- Speaker #0
Allez, je tiens 200. Fic. Tune. Pognon. Océ. La moula. Gris. Pille.
- Speaker #1
Palair.
- Speaker #0
Honoraire.
- Speaker #1
Rime.
- Speaker #0
livrer à héritage, assurance-vie, impôts, éducation, investir, Bitcoin, trading, intérêts, SCPI, plan d'épargne-action,
- Speaker #1
PER,
- Speaker #0
travailler, se marier, se taxer ou vivre en union libre, fonder une famille, monter sa boîte, demander un crédit immobilier, se séparer, se remarier, changer de boulot, partir en retraite, hériter, devenir veuve. autant de grandes étapes de la vie, mais aussi trop souvent, d'occasions de s'appauvrir pour les femmes mal informées. Mais il n'est jamais trop tard pour se poser les bonnes questions sur sa situation financière et son patrimoine ou votre moine, actuel ou avenir. Et tant qu'il en est encore temps, mettre en place des stratégies d'épargne et d'investissement pour éviter de se réveiller un jour fauché, voire scolié. C'est ce que nous vous proposons chaque mois dans ce podcast avec nos experts invités. Si vous ne savez pas comment vous informer pour mieux vous occuper de votre argent, C'est ce que vous racontent les experts de la banque et de l'assurance en compte qui vous paraît obscur, complexe. Ce podcast est fait pour vous. Notre mission, vous aider à bâtir votre indépendance financière, qui est la clé de votre liberté. Et vous aider à peser le pour et le contre avant de prendre une décision qui engage nos stupides, avec un regard de femme, de conjointe, de mère sur l'argent. Je suis Corinne Goldbergier, journaliste, et j'annule ce podcast avec Thierry Ohayon, gestionnaire de Patrimoine. et co-auteurs de « Les filles osant parler argent » et « L'argent au féminin » . Merci à notre partenaire Exant, cabinet de conseil spécialiste de l'investissement dans la silver economy, à découvrir sur exant.fr. Et maintenant qu'on s'est dit tout ça, parlons cash les filles. J'en ai marre. Des horaires fixes, des petits chefs, des réunions à rallonge, du manque de reconnaissance. Marre de voir mon salaire stagner et d'avoir à rendre des comptes tout le temps. Marre de ne jamais être promue. Je suis marre de courir tout le temps et de passer mon temps dans les transports. Je veux reprendre la main sur ma vie perso et pro. Je veux m'épanouir en bossant. Et si je quittais le salariat pour devenir freelance ? Après tout, j'ai une belle expérience, une super expertise dans mon domaine que je peux vendre. J'ai un carnet d'adresses de clients potentiels. Et grâce aux réseaux sociaux, je remuerai ciel et terre pour en trouver de nouveaux. Je peux intéresser toutes les boîtes qui ont besoin de mes compétences, de mes services, de mes produits, rapidement et ponctuellement. Et puis, en travaillant à la maison, Je pourrais de temps en temps aller chercher mes poussins à l'école pour les emmener faire un tour de manège ou les conduire chez le pédiatre sans avoir à me justifier. Alors oui, je sais, quitter le salariat pour profiter de toute cette liberté des freelances, ça fait peur. Peur des revenus en dents de scie, peur de gagner beaucoup moins, surtout si on est maman solo, peur de rater des clients, ce qui peut empêcher de passer des vacances sereines, peur de la précarité, car les clients peuvent cesser de faire appel à vous du jour au lendemain. Et puis on sait bien qu'il faut relancer des clients mauvais payeurs. Argumenter avec ceux qui veulent vous faire bosser gratuitement sous prétexte que vous débutez en freelance. Et puis peur de la paperasserie qu'il faut désormais se taper, car il faut aussi choisir un statut juridique, établir des devis, éditer des factures, déclarer à l'Ursaf, gérer de la TVA. Et comment ça se passe le freelancing si je veux mettre un bébé en route ? Et si je tombe malade ? Est-ce que je gagnerais assez pour avoir une retraite correcte ? Bref, est-ce que ça vaut le coup, financièrement, de quitter mon boulot pour m'installer à mon compte et devenir indépendante ? Pour parler du freelance au féminin, nous recevons aujourd'hui Samira Abach, freelance elle-même, entrepreneuse et investisseuse dans l'immobilier et membre du comité consultatif de la plateforme de freelancing MALT. Bonjour Samira.
- Speaker #1
Bonjour Corinne.
- Speaker #0
Bonjour Thierry, mon congé, son co-pédias. Bonjour Corinne,
- Speaker #2
bonjour.
- Speaker #0
Et bonjour Léo à la technique et merci à notre partenaire Exant à retrouver sur exant.fr, cabinet de conseil patrimonial en investissement dans la silver economy. Alors, Samira, plusieurs questions en une. Dans quel métier les femmes freelance sont-elles les plus nombreuses et quel est leur profil ? Est-ce que ce sont plutôt des femmes en CDI qui veulent se mettre à leur compte en gardant leur métier et donc en valorisant ainsi leur expertise ? Est-ce qu'il y a beaucoup de reconversions ? Ou alors est-ce que ce sont des femmes contraintes de devenir indépendantes parce qu'elles ne trouvent pas d'emploi ? Et je pense en particulier aux demandes d'emploi de plus de 50 ans. Voilà, je vous pose ces questions.
- Speaker #1
Ça fait beaucoup de questions. Oui,
- Speaker #0
on va essayer de se faire.
