux balinés, attendez, je crois qu'il y a un petit problème là. Je pense que vous avez pris des choses qui ne nous appartiennent pas. Donc vous êtes gentils, vous rendez tout. Et les balinés font, non, on n'est pas au courant. Je ne sais pas trop de quoi tu parles. Non, il a insisté, parlé, amené son équipage pour leur parler. Les menaçant un petit peu aussi d'ailleurs. Mais les balinés, ils se sont dit, non, non, au pire, oui, un bateau échoué. Eh bien, c'est comme on dit, c'est les fortunes de mer. Et voilà, on l'a pris parce qu'il n'y avait personne dedans. Il n'y avait personne dans le bateau, donc on a tout pris. Oui, mais bon, voilà. L'amateur chinois a donc demandé à ce que tout soit rendu, mais pas du tout. Ça, c'est... Non, non, pas possible. Donc, l'amateur chinois n'a eu qu'une seule possibilité, c'est d'aller voir l'armée néerlandaise pour leur dire, écoutez, soyez sympas, allez donc voir les balinés, demandez-leur de me rendre ma cargaison, parce que ce n'est pas possible. Donc l'armée néerlandaise, enfin en tout cas les responsables sont allés voir les balinés. Il faut savoir quand même qu'il y a de longues histoires entre la négociation entre les balinés et les néerlandaises. Et en finalité, en général, ça se terminait toujours par une bataille ou par des contrats qui n'étaient pas respectés. Et là, les néerlandais sont allés voir, ils ont dit qu'ils allaient, soyez gentils, rendre la cargaison. Et les balinés ont dit, ben non. D'abord, ils ont dit quelle cargaison ? Puis après, ils ont dit oui, peut-être, mais non, on ne va pas la rendre. Et ça a duré sur quelques années quand même. Ce n'était pas vraiment en 1906. C'était un petit peu avant. Et puis ensuite, les Irlandais sont revenus une fois, deux fois, trois fois pour aller voir les balinés sous la pression de notre ami chinois qui, lui, n'entendait pas cette oreille. Il exigeait donc le remboursement total de la marchandise par les balinés. Ah, vous ne voulez pas rendre la marchandise ? Eh bien, dans ce cas-là, vous me remboursez. Au début, c'était... Un petit peu de sous, c'était, voilà, disons 50 millions, attention, pas 50 millions de francs, 50 millions d'euros, c'est 50 millions de roupies. Et puis, en fait, au fur et à mesure des négociations, ça montait. Alors, 50 millions, 100 millions, 200 millions de roupies. Et les balinés disaient, ben non, c'est pas possible, on n'est pas d'accord. Et donc, en fait, les néerlandais ont commencé à en avoir un petit peu marre de venir les voir, ces balinés, et ils ont décidé de revenir à grand renfort de bateau. Là, cette fois-ci, c'était pas juste... Une délégation qui venait les voir, mais carrément, 4, 5, 10 bateaux énormes, pareil, des galions énormes, il faut s'imaginer un peu les bateaux de l'époque avec à l'intérieur une armée complète avec des canons, des fusils, des épées, des armures, ils sont tous venus. Le missionnaire ne dit pas comment ils ont réussi à débarquer, ce n'est pas forcément évident, mais ils ont débarqué à Sanur. Et donc ils ont libéré le bataillon d'artilleurs et là, ils se sont rendus directement au palais de Bandung. Ils étaient persuadés que cette démonstration de force suffirait à faire plier le plus récalcitrant et que l'affaire soit réglée dans la journée. A priori, c'était logique, parce qu'ils étaient quand même nombreux. Prenant conscience que les colons étaient maîtres de la situation, à l'intérieur, le Raja, qui était dans le palais de Bandouk, n'était pas en très très bon état. pas le palais, le Raja, qui était quand même assez malade, eh bien, lui aussi, il avait participé un petit peu aux cérémonies, parce que quand même, les négociateurs étaient quand même allés jusqu'au palais pour parler au Raja, en disant, s'il vous plaît, demandez à vos amis, à vos locaux, eh bien, de rendre la marchandise. Et lui aussi avait dit, je ne suis pas au courant, je ne sais pas, j'en sais rien, sachant quand même qu'il avait quand même profité de beaucoup de la cargaison. Donc, nous voilà devant le palais de Bandung, avec des... Une armée complète de néerlandais, casques, comme je vous l'ai dit, épées, fusils, canons, tout ce qu'il fallait. Et puis donc le maître des lieux, le Raja, normalement il aurait dû dire écoutez vous êtes vraiment beaucoup nombreux, ça ne veut rien dire. Vous êtes nombreux et vous allez, non on n'est pas d'accord, écoutez on vous rend tout et puis on n'en parle plus. Ça aurait pu être ça, sachant qu'il y avait non seulement, il fallait rendre la cargaison mais il fallait aussi... payer un dédommagement, parce qu'au fur et à mesure, comme je viens de vous le dire, l'armateur chinois, eh bien, il montait au fur et à mesure les enchères, parce que il estimait que c'était normal et qu'il y avait préjudice. Et là, prenant conscience que les colons étaient maîtres de la situation, eh bien, les grandes portes du palais s'ouvrirent pour laisser place au rajah en personne. Il était certainement sur un palais... On le voit d'ailleurs dans certains... s'appelait Le Petit Journal, à l'époque, en France. Il y avait un dessin de ce Poupoutane, et on voyait le Raja sur une sorte de baldaquin, je ne sais plus comment on dit baldaquin, et puis avec, bien sûr, tout autour, sa cour, avec ses concubines, ses femmes, peut-être quelques esclaves aussi, et ils étaient quand même vraiment nombreux à sortir, en ouvrant cette porte immense en bois, ils se sont retrouvés face... à cette armée surarmée, c'est le cas de le dire. Et là, qu'est-ce qui se passe ? Est-ce qu'ils ont rendu leurs marchandises ? Est-ce qu'ils ont rendu tout ce qu'ils avaient pris ? Est-ce qu'ils se sont excusés ? Ils ont fait un chèque et tout est terminé ? Pas du tout, pas du tout. Et c'est là où on arrive au Poupoutane. Eh bien, quand la porte est ouverte, le Raja est sorti en personne, quand même, avec sa garde royale et ses serviteurs. Le suvet de près, les deux familles royales composaient des épouses, des concubines, des enfants, on l'a vu tout à l'heure, des prêtres. Et puis l'ensemble de cette procession, ils étaient tous habillés en blanc, dans leurs plus beaux habits, ils étaient absolument magnifiques. Et puis là, eh bien... Chacun a pris son cris, des couteaux, pour simplifier, des