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Ambition Digitale

50. Peur du succès, peur de l'échec: Comment débloquer son potentiel et briser son plafond de verre ? avec Mavic Bright

50. Peur du succès, peur de l'échec: Comment débloquer son potentiel et briser son plafond de verre ? avec Mavic Bright

50min |18/04/2024
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50min |18/04/2024
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Description

Quand je pense à Magic Bright, je pense MINDSET DU SUCCÈS, je pense PUISSANCE, AMBITION et si tu la connais déjà, que tu fasses partie de ses programmes, de ses centaines de milliers d’abonnés qui la suivent sur ses réseaux sociaux ou si tu l’as vue tout déchirer sur scène, tu vois déjà de quoi je parle et pourquoi j’ai tout de suite pensé à elle pour ce sujet sur la peur du succès et comment briser son plafond de verre.

Si tu ne la connais pas encore, dans ce cas, tu comprendras parfaitement de quoi je parle au terme de ces 50 min d’échange.

Bonne écoute.


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Transcription

  • Speaker #0

    Hello Mavic, bienvenue dans Ambition Digital. Je suis vraiment ravie de t'avoir à mon micro aujourd'hui. C'est un petit peu, tu sais, quand tu as quelque chose en tête depuis quelque temps, tu te dis que ce serait vraiment cool, je pense que ça pourrait apporter énormément de mon audience. Et puis tu te dis, bon, quand est-ce que je le fais, etc. Et puis là, en plus, ça a été hyper fluide. Je t'ai envoyé le message, tu m'as dit let's go. Donc, merci beaucoup. Merci d'avoir mis un petit créneau pour nous dans ton emploi du temps. C'est vraiment un grand, grand plaisir de t'avoir aujourd'hui.

  • Speaker #1

    C'est un grand plaisir pour moi d'être là. Honnêtement, on avait toutes les chances de ne pas y arriver parce que je reçois tellement de DM que j'aurais pu ne pas avoir ton DM. Oui, c'est pour d'ailleurs que nous qui se libérons, c'est un plaisir pour moi de passer ce créneau-là avec toi.

  • Speaker #0

    C'est génial. Alors, tu sais, généralement, je commence le podcast par ce que j'appelle le bubble quiz. Donc, l'idée, c'est de te poser une question qui n'est pas encore... Tu vois, dans le deep, deep du sujet qu'on a décidé d'aborder ensemble, mais plus une petite question qui permet un peu de découvrir ton univers et puis de te voir sous d'autres facettes. Alors, ma première question, c'est est-ce qu'il y a un trait de caractère ou quelque chose qui fait vraiment partie de toi, de ta personnalité, mais qu'on arrive rarement à percevoir dans tes contenus ou en ligne ou quand on ne te connaît pas en vrai ?

  • Speaker #1

    Je suis une introvertie et une timide.

  • Speaker #0

    Ah ouais, je suis.

  • Speaker #1

    Personne ne me voit venir de ce côté-là en général. Alors, je suis dix fois plus introvertie que je ne suis timide. Je suis une vraie, vraie introvertie. C'est-à-dire que j'enregistrerai à ce sujet ce matin encore. Je ne serai jamais l'amie qui t'appelle pour te dire j'ai besoin de parler par exemple. Je n'ai pas besoin de parler parce que, en fait, ça fait juste du bruit autour de moi. Je trouve les réponses à l'intérieur. Quand je vais mal, je ne dis pas je vais mal mais pas par pudeur, parce qu'en fait, ça ne m'aide pas. Ce qui veut dire qu'en général, je sais que dans ces moments-là, je suis vulnérable, j'ai besoin d'être rassurée auprès des miens. Je vais passer du temps et je vais leur donner encore plus d'amour, du coup, je vais recevoir plus d'amour. Ceux qui me connaissent se disent Oh, elle est probablement dans une de ces phases d'introspection où elle a besoin que je sois là. Mais je ne vais rien te dire parce que tout ce que tu pourrais me dire, il y aurait du bruit autour de ma réflexion. Donc, il y a ça. La deuxième chose, c'est que je suis vite submergée. Ma team le sait, mes proches le savent. Je rapporte hyper conflictuel à mon téléphone. Donc, ne crois pas que quand tu vas déchirer mon téléphone avec des WhatsApp, ça va m'inciter à te répondre plus vite. Non, je vais te répondre encore. moins vite parce que je vais être submergée. Et un autre truc que je ne t'ai pas dit que tu ne pouvais pas deviner, j'écoute pas les audios sur Instagram. Donc, c'est terriblement inégal. J'envoie des audios parce que mes ongles sont longs, parce que je suis dyslexique et que j'ai du mal à écrire, mais je n'écoute pas les audios parce que la plupart du temps, en prendre la voix de l'autre dans mon intimité, en fait, ça me submerge. C'est vraiment pas un truc que les gens peuvent deviner ou imaginer quand ils ne me connaissent pas.

  • Speaker #0

    Ah ben alors là, c'est clair, parce que franchement, là franchement c'est clair, j'aurais jamais imaginé, vraiment jamais imaginé.

  • Speaker #1

    Mais tu sais, en fait, beaucoup de gens confondent la timidité et l'introversion. Alors je suis une timide, donc aller vers toi, briser la glace, c'est pas un truc. instinctives chez moi, c'est vraiment un truc que je déteste. Et du coup, j'ai développé plein de mécanismes qui font que je rompre rarement la glace. C'est souvent l'autre qui va venir à moi rompre la glace. Et ça, c'est souvent ce qui se passe chez les gens qui se connaissent. Je sais que je suis comme ça. Je sais que ça provoque une petite vulnérabilité chez moi, donc j'ai plein de mécanismes. Et souvent, on croit que être introvertie, c'est timide. C'est pas du tout la même chose. Être introvertie, c'est avoir le centre de création de l'énergie à l'intérieur de soi, là où l'autre l'aura à l'extérieur de soi. Donc, je navigue à l'intérieur de ça tellement bien que la plupart du temps, personne ne s'en rend compte.

  • Speaker #0

    Voilà, clairement. Et puis en plus de ça, tu viens de casser aussi deux grosses croyances sur la création de contenu, le fait de se mettre en avant, d'être visible, etc., etc. Merci.

  • Speaker #1

    Merci, avec plaisir. Mais tu vois, je regrette que ça ne soit pas plus dit. En fait, si tu es timide et que ça te dérange que l'autre vienne à l'intérieur de toi, le plus simple à faire, c'est de lui donner quelque chose. Si je ne veux pas... On croit très souvent que les gens qui créent du contenu sont des gens exhibitionnistes ou partagent ou etc. Inquiète pas, ce n'est pas parce que tu me vois le matin sans mes faux cils, sans maquillage, que je t'ai tout montré. Ne t'inquiète pas, je sais très bien quelle partie de moi j'ai besoin de garder pour moi et pour ce que je vais faire. c'est que je vais partager avec toi sur les points sur lesquels je ne suis pas vulnérable, sur lesquels je suis OK. Et on confond aussi le fait qu'on a tendance à croire qu'être authentique, c'est tout montrer. Ce n'est pas vrai. Être authentique, c'est subordonner. C'est ça, être authentique. Je sais qui je suis. Je sais ce que peut provoquer chez moi telle ou telle interaction. Alors pourquoi je vais aller me faire chier en me mettant dans telle ou telle interaction ?

  • Speaker #0

    Exactement.

  • Speaker #1

    Je vais... assumer ce que je suis à l'intérieur du périmètre que j'ai défini comme étant safe pour moi dans une interaction avec toi.

  • Speaker #0

    Non, mais c'est clair. Pour le coup, ça me parle aussi parce que c'est quelque chose qu'on me dit souvent. On pense aussi que je suis... Alors, je n'ai pas vraiment de timidité, je dirais, mais l'introversion, oui, clairement. Et c'est sûr que pour moi, c'est beaucoup plus simple de faire venir les gens à moi aussi que d'aller vers les gens. Et c'est justement, je pense aussi, pour ça que souvent... La création de contenu, c'est pour nous une solution, en fait. C'est un ajustement, en fait.

  • Speaker #1

    C'est extraordinaire. Moi, j'en ai vraiment nourri une moscupabilité. Quand j'ai compris... Alors, du coup, il est venu vraiment très dans ma bulle, ce qui m'était joué cette de dingue. Quand j'ai compris les dégâts que la période COVID avait fait sur la santé mentale de l'humanité, je m'en suis voulue parce que ça a fait du bien. ça m'a fait du bien. Et à ce moment-là, je suis rentrée dans ce que j'appelle une nouvelle ère de ma vie où j'ai assumé complètement que je n'irais pas au bureau, il n'y aura pas d'open space pour moi, il n'y aura pas de machine à café avec moi. Et j'ai vraiment tutabilisé, tu vois, parce que je me suis dit, comment tu n'as pas vu toute la douleur que ça créait parce que l'être humain est un animal grégaire, mais que... Très paradoxalement, les gens qui ne sont pas grégaires sont les exceptions. C'était moins d'exceptions. Moi, ça m'a fait... Tu sais, Audrey, ça a été... Je te parle de ça, je ressens la sensation. Ça a été comme me recouvrir avec une couverture en esthétique. Tu sais, une espèce de réconfort que tu ressens quand tu as un petit moment de vulnérabilité ou tu as une couverture très lourde et tu te dis, OK, ça va aller. C'est une période. Dernier, un moment, on m'a dit, ma fille m'a dit, oh yes, c'est ça que je veux. Là, je suis bien, je suis moi et je suis capable de donner le meilleur de moi-même dans ces conditions-là.

  • Speaker #0

    Et en même temps, tu vois, tu dis qu'il y a aussi beaucoup de gens qui l'ont mal vécu. C'est vrai que le fait d'être un peu moins dans les relations, de voir moins de monde, etc., il y a beaucoup de gens qui ont mal vécu ça. Mais je crois que même ceux qui avaient plutôt leur tendance à être très entourés, à être peut-être très sociables, etc., ça a fait aussi beaucoup de bien aux gens de se poser et d'être un peu seuls avec eux-mêmes. Et c'est aussi, je pense, pour ça que ça a créé toute cette vague aussi de reconversion, de nouveaux métiers, de... de nouvelles missions, etc., tu vois.

  • Speaker #1

    Et d'un divorce,

  • Speaker #0

    et d'un secours,

  • Speaker #1

    et d'un bébé. Mais bien sûr.

  • Speaker #0

    C'est vrai, il y a eu ça aussi.

  • Speaker #1

    Bien sûr, parce que les gens... En fait, alors, ce que moi, j'ai trouvé extraordinaire, en plus de ce que ça m'a fait contenu de ma personnalité, c'est... l'impossibilité de s'échapper à soi-même. Et c'est pour ça que tellement de programmes de coaching ont émergé à ce moment-là, parce que quand tu peux t'étourdir, la vie telle qu'elle est, la vie post-moderne vous étourdit. Dès le matin, les gens sont à l'abord. Quand tu es dans le RER, même si tu te donnes l'illusion d'écouter un podcast et d'être dans ta butée dans une bulle, il n'y a rien du tout. Tu sens les odeurs des gens, tu entends la respiration des gens, il y a le chaos. Et donc, en fait, il y a eu ce moment où... Il n'y avait pas tout ça. Et comme il n'y avait pas tout ça, il y avait une espèce de crudité. de la vérité. Je suis, voilà ce que je ressens, voilà ce dont j'ai envie. Et en fait, ça a permis à certains, ou obligé d'autres, à voir et à reconnaître. Et c'est pour ça qu'on a eu les reconversions professionnelles. On a des couples qui croyaient être en crise, qui sont sortis de là, mais rabigotés, comme disent les gens de la pub. Mais rabigotés parce qu'ils se sont rendus compte que c'était le bruit. qui dédistribuait. Et de l'autre côté, il y a eu aussi des couples qui faisaient toujours essayer d'y arriver. Ils se sont rendus compte que juste en voyant ta face le matin, tu me disais...

  • Speaker #0

    C'est compliqué.

  • Speaker #1

    Ah ouais, ouais, ouais. Un peu plus. Comme ça, c'est bon. On a plein de confinement pour arriver. Voilà, pour qu'on arrête. Mais ce que les études ont montré, c'est aussi que la sexualité de plein de couples a évolué. parce qu'à partir du moment où tu es sorti de la petite petite fenêtre que tu crois, la vie pour la sectionnée, ça permet d'explorer d'autres horizons ça permet d'avoir des conversations qu'on n'a jamais eues, ça permet de prendre le risque de se tromper Quand j'ai une fenêtre de 30 minutes pour avoir de l'organisme, et si il y a des trucs,

  • Speaker #0

    on marche. On va aller jusqu'ici.

  • Speaker #1

    Ah oui ! Parce qu'après, on dort. Demain matin, il y a boulot. Mais tu as la possibilité, tu as l'espace pour tout.

  • Speaker #0

    Oui, d'explorer, oui.

  • Speaker #1

    Bien sûr, tu as tout notre univers qui se trouve à toi.

  • Speaker #0

    C'est génial parce que là même ça, j'adore cette intro. Je crois que ça restera ma meilleure intro du podcast, merci. J'adore. Alors aujourd'hui, on a décidé de parler de succès, de peur du succès aussi, de plafond de verre. C'est plein de mots, je sais qu'ils parlent énormément. à celles qui nous écoutent, qui me parlent aussi énormément, et je pense aussi qu'ils font partie de tes accompagnements, de ton quotidien, de ton message, etc. Mais du coup, il faudrait peut-être qu'on définisse au moins en tout cas ce que toi, tu mets derrière le terme succès. Qu'est-ce que tu mets derrière ce terme, justement, qui est un peu un terme fourre-tout pour beaucoup de gens ?

  • Speaker #1

    Qu'est-ce que tu veux ? Tu veux la définition du succès ou tu veux...

  • Speaker #0

    La chaîne, la chaîne. Ouais, la chaîne.

  • Speaker #1

    Moi. Je mesure mon succès à deux choses. Mon niveau de sérénité et mon niveau de confort. Et à l'intérieur de ça, tu as vraiment les deux extrêmes. Tu as ce qui n'est pas avouable, le niveau de confort, parce que très souvent, on dit, mais non, l'argent ne fait pas le bonheur. Non, l'argent ne fait pas le bonheur. Mais on est d'accord que quand on crève la dalle, on est moins heureux que quand on a le ventre bleu. Donc, tu as les deux extrêmes. Tu as le confort et la sérénité. Alors, voilà comment je perçois les choses. Le matin, quand je me lève, je me sonde. Et la première chose, les deux premières choses que je vais percevoir, c'est... qu'est-ce que je ressens avant d'ouvrir mes yeux qu'est-ce que je ressens et le degré de sérénité que j'éprouve je sais si je suis sur les bons rails ou si rapidement il faut opérer des changements ou s'il faut faire des ajustements c'est-à-dire que j'ai un rapport vraiment extrêmement physique au succès la sérénité est vraiment quelque chose est vraiment un état que je ressens donc je vais voir si ma grosse genouille ou pas, je vais sentir si ma respiration est une respiration thoracique ou abdominal. Tant que votre respiration est une respiration thoracique, c'est que vous êtes en mode de survie, vous n'êtes pas sereine. Et quand vous n'êtes pas sereine, votre cerveau n'est pas capable de vous donner la performance dont vous avez besoin pour aller péter les plafonds. Donc, pour moi en tout cas, c'est fondamental. je vais mesurer. Et la sérénité, comme je te disais, c'est vraiment quelque chose d'hyperphysique. Donc, il y a ce que je vais ressentir à l'intérieur de moi, et il y a ce que je vais ressentir dans la vie, dans la maison. Donc, l'atmosphère de la maison, est-ce que ça va entre les uns et les autres ? Comment je sens la vibe ? C'est vraiment un mot qui revient énormément chez nous, la vibe. On est tous les six à se dire, la vibe est la bonne. Aujourd'hui, on est dans la bonne vibe. Et parfois, mon petit gars de 5 ans me dit, la vibe n'est pas bonne à la maman. on répare la vibe je trouve ça et la deuxième chose c'est le niveau de confort en fait j'étais une toute petite fille je vous le disais déjà je veux que ça soit confortable et simple donc dans ma tête de petite fille et de femme, le confort se mesure autant au fait qu'une serviette soit très mouilleuse et chaude quand je sors de la salle de bain qu'au fait que je puisse acheter des aliments bio pour mes enfants qui mangent, qu'au fait que je puisse utiliser tel produit certifié pour la peau de mes enfants qui est fragile. Et ça, je suis parfaitement OK ou clair avec le fait que ça me demande de gagner en venu. Merci. Je ne vais pas te dire. C'est du détail. Ce n'est pas du détail parce que pour moi, ces deux données-là font partie du succès. C'est comme ça que je mesure mon succès.

  • Speaker #0

    C'est hyper intéressant parce que assez souvent, quand on parle de succès ou quand on demande à quelqu'un de décrire son succès, on a souvent quelque chose de très flou, qui est vraiment l'inverse de ce que tu viens de nous décrire. C'est hyper concret. Et aussi, ce qui est intéressant, c'est aussi non seulement c'est concret, mais c'est aussi hyper personnel. Ça, c'est souvent aussi... Peut-être qu'une erreur qu'on fait, c'est qu'on projette peut-être des visions du succès et donc c'est peut-être aussi pour ça qu'elles sont un peu floues. Est-ce que toi, c'est quelque chose qui s'est construit ? Est-ce que tu as affiné un petit peu cette vision de ton succès pour toi ou de ce que ça voulait dire pour toi au fur et à mesure de ton parcours ? Oui,

  • Speaker #1

    Audrey, je suis une petite fille qui rêvait. Ce qui veut dire que... J'étais une petite fille. Ce que je vis aujourd'hui, c'est ce qui était dans ma tête. Moi, j'avais dit à ma maman, je serais expatriée. J'ai dit, je vais gagner de l'argent parce que moi, j'avais du confort. J'ai dit, j'aurais beaucoup d'enfants que je vais mettre dans un SUV. J'aurais besoin d'un SUV pour les enfants parce que j'allais mourir. j'ai dit moi je voudrais un amour je vais avoir le souffle pour chaque fois que je vais le voir et j'ai dit pour moi plus je serai vieille, plus je serai belle tu peux poser et souvent les gens me taquinent tu peux poser à ma maman ma maman va te dire non enfin ce que tu vois là c'est comme ça qu'elle était mais j'étais encore une petite fille donc tu vois il y a des choses des subtilités qui m'échappaient honnêtement Quand j'ai conçu mon plan, je n'ai jamais imaginé qu'il pourrait venir me demander autant de boulot. Non.

  • Speaker #0

    J'ai pas imaginé. De longues heures, des longues nuits de travail,

  • Speaker #1

    tu vois. J'ai pas pensé non plus à l'accouchement, tu vois, les contractions, je voyais juste les enfants. Mais la vie étant ce qu'elle est, chaque fois que j'ai avancé, et surtout, chaque fois que j'ai pris une claque, j'ai pris des grandes claques, des violentes claques. Chaque fois que j'ai pris une claque, je me suis dit... qu'est-ce que ça m'indique sur l'endroit où je vais ? Qu'est-ce que je veux plus ? Qu'est-ce que je ne veux plus ? Et chaque fois que j'avance, c'est plus précis. Je vais t'en prendre un exemple simple. Comme je t'ai dit, je suis une introvertie. Donc, maintenant, quelqu'un me demandait mon numéro de téléphone, je donnais mon numéro de téléphone. Aujourd'hui, quand on me demande mon numéro de téléphone, ma première réponse, c'est non. Ensuite, je dis, écoute, moi, je suis une amie en 43, donc je ne vais pas t'appeler. Je vais mettre 10 ans à répondre à un de tes appels ou à un de tes messages. Est-ce que tu sens que ça peut t'aller ? Parce que moi, les gens qui viennent dans ma vie et qui viennent me faire des reproches, ils restent pas, en fait. Ils se cassent. maintenant je suis suffisamment ok avec j'ai suffisamment affiné ma vision pour être en mesure de dire ça donc la plupart du temps les gens me disent et certaines personnes me disent je veux pas être une amie comme toi et je dis c'est maintenant qu'il faut se le dire parce que du coup on n'allume pas plus loin ensemble et

  • Speaker #0

    donc ce que je dis c'est La vision,

  • Speaker #1

    c'est extraordinaire. Le succès, c'est du concret. Le succès, c'est ce que tu vis dans ta vie. Mais pour vivre quelque chose et être en mesure de vérifier si ce que tu vis est en accord avec ta vision, il faut un, que tu aies affirmé ta vision et deux, que tu aies établi des cure-seurs dans ton quotidien. Est-ce que j'ai des cure-seurs ? Est-ce qu'il y a des choses, des éléments objectifs qui me disent, OK, on est dedans ? Ou non, maintenant, il faut corriger la vibe. Ouais, carrément. Et en plus,

  • Speaker #0

    c'est vrai que c'est pas quelque chose qu'on a... C'est pas instinctif, en tout cas, je trouve, d'avoir cette... cette... cette envie de concrétiser un peu plus ces choses, de mettre ces curseurs, justement, comme tu dis. Peut-être aussi parce que qui dit curseur dit réévaluation et évaluation, peut-être. Je sais pas. J'allais te dire,

  • Speaker #1

    et voilà comment on arrive au cœur de notre sujet. Mais tu es précise. Mais tu dois assumer la vérité de ce que tu fais ou de ce que tu ne fais pas, de ce que tu obtiens ou de ce que tu n'obtiens pas, si je te dis, si quand tu me dis c'est quoi le succès pour toi, je te réponds, oh, tu sais, le succès, c'est un état, mais tu sais, l'argent n'est pas le bonheur. Une fois que je t'ai répondu ça, oui, au cas où, demain matin, je peux me mentir devant mon miroir et me dire, mais quel succès !

  • Speaker #0

    Je t'ai dit,

  • Speaker #1

    c'est de la sérénité, du confort. Là, Mais je prends le risque que demain matin, ça ne soit pas ça. Je prends le risque demain matin d'être frustrée, mais... je me donne l'immense avantage de pouvoir me corriger en comprenant d'honneur. Et pas quand il est trop tard et que je suis déjà écoeuré de ma vie à 90 ans. Non, c'est clair. Et puis,

  • Speaker #0

    en fait, ce qui est intéressant aussi dans ce que tu dis, c'est qu'il y a aussi la notion d'être très honnête avec soi-même aussi, tu vois. Je pense qu'il y a aussi beaucoup de ça, tu vois. Il y a beaucoup de ça.

  • Speaker #1

    Alors, en ce moment, on prépare notre prochain gros lancement. Et le lancement, chez nous, c'est quelque chose d'important, en fait. L'équipe, c'est un vrai grand truc important. Et hier, je descends et je dis à mon mari, mon cerveau ne fait pas ce qu'il faut là. Il me dit, qu'est-ce que ça veut dire ? Et je lui dis, je ne vois, je ne vois en fait, j'ai besoin de sucre. Je me sens luttée. Je sens le moment où mon cerveau se met en mode, maintenant je vais combattre. Je déteste ça. mais avoir l'humilité de dire j'ai vu que tu te mettais en ordre de bataille donc j'ai compris qu'il y a quelque chose qui se passe ça me permet ce matin d'être différente en fait et donc il y a cette espèce de Quand on est honnête avec nous-mêmes, avoir un mindset de dingue, ça ne veut pas dire qu'on n'a jamais fait de l'ire, ça ne veut pas dire qu'on n'a jamais lutté, ça ne veut pas dire qu'on n'a pas eu de période de dingue. Moi, je suis comme tout le monde, je suis un être humain. La différence, c'est que je sais voir. Je sais dire, wow, là, qui est en train de se passer, me donne une indication, et soit je fuis, soit je corrige la cause, ce qui va permettre aux symptômes de disparaître. Je pourrais lutter contre l'ennui de ce poursel, mais ce n'est qu'un symptôme. Et puis ce que tu dis aussi,

  • Speaker #0

    c'est qu'il y a cette notion aussi de prendre le temps de s'écouter un minimum aussi, pour pouvoir aussi déceler ces choses-là, et après avoir cette clairvoyance de se dire, ok, il y a quelque chose, qu'est-ce que je fais maintenant de tout ça, tu vois ? Et la deuxième question qui me vient par rapport à ce que tu disais, là tu dis, voilà, par exemple, il y a une grosse échéance, il y a un lancement, etc. En plus, typiquement, c'est quelque chose, je sais, qui va parler à mon audience, parce que beaucoup font soit des lancements, soit en ont peur et n'en font pas. Et donc ça, c'est très intéressant aussi. Et justement, ce qui est intéressant, je trouve, par rapport au lancement, c'est qu'il y a un peu ces deux choses. Souvent, il y a ce truc de, OK, par exemple, je me fixe un gros objectif dans mon lancement, peu importe mon chiffre, un chiffre, un nombre de visibilité, peu importe. Et soit j'ai peur. Donc, on va dire plutôt du côté d'échouer. J'ai peur de ne pas atteindre ces objectifs-là. Mais, et ça je l'ai découvert à mes dépens,

  • Speaker #1

    tu peux aussi avoir peur.

  • Speaker #0

    Et moi, ça m'est plutôt arrivé pendant, c'est-à-dire pendant que ça marche. de ne pas savoir jusqu'où ça va aller et de te dire, ok, un peu comme si tu... Comme un jeu vidéo, ok, top, on débranche la console, on en range la... On range tout, on va dormir, tu vois. Est-ce que ça, ça te parle ? Est-ce que tu peux un peu nous éclairer sur ces différentes... Je dirais ces différentes situations qui ne sont pas tout à fait les mêmes, j'ai l'impression. Non, ce ne sont pas les mêmes.