- Speaker #1
beaucoup, beaucoup de femmes dans le secteur du design, du graphisme, parce que tout simplement, je pense que c'est plutôt un choix pour elles de travailler sur différents projets, différents secteurs. Et voilà, souvent, c'est toujours mieux pour un graphiste d'être sur différents sujets. Je pense que ça l'amuse un peu plus que si on était en agence. Et forcément, je pense qu'on gagne beaucoup mieux en étant graphiste à son compte. Et il y a du contrat, sans problème, sur ces sujets-là. Ensuite, on a un deuxième secteur. qui a connu une belle évolution ces derniers temps, c'est la tech, donc toute la partie technique. Parce qu'on a quand même pas mal de développeuses qui sont récemment diplômées. Et en fait, suite à une reconversion, souvent, elles décident de s'orienter vers les métiers du développement. Et souvent, après quelques années en CDI, elles se lancent également à leur compte. Et là, pour le coup, c'est vraiment l'écosystème qui joue. C'est-à-dire que dans le monde de la tech, on a énormément de freelance. Et le fait d'être entouré de freelance, finalement, on est naturellement... poussé vers le freelancing après quelques années d'expérience. On a un troisième secteur également, c'est le coaching. Nous voyons énormément de femmes se lancer dans le coaching. Vous l'avez sûrement vu.
- Speaker #0
Elles sont toutes sur LinkedIn.
- Speaker #1
Absolument.
- Speaker #0
Il y a des stars.
- Speaker #1
Des stars, absolument. Donc souvent, des ex... DRH. expertes dans le domaine des ressources humaines, absolument. Aussi dans le consulting, marketing, un autre métier.
- Speaker #0
Community manager, non ? Il me semble que j'en vois beaucoup.
- Speaker #1
Exactement.
- Speaker #0
Dans les réseaux sociaux des entreprises.
- Speaker #1
Effectivement, ça, c'est aussi un secteur, le digital, donc avec tous les métiers, community manager. On a également du conseil en stratégie digitale, du social media, du SEO, du search engine optimization. Voilà, on a pas mal de métiers.
- Speaker #0
On va peut-être préciser pour les...
- Speaker #1
Voilà, le SEO, c'est le référencement naturel. C'est le référencement naturel.
- Speaker #0
Mais sur le porteur du digital.
- Speaker #1
Absolument, voilà. On a énormément de métiers également, beaucoup d'expertise dans le domaine du digital. Et on retrouve souvent, c'est vrai, ces derniers temps, des profils freelance. Beaucoup de femmes dans le domaine du digital.
- Speaker #0
J'ai vu qu'il y a 40% de femmes freelance contre 60% d'hommes, en gros. Comment ça se fait qu'il y a moins de femmes freelance que d'hommes ?
- Speaker #1
Et encore, dites-vous qu'il y en avait encore un peu moins il y a quelques temps avant le Covid. Là, on est, je crois, sur la plateforme environ 42% de femmes. Beaucoup, beaucoup dans les secteurs du design, le graphisme.
- Speaker #0
Vous avez cité.
- Speaker #1
Exactement. Disons qu'aujourd'hui, moi, les femmes qui m'entourent et qui peuvent se lancer, elles ont un peu peur de le faire parce que j'ai l'impression qu'elles se posent des limites et qu'elles se disent qu'elles n'en sont pas capables et que ça leur fait très, très peur parce qu'elles ont tendance à... J'étais dans le même cas, j'adore dire elle, mais finalement, j'étais un peu dans le même cas, moi, avant de me lancer. Mais voilà, on a des limites. On a ce plafond de verre. On a aussi le syndrome de l'imposteur.
- Speaker #0
Elles préfèrent aussi la sécurité du salariat.
- Speaker #1
La sécurité du salariat, de se dire que j'ai envie d'acheter un jour.
- Speaker #0
Ce n'est peut-être pas le moment.
- Speaker #1
Elles ne le font pas forcément. Donc, elles sont là, elles attendent. Jusqu'à ce qu'à un moment, elles rencontrent peut-être un coach ou alors une personne qui les motive à se lancer.
- Speaker #2
Alors, comment fixer ces tarifs quand on démarque en freelance pour assurer une rémunération. viable, en tout cas, avec le service qu'on apporte ? Parce que c'est ça le sujet.
- Speaker #1
Très très bonne question. Déjà, se lancer en freelance, c'est un choix. Déjà, pourquoi est-ce qu'on se lance en freelance ? Il y a énormément de critères à prendre en compte. On a envie de se lancer freelance pour gagner plus. On a envie de se lancer en freelance pour travailler sur différents projets et les projets qui nous plaisent surtout. On a envie également de se lancer en freelance pour travailler un peu moins et profiter, comme tout à l'heure vous l'avez dit, sûrement si on est maman, des enfants. De pouvoir les accompagner le matin à l'école, de pouvoir aller les récupérer. même à la pause-déche, par exemple.
- Speaker #0
Oui, dans la course.
- Speaker #1
Exactement.
- Speaker #2
Ça, ça nous donne une idée de la motivation.
- Speaker #1
La motivation.
- Speaker #0
Et le prix.
- Speaker #2
Combien je le fais facturer ?
- Speaker #1
Les sous. Les sous, très très important. Mais en fait, il y a deux notions à prendre en compte. La première notion, c'est de combien j'ai besoin pour vivre. Ah,
- Speaker #2
d'accord.
- Speaker #1
À prendre en compte. Hyper important. Parce que j'ai besoin de savoir quelles sont mes charges mensuelles ou annuelles. Et on n'a pas les mêmes besoins forcément si on a une location, si on a un crédit immobilier, si on a un...