couteaux de cérémonie, des couteaux traditionnels balinés, et ils ont attaqué tout simplement l'armée. Attention, ils n'avaient pas de fusils, ils n'avaient pas de pistolets, ils n'avaient pas de mitraillettes, ils n'avaient pas de bazookas, ils n'avaient rien. Ils n'avaient que leurs couteaux de cérémonie pour attaquer cette armée. Qu'a fait l'armée en retour ? Eh bien, ils se sont défendus. Ils ont tué tout le monde, ils ont tiré sur tout le monde. Et au fur et à mesure, les corps tombaient. Et donc s'en suivit un véritable massacre, un poupoutane ou un suicide collectif. Les balinés se jetant sur les soldats avec de simples cris pour obliger ces derniers à faire feu. Et c'est sous une pluie de mitrailles entre canons et mousquets qu'une grande partie des balinés périrent. Le plus horrible quelque part, c'est que les survivants égorgeaient les blessés avant de se donner eux-mêmes la mort. Enfants, femmes... Personnes âgées, tout le monde est mort. C'est ainsi que la famille royale de Bandung disparut, avec la mort d'environ 1000 personnes. Alors là, quelle fut la réaction de l'armée et des néerlandais ? Eh bien, ils se sont retrouvés complètement perdus. Pour deux raisons. D'abord, parce qu'ils ne s'attendaient pas à cette réaction. Et puis, voilà, ils ne bougeaient pas, on ne demande que de l'argent. On demande qu'est-ce qui se passe, là ils ont donc tué tout le monde. D'ailleurs, une anecdote dit que parmi l'armée, il y a eu un seul blessé qui s'est tiré lui-même une balle dans le pied. Est-ce que c'est vrai ou pas vrai ? Mais en tout cas, c'est ce qu'on dit. Donc les néerlandais ont été complètement perdus. Ils se sont dit mais qu'est-ce qui se passe ? C'est horrible, mais on ne peut pas. Puis ils se défendaient, bien sûr, je ne leur donne pas raison, mais ils se défendaient. Et quand ils se retrouvaient avec tous les corps autour d'eux, ce fut particulièrement horrible. Derrière, effectivement, il y a eu une réaction de la part de l'Europe. Là, on a eu, grâce au journal dont je vous ai parlé, le Petit Journal, qui était un journal comme le Parisien de l'époque, et qui ont titré Massacre à Bali, les Néerlandais ont tué, débaliné par centaines, par milliers Et ce fut bien sûr compliqué pour le commerce entre les différents pays. Et donc, derrière... Les néerlandais ont répondu, ben là on sait pas trop notre faute, enfin on sait pas trop ce qui s'est passé, voilà c'est la seule fois où ça arrivera, désolé, excusez-nous, en tout cas c'est à peu près ce qu'ils ont dit. Sauf que derrière, et bien après un nouveau Bopoutane en 1908, qui eut lieu cette fois-ci dans la région de Klongkoun, et bien les néerlandais, qui en avaient un petit peu marre, et bien ils laissent le contrôle de la culture et de la religion aux chefs locaux. et se contentent de gérer le commerce et la partie administrative. Ce qui est intéressant là-dedans, c'est qu'en fait, c'était trop. C'était trop pour les Néerlandais. Bien sûr, se battre, oui, mais à armes égales. Tant qu'à faire une sorte d'honneur, de principe, les Balinés, eux, ce qui était important pour eux, c'était que si jamais ça ne fonctionnait pas, si jamais on les menaçait réellement, ils passaient directement à un poupoutane. Voilà, nous sommes à la fin de cet épisode numéro 3 qui nous parle de l'histoire de Bali. Vous voyez que ce moment est très important pour les Balinais, pour l'histoire de Bali, puisque on se retrouve dans une situation vraiment compliquée, bien sûr pour les Balinais, mais aussi pour les Néerlandais qui s'aperçoivent qu'ils ne peuvent rien maîtriser, qu'ils ne peuvent pas maîtriser cette culture, cette volonté d'exister malgré le colonialisme. Et puis derrière, il va y avoir des conséquences que nous verrons dans... le quatrième épisode. Alors, je précise une petite chose quand même, cette histoire, eh bien, vous la retrouvez dans un livre qui s'appelle Sans évoluté à Bali de Vicky Baum. Sans évoluté à Bali de Vicky Baum. Et là, vous avez toute l'histoire de ce Poupoutane. C'est plutôt la fin du livre. Mais on y retrouve, avant tout, eh bien, l'histoire de ce Raja et comment ça se passe, avec un vrai contenu historique. Et je n'élase pas le talent de Laurent Deutsch. Donc je ne pourrai pas vous raconter ça avec plus de mots et plus d'émotions. Il aurait certainement fait mieux que moi, mais j'ai essayé de vous transmettre un petit peu une page de l'histoire balinaise. Nous nous retrouvons pour la suite, pour le quatrième épisode, qui va nous parler des premiers pas de Bali dans le tourisme, puisque juste après, quelques dizaines d'années après, Bali est rentré dans le tourisme et pour une raison bien particulière. Et on se retrouve donc dans le quatrième épisode pour parler cette fois-ci des premiers pas de Bali dans le tourisme. D'ici là, on s'abonne bien sûr, parce qu'il y aura beaucoup d'épisodes qui seront tous un petit peu différents, ou même carrément différents, puisqu'on va parler de Bali, mais aussi des traditions particulières. On va parler aussi de l'histoire des autres îles. Et puis il y aura des petits encarts aussi avec des expériences, l'expérience de Julie, l'expérience de Marine, dont je vous ai déjà parlé. et qui vivent Bali à leur façon. Et c'est extrêmement intéressant de partager des expériences, de parler entre nous de Bali, comment on l'aime, ce qu'on recherche, ce qu'on a reçu de Bali. Et ça, c'est dans les prochains épisodes, donc abonnez-vous. Et puis, nous continuerons bien sûr à vous donner des conseils sur Bali, puisqu'on a déjà parlé de la façon de voyager en famille. Et puis, on va revoir aussi comment on obtient un visa. C'est une façon pratique de vous informer. Et puis, nous avons aussi prévu quelques petites surprises. pour vous. Alors n'oubliez pas aussi, bien sûr, sur les plateformes sur lesquelles vous écoutez ce podcast, de mettre des étoiles, de mettre des avis, de donner votre avis, de donner, vous aussi, pourquoi pas, des choses que vous avez pu voir, que vous avez pu rencontrer, que vous avez pu expérimenter à Bali. N'hésitez pas, ce podcast est fait pour ça, c'est fait pour le partage. Merci d'avoir écouté ce podcast, et on se retrouve très bientôt, tout simplement, pour nouveaux podcasts. d'Amanaska.