  • Speaker #1

    Ce que je vais dire n'est pas du tout ce que Trudeau dit en ce moment. C'est pas grave, on y va. Il y a des peurs qui sont socialement plus valorisantes que d'autres. La peur du chèque n'est pas une peur valorisante. La peur du succès est une peur valorisante. Et donc, on a toute une querelle de femmes qui disent moi j'ai peur du succès Alors qu'elles n'ont rien de peur du succès du tout, elles ont juste peur de l'échec. Mais socialement, ce n'est pas valorisant de dire j'ai peur des choses Ça c'est la première. La peur de l'échec, qu'est-ce que c'est ? La peur de l'échec, c'est la peur des conséquences de ne pas avoir réussi, très souvent, sur notre égo. Très souvent, l'heure qu'on ressent quant à l'échec est plus relative à la peur du rejet. Qu'est-ce qu'on va dire de moi ? Qu'est-ce qu'on va dire de moi ? Comment je vais être vue ? Est-ce que j'aurai la même image dans le regard de l'autre ? Et est-ce que j'aurai la même image dans mon regard ? Est-ce que cet échec désormais deviendra mon identité ? Et donc, cette peur qui est, on ne le dit pas assez, qui est une peur qui peut nous être léguée, donnée, transmise par nos parents. Ou alors, quand vous avez été élevé dans une famille où on avait peur de l'échec, ce sont des familles où on va surréagir à vos mauvaises notes, par exemple. Ou alors, des familles où on va vous dire, attention, attention, quand un enfant qui court ne court pas dans la maison, tu vas te faire mal. Tu as peur qu'il se fasse mal. Tu as peur qu'il s'ouvre le crâne et que tu ne saches pas quoi faire de lui après. Combien d'autres choses s'ouvrent le crâne en courant dans la maison ? Les familles où on a grandi dans cet univers sont des familles où on arrive souvent avec la peur de l'échec. Ou alors les familles où on est très, très critique. Vos parents ont été critiques à votre regard. Vous savez, le moment où vous faites un truc en patacelle qui est ignoble et où votre parent se dit que le truc est là. Donc, les parents ont été très critiques, les familles ont été très critiques vis-à-vis de vous, mais plus insidieux et dont on ne parle pas et qui a été promulguée par les études. Les familles où la critique est un mode opératoire récurrent sont des familles où la peur de l'échec est plus prévalente. Parce que quand vous avez vu et entendu vos parents ou l'adulte de référence critiquer tous les individus qui vivent à l'intérieur de chez vous, ils vous disent mais viens ne pas essayer, parce que vous savez le traitement qui va vous être accordé quand vous aurez essayé aussi Et donc, la peur de l'échec est très souvent, tu vois... En comprenant ces deux origines, tu comprends que c'est très lié à l'égo. Notre égo, c'est, il faut voir ça comme la voix de notre instinct de survie, la voix de notre cerveau reptilien. C'est cette partie de nous qui se rappelle qu'au moment de la préhistoire, on avait besoin du groupe. On avait besoin que le groupe ne nous rejette surtout pas, sinon on allait être en proie aux grands animaux, aux animaux en bérie, à la suite du froid. Donc, ce que ton instinct, si on le dit, va faire, ton égo, du coup, c'est qu'il va toujours être en train de te dire Attention à tout ce qui pourrait engendrer ton humain. Attention à tout ce qui pourrait te faire paraître stupide, bête, pas aussi intelligent. Et donc, tout ça, c'est la peur de l'échec. La peur du succès, elle, Ce n'est pas du succès qu'on a peur. On a synthétisé ça en peur du succès. Ce n'est pas du succès qu'on a peur. Ce dont on a peur, c'est des conséquences négatives associées au succès. Ce qui veut dire que, par exemple, pour toi, ça marche du feu de Dieu et qu'au milieu, tu te dis, j'arrête tout, c'est parce que, soit tu te dis, est-ce que je serai en mesure de répondre à autant de demandes ? Est-ce que je serai en mesure de répondre à d'avoir la même qualité de service si j'ai plus de mots ? Est-ce que mes concours en voyant que j'y arrive ne vont pas se mettre à vouloir voler mes processus ? Est-ce qu'en ayant plus de visibilité, je ne vais pas attirer à moi des gens qui vont me faire de la contre-publicité ? Est-ce que je serai en mesure d'emmener tous ces gens-là au succès ? Et là, ce qu'on fait dans ces cas-là, c'est qu'on nous associe au succès. tout un tas de douleurs notre cerveau est fait pour deux choses échapper à la douleur, ressentir du plaisir ce qui me dit qu'à partir du moment où ton cerveau a entendu ou a imaginé qu'il y aurait peut-être une douleur associée à quelque chose, cette chose serait-elle bonne pour toi, ton cerveau va fuir et c'est ça la peur du succès est-ce que j'ai été claire ?

  • Speaker #0

    je pense qu'on ne peut pas faire plus clair non c'est hyper clair et c'est hyper parlant parce que C'est vrai qu'on entend assez souvent parler de peur de l'échec. En fait,

  • Speaker #1

    c'est plus facile à identifier et c'est moins valorisant et ça nous permet de continuer à nous autocratiser. C'est peut-être pour ça.

  • Speaker #0

    Il y a peut-être un peu de ça parce que c'est vrai qu'on en entend beaucoup parler de cette peur-là dans l'entreprenariat. C'est presque une peur qu'on commence à apprivoiser ou peut-être même quand on avance un petit peu dans l'entrepreneuriat, on a déjà vécu des trucs, on a un peu testé des choses, on a peut-être un peu construit ce muscle-là, un peu ce muscle de... de l'essai, de l'expérimentation, etc. J'étais pas du tout prête à l'autre.

  • Speaker #1

    C'est comme quand tu montes sur le rig,

  • Speaker #0

    mais t'avais pas du tout prévu cet adversaire-là. Arrête, c'est là.

  • Speaker #1

    Chaos. Est-ce que toi,

  • Speaker #0

    c'est quelque chose que tu vis encore, que t'expérimentes encore ? Est-ce que parfois, il y a des objectifs qui t'impressionnent tellement que t'as cette peur-là qui vient, ou pas tant que ça maintenant ? Bien sûr. Euh...

  • Speaker #1

    bien sûr, pour une raison purement neurologique. Un objectif. Dans ta tête, c'est un concept, mais quand tu es sorti du concept, c'est l'inconnu. C'est-à-dire que tu ne sais pas l'intégralité de ce qui va se passer là-bas, de la façon dont ça va se passer, de quand ça va se passer, et de comment tu imagines ce qui va se passer. Et donc, rappelle-toi ce que je t'ai dit, notre cerveau est fait pour... Éviter la douleur ou chier le plaisir. Alors, qu'est-ce que notre cerveau va faire ? C'est qu'à partir du moment où quelque chose va être considéré comme étant inconnu, ça va être considéré comme le danger. Or, le cerveau va nous éviter. Le danger, il va hop ! Nous envoyer toutes ces espèces de petites pensées parasites pour essayer de nous maintenir où on est. et donc la peur de l'échec tu la ressens en général avant d'avoir commencé et la peur du succès c'est plutôt quelque chose que tu ressens juste après avoir commencé ou quand tu es dans l'action et donc bien sûr moi j'ai toujours des objectifs complètement déliés et c'est pour ça que je suis coachée, que je suis accompagnée parce que la première chose qui se passe dans mon cerveau quand je me dis ok cette année voilà le chiffre d'affaires qu'on va aller chercher voilà ce qu'on va faire c'est que je commence à me dire est-ce que notre structure est suffisamment grosse ? Est-ce que nos ressources vont continuer à faire autant d'effets ? Est-ce que les gens qui sont là depuis le début vont continuer de se retrouver, etc. Donc tout ça est normal et mon job, parce que c'est ça mon job, c'est de m'arrêter et de me dire OK. Tu es en train d'associer de la douleur au succès. Comment on fait pour abaisser cette perception de douleur ou augmenter ta tolérance à la douleur ? Quand tu es malade, c'est ça qu'on fait. Quand mes enfants, j'ai deux enfants qui sont atteints de drépanocytose, quand ils sont en crise, on fait deux choses. On agit sur la douleur avec des antalgiques extrêmement puissants ou avec des opiacés. Et en même temps, je suis à côté d'eux. et je leur fais des séances d'hypnose et des séances de méditation et des séances de coaching parce que mon job est de les aider à augmenter leur tolérance et donc ça veut dire que tu travailles les deux côtés du spectre c'est la même chose pour tout

  • Speaker #0

    C'est normal. Avoir peur, c'est normal. Si vous n'avez pas peur, c'est de deux choses l'une. Soit vous vivez en dessous de vos capacités, donc il n'y a rien d'autre. Il n'y a pas à être fière de quoi que ce soit. Vous êtes en dessous de votre potentiel. Vous vous déraillez, mais violemment. Soit, attention, vous êtes en train de vous mettre en danger de mort. Si tu n'as pas peur, ce n'est pas bon. Les gens qui te disent, moi, je n'ai jamais peur. En fait, soit tu es en danger public, soit tu es en dessous de ton niveau. Donc, franchement, il n'y a pas de fierté. Il y a de la fierté, mais de la peur. Ça veut dire en jeu, gros. Ça veut dire j'ose. Et après, une fois que tu as fait la perle avec ça, je ressens de la peur. Voilà ce qui est en train de se passer. Comment j'abaisse le niveau de perception de la douleur et comment j'augmente mon niveau de douleur au sein de la douleur. Donc, oui, pour répondre à la question, ça m'arrive tout de suite.

  • Speaker #1

    Ouais, et c'est super intéressant ce que tu viens tout juste de partager, parce que ça me fait penser à deux choses déjà. Tu sais, quand tu dis, ben voilà, c'est normal aussi et c'est quelque chose qu'on... Enfin, faut pas forcément culpabiliser de ressentir ça.

  • Speaker #0

    Surtout pas culpabiliser.

  • Speaker #1

    Ouais, tu vois, parce que surtout qu'en fait, quand t'as un peu cette identité aussi, que tu t'es forgée d'ambition, tu te dis, bon voilà, j'ai de l'ambition, j'ai envie d'aller chercher des... des résultats pour moi ou pour les gens, etc. Et puis que d'un coup, tu te confrontes à cette peur-là, tu te dis, mais qu'est-ce qui se passe en fait ? En plus, souvent, tu vois, tu es vraiment dans l'auto-sabotage, etc. Et donc là, tu te dis, mais qu'est-ce que je fais ? Clairement, et donc c'est intéressant que tu dis ça, tu vois.

  • Speaker #0

    La vie, en fait, et le mindset. La magie du refondement du mindset, c'est acquérir l'habitude de faire évoluer nos perceptions et nos interprétations. Au moment où tu as peur, tu as deux choix. Soit tu te dis, qu'est-ce qui m'arrive ? Est-ce que je suis un imposteur ? J'ai menti à tout le monde ? Est-ce que je me suis trompé sur moi-même ? Soit tu te dis, je suis confrontée à la monomanie. Je suis une Zanoukine. Voici le paradoxe de l'humanité. C'est parce que tu es capable de ressentir ces grandes peurs que ton cerveau est capable de créer ces grands systèmes qui vont te permettre de livrer la bataille. Il n'y a pas de général. Il n'y a pas de Barack Obama. Il n'y a pas de Nelson Mandela. Vous croyez quoi ? Que toute sa vie, il a été connu dans sa série Nelson Mandela ? Ah bon, mon grand-maman, il s'est dit, putain, je vais vous rire là tout seul. Non ! La peur, c'est pas antididyle, c'est la condition humaine. Alors on peut toute la vie se battre contre notre humanité, ou apprendre à l'optimisme. Bien sûr.

  • Speaker #1

    Bien sûr. Et alors la deuxième chose aussi, pour moi, qui est intéressante dans ce que tu as dit tout à l'heure, C'est aussi, il n'y a pas forcément de mérite à vivre tellement en dessous de son potentiel qu'on n'en ressent aucune peur. Et justement, ça, c'est très intéressant aussi parce que comment toi, tu dirais, comment on peut déceler qu'on est complètement en train de jouer petit, qu'on pense ? Parce que tu vois, parfois... Tu peux penser que tu es en train de faire des trucs assez intéressants ou grands, etc. Parce que peut-être que tu fais plus que les gens qui t'entourent. Mais toi, au fond de toi, tu peux savoir que là, tu es encore en train de jouer petit.

  • Speaker #0

    Tu n'as pas peur, tu es en dessous. Je suis désolée, mais... Tu n'as pas peur, c'est que tu es en dessous. Si tu n'as jamais... une petite éconfort là de dire comment je vais faire ça si c'est quelque chose qui est complètement inconnu s'il n'y a aucun moment quand tu penses à tes objectifs jamais tu n'as cette petite fulgurance et si on n'y arrive pas ou est-ce que je vais jamais ça tu en ressens

  • Speaker #1

    C'est intéressant, en plus c'est hyper concret.

  • Speaker #0

    J'attends à vous dire une anecdote. Il y a deux ou trois jours, j'étais dans mon bureau et mes enfants, pour faire ça, j'étais dans mon bureau le soir, j'avais une grosse soirée de travail, et je vois la petite tête d'une de mes filles, donc l'une des femelles qui apparaît derrière la porte. Il y a un mouvement qui sont censés être couchés et elle me dit I want to talk with you Je vais aller te parler, je vais t'y aller. Et aujourd'hui, mes enfants, quand ils ont quelque chose de... Ah, j'allais vous dire ça en anglais, quelque chose qui les touche beaucoup à hier, ils me le disent en anglais. Je comprends qu'il va se passer une grande chose, puisqu'elle arrive à me parler. Elle me sourit et elle me dit... Je suis venu te dire qu'à partir de demain, je ne veux plus manger de viande. Je lui dis OK. Et je lui dis, qu'est-ce que tu attends de moi, bébé ? Elle me dit je voudrais savoir quels sont tes... What are your thoughts ? Qu'est-ce que tu en penses ? Et je lui dis, ben écoute, dans la mesure où je suis italienne depuis trop tôt, je ne veux pas te dire non, je voudrais revenir sur deux ou trois points avec toi avant de te donner une sentiment. Donc, je commence à lui dire, je sais faire pour moi qui suis une adulte, je n'ai jamais pensé à la façon de faire pour une enfant, mais il y a des civilisations où les enfants ne mangent pas de viande. Et je lui dis, il faut que je cherche comment on va faire pour les lunchs. Elle m'écoute, elle m'écoute, et elle me dit, mais elle veut. Je sais que ma décision est prise. Et je lui dis, tu sais quoi, depuis que tu es née, je sais. Donc, OK. Et je lui dis, on veut parler avec papa. Et elle me dit, on ne va pas en parler avec papa. Je veux en parler à papa. Je veux que tu sois pas loin, mais je veux en parler à papa. Je lui dis, pas de problème. Donc, elle attend que son père rentre. Et je vais la chercher. Je lui dis, c'est bon, papa, il y a un autre. Elle arrive et elle me dit, je voudrais te parler. Donc, c'est très marrant. On va parler en anglais, on va parler en français. J'ai décidé de ne plus le manger bien, etc. Et elle se met à pleurer. Il lui dit, pourquoi tu pleures ? Et je lui dis, pourquoi tu pleures ? On est très fiers de toi parce que moi, ça m'a demandé des années avant d'aller dire à mon père que j'allais de Régimane-Montréal. Et elle dit, je ne sais pas pourquoi je pleure. Je ne sais pas pourquoi je pleure. Et elle me dit, je vais descendre dire à ma grande soeur que je ne mange plus. Je me dis, donc elle descend. Et elle me dit, tu viens avec moi ou pas ? J'arrive et elle lui dit, elle est en larmes. Et ma fille lui dit, moi, je suis dans cet état. Et elle me dit... Je ne savais pas comment je vais aller réagir, mais ma décision a été prise. J'allais le faire avec ou sans vous. L'enfant a dit, non, j'allais le faire avec ou sans vous. Et elle est en larmes. Je lui dis, ce que tu fais, Mya, prendre des décisions pour votre vie, c'est flippant. Dire aux autres ce qu'on a décidé de faire pour nous-mêmes, c'est flippant. Alors, achever un petit sapeur, c'est la marque des grandes femmes. Ça, c'est digne des plus grands adultes. Et en fait, je te rappelle tout ça pour te dire que... La peur fait partie du deal pleurer, faire pipi sur vous, avoir mal au ventre, se rendre malade, tout ça, ça fait partie du jus. Ce n'est pas ça qui dit qui on est. Ce qui dit qui on est, c'est ce qu'on fait en dépit de cette peur ou grâce à cette peur. C'est ça qui dit qui on est. Embrassez vos peurs, Mida.

  • Speaker #1

    Déjà, c'est beau parce que c'est une belle leçon donnée par ta fille. Et d'autodétermination et de courage, c'est beau à partager. Et puis c'est vrai qu'on a tendance à mettre tellement d'énergie dans le fait de lutter contre ça, alors qu'en fait, on pourrait utiliser cette belle énergie aussi pour autre chose.

  • Speaker #0

    On est d'accord. Mais j'adore ce que tu dis parce que c'est quelque chose que je dis souvent. Je dis de toute façon, tu es en train de lutter. Les émotions, la peur est une émotion. Les émotions, il faut les voir comme une espèce de courant d'eau. quand tu as un barrage, qu'est-ce qui se passe ? C'est soit un moment où tu ouvres le barrage, soit le barrage pète, en fait, parce que tu as bloqué l'émotion. Et c'est ça que tu dis quand tu dis qu'on met tellement d'énergie à lutter qu'on pourrait utiliser la force du pouvoir pour construire.

  • Speaker #1

    Oui, c'est clair. Et puis, en fait, je pense qu'il y a aussi de la fluidité, même si, tu vois, il y a de l'inconfort. Mais en fait, on peut y trouver aussi quelque chose de fluide et comme tu disais, toi tu parlais beaucoup de confort et de sérénité, tu vois, mais en fait, on peut avoir ça aussi, on peut trouver ça dans ce parcours-là, même si au début, ça nous demande, tu vois, d'aller chercher peut-être des ressources qu'on n'a pas forcément exploité, etc. Mais on peut aussi trouver cette énergie-là, quoi.

  • Speaker #0

    Je suis entièrement d'accord avec toi et pour moi, ça m'a même plu le rythme. Dans notre cerveau, on a plusieurs parties. Les deux parties dont je parle en général, c'est notre cerveau reptilien, ce qui est le plus vieux de nos cerveaux. C'est celui que les hommes paléolithiques avaient. Et notre cortex préfrontal, c'est notre plus jeune cerveau. Il faut vraiment imaginer la façon dont ils sont placés dans notre boîte crânienne et extrêmement métaphorique de la façon dont ils fonctionnent. Notre cerveau actilien, il est juste au-dessus de ta colonne. Tu vois, c'est ce qui te permet de rester là. Et ton contexte préfrontal, c'est l'espèce de partie lourde qui est devant et son job, c'est se fougeter vers ce qui va penser aux objectifs, etc. Et en fait, il faut en permanence se dire que c'est deux parties de notre cerveau sur un même bit. Ils ont deux milités différentes, c'est-à-dire que leurs jobs sont deux jobs diamétralement opposés. Et donc, essaie de voir ton cerveau reptilien comme ton cerveau terre-à-terre, et ton contexte préfrontal comme la partie la plus élevée de toi, la partie qui va probablement être plus proche de ta sphénidianité et de tout ce qui est au-dessus de toi. Eh bien, quand la partie la plus élevée de toi, c'est où tu dois aller. Pensez à quelque chose. À partir du moment où vous pensez à quelque chose, à partir du moment où vous rêvez de quelque chose, ça veut dire que vous méritez cette chose. Ça, c'est un indice de ce à quoi vous avez droit. Eh bien, à partir du moment où cette partie plus élevée de toi est déjà en train d'aller là-bas, et que toi, tu t'es vertu à écouter cette partie, donc là, maintiens où tu es. Après, qu'est-ce que ça fait ? Alors oui, peut-être, vous n'avez pas peur. Mais le niveau d'inconfort et de désalignement que vous ressentez, c'est terrible. Les statistiques disent que 70% des gens arrivent à avoir un retraite en ayant vécu une vie remplie, mais qui n'était pas la leur. C'est terrible. C'est-à-dire que tu as fait des choses, tu as vécu, tu as réalisé, mais ce n'était pas. D'après vous, quel genre de grand-mère et de grand-père on est ? Les gens qui vous font chier. La grand-mère qui te dit je ne veux pas aller celle-là, tu ne veux pas aller chez cette dame qui t'emmerde toute la journée parce qu'elle est à mer. La grand-mère qui s'est réalisée, c'est celle qui te dit allez, roulez, jeunesse ! Ton ventre n'est pas trop beau,

  • Speaker #1

    pas trop serré,

  • Speaker #0

    il n'est pas trop tard pour sortir. C'est clair, c'est une gamme épuisante, c'est clair.

  • Speaker #1

    Et même dans le présent aussi, on est tellement plus... plus lumineux pour les gens, pour nos proches et pour nous-mêmes que quand on se réalise et quand on y va. Ça nous évite aussi de projeter toute notre caca, je dirais, sur les autres.

  • Speaker #0

    Sur les autres. Oui,

  • Speaker #1

    carrément. Alors, j'ai une dernière petite question. Tu sais, quand on parle de succès, on parle beaucoup de sacrifice. J'ai l'impression que c'est quelque chose qu'on... qu'on additionne souvent, comme si ça faisait partie de l'équation. Est-ce que pour toi, ça fait partie de l'équation ? C'est quoi ta vision de ça ? Est-ce qu'on doit faire des sacrifices ? Est-ce qu'on doit souffrir pour réussir, comme on nous dit souvent ? J'aimerais bien avoir un peu ton avis là-dessus.

  • Speaker #0

    Tu gagneras ton pain à la sueur de ton frôle. C'est ça que Dieu dit à Adam en le chassant. Il le pénit en l'affublant du travail. Désormais, quoi qu'il advienne, s'il veut pouvoir manger, il va devoir souffrir. Et ça... Ça façonne le rapport au travail, au succès, à la réussite de l'humanité. Quelle que soit la spiritualité à laquelle nous adhérons, à un moment où notre fauteuil univers a été influencé par la spiritualité judéo-chrétienne. Et en plus de ça, il y a tout le poids de l'histoire. Il y a ces siècles et ces siècles pendant lesquels la royauté est Certains pouvoirs politiques se sont servis de la religion pour asseoir leur autorité. Quand Marx dit la religion est l'opium du peuple c'est parce que le peuple est trop fauché pour acheter de l'opium et que ce qu'on va faire, on lui fait en perdre le sens de la réalité. C'est lui faire miroiter que s'il a accès à tout ici-bas, alors il renoncera à ce qu'il y a de mieux pour lui dans l'au-delà. Non, je ne crois pas. Il faille du sacrifice. Non, je ne crois pas que toutes les interprétations des écritures soient les bonnes. Non, je ne crois pas que des livres qu'on a pris et parfois un peu bricolé dans l'histoire et traduit de ci, de là, etc. Je ne crois pas que la vibe soit la même trois mille ans après. Et je pense que malheureusement, ce qui est hérité de ce tu gagneras pas la sueur de ton front c'est que tout ce qui est gagné sans une souffrance intense est considéré comme moins noble. Parce que le bonheur doit se mériter, parce que le succès doit se mériter, parce que la richesse doit se mériter. Mais est-ce que le mérite est forcément fonction de la pénibilité ? Il a dit ça. Qui a dit ça ? À qui cela profite-t-il que nous nous disions il faut que je souffre Combien de femmes, quand on leur dit il existe une façon de maigrir par exemple, hyper fluide vous disent non, non, non Moi, je préfère jeûner, ou je préfère ci, ou je préfère ça. Et vous dites, tu n'es pas obligé de te tuer, en fait. Mais la personne a l'impression que ça ne sera pas légitime. Mais des exemples comme ça, je vais vous en donner plein de temps. Combien de personnes vous leur dites, moi, je sais t'apprendre à réviser et à retenir l'intégralité de tes livres sans souffrir. Vous dites, non, non, non, elle ne va pas marcher. Laisse-moi faire de l'ancienne. Je pense que l'une des grandes richesses de la société post-moderne, c'est le fait que des coachs existent. Vous savez, c'est quoi le job d'un coach ? C'est vous emmener là où vous allez en vous permettant, un, de prendre conscience de l'intégralité de votre potentiel et deux, en évitant les écueils qui vont être sur votre monde. Et c'est pour ça, en fait, que l'un des grands bruits que tu as qui s'élève contre le coaching, c'est les coachs, ce sont des gourous. Pourquoi ? Parce que si je te donne trop conscience de ton potentiel, je te rends trop autonome. Et quand tu es trop autonome, tu es moins malléable. Et si tu es moins malléable, tu risques de remettre en question l'ordre établi. Non, je ne crois pas que nous soyons obligés de sacrifier. Je ne dis pas que tout est simple. Il y a des choses que j'ai sacrifiées, il y a des choix que j'ai faits. Aujourd'hui, quand je me retourne sur la route, il y a peut-être des choses que j'aurais faites mieux. Je ne dis pas que tout soit simple. Je dis, par contre, si vous croyez qu'il faut souffrir les douze travaux et les enculés, pour avoir le droit d'avoir du succès, de vendre votre offre, d'avoir droit au grand amour. Vous vous trompez, vous perdez du temps. En plus,

  • Speaker #1

    comme on veut tellement avoir raison avec ça, on se complique en plus la vie juste pour valider cette idée. C'est ça qui est fou. Ah oui ?

  • Speaker #0

    Tu sais, tout à l'heure, tu parlais de lancement et ça a fait tilt. C'est quelque chose que je vois parmi les chefs d'entreprise que j'accompagne. Elles sont complètement submergées à l'approche de lancement ou à l'approche d'une grande échéance. Elles ont beaucoup de choses à faire. Elles y assis et je ne dors pas. Je me réveille à 4h du matin et je me dis, mais qu'est-ce que tu fais ? Quand la personne commence à me décrire ce qu'elle fait, je me dis, tiens, c'est bizarre quand même. Pourquoi ça prend tant de temps ? Pourquoi c'est aussi pénible ? Et tu te rends compte en grattant les couches que la personne se complique. La personne voit les choses complexes parce qu'il faut mériter. Franchement,

  • Speaker #1

    je pense qu'on ne peut pas mieux terminer cet échange. C'est vraiment en plus… quelque chose, je pense, qui va parler, qui va résonner avec tellement de gens. Donc vraiment, je te dis déjà merci. Je n'attends même pas encore les retours. Je sais déjà... Je sais déjà que ça va vraiment aider pas mal de monde et que ça va être vraiment limite un épisode à écouter, à réécouter, à réécouter, parce que c'est vraiment plein de pépites. Peut-être la dernière chose que je vais te demander, c'est justement ces personnes-là qui vont avoir été inspirées, qui auront vraiment pris plaisir, qui ont appris plein de valeurs de cet épisode-là. Où est-ce qu'on les envoie, justement, pour t'envoyer du love, pour t'envoyer des paillettes numériques ? On les envoie où ?

  • Speaker #0

    Venez me retrouver sur mon compte Instagram, Mavic Bright. Avant de te laisser, je voudrais te parler sur quelques choses. Notre objectif à toutes les deux aujourd'hui, c'était de parler de la peur du succès et de la peur de l'échec. Donc, les deux côtés du spectre. Que vous ayez peur, c'est normal. Et ce qui va se passer quand vous aurez peur, c'est que vous aurez tout un tas de voix qui vont s'élever à l'intérieur de votre tête. Et très souvent, quand vous allez parler de ces peurs et de ces inquiétudes autour de vous, ces voix vont être amplifiées. Si vous faites le silence, le vrai silence à l'intérieur de vous. Sans musique, sans personne, souvent ce mouvement de silence intervient lorsque vous êtes sous la linge parce que vous n'avez pas votre téléphone. Si vous faites le silence, vous allez entendre ce que la petite voix dit. Souvent, la petite voix qui s'exprime dans ce mouvement de silence, c'est la voix de la partie élevée de notre être. Cette petite voix-là, c'est elle qu'il faut suivre. La suivre est plus risquée que d'écouter votre instinct de survie. C'est normal.