- Speaker #0
Si vous êtes proprio, vous avez une taxe confière.
- Speaker #2
On va vous l'examiner par les charges.
- Speaker #1
On l'examine par les charges.
- Speaker #0
Alors moi,
- Speaker #2
quand je vous pose la question de comment construire le tarif de ces prestations, je voudrais qu'on aborde ça par le prix de l'expertise.
- Speaker #1
Bien sûr, ça c'est le deuxième critère. Bien sûr, on y arrive. C'est très important de savoir. En fait, c'est une question de prix, oui, mais c'est aussi une question de savoir, est-ce que je me vends via un tarif journalier, via un forfait ? C'est pour ça que c'est important quand même de prendre en compte finalement les charges que nous avons en ce moment, de façon à pouvoir adapter également mon offre. Le deuxième critère, c'est vraiment finalement de se comparer à ses pairs. Il faut aller sur des plateformes comme Malte et se comparer face à ses pairs finalement.
- Speaker #2
Même sur Malte, vous avez des écarts de prix pour des prestations données qui sont quand même... substantielle.
- Speaker #1
Voilà, mais ensuite, il faut déterminer, finalement, quel est le type d'offre que vous souhaitez proposer, forfaitaire, journalière, et ça dépend également du métier qu'on pratique. Je vous donne mon exemple. Moi, aujourd'hui, j'accompagne des sociétés grands comptes, de manière journalière. Donc, j'adapte un TGM.
- Speaker #0
Tarif, TGM,
- Speaker #1
c'est... TGM, donc c'est tarif journalier moyen. Donc, voilà, je propose ce type de prestations, aujourd'hui, à mes clients, des grands comptes, en général. Et... parfois sur des petites PME qui ont un peu moins de frais, je leur propose plutôt du forfait pour les accompagner.
- Speaker #2
Juste par curiosité, Samira, qu'est-ce que vous proposez comme service ?
- Speaker #1
Aujourd'hui, je suis dans la chefferie de projet, donc dans la gestion de projet digital. Et donc, j'accompagne des grands comptes tout simplement dans la stratégie de transformation digitale, création de sites internet, mise en place finalement des stratégies d'acquisition, par exemple, beaucoup de e-commerce. Alors moi, mon profil, il repose sur deux piliers. Le premier pilier, c'est que j'ai fait une école de commerce, donc je sais travailler sur de la stratégie, donc pouvoir accompagner mes clients sur la partie stratégie. Mais en parallèle, j'ai également fait une école d'informatique et donc j'ai pratiqué le métier de développeuse. Et ma force aujourd'hui, moi, c'est d'avoir du coup cette double compétence qui est assez rare aujourd'hui, disons-le, et de pouvoir du coup arriver dans une société et pouvoir les accompagner sur cette stratégie, mais également la mise en place et l'application de cette stratégie.
- Speaker #0
Combien bien négocier ces prix avec des clients sans risquer de les faire fuir ? Parce qu'en fait, moi j'ai une expérience de formation de coaching et dans cette expérience de formation de coaching, la préoccupation des gens, de tous ces coachs qui étaient là, c'était de dire, mais combien je vais facturer mes prestations ? Alors, je vous repose la question, comment on décide un montant de sa prestation ?
- Speaker #1
On décide tout simplement en fixant un tarif qui vous convienne finalement, sur lequel vous êtes... à l'aise et vous estimez être en accord finalement un peu avec la concurrence, avec le marché actuel. Ensuite, vous arrivez face à un client. Si le client vous demande une petite marge de négociation, il ne faut pas fermer la porte. Si elle est minime, il faut jouer le jeu. Ça va également dépendre aussi de la durée de la prestation. Si un client veut vous prendre sur deux ou trois ans, il faut faire un effort. Je pense que c'est important parce que c'est une relation win-win. C'est important de le faire. Et si c'est un client historique également, j'ai envie de dire. Moi, j'ai des clients historiques, je travaille avec eux depuis cinq ans. Et parfois, quand ils sont un peu ric-rac sur la fin d'année, ils me disent « bon, on a un besoin, mais on a un petit budget » . Bon, parfois, on s'adapte. Et parfois, on a envie de le faire également. On a envie de faire des prix intéressants. Mais en revanche, je pense qu'il ne faut surtout pas se sous-estimer et se vendre à son juste prix.
- Speaker #2
Il faut se vendre à son juste prix, on est bien d'accord. Alors, Samira, comment se protéger contre les impayés ? Et quels recours ont les freelances en cas de non-payement d'un client ? Ça, c'est la grosse angoisse des gens qui débutent.
- Speaker #1
Alors, aujourd'hui, on a énormément de solutions. Je pense notamment, par exemple, sur la plateforme Malte, vous pouvez prétendre à une avance de frais. C'est-à-dire que vous passez par la plateforme Malte, vous facturez via la plateforme Malte et vous demandez, en échange de 2% de la prestation, vous demandez à ce qu'on vous avance les frais. Et c'est Malte, du coup, qui relance le client. Et donc c'est... totalement transparent pour vous et vous avez finalement une facture payée sous une dizaine de jours.
- Speaker #2
Ça, c'est formidable parce qu'il y a beaucoup de femmes, je pense, qui ont du mal. C'est aussi culturel. On a été un peu élevés comme ça. On a du mal à prendre son téléphone pour relancer et pour dire en gros le message, c'est alors tu me payes quand ?