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En 1906, un simple incident maritime déclenche l’un des épisodes les plus tragiques de l’histoire balinaise. Quand un navire s’échoue à Sanur, les habitants y voient un don des Dieux… mais les colons néerlandais, eux, y voient un vol.
Ce malentendu culturel sera le point de départ d’une escalade dramatique qui culminera au cœur du palais royal de Badung, dans un ultime acte de résistance : le Puputan, un suicide collectif d'une dignité bouleversante.

Dans cet épisode, on revient sur cet événement fondateur qui marque la fin d’un royaume… et le début d’une domination coloniale totale sur l’île des Dieux.

Amanaska Bali est le podcast voyage en famille qui vous permet de préparer une organisation de voyage à bali qui vous ressemble.

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Transcription

  • Speaker #0

    bienvenue sur le podcast d'amanaska le premier compagnon de voyage à vous proposer de découvrir bali et les îles indonésiennes tout en partageant avec vous des conseils des informations pratiques de l'actualité pour préparer votre voyage et le vivre autrement à travers nos expériences nos coups de coeur les histoires d'hommes et de femmes inspirant nous allons vous raconter ce pays que nous aimons où nous vivons vous faire découvrir des traditions millénaires, des cultures ancestrales et un quotidien que nous partageons avec le peuple qui vit sur l'île au mieux le temps.

  • Speaker #1

    Homme, Swasti, Astou. Dans ce troisième épisode, je vais vous raconter une petite histoire. Nos amis les coques sont toujours là, sont toujours présents, et donc je vais vous raconter une histoire de Bali. Et là, je vous ai laissé écouter l'oiseau également. Ah, c'est l'ambiance balinaise. Je vais vous raconter une histoire qui concerne le Poupoutane, ou le suicide collectif baliné. Et ça se passe en 1906. C'est là que tout bascule, et que les Néerlandais, rappelez-vous, les colons, qui étaient déjà installés depuis longtemps sur Bali, se sont rendus compte que ce n'était pas si simple de vivre avec les balinés, et d'imposer leurs propres lois, leurs propres règles, leurs propres principes. Allez, on y va. C'est en 1906. que sur la plage de Sanur. Alors Sanur c'est dans le sud de Bali, c'est maintenant devenu une station balnéaire, très agréable pour les enfants, pour les plus grands, avec 5 km de pistes cyclables, c'est très agréable, on peut se reposer, faire des massages, il y a des grands palmiers, la plage magnifique avec une spécificité, cette plage a une barrière avec un récif corallien qui entoure toute la baie. Et ça c'est très intéressant et très important surtout pour la suite de l'histoire. Bien sûr, en 1906, sur la plage il n'y avait que des paillotes, des petites maisons en bois, c'était excessivement simple, les balinés dormaient sur le bord de la plage, même si les balinés n'ont jamais été très friands de la mer qui pouvait apporter des démons, mais ils étaient quand même pêcheurs et ils vivaient souvent, ils dormaient souvent sur le bord de la plage. Et en 1906 est arrivé un... Galion, une sorte de gros bateau en bois énorme qui appartenait à un armateur chinois. Et cet armateur chinois n'a pas bien vu comment rentrer dans la baie, puisque je vous ai expliqué qu'il y avait une barrière corallienne tout autour de cette baie. Et au lieu de prendre le bon passage, il s'est échoué directement, enfin pas lui, son bateau, il s'est échoué directement. sur le récif corallien. Et poum, il s'est posé dessus, la marée basse est arrivée, ça n'a pas arrangé les choses, et le bateau s'est retrouvé bloqué. L'amateur chinois est donc descendu de son bateau avec son équipage pour essayer de demander de l'aide. Les baïdés ne parlant pas chinois n'ont pas pu faire grand chose, et l'amateur chinois est allé rentrer un petit peu plus dans les terres à Tambaxari pour voir s'il pouvait être aidé par les néerlandais. Pendant ce temps, les balinés qui étaient sur le bord de la plage ont dit Oh, un bateau, ça a l'air sympa ! Ils sont allés voir le bateau. Il faut savoir qu'à marée basse, on peut marcher sur des centaines de mètres, voire je ne dirais pas des kilomètres, mais en tout cas des centaines de mètres. Ils ont rejoint le bateau et ont trouvé à l'intérieur de la vaisselle, des bijoux, des armes aussi. Ils ont trouvé plein de choses qui les intéressaient. Ils ont tout pris. Et puis, ils sont revenus sur le bord de la plage. Ils se sont distribués. La vaisselle en porcelaine, les fourchettes, je ne sais pas si elles existaient à cette époque. Si, certainement, peut-être, pourquoi pas. En tout cas, ils ont pillé le bateau. En tout cas, pour eux, ce n'était pas du pillage. Et puis, l'armateur chinois est revenu au prédicteur du bateau pour essayer de voir s'il pouvait débloquer ce bateau en marée haute. Et il s'était aperçu qu'en fait, il n'y avait plus rien dans le bateau. Tout simplement, il n'y avait plus la cargaison, il n'y avait plus rien. Donc, il est revenu sur le bord de la plage. Pour dire aux balinés, attendez, je crois qu'il y a un petit problème là. Je pense que vous avez pris des choses qui ne nous appartiennent pas. Donc vous êtes gentils, vous rendez tout. Et les balinés font, non, on n'est pas au courant. Je ne sais pas trop de quoi tu parles. Non, il a insisté, parlé, amené son équipage pour leur parler. Les menaçant un petit peu aussi d'ailleurs. Mais les balinés, ils