  • Speaker #1

    mais la suivre est beaucoup plus gratifiant qu'écouter notre instinct de survie merci beaucoup merci beaucoup pour ton temps merci beaucoup pour ta générosité franchement j'espère qu'on aura l'occasion d'échanger encore sur le podcast parce qu'à mon avis il y a tellement de choses pareil j'ai adoré ce moment avec toi Merci.

Description

Quand je pense à Magic Bright, je pense MINDSET DU SUCCÈS, je pense PUISSANCE, AMBITION et si tu la connais déjà, que tu fasses partie de ses programmes, de ses centaines de milliers d’abonnés qui la suivent sur ses réseaux sociaux ou si tu l’as vue tout déchirer sur scène, tu vois déjà de quoi je parle et pourquoi j’ai tout de suite pensé à elle pour ce sujet sur la peur du succès et comment briser son plafond de verre.

Si tu ne la connais pas encore, dans ce cas, tu comprendras parfaitement de quoi je parle au terme de ces 50 min d’échange.

Bonne écoute.


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Transcription

  • Speaker #0

    Hello Mavic, bienvenue dans Ambition Digital. Je suis vraiment ravie de t'avoir à mon micro aujourd'hui. C'est un petit peu, tu sais, quand tu as quelque chose en tête depuis quelque temps, tu te dis que ce serait vraiment cool, je pense que ça pourrait apporter énormément de mon audience. Et puis tu te dis, bon, quand est-ce que je le fais, etc. Et puis là, en plus, ça a été hyper fluide. Je t'ai envoyé le message, tu m'as dit let's go. Donc, merci beaucoup. Merci d'avoir mis un petit créneau pour nous dans ton emploi du temps. C'est vraiment un grand, grand plaisir de t'avoir aujourd'hui.

  • Speaker #1

    C'est un grand plaisir pour moi d'être là. Honnêtement, on avait toutes les chances de ne pas y arriver parce que je reçois tellement de DM que j'aurais pu ne pas avoir ton DM. Oui, c'est pour d'ailleurs que nous qui se libérons, c'est un plaisir pour moi de passer ce créneau-là avec toi.

  • Speaker #0

    C'est génial. Alors, tu sais, généralement, je commence le podcast par ce que j'appelle le bubble quiz. Donc, l'idée, c'est de te poser une question qui n'est pas encore... Tu vois, dans le deep, deep du sujet qu'on a décidé d'aborder ensemble, mais plus une petite question qui permet un peu de découvrir ton univers et puis de te voir sous d'autres facettes. Alors, ma première question, c'est est-ce qu'il y a un trait de caractère ou quelque chose qui fait vraiment partie de toi, de ta personnalité, mais qu'on arrive rarement à percevoir dans tes contenus ou en ligne ou quand on ne te connaît pas en vrai ?

  • Speaker #1

    Je suis une introvertie et une timide.

  • Speaker #0

    Ah ouais, je suis.

  • Speaker #1

    Personne ne me voit venir de ce côté-là en général. Alors, je suis dix fois plus introvertie que je ne suis timide. Je suis une vraie, vraie introvertie. C'est-à-dire que j'enregistrerai à ce sujet ce matin encore. Je ne serai jamais l'amie qui t'appelle pour te dire j'ai besoin de parler par exemple. Je n'ai pas besoin de parler parce que, en fait, ça fait juste du bruit autour de moi. Je trouve les réponses à l'intérieur. Quand je vais mal, je ne dis pas je vais mal mais pas par pudeur, parce qu'en fait, ça ne m'aide pas. Ce qui veut dire qu'en général, je sais que dans ces moments-là, je suis vulnérable, j'ai besoin d'être rassurée auprès des miens. Je vais passer du temps et je vais leur donner encore plus d'amour, du coup, je vais recevoir plus d'amour. Ceux qui me connaissent se disent Oh, elle est probablement dans une de ces phases d'introspection où elle a besoin que je sois là. Mais je ne vais rien te dire parce que tout ce que tu pourrais me dire, il y aurait du bruit autour de ma réflexion. Donc, il y a ça. La deuxième chose, c'est que je suis vite submergée. Ma team le sait, mes proches le savent. Je rapporte hyper conflictuel à mon téléphone. Donc, ne crois pas que quand tu vas déchirer mon téléphone avec des WhatsApp, ça va m'inciter à te répondre plus vite. Non, je vais te répondre encore. moins vite parce que je vais être submergée. Et un autre truc que je ne t'ai pas dit que tu ne pouvais pas deviner, j'écoute pas les audios sur Instagram. Donc, c'est terriblement inégal. J'envoie des audios parce que mes ongles sont longs, parce que je suis dyslexique et que j'ai du mal à écrire, mais je n'écoute pas les audios parce que la plupart du temps, en prendre la voix de l'autre dans mon intimité, en fait, ça me submerge. C'est vraiment pas un truc que les gens peuvent deviner ou imaginer quand ils ne me connaissent pas.

  • Speaker #0

    Ah ben alors là, c'est clair, parce que franchement, là franchement c'est clair, j'aurais jamais imaginé, vraiment jamais imaginé.

  • Speaker #1

    Mais tu sais, en fait, beaucoup de gens confondent la timidité et l'introversion. Alors je suis une timide, donc aller vers toi, briser la glace, c'est pas un truc. instinctives chez moi, c'est vraiment un truc que je déteste. Et du coup, j'ai développé plein de mécanismes qui font que je rompre rarement la glace. C'est souvent l'autre qui va venir à moi rompre la glace. Et ça, c'est souvent ce qui se passe chez les gens qui se connaissent. Je sais que je suis comme ça. Je sais que ça provoque une petite vulnérabilité chez moi, donc j'ai plein de mécanismes. Et souvent, on croit que être introvertie, c'est timide. C'est pas du tout la même chose. Être introvertie, c'est avoir le centre de création de l'énergie à l'intérieur de soi, là où l'autre l'aura à l'extérieur de soi. Donc, je navigue à l'intérieur de ça tellement bien que la plupart du temps, personne ne s'en rend compte.

  • Speaker #0

    Voilà, clairement. Et puis en plus de ça, tu viens de casser aussi deux grosses croyances sur la création de contenu, le fait de se mettre en avant, d'être visible, etc., etc. Merci.

  • Speaker #1

    Merci, avec plaisir. Mais tu vois, je regrette que ça ne soit pas plus dit. En fait, si tu es timide et que ça te dérange que l'autre vienne à l'intérieur de toi, le plus simple à faire, c'est de lui donner quelque chose. Si je ne veux pas... On croit très souvent que les gens qui créent du contenu sont des gens exhibitionnistes ou partagent ou etc. Inquiète pas, ce n'est pas parce que tu me vois le matin sans mes faux cils, sans maquillage, que je t'ai tout montré. Ne t'inquiète pas, je sais très bien quelle partie de moi j'ai besoin de garder pour moi et pour ce que je vais faire. c'est que je vais partager avec toi sur les points sur lesquels je ne suis pas vulnérable, sur lesquels je suis OK. Et on confond aussi le fait qu'on a tendance à croire qu'être authentique, c'est tout montrer. Ce n'est pas vrai. Être authentique, c'est subordonner. C'est ça, être authentique. Je sais qui je suis. Je sais ce que peut provoquer chez moi telle ou telle interaction. Alors pourquoi je vais aller me faire chier en me mettant dans telle ou telle interaction ?

  • Speaker #0

    Exactement.

  • Speaker #1

    Je vais... assumer ce que je suis à l'intérieur du périmètre que j'ai défini comme étant safe pour moi dans une interaction avec toi.

  • Speaker #0

    Non, mais c'est clair. Pour le coup, ça me parle aussi parce que c'est quelque chose qu'on me dit souvent. On pense aussi que je suis... Alors, je n'ai pas vraiment de timidité, je dirais, mais l'introversion, oui, clairement. Et c'est sûr que pour moi, c'est beaucoup plus simple de faire venir les gens à moi aussi que d'aller vers les gens. Et c'est justement, je pense aussi, pour ça que souvent... La création de contenu, c'est pour nous une solution, en fait. C'est un ajustement, en fait.

  • Speaker #1

    C'est extraordinaire. Moi, j'en ai vraiment nourri une moscupabilité. Quand j'ai compris... Alors, du coup, il est venu vraiment très dans ma bulle, ce qui m'était joué cette de dingue. Quand j'ai compris les dégâts que la période COVID avait fait sur la santé mentale de l'humanité, je m'en suis voulue parce que ça a fait du bien. ça m'a fait du bien. Et à ce moment-là, je suis rentrée dans ce que j'appelle une nouvelle ère de ma vie où j'ai assumé complètement que je n'irais pas au bureau, il n'y aura pas d'open space pour moi, il n'y aura pas de machine à café avec moi. Et j'ai vraiment tutabilisé, tu vois, parce que je me suis dit, comment tu n'as pas vu toute la douleur que ça créait parce que l'être humain est un animal grégaire, mais que... Très paradoxalement, les gens qui ne sont pas grégaires sont les exceptions. C'était moins d'exceptions. Moi, ça m'a fait... Tu sais, Audrey, ça a été... Je te parle de ça, je ressens la sensation. Ça a été comme me recouvrir avec une couverture en esthétique. Tu sais, une espèce de réconfort que tu ressens quand tu as un petit moment de vulnérabilité ou tu as une couverture très lourde et tu te dis, OK, ça va aller. C'est une période. Dernier, un moment, on m'a dit, ma fille m'a dit, oh yes, c'est ça que je veux. Là, je suis bien, je suis moi et je suis capable de donner le meilleur de moi-même dans ces conditions-là.

  • Speaker #0

    Et en même temps, tu vois, tu dis qu'il y a aussi beaucoup de gens qui l'ont mal vécu. C'est vrai que le fait d'être un peu moins dans les relations, de voir moins de monde, etc., il y a beaucoup de gens qui ont mal vécu ça. Mais je crois que même ceux qui avaient plutôt leur tendance à être très entourés, à être peut-être très sociables, etc., ça a fait aussi beaucoup de bien aux gens de se poser et d'être un peu seuls avec eux-mêmes. Et c'est aussi, je pense, pour ça que ça a créé toute cette vague aussi de reconversion, de nouveaux métiers, de... de nouvelles missions, etc., tu vois.

  • Speaker #1

    Et d'un divorce,

  • Speaker #0

    et d'un secours,

  • Speaker #1

    et d'un bébé. Mais bien sûr.

  • Speaker #0

    C'est vrai, il y a eu ça aussi.

  • Speaker #1

    Bien sûr, parce que les gens... En fait, alors, ce que moi, j'ai trouvé extraordinaire, en plus de ce que ça m'a fait contenu de ma personnalité, c'est... l'impossibilité de s'échapper à soi-même. Et c'est pour ça que tellement de programmes de coaching ont émergé à ce moment-là, parce que quand tu peux t'étourdir, la vie telle qu'elle est, la vie post-moderne vous étourdit. Dès le matin, les gens sont à l'abord. Quand tu es dans le RER, même si tu te donnes l'illusion d'écouter un podcast et d'être dans ta butée dans une bulle, il n'y a rien du tout. Tu sens les odeurs des gens, tu entends la respiration des gens, il y a le chaos. Et donc, en fait, il y a eu ce moment où... Il n'y avait pas tout ça. Et comme il n'y avait pas tout ça, il y avait une espèce de crudité. de la vérité. Je suis, voilà ce que je ressens, voilà ce dont j'ai envie. Et en fait, ça a permis à certains, ou obligé d'autres, à voir et à reconnaître. Et c'est pour ça qu'on a eu les reconversions professionnelles. On a des couples qui croyaient être en crise, qui sont sortis de là, mais rabigotés, comme disent les gens de la pub. Mais rabigotés parce qu'ils se sont rendus compte que c'était le bruit. qui dédistribuait. Et de l'autre côté, il y a eu aussi des couples qui faisaient toujours essayer d'y arriver. Ils se sont rendus compte que juste en voyant ta face le matin, tu me disais...

  • Speaker #0

    C'est compliqué.

  • Speaker #1

    Ah ouais, ouais, ouais. Un peu plus. Comme ça, c'est bon. On a plein de confinement pour arriver. Voilà, pour qu'on arrête. Mais ce que les études ont montré, c'est aussi que la sexualité de plein de couples a évolué. parce qu'à partir du moment où tu es sorti de la petite petite fenêtre que tu crois, la vie pour la sectionnée, ça permet d'explorer d'autres horizons ça permet d'avoir des conversations qu'on n'a jamais eues, ça permet de prendre le risque de se tromper Quand j'ai une fenêtre de 30 minutes pour avoir de l'organisme, et si il y a des trucs,

  • Speaker #0

    on marche. On va aller jusqu'ici.

  • Speaker #1

    Ah oui ! Parce qu'après, on dort. Demain matin, il y a boulot. Mais tu as la possibilité, tu as l'espace pour tout.

  • Speaker #0

    Oui, d'explorer, oui.

  • Speaker #1

    Bien sûr, tu as tout notre univers qui se trouve à toi.

  • Speaker #0

    C'est génial parce que là même ça, j'adore cette intro. Je crois que ça restera ma meilleure intro du podcast, merci. J'adore. Alors aujourd'hui, on a décidé de parler de succès, de peur du succès aussi, de plafond de verre. C'est plein de mots, je sais qu'ils parlent énormément. à celles qui nous écoutent, qui me parlent aussi énormément, et je pense aussi qu'ils font partie de tes accompagnements, de ton quotidien, de ton message, etc. Mais du coup, il faudrait peut-être qu'on définisse au moins en tout cas ce que toi, tu mets derrière le terme succès. Qu'est-ce que tu mets derrière ce terme, justement, qui est un peu un terme fourre-tout pour beaucoup de gens ?

  • Speaker #1

    Qu'est-ce que tu veux ? Tu veux la définition du succès ou tu veux...

  • Speaker #0

    La chaîne, la chaîne. Ouais, la chaîne.

  • Speaker #1

    Moi. Je mesure mon succès à deux choses. Mon niveau de sérénité et mon niveau de confort. Et à l'intérieur de ça, tu as vraiment les deux extrêmes. Tu as ce qui n'est pas avouable, le niveau de confort, parce que très souvent, on dit, mais non, l'argent ne fait pas le bonheur. Non, l'argent ne fait pas le bonheur. Mais on est d'accord que quand on crève la dalle, on est moins heureux que quand on a le ventre bleu. Donc, tu as les deux extrêmes. Tu as le confort et la sérénité. Alors, voilà comment je perçois les choses. Le matin, quand je me lève, je me sonde. Et la première chose, les deux premières choses que je vais percevoir, c'est... qu'est-ce que je ressens avant d'ouvrir mes yeux qu'est-ce que je ressens et le degré de sérénité que j'éprouve je sais si je suis sur les bons rails ou si rapidement il faut opérer des changements ou s'il faut faire des ajustements c'est-à-dire que j'ai un rapport vraiment extrêmement physique au succès la sérénité est vraiment quelque chose est vraiment un état que je ressens donc je vais voir si ma grosse genouille ou pas, je vais sentir si ma respiration est une respiration thoracique ou abdominal. Tant que votre respiration est une respiration thoracique, c'est que vous êtes en mode de survie, vous n'êtes pas sereine. Et quand vous n'êtes pas sereine, votre cerveau n'est pas capable de vous donner la performance dont vous avez besoin pour aller péter les plafonds. Donc, pour moi en tout cas, c'est fondamental. je vais mesurer. Et la sérénité, comme je te disais, c'est vraiment quelque chose d'hyperphysique. Donc, il y a ce que je vais ressentir à l'intérieur de moi, et il y a ce que je vais ressentir dans la vie, dans la maison. Donc, l'atmosphère de la maison, est-ce que ça va entre les uns et les autres ? Comment je sens la vibe ? C'est vraiment un mot qui revient énormément chez nous, la vibe. On est tous les six à se dire, la vibe est la bonne. Aujourd'hui, on est dans la bonne vibe. Et parfois, mon petit gars de 5 ans me dit, la vibe n'est pas bonne à la maman. on répare la vibe je trouve ça et la deuxième chose c'est le niveau de confort en fait j'étais une toute petite fille je vous le disais déjà je veux que ça soit confortable et simple donc dans ma tête de petite fille et de femme, le confort se mesure autant au fait qu'une serviette soit très mouilleuse et chaude quand je sors de la salle de bain qu'au fait que je puisse acheter des aliments bio pour mes enfants qui mangent, qu'au fait que je puisse utiliser tel produit certifié pour la peau de mes enfants qui est fragile. Et ça, je suis parfaitement OK ou clair avec le fait que ça me demande de gagner en venu. Merci. Je ne vais pas te dire. C'est du détail. Ce n'est pas du détail parce que pour moi, ces deux données-là font partie du succès. C'est comme ça que je mesure mon succès.

  • Speaker #0

    C'est hyper intéressant parce que assez souvent, quand on parle de succès ou quand on demande à quelqu'un de décrire son succès, on a souvent quelque chose de très flou, qui est vraiment l'inverse de ce que tu viens de nous décrire. C'est hyper concret. Et aussi, ce qui est intéressant, c'est aussi non seulement c'est concret, mais c'est aussi hyper personnel. Ça, c'est souvent aussi... Peut-être qu'une erreur qu'on fait, c'est qu'on projette peut-être des visions du succès et donc c'est peut-être aussi pour ça qu'elles sont un peu floues. Est-ce que toi, c'est quelque chose qui s'est construit ? Est-ce que tu as affiné un petit peu cette vision de ton succès pour toi ou de ce que ça voulait dire pour toi au fur et à mesure de ton parcours ? Oui,

  • Speaker #1

    Audrey, je suis une petite fille qui rêvait. Ce qui veut dire que... J'étais une petite fille. Ce que je vis aujourd'hui, c'est ce qui était dans ma tête. Moi, j'avais dit à ma maman, je serais expatriée. J'ai dit, je vais gagner de l'argent parce que moi, j'avais du confort. J'ai dit, j'aurais beaucoup d'enfants que je vais mettre dans un SUV. J'aurais besoin d'un SUV pour les enfants parce que j'allais mourir. j'ai dit moi je voudrais un amour je vais avoir le souffle pour chaque fois que je vais le voir et j'ai dit pour moi plus je serai vieille, plus je serai belle tu peux poser et souvent les gens me taquinent tu peux poser à ma maman ma maman va te dire non enfin ce que tu vois là c'est comme ça qu'elle était mais j'étais encore une petite fille donc tu vois il y a des choses des subtilités qui m'échappaient honnêtement Quand j'ai conçu mon plan, je n'ai jamais imaginé qu'il pourrait venir me demander autant de boulot. Non.

  • Speaker #0

    J'ai pas imaginé. De longues heures, des longues nuits de travail,

  • Speaker #1

    tu vois. J'ai pas pensé non plus à l'accouchement, tu vois, les contractions, je voyais juste les enfants. Mais la vie étant ce qu'elle est, chaque fois que j'ai avancé, et surtout, chaque fois que j'ai pris une claque, j'ai pris des grandes claques, des violentes claques. Chaque fois que j'ai pris une claque, je me suis dit... qu'est-ce que ça m'indique sur l'endroit où je vais ? Qu'est-ce que je veux plus ? Qu'est-ce que je ne veux plus ? Et chaque fois que j'avance, c'est plus précis. Je vais t'en prendre un exemple simple. Comme je t'ai dit, je suis une introvertie. Donc, maintenant, quelqu'un me demandait mon numéro de téléphone, je donnais mon numéro de téléphone. Aujourd'hui, quand on me demande mon numéro de téléphone, ma première réponse, c'est non. Ensuite, je dis, écoute, moi, je suis une amie en 43, donc je ne vais pas t'appeler. Je vais mettre 10 ans à répondre à un de tes appels ou à un de tes messages. Est-ce que tu sens que ça peut t'aller ? Parce que moi, les gens qui viennent dans ma vie et qui viennent me faire des reproches, ils restent pas, en fait. Ils se cassent. maintenant je suis suffisamment ok avec j'ai suffisamment affiné ma vision pour être en mesure de dire ça donc la plupart du temps les gens me disent et certaines personnes me disent je veux pas être une amie comme toi et je dis c'est maintenant qu'il faut se le dire parce que du coup on n'allume pas plus loin ensemble et

  • Speaker #0

    donc ce que je dis c'est La vision,

  • Speaker #1

    c'est extraordinaire. Le succès, c'est du concret. Le succès, c'est ce que tu vis dans ta vie. Mais pour vivre quelque chose et être en mesure de vérifier si ce que tu vis est en accord avec ta vision, il faut un, que tu aies affirmé ta vision et deux, que tu aies établi des cure-seurs dans ton quotidien. Est-ce que j'ai des cure-seurs ? Est-ce qu'il y a des choses, des éléments objectifs qui me disent, OK, on est dedans ? Ou non, maintenant, il faut corriger la vibe. Ouais, carrément. Et en plus,

  • Speaker #0

    c'est vrai que c'est pas quelque chose qu'on a... C'est pas instinctif, en tout cas, je trouve, d'avoir cette... cette... cette envie de concrétiser un peu plus ces choses, de mettre ces curseurs, justement, comme tu dis. Peut-être aussi parce que qui dit curseur dit réévaluation et évaluation, peut-être. Je sais pas. J'allais te dire,

  • Speaker #1

    et voilà comment on arrive au cœur de notre sujet. Mais tu es précise. Mais tu dois assumer la vérité de ce que tu fais ou de ce que tu ne fais pas, de ce que tu obtiens ou de ce que tu n'obtiens pas, si je te dis, si quand tu me dis c'est quoi le succès pour toi, je te réponds, oh, tu sais, le succès, c'est un état, mais tu sais, l'argent n'est pas le bonheur. Une fois que je t'ai répondu ça, oui, au cas où, demain matin, je peux me mentir devant mon miroir et me dire, mais quel succès !

  • Speaker #0

    Je t'ai dit,

  • Speaker #1

    c'est de la sérénité, du confort. Là, Mais je prends le risque que demain matin, ça ne soit pas ça. Je prends le risque demain matin d'être frustrée, mais... je me donne l'immense avantage de pouvoir me corriger en comprenant d'honneur. Et pas quand il est trop tard et que je suis déjà écoeuré de ma vie à 90 ans. Non, c'est clair. Et puis,

  • Speaker #0

    en fait, ce qui est intéressant aussi dans ce que tu dis, c'est qu'il y a aussi la notion d'être très honnête avec soi-même aussi, tu vois. Je pense qu'il y a aussi beaucoup de ça, tu vois. Il y a beaucoup de ça.

  • Speaker #1

    Alors, en ce moment, on prépare notre prochain gros lancement. Et le lancement, chez nous, c'est quelque chose d'important, en fait. L'équipe, c'est un vrai grand truc important. Et hier, je descends et je dis à mon mari, mon cerveau ne fait pas ce qu'il faut là. Il me dit, qu'est-ce que ça veut dire ? Et je lui dis, je ne vois, je ne vois en fait, j'ai besoin de sucre. Je me sens luttée. Je sens le moment où mon cerveau se met en mode, maintenant je vais combattre. Je déteste ça. mais avoir l'humilité de dire j'ai vu que tu te mettais en ordre de bataille donc j'ai compris qu'il y a quelque chose qui se passe ça me permet ce matin d'être différente en fait et donc il y a cette espèce de Quand on est honnête avec nous-mêmes, avoir un mindset de dingue, ça ne veut pas dire qu'on n'a jamais fait de l'ire, ça ne veut pas dire qu'on n'a jamais lutté, ça ne veut pas dire qu'on n'a pas eu de période de dingue. Moi, je suis comme tout le monde, je suis un être humain. La différence, c'est que je sais voir. Je sais dire, wow, là, qui est en train de se passer, me donne une indication, et soit je fuis, soit je corrige la cause, ce qui va permettre aux symptômes de disparaître. Je pourrais lutter contre l'ennui de ce poursel, mais ce n'est qu'un symptôme. Et puis ce que tu dis aussi,

  • Speaker #0

    c'est qu'il y a cette notion aussi de prendre le temps de s'écouter un minimum aussi, pour pouvoir aussi déceler ces choses-là, et après avoir cette clairvoyance de se dire, ok, il y a quelque chose, qu'est-ce que je fais maintenant de tout ça, tu vois ? Et la deuxième question qui me vient par rapport à ce que tu disais, là tu dis, voilà, par exemple, il y a une grosse échéance, il y a un lancement, etc. En plus, typiquement, c'est quelque chose, je sais, qui va parler à mon audience, parce que beaucoup font soit des lancements, soit en ont peur et n'en font pas. Et donc ça, c'est très intéressant aussi. Et justement, ce qui est intéressant, je trouve, par rapport au lancement, c'est qu'il y a un peu ces deux choses. Souvent, il y a ce truc de, OK, par exemple, je me fixe un gros objectif dans mon lancement, peu importe mon chiffre, un chiffre, un nombre de visibilité, peu importe. Et soit j'ai peur. Donc, on va dire plutôt du côté d'échouer. J'ai peur de ne pas atteindre ces objectifs-là. Mais, et ça je l'ai découvert à mes dépens,

  • Speaker #1

    tu peux aussi avoir peur.

  • Speaker #0

    Et moi, ça m'est plutôt arrivé pendant, c'est-à-dire pendant que ça marche. de ne pas savoir jusqu'où ça va aller et de te dire, ok, un peu comme si tu... Comme un jeu vidéo, ok, top, on débranche la console, on en range la... On range tout, on va dormir, tu vois. Est-ce que ça, ça te parle ? Est-ce que tu peux un peu nous éclairer sur ces différentes... Je dirais ces différentes situations qui ne sont pas tout à fait les mêmes, j'ai l'impression. Non, ce ne sont pas les mêmes.

