- Speaker #0
Allez,
- Speaker #1
je tire 200.
- Speaker #0
Fic.
- Speaker #1
Tune.
- Speaker #2
Pognon.
- Speaker #0
Océan.
- Speaker #1
La moula.
- Speaker #2
Gris.
- Speaker #1
Pille.
- Speaker #0
Salaire. Honoraire.
- Speaker #2
Prime.
- Speaker #3
Pantone de recrète,
- Speaker #0
livré à héritage, assurance vie, impôt, déduit,
- Speaker #2
soins,
- Speaker #0
investir, Bitcoin, trading, intérêt, SCPI,
- Speaker #3
plan d'épargne action,
- Speaker #0
PER. Travailler,
- Speaker #3
se marier,
- Speaker #0
se paxer ou vivre en union libre, fonder une famille, monter sa boîte, demander un crédit immobilier, se séparer, se remarier, changer de boulot, partir en retraite, hériter, devenir veuve. Autant de grandes étapes de la vie mais aussi trop souvent d'occasion de s'appauvrir pour les femmes mal informées. Mais il n'est jamais trop tard pour se poser les bonnes questions sur sa situation financière et son patrimoine ou matrimoine actuel ou à venir.
- Speaker #3
Et tant qu'il en est encore temps,
- Speaker #0
mettre en place des stratégies d'épargne et d'investissement pour éviter de se réveiller un jour poché, voire spolié. C'est ce que nous vous proposons chaque mois dans ce podcast avec nos experts invités. Si ce que vous racontent les experts de la banque et de l'assurance, entre autres, vous paraît obscur, complexe, ce podcast est fait pour vous. On ne vous conseillera jamais d'acheter tel ou tel produit clientèle. Notre mission, vous aider à bâtir votre indépendance financière, qui est la clé de votre liberté, et vous aider à peser le tout et le contre, avant de prendre une décision qui engage vos sous, avec un regard de femme, de conjointe, de mère sur l'argent. Je suis Corinne Goldberg-Fuay, journaliste, et j'anime ce podcast avec Thierry Wayon, gestionnaire de Patrimoine et co-auteur de « Les filles osent parler argent » et « L'argent au féminin » . Merci à notre partenaire Exant. cabinet de conseil spécialiste de l'investissement dans la silver economy, à découvrir sur exoint.fr et expnp.fr. Et maintenant qu'on s'est dit tout ça,
- Speaker #3
parlons cash les filles ! Mon assurance vie, mon livret A, ne rapporte pas grand-chose. Et si j'essayais la bourse ? Je m'y vois déjà ! Avec mes économies, je pourrais acheter une ou des actions d'entreprise et marques que je connais. Côté français, LVMA, Shermès, parce que j'aime bien le luxe. Puis un peu de Sanofi aussi pour la santé. Et puis Deezer, parce que moi j'écoute beaucoup de musique. Si, si, c'est une entreprise française, Deezer. Et côté étranger, mon cœur balance. Acheter du Netflix, je suis une grande fan de séries. Et puis de l'Apple, comme mon iPhone. Enfin, si je mettais des actions d'une grande entreprise d'intelligence artificielle. Et voilà, j'ai un début virtuel de portefeuille boursier. Si l'on en croit les dizaines d'influenceurs financiers qui s'adressent aux débutants comme moi, acheter et vendre des actions est devenu incontournable. pour espérer faire travailler son argent. D'innombrables traders, peu de femmes parmi eux, proposent des formations au trading. Avant le trading, on appelait ça boursicoté. J'ai eu la curiosité de visiter des comptes, des comptes de traders, et je n'ai pas compris grand-chose, dès qu'on sort du B.A.B.A. Une chose est sûre, acheter des actions peut faire gagner de l'argent, mais aussi en faire perdre. Alors, par où commencer ? Comment s'initier, même en plaçant une toute petite somme, pour voir ? Pour en parler, nous recevons aujourd'hui... Anne Guégnard, directrice de Place des investisseurs, une association au service des actionnaires individuels. Bonjour Anne.
- Speaker #2
Bonjour Corinne.
- Speaker #3
Bonjour Thierry.
- Speaker #1
Bonjour Corinne. Bonjour Anne.