se sont dit, non, non, au pire, oui, un bateau échoué. Eh bien, c'est comme on dit, c'est les fortunes de mer. Et voilà, on l'a pris parce qu'il n'y avait personne dedans. Il n'y avait personne dans le bateau, donc on a tout pris. Oui, mais bon, voilà. L'amateur chinois a donc demandé à ce que tout soit rendu, mais pas du tout. Ça, c'est... Non, non, pas possible. Donc, l'amateur chinois n'a eu qu'une seule possibilité, c'est d'aller voir l'armée néerlandaise pour leur dire, écoutez, soyez sympas, allez donc voir les balinés, demandez-leur de me rendre ma cargaison, parce que ce n'est pas possible. Donc l'armée néerlandaise, enfin en tout cas les responsables sont allés voir les balinés. Il faut savoir quand même qu'il y a de longues histoires entre la négociation entre les balinés et les néerlandaises. Et en finalité, en général, ça se terminait toujours par une bataille ou par des contrats qui n'étaient pas respectés. Et là, les néerlandais sont allés voir, ils ont dit qu'ils allaient, soyez gentils, rendre la cargaison. Et les balinés ont dit, ben non. D'abord, ils ont dit quelle cargaison ? Puis après, ils ont dit oui, peut-être, mais non, on ne va pas la rendre. Et ça a duré sur quelques années quand même. Ce n'était pas vraiment en 1906. C'était un petit peu avant. Et puis ensuite, les Irlandais sont revenus une fois, deux fois, trois fois pour aller voir les balinés sous la pression de notre ami chinois qui, lui, n'entendait pas cette oreille. Il exigeait donc le remboursement total de la marchandise par les balinés. Ah, vous ne voulez pas rendre la marchandise ? Eh bien, dans ce cas-là, vous me remboursez. Au début, c'était... Un petit peu de sous, c'était, voilà, disons 50 millions, attention, pas 50 millions de francs, 50 millions d'euros, c'est 50 millions de roupies. Et puis, en fait, au fur et à mesure des négociations, ça montait. Alors, 50 millions, 100 millions, 200 millions de roupies. Et les balinés disaient, ben non, c'est pas possible, on n'est pas d'accord. Et donc, en fait, les néerlandais ont commencé à en avoir un petit peu marre de venir les voir, ces balinés, et ils ont décidé de revenir à grand renfort de bateau. Là, cette fois-ci, c'était pas juste... Une délégation qui venait les voir, mais carrément, 4, 5, 10 bateaux énormes, pareil, des galions énormes, il faut s'imaginer un peu les bateaux de l'époque avec à l'intérieur une armée complète avec des canons, des fusils, des épées, des armures, ils sont tous venus. Le missionnaire ne dit pas comment ils ont réussi à débarquer, ce n'est pas forcément évident, mais ils ont débarqué à Sanur. Et donc ils ont libéré le bataillon d'artilleurs et là, ils se sont rendus directement au palais de Bandung. Ils étaient persuadés que cette démonstration de force suffirait à faire plier le plus récalcitrant et que l'affaire soit réglée dans la journée. A priori, c'était logique, parce qu'ils étaient quand même nombreux. Prenant conscience que les colons étaient maîtres de la situation, à l'intérieur, le Raja, qui était dans le palais de Bandouk, n'était pas en très très bon état. pas le palais, le Raja, qui était quand même assez malade, eh bien, lui aussi, il avait participé un petit peu aux cérémonies, parce que quand même, les négociateurs étaient quand même allés jusqu'au palais pour parler au Raja, en disant, s'il vous plaît, demandez à vos amis, à vos locaux, eh bien, de rendre la marchandise. Et lui aussi avait dit, je ne suis pas au courant, je ne sais pas, j'en sais rien, sachant quand même qu'il avait quand même profité de beaucoup de la cargaison. Donc, nous voilà devant le palais de Bandung, avec des... Une armée complète de néerlandais, casques, comme je vous l'ai dit, épées, fusils, canons, tout ce qu'il fallait. Et puis donc le maître des lieux, le Raja, normalement il aurait dû dire écoutez vous êtes vraiment beaucoup nombreux, ça ne veut rien dire. Vous êtes nombreux et vous allez, non on n'est pas d'accord, écoutez on vous rend tout et puis on n'en parle plus. Ça aurait pu être ça, sachant qu'il y avait non seulement, il fallait rendre la cargaison mais il fallait aussi... payer un dédommagement, parce qu'au fur et à mesure, comme je viens de vous le dire, l'armateur chinois, eh bien, il montait au fur et à mesure les enchères, parce que il estimait que c'était normal et qu'il y avait préjudice. Et là, prenant conscience que les colons étaient maîtres de la situation, eh bien, les grandes portes du palais s'ouvrirent pour laisser place au rajah en personne. Il était certainement sur un palais... On le voit d'ailleurs dans certains... s'appelait Le Petit Journal, à l'époque, en France. Il y avait un dessin de ce Poupoutane, et on voyait le Raja sur une sorte de baldaquin, je ne sais plus comment on dit baldaquin, et puis avec, bien sûr, tout autour, sa cour, avec ses concubines, ses femmes, peut-être quelques esclaves aussi, et ils étaient quand même vraiment nombreux à sortir, en ouvrant cette porte immense en bois, ils se sont retrouvés face... à cette armée surarmée, c'est le cas de le dire. Et là, qu'est-ce qui se passe ? Est-ce qu'ils ont rendu leurs marchandises ? Est-ce qu'ils ont rendu tout ce qu'ils avaient pris ? Est-ce qu'ils se sont excusés ? Ils ont fait un chèque et tout est terminé ? Pas du tout, pas du tout. Et c'est là où on arrive au Poupoutane. Eh bien, quand la porte est ouverte, le Raja est sorti en personne, quand même, avec