  • Speaker #1

    Ce que je vais dire n'est pas du tout ce que Trudeau dit en ce moment. C'est pas grave, on y va. Il y a des peurs qui sont socialement plus valorisantes que d'autres. La peur du chèque n'est pas une peur valorisante. La peur du succès est une peur valorisante. Et donc, on a toute une querelle de femmes qui disent moi j'ai peur du succès Alors qu'elles n'ont rien de peur du succès du tout, elles ont juste peur de l'échec. Mais socialement, ce n'est pas valorisant de dire j'ai peur des choses Ça c'est la première. La peur de l'échec, qu'est-ce que c'est ? La peur de l'échec, c'est la peur des conséquences de ne pas avoir réussi, très souvent, sur notre égo. Très souvent, l'heure qu'on ressent quant à l'échec est plus relative à la peur du rejet. Qu'est-ce qu'on va dire de moi ? Qu'est-ce qu'on va dire de moi ? Comment je vais être vue ? Est-ce que j'aurai la même image dans le regard de l'autre ? Et est-ce que j'aurai la même image dans mon regard ? Est-ce que cet échec désormais deviendra mon identité ? Et donc, cette peur qui est, on ne le dit pas assez, qui est une peur qui peut nous être léguée, donnée, transmise par nos parents. Ou alors, quand vous avez été élevé dans une famille où on avait peur de l'échec, ce sont des familles où on va surréagir à vos mauvaises notes, par exemple. Ou alors, des familles où on va vous dire, attention, attention, quand un enfant qui court ne court pas dans la maison, tu vas te faire mal. Tu as peur qu'il se fasse mal. Tu as peur qu'il s'ouvre le crâne et que tu ne saches pas quoi faire de lui après. Combien d'autres choses s'ouvrent le crâne en courant dans la maison ? Les familles où on a grandi dans cet univers sont des familles où on arrive souvent avec la peur de l'échec. Ou alors les familles où on est très, très critique. Vos parents ont été critiques à votre regard. Vous savez, le moment où vous faites un truc en patacelle qui est ignoble et où votre parent se dit que le truc est là. Donc, les parents ont été très critiques, les familles ont été très critiques vis-à-vis de vous, mais plus insidieux et dont on ne parle pas et qui a été promulguée par les études. Les familles où la critique est un mode opératoire récurrent sont des familles où la peur de l'échec est plus prévalente. Parce que quand vous avez vu et entendu vos parents ou l'adulte de référence critiquer tous les individus qui vivent à l'intérieur de chez vous, ils vous disent mais viens ne pas essayer, parce que vous savez le traitement qui va vous être accordé quand vous aurez essayé aussi Et donc, la peur de l'échec est très souvent, tu vois... En comprenant ces deux origines, tu comprends que c'est très lié à l'égo. Notre égo, c'est, il faut voir ça comme la voix de notre instinct de survie, la voix de notre cerveau reptilien. C'est cette partie de nous qui se rappelle qu'au moment de la préhistoire, on avait besoin du groupe. On avait besoin que le groupe ne nous rejette surtout pas, sinon on allait être en proie aux grands animaux, aux animaux en bérie, à la suite du froid. Donc, ce que ton instinct, si on le dit, va faire, ton égo, du coup, c'est qu'il va toujours être en train de te dire Attention à tout ce qui pourrait engendrer ton humain. Attention à tout ce qui pourrait te faire paraître stupide, bête, pas aussi intelligent. Et donc, tout ça, c'est la peur de l'échec. La peur du succès, elle, Ce n'est pas du succès qu'on a peur. On a synthétisé ça en peur du succès. Ce n'est pas du succès qu'on a peur. Ce dont on a peur, c'est des conséquences négatives associées au succès. Ce qui veut dire que, par exemple, pour toi, ça marche du feu de Dieu et qu'au milieu, tu te dis, j'arrête tout, c'est parce que, soit tu te dis, est-ce que je serai en mesure de répondre à autant de demandes ? Est-ce que je serai en mesure de répondre à d'avoir la même qualité de service si j'ai plus de mots ? Est-ce que mes concours en voyant que j'y arrive ne vont pas se mettre à vouloir voler mes processus ? Est-ce qu'en ayant plus de visibilité, je ne vais pas attirer à moi des gens qui vont me faire de la contre-publicité ? Est-ce que je serai en mesure d'emmener tous ces gens-là au succès ? Et là, ce qu'on fait dans ces cas-là, c'est qu'on nous associe au succès. tout un tas de douleurs notre cerveau est fait pour deux choses échapper à la douleur, ressentir du plaisir ce qui me dit qu'à partir du moment où ton cerveau a entendu ou a imaginé qu'il y aurait peut-être une douleur associée à quelque chose, cette chose serait-elle bonne pour toi, ton cerveau va fuir et c'est ça la peur du succès est-ce que j'ai été claire ?

  • Speaker #0

    je pense qu'on ne peut pas faire plus clair non c'est hyper clair et c'est hyper parlant parce que C'est vrai qu'on entend assez souvent parler de peur de l'échec. En fait,

  • Speaker #1

    c'est plus facile à identifier et c'est moins valorisant et ça nous permet de continuer à nous autocratiser. C'est peut-être pour ça.

  • Speaker #0

    Il y a peut-être un peu de ça parce que c'est vrai qu'on en entend beaucoup parler de cette peur-là dans l'entreprenariat. C'est presque une peur qu'on commence à apprivoiser ou peut-être même quand on avance un petit peu dans l'entrepreneuriat, on a déjà vécu des trucs, on a un peu testé des choses, on a peut-être un peu construit ce muscle-là, un peu ce muscle de... de l'essai, de l'expérimentation, etc. J'étais pas du tout prête à l'autre.

  • Speaker #1

    C'est comme quand tu montes sur le rig,

  • Speaker #0

    mais t'avais pas du tout prévu cet adversaire-là. Arrête, c'est là.

  • Speaker #1

    Chaos. Est-ce que toi,

  • Speaker #0

    c'est quelque chose que tu vis encore, que t'expérimentes encore ? Est-ce que parfois, il y a des objectifs qui t'impressionnent tellement que t'as cette peur-là qui vient, ou pas tant que ça maintenant ? Bien sûr. Euh...

  • Speaker #1

    bien sûr, pour une raison purement neurologique. Un objectif. Dans ta tête, c'est un concept, mais quand tu es sorti du concept, c'est l'inconnu. C'est-à-dire que tu ne sais pas l'intégralité de ce qui va se passer là-bas, de la façon dont ça va se passer, de quand ça va se passer, et de comment tu imagines ce qui va se passer. Et donc, rappelle-toi ce que je t'ai dit, notre cerveau est fait pour... Éviter la douleur ou chier le plaisir. Alors, qu'est-ce que notre cerveau va faire ? C'est qu'à partir du moment où quelque chose va être considéré comme étant inconnu, ça va être considéré comme le danger. Or, le cerveau va nous éviter. Le danger, il va hop ! Nous envoyer toutes ces espèces de petites pensées parasites pour essayer de nous maintenir où on est. et donc la peur de l'échec tu la ressens en général avant d'avoir commencé et la peur du succès c'est plutôt quelque chose que tu ressens juste après avoir commencé ou quand tu es dans l'action et donc bien sûr moi j'ai toujours des objectifs complètement déliés et c'est pour ça que je suis coachée, que je suis accompagnée parce que la première chose qui se passe dans mon cerveau quand je me dis ok cette année voilà le chiffre d'affaires qu'on va aller chercher voilà ce qu'on va faire c'est que je commence à me dire est-ce que notre structure est suffisamment grosse ? Est-ce que nos ressources vont continuer à faire autant d'effets ? Est-ce que les gens qui sont là depuis le début vont continuer de se retrouver, etc. Donc tout ça est normal et mon job, parce que c'est ça mon job, c'est de m'arrêter et de me dire OK. Tu es en train d'associer de la douleur au succès. Comment on fait pour abaisser cette perception de douleur ou augmenter ta tolérance à la douleur ? Quand tu es malade, c'est ça qu'on fait. Quand mes enfants, j'ai deux enfants qui sont atteints de drépanocytose, quand ils sont en crise, on fait deux choses. On agit sur la douleur avec des antalgiques extrêmement puissants ou avec des opiacés. Et en même temps, je suis à côté d'eux. et je leur fais des séances d'hypnose et des séances de méditation et des séances de coaching parce que mon job est de les aider à augmenter leur tolérance et donc ça veut dire que tu travailles les deux côtés du spectre c'est la même chose pour tout

  • Speaker #0

    C'est normal. Avoir peur, c'est normal. Si vous n'avez pas peur, c'est de deux choses l'une. Soit vous vivez en dessous de vos capacités, donc il n'y a rien d'autre. Il n'y a pas à être fière de quoi que ce soit. Vous êtes en dessous de votre potentiel. Vous vous déraillez, mais violemment. Soit, attention, vous êtes en train de vous mettre en danger de mort. Si tu n'as pas peur, ce n'est pas bon. Les gens qui te disent, moi, je n'ai jamais peur. En fait, soit tu es en danger public, soit tu es en dessous de ton niveau. Donc, franchement, il n'y a pas de fierté. Il y a de la fierté, mais de la peur. Ça veut dire en jeu, gros. Ça veut dire j'ose. Et après, une fois que tu as fait la perle avec ça, je ressens de la peur. Voilà ce qui est en train de se passer. Comment j'abaisse le niveau de perception de la douleur et comment j'augmente mon niveau de douleur au sein de la douleur. Donc, oui, pour répondre à la question, ça m'arrive tout de suite.

  • Speaker #1

    Ouais, et c'est super intéressant ce que tu viens tout juste de partager, parce que ça me fait penser à deux choses déjà. Tu sais, quand tu dis, ben voilà, c'est normal aussi et c'est quelque chose qu'on... Enfin, faut pas forcément culpabiliser de ressentir ça.

  • Speaker #0

    Surtout pas culpabiliser.

  • Speaker #1

    Ouais, tu vois, parce que surtout qu'en fait, quand t'as un peu cette identité aussi, que tu t'es forgée d'ambition, tu te dis, bon voilà, j'ai de l'ambition, j'ai envie d'aller chercher des... des résultats pour moi ou pour les gens, etc. Et puis que d'un coup, tu te confrontes à cette peur-là, tu te dis, mais qu'est-ce qui se passe en fait ? En plus, souvent, tu vois, tu es vraiment dans l'auto-sabotage, etc. Et donc là, tu te dis, mais qu'est-ce que je fais ? Clairement, et donc c'est intéressant que tu dis ça, tu vois.

  • Speaker #0

    La vie, en fait, et le mindset. La magie du refondement du mindset, c'est acquérir l'habitude de faire évoluer nos perceptions et nos interprétations. Au moment où tu as peur, tu as deux choix. Soit tu te dis, qu'est-ce qui m'arrive ? Est-ce que je suis un imposteur ? J'ai menti à tout le monde ? Est-ce que je me suis trompé sur moi-même ? Soit tu te dis, je suis confrontée à la monomanie. Je suis une Zanoukine. Voici le paradoxe de l'humanité. C'est parce que tu es capable de ressentir ces grandes peurs que ton cerveau est capable de créer ces grands systèmes qui vont te permettre de livrer la bataille. Il n'y a pas de général. Il n'y a pas de Barack Obama. Il n'y a pas de Nelson Mandela. Vous croyez quoi ? Que toute sa vie, il a été connu dans sa série Nelson Mandela ? Ah bon, mon grand-maman, il s'est dit, putain, je vais vous rire là tout seul. Non ! La peur, c'est pas antididyle, c'est la condition humaine. Alors on peut toute la vie se battre contre notre humanité, ou apprendre à l'optimisme. Bien sûr.

  • Speaker #1

    Bien sûr. Et alors la deuxième chose aussi, pour moi, qui est intéressante dans ce que tu as dit tout à l'heure, C'est aussi, il n'y a pas forcément de mérite à vivre tellement en dessous de son potentiel qu'on n'en ressent aucune peur. Et justement, ça, c'est très intéressant aussi parce que comment toi, tu dirais, comment on peut déceler qu'on est complètement en train de jouer petit, qu'on pense ? Parce que tu vois, parfois... Tu peux penser que tu es en train de faire des trucs assez intéressants ou grands, etc. Parce que peut-être que tu fais plus que les gens qui t'entourent. Mais toi, au fond de toi, tu peux savoir que là, tu es encore en train de jouer petit.

  • Speaker #0

    Tu n'as pas peur, tu es en dessous. Je suis désolée, mais... Tu n'as pas peur, c'est que tu es en dessous. Si tu n'as jamais... une petite éconfort là de dire comment je vais faire ça si c'est quelque chose qui est complètement inconnu s'il n'y a aucun moment quand tu penses à tes objectifs jamais tu n'as cette petite fulgurance et si on n'y arrive pas ou est-ce que je vais jamais ça tu en ressens

  • Speaker #1

    C'est intéressant, en plus c'est hyper concret.

  • Speaker #0

    J'attends à vous dire une anecdote. Il y a deux ou trois jours, j'étais dans mon bureau et mes enfants, pour faire ça, j'étais dans mon bureau le soir, j'avais une grosse soirée de travail, et je vois la petite tête d'une de mes filles, donc l'une des femelles qui apparaît derrière la porte. Il y a un mouvement qui sont censés être couchés et elle me dit I want to talk with you Je vais aller te parler, je vais t'y aller. Et aujourd'hui, mes enfants, quand ils ont quelque chose de... Ah, j'allais vous dire ça en anglais, quelque chose qui les touche beaucoup à hier, ils me le disent en anglais. Je comprends qu'il va se passer une grande chose, puisqu'elle arrive à me parler. Elle me sourit et elle me dit... Je suis venu te dire qu'à partir de demain, je ne veux plus manger de viande. Je lui dis OK. Et je lui dis, qu'est-ce que tu attends de moi, bébé ? Elle me dit je voudrais savoir quels sont tes... What are your thoughts ? Qu'est-ce que tu en penses ? Et je lui dis, ben écoute, dans la mesure où je suis italienne depuis trop tôt, je ne veux pas te dire non, je voudrais revenir sur deux ou trois points avec toi avant de te donner une sentiment. Donc, je commence à lui dire, je sais faire pour moi qui suis une adulte, je n'ai jamais pensé à la façon de faire pour une enfant, mais il y a des civilisations où les enfants ne mangent pas de viande. Et je lui dis, il faut que je cherche comment on va faire pour les lunchs. Elle m'écoute, elle m'écoute, et elle me dit, mais elle veut. Je sais que ma décision est prise. Et je lui dis, tu sais quoi, depuis que tu es née, je sais. Donc, OK. Et je lui dis, on veut parler avec papa. Et elle me dit, on ne va pas en parler avec papa. Je veux en parler à papa. Je veux que tu sois pas loin, mais je veux en parler à papa. Je lui dis, pas de problème. Donc, elle attend que son père rentre. Et je vais la chercher. Je lui dis, c'est bon, papa, il y a un autre. Elle arrive et elle me dit, je voudrais te parler. Donc, c'est très marrant. On va parler en anglais, on va parler en français. J'ai décidé de ne plus le manger bien, etc. Et elle se met à pleurer. Il lui dit, pourquoi tu pleures ? Et je lui dis, pourquoi tu pleures ? On est très fiers de toi parce que moi, ça m'a demandé des années avant d'aller dire à mon père que j'allais de Régimane-Montréal. Et elle dit, je ne sais pas pourquoi je pleure. Je ne sais pas pourquoi je pleure. Et elle me dit, je vais descendre dire à ma grande soeur que je ne mange plus. Je me dis, donc elle descend. Et elle me dit, tu viens avec moi ou pas ? J'arrive et elle lui dit, elle est en larmes. Et ma fille lui dit, moi, je suis dans cet état. Et elle me dit... Je ne savais pas comment je vais aller réagir, mais ma décision a été prise. J'allais le faire avec ou sans vous. L'enfant a dit, non, j'allais le faire avec ou sans vous. Et elle est en larmes. Je lui dis, ce que tu fais, Mya, prendre des décisions pour votre vie, c'est flippant. Dire aux autres ce qu'on a décidé de faire pour nous-mêmes, c'est flippant. Alors, achever un petit sapeur, c'est la marque des grandes femmes. Ça, c'est digne des plus grands adultes. Et en fait, je te rappelle tout ça pour te dire que... La peur fait partie du deal pleurer, faire pipi sur vous, avoir mal au ventre, se rendre malade, tout ça, ça fait partie du jus. Ce n'est pas ça qui dit qui on est. Ce qui dit qui on est, c'est ce qu'on fait en dépit de cette peur ou grâce à cette peur. C'est ça qui dit qui on est. Embrassez vos peurs, Mida.

  • Speaker #1

    Déjà, c'est beau parce que c'est une belle leçon donnée par ta fille. Et d'autodétermination et de courage, c'est beau à partager. Et puis c'est vrai qu'on a tendance à mettre tellement d'énergie dans le fait de lutter contre ça, alors qu'en fait, on pourrait utiliser cette belle énergie aussi pour autre chose.

  • Speaker #0

    On est d'accord. Mais j'adore ce que tu dis parce que c'est quelque chose que je dis souvent. Je dis de toute façon, tu es en train de lutter. Les émotions, la peur est une émotion. Les émotions, il faut les voir comme une espèce de courant d'eau. quand tu as un barrage, qu'est-ce qui se passe ? C'est soit un moment où tu ouvres le barrage, soit le barrage pète, en fait, parce que tu as bloqué l'émotion. Et c'est ça que tu dis quand tu dis qu'on met tellement d'énergie à lutter qu'on pourrait utiliser la force du pouvoir pour construire.

  • Speaker #1

    Oui, c'est clair. Et puis, en fait, je pense qu'il y a aussi de la fluidité, même si, tu vois, il y a de l'inconfort. Mais en fait, on peut y trouver aussi quelque chose de fluide et comme tu disais, toi tu parlais beaucoup de confort et de sérénité, tu vois, mais en fait, on peut avoir ça aussi, on peut trouver ça dans ce parcours-là, même si au début, ça nous demande, tu vois, d'aller chercher peut-être des ressources qu'on n'a pas forcément exploité, etc. Mais on peut aussi trouver cette énergie-là, quoi.

  • Speaker #0

    Je suis entièrement d'accord avec toi et pour moi, ça m'a même plu le rythme. Dans notre cerveau, on a plusieurs parties. Les deux parties dont je parle en général, c'est notre cerveau reptilien, ce qui est le plus vieux de nos cerveaux. C'est celui que les hommes paléolithiques avaient. Et notre cortex préfrontal, c'est notre plus jeune cerveau. Il faut vraiment imaginer la façon dont ils sont placés dans notre boîte crânienne et extrêmement métaphorique de la façon dont ils fonctionnent. Notre cerveau actilien, il est juste au-dessus de ta colonne. Tu vois, c'est ce qui te permet de rester là. Et ton contexte préfrontal, c'est l'espèce de partie lourde qui est devant et son job, c'est se fougeter vers ce qui va penser aux objectifs, etc. Et en fait, il faut en permanence se dire que c'est deux parties de notre cerveau sur un même bit. Ils ont deux milités différentes, c'est-à-dire que leurs jobs sont deux jobs diamétralement opposés. Et donc, essaie de voir ton cerveau reptilien comme ton cerveau terre-à-terre, et ton contexte préfrontal comme la partie la plus élevée de toi, la partie qui va probablement être plus proche de ta sphénidianité et de tout ce qui est au-dessus de toi. Eh bien, quand la partie la plus élevée de toi, c'est où tu dois aller. Pensez à quelque chose. À partir du moment où vous pensez à quelque chose, à partir du moment où vous rêvez de quelque chose, ça veut dire que vous méritez cette chose. Ça, c'est un indice de ce à quoi vous avez droit. Eh bien, à partir du moment où cette partie plus élevée de toi est déjà en train d'aller là-bas, et que toi, tu t'es vertu à écouter cette partie, donc là, maintiens où tu es. Après, qu'est-ce que ça fait ? Alors oui, peut-être, vous n'avez pas peur. Mais le niveau d'inconfort et de désalignement que vous ressentez, c'est terrible. Les statistiques disent que 70% des gens arrivent à avoir un retraite en ayant vécu une vie remplie, mais qui n'était pas la leur. C'est terrible. C'est-à-dire que tu as fait des choses, tu as vécu, tu as réalisé, mais ce n'était pas. D'après vous, quel genre de grand-mère et de grand-père on est ? Les gens qui vous font chier. La grand-mère qui te dit je ne veux pas aller celle-là, tu ne veux pas aller chez cette dame qui t'emmerde toute la journée parce qu'elle est à mer. La grand-mère qui s'est réalisée, c'est celle qui te dit allez, roulez, jeunesse ! Ton ventre n'est pas trop beau,

  • Speaker #1

    pas trop serré,

  • Speaker #0

    il n'est pas trop tard pour sortir. C'est clair, c'est une gamme épuisante, c'est clair.

  • Speaker #1

    Et même dans le présent aussi, on est tellement plus... plus lumineux pour les gens, pour nos proches et pour nous-mêmes que quand on se réalise et quand on y va. Ça nous évite aussi de projeter toute notre caca, je dirais, sur les autres.

  • Speaker #0

    Sur les autres. Oui,

  • Speaker #1

    carrément. Alors, j'ai une dernière petite question. Tu sais, quand on parle de succès, on parle beaucoup de sacrifice. J'ai l'impression que c'est quelque chose qu'on... qu'on additionne souvent, comme si ça faisait partie de l'équation. Est-ce que pour toi, ça fait partie de l'équation ? C'est quoi ta vision de ça ? Est-ce qu'on doit faire des sacrifices ? Est-ce qu'on doit souffrir pour réussir, comme on nous dit souvent ? J'aimerais bien avoir un peu ton avis là-dessus.

  • Speaker #0

    Tu gagneras ton pain à la sueur de ton frôle. C'est ça que Dieu dit à Adam en le chassant. Il le pénit en l'affublant du travail. Désormais, quoi qu'il advienne, s'il veut pouvoir manger, il va devoir souffrir. Et ça... Ça façonne le rapport au travail, au succès, à la réussite de l'humanité. Quelle que soit la spiritualité à laquelle nous adhérons, à un moment où notre fauteuil univers a été influencé par la spiritualité judéo-chrétienne. Et en plus de ça, il y a tout le poids de l'histoire. Il y a ces siècles et ces siècles pendant lesquels la royauté est Certains pouvoirs politiques se sont servis de la religion pour asseoir leur autorité. Quand Marx dit la religion est l'opium du peuple c'est parce que le peuple est trop fauché pour acheter de l'opium et que ce qu'on va faire, on lui fait en perdre le sens de la réalité. C'est lui faire miroiter que s'il a accès à tout ici-bas, alors il renoncera à ce qu'il y a de mieux pour lui dans l'au-delà. Non, je ne crois pas. Il faille du sacrifice. Non, je ne crois pas que toutes les interprétations des écritures soient les bonnes. Non, je ne crois pas que des livres qu'on a pris et parfois un peu bricolé dans l'histoire et traduit de ci, de là, etc. Je ne crois pas que la vibe soit la même trois mille ans après. Et je pense que malheureusement, ce qui est hérité de ce tu gagneras pas la sueur de ton front c'est que tout ce qui est gagné sans une souffrance intense est considéré comme moins noble. Parce que le bonheur doit se mériter, parce que le succès doit se mériter, parce que la richesse doit se mériter. Mais est-ce que le mérite est forcément fonction de la pénibilité ? Il a dit ça. Qui a dit ça ? À qui cela profite-t-il que nous nous disions il faut que je souffre Combien de femmes, quand on leur dit il existe une façon de maigrir par exemple, hyper fluide vous disent non, non, non Moi, je préfère jeûner, ou je préfère ci, ou je préfère ça. Et vous dites, tu n'es pas obligé de te tuer, en fait. Mais la personne a l'impression que ça ne sera pas légitime. Mais des exemples comme ça, je vais vous en donner plein de temps. Combien de personnes vous leur dites, moi, je sais t'apprendre à réviser et à retenir l'intégralité de tes livres sans souffrir. Vous dites, non, non, non, elle ne va pas marcher. Laisse-moi faire de l'ancienne. Je pense que l'une des grandes richesses de la société post-moderne, c'est le fait que des coachs existent. Vous savez, c'est quoi le job d'un coach ? C'est vous emmener là où vous allez en vous permettant, un, de prendre conscience de l'intégralité de votre potentiel et deux, en évitant les écueils qui vont être sur votre monde. Et c'est pour ça, en fait, que l'un des grands bruits que tu as qui s'élève contre le coaching, c'est les coachs, ce sont des gourous. Pourquoi ? Parce que si je te donne trop conscience de ton potentiel, je te rends trop autonome. Et quand tu es trop autonome, tu es moins malléable. Et si tu es moins malléable, tu risques de remettre en question l'ordre établi. Non, je ne crois pas que nous soyons obligés de sacrifier. Je ne dis pas que tout est simple. Il y a des choses que j'ai sacrifiées, il y a des choix que j'ai faits. Aujourd'hui, quand je me retourne sur la route, il y a peut-être des choses que j'aurais faites mieux. Je ne dis pas que tout soit simple. Je dis, par contre, si vous croyez qu'il faut souffrir les douze travaux et les enculés, pour avoir le droit d'avoir du succès, de vendre votre offre, d'avoir droit au grand amour. Vous vous trompez, vous perdez du temps. En plus,

  • Speaker #1

    comme on veut tellement avoir raison avec ça, on se complique en plus la vie juste pour valider cette idée. C'est ça qui est fou. Ah oui ?

  • Speaker #0

    Tu sais, tout à l'heure, tu parlais de lancement et ça a fait tilt. C'est quelque chose que je vois parmi les chefs d'entreprise que j'accompagne. Elles sont complètement submergées à l'approche de lancement ou à l'approche d'une grande échéance. Elles ont beaucoup de choses à faire. Elles y assis et je ne dors pas. Je me réveille à 4h du matin et je me dis, mais qu'est-ce que tu fais ? Quand la personne commence à me décrire ce qu'elle fait, je me dis, tiens, c'est bizarre quand même. Pourquoi ça prend tant de temps ? Pourquoi c'est aussi pénible ? Et tu te rends compte en grattant les couches que la personne se complique. La personne voit les choses complexes parce qu'il faut mériter. Franchement,

  • Speaker #1

    je pense qu'on ne peut pas mieux terminer cet échange. C'est vraiment en plus… quelque chose, je pense, qui va parler, qui va résonner avec tellement de gens. Donc vraiment, je te dis déjà merci. Je n'attends même pas encore les retours. Je sais déjà... Je sais déjà que ça va vraiment aider pas mal de monde et que ça va être vraiment limite un épisode à écouter, à réécouter, à réécouter, parce que c'est vraiment plein de pépites. Peut-être la dernière chose que je vais te demander, c'est justement ces personnes-là qui vont avoir été inspirées, qui auront vraiment pris plaisir, qui ont appris plein de valeurs de cet épisode-là. Où est-ce qu'on les envoie, justement, pour t'envoyer du love, pour t'envoyer des paillettes numériques ? On les envoie où ?

  • Speaker #0

    Venez me retrouver sur mon compte Instagram, Mavic Bright. Avant de te laisser, je voudrais te parler sur quelques choses. Notre objectif à toutes les deux aujourd'hui, c'était de parler de la peur du succès et de la peur de l'échec. Donc, les deux côtés du spectre. Que vous ayez peur, c'est normal. Et ce qui va se passer quand vous aurez peur, c'est que vous aurez tout un tas de voix qui vont s'élever à l'intérieur de votre tête. Et très souvent, quand vous allez parler de ces peurs et de ces inquiétudes autour de vous, ces voix vont être amplifiées. Si vous faites le silence, le vrai silence à l'intérieur de vous. Sans musique, sans personne, souvent ce mouvement de silence intervient lorsque vous êtes sous la linge parce que vous n'avez pas votre téléphone. Si vous faites le silence, vous allez entendre ce que la petite voix dit. Souvent, la petite voix qui s'exprime dans ce mouvement de silence, c'est la voix de la partie élevée de notre être. Cette petite voix-là, c'est elle qu'il faut suivre. La suivre est plus risquée que d'écouter votre instinct de survie. C'est normal.

  • Speaker #1

    mais la suivre est beaucoup plus gratifiant qu'écouter notre instinct de survie merci beaucoup merci beaucoup pour ton temps merci beaucoup pour ta générosité franchement j'espère qu'on aura l'occasion d'échanger encore sur le podcast parce qu'à mon avis il y a tellement de choses pareil j'ai adoré ce moment avec toi Merci.