- Speaker #1
Et c'est vrai. Et vous imaginez déjà quand on a du mal à aller demander une petite augmentation. Imaginez bien la facture. Ça, je le comprends. Mais aujourd'hui, nous avons des solutions qui permettent finalement de sous-traiter cette tâche.
- Speaker #0
C'est un peu comme de l'assurance crédit.
- Speaker #1
Voilà, ce sont aussi de la facturage. Ce sont des solutions de la facturage. Je pense que si on n'est pas à l'aise pour relancer son client, il faut opter pour ce type de solution.
- Speaker #2
La facturage, c'est quand on paye une société pour aller se faire payer à votre place ?
- Speaker #1
Oui, en gros, la facturage va, entre guillemets, vous payer et va récupérer les sous directement. auprès du client. Et c'est la société d'affacturage qui relance, harcèle, contre un pourcentage...
- Speaker #2
Qui envoie de l'harceleur.
- Speaker #1
Oui, à toute place.
- Speaker #0
Alors, la question centrale, c'est finalement, quand on devient indépendant tout en gardant son métier, qu'est-ce qui est le plus rentable ? Rester salarié ou se mettre à son compte ? Pour vous qui avez cette expérience.
- Speaker #1
C'est vrai que moi, j'ai fait les deux. J'ai commencé, du coup, en étant salarié, j'ai commencé un... prendre quelques missions, des petites missions forfaitaires pour des petits clients. Et en fait, tout de suite, j'ai vu que ça marchait bien et qu'il y avait de la demande. Et c'est comme ça que je me suis sentie à l'aise pour me lancer. C'est aussi une solution. Ou alors, parfois, je me dis, c'est bien aussi de tout lâcher et de se concentrer uniquement sur une activité. Aujourd'hui, on peut le faire. Si on est en CDI, on peut négocier, par exemple, une rupture conventionnelle avec son patron et pouvoir se lancer à son compte. tout en étant rémunérés via le pôle emploi. C'est une solution, moi, qui me semble parfaite quand on a envie de se lancer et qu'on est une femme et qu'on hésite. Je pense qu'avec un pôle emploi, France Travail aujourd'hui, qui vous rémunère, qui vous donne des indemnités pendant 18 mois, 2 ans, parce que vous avez cotisé et que vous avez travaillé pendant quelques années avant ça, je trouve que c'est une très très bonne solution et une bonne initiative à prendre en compte quand on a envie de se lancer.
- Speaker #0
Nous avions fait avec Corinne, justement,
- Speaker #2
un épisode sur la rupture conventionnelle. Un,
- Speaker #0
sur la rupture conventionnelle et deux, sur la reconstruction. On a reçu des gens qui ont parlé de ces sujets ici, qui en ont parlé super bien.
- Speaker #1
Exactement. Et c'est quelque chose qui marche. Et j'ai l'impression que les freelances que je rencontre autour de moi qui décident de se lancer optent pour cette solution. Du coup, pendant une bonne année en général, un an, 18 mois. Ces personnes-là constituent une bonne présorerie et en fait, quand elles se sentent à l'aise et elles ont pris confiance en elles, tout simplement, elles se versent un salaire.
- Speaker #2
Alors là, vous venez de dire quelque chose qui est très important, je trouve, parce que j'ai vu pas mal de témoignages en ce sens-là. C'est que quand on est freelance, on peut avoir l'impression de gagner beaucoup plus qu'en étant salarié, mais comme on cotise moins... On aura une retraite plus faible, donc il faut faire des réserves pour la retraite. Il faut des sous de côté, il faut épargner pour la période sans activité, les vacances. Voilà quoi, mettre de côté en fait tout ce qui est normalement pris en charge par un employeur quand on est en CDI.
- Speaker #1
Exactement, et j'en reviens au premier critère qui me permet donc de déterminer le chiffre auquel je dois me vendre.
- Speaker #0
Le montant de vos prestations quoi.
- Speaker #1
Exactement, et tout ça ce sont des éléments à prendre en compte. les vacances, Si jamais j'ai un arrêt maladie, si jamais je décide de préparer ma retraite, après, il y a énormément...
- Speaker #2
Les périodes entre deux missions aussi, par exemple.
- Speaker #1
Les périodes d'intermission. Absolument. Entre deux missions.
- Speaker #0
Le ralentissement de l'activité, Samira, c'est... Dans nos activités libérales, le ralentissement de l'activité, le ralentissement économique, ce sont des facteurs qu'il faut toujours avoir en tête, quelle que soit la période d'euphorie dans laquelle on peut être.
- Speaker #1
Exactement.
- Speaker #2
Et j'aimerais bien qu'on parle maintenant... un peu droit, avec les statuts juridiques. Donc, tous les freelances n'ont pas le même statut juridique, c'est-à-dire que sous le mot, le terme de freelance, on trouve plusieurs statuts. Alors, je me demandais comment on choisit le sien, parce qu'on est auto-entrepreneuse en entreprise individuelle, les EI, il y a les EURL, les entreprises unipersonnelles à responsabilité limitée, il y a les SASU, Société par Action Simplifiée Unipersonnelle. Donc, la question, c'est en fonction de quels critères critères. de revenus ou d'activités, on choisit son statut juridique. Et je précise bien qu'on parle de femmes qui ont choisi volontairement de devenir freelance et pas du salariat déguisé. On ne parle pas de toutes celles qui sont ubérisées, recrutées par exemple comme caissières, si elles acceptent d'être rémunérées comme auto-entrepreneuses, parce qu'on voit ça dans la grande distribution par exemple.
- Speaker #1
Absolument, c'est vrai. En fait, ça dépend de la stratégie.