sa garde royale et ses serviteurs. Le suvet de près, les deux familles royales composaient des épouses, des concubines, des enfants, on l'a vu tout à l'heure, des prêtres. Et puis l'ensemble de cette procession, ils étaient tous habillés en blanc, dans leurs plus beaux habits, ils étaient absolument magnifiques. Et puis là, eh bien... Chacun a pris son cris, des couteaux, pour simplifier, des couteaux de cérémonie, des couteaux traditionnels balinés, et ils ont attaqué tout simplement l'armée. Attention, ils n'avaient pas de fusils, ils n'avaient pas de pistolets, ils n'avaient pas de mitraillettes, ils n'avaient pas de bazookas, ils n'avaient rien. Ils n'avaient que leurs couteaux de cérémonie pour attaquer cette armée. Qu'a fait l'armée en retour ? Eh bien, ils se sont défendus. Ils ont tué tout le monde, ils ont tiré sur tout le monde. Et au fur et à mesure, les corps tombaient. Et donc s'en suivit un véritable massacre, un poupoutane ou un suicide collectif. Les balinés se jetant sur les soldats avec de simples cris pour obliger ces derniers à faire feu. Et c'est sous une pluie de mitrailles entre canons et mousquets qu'une grande partie des balinés périrent. Le plus horrible quelque part, c'est que les survivants égorgeaient les blessés avant de se donner eux-mêmes la mort. Enfants, femmes... Personnes âgées, tout le monde est mort. C'est ainsi que la famille royale de Bandung disparut, avec la mort d'environ 1000 personnes. Alors là, quelle fut la réaction de l'armée et des néerlandais ? Eh bien, ils se sont retrouvés complètement perdus. Pour deux raisons. D'abord, parce qu'ils ne s'attendaient pas à cette réaction. Et puis, voilà, ils ne bougeaient pas, on ne demande que de l'argent. On demande qu'est-ce qui se passe, là ils ont donc tué tout le monde. D'ailleurs, une anecdote dit que parmi l'armée, il y a eu un seul blessé qui s'est tiré lui-même une balle dans le pied. Est-ce que c'est vrai ou pas vrai ? Mais en tout cas, c'est ce qu'on dit. Donc les néerlandais ont été complètement perdus. Ils se sont dit mais qu'est-ce qui se passe ? C'est horrible, mais on ne peut pas. Puis ils se défendaient, bien sûr, je ne leur donne pas raison, mais ils se défendaient. Et quand ils se retrouvaient avec tous les corps autour d'eux, ce fut particulièrement horrible. Derrière, effectivement, il y a eu une réaction de la part de l'Europe. Là, on a eu, grâce au journal dont je vous ai parlé, le Petit Journal, qui était un journal comme le Parisien de l'époque, et qui ont titré Massacre à Bali, les Néerlandais ont tué, débaliné par centaines, par milliers Et ce fut bien sûr compliqué pour le commerce entre les différents pays. Et donc, derrière... Les néerlandais ont répondu, ben là on sait pas trop notre faute, enfin on sait pas trop ce qui s'est passé, voilà c'est la seule fois où ça arrivera, désolé, excusez-nous, en tout cas c'est à peu près ce qu'ils ont dit. Sauf que derrière, et bien après un nouveau Bopoutane en 1908, qui eut lieu cette fois-ci dans la région de Klongkoun, et bien les néerlandais, qui en avaient un petit peu marre, et bien ils laissent le contrôle de la culture et de la religion aux chefs locaux. et se contentent de gérer le commerce et la partie administrative. Ce qui est intéressant là-dedans, c'est qu'en fait, c'était trop. C'était trop pour les Néerlandais. Bien sûr, se battre, oui, mais à armes égales. Tant qu'à faire une sorte d'honneur, de principe, les Balinés, eux, ce qui était important pour eux, c'était que si jamais ça ne fonctionnait pas, si jamais on les menaçait réellement, ils passaient directement à un poupoutane. Voilà, nous sommes à la fin de cet épisode numéro 3 qui nous parle de l'histoire de Bali. Vous voyez que ce moment est très important pour les Balinais, pour l'histoire de Bali, puisque on se retrouve dans une situation vraiment compliquée, bien sûr pour les Balinais, mais aussi pour les Néerlandais qui s'aperçoivent qu'ils ne peuvent rien maîtriser, qu'ils ne peuvent pas maîtriser cette culture, cette volonté d'exister malgré le colonialisme. Et puis derrière, il va y avoir des conséquences que nous verrons dans... le quatrième épisode. Alors, je précise une petite chose quand même, cette histoire, eh bien, vous la retrouvez dans un livre qui s'appelle Sans évoluté à Bali de Vicky Baum. Sans évoluté à Bali de Vicky Baum. Et là, vous avez toute l'histoire de ce Poupoutane. C'est plutôt la fin du livre. Mais on y retrouve, avant tout, eh bien, l'histoire de ce Raja et comment ça se passe, avec un vrai contenu historique. Et je n'élase pas le talent de Laurent Deutsch. Donc je ne pourrai pas vous raconter ça avec plus de mots et plus d'émotions. Il aurait certainement fait mieux que moi, mais j'ai essayé de vous transmettre un petit peu une page de l'histoire balinaise. Nous nous retrouvons pour la suite, pour le quatrième épisode, qui va nous parler des premiers pas de Bali dans le tourisme, puisque juste après, quelques dizaines d'années après, Bali est rentré dans le tourisme et pour une raison bien particulière. Et on se retrouve donc dans le quatrième épisode pour parler cette fois-ci des premiers pas de Bali dans le tourisme. D'ici là, on s'abonne bien sûr, parce qu'il y aura beaucoup d'épisodes qui seront tous un petit peu différents, ou même carrément différents, puisqu'on va parler de Bali, mais aussi des traditions particulières. On va parler aussi de l'histoire des autres îles. Et puis il y aura des petits encarts aussi avec des expériences, l'expérience de Julie, l'expérience de Marine, dont je vous ai déjà parlé. et qui vivent Bali à leur façon. 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  • Speaker #1