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Quand je pense à Magic Bright, je pense MINDSET DU SUCCÈS, je pense PUISSANCE, AMBITION et si tu la connais déjà, que tu fasses partie de ses programmes, de ses centaines de milliers d’abonnés qui la suivent sur ses réseaux sociaux ou si tu l’as vue tout déchirer sur scène, tu vois déjà de quoi je parle et pourquoi j’ai tout de suite pensé à elle pour ce sujet sur la peur du succès et comment briser son plafond de verre.

Si tu ne la connais pas encore, dans ce cas, tu comprendras parfaitement de quoi je parle au terme de ces 50 min d’échange.

Bonne écoute.


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Transcription

  • Speaker #0

    Hello Mavic, bienvenue dans Ambition Digital. Je suis vraiment ravie de t'avoir à mon micro aujourd'hui. C'est un petit peu, tu sais, quand tu as quelque chose en tête depuis quelque temps, tu te dis que ce serait vraiment cool, je pense que ça pourrait apporter énormément de mon audience. Et puis tu te dis, bon, quand est-ce que je le fais, etc. Et puis là, en plus, ça a été hyper fluide. Je t'ai envoyé le message, tu m'as dit let's go. Donc, merci beaucoup. Merci d'avoir mis un petit créneau pour nous dans ton emploi du temps. C'est vraiment un grand, grand plaisir de t'avoir aujourd'hui.

  • Speaker #1

    C'est un grand plaisir pour moi d'être là. Honnêtement, on avait toutes les chances de ne pas y arriver parce que je reçois tellement de DM que j'aurais pu ne pas avoir ton DM. Oui, c'est pour d'ailleurs que nous qui se libérons, c'est un plaisir pour moi de passer ce créneau-là avec toi.

  • Speaker #0

    C'est génial. Alors, tu sais, généralement, je commence le podcast par ce que j'appelle le bubble quiz. Donc, l'idée, c'est de te poser une question qui n'est pas encore... Tu vois, dans le deep, deep du sujet qu'on a décidé d'aborder ensemble, mais plus une petite question qui permet un peu de découvrir ton univers et puis de te voir sous d'autres facettes. Alors, ma première question, c'est est-ce qu'il y a un trait de caractère ou quelque chose qui fait vraiment partie de toi, de ta personnalité, mais qu'on arrive rarement à percevoir dans tes contenus ou en ligne ou quand on ne te connaît pas en vrai ?

  • Speaker #1

    Je suis une introvertie et une timide.

  • Speaker #0

    Ah ouais, je suis.

  • Speaker #1

    Personne ne me voit venir de ce côté-là en général. Alors, je suis dix fois plus introvertie que je ne suis timide. Je suis une vraie, vraie introvertie. C'est-à-dire que j'enregistrerai à ce sujet ce matin encore. Je ne serai jamais l'amie qui t'appelle pour te dire j'ai besoin de parler par exemple. Je n'ai pas besoin de parler parce que, en fait, ça fait juste du bruit autour de moi. Je trouve les réponses à l'intérieur. Quand je vais mal, je ne dis pas je vais mal mais pas par pudeur, parce qu'en fait, ça ne m'aide pas. Ce qui veut dire qu'en général, je sais que dans ces moments-là, je suis vulnérable, j'ai besoin d'être rassurée auprès des miens. Je vais passer du temps et je vais leur donner encore plus d'amour, du coup, je vais recevoir plus d'amour. Ceux qui me connaissent se disent Oh, elle est probablement dans une de ces phases d'introspection où elle a besoin que je sois là. Mais je ne vais rien te dire parce que tout ce que tu pourrais me dire, il y aurait du bruit autour de ma réflexion. Donc, il y a ça. La deuxième chose, c'est que je suis vite submergée. Ma team le sait, mes proches le savent. Je rapporte hyper conflictuel à mon téléphone. Donc, ne crois pas que quand tu vas déchirer mon téléphone avec des WhatsApp, ça va m'inciter à te répondre plus vite. Non, je vais te répondre encore. moins vite parce que je vais être submergée. Et un autre truc que je ne t'ai pas dit que tu ne pouvais pas deviner, j'écoute pas les audios sur Instagram. Donc, c'est terriblement inégal. J'envoie des audios parce que mes ongles sont longs, parce que je suis dyslexique et que j'ai du mal à écrire, mais je n'écoute pas les audios parce que la plupart du temps, en prendre la voix de l'autre dans mon intimité, en fait, ça me submerge. C'est vraiment pas un truc que les gens peuvent deviner ou imaginer quand ils ne me connaissent pas.

  • Speaker #0

    Ah ben alors là, c'est clair, parce que franchement, là franchement c'est clair, j'aurais jamais imaginé, vraiment jamais imaginé.

  • Speaker #1

    Mais tu sais, en fait, beaucoup de gens confondent la timidité et l'introversion. Alors je suis une timide, donc aller vers toi, briser la glace, c'est pas un truc. instinctives chez moi, c'est vraiment un truc que je déteste. Et du coup, j'ai développé plein de mécanismes qui font que je rompre rarement la glace. C'est souvent l'autre qui va venir à moi rompre la glace. Et ça, c'est souvent ce qui se passe chez les gens qui se connaissent. Je sais que je suis comme ça. Je sais que ça provoque une petite vulnérabilité chez moi, donc j'ai plein de mécanismes. Et souvent, on croit que être introvertie, c'est timide. C'est pas du tout la même chose. Être introvertie, c'est avoir le centre de création de l'énergie à l'intérieur de soi, là où l'autre l'aura à l'extérieur de soi. Donc, je navigue à l'intérieur de ça tellement bien que la plupart du temps, personne ne s'en rend compte.

  • Speaker #0

    Voilà, clairement. Et puis en plus de ça, tu viens de casser aussi deux grosses croyances sur la création de contenu, le fait de se mettre en avant, d'être visible, etc., etc. Merci.

  • Speaker #1

    Merci, avec plaisir. Mais tu vois, je regrette que ça ne soit pas plus dit. En fait, si tu es timide et que ça te dérange que l'autre vienne à l'intérieur de toi, le plus simple à faire, c'est de lui donner quelque chose. Si je ne veux pas... On croit très souvent que les gens qui créent du contenu sont des gens exhibitionnistes ou partagent ou etc. Inquiète pas, ce n'est pas parce que tu me vois le matin sans mes faux cils, sans maquillage, que je t'ai tout montré. Ne t'inquiète pas, je sais très bien quelle partie de moi j'ai besoin de garder pour moi et pour ce que je vais faire. c'est que je vais partager avec toi sur les points sur lesquels je ne suis pas vulnérable, sur lesquels je suis OK. Et on confond aussi le fait qu'on a tendance à croire qu'être authentique, c'est tout montrer. Ce n'est pas vrai. Être authentique, c'est subordonner. C'est ça, être authentique. Je sais qui je suis. Je sais ce que peut provoquer chez moi telle ou telle interaction. Alors pourquoi je vais aller me faire chier en me mettant dans telle ou telle interaction ?

  • Speaker #0

    Exactement.

  • Speaker #1

    Je vais... assumer ce que je suis à l'intérieur du périmètre que j'ai défini comme étant safe pour moi dans une interaction avec toi.

  • Speaker #0

    Non, mais c'est clair. Pour le coup, ça me parle aussi parce que c'est quelque chose qu'on me dit souvent. On pense aussi que je suis... Alors, je n'ai pas vraiment de timidité, je dirais, mais l'introversion, oui, clairement. Et c'est sûr que pour moi, c'est beaucoup plus simple de faire venir les gens à moi aussi que d'aller vers les gens. Et c'est justement, je pense aussi, pour ça que souvent... La création de contenu, c'est pour nous une solution, en fait. C'est un ajustement, en fait.

  • Speaker #1

    C'est extraordinaire. Moi, j'en ai vraiment nourri une moscupabilité. Quand j'ai compris... Alors, du coup, il est venu vraiment très dans ma bulle, ce qui m'était joué cette de dingue. Quand j'ai compris les dégâts que la période COVID avait fait sur la santé mentale de l'humanité, je m'en suis voulue parce que ça a fait du bien. ça m'a fait du bien. Et à ce moment-là, je suis rentrée dans ce que j'appelle une nouvelle ère de ma vie où j'ai assumé complètement que je n'irais pas au bureau, il n'y aura pas d'open space pour moi, il n'y aura pas de machine à café avec moi. Et j'ai vraiment tutabilisé, tu vois, parce que je me suis dit, comment tu n'as pas vu toute la douleur que ça créait parce que l'être humain est un animal grégaire, mais que... Très paradoxalement, les gens qui ne sont pas grégaires sont les exceptions. C'était moins d'exceptions. Moi, ça m'a fait... Tu sais, Audrey, ça a été... Je te parle de ça, je ressens la sensation. Ça a été comme me recouvrir avec une couverture en esthétique. Tu sais, une espèce de réconfort que tu ressens quand tu as un petit moment de vulnérabilité ou tu as une couverture très lourde et tu te dis, OK, ça va aller. C'est une période. Dernier, un moment, on m'a dit, ma fille m'a dit, oh yes, c'est ça que je veux. Là, je suis bien, je suis moi et je suis capable de donner le meilleur de moi-même dans ces conditions-là.

  • Speaker #0

    Et en même temps, tu vois, tu dis qu'il y a aussi beaucoup de gens qui l'ont mal vécu. C'est vrai que le fait d'être un peu moins dans les relations, de voir moins de monde, etc., il y a beaucoup de gens qui ont mal vécu ça. Mais je crois que même ceux qui avaient plutôt leur tendance à être très entourés, à être peut-être très sociables, etc., ça a fait aussi beaucoup de bien aux gens de se poser et d'être un peu seuls avec eux-mêmes. Et c'est aussi, je pense, pour ça que ça a créé toute cette vague aussi de reconversion, de nouveaux métiers, de... de nouvelles missions, etc., tu vois.

  • Speaker #1

    Et d'un divorce,

  • Speaker #0

    et d'un secours,

  • Speaker #1

    et d'un bébé. Mais bien sûr.

  • Speaker #0

    C'est vrai, il y a eu ça aussi.

  • Speaker #1

    Bien sûr, parce que les gens... En fait, alors, ce que moi, j'ai trouvé extraordinaire, en plus de ce que ça m'a fait contenu de ma personnalité, c'est... l'impossibilité de s'échapper à soi-même. Et c'est pour ça que tellement de programmes de coaching ont émergé à ce moment-là, parce que quand tu peux t'étourdir, la vie telle qu'elle est, la vie post-moderne vous étourdit. Dès le matin, les gens sont à l'abord. Quand tu es dans le RER, même si tu te donnes l'illusion d'écouter un podcast et d'être dans ta butée dans une bulle, il n'y a rien du tout. Tu sens les odeurs des gens, tu entends la respiration des gens, il y a le chaos. Et donc, en fait, il y a eu ce moment où... Il n'y avait pas tout ça. Et comme il n'y avait pas tout ça, il y avait une espèce de crudité. de la vérité. Je suis, voilà ce que je ressens, voilà ce dont j'ai envie. Et en fait, ça a permis à certains, ou obligé d'autres, à voir et à reconnaître. Et c'est pour ça qu'on a eu les reconversions professionnelles. On a des couples qui croyaient être en crise, qui sont sortis de là, mais rabigotés, comme disent les gens de la pub. Mais rabigotés parce qu'ils se sont rendus compte que c'était le bruit. qui dédistribuait. Et de l'autre côté, il y a eu aussi des couples qui faisaient toujours essayer d'y arriver. Ils se sont rendus compte que juste en voyant ta face le matin, tu me disais...

  • Speaker #0

    C'est compliqué.

  • Speaker #1

    Ah ouais, ouais, ouais. Un peu plus. Comme ça, c'est bon. On a plein de confinement pour arriver. Voilà, pour qu'on arrête. Mais ce que les études ont montré, c'est aussi que la sexualité de plein de couples a évolué. parce qu'à partir du moment où tu es sorti de la petite petite fenêtre que tu crois, la vie pour la sectionnée, ça permet d'explorer d'autres horizons ça permet d'avoir des conversations qu'on n'a jamais eues, ça permet de prendre le risque de se tromper Quand j'ai une fenêtre de 30 minutes pour avoir de l'organisme, et si il y a des trucs,

  • Speaker #0

    on marche. On va aller jusqu'ici.

  • Speaker #1

    Ah oui ! Parce qu'après, on dort. Demain matin, il y a boulot. Mais tu as la possibilité, tu as l'espace pour tout.

  • Speaker #0

    Oui, d'explorer, oui.

  • Speaker #1

    Bien sûr, tu as tout notre univers qui se trouve à toi.

  • Speaker #0

    C'est génial parce que là même ça, j'adore cette intro. Je crois que ça restera ma meilleure intro du podcast, merci. J'adore. Alors aujourd'hui, on a décidé de parler de succès, de peur du succès aussi, de plafond de verre. C'est plein de mots, je sais qu'ils parlent énormément. à celles qui nous écoutent, qui me parlent aussi énormément, et je pense aussi qu'ils font partie de tes accompagnements, de ton quotidien, de ton message, etc. Mais du coup, il faudrait peut-être qu'on définisse au moins en tout cas ce que toi, tu mets derrière le terme succès. Qu'est-ce que tu mets derrière ce terme, justement, qui est un peu un terme fourre-tout pour beaucoup de gens ?

  • Speaker #1

    Qu'est-ce que tu veux ? Tu veux la définition du succès ou tu veux...

  • Speaker #0

    La chaîne, la chaîne. Ouais, la chaîne.

  • Speaker #1

    Moi. Je mesure mon succès à deux choses. Mon niveau de sérénité et mon niveau de confort. Et à l'intérieur de ça, tu as vraiment les deux extrêmes. Tu as ce qui n'est pas avouable, le niveau de confort, parce que très souvent, on dit, mais non, l'argent ne fait pas le bonheur. Non, l'argent ne fait pas le bonheur. Mais on est d'accord que quand on crève la dalle, on est moins heureux que quand on a le ventre bleu. Donc, tu as les deux extrêmes. Tu as le confort et la sérénité. Alors, voilà comment je perçois les choses. Le matin, quand je me lève, je me sonde. Et la première chose, les deux premières choses que je vais percevoir, c'est... qu'est-ce que je ressens avant d'ouvrir mes yeux qu'est-ce que je ressens et le degré de sérénité que j'éprouve je sais si je suis sur les bons rails ou si rapidement il faut opérer des changements ou s'il faut faire des ajustements c'est-à-dire que j'ai un rapport vraiment extrêmement physique au succès la sérénité est vraiment quelque chose est vraiment un état que je ressens donc je vais voir si ma grosse genouille ou pas, je vais sentir si ma respiration est une respiration thoracique ou abdominal. Tant que votre respiration est une respiration thoracique, c'est que vous êtes en mode de survie, vous n'êtes pas sereine. Et quand vous n'êtes pas sereine, votre cerveau n'est pas capable de vous donner la performance dont vous avez besoin pour aller péter les plafonds. Donc, pour moi en tout cas, c'est fondamental. je vais mesurer. Et la sérénité, comme je te disais, c'est vraiment quelque chose d'hyperphysique. Donc, il y a ce que je vais ressentir à l'intérieur de moi, et il y a ce que je vais ressentir dans la vie, dans la maison. Donc, l'atmosphère de la maison, est-ce que ça va entre les uns et les autres ? Comment je sens la vibe ? C'est vraiment un mot qui revient énormément chez nous, la vibe. On est tous les six à se dire, la vibe est la bonne. Aujourd'hui, on est dans la bonne vibe. Et parfois, mon petit gars de 5 ans me dit, la vibe n'est pas bonne à la maman. on répare la vibe je trouve ça et la deuxième chose c'est le niveau de confort en fait j'étais une toute petite fille je vous le disais déjà je veux que ça soit confortable et simple donc dans ma tête de petite fille et de femme, le confort se mesure autant au fait qu'une serviette soit très mouilleuse et chaude quand je sors de la salle de bain qu'au fait que je puisse acheter des aliments bio pour mes enfants qui mangent, qu'au fait que je puisse utiliser tel produit certifié pour la peau de mes enfants qui est fragile. Et ça, je suis parfaitement OK ou clair avec le fait que ça me demande de gagner en venu. Merci. Je ne vais pas te dire. C'est du détail. Ce n'est pas du détail parce que pour moi, ces deux données-là font partie du succès. C'est comme ça que je mesure mon succès.

  • Speaker #0

    C'est hyper intéressant parce que assez souvent, quand on parle de succès ou quand on demande à quelqu'un de décrire son succès, on a souvent quelque chose de très flou, qui est vraiment l'inverse de ce que tu viens de nous décrire. C'est hyper concret. Et aussi, ce qui est intéressant, c'est aussi non seulement c'est concret, mais c'est aussi hyper personnel. Ça, c'est souvent aussi... Peut-être qu'une erreur qu'on fait, c'est qu'on projette peut-être des visions du succès et donc c'est peut-être aussi pour ça qu'elles sont un peu floues. Est-ce que toi, c'est quelque chose qui s'est construit ? Est-ce que tu as affiné un petit peu cette vision de ton succès pour toi ou de ce que ça voulait dire pour toi au fur et à mesure de ton parcours ? Oui,

  • Speaker #1

    Audrey, je suis une petite fille qui rêvait. Ce qui veut dire que... J'étais une petite fille. Ce que je vis aujourd'hui, c'est ce qui était dans ma tête. Moi, j'avais dit à ma maman, je serais expatriée. J'ai dit, je vais gagner de l'argent parce que moi, j'avais du confort. J'ai dit, j'aurais beaucoup d'enfants que je vais mettre dans un SUV. J'aurais besoin d'un SUV pour les enfants parce que j'allais mourir. j'ai dit moi je voudrais un amour je vais avoir le souffle pour chaque fois que je vais le voir et j'ai dit pour moi plus je serai vieille, plus je serai belle tu peux poser et souvent les gens me taquinent tu peux poser à ma maman ma maman va te dire non enfin ce que tu vois là c'est comme ça qu'elle était mais j'étais encore une petite fille donc tu vois il y a des choses des subtilités qui m'échappaient honnêtement Quand j'ai conçu mon plan, je n'ai jamais imaginé qu'il pourrait venir me demander autant de boulot. Non.

  • Speaker #0

    J'ai pas imaginé. De longues heures, des longues nuits de travail,

  • Speaker #1

    tu vois. J'ai pas pensé non plus à l'accouchement, tu vois, les contractions, je voyais juste les enfants. Mais la vie étant ce qu'elle est, chaque fois que j'ai avancé, et surtout, chaque fois que j'ai pris une claque, j'ai pris des grandes claques, des violentes claques. Chaque fois que j'ai pris une claque, je me suis dit... qu'est-ce que ça m'indique sur l'endroit où je vais ? Qu'est-ce que je veux plus ? Qu'est-ce que je ne veux plus ? Et chaque fois que j'avance, c'est plus précis. Je vais t'en prendre un exemple simple. Comme je t'ai dit, je suis une introvertie. Donc, maintenant, quelqu'un me demandait mon numéro de téléphone, je donnais mon numéro de téléphone. Aujourd'hui, quand on me demande mon numéro de téléphone, ma première réponse, c'est non. Ensuite, je dis, écoute, moi, je suis une amie en 43, donc je ne vais pas t'appeler. Je vais mettre 10 ans à répondre à un de tes appels ou à un de tes messages. Est-ce que tu sens que ça peut t'aller ? Parce que moi, les gens qui viennent dans ma vie et qui viennent me faire des reproches, ils restent pas, en fait. Ils se cassent. maintenant je suis suffisamment ok avec j'ai suffisamment affiné ma vision pour être en mesure de dire ça donc la plupart du temps les gens me disent et certaines personnes me disent je veux pas être une amie comme toi et je dis c'est maintenant qu'il faut se le dire parce que du coup on n'allume pas plus loin ensemble et

  • Speaker #0

    donc ce que je dis c'est La vision,

  • Speaker #1

    c'est extraordinaire. Le succès, c'est du concret. Le succès, c'est ce que tu vis dans ta vie. Mais pour vivre quelque chose et être en mesure de vérifier si ce que tu vis est en accord avec ta vision, il faut un, que tu aies affirmé ta vision et deux, que tu aies établi des cure-seurs dans ton quotidien. Est-ce que j'ai des cure-seurs ? Est-ce qu'il y a des choses, des éléments objectifs qui me disent, OK, on est dedans ? Ou non, maintenant, il faut corriger la vibe. Ouais, carrément. Et en plus,

  • Speaker #0

    c'est vrai que c'est pas quelque chose qu'on a... C'est pas instinctif, en tout cas, je trouve, d'avoir cette... cette... cette envie de concrétiser un peu plus ces choses, de mettre ces curseurs, justement, comme tu dis. Peut-être aussi parce que qui dit curseur dit réévaluation et évaluation, peut-être. Je sais pas. J'allais te dire,

  • Speaker #1

    et voilà comment on arrive au cœur de notre sujet. Mais tu es précise. Mais tu dois assumer la vérité de ce que tu fais ou de ce que tu ne fais pas, de ce que tu obtiens ou de ce que tu n'obtiens pas, si je te dis, si quand tu me dis c'est quoi le succès pour toi, je te réponds, oh, tu sais, le succès, c'est un état, mais tu sais, l'argent n'est pas le bonheur. Une fois que je t'ai répondu ça, oui, au cas où, demain matin, je peux me mentir devant mon miroir et me dire, mais quel succès !

  • Speaker #0

    Je t'ai dit,

  • Speaker #1

    c'est de la sérénité, du confort. Là, Mais je prends le risque que demain matin, ça ne soit pas ça. Je prends le risque demain matin d'être frustrée, mais... je me donne l'immense avantage de pouvoir me corriger en comprenant d'honneur. Et pas quand il est trop tard et que je suis déjà écoeuré de ma vie à 90 ans. Non, c'est clair. Et puis,

  • Speaker #0

    en fait, ce qui est intéressant aussi dans ce que tu dis, c'est qu'il y a aussi la notion d'être très honnête avec soi-même aussi, tu vois. Je pense qu'il y a aussi beaucoup de ça, tu vois. Il y a beaucoup de ça.

  • Speaker #1

    Alors, en ce moment, on prépare notre prochain gros lancement. Et le lancement, chez nous, c'est quelque chose d'important, en fait. L'équipe, c'est un vrai grand truc important. Et hier, je descends et je dis à mon mari, mon cerveau ne fait pas ce qu'il faut là. Il me dit, qu'est-ce que ça veut dire ? Et je lui dis, je ne vois, je ne vois en fait, j'ai besoin de sucre. Je me sens luttée. Je sens le moment où mon cerveau se met en mode, maintenant je vais combattre. Je déteste ça. mais avoir l'humilité de dire j'ai vu que tu te mettais en ordre de bataille donc j'ai compris qu'il y a quelque chose qui se passe ça me permet ce matin d'être différente en fait et donc il y a cette espèce de Quand on est honnête avec nous-mêmes, avoir un mindset de dingue, ça ne veut pas dire qu'on n'a jamais fait de l'ire, ça ne veut pas dire qu'on n'a jamais lutté, ça ne veut pas dire qu'on n'a pas eu de période de dingue. Moi, je suis comme tout le monde, je suis un être humain. La différence, c'est que je sais voir. Je sais dire, wow, là, qui est en train de se passer, me donne une indication, et soit je fuis, soit je corrige la cause, ce qui va permettre aux symptômes de disparaître. Je pourrais lutter contre l'ennui de ce poursel, mais ce n'est qu'un symptôme. Et puis ce que tu dis aussi,

  • Speaker #0

    c'est qu'il y a cette notion aussi de prendre le temps de s'écouter un minimum aussi, pour pouvoir aussi déceler ces choses-là, et après avoir cette clairvoyance de se dire, ok, il y a quelque chose, qu'est-ce que je fais maintenant de tout ça, tu vois ? Et la deuxième question qui me vient par rapport à ce que tu disais, là tu dis, voilà, par exemple, il y a une grosse échéance, il y a un lancement, etc. En plus, typiquement, c'est quelque chose, je sais, qui va parler à mon audience, parce que beaucoup font soit des lancements, soit en ont peur et n'en font pas. Et donc ça, c'est très intéressant aussi. Et justement, ce qui est intéressant, je trouve, par rapport au lancement, c'est qu'il y a un peu ces deux choses. Souvent, il y a ce truc de, OK, par exemple, je me fixe un gros objectif dans mon lancement, peu importe mon chiffre, un chiffre, un nombre de visibilité, peu importe. Et soit j'ai peur. Donc, on va dire plutôt du côté d'échouer. J'ai peur de ne pas atteindre ces objectifs-là. Mais, et ça je l'ai découvert à mes dépens,

  • Speaker #1

    tu peux aussi avoir peur.

  • Speaker #0

    Et moi, ça m'est plutôt arrivé pendant, c'est-à-dire pendant que ça marche. de ne pas savoir jusqu'où ça va aller et de te dire, ok, un peu comme si tu... Comme un jeu vidéo, ok, top, on débranche la console, on en range la... On range tout, on va dormir, tu vois. Est-ce que ça, ça te parle ? Est-ce que tu peux un peu nous éclairer sur ces différentes... Je dirais ces différentes situations qui ne sont pas tout à fait les mêmes, j'ai l'impression. Non, ce ne sont pas les mêmes.