- Speaker #3
Bonjour Léo à la technique. Alors, avant d'entrer dans le vif du sujet, j'aimerais qu'on parle des femmes et de la bourse. J'ai quelques chiffres qui montrent où on en est. 65% des femmes estiment ne pas disposer des informations nécessaires pour prendre des décisions financières éclairées. Contre 59% des hommes. Si on creuse un peu, on voit que 27% des hommes déclarent investir en bourse contre 10% seulement des femmes. Donc on voit là une nette différence entre les hommes et les femmes. Ce sont les chiffres du baromètre SPAC OpinionWay publié ce mois-ci et c'est tout récent. Donc Anne, qu'en pensez-vous ? Est-ce que vous pouvez nous parler de ces femmes, celles qui investissent en bourse, peut-être avec place des investisseurs ? Quel est leur profil ? J'imagine qu'elles ont des revenus confortables, qu'elles sont actives ou retraitées, des passionnées, des femmes surtout avisées. Et côté âge aussi, j'aimerais savoir quel âge elles ont en moyenne. Je crois savoir qu'elles ne sont pas toutes jeunes en moyenne, là encore.
- Speaker #2
Alors déjà, nous, chez Place des investisseurs, on est une association, effectivement, dédiée aux investisseurs individuels. Et on n'est pas toutes jeunes non plus, puisqu'on est une association qui a été créée en 1968 et qui avait à vocation... à accompagner le développement des clubs d'investissement. C'était vraiment un partage d'expérience entre gens qui voulaient se lancer en bourse, en investissement financier, et vraiment un outil très convivial et pédagogique. Et puis, les années passant, c'est un outil, notamment avec le développement des courtiers en ligne, et d'une plus grande autonomie des investisseurs individuels, qui est aujourd'hui sans doute moins en vogue. Mais du coup... Chez Place des investisseurs, on a environ 100 000 investisseurs individuels, on fédère 100 000 investisseurs individuels, et on a 28 % de femmes. Donc on est plutôt au-dessus de la moyenne. Et notre public est quand même au-dessus de la moyenne aussi, puisqu'on a 65% de nos adhérents qui ont plus de 65 ans.
- Speaker #3
Ah oui, donc c'est les retraités qui ont du temps.
- Speaker #2
Absolument. Alors, ils ont du temps, ils ont un patrimoine, puisque c'est des gens qui, effectivement, peuvent investir ou ont investi. Donc, ils ont un patrimoine. Après, si on fait un focus spécifique sur les femmes, ça ne veut pas forcément dire... qu'elles ont une expérience de l'investissement financier très développée. Il y en a, oui, mais il y en a aussi beaucoup d'entre elles qui ont, par transmission, récupéré un portefeuille d'actions, soit parce qu'elles sont veuves, soit parce qu'elles sont divorcées,
- Speaker #3
soit parce qu'elles sont en héritage,
- Speaker #2
voilà, exactement, sans avoir eu une éducation au préalable, parce que... Dans le couple, ce n'était pas elle qui s'occupait des questions financières. Et donc, on arrive à avoir une population de femmes qui découvre l'investissement financier, même à l'âge de la retraite.
- Speaker #3
D'autant plus que c'est souvent autour de l'âge de la retraite qu'on irrite.
- Speaker #1
Absolument.
- Speaker #2
Exactement. Et puis, les femmes vivent plus longtemps. Donc, elles ont ce patrimoine à gérer. Alors... C'est drôle parce que du coup, on a vraiment... Aujourd'hui, moi, je suis confrontée à deux populations. Une population de jeunes investisseuses qui viennent, et là, on va en parler, des petits jeunes absolument qui sont motivés. Et là, on voit une grande différence par rapport à ma régénération, c'est qu'il y a vraiment une préoccupation de se constituer un patrimoine pour la retraite. Là, clairement, aujourd'hui, ça touche les jeunes Français, que ce soit les filles ou les garçons. et qui n'ont pas non plus eu une éducation financière, parce que nous, dans notre système éducatif français, on voit bien que ce ne sont pas des notions qui sont abordées, contrairement à des pays nordiques, par exemple, où ces concepts-là sont abordés dès l'éducation.
- Speaker #3
Oui, on en a parlé lors de notre dernier épisode sur la semaine de l'éducation financière, justement.
- Speaker #2
Donc du coup, on arrive dans la vie active. avec comment se lancer, où on arrive dans une deuxième partie de sa vie, à la retraite, à se dire, je vais aussi devoir faire face à ces questions-là. Donc, c'est pour ça que vous le disiez, l'éducation, c'est vraiment le mot clé pour commencer à traiter ce genre de questions.
- Speaker #3
Absolument.
- Speaker #1
Alors, on va faire un peu de pédagogie et on va passer par le B.A.B.A. pour mettre toutes nos auditrices à égalité. Pouvez-vous nous rappeler ce qu'est une action ?
- Speaker #2
Alors une action, l'action d'une société, en fait, c'est une part de l'entreprise. Donc quand on est actionnaire d'une société, on va avoir deux choses fondamentales. Premièrement, on va avoir le droit de voter en Assemblée Générale, donc sur un certain nombre de décisions qui sont prises ou qui doivent être validées en Assemblée Générale, comme par exemple les comptes ou des décisions stratégiques ou la politique de rémunération. ou encore pour certaines entreprises aujourd'hui, de la politique climatique. Donc c'est un droit qui est important. Et puis, on a aussi le droit de recevoir des dividendes. Donc quand l'entreprise va faire des bénéfices, elle peut décider de rémunérer ses actionnaires, donc qui l'accompagnent dans son développement, en lui versant des dividendes.