    Homme, Swasti, Astou. Dans ce troisième épisode, je vais vous raconter une petite histoire. Nos amis les coques sont toujours là, sont toujours présents, et donc je vais vous raconter une histoire de Bali. Et là, je vous ai laissé écouter l'oiseau également. Ah, c'est l'ambiance balinaise. Je vais vous raconter une histoire qui concerne le Poupoutane, ou le suicide collectif baliné. Et ça se passe en 1906. C'est là que tout bascule, et que les Néerlandais, rappelez-vous, les colons, qui étaient déjà installés depuis longtemps sur Bali, se sont rendus compte que ce n'était pas si simple de vivre avec les balinés, et d'imposer leurs propres lois, leurs propres règles, leurs propres principes. Allez, on y va. C'est en 1906. que sur la plage de Sanur. Alors Sanur c'est dans le sud de Bali, c'est maintenant devenu une station balnéaire, très agréable pour les enfants, pour les plus grands, avec 5 km de pistes cyclables, c'est très agréable, on peut se reposer, faire des massages, il y a des grands palmiers, la plage magnifique avec une spécificité, cette plage a une barrière avec un récif corallien qui entoure toute la baie. Et ça c'est très intéressant et très important surtout pour la suite de l'histoire. Bien sûr, en 1906, sur la plage il n'y avait que des paillotes, des petites maisons en bois, c'était excessivement simple, les balinés dormaient sur le bord de la plage, même si les balinés n'ont jamais été très friands de la mer qui pouvait apporter des démons, mais ils étaient quand même pêcheurs et ils vivaient souvent, ils dormaient souvent sur le bord de la plage. Et en 1906 est arrivé un... Galion, une sorte de gros bateau en bois énorme qui appartenait à un armateur chinois. Et cet armateur chinois n'a pas bien vu comment rentrer dans la baie, puisque je vous ai expliqué qu'il y avait une barrière corallienne tout autour de cette baie. Et au lieu de prendre le bon passage, il s'est échoué directement, enfin pas lui, son bateau, il s'est échoué directement. sur le récif corallien. Et poum, il s'est posé dessus, la marée basse est arrivée, ça n'a pas arrangé les choses, et le bateau s'est retrouvé bloqué. L'amateur chinois est donc descendu de son bateau avec son équipage pour essayer de demander de l'aide. Les baïdés ne parlant pas chinois n'ont pas pu faire grand chose, et l'amateur chinois est allé rentrer un petit peu plus dans les terres à Tambaxari pour voir s'il pouvait être aidé par les néerlandais. Pendant ce temps, les balinés qui étaient sur le bord de la plage ont dit Oh, un bateau, ça a l'air sympa ! Ils sont allés voir le bateau. Il faut savoir qu'à marée basse, on peut marcher sur des centaines de mètres, voire je ne dirais pas des kilomètres, mais en tout cas des centaines de mètres. Ils ont rejoint le bateau et ont trouvé à l'intérieur de la vaisselle, des bijoux, des armes aussi. Ils ont trouvé plein de choses qui les intéressaient. Ils ont tout pris. Et puis, ils sont revenus sur le bord de la plage. Ils se sont distribués. La vaisselle en porcelaine, les fourchettes, je ne sais pas si elles existaient à cette époque. Si, certainement, peut-être, pourquoi pas. En tout cas, ils ont pillé le bateau. En tout cas, pour eux, ce n'était pas du pillage. Et puis, l'armateur chinois est revenu au prédicteur du bateau pour essayer de voir s'il pouvait débloquer ce bateau en marée haute. Et il s'était aperçu qu'en fait, il n'y avait plus rien dans le bateau. Tout simplement, il n'y avait plus la cargaison, il n'y avait plus rien. Donc, il est revenu sur le bord de la plage. Pour dire aux balinés, attendez, je crois qu'il y a un petit problème là. Je pense que vous avez pris des choses qui ne nous appartiennent pas. Donc vous êtes gentils, vous rendez tout. Et les balinés font, non, on n'est pas au courant. Je ne sais pas trop de quoi tu parles. Non, il a insisté, parlé, amené son équipage pour leur parler. Les menaçant un petit peu aussi d'ailleurs. Mais les balinés, ils se sont dit, non, non, au pire, oui, un bateau échoué. Eh bien, c'est comme on dit, c'est les fortunes de mer. Et voilà, on l'a pris parce qu'il n'y avait personne dedans. Il n'y avait personne dans le bateau, donc on a tout pris. Oui, mais bon, voilà. L'amateur chinois a donc demandé à ce que tout soit rendu, mais pas du tout. Ça, c'est... Non, non, pas possible. Donc, l'amateur chinois n'a eu qu'une seule possibilité, c'est d'aller voir l'armée néerlandaise pour leur dire, écoutez, soyez sympas, allez donc voir les balinés, demandez-leur de me rendre ma cargaison, parce que ce n'est pas possible. Donc l'armée néerlandaise, enfin en tout cas les responsables sont allés voir les balinés. Il faut savoir quand même qu'il y a de longues histoires entre la négociation entre les balinés et les néerlandaises. Et en finalité, en général, ça se terminait toujours par une bataille ou par des contrats qui n'étaient pas respectés. Et là, les néerlandais sont allés voir, ils ont dit qu'ils allaient, soyez gentils, rendre la cargaison. Et les balinés ont dit, ben non. D'abord, ils ont dit quelle cargaison ? Puis après, ils ont dit oui, peut-être, mais non, on ne va pas la rendre. Et ça a duré sur quelques années quand même. Ce