  • Speaker #1

    Ce que je vais dire n'est pas du tout ce que Trudeau dit en ce moment. C'est pas grave, on y va. Il y a des peurs qui sont socialement plus valorisantes que d'autres. La peur du chèque n'est pas une peur valorisante. La peur du succès est une peur valorisante. Et donc, on a toute une querelle de femmes qui disent moi j'ai peur du succès Alors qu'elles n'ont rien de peur du succès du tout, elles ont juste peur de l'échec. Mais socialement, ce n'est pas valorisant de dire j'ai peur des choses Ça c'est la première. La peur de l'échec, qu'est-ce que c'est ? La peur de l'échec, c'est la peur des conséquences de ne pas avoir réussi, très souvent, sur notre égo. Très souvent, l'heure qu'on ressent quant à l'échec est plus relative à la peur du rejet. Qu'est-ce qu'on va dire de moi ? Qu'est-ce qu'on va dire de moi ? Comment je vais être vue ? Est-ce que j'aurai la même image dans le regard de l'autre ? Et est-ce que j'aurai la même image dans mon regard ? Est-ce que cet échec désormais deviendra mon identité ? Et donc, cette peur qui est, on ne le dit pas assez, qui est une peur qui peut nous être léguée, donnée, transmise par nos parents. Ou alors, quand vous avez été élevé dans une famille où on avait peur de l'échec, ce sont des familles où on va surréagir à vos mauvaises notes, par exemple. Ou alors, des familles où on va vous dire, attention, attention, quand un enfant qui court ne court pas dans la maison, tu vas te faire mal. Tu as peur qu'il se fasse mal. Tu as peur qu'il s'ouvre le crâne et que tu ne saches pas quoi faire de lui après. Combien d'autres choses s'ouvrent le crâne en courant dans la maison ? Les familles où on a grandi dans cet univers sont des familles où on arrive souvent avec la peur de l'échec. Ou alors les familles où on est très, très critique. Vos parents ont été critiques à votre regard. Vous savez, le moment où vous faites un truc en patacelle qui est ignoble et où votre parent se dit que le truc est là. Donc, les parents ont été très critiques, les familles ont été très critiques vis-à-vis de vous, mais plus insidieux et dont on ne parle pas et qui a été promulguée par les études. Les familles où la critique est un mode opératoire récurrent sont des familles où la peur de l'échec est plus prévalente. Parce que quand vous avez vu et entendu vos parents ou l'adulte de référence critiquer tous les individus qui vivent à l'intérieur de chez vous, ils vous disent mais viens ne pas essayer, parce que vous savez le traitement qui va vous être accordé quand vous aurez essayé aussi Et donc, la peur de l'échec est très souvent, tu vois... En comprenant ces deux origines, tu comprends que c'est très lié à l'égo. Notre égo, c'est, il faut voir ça comme la voix de notre instinct de survie, la voix de notre cerveau reptilien. C'est cette partie de nous qui se rappelle qu'au moment de la préhistoire, on avait besoin du groupe. On avait besoin que le groupe ne nous rejette surtout pas, sinon on allait être en proie aux grands animaux, aux animaux en bérie, à la suite du froid. Donc, ce que ton instinct, si on le dit, va faire, ton égo, du coup, c'est qu'il va toujours être en train de te dire Attention à tout ce qui pourrait engendrer ton humain. Attention à tout ce qui pourrait te faire paraître stupide, bête, pas aussi intelligent. Et donc, tout ça, c'est la peur de l'échec. La peur du succès, elle, Ce n'est pas du succès qu'on a peur. On a synthétisé ça en peur du succès. Ce n'est pas du succès qu'on a peur. Ce dont on a peur, c'est des conséquences négatives associées au succès. Ce qui veut dire que, par exemple, pour toi, ça marche du feu de Dieu et qu'au milieu, tu te dis, j'arrête tout, c'est parce que, soit tu te dis, est-ce que je serai en mesure de répondre à autant de demandes ? Est-ce que je serai en mesure de répondre à d'avoir la même qualité de service si j'ai plus de mots ? Est-ce que mes concours en voyant que j'y arrive ne vont pas se mettre à vouloir voler mes processus ? Est-ce qu'en ayant plus de visibilité, je ne vais pas attirer à moi des gens qui vont me faire de la contre-publicité ? Est-ce que je serai en mesure d'emmener tous ces gens-là au succès ? Et là, ce qu'on fait dans ces cas-là, c'est qu'on nous associe au succès. tout un tas de douleurs notre cerveau est fait pour deux choses échapper à la douleur, ressentir du plaisir ce qui me dit qu'à partir du moment où ton cerveau a entendu ou a imaginé qu'il y aurait peut-être une douleur associée à quelque chose, cette chose serait-elle bonne pour toi, ton cerveau va fuir et c'est ça la peur du succès est-ce que j'ai été claire ?

  • Speaker #0

    je pense qu'on ne peut pas faire plus clair non c'est hyper clair et c'est hyper parlant parce que C'est vrai qu'on entend assez souvent parler de peur de l'échec. En fait,

  • Speaker #1

    c'est plus facile à identifier et c'est moins valorisant et ça nous permet de continuer à nous autocratiser. C'est peut-être pour ça.

  • Speaker #0

    Il y a peut-être un peu de ça parce que c'est vrai qu'on en entend beaucoup parler de cette peur-là dans l'entreprenariat. C'est presque une peur qu'on commence à apprivoiser ou peut-être même quand on avance un petit peu dans l'entrepreneuriat, on a déjà vécu des trucs, on a un peu testé des choses, on a peut-être un peu construit ce muscle-là, un peu ce muscle de... de l'essai, de l'expérimentation, etc. J'étais pas du tout prête à l'autre.

  • Speaker #1

    C'est comme quand tu montes sur le rig,

  • Speaker #0

    mais t'avais pas du tout prévu cet adversaire-là. Arrête, c'est là.

  • Speaker #1

    Chaos. Est-ce que toi,

  • Speaker #0

    c'est quelque chose que tu vis encore, que t'expérimentes encore ? Est-ce que parfois, il y a des objectifs qui t'impressionnent tellement que t'as cette peur-là qui vient, ou pas tant que ça maintenant ? Bien sûr. Euh...

  • Speaker #1

    bien sûr, pour une raison purement neurologique. Un objectif. Dans ta tête, c'est un concept, mais quand tu es sorti du concept, c'est l'inconnu. C'est-à-dire que tu ne sais pas l'intégralité de ce qui va se passer là-bas, de la façon dont ça va se passer, de quand ça va se passer, et de comment tu imagines ce qui va se passer. Et donc, rappelle-toi ce que je t'ai dit, notre cerveau est fait pour... Éviter la douleur ou chier le plaisir. Alors, qu'est-ce que notre cerveau va faire ? C'est qu'à partir du moment où quelque chose va être considéré comme étant inconnu, ça va être considéré comme le danger. Or, le cerveau va nous éviter. Le danger, il va hop ! Nous envoyer toutes ces espèces de petites pensées parasites pour essayer de nous maintenir où on est. et donc la peur de l'échec tu la ressens en général avant d'avoir commencé et la peur du succès c'est plutôt quelque chose que tu ressens juste après avoir commencé ou quand tu es dans l'action et donc bien sûr moi j'ai toujours des objectifs complètement déliés et c'est pour ça que je suis coachée, que je suis accompagnée parce que la première chose qui se passe dans mon cerveau quand je me dis ok cette année voilà le chiffre d'affaires qu'on va aller chercher voilà ce qu'on va faire c'est que je commence à me dire est-ce que notre structure est suffisamment grosse ? Est-ce que nos ressources vont continuer à faire autant d'effets ? Est-ce que les gens qui sont là depuis le début vont continuer de se retrouver, etc. Donc tout ça est normal et mon job, parce que c'est ça mon job, c'est de m'arrêter et de me dire OK. Tu es en train d'associer de la douleur au succès. Comment on fait pour abaisser cette perception de douleur ou augmenter ta tolérance à la douleur ? Quand tu es malade, c'est ça qu'on fait. Quand mes enfants, j'ai deux enfants qui sont atteints de drépanocytose, quand ils sont en crise, on fait deux choses. On agit sur la douleur avec des antalgiques extrêmement puissants ou avec des opiacés. Et en même temps, je suis à côté d'eux. et je leur fais des séances d'hypnose et des séances de méditation et des séances de coaching parce que mon job est de les aider à augmenter leur tolérance et donc ça veut dire que tu travailles les deux côtés du spectre c'est la même chose pour tout

  • Speaker #0

    C'est normal. Avoir peur, c'est normal. Si vous n'avez pas peur, c'est de deux choses l'une. Soit vous vivez en dessous de vos capacités, donc il n'y a rien d'autre. Il n'y a pas à être fière de quoi que ce soit. Vous êtes en dessous de votre potentiel. Vous vous déraillez, mais violemment. Soit, attention, vous êtes en train de vous mettre en danger de mort. Si tu n'as pas peur, ce n'est pas bon. Les gens qui te disent, moi, je n'ai jamais peur. En fait, soit tu es en danger public, soit tu es en dessous de ton niveau. Donc, franchement, il n'y a pas de fierté. Il y a de la fierté, mais de la peur. Ça veut dire en jeu, gros. Ça veut dire j'ose. Et après, une fois que tu as fait la perle avec ça, je ressens de la peur. Voilà ce qui est en train de se passer. Comment j'abaisse le niveau de perception de la douleur et comment j'augmente mon niveau de douleur au sein de la douleur. Donc, oui, pour répondre à la question, ça m'arrive tout de suite.

  • Speaker #1

    Ouais, et c'est super intéressant ce que tu viens tout juste de partager, parce que ça me fait penser à deux choses déjà. Tu sais, quand tu dis, ben voilà, c'est normal aussi et c'est quelque chose qu'on... Enfin, faut pas forcément culpabiliser de ressentir ça.

  • Speaker #0

    Surtout pas culpabiliser.

  • Speaker #1

    Ouais, tu vois, parce que surtout qu'en fait, quand t'as un peu cette identité aussi, que tu t'es forgée d'ambition, tu te dis, bon voilà, j'ai de l'ambition, j'ai envie d'aller chercher des... des résultats pour moi ou pour les gens, etc. Et puis que d'un coup, tu te confrontes à cette peur-là, tu te dis, mais qu'est-ce qui se passe en fait ? En plus, souvent, tu vois, tu es vraiment dans l'auto-sabotage, etc. Et donc là, tu te dis, mais qu'est-ce que je fais ? Clairement, et donc c'est intéressant que tu dis ça, tu vois.

  • Speaker #0

    La vie, en fait, et le mindset. La magie du refondement du mindset, c'est acquérir l'habitude de faire évoluer nos perceptions et nos interprétations. Au moment où tu as peur, tu as deux choix. Soit tu te dis, qu'est-ce qui m'arrive ? Est-ce que je suis un imposteur ? J'ai menti à tout le monde ? Est-ce que je me suis trompé sur moi-même ? Soit tu te dis, je suis confrontée à la monomanie. Je suis une Zanoukine. Voici le paradoxe de l'humanité. C'est parce que tu es capable de ressentir ces grandes peurs que ton cerveau est capable de créer ces grands systèmes qui vont te permettre de livrer la bataille. Il n'y a pas de général. Il n'y a pas de Barack Obama. Il n'y a pas de Nelson Mandela. Vous croyez quoi ? Que toute sa vie, il a été connu dans sa série Nelson Mandela ? Ah bon, mon grand-maman, il s'est dit, putain, je vais vous rire là tout seul. Non ! La peur, c'est pas antididyle, c'est la condition humaine. Alors on peut toute la vie se battre contre notre humanité, ou apprendre à l'optimisme. Bien sûr.

  • Speaker #1

    Bien sûr. Et alors la deuxième chose aussi, pour moi, qui est intéressante dans ce que tu as dit tout à l'heure, C'est aussi, il n'y a pas forcément de mérite à vivre tellement en dessous de son potentiel qu'on n'en ressent aucune peur. Et justement, ça, c'est très intéressant aussi parce que comment toi, tu dirais, comment on peut déceler qu'on est complètement en train de jouer petit, qu'on pense ? Parce que tu vois, parfois... Tu peux penser que tu es en train de faire des trucs assez intéressants ou grands, etc. Parce que peut-être que tu fais plus que les gens qui t'entourent. Mais toi, au fond de toi, tu peux savoir que là, tu es encore en train de jouer petit.

  • Speaker #0

    Tu n'as pas peur, tu es en dessous. Je suis désolée, mais... Tu n'as pas peur, c'est que tu es en dessous. Si tu n'as jamais... une petite éconfort là de dire comment je vais faire ça si c'est quelque chose qui est complètement inconnu s'il n'y a aucun moment quand tu penses à tes objectifs jamais tu n'as cette petite fulgurance et si on n'y arrive pas ou est-ce que je vais jamais ça tu en ressens

  • Speaker #1

    C'est intéressant, en plus c'est hyper concret.

  • Speaker #0

    J'attends à vous dire une anecdote. Il y a deux ou trois jours, j'étais dans mon bureau et mes enfants, pour faire ça, j'étais dans mon bureau le soir, j'avais une grosse soirée de travail, et je vois la petite tête d'une de mes filles, donc l'une des femelles qui apparaît derrière la porte. Il y a un mouvement qui sont censés être couchés et elle me dit I want to talk with you Je vais aller te parler, je vais t'y aller. Et aujourd'hui, mes enfants, quand ils ont quelque chose de... Ah, j'allais vous dire ça en anglais, quelque chose qui les touche beaucoup à hier, ils me le disent en anglais. Je comprends qu'il va se passer une grande chose, puisqu'elle arrive à me parler. Elle me sourit et elle me dit... Je suis venu te dire qu'à partir de demain, je ne veux plus manger de viande. Je lui dis OK. Et je lui dis, qu'est-ce que tu attends de moi, bébé ? Elle me dit je voudrais savoir quels sont tes... What are your thoughts ? Qu'est-ce que tu en penses ? Et je lui dis, ben écoute, dans la mesure où je suis italienne depuis trop tôt, je ne veux pas te dire non, je voudrais revenir sur deux ou trois points avec toi avant de te donner une sentiment. Donc, je commence à lui dire, je sais faire pour moi qui suis une adulte, je n'ai jamais pensé à la façon de faire pour une enfant, mais il y a des civilisations où les enfants ne mangent pas de viande. Et je lui dis, il faut que je cherche comment on va faire pour les lunchs. Elle m'écoute, elle m'écoute, et elle me dit, mais elle veut. Je sais que ma décision est prise. Et je lui dis, tu sais quoi, depuis que tu es née, je sais. Donc, OK. Et je lui dis, on veut parler avec papa. Et elle me dit, on ne va pas en parler avec papa. Je veux en parler à papa. Je veux que tu sois pas loin, mais je veux en parler à papa. Je lui dis, pas de problème. Donc, elle attend que son père rentre. Et je vais la chercher. Je lui dis, c'est bon, papa, il y a un autre. Elle arrive et elle me dit, je voudrais te parler. Donc, c'est très marrant. On va parler en anglais, on va parler en français. J'ai décidé de ne plus le manger bien, etc. Et elle se met à pleurer. Il lui dit, pourquoi tu pleures ? Et je lui dis, pourquoi tu pleures ? On est très fiers de toi parce que moi, ça m'a demandé des années avant d'aller dire à mon père que j'allais de Régimane-Montréal. Et elle dit, je ne sais pas pourquoi je pleure. Je ne sais pas pourquoi je pleure. Et elle me dit, je vais descendre dire à ma grande soeur que je ne mange plus. Je me dis, donc elle descend. Et elle me dit, tu viens avec moi ou pas ? J'arrive et elle lui dit, elle est en larmes. Et ma fille lui dit, moi, je suis dans cet état. Et elle me dit... Je ne savais pas comment je vais aller réagir, mais ma décision a été prise. J'allais le faire avec ou sans vous. L'enfant a dit, non, j'allais le faire avec ou sans vous. Et elle est en larmes. Je lui dis, ce que tu fais, Mya, prendre des décisions pour votre vie, c'est flippant. Dire aux autres ce qu'on a décidé de faire pour nous-mêmes, c'est flippant. Alors, achever un petit sapeur, c'est la marque des grandes femmes. Ça, c'est digne des plus grands adultes. Et en fait, je te rappelle tout ça pour te dire que... La peur fait partie du deal pleurer, faire pipi sur vous, avoir mal au ventre, se rendre malade, tout ça, ça fait partie du jus. Ce n'est pas ça qui dit qui on est. Ce qui dit qui on est, c'est ce qu'on fait en dépit de cette peur ou grâce à cette peur. C'est ça qui dit qui on est. Embrassez vos peurs, Mida.

  • Speaker #1

    Déjà, c'est beau parce que c'est une belle leçon donnée par ta fille. Et d'autodétermination et de courage, c'est beau à partager. Et puis c'est vrai qu'on a tendance à mettre tellement d'énergie dans le fait de lutter contre ça, alors qu'en fait, on pourrait utiliser cette belle énergie aussi pour autre chose.

  • Speaker #0

    On est d'accord. Mais j'adore ce que tu dis parce que c'est quelque chose que je dis souvent. Je dis de toute façon, tu es en train de lutter. Les émotions, la peur est une émotion. Les émotions, il faut les voir comme une espèce de courant d'eau. quand tu as un barrage, qu'est-ce qui se passe ? C'est soit un moment où tu ouvres le barrage, soit le barrage pète, en fait, parce que tu as bloqué l'émotion. Et c'est ça que tu dis quand tu dis qu'on met tellement d'énergie à lutter qu'on pourrait utiliser la force du pouvoir pour construire.

  • Speaker #1

    Oui, c'est clair. Et puis, en fait, je pense qu'il y a aussi de la fluidité, même si, tu vois, il y a de l'inconfort. Mais en fait, on peut y trouver aussi quelque chose de fluide et comme tu disais, toi tu parlais beaucoup de confort et de sérénité, tu vois, mais en fait, on peut avoir ça aussi, on peut trouver ça dans ce parcours-là, même si au début, ça nous demande, tu vois, d'aller chercher peut-être des ressources qu'on n'a pas forcément exploité, etc. Mais on peut aussi trouver cette énergie-là, quoi.

  • Speaker #0

    Je suis entièrement d'accord avec toi et pour moi, ça m'a même plu le rythme. Dans notre cerveau, on a plusieurs parties. Les deux parties dont je parle en général, c'est notre cerveau reptilien, ce qui est le plus vieux de nos cerveaux. C'est celui que les hommes paléolithiques avaient. Et notre cortex préfrontal, c'est notre plus jeune cerveau. Il faut vraiment imaginer la façon dont ils sont placés dans notre boîte crânienne et extrêmement métaphorique de la façon dont ils fonctionnent. Notre cerveau actilien, il est juste au-dessus de ta colonne. Tu vois, c'est ce qui te permet de rester là. Et ton contexte préfrontal, c'est l'espèce de partie lourde qui est devant et son job, c'est se fougeter vers ce qui va penser aux objectifs, etc. Et en fait, il faut en permanence se dire que c'est deux parties de notre cerveau sur un même bit. Ils ont deux milités différentes, c'est-à-dire que leurs jobs sont deux jobs diamétralement opposés. Et donc, essaie de voir ton cerveau reptilien comme ton cerveau terre-à-terre, et ton contexte préfrontal comme la partie la plus élevée de toi, la partie qui va probablement être plus proche de ta sphénidianité et de tout ce qui est au-dessus de toi. Eh bien, quand la partie la plus élevée de toi, c'est où tu dois aller. Pensez à quelque chose. À partir du moment où vous pensez à quelque chose, à partir du moment où vous rêvez de quelque chose, ça veut dire que vous méritez cette chose. Ça, c'est un indice de ce à quoi vous avez droit. Eh bien, à partir du moment où cette partie plus élevée de toi est déjà en train d'aller là-bas, et que toi, tu t'es vertu à écouter cette partie, donc là, maintiens où tu es. Après, qu'est-ce que ça fait ? Alors oui, peut-être, vous n'avez pas peur. Mais le niveau d'inconfort et de désalignement que vous ressentez, c'est terrible. Les statistiques disent que 70% des gens arrivent à avoir un retraite en ayant vécu une vie remplie, mais qui n'était pas la leur. C'est terrible. C'est-à-dire que tu as fait des choses, tu as vécu, tu as réalisé, mais ce n'était pas. D'après vous, quel genre de grand-mère et de grand-père on est ? Les gens qui vous font chier. La grand-mère qui te dit je ne veux pas aller celle-là, tu ne veux pas aller chez cette dame qui t'emmerde toute la journée parce qu'elle est à mer. La grand-mère qui s'est réalisée, c'est celle qui te dit allez, roulez, jeunesse ! Ton ventre n'est pas trop beau,

  • Speaker #1

    pas trop serré,

  • Speaker #0

    il n'est pas trop tard pour sortir. C'est clair, c'est une gamme épuisante, c'est clair.

  • Speaker #1

    Et même dans le présent aussi, on est tellement plus... plus lumineux pour les gens, pour nos proches et pour nous-mêmes que quand on se réalise et quand on y va. Ça nous évite aussi de projeter toute notre caca, je dirais, sur les autres.

  • Speaker #0

    Sur les autres. Oui,

  • Speaker #1

    carrément. Alors, j'ai une dernière petite question. Tu sais, quand on parle de succès, on parle beaucoup de sacrifice. J'ai l'impression que c'est quelque chose qu'on... qu'on additionne souvent, comme si ça faisait partie de l'équation. Est-ce que pour toi, ça fait partie de l'équation ? C'est quoi ta vision de ça ? Est-ce qu'on doit faire des sacrifices ? Est-ce qu'on doit souffrir pour réussir, comme on nous dit souvent ? J'aimerais bien avoir un peu ton avis là-dessus.

  • Speaker #0

    Tu gagneras ton pain à la sueur de ton frôle. C'est ça que Dieu dit à Adam en le chassant. Il le pénit en l'affublant du travail. Désormais, quoi qu'il advienne, s'il veut pouvoir manger, il va devoir souffrir. Et ça... Ça façonne le rapport au travail, au succès, à la réussite de l'humanité. Quelle que soit la spiritualité à laquelle nous adhérons, à un moment où notre fauteuil univers a été influencé par la spiritualité judéo-chrétienne. Et en plus de ça, il y a tout le poids de l'histoire. Il y a ces siècles et ces siècles pendant lesquels la royauté est Certains pouvoirs politiques se sont servis de la religion pour asseoir leur autorité. Quand Marx dit la religion est l'opium du peuple c'est parce que le peuple est trop fauché pour acheter de l'opium et que ce qu'on va faire, on lui fait en perdre le sens de la réalité. C'est lui faire miroiter que s'il a accès à tout ici-bas, alors il renoncera à ce qu'il y a de mieux pour lui dans l'au-delà. Non, je ne crois pas. Il faille du sacrifice. Non, je ne crois pas que toutes les interprétations des écritures soient les bonnes. Non, je ne crois pas que des livres qu'on a pris et parfois un peu bricolé dans l'histoire et traduit de ci, de là, etc. Je ne crois pas que la vibe soit la même trois mille ans après. Et je pense que malheureusement, ce qui est hérité de ce tu gagneras pas la sueur de ton front c'est que tout ce qui est gagné sans une souffrance intense est considéré comme moins noble. Parce que le bonheur doit se mériter, parce que le succès doit se mériter, parce que la richesse doit se mériter. Mais est-ce que le mérite est forcément fonction de la pénibilité ? Il a dit ça. Qui a dit ça ? À qui cela profite-t-il que nous nous disions il faut que je souffre Combien de femmes, quand on leur dit il existe une façon de maigrir par exemple, hyper fluide vous disent non, non, non Moi, je préfère jeûner, ou je préfère ci, ou je préfère ça. Et vous dites, tu n'es pas obligé de te tuer, en fait. Mais la personne a l'impression que ça ne sera pas légitime. Mais des exemples comme ça, je vais vous en donner plein de temps. Combien de personnes vous leur dites, moi, je sais t'apprendre à réviser et à retenir l'intégralité de tes livres sans souffrir. Vous dites, non, non, non, elle ne va pas marcher. Laisse-moi faire de l'ancienne. Je pense que l'une des grandes richesses de la société post-moderne, c'est le fait que des coachs existent. Vous savez, c'est quoi le job d'un coach ? C'est vous emmener là où vous allez en vous permettant, un, de prendre conscience de l'intégralité de votre potentiel et deux, en évitant les écueils qui vont être sur votre monde. Et c'est pour ça, en fait, que l'un des grands bruits que tu as qui s'élève contre le coaching, c'est les coachs, ce sont des gourous. Pourquoi ? Parce que si je te donne trop conscience de ton potentiel, je te rends trop autonome. Et quand tu es trop autonome, tu es moins malléable. Et si tu es moins malléable, tu risques de remettre en question l'ordre établi. Non, je ne crois pas que nous soyons obligés de sacrifier. Je ne dis pas que tout est simple. Il y a des choses que j'ai sacrifiées, il y a des choix que j'ai faits. Aujourd'hui, quand je me retourne sur la route, il y a peut-être des choses que j'aurais faites mieux. Je ne dis pas que tout soit simple. Je dis, par contre, si vous croyez qu'il faut souffrir les douze travaux et les enculés, pour avoir le droit d'avoir du succès, de vendre votre offre, d'avoir droit au grand amour. Vous vous trompez, vous perdez du temps. En plus,

  • Speaker #1

    comme on veut tellement avoir raison avec ça, on se complique en plus la vie juste pour valider cette idée. C'est ça qui est fou. Ah oui ?

  • Speaker #0

    Tu sais, tout à l'heure, tu parlais de lancement et ça a fait tilt. C'est quelque chose que je vois parmi les chefs d'entreprise que j'accompagne. Elles sont complètement submergées à l'approche de lancement ou à l'approche d'une grande échéance. Elles ont beaucoup de choses à faire. Elles y assis et je ne dors pas. Je me réveille à 4h du matin et je me dis, mais qu'est-ce que tu fais ? Quand la personne commence à me décrire ce qu'elle fait, je me dis, tiens, c'est bizarre quand même. Pourquoi ça prend tant de temps ? Pourquoi c'est aussi pénible ? Et tu te rends compte en grattant les couches que la personne se complique. La personne voit les choses complexes parce qu'il faut mériter. Franchement,

  • Speaker #1

    je pense qu'on ne peut pas mieux terminer cet échange. C'est vraiment en plus… quelque chose, je pense, qui va parler, qui va résonner avec tellement de gens. Donc vraiment, je te dis déjà merci. Je n'attends même pas encore les retours. Je sais déjà... Je sais déjà que ça va vraiment aider pas mal de monde et que ça va être vraiment limite un épisode à écouter, à réécouter, à réécouter, parce que c'est vraiment plein de pépites. Peut-être la dernière chose que je vais te demander, c'est justement ces personnes-là qui vont avoir été inspirées, qui auront vraiment pris plaisir, qui ont appris plein de valeurs de cet épisode-là. Où est-ce qu'on les envoie, justement, pour t'envoyer du love, pour t'envoyer des paillettes numériques ? On les envoie où ?

  • Speaker #0

    Venez me retrouver sur mon compte Instagram, Mavic Bright. Avant de te laisser, je voudrais te parler sur quelques choses. Notre objectif à toutes les deux aujourd'hui, c'était de parler de la peur du succès et de la peur de l'échec. Donc, les deux côtés du spectre. Que vous ayez peur, c'est normal. Et ce qui va se passer quand vous aurez peur, c'est que vous aurez tout un tas de voix qui vont s'élever à l'intérieur de votre tête. Et très souvent, quand vous allez parler de ces peurs et de ces inquiétudes autour de vous, ces voix vont être amplifiées. Si vous faites le silence, le vrai silence à l'intérieur de vous. Sans musique, sans personne, souvent ce mouvement de silence intervient lorsque vous êtes sous la linge parce que vous n'avez pas votre téléphone. Si vous faites le silence, vous allez entendre ce que la petite voix dit. Souvent, la petite voix qui s'exprime dans ce mouvement de silence, c'est la voix de la partie élevée de notre être. Cette petite voix-là, c'est elle qu'il faut suivre. La suivre est plus risquée que d'écouter votre instinct de survie. C'est normal.

  • Speaker #1

    mais la suivre est beaucoup plus gratifiant qu'écouter notre instinct de survie merci beaucoup merci beaucoup pour ton temps merci beaucoup pour ta générosité franchement j'espère qu'on aura l'occasion d'échanger encore sur le podcast parce qu'à mon avis il y a tellement de choses pareil j'ai adoré ce moment avec toi Merci.