- Speaker #0
Stratégie personnelle.
- Speaker #1
Stratégie personnelle, évidemment. Tout à l'heure, je vous ai parlé de la rupture conventionnelle, de se lancer à son compte tout en... percevant les indemnités du pôle emploi. Ça, on peut le faire seulement si on a un statut EURL ou SASU. Donc si on décide et si on sait qu'on va facturer plus de il me semble que c'est 77 000 euros l'année, on opte pour ce statut-là. Et on sait qu'on peut constituer une trésorerie sans se verser de salaire et en touchant les indemnités. Si on sait qu'on va facturer moins de 77 000 euros à l'année, il est plus intéressant de s'orienter vers le statut d'auto-entrepreneur. qui, à mon sens, est un bon statut. On a à peu près, il me semble, 23% de charges, impôts inclus, entre 23 et 25% de charges impôts inclus. Finalement, c'est un peu comme les charges sociales.
- Speaker #0
C'est beaucoup moins que les charges sociales.
- Speaker #1
Voilà, c'est à peu près les charges sociales. Et c'est beaucoup plus intéressant, effectivement.
- Speaker #0
Mais ça, c'est dans le cas de gens qui facturent des petits montants.
- Speaker #1
Des petits montants. C'est souvent le cas, par exemple, des graphistes. Ceux qui se disent que je travaille sur de la prestation. Souvent aussi, on a des graphistes qui vont s'installer un peu dans des zones au centre de la France ou un peu dans le nord, qui ont un niveau de vie un peu plus bas que Paris et qui sont là. Ils ont décidé d'être freelance plutôt parce que...
- Speaker #2
Ils s'installent à la campagne.
- Speaker #1
Ils s'installent à la campagne.
- Speaker #2
On a vu ça beaucoup après le Covid.
- Speaker #1
Voilà, ils ont envie de faire des randonnées. Donc voilà, ils ont juste besoin de payer finalement un peu leur train de vie. qui n'est pas finalement très élevé, et donc s'orientent vers ce statut, simplement. Et ça leur convient.
- Speaker #2
Et ça leur convient, oui.
- Speaker #1
Et ça leur convient, moi j'en connais à qui ça convient.
- Speaker #2
Jusqu'au moment où, par exemple, il arrive qu'une graphiste devienne une star du graphisme, du dessin, d'illustration, qu'elle soit demandée par tous les grands médias, qu'elle devienne très à la mode. Et là, à ce moment-là, elle va changer de statut.
- Speaker #1
Elle peut changer de statut, facilement, absolument.
- Speaker #0
on va rentrer dans la cuisine très très connue de la fiscalité française. Quels sont les principaux impôts et les charges sociales à prévoir et à payer en tant que freelance ? On va dire pour quelqu'un qui facture 50 000 euros par an, parce qu'on est obligé de donner à peu près un cadre, sinon c'est beaucoup trop vaste.
- Speaker #1
Pour quelqu'un qui facture 50 000 euros par an, j'ai envie de dire, déjà, je lui conseille d'être un auto-entrepreneur, donc d'avoir entre 23 et 25 % de charges, qui inclut donc les charges URSAF. Et les impôts.
- Speaker #0
Et les impôts sur le revenu.
- Speaker #1
Les impôts sur le revenu. Donc c'est avantageux pour ce type de personnes. Ensuite, à 50 000 euros, il me semble qu'on facture la TVA. Il me semble que c'est au-delà d'un CA de 30
- Speaker #2
000. Un CA, c'est le chiffre d'affaires.
- Speaker #1
Un CA, c'est le chiffre d'affaires. Donc au-delà d'un montant précis, on commence à facturer la TVA.
- Speaker #0
Alors du coup, la question, c'est quel taux de TVA on facture ?
- Speaker #1
En général, c'est du 20% pour de l'application tech.
- Speaker #0
Une deuxième question, est-ce que ça vaut le coup de prendre un cabinet comptable ou il vaut mieux passer par du portage salarial pour éviter toute la gestion administrative ? La paperasse ?
- Speaker #1
Très très bonne question, parce que c'est vrai que c'est un statut dont nous n'avons pas parlé. Le portage salarial, c'est une alternative au freelance. Pour les freelances qui veulent se lancer, qui ont besoin d'un CDI pour acheter ou emprunter.
- Speaker #0
Pour être cadré aussi parce que...
- Speaker #1
S'éviter la paperasse, optent souvent pour ce statut-là. Donc passent par, en général, une société de portage salarial qui porte les salariés. Bon, c'est un peu...
- Speaker #2
Les freelances salariés ?
- Speaker #1
Les freelances salariés.
- Speaker #2
C'est un statut un peu...
- Speaker #1
C'est un statut différent mais qui fonctionne aussi. ça va encore dépendre de la stratégie de vie que nous avons. Moi, par exemple, je sais que je suis dans l'immobilier, que j'achète beaucoup d'immobilier. Je ne m'oriente pas sur ce type de statut. Moi, j'ai préféré m'orienter sur de l'URL parce que ça rassure les banques d'avoir quelqu'un qui se verse un salaire régulier. Ça les rassure également de voir qu'on sait gérer une société. C'est très, très important. Et quand on voit des bilans assez clean, des relevés clean, ça les rassure beaucoup. Et en général, on vous suit sur les projets.
- Speaker #2
Alors, est-ce qu'il y a des charges qui sont déductibles pour une freelance et comment on en tire parti ?