n'était pas vraiment en 1906. C'était un petit peu avant. Et puis ensuite, les Irlandais sont revenus une fois, deux fois, trois fois pour aller voir les balinés sous la pression de notre ami chinois qui, lui, n'entendait pas cette oreille. Il exigeait donc le remboursement total de la marchandise par les balinés. Ah, vous ne voulez pas rendre la marchandise ? Eh bien, dans ce cas-là, vous me remboursez. Au début, c'était... Un petit peu de sous, c'était, voilà, disons 50 millions, attention, pas 50 millions de francs, 50 millions d'euros, c'est 50 millions de roupies. Et puis, en fait, au fur et à mesure des négociations, ça montait. Alors, 50 millions, 100 millions, 200 millions de roupies. Et les balinés disaient, ben non, c'est pas possible, on n'est pas d'accord. Et donc, en fait, les néerlandais ont commencé à en avoir un petit peu marre de venir les voir, ces balinés, et ils ont décidé de revenir à grand renfort de bateau. Là, cette fois-ci, c'était pas juste... Une délégation qui venait les voir, mais carrément, 4, 5, 10 bateaux énormes, pareil, des galions énormes, il faut s'imaginer un peu les bateaux de l'époque avec à l'intérieur une armée complète avec des canons, des fusils, des épées, des armures, ils sont tous venus. Le missionnaire ne dit pas comment ils ont réussi à débarquer, ce n'est pas forcément évident, mais ils ont débarqué à Sanur. Et donc ils ont libéré le bataillon d'artilleurs et là, ils se sont rendus directement au palais de Bandung. Ils étaient persuadés que cette démonstration de force suffirait à faire plier le plus récalcitrant et que l'affaire soit réglée dans la journée. A priori, c'était logique, parce qu'ils étaient quand même nombreux. Prenant conscience que les colons étaient maîtres de la situation, à l'intérieur, le Raja, qui était dans le palais de Bandouk, n'était pas en très très bon état. pas le palais, le Raja, qui était quand même assez malade, eh bien, lui aussi, il avait participé un petit peu aux cérémonies, parce que quand même, les négociateurs étaient quand même allés jusqu'au palais pour parler au Raja, en disant, s'il vous plaît, demandez à vos amis, à vos locaux, eh bien, de rendre la marchandise. Et lui aussi avait dit, je ne suis pas au courant, je ne sais pas, j'en sais rien, sachant quand même qu'il avait quand même profité de beaucoup de la cargaison. Donc, nous voilà devant le palais de Bandung, avec des... Une armée complète de néerlandais, casques, comme je vous l'ai dit, épées, fusils, canons, tout ce qu'il fallait. Et puis donc le maître des lieux, le Raja, normalement il aurait dû dire écoutez vous êtes vraiment beaucoup nombreux, ça ne veut rien dire. Vous êtes nombreux et vous allez, non on n'est pas d'accord, écoutez on vous rend tout et puis on n'en parle plus. Ça aurait pu être ça, sachant qu'il y avait non seulement, il fallait rendre la cargaison mais il fallait aussi... payer un dédommagement, parce qu'au fur et à mesure, comme je viens de vous le dire, l'armateur chinois, eh bien, il montait au fur et à mesure les enchères, parce que il estimait que c'était normal et qu'il y avait préjudice. Et là, prenant conscience que les colons étaient maîtres de la situation, eh bien, les grandes portes du palais s'ouvrirent pour laisser place au rajah en personne. Il était certainement sur un palais... On le voit d'ailleurs dans certains... s'appelait Le Petit Journal, à l'époque, en France. Il y avait un dessin de ce Poupoutane, et on voyait le Raja sur une sorte de baldaquin, je ne sais plus comment on dit baldaquin, et puis avec, bien sûr, tout autour, sa cour, avec ses concubines, ses femmes, peut-être quelques esclaves aussi, et ils étaient quand même vraiment nombreux à sortir, en ouvrant cette porte immense en bois, ils se sont retrouvés face... à cette armée surarmée, c'est le cas de le dire. Et là, qu'est-ce qui se passe ? Est-ce qu'ils ont rendu leurs marchandises ? Est-ce qu'ils ont rendu tout ce qu'ils avaient pris ? Est-ce qu'ils se sont excusés ? Ils ont fait un chèque et tout est terminé ? Pas du tout, pas du tout. Et c'est là où on arrive au Poupoutane. Eh bien, quand la porte est ouverte, le Raja est sorti en personne, quand même, avec sa garde royale et ses serviteurs. Le suvet de près, les deux familles royales composaient des épouses, des concubines, des enfants, on l'a vu tout à l'heure, des prêtres. Et puis l'ensemble de cette procession, ils étaient tous habillés en blanc, dans leurs plus beaux habits, ils étaient absolument magnifiques. Et puis là, eh bien... Chacun a pris son cris, des couteaux, pour simplifier, des couteaux de cérémonie, des couteaux traditionnels balinés, et ils ont attaqué tout simplement l'armée. Attention, ils n'avaient pas de fusils, ils n'avaient pas de pistolets, ils n'avaient pas de mitraillettes, ils n'avaient pas de bazookas, ils n'avaient rien. Ils n'avaient que leurs couteaux de cérémonie pour attaquer cette armée. Qu'a fait l'armée en retour ? Eh bien, ils se sont défendus. Ils ont tué tout le monde, ils ont tiré sur tout le monde. Et au fur et à mesure, les corps tombaient. Et donc s'en suivit un véritable massacre, un poupoutane ou un suicide collectif. Les balinés se jetant sur les soldats avec de simples cris pour obliger ces derniers à faire feu. Et c'est sous une pluie de mitrailles entre canons et mousquets qu'une grande partie des balinés périrent. Le plus horrible quelque part, c'est que les survivants