Description

Quand je pense à Magic Bright, je pense MINDSET DU SUCCÈS, je pense PUISSANCE, AMBITION et si tu la connais déjà, que tu fasses partie de ses programmes, de ses centaines de milliers d’abonnés qui la suivent sur ses réseaux sociaux ou si tu l’as vue tout déchirer sur scène, tu vois déjà de quoi je parle et pourquoi j’ai tout de suite pensé à elle pour ce sujet sur la peur du succès et comment briser son plafond de verre.

Si tu ne la connais pas encore, dans ce cas, tu comprendras parfaitement de quoi je parle au terme de ces 50 min d’échange.

Bonne écoute.


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Transcription

  • Speaker #0

    Hello Mavic, bienvenue dans Ambition Digital. Je suis vraiment ravie de t'avoir à mon micro aujourd'hui. C'est un petit peu, tu sais, quand tu as quelque chose en tête depuis quelque temps, tu te dis que ce serait vraiment cool, je pense que ça pourrait apporter énormément de mon audience. Et puis tu te dis, bon, quand est-ce que je le fais, etc. Et puis là, en plus, ça a été hyper fluide. Je t'ai envoyé le message, tu m'as dit let's go. Donc, merci beaucoup. Merci d'avoir mis un petit créneau pour nous dans ton emploi du temps. C'est vraiment un grand, grand plaisir de t'avoir aujourd'hui.

  • Speaker #1

    C'est un grand plaisir pour moi d'être là. Honnêtement, on avait toutes les chances de ne pas y arriver parce que je reçois tellement de DM que j'aurais pu ne pas avoir ton DM. Oui, c'est pour d'ailleurs que nous qui se libérons, c'est un plaisir pour moi de passer ce créneau-là avec toi.

  • Speaker #0

    C'est génial. Alors, tu sais, généralement, je commence le podcast par ce que j'appelle le bubble quiz. Donc, l'idée, c'est de te poser une question qui n'est pas encore... Tu vois, dans le deep, deep du sujet qu'on a décidé d'aborder ensemble, mais plus une petite question qui permet un peu de découvrir ton univers et puis de te voir sous d'autres facettes. Alors, ma première question, c'est est-ce qu'il y a un trait de caractère ou quelque chose qui fait vraiment partie de toi, de ta personnalité, mais qu'on arrive rarement à percevoir dans tes contenus ou en ligne ou quand on ne te connaît pas en vrai ?

  • Speaker #1

    Je suis une introvertie et une timide.

  • Speaker #0

    Ah ouais, je suis.

  • Speaker #1

    Personne ne me voit venir de ce côté-là en général. Alors, je suis dix fois plus introvertie que je ne suis timide. Je suis une vraie, vraie introvertie. C'est-à-dire que j'enregistrerai à ce sujet ce matin encore. Je ne serai jamais l'amie qui t'appelle pour te dire j'ai besoin de parler par exemple. Je n'ai pas besoin de parler parce que, en fait, ça fait juste du bruit autour de moi. Je trouve les réponses à l'intérieur. Quand je vais mal, je ne dis pas je vais mal mais pas par pudeur, parce qu'en fait, ça ne m'aide pas. Ce qui veut dire qu'en général, je sais que dans ces moments-là, je suis vulnérable, j'ai besoin d'être rassurée auprès des miens. Je vais passer du temps et je vais leur donner encore plus d'amour, du coup, je vais recevoir plus d'amour. Ceux qui me connaissent se disent Oh, elle est probablement dans une de ces phases d'introspection où elle a besoin que je sois là. Mais je ne vais rien te dire parce que tout ce que tu pourrais me dire, il y aurait du bruit autour de ma réflexion. Donc, il y a ça. La deuxième chose, c'est que je suis vite submergée. Ma team le sait, mes proches le savent. Je rapporte hyper conflictuel à mon téléphone. Donc, ne crois pas que quand tu vas déchirer mon téléphone avec des WhatsApp, ça va m'inciter à te répondre plus vite. Non, je vais te répondre encore. moins vite parce que je vais être submergée. Et un autre truc que je ne t'ai pas dit que tu ne pouvais pas deviner, j'écoute pas les audios sur Instagram. Donc, c'est terriblement inégal. J'envoie des audios parce que mes ongles sont longs, parce que je suis dyslexique et que j'ai du mal à écrire, mais je n'écoute pas les audios parce que la plupart du temps, en prendre la voix de l'autre dans mon intimité, en fait, ça me submerge. C'est vraiment pas un truc que les gens peuvent deviner ou imaginer quand ils ne me connaissent pas.

  • Speaker #0

    Ah ben alors là, c'est clair, parce que franchement, là franchement c'est clair, j'aurais jamais imaginé, vraiment jamais imaginé.

  • Speaker #1

    Mais tu sais, en fait, beaucoup de gens confondent la timidité et l'introversion. Alors je suis une timide, donc aller vers toi, briser la glace, c'est pas un truc. instinctives chez moi, c'est vraiment un truc que je déteste. Et du coup, j'ai développé plein de mécanismes qui font que je rompre rarement la glace. C'est souvent l'autre qui va venir à moi rompre la glace. Et ça, c'est souvent ce qui se passe chez les gens qui se connaissent. Je sais que je suis comme ça. Je sais que ça provoque une petite vulnérabilité chez moi, donc j'ai plein de mécanismes. Et souvent, on croit que être introvertie, c'est timide. C'est pas du tout la même chose. Être introvertie, c'est avoir le centre de création de l'énergie à l'intérieur de soi, là où l'autre l'aura à l'extérieur de soi. Donc, je navigue à l'intérieur de ça tellement bien que la plupart du temps, personne ne s'en rend compte.

  • Speaker #0

    Voilà, clairement. Et puis en plus de ça, tu viens de casser aussi deux grosses croyances sur la création de contenu, le fait de se mettre en avant, d'être visible, etc., etc. Merci.

  • Speaker #1

    Merci, avec plaisir. Mais tu vois, je regrette que ça ne soit pas plus dit. En fait, si tu es timide et que ça te dérange que l'autre vienne à l'intérieur de toi, le plus simple à faire, c'est de lui donner quelque chose. Si je ne veux pas... On croit très souvent que les gens qui créent du contenu sont des gens exhibitionnistes ou partagent ou etc. Inquiète pas, ce n'est pas parce que tu me vois le matin sans mes faux cils, sans maquillage, que je t'ai tout montré. Ne t'inquiète pas, je sais très bien quelle partie de moi j'ai besoin de garder pour moi et pour ce que je vais faire. c'est que je vais partager avec toi sur les points sur lesquels je ne suis pas vulnérable, sur lesquels je suis OK. Et on confond aussi le fait qu'on a tendance à croire qu'être authentique, c'est tout montrer. Ce n'est pas vrai. Être authentique, c'est subordonner. C'est ça, être authentique. Je sais qui je suis. Je sais ce que peut provoquer chez moi telle ou telle interaction. Alors pourquoi je vais aller me faire chier en me mettant dans telle ou telle interaction ?

  • Speaker #0

    Exactement.

  • Speaker #1

    Je vais... assumer ce que je suis à l'intérieur du périmètre que j'ai défini comme étant safe pour moi dans une interaction avec toi.

  • Speaker #0

    Non, mais c'est clair. Pour le coup, ça me parle aussi parce que c'est quelque chose qu'on me dit souvent. On pense aussi que je suis... Alors, je n'ai pas vraiment de timidité, je dirais, mais l'introversion, oui, clairement. Et c'est sûr que pour moi, c'est beaucoup plus simple de faire venir les gens à moi aussi que d'aller vers les gens. Et c'est justement, je pense aussi, pour ça que souvent... La création de contenu, c'est pour nous une solution, en fait. C'est un ajustement, en fait.

  • Speaker #1

    C'est extraordinaire. Moi, j'en ai vraiment nourri une moscupabilité. Quand j'ai compris... Alors, du coup, il est venu vraiment très dans ma bulle, ce qui m'était joué cette de dingue. Quand j'ai compris les dégâts que la période COVID avait fait sur la santé mentale de l'humanité, je m'en suis voulue parce que ça a fait du bien. ça m'a fait du bien. Et à ce moment-là, je suis rentrée dans ce que j'appelle une nouvelle ère de ma vie où j'ai assumé complètement que je n'irais pas au bureau, il n'y aura pas d'open space pour moi, il n'y aura pas de machine à café avec moi. Et j'ai vraiment tutabilisé, tu vois, parce que je me suis dit, comment tu n'as pas vu toute la douleur que ça créait parce que l'être humain est un animal grégaire, mais que... Très paradoxalement, les gens qui ne sont pas grégaires sont les exceptions. C'était moins d'exceptions. Moi, ça m'a fait... Tu sais, Audrey, ça a été... Je te parle de ça, je ressens la sensation. Ça a été comme me recouvrir avec une couverture en esthétique. Tu sais, une espèce de réconfort que tu ressens quand tu as un petit moment de vulnérabilité ou tu as une couverture très lourde et tu te dis, OK, ça va aller. C'est une période. Dernier, un moment, on m'a dit, ma fille m'a dit, oh yes, c'est ça que je veux. Là, je suis bien, je suis moi et je suis capable de donner le meilleur de moi-même dans ces conditions-là.

  • Speaker #0

    Et en même temps, tu vois, tu dis qu'il y a aussi beaucoup de gens qui l'ont mal vécu. C'est vrai que le fait d'être un peu moins dans les relations, de voir moins de monde, etc., il y a beaucoup de gens qui ont mal vécu ça. Mais je crois que même ceux qui avaient plutôt leur tendance à être très entourés, à être peut-être très sociables, etc., ça a fait aussi beaucoup de bien aux gens de se poser et d'être un peu seuls avec eux-mêmes. Et c'est aussi, je pense, pour ça que ça a créé toute cette vague aussi de reconversion, de nouveaux métiers, de... de nouvelles missions, etc., tu vois.

  • Speaker #1

    Et d'un divorce,

  • Speaker #0

    et d'un secours,

  • Speaker #1

    et d'un bébé. Mais bien sûr.

  • Speaker #0

    C'est vrai, il y a eu ça aussi.

  • Speaker #1

    Bien sûr, parce que les gens... En fait, alors, ce que moi, j'ai trouvé extraordinaire, en plus de ce que ça m'a fait contenu de ma personnalité, c'est... l'impossibilité de s'échapper à soi-même. Et c'est pour ça que tellement de programmes de coaching ont émergé à ce moment-là, parce que quand tu peux t'étourdir, la vie telle qu'elle est, la vie post-moderne vous étourdit. Dès le matin, les gens sont à l'abord. Quand tu es dans le RER, même si tu te donnes l'illusion d'écouter un podcast et d'être dans ta butée dans une bulle, il n'y a rien du tout. Tu sens les odeurs des gens, tu entends la respiration des gens, il y a le chaos. Et donc, en fait, il y a eu ce moment où... Il n'y avait pas tout ça. Et comme il n'y avait pas tout ça, il y avait une espèce de crudité. de la vérité. Je suis, voilà ce que je ressens, voilà ce dont j'ai envie. Et en fait, ça a permis à certains, ou obligé d'autres, à voir et à reconnaître. Et c'est pour ça qu'on a eu les reconversions professionnelles. On a des couples qui croyaient être en crise, qui sont sortis de là, mais rabigotés, comme disent les gens de la pub. Mais rabigotés parce qu'ils se sont rendus compte que c'était le bruit. qui dédistribuait. Et de l'autre côté, il y a eu aussi des couples qui faisaient toujours essayer d'y arriver. Ils se sont rendus compte que juste en voyant ta face le matin, tu me disais...

  • Speaker #0

    C'est compliqué.

  • Speaker #1

    Ah ouais, ouais, ouais. Un peu plus. Comme ça, c'est bon. On a plein de confinement pour arriver. Voilà, pour qu'on arrête. Mais ce que les études ont montré, c'est aussi que la sexualité de plein de couples a évolué. parce qu'à partir du moment où tu es sorti de la petite petite fenêtre que tu crois, la vie pour la sectionnée, ça permet d'explorer d'autres horizons ça permet d'avoir des conversations qu'on n'a jamais eues, ça permet de prendre le risque de se tromper Quand j'ai une fenêtre de 30 minutes pour avoir de l'organisme, et si il y a des trucs,

  • Speaker #0

    on marche. On va aller jusqu'ici.

  • Speaker #1

    Ah oui ! Parce qu'après, on dort. Demain matin, il y a boulot. Mais tu as la possibilité, tu as l'espace pour tout.

  • Speaker #0

    Oui, d'explorer, oui.

  • Speaker #1

    Bien sûr, tu as tout notre univers qui se trouve à toi.

  • Speaker #0

    C'est génial parce que là même ça, j'adore cette intro. Je crois que ça restera ma meilleure intro du podcast, merci. J'adore. Alors aujourd'hui, on a décidé de parler de succès, de peur du succès aussi, de plafond de verre. C'est plein de mots, je sais qu'ils parlent énormément. à celles qui nous écoutent, qui me parlent aussi énormément, et je pense aussi qu'ils font partie de tes accompagnements, de ton quotidien, de ton message, etc. Mais du coup, il faudrait peut-être qu'on définisse au moins en tout cas ce que toi, tu mets derrière le terme succès. Qu'est-ce que tu mets derrière ce terme, justement, qui est un peu un terme fourre-tout pour beaucoup de gens ?

  • Speaker #1

    Qu'est-ce que tu veux ? Tu veux la définition du succès ou tu veux...

  • Speaker #0

    La chaîne, la chaîne. Ouais, la chaîne.

  • Speaker #1

    Moi. Je mesure mon succès à deux choses. Mon niveau de sérénité et mon niveau de confort. Et à l'intérieur de ça, tu as vraiment les deux extrêmes. Tu as ce qui n'est pas avouable, le niveau de confort, parce que très souvent, on dit, mais non, l'argent ne fait pas le bonheur. Non, l'argent ne fait pas le bonheur. Mais on est d'accord que quand on crève la dalle, on est moins heureux que quand on a le ventre bleu. Donc, tu as les deux extrêmes. Tu as le confort et la sérénité. Alors, voilà comment je perçois les choses. Le matin, quand je me lève, je me sonde. Et la première chose, les deux premières choses que je vais percevoir, c'est... qu'est-ce que je ressens avant d'ouvrir mes yeux qu'est-ce que je ressens et le degré de sérénité que j'éprouve je sais si je suis sur les bons rails ou si rapidement il faut opérer des changements ou s'il faut faire des ajustements c'est-à-dire que j'ai un rapport vraiment extrêmement physique au succès la sérénité est vraiment quelque chose est vraiment un état que je ressens donc je vais voir si ma grosse genouille ou pas, je vais sentir si ma respiration est une respiration thoracique ou abdominal. Tant que votre respiration est une respiration thoracique, c'est que vous êtes en mode de survie, vous n'êtes pas sereine. Et quand vous n'êtes pas sereine, votre cerveau n'est pas capable de vous donner la performance dont vous avez besoin pour aller péter les plafonds. Donc, pour moi en tout cas, c'est fondamental. je vais mesurer. Et la sérénité, comme je te disais, c'est vraiment quelque chose d'hyperphysique. Donc, il y a ce que je vais ressentir à l'intérieur de moi, et il y a ce que je vais ressentir dans la vie, dans la maison. Donc, l'atmosphère de la maison, est-ce que ça va entre les uns et les autres ? Comment je sens la vibe ? C'est vraiment un mot qui revient énormément chez nous, la vibe. On est tous les six à se dire, la vibe est la bonne. Aujourd'hui, on est dans la bonne vibe. Et parfois, mon petit gars de 5 ans me dit, la vibe n'est pas bonne à la maman. on répare la vibe je trouve ça et la deuxième chose c'est le niveau de confort en fait j'étais une toute petite fille je vous le disais déjà je veux que ça soit confortable et simple donc dans ma tête de petite fille et de femme, le confort se mesure autant au fait qu'une serviette soit très mouilleuse et chaude quand je sors de la salle de bain qu'au fait que je puisse acheter des aliments bio pour mes enfants qui mangent, qu'au fait que je puisse utiliser tel produit certifié pour la peau de mes enfants qui est fragile. Et ça, je suis parfaitement OK ou clair avec le fait que ça me demande de gagner en venu. Merci. Je ne vais pas te dire. C'est du détail. Ce n'est pas du détail parce que pour moi, ces deux données-là font partie du succès. C'est comme ça que je mesure mon succès.

  • Speaker #0

    C'est hyper intéressant parce que assez souvent, quand on parle de succès ou quand on demande à quelqu'un de décrire son succès, on a souvent quelque chose de très flou, qui est vraiment l'inverse de ce que tu viens de nous décrire. C'est hyper concret. Et aussi, ce qui est intéressant, c'est aussi non seulement c'est concret, mais c'est aussi hyper personnel. Ça, c'est souvent aussi... Peut-être qu'une erreur qu'on fait, c'est qu'on projette peut-être des visions du succès et donc c'est peut-être aussi pour ça qu'elles sont un peu floues. Est-ce que toi, c'est quelque chose qui s'est construit ? Est-ce que tu as affiné un petit peu cette vision de ton succès pour toi ou de ce que ça voulait dire pour toi au fur et à mesure de ton parcours ? Oui,

  • Speaker #1

    Audrey, je suis une petite fille qui rêvait. Ce qui veut dire que... J'étais une petite fille. Ce que je vis aujourd'hui, c'est ce qui était dans ma tête. Moi, j'avais dit à ma maman, je serais expatriée. J'ai dit, je vais gagner de l'argent parce que moi, j'avais du confort. J'ai dit, j'aurais beaucoup d'enfants que je vais mettre dans un SUV. J'aurais besoin d'un SUV pour les enfants parce que j'allais mourir. j'ai dit moi je voudrais un amour je vais avoir le souffle pour chaque fois que je vais le voir et j'ai dit pour moi plus je serai vieille, plus je serai belle tu peux poser et souvent les gens me taquinent tu peux poser à ma maman ma maman va te dire non enfin ce que tu vois là c'est comme ça qu'elle était mais j'étais encore une petite fille donc tu vois il y a des choses des subtilités qui m'échappaient honnêtement Quand j'ai conçu mon plan, je n'ai jamais imaginé qu'il pourrait venir me demander autant de boulot. Non.

  • Speaker #0

    J'ai pas imaginé. De longues heures, des longues nuits de travail,

  • Speaker #1

    tu vois. J'ai pas pensé non plus à l'accouchement, tu vois, les contractions, je voyais juste les enfants. Mais la vie étant ce qu'elle est, chaque fois que j'ai avancé, et surtout, chaque fois que j'ai pris une claque, j'ai pris des grandes claques, des violentes claques. Chaque fois que j'ai pris une claque, je me suis dit... qu'est-ce que ça m'indique sur l'endroit où je vais ? Qu'est-ce que je veux plus ? Qu'est-ce que je ne veux plus ? Et chaque fois que j'avance, c'est plus précis. Je vais t'en prendre un exemple simple. Comme je t'ai dit, je suis une introvertie. Donc, maintenant, quelqu'un me demandait mon numéro de téléphone, je donnais mon numéro de téléphone. Aujourd'hui, quand on me demande mon numéro de téléphone, ma première réponse, c'est non. Ensuite, je dis, écoute, moi, je suis une amie en 43, donc je ne vais pas t'appeler. Je vais mettre 10 ans à répondre à un de tes appels ou à un de tes messages. Est-ce que tu sens que ça peut t'aller ? Parce que moi, les gens qui viennent dans ma vie et qui viennent me faire des reproches, ils restent pas, en fait. Ils se cassent. maintenant je suis suffisamment ok avec j'ai suffisamment affiné ma vision pour être en mesure de dire ça donc la plupart du temps les gens me disent et certaines personnes me disent je veux pas être une amie comme toi et je dis c'est maintenant qu'il faut se le dire parce que du coup on n'allume pas plus loin ensemble et

  • Speaker #0

    donc ce que je dis c'est La vision,

  • Speaker #1

    c'est extraordinaire. Le succès, c'est du concret. Le succès, c'est ce que tu vis dans ta vie. Mais pour vivre quelque chose et être en mesure de vérifier si ce que tu vis est en accord avec ta vision, il faut un, que tu aies affirmé ta vision et deux, que tu aies établi des cure-seurs dans ton quotidien. Est-ce que j'ai des cure-seurs ? Est-ce qu'il y a des choses, des éléments objectifs qui me disent, OK, on est dedans ? Ou non, maintenant, il faut corriger la vibe. Ouais, carrément. Et en plus,

  • Speaker #0

    c'est vrai que c'est pas quelque chose qu'on a... C'est pas instinctif, en tout cas, je trouve, d'avoir cette... cette... cette envie de concrétiser un peu plus ces choses, de mettre ces curseurs, justement, comme tu dis. Peut-être aussi parce que qui dit curseur dit réévaluation et évaluation, peut-être. Je sais pas. J'allais te dire,

  • Speaker #1

    et voilà comment on arrive au cœur de notre sujet. Mais tu es précise. Mais tu dois assumer la vérité de ce que tu fais ou de ce que tu ne fais pas, de ce que tu obtiens ou de ce que tu n'obtiens pas, si je te dis, si quand tu me dis c'est quoi le succès pour toi, je te réponds, oh, tu sais, le succès, c'est un état, mais tu sais, l'argent n'est pas le bonheur. Une fois que je t'ai répondu ça, oui, au cas où, demain matin, je peux me mentir devant mon miroir et me dire, mais quel succès !

  • Speaker #0

    Je t'ai dit,

  • Speaker #1

    c'est de la sérénité, du confort. Là, Mais je prends le risque que demain matin, ça ne soit pas ça. Je prends le risque demain matin d'être frustrée, mais... je me donne l'immense avantage de pouvoir me corriger en comprenant d'honneur. Et pas quand il est trop tard et que je suis déjà écoeuré de ma vie à 90 ans. Non, c'est clair. Et puis,

  • Speaker #0

    en fait, ce qui est intéressant aussi dans ce que tu dis, c'est qu'il y a aussi la notion d'être très honnête avec soi-même aussi, tu vois. Je pense qu'il y a aussi beaucoup de ça, tu vois. Il y a beaucoup de ça.

  • Speaker #1

    Alors, en ce moment, on prépare notre prochain gros lancement. Et le lancement, chez nous, c'est quelque chose d'important, en fait. L'équipe, c'est un vrai grand truc important. Et hier, je descends et je dis à mon mari, mon cerveau ne fait pas ce qu'il faut là. Il me dit, qu'est-ce que ça veut dire ? Et je lui dis, je ne vois, je ne vois en fait, j'ai besoin de sucre. Je me sens luttée. Je sens le moment où mon cerveau se met en mode, maintenant je vais combattre. Je déteste ça. mais avoir l'humilité de dire j'ai vu que tu te mettais en ordre de bataille donc j'ai compris qu'il y a quelque chose qui se passe ça me permet ce matin d'être différente en fait et donc il y a cette espèce de Quand on est honnête avec nous-mêmes, avoir un mindset de dingue, ça ne veut pas dire qu'on n'a jamais fait de l'ire, ça ne veut pas dire qu'on n'a jamais lutté, ça ne veut pas dire qu'on n'a pas eu de période de dingue. Moi, je suis comme tout le monde, je suis un être humain. La différence, c'est que je sais voir. Je sais dire, wow, là, qui est en train de se passer, me donne une indication, et soit je fuis, soit je corrige la cause, ce qui va permettre aux symptômes de disparaître. Je pourrais lutter contre l'ennui de ce poursel, mais ce n'est qu'un symptôme. Et puis ce que tu dis aussi,

  • Speaker #0

    c'est qu'il y a cette notion aussi de prendre le temps de s'écouter un minimum aussi, pour pouvoir aussi déceler ces choses-là, et après avoir cette clairvoyance de se dire, ok, il y a quelque chose, qu'est-ce que je fais maintenant de tout ça, tu vois ? Et la deuxième question qui me vient par rapport à ce que tu disais, là tu dis, voilà, par exemple, il y a une grosse échéance, il y a un lancement, etc. En plus, typiquement, c'est quelque chose, je sais, qui va parler à mon audience, parce que beaucoup font soit des lancements, soit en ont peur et n'en font pas. Et donc ça, c'est très intéressant aussi. Et justement, ce qui est intéressant, je trouve, par rapport au lancement, c'est qu'il y a un peu ces deux choses. Souvent, il y a ce truc de, OK, par exemple, je me fixe un gros objectif dans mon lancement, peu importe mon chiffre, un chiffre, un nombre de visibilité, peu importe. Et soit j'ai peur. Donc, on va dire plutôt du côté d'échouer. J'ai peur de ne pas atteindre ces objectifs-là. Mais, et ça je l'ai découvert à mes dépens,

  • Speaker #1

    tu peux aussi avoir peur.

  • Speaker #0

    Et moi, ça m'est plutôt arrivé pendant, c'est-à-dire pendant que ça marche. de ne pas savoir jusqu'où ça va aller et de te dire, ok, un peu comme si tu... Comme un jeu vidéo, ok, top, on débranche la console, on en range la... On range tout, on va dormir, tu vois. Est-ce que ça, ça te parle ? Est-ce que tu peux un peu nous éclairer sur ces différentes... Je dirais ces différentes situations qui ne sont pas tout à fait les mêmes, j'ai l'impression. Non, ce ne sont pas les mêmes.