- Speaker #1
Oui, ça dépend encore du statut. Mais effectivement, on peut l'achat informatique, on peut déduire un peu aussi de son loyer. Si on a hébergé, enfin du coup, si on a le siège social à la maison.
- Speaker #2
C'est-à-dire si on télétravaille en gros ?
- Speaker #1
Si on télétravaille, on peut son abonnement de téléphone, son abonnement Internet, on peut déduire parfois les repas, les restaurants avec...
- Speaker #2
C'est vrai qu'on n'a pas de ticket restaurant là, ni de cantine, ni de restaurant d'entreprise.
- Speaker #1
Exactement. Et donc voilà, pouvoir passer des frais, ordinateur, souris, tout ce qui est matériel, informatique, la voiture également, la voiture. Si on décide d'utiliser la voiture personnelle, on peut déduire aussi les frais kilométriques. Mais là encore, en fait, quand on se lance en freelance, il est... très très important de se rapprocher d'un comptable qui vous expliquera du coup quels sont les avantages, les inconvénients de chaque statut en fonction de la stratégie de vie et c'est comme ça qu'on choisira vraiment le meilleur statut,
- Speaker #2
donc avocat fiscaliste ou alors comptable Oui je vois aussi sur LinkedIn des avocates qui sont un peu des stars du statut d'entreprise et effectivement C'est sans doute le plus judicieux à faire, c'est d'aller consulter tout de suite. Il faut quand même avoir des bonnes notions de droit et de droit des sociétés pour savoir quel est le statut qui convient.
- Speaker #1
Exactement. Et pour moi, c'est vraiment la dépense à faire en amont avant de se lancer. Ça coûte peut-être trop cher. En tout cas, sur la partie avocat fiscaliste, peut-être la consultation coûte cher. Je ne sais pas. Je vous avouerai que je ne sais pas. Je suis passée par un comptable qui m'a conseillé gratuitement. Je lui ai posé plein de questions et donc forcément derrière... Il a signé un contrat avec moi et j'ai été ravie d'être accompagnée par ce comptable. Et je pense que c'est une étape primordiale avant de se lancer.
- Speaker #2
Question corollaire. Est-ce qu'il y a des aides et des subventions pour les freelances pour les aider à se lancer ?
- Speaker #1
Tout à l'heure, je vous ai parlé du pôle emploi qui vous aide. Je crois que l'aide s'appelle l'ACRE. Quand on subit un licenciement ou alors quand on décide de négocier une rupture conventionnelle, on peut prétendre à ces aides pour se lancer pendant un an.
- Speaker #2
Donc ça s'appelle l'ACRE.
- Speaker #1
Il me semble que ça s'appelle l'ACRE, oui.
- Speaker #2
Voilà, il faut creuser la piste de l'ACRE.
- Speaker #0
Alors là, maintenant, on va parler de business.
- Speaker #1
Oui.
- Speaker #0
Quand je suis freelance, quand je suis indépendante, mon carnet de commandes est vide et j'ai des clients qui sont mauvais payeurs. Donc comment anticiper les périodes de creux financièrement ou comment bien gérer sa trésorerie pour éviter les difficultés de paiement ? Parce que c'est un peu le nerf de la guerre, tout ça.
- Speaker #1
Eh oui, mais l'objectif c'est de ne pas... pas avoir de période creuse, disons. C'est pour ça que c'est important de prospecter. Quand on travaille pour un client et qu'on a terminé la prestation, c'est très, très important de garder la relation, de le voir régulièrement. C'est important de s'entourer de ses pairs, des personnes qui sont dans le même domaine d'activité que vous, ou alors même dans un autre domaine. Et en fait, c'est comme ça, c'est à force de relationnel qu'on va entendre parler d'opportunités, qu'on va vous recommander. Donc pour moi, c'est le relationnel, le réseau, très, très important. Après, on peut faire de la prospection sur LinkedIn, ça fonctionne. On peut aller à des meet-ups. Et moi, j'ai envie de dire, en fait, quand on a des périodes creuses, il faut en profiter pour se former, pour se former sur d'autres sujets. On a des sujets d'actualité comme l'IA. Si je suis graphiste, comment est-ce que j'utilise aujourd'hui, moi, tous les outils IA qui me feront gagner du temps et qui me permettront peut-être de prendre plus de clients ou alors d'élargir mes compétences et de proposer d'autres prestations ? Je pense que c'est très bien aussi de s'orienter vers cette voie-là, de se dire, bon, j'ai été prudente, disons, je sais que j'ai de la trésorerie et donc je vais me former sur une autre compétence.
- Speaker #2
Absolument. Et concernant les périodes de creux dont on parle là, est-ce qu'il existe des assurances chômage intéressantes pour les freelances, non ?
- Speaker #1
Alors non, pour moi, à mon sens, il n'en existe pas, à moins que j'ai loupé l'info. Et dans ce cas-là, ça m'intéresse de savoir si jamais quelqu'un réagit par la suite, vous me tenez au courant. C'est important d'avoir une assurance, d'avoir une prévoyance, d'avoir une bonne mutuelle pour vous accompagner si jamais on est malade. Aujourd'hui, on a des grands organismes type AXA qui vous accompagnent et qui accompagnent énormément de freelances. En fait, ces assureurs ont conscience qu'on a de plus en plus de freelances et qu'ils proposent des offres adaptées au freelancing. Après, l'État peut vous aider. Effectivement, il me semble qu'il y a une aide lorsqu'on n'a plus de contrat, plus d'entrée d'argent. Donc, on peut prétendre à une aide. Elle doit être de 800 euros, il me semble, de l'État. Il faut monter un dossier auprès du pôle emploi, il me semble aussi. Et ensuite, on a les aides aussi un peu classiques, type RSA,
- Speaker #2
auxquelles on peut prétendre à creuser. Je voudrais qu'on parle du congé de maternité. Comment il est couvert quand on est freelance ? Comment ça se passe ?