égorgeaient les blessés avant de se donner eux-mêmes la mort. Enfants, femmes... Personnes âgées, tout le monde est mort. C'est ainsi que la famille royale de Bandung disparut, avec la mort d'environ 1000 personnes. Alors là, quelle fut la réaction de l'armée et des néerlandais ? Eh bien, ils se sont retrouvés complètement perdus. Pour deux raisons. D'abord, parce qu'ils ne s'attendaient pas à cette réaction. Et puis, voilà, ils ne bougeaient pas, on ne demande que de l'argent. On demande qu'est-ce qui se passe, là ils ont donc tué tout le monde. D'ailleurs, une anecdote dit que parmi l'armée, il y a eu un seul blessé qui s'est tiré lui-même une balle dans le pied. Est-ce que c'est vrai ou pas vrai ? Mais en tout cas, c'est ce qu'on dit. Donc les néerlandais ont été complètement perdus. Ils se sont dit mais qu'est-ce qui se passe ? C'est horrible, mais on ne peut pas. Puis ils se défendaient, bien sûr, je ne leur donne pas raison, mais ils se défendaient. Et quand ils se retrouvaient avec tous les corps autour d'eux, ce fut particulièrement horrible. Derrière, effectivement, il y a eu une réaction de la part de l'Europe. Là, on a eu, grâce au journal dont je vous ai parlé, le Petit Journal, qui était un journal comme le Parisien de l'époque, et qui ont titré Massacre à Bali, les Néerlandais ont tué, débaliné par centaines, par milliers Et ce fut bien sûr compliqué pour le commerce entre les différents pays. Et donc, derrière... Les néerlandais ont répondu, ben là on sait pas trop notre faute, enfin on sait pas trop ce qui s'est passé, voilà c'est la seule fois où ça arrivera, désolé, excusez-nous, en tout cas c'est à peu près ce qu'ils ont dit. Sauf que derrière, et bien après un nouveau Bopoutane en 1908, qui eut lieu cette fois-ci dans la région de Klongkoun, et bien les néerlandais, qui en avaient un petit peu marre, et bien ils laissent le contrôle de la culture et de la religion aux chefs locaux. et se contentent de gérer le commerce et la partie administrative. Ce qui est intéressant là-dedans, c'est qu'en fait, c'était trop. C'était trop pour les Néerlandais. Bien sûr, se battre, oui, mais à armes égales. Tant qu'à faire une sorte d'honneur, de principe, les Balinés, eux, ce qui était important pour eux, c'était que si jamais ça ne fonctionnait pas, si jamais on les menaçait réellement, ils passaient directement à un poupoutane. Voilà, nous sommes à la fin de cet épisode numéro 3 qui nous parle de l'histoire de Bali. Vous voyez que ce moment est très important pour les Balinais, pour l'histoire de Bali, puisque on se retrouve dans une situation vraiment compliquée, bien sûr pour les Balinais, mais aussi pour les Néerlandais qui s'aperçoivent qu'ils ne peuvent rien maîtriser, qu'ils ne peuvent pas maîtriser cette culture, cette volonté d'exister malgré le colonialisme. Et puis derrière, il va y avoir des conséquences que nous verrons dans... le quatrième épisode. Alors, je précise une petite chose quand même, cette histoire, eh bien, vous la retrouvez dans un livre qui s'appelle Sans évoluté à Bali de Vicky Baum. Sans évoluté à Bali de Vicky Baum. Et là, vous avez toute l'histoire de ce Poupoutane. C'est plutôt la fin du livre. Mais on y retrouve, avant tout, eh bien, l'histoire de ce Raja et comment ça se passe, avec un vrai contenu historique. Et je n'élase pas le talent de Laurent Deutsch. Donc je ne pourrai pas vous raconter ça avec plus de mots et plus d'émotions. Il aurait certainement fait mieux que moi, mais j'ai essayé de vous transmettre un petit peu une page de l'histoire balinaise. Nous nous retrouvons pour la suite, pour le quatrième épisode, qui va nous parler des premiers pas de Bali dans le tourisme, puisque juste après, quelques dizaines d'années après, Bali est rentré dans le tourisme et pour une raison bien particulière. Et on se retrouve donc dans le quatrième épisode pour parler cette fois-ci des premiers pas de Bali dans le tourisme. D'ici là, on s'abonne bien sûr, parce qu'il y aura beaucoup d'épisodes qui seront tous un petit peu différents, ou même carrément différents, puisqu'on va parler de Bali, mais aussi des traditions particulières. On va parler aussi de l'histoire des autres îles. Et puis il y aura des petits encarts aussi avec des expériences, l'expérience de Julie, l'expérience de Marine, dont je vous ai déjà parlé. et qui vivent Bali à leur façon. Et c'est extrêmement intéressant de partager des expériences, de parler entre nous de Bali, comment on l'aime, ce qu'on recherche, ce qu'on a reçu de Bali. Et ça, c'est dans les prochains épisodes, donc abonnez-vous. Et puis, nous continuerons bien sûr à vous donner des conseils sur Bali, puisqu'on a déjà parlé de la façon de voyager en famille. Et puis, on va revoir aussi comment on obtient un visa. C'est une façon pratique de vous informer. Et puis, nous avons aussi prévu quelques petites surprises. pour vous. Alors n'oubliez pas aussi, bien sûr, sur les plateformes sur lesquelles vous écoutez ce podcast, de mettre des étoiles, de mettre des avis, de donner votre avis, de donner, vous aussi, pourquoi pas, des choses que vous avez pu voir, que vous avez pu rencontrer, que vous avez pu expérimenter à Bali. N'hésitez pas, ce podcast est fait pour ça, c'est fait pour le partage. Merci d'avoir écouté ce podcast, et on se retrouve très bientôt, tout simplement, pour nouveaux podcasts. d'Amanaska.

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