  • Speaker #1

    Ce que je vais dire n'est pas du tout ce que Trudeau dit en ce moment. C'est pas grave, on y va. Il y a des peurs qui sont socialement plus valorisantes que d'autres. La peur du chèque n'est pas une peur valorisante. La peur du succès est une peur valorisante. Et donc, on a toute une querelle de femmes qui disent moi j'ai peur du succès Alors qu'elles n'ont rien de peur du succès du tout, elles ont juste peur de l'échec. Mais socialement, ce n'est pas valorisant de dire j'ai peur des choses Ça c'est la première. La peur de l'échec, qu'est-ce que c'est ? La peur de l'échec, c'est la peur des conséquences de ne pas avoir réussi, très souvent, sur notre égo. Très souvent, l'heure qu'on ressent quant à l'échec est plus relative à la peur du rejet. Qu'est-ce qu'on va dire de moi ? Qu'est-ce qu'on va dire de moi ? Comment je vais être vue ? Est-ce que j'aurai la même image dans le regard de l'autre ? Et est-ce que j'aurai la même image dans mon regard ? Est-ce que cet échec désormais deviendra mon identité ? Et donc, cette peur qui est, on ne le dit pas assez, qui est une peur qui peut nous être léguée, donnée, transmise par nos parents. Ou alors, quand vous avez été élevé dans une famille où on avait peur de l'échec, ce sont des familles où on va surréagir à vos mauvaises notes, par exemple. Ou alors, des familles où on va vous dire, attention, attention, quand un enfant qui court ne court pas dans la maison, tu vas te faire mal. Tu as peur qu'il se fasse mal. Tu as peur qu'il s'ouvre le crâne et que tu ne saches pas quoi faire de lui après. Combien d'autres choses s'ouvrent le crâne en courant dans la maison ? Les familles où on a grandi dans cet univers sont des familles où on arrive souvent avec la peur de l'échec. Ou alors les familles où on est très, très critique. Vos parents ont été critiques à votre regard. Vous savez, le moment où vous faites un truc en patacelle qui est ignoble et où votre parent se dit que le truc est là. Donc, les parents ont été très critiques, les familles ont été très critiques vis-à-vis de vous, mais plus insidieux et dont on ne parle pas et qui a été promulguée par les études. Les familles où la critique est un mode opératoire récurrent sont des familles où la peur de l'échec est plus prévalente. Parce que quand vous avez vu et entendu vos parents ou l'adulte de référence critiquer tous les individus qui vivent à l'intérieur de chez vous, ils vous disent mais viens ne pas essayer, parce que vous savez le traitement qui va vous être accordé quand vous aurez essayé aussi Et donc, la peur de l'échec est très souvent, tu vois... En comprenant ces deux origines, tu comprends que c'est très lié à l'égo. Notre égo, c'est, il faut voir ça comme la voix de notre instinct de survie, la voix de notre cerveau reptilien. C'est cette partie de nous qui se rappelle qu'au moment de la préhistoire, on avait besoin du groupe. On avait besoin que le groupe ne nous rejette surtout pas, sinon on allait être en proie aux grands animaux, aux animaux en bérie, à la suite du froid. Donc, ce que ton instinct, si on le dit, va faire, ton égo, du coup, c'est qu'il va toujours être en train de te dire Attention à tout ce qui pourrait engendrer ton humain. Attention à tout ce qui pourrait te faire paraître stupide, bête, pas aussi intelligent. Et donc, tout ça, c'est la peur de l'échec. La peur du succès, elle, Ce n'est pas du succès qu'on a peur. On a synthétisé ça en peur du succès. Ce n'est pas du succès qu'on a peur. Ce dont on a peur, c'est des conséquences négatives associées au succès. Ce qui veut dire que, par exemple, pour toi, ça marche du feu de Dieu et qu'au milieu, tu te dis, j'arrête tout, c'est parce que, soit tu te dis, est-ce que je serai en mesure de répondre à autant de demandes ? Est-ce que je serai en mesure de répondre à d'avoir la même qualité de service si j'ai plus de mots ? Est-ce que mes concours en voyant que j'y arrive ne vont pas se mettre à vouloir voler mes processus ? Est-ce qu'en ayant plus de visibilité, je ne vais pas attirer à moi des gens qui vont me faire de la contre-publicité ? Est-ce que je serai en mesure d'emmener tous ces gens-là au succès ? Et là, ce qu'on fait dans ces cas-là, c'est qu'on nous associe au succès. tout un tas de douleurs notre cerveau est fait pour deux choses échapper à la douleur, ressentir du plaisir ce qui me dit qu'à partir du moment où ton cerveau a entendu ou a imaginé qu'il y aurait peut-être une douleur associée à quelque chose, cette chose serait-elle bonne pour toi, ton cerveau va fuir et c'est ça la peur du succès est-ce que j'ai été claire ?

  • Speaker #0

    je pense qu'on ne peut pas faire plus clair non c'est hyper clair et c'est hyper parlant parce que C'est vrai qu'on entend assez souvent parler de peur de l'échec. En fait,

  • Speaker #1

    c'est plus facile à identifier et c'est moins valorisant et ça nous permet de continuer à nous autocratiser. C'est peut-être pour ça.

  • Speaker #0

    Il y a peut-être un peu de ça parce que c'est vrai qu'on en entend beaucoup parler de cette peur-là dans l'entreprenariat. C'est presque une peur qu'on commence à apprivoiser ou peut-être même quand on avance un petit peu dans l'entrepreneuriat, on a déjà vécu des trucs, on a un peu testé des choses, on a peut-être un peu construit ce muscle-là, un peu ce muscle de... de l'essai, de l'expérimentation, etc. J'étais pas du tout prête à l'autre.

  • Speaker #1

    C'est comme quand tu montes sur le rig,

  • Speaker #0

    mais t'avais pas du tout prévu cet adversaire-là. Arrête, c'est là.

  • Speaker #1

    Chaos. Est-ce que toi,

  • Speaker #0

    c'est quelque chose que tu vis encore, que t'expérimentes encore ? Est-ce que parfois, il y a des objectifs qui t'impressionnent tellement que t'as cette peur-là qui vient, ou pas tant que ça maintenant ? Bien sûr. Euh...

  • Speaker #1

    bien sûr, pour une raison purement neurologique. Un objectif. Dans ta tête, c'est un concept, mais quand tu es sorti du concept, c'est l'inconnu. C'est-à-dire que tu ne sais pas l'intégralité de ce qui va se passer là-bas, de la façon dont ça va se passer, de quand ça va se passer, et de comment tu imagines ce qui va se passer. Et donc, rappelle-toi ce que je t'ai dit, notre cerveau est fait pour... Éviter la douleur ou chier le plaisir. Alors, qu'est-ce que notre cerveau va faire ? C'est qu'à partir du moment où quelque chose va être considéré comme étant inconnu, ça va être considéré comme le danger. Or, le cerveau va nous éviter. Le danger, il va hop ! Nous envoyer toutes ces espèces de petites pensées parasites pour essayer de nous maintenir où on est. et donc la peur de l'échec tu la ressens en général avant d'avoir commencé et la peur du succès c'est plutôt quelque chose que tu ressens juste après avoir commencé ou quand tu es dans l'action et donc bien sûr moi j'ai toujours des objectifs complètement déliés et c'est pour ça que je suis coachée, que je suis accompagnée parce que la première chose qui se passe dans mon cerveau quand je me dis ok cette année voilà le chiffre d'affaires qu'on va aller chercher voilà ce qu'on va faire c'est que je commence à me dire est-ce que notre structure est suffisamment grosse ? Est-ce que nos ressources vont continuer à faire autant d'effets ? Est-ce que les gens qui sont là depuis le début vont continuer de se retrouver, etc. Donc tout ça est normal et mon job, parce que c'est ça mon job, c'est de m'arrêter et de me dire OK. Tu es en train d'associer de la douleur au succès. Comment on fait pour abaisser cette perception de douleur ou augmenter ta tolérance à la douleur ? Quand tu es malade, c'est ça qu'on fait. Quand mes enfants, j'ai deux enfants qui sont atteints de drépanocytose, quand ils sont en crise, on fait deux choses. On agit sur la douleur avec des antalgiques extrêmement puissants ou avec des opiacés. Et en même temps, je suis à côté d'eux. et je leur fais des séances d'hypnose et des séances de méditation et des séances de coaching parce que mon job est de les aider à augmenter leur tolérance et donc ça veut dire que tu travailles les deux côtés du spectre c'est la même chose pour tout

  • Speaker #0

    C'est normal. Avoir peur, c'est normal. Si vous n'avez pas peur, c'est de deux choses l'une. Soit vous vivez en dessous de vos capacités, donc il n'y a rien d'autre. Il n'y a pas à être fière de quoi que ce soit. Vous êtes en dessous de votre potentiel. Vous vous déraillez, mais violemment. Soit, attention, vous êtes en train de vous mettre en danger de mort. Si tu n'as pas peur, ce n'est pas bon. Les gens qui te disent, moi, je n'ai jamais peur. En fait, soit tu es en danger public, soit tu es en dessous de ton niveau. Donc, franchement, il n'y a pas de fierté. Il y a de la fierté, mais de la peur. Ça veut dire en jeu, gros. Ça veut dire j'ose. Et après, une fois que tu as fait la perle avec ça, je ressens de la peur. Voilà ce qui est en train de se passer. Comment j'abaisse le niveau de perception de la douleur et comment j'augmente mon niveau de douleur au sein de la douleur. Donc, oui, pour répondre à la question, ça m'arrive tout de suite.

  • Speaker #1

    Ouais, et c'est super intéressant ce que tu viens tout juste de partager, parce que ça me fait penser à deux choses déjà. Tu sais, quand tu dis, ben voilà, c'est normal aussi et c'est quelque chose qu'on... Enfin, faut pas forcément culpabiliser de ressentir ça.

  • Speaker #0

    Surtout pas culpabiliser.

  • Speaker #1

    Ouais, tu vois, parce que surtout qu'en fait, quand t'as un peu cette identité aussi, que tu t'es forgée d'ambition, tu te dis, bon voilà, j'ai de l'ambition, j'ai envie d'aller chercher des... des résultats pour moi ou pour les gens, etc. Et puis que d'un coup, tu te confrontes à cette peur-là, tu te dis, mais qu'est-ce qui se passe en fait ? En plus, souvent, tu vois, tu es vraiment dans l'auto-sabotage, etc. Et donc là, tu te dis, mais qu'est-ce que je fais ? Clairement, et donc c'est intéressant que tu dis ça, tu vois.

  • Speaker #0

    La vie, en fait, et le mindset. La magie du refondement du mindset, c'est acquérir l'habitude de faire évoluer nos perceptions et nos interprétations. Au moment où tu as peur, tu as deux choix. Soit tu te dis, qu'est-ce qui m'arrive ? Est-ce que je suis un imposteur ? J'ai menti à tout le monde ? Est-ce que je me suis trompé sur moi-même ? Soit tu te dis, je suis confrontée à la monomanie. Je suis une Zanoukine. Voici le paradoxe de l'humanité. C'est parce que tu es capable de ressentir ces grandes peurs que ton cerveau est capable de créer ces grands systèmes qui vont te permettre de livrer la bataille. Il n'y a pas de général. Il n'y a pas de Barack Obama. Il n'y a pas de Nelson Mandela. Vous croyez quoi ? Que toute sa vie, il a été connu dans sa série Nelson Mandela ? Ah bon, mon grand-maman, il s'est dit, putain, je vais vous rire là tout seul. Non ! La peur, c'est pas antididyle, c'est la condition humaine. Alors on peut toute la vie se battre contre notre humanité, ou apprendre à l'optimisme. Bien sûr.

  • Speaker #1

    Bien sûr. Et alors la deuxième chose aussi, pour moi, qui est intéressante dans ce que tu as dit tout à l'heure, C'est aussi, il n'y a pas forcément de mérite à vivre tellement en dessous de son potentiel qu'on n'en ressent aucune peur. Et justement, ça, c'est très intéressant aussi parce que comment toi, tu dirais, comment on peut déceler qu'on est complètement en train de jouer petit, qu'on pense ? Parce que tu vois, parfois... Tu peux penser que tu es en train de faire des trucs assez intéressants ou grands, etc. Parce que peut-être que tu fais plus que les gens qui t'entourent. Mais toi, au fond de toi, tu peux savoir que là, tu es encore en train de jouer petit.

  • Speaker #0

    Tu n'as pas peur, tu es en dessous. Je suis désolée, mais... Tu n'as pas peur, c'est que tu es en dessous. Si tu n'as jamais... une petite éconfort là de dire comment je vais faire ça si c'est quelque chose qui est complètement inconnu s'il n'y a aucun moment quand tu penses à tes objectifs jamais tu n'as cette petite fulgurance et si on n'y arrive pas ou est-ce que je vais jamais ça tu en ressens

  • Speaker #1

    C'est intéressant, en plus c'est hyper concret.

  • Speaker #0

    J'attends à vous dire une anecdote. Il y a deux ou trois jours, j'étais dans mon bureau et mes enfants, pour faire ça, j'étais dans mon bureau le soir, j'avais une grosse soirée de travail, et je vois la petite tête d'une de mes filles, donc l'une des femelles qui apparaît derrière la porte. Il y a un mouvement qui sont censés être couchés et elle me dit I want to talk with you Je vais aller te parler, je vais t'y aller. Et aujourd'hui, mes enfants, quand ils ont quelque chose de... Ah, j'allais vous dire ça en anglais, quelque chose qui les touche beaucoup à hier, ils me le disent en anglais. Je comprends qu'il va se passer une grande chose, puisqu'elle arrive à me parler. Elle me sourit et elle me dit... Je suis venu te dire qu'à partir de demain, je ne veux plus manger de viande. Je lui dis OK. Et je lui dis, qu'est-ce que tu attends de moi, bébé ? Elle me dit je voudrais savoir quels sont tes... What are your thoughts ? Qu'est-ce que tu en penses ? Et je lui dis, ben écoute, dans la mesure où je suis italienne depuis trop tôt, je ne veux pas te dire non, je voudrais revenir sur deux ou trois points avec toi avant de te donner une sentiment. Donc, je commence à lui dire, je sais faire pour moi qui suis une adulte, je n'ai jamais pensé à la façon de faire pour une enfant, mais il y a des civilisations où les enfants ne mangent pas de viande. Et je lui dis, il faut que je cherche comment on va faire pour les lunchs. Elle m'écoute, elle m'écoute, et elle me dit, mais elle veut. Je sais que ma décision est prise. Et je lui dis, tu sais quoi, depuis que tu es née, je sais. Donc, OK. Et je lui dis, on veut parler avec papa. Et elle me dit, on ne va pas en parler avec papa. Je veux en parler à papa. Je veux que tu sois pas loin, mais je veux en parler à papa. Je lui dis, pas de problème. Donc, elle attend que son père rentre. Et je vais la chercher. Je lui dis, c'est bon, papa, il y a un autre. Elle arrive et elle me dit, je voudrais te parler. Donc, c'est très marrant. On va parler en anglais, on va parler en français. J'ai décidé de ne plus le manger bien, etc. Et elle se met à pleurer. Il lui dit, pourquoi tu pleures ? Et je lui dis, pourquoi tu pleures ? On est très fiers de toi parce que moi, ça m'a demandé des années avant d'aller dire à mon père que j'allais de Régimane-Montréal. Et elle dit, je ne sais pas pourquoi je pleure. Je ne sais pas pourquoi je pleure. Et elle me dit, je vais descendre dire à ma grande soeur que je ne mange plus. Je me dis, donc elle descend. Et elle me dit, tu viens avec moi ou pas ? J'arrive et elle lui dit, elle est en larmes. Et ma fille lui dit, moi, je suis dans cet état. Et elle me dit... Je ne savais pas comment je vais aller réagir, mais ma décision a été prise. J'allais le faire avec ou sans vous. L'enfant a dit, non, j'allais le faire avec ou sans vous. Et elle est en larmes. Je lui dis, ce que tu fais, Mya, prendre des décisions pour votre vie, c'est flippant. Dire aux autres ce qu'on a décidé de faire pour nous-mêmes, c'est flippant. Alors, achever un petit sapeur, c'est la marque des grandes femmes. Ça, c'est digne des plus grands adultes. Et en fait, je te rappelle tout ça pour te dire que... La peur fait partie du deal pleurer, faire pipi sur vous, avoir mal au ventre, se rendre malade, tout ça, ça fait partie du jus. Ce n'est pas ça qui dit qui on est. Ce qui dit qui on est, c'est ce qu'on fait en dépit de cette peur ou grâce à cette peur. C'est ça qui dit qui on est. Embrassez vos peurs, Mida.

  • Speaker #1

    Déjà, c'est beau parce que c'est une belle leçon donnée par ta fille. Et d'autodétermination et de courage, c'est beau à partager. Et puis c'est vrai qu'on a tendance à mettre tellement d'énergie dans le fait de lutter contre ça, alors qu'en fait, on pourrait utiliser cette belle énergie aussi pour autre chose.

  • Speaker #0

    On est d'accord. Mais j'adore ce que tu dis parce que c'est quelque chose que je dis souvent. Je dis de toute façon, tu es en train de lutter. Les émotions, la peur est une émotion. Les émotions, il faut les voir comme une espèce de courant d'eau. quand tu as un barrage, qu'est-ce qui se passe ? C'est soit un moment où tu ouvres le barrage, soit le barrage pète, en fait, parce que tu as bloqué l'émotion. Et c'est ça que tu dis quand tu dis qu'on met tellement d'énergie à lutter qu'on pourrait utiliser la force du pouvoir pour construire.

  • Speaker #1

    Oui, c'est clair. Et puis, en fait, je pense qu'il y a aussi de la fluidité, même si, tu vois, il y a de l'inconfort. Mais en fait, on peut y trouver aussi quelque chose de fluide et comme tu disais, toi tu parlais beaucoup de confort et de sérénité, tu vois, mais en fait, on peut avoir ça aussi, on peut trouver ça dans ce parcours-là, même si au début, ça nous demande, tu vois, d'aller chercher peut-être des ressources qu'on n'a pas forcément exploité, etc. Mais on peut aussi trouver cette énergie-là, quoi.

  • Speaker #0

    Je suis entièrement d'accord avec toi et pour moi, ça m'a même plu le rythme. Dans notre cerveau, on a plusieurs parties. Les deux parties dont je parle en général, c'est notre cerveau reptilien, ce qui est le plus vieux de nos cerveaux. C'est celui que les hommes paléolithiques avaient. Et notre cortex préfrontal, c'est notre plus jeune cerveau. Il faut vraiment imaginer la façon dont ils sont placés dans notre boîte crânienne et extrêmement métaphorique de la façon dont ils fonctionnent. Notre cerveau actilien, il est juste au-dessus de ta colonne. Tu vois, c'est ce qui te permet de rester là. Et ton contexte préfrontal, c'est l'espèce de partie lourde qui est devant et son job, c'est se fougeter vers ce qui va penser aux objectifs, etc. Et en fait, il faut en permanence se dire que c'est deux parties de notre cerveau sur un même bit. Ils ont deux milités différentes, c'est-à-dire que leurs jobs sont deux jobs diamétralement opposés. Et donc, essaie de voir ton cerveau reptilien comme ton cerveau terre-à-terre, et ton contexte préfrontal comme la partie la plus élevée de toi, la partie qui va probablement être plus proche de ta sphénidianité et de tout ce qui est au-dessus de toi. Eh bien, quand la partie la plus élevée de toi, c'est où tu dois aller. Pensez à quelque chose. À partir du moment où vous pensez à quelque chose, à partir du moment où vous rêvez de quelque chose, ça veut dire que vous méritez cette chose. Ça, c'est un indice de ce à quoi vous avez droit. Eh bien, à partir du moment où cette partie plus élevée de toi est déjà en train d'aller là-bas, et que toi, tu t'es vertu à écouter cette partie, donc là, maintiens où tu es. Après, qu'est-ce que ça fait ? Alors oui, peut-être, vous n'avez pas peur. Mais le niveau d'inconfort et de désalignement que vous ressentez, c'est terrible. Les statistiques disent que 70% des gens arrivent à avoir un retraite en ayant vécu une vie remplie, mais qui n'était pas la leur. C'est terrible. C'est-à-dire que tu as fait des choses, tu as vécu, tu as réalisé, mais ce n'était pas. D'après vous, quel genre de grand-mère et de grand-père on est ? Les gens qui vous font chier. La grand-mère qui te dit je ne veux pas aller celle-là, tu ne veux pas aller chez cette dame qui t'emmerde toute la journée parce qu'elle est à mer. La grand-mère qui s'est réalisée, c'est celle qui te dit allez, roulez, jeunesse ! Ton ventre n'est pas trop beau,

  • Speaker #1

    pas trop serré,

  • Speaker #0

    il n'est pas trop tard pour sortir. C'est clair, c'est une gamme épuisante, c'est clair.

  • Speaker #1

    Et même dans le présent aussi, on est tellement plus... plus lumineux pour les gens, pour nos proches et pour nous-mêmes que quand on se réalise et quand on y va. Ça nous évite aussi de projeter toute notre caca, je dirais, sur les autres.

  • Speaker #0

    Sur les autres. Oui,

  • Speaker #1

    carrément. Alors, j'ai une dernière petite question. Tu sais, quand on parle de succès, on parle beaucoup de sacrifice. J'ai l'impression que c'est quelque chose qu'on... qu'on additionne souvent, comme si ça faisait partie de l'équation. Est-ce que pour toi, ça fait partie de l'équation ? C'est quoi ta vision de ça ? Est-ce qu'on doit faire des sacrifices ? Est-ce qu'on doit souffrir pour réussir, comme on nous dit souvent ? J'aimerais bien avoir un peu ton avis là-dessus.

  • Speaker #0

    Tu gagneras ton pain à la sueur de ton frôle. C'est ça que Dieu dit à Adam en le chassant. Il le pénit en l'affublant du travail. Désormais, quoi qu'il advienne, s'il veut pouvoir manger, il va devoir souffrir. Et ça... Ça façonne le rapport au travail, au succès, à la réussite de l'humanité. Quelle que soit la spiritualité à laquelle nous adhérons, à un moment où notre fauteuil univers a été influencé par la spiritualité judéo-chrétienne. Et en plus de ça, il y a tout le poids de l'histoire. Il y a ces siècles et ces siècles pendant lesquels la royauté est Certains pouvoirs politiques se sont servis de la religion pour asseoir leur autorité. Quand Marx dit la religion est l'opium du peuple c'est parce que le peuple est trop fauché pour acheter de l'opium et que ce qu'on va faire, on lui fait en perdre le sens de la réalité. C'est lui faire miroiter que s'il a accès à tout ici-bas, alors il renoncera à ce qu'il y a de mieux pour lui dans l'au-delà. Non, je ne crois pas. Il faille du sacrifice. Non, je ne crois pas que toutes les interprétations des écritures soient les bonnes. Non, je ne crois pas que des livres qu'on a pris et parfois un peu bricolé dans l'histoire et traduit de ci, de là, etc. Je ne crois pas que la vibe soit la même trois mille ans après. Et je pense que malheureusement, ce qui est hérité de ce tu gagneras pas la sueur de ton front c'est que tout ce qui est gagné sans une souffrance intense est considéré comme moins noble. Parce que le bonheur doit se mériter, parce que le succès doit se mériter, parce que la richesse doit se mériter. Mais est-ce que le mérite est forcément fonction de la pénibilité ? Il a dit ça. Qui a dit ça ? À qui cela profite-t-il que nous nous disions il faut que je souffre Combien de femmes, quand on leur dit il existe une façon de maigrir par exemple, hyper fluide vous disent non, non, non Moi, je préfère jeûner, ou je préfère ci, ou je préfère ça. Et vous dites, tu n'es pas obligé de te tuer, en fait. Mais la personne a l'impression que ça ne sera pas légitime. Mais des exemples comme ça, je vais vous en donner plein de temps. Combien de personnes vous leur dites, moi, je sais t'apprendre à réviser et à retenir l'intégralité de tes livres sans souffrir. Vous dites, non, non, non, elle ne va pas marcher. Laisse-moi faire de l'ancienne. Je pense que l'une des grandes richesses de la société post-moderne, c'est le fait que des coachs existent. Vous savez, c'est quoi le job d'un coach ? C'est vous emmener là où vous allez en vous permettant, un, de prendre conscience de l'intégralité de votre potentiel et deux, en évitant les écueils qui vont être sur votre monde. Et c'est pour ça, en fait, que l'un des grands bruits que tu as qui s'élève contre le coaching, c'est les coachs, ce sont des gourous. Pourquoi ? Parce que si je te donne trop conscience de ton potentiel, je te rends trop autonome. Et quand tu es trop autonome, tu es moins malléable. Et si tu es moins malléable, tu risques de remettre en question l'ordre établi. Non, je ne crois pas que nous soyons obligés de sacrifier. Je ne dis pas que tout est simple. Il y a des choses que j'ai sacrifiées, il y a des choix que j'ai faits. Aujourd'hui, quand je me retourne sur la route, il y a peut-être des choses que j'aurais faites mieux. Je ne dis pas que tout soit simple. Je dis, par contre, si vous croyez qu'il faut souffrir les douze travaux et les enculés, pour avoir le droit d'avoir du succès, de vendre votre offre, d'avoir droit au grand amour. Vous vous trompez, vous perdez du temps. En plus,

  • Speaker #1

    comme on veut tellement avoir raison avec ça, on se complique en plus la vie juste pour valider cette idée. C'est ça qui est fou. Ah oui ?

  • Speaker #0

    Tu sais, tout à l'heure, tu parlais de lancement et ça a fait tilt. C'est quelque chose que je vois parmi les chefs d'entreprise que j'accompagne. Elles sont complètement submergées à l'approche de lancement ou à l'approche d'une grande échéance. Elles ont beaucoup de choses à faire. Elles y assis et je ne dors pas. Je me réveille à 4h du matin et je me dis, mais qu'est-ce que tu fais ? Quand la personne commence à me décrire ce qu'elle fait, je me dis, tiens, c'est bizarre quand même. Pourquoi ça prend tant de temps ? Pourquoi c'est aussi pénible ? Et tu te rends compte en grattant les couches que la personne se complique. La personne voit les choses complexes parce qu'il faut mériter. Franchement,

  • Speaker #1

    je pense qu'on ne peut pas mieux terminer cet échange. C'est vraiment en plus… quelque chose, je pense, qui va parler, qui va résonner avec tellement de gens. Donc vraiment, je te dis déjà merci. Je n'attends même pas encore les retours. Je sais déjà... Je sais déjà que ça va vraiment aider pas mal de monde et que ça va être vraiment limite un épisode à écouter, à réécouter, à réécouter, parce que c'est vraiment plein de pépites. Peut-être la dernière chose que je vais te demander, c'est justement ces personnes-là qui vont avoir été inspirées, qui auront vraiment pris plaisir, qui ont appris plein de valeurs de cet épisode-là. Où est-ce qu'on les envoie, justement, pour t'envoyer du love, pour t'envoyer des paillettes numériques ? On les envoie où ?

  • Speaker #0

    Venez me retrouver sur mon compte Instagram, Mavic Bright. Avant de te laisser, je voudrais te parler sur quelques choses. Notre objectif à toutes les deux aujourd'hui, c'était de parler de la peur du succès et de la peur de l'échec. Donc, les deux côtés du spectre. Que vous ayez peur, c'est normal. Et ce qui va se passer quand vous aurez peur, c'est que vous aurez tout un tas de voix qui vont s'élever à l'intérieur de votre tête. Et très souvent, quand vous allez parler de ces peurs et de ces inquiétudes autour de vous, ces voix vont être amplifiées. Si vous faites le silence, le vrai silence à l'intérieur de vous. Sans musique, sans personne, souvent ce mouvement de silence intervient lorsque vous êtes sous la linge parce que vous n'avez pas votre téléphone. Si vous faites le silence, vous allez entendre ce que la petite voix dit. Souvent, la petite voix qui s'exprime dans ce mouvement de silence, c'est la voix de la partie élevée de notre être. Cette petite voix-là, c'est elle qu'il faut suivre. La suivre est plus risquée que d'écouter votre instinct de survie. C'est normal.

  • Speaker #1

    mais la suivre est beaucoup plus gratifiant qu'écouter notre instinct de survie merci beaucoup merci beaucoup pour ton temps merci beaucoup pour ta générosité franchement j'espère qu'on aura l'occasion d'échanger encore sur le podcast parce qu'à mon avis il y a tellement de choses pareil j'ai adoré ce moment avec toi Merci.

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