- Speaker #1
Dans les mêmes conditions qu'une personne salariée dans une petite structure. Donc on va avoir les congés classiques pris en charge par l'assurance maladie et à nous derrière d'avoir des contrats mutuels supplémentaires, prévoyances, pour nous couvrir.
- Speaker #2
Alors j'en profite, puisqu'on parle de congé maternité, je voudrais signaler une initiative très intéressante pour les mères ou les futures mamans freelance. ... Ça s'appelle les Maisons Mères, créé par Émilie Friedli. Vous pouvez aller voir sur lesmaisonmères.org. Alors, elle a créé Congemat, un programme 100% gratuit dédié aux entrepreneurs. J'ai vu ça sur LinkedIn. Donc, c'est pour les mères qui veulent accueillir un enfant sans mettre leur business en péril. Et donc, c'est des ateliers, des conférences en ligne. Par exemple, comment s'absenter sans perdre ses clients et ses revenus, comment gérer les complexités administratives, comment assurer un retour fluide et serein sans repartir de zéro. Mais surtout, j'ai été frappée par un chiffre qu'elle donne. En France, 34% des entrepreneuses reprennent le travail une semaine seulement après leur accouchement pour ne pas pénaliser leur activité. Ça fait un peu peur.
- Speaker #1
Dans la réalité, c'est le cas, il me semble. Je travaille actuellement avec une développeuse qui accouche le 2 juin. Voilà, ça date. Ça date de terme. C'est dans 15 jours. Et j'ai fait un meeting avec elle. C'était jeudi. Voilà, hier. Elle continue à travailler et j'ai calé la prochaine session au 28 mai. Je pense que si elle n'a pas accouché, elle sera bien présente.
- Speaker #2
Je voudrais aussi partager le témoignage d'Aurélie, une freelance que je connais, qui alterne freelance et salariat. Elle est recruteuse indépendante, apporteuse de clients aux entreprises de services numériques. Elle me disait que c'est bien plus difficile pour une mère solo de se lancer en freelance. par rapport à une femme mariée, parce qu'en couple, évidemment, il y a un deuxième revenu dans le foyer sur lequel elle peut s'appuyer, bien sûr. C'est plus difficile par rapport aux femmes qui n'ont pas d'enfants, parce que les femmes qui n'ont pas d'enfants, elles ont un avantage sur les mères, c'est qu'elles, elles ont moins de charges et elles ont surtout du temps mobilisable et facturable à gogo par rapport à une mère.
- Speaker #1
C'est vrai, mais là, pareil encore, on a des cas, moi, personnellement, je connais une femme qui a trois enfants et qui est freelance. qui s'en sort très bien et qui fait de la prestation. Et quand elle a une baisse d'activité, elle s'occupe un peu plus de ses enfants. Et puis quand elle voit que ça va être un peu ric-rac, elle repart en CDI pour recharger un peu ses droits de chômage. Et voilà, elle alterne en fonction un peu de ce qu'elle vit au quotidien. Et elle y arrive très bien, ça fonctionne.
- Speaker #0
Puisque vous parlez des filles toutes seules, il y a quand même des couples, heureusement. Et donc l'idée, c'est de dire, quel conseil... Quel statut matrimonial on recommande à ces filles qui sont freelanceuses pour leur vie d'après ?
- Speaker #1
Le meilleur statut matrimonial ? Eh oui, bonne question. Bonne question. Il faut être ambitieuse, il faut viser un super CA et se dire « Ok, alors moi je vais être une grosse agence et je vais proposer plein de prestations. » Et donc se couvrir et se lancer sur un statut matrimonial, il me semble que c'est séparation des biens. Voilà, c'est plus safe. C'est plus sécure, j'ai envie de dire. Aujourd'hui, c'est des pratiques courantes, ça se fait.
- Speaker #0
L'avantage de la séparation de biens, c'est que surtout, il n'y a pas d'impact sur l'activité professionnelle. C'est-à-dire que quand on est marié et qu'il n'y a pas de contrat, il n'y a pas d'organisation. Du coup, les activités professionnelles se mêlent. Et donc, en cas de difficulté dans le couple, les activités professionnelles sont affectées dans le partage, dans la séparation. Donc, c'est bien, effectivement, d'avoir des...
- Speaker #1
C'est toujours mieux, disons. Effectivement, il vaut mieux... Prévenir que guérir, j'ai envie de dire.
- Speaker #2
Alors, puisqu'on parle de prévenir qui est mieux que guérir, parlons de la retraite des freelances. Comment est-ce qu'on cotise pour la retraite en tant que freelance et quelles sont les options disponibles ?
- Speaker #1
Aujourd'hui, on cotise, mais est-ce qu'on y croit vraiment ? Je ne suis pas sûre. Personnellement, je n'y crois pas. Donc, j'ai différents plans d'épargne retraite, des assurances vie sur lesquelles je place mes sous. J'ai de l'immobilier en parallèle. Et voilà, je boursicote un peu. C'est important, les femmes nous boursicotons pas. assez. Il faut le faire.
- Speaker #2
C'est l'objet d'un de nos derniers épisodes. Les femmes et la bourse. Les femmes et la bourse.
- Speaker #1
Les femmes et la bourse, on a un problème avec l'argent. Assurance vie, PER, si on maintient un niveau régulier de revenus, c'est important de mettre de l'argent de côté. PER, c'est avantageux. Assurance vie, qui peuvent nous servir dans le cadre d'un achat immobilier ? C'est important de le dire. Misez également sur l'immobilier. Il n'y a pas assez de femmes dans l'immobilier, je trouve, et on s'en sort pas. L'immobilier locatif ? L'immobilier locatif, oui. L'immobilier locatif, c'est important d'acheter un ou deux biens et de se dire que plus tard, à la retraite, ce sont des biens qui vont nous rapporter un loyer au cas où nous n'avons pas la retraite. Pourtant, nous cotisons. Pas énormément, mais on cotise.
- Speaker #0
Vous avez parlé d'assurance, de protectrice, de prévoyance, de mutuelle. Est-ce que vous vous sentez bien accompagné sur ces sujets par les prestataires, les vendeurs d'assurance en tout cas ?
- Speaker #1
Alors moi j'ai la chance de faire partie d'un club, d'un réseau de femmes qui s'appelle le Women Connecting Club. Et en fait c'est un réseau d'affaires composé uniquement de femmes de tout cœur de métier, qui sont freelance, qui ont leur propre structure, qui sont en général à leur compte. Et en fait on y retrouve énormément de compétences. J'ai affaire à des notaires, expertes comptables, on a des avocates fiscalistes. On a des tradeuses, nous avons des chefs d'entreprise, nous avons aussi des personnes qui sont dans les transports. C'est vraiment différents corps de métier. Et en fait, j'ai la chance de pouvoir être accompagnée par ces femmes. Donc, c'est un club.
- Speaker #2
Le Women Connecting Club.
- Speaker #1
Absolument. Et en fait, quand j'ai une question à laquelle j'ai besoin d'une réponse rapidement, j'envoie un petit message sur le groupe WhatsApp. On me répond. S'il y en a une qui me donne une réponse un peu plus précise. On s'appelle, on va boire un café et elle me conseille.
- Speaker #2
C'est génial.
- Speaker #1
C'est génial. C'est super. Et c'est très, très important d'avoir un réseau. Il ne faut pas rester seul. Il ne faut pas rester seul dans son métier.
- Speaker #2
Oui, parce qu'on n'a plus les papotages, les discussions, les échanges à la cantine ou à côté de la machine à café. Donc, il faut les remplacer.
- Speaker #1
Exactement. Il faut les remplacer par ces réseaux de femmes, par différents clubs, par ces pairs encore, par des meet-ups. aller à des événements, rencontrer des gens sur LinkedIn. Et aujourd'hui, il y a énormément d'offres, d'accompagnements auxquels on peut prétendre pour rencontrer un peu du beau monde, j'ai envie de dire.
- Speaker #2
Oui, des femmes intéressantes, passionnantes, concentrées, c'est génial. Je reviens sur les histoires de mutuelles. Ça existe des mutuelles pour travailleuses non salariées ?
- Speaker #1
Oui, ça existe. Je pense notamment à la... De toute façon, aujourd'hui, même des grosses assurances comme AXA, Massif le font. Mais après, on a des petites startups qui en ont fait leur propre métier, je dirais. On a WeMind, on a Alan, la mutuelle Alan. Et en fait, c'est des petites structures, mais qui sont spécialisées dans le domaine.
- Speaker #2
Je vais encore citer Aurélie qui me disait qu'elle avait un conseil intéressant à donner. Aurélie est maman solo et elle me rappelait que les mères freelance, comme toutes les mères, sont imposées sur la pension alimentaire, alors que les pères peuvent déduire la pension de leurs impôts. et que partout... conséquent, une mère solo auto-entrepreneuse aura tout intérêt à facturer plus qu'une femme sans enfant à charge ou qu'un homme pour attraper le préjudice financier subi. Qu'est-ce que vous en pensez ?
- Speaker #1
Je suis bien d'accord avec elle. Oui, je le disais, il vaut mieux prévenir que guérir. Oui, oui. Et pour ça, tout à l'heure, je vous disais, critère numéro un, les charges que nous avons annuellement, mensuellement, c'est important de les prendre en compte et ce sont des infos qu'il faut prendre en compte.
- Speaker #2
Eh bien, ce sera le mot de la fin de cet épisode sur le freelancing au féminin. Merci Samira Abash d'avoir participé à cet épisode.
- Speaker #1
Merci Corinne.
- Speaker #2
Et merci à nos auditrices et à nos auditeurs pour leur fidélité. On espère que vous avez appris plein de choses sur toutes les facettes de l'auto-entreprenariat, côté finances et impôts. Allez voir la plateforme de freelancing Malki. Merci à notre partenaire Exant, cabinet de conseil en investissement dans la silver economy. Et si cet épisode vous a plu, parlez-en à vos copines, vos collègues, vos filles, vos sœurs, votre mère. N'hésitez pas à le partager à partir de votre appui Spotify, Apple Podcast, Deezer ou Youtube. Abonnez-vous à notre podcast. N'hésitez pas à nous laisser des commentaires et des étoiles. Vous pouvez aussi retrouver les conseils de Thierry dans les livres qu'il a co-écrits. Les filles osant parler argent chez Duneau et aussi l'argent féminin aux éditions Ellipse. Vous pouvez également nous contacter via l'invite et par notre compte Instagram. argent, pardon, cache les filles. Et on vous dit à bientôt pour un nouvel épisode.