- Speaker #3
On précise quand même que c'est une partie du capital. de l'entreprise, de l'entreprise, de machines comprises, etc.
- Speaker #2
Absolument, c'est une partie du capital de l'entreprise, mais si on liquidait l'entreprise, l'actionnaire aurait droit à une partie de cette valeur de l'entreprise. C'est très différent de l'investissement en obligations en dette, où là, on n'a pas une part du capital de l'entreprise, on prête à l'entreprise, comme un banquier pourrait prêter, et donc on se verra. rembourser la somme qu'on a prêtée au bout de X années avec un intérêt qui rémunère le prêt.
- Speaker #3
Ça, c'est les obligations ?
- Speaker #2
C'est les obligations, exactement. Les obligations en France sont vraiment un produit beaucoup moins utilisé en termes d'investissement que les actions par les investisseurs individuels, en direct.
- Speaker #1
Et dans les obligations, il faut rappeler quand même qu'il y a des obligations d'État, et puis il y a des obligations... d'entreprise.
- Speaker #3
Mais c'est bien qu'on en parle parce que souvent, on ne comprend pas la différence. On en parle d'action, d'obligation et on ne comprend pas la différence. Là, je crois qu'on a...
- Speaker #1
Dans l'obligation d'État, il y a une information financière qui est extrêmement connue, extrêmement publique. Dans l'obligation d'entreprise, il y a des obligations de publication et en général, il y a des performances qui sont un peu plus élevées que les obligations d'État.
- Speaker #2
Voilà. Mais culturellement, en France, les investisseurs individuels ne sont pas investissent moins en direct dans les obligations d'entreprise. Alors, donc encore moins les femmes, puisque si on prend le pourcentage des investisseuses...
- Speaker #3
Peut-être qu'il y a le souvenir des emprunts ruches qui sont dans la mémoire des familles, non ? C'est pas ça ? Non,
- Speaker #2
c'est pas ça. Je pense que c'est aussi la façon dont les produits sont distribués par les banques.
- Speaker #1
Il y en a beaucoup moins sur le marché. Il y en a beaucoup moins de disponibles.
- Speaker #2
Exactement. Mais par exemple, si on prend nos voisins italiens... C'est un produit d'investissement qui est absolument courant pour des investisseurs individuels italiens. Donc on voit bien que dans toutes ces histoires, il y a quand même aussi un impact culturel, de distribution des réseaux bancaires qui intervient.
- Speaker #3
Alors, encore une question de Levis. À quoi ça sert en fait à une entreprise d'être cotée en bourse ? Parce que toutes les entreprises ne sont pas cotées en bourse. Pourquoi certaines le sont et pas d'autres ?
- Speaker #2
Absolument. Donc, pourquoi une entreprise vient se coter en bourse ? Il y a plusieurs raisons. Généralement, quand même, c'est pour financer un développement. Donc, j'ai besoin, je veux attaquer un pays, je vais avoir des gros marchés, je suis une entreprise, je vais avoir besoin d'investir des sommes importantes. de recruter des équipes, donc j'ai besoin de lever des fonds. Donc je peux m'introduire en bourse puisque je vais avoir des gens qui vont souscrire à une part de l'entreprise, à une valeur importante et donc du coup moi ça va me permettre d'avoir du cash et de financer mes développements. Mais c'est pas la seule raison. Il peut y avoir aussi notamment dans les entreprises familiales, donc de plus petite taille, là on parle pas d'entreprise du CAC 40. L'idée de se dire, quand je vais en bourse, je vais valoriser mon entreprise avec une valeur de marché. C'est-à-dire que ce n'est pas uniquement un modèle mathématique développé par des analystes financiers. Il existe plusieurs modèles, mais qui va déterminer la valeur de mon entreprise. Mais le marché, l'offre et la demande en bourse des acheteurs et des vendeurs de l'entreprise. Et la troisième raison, alors ces raisons peuvent se combiner aussi. Une troisième raison, ça peut être aussi l'aspect de notoriété. Quand on est une entreprise cotée en bourse, on a des exigences de communication qui sont beaucoup plus fortes que les autres entreprises. Donc, on va faire un effort de communication vis-à-vis des résultats.
- Speaker #3
Les résultats, ces résultats.
- Speaker #2
Surtout sur les résultats, sur sa stratégie.
- Speaker #3
Les résultats, il faut tout savoir.
- Speaker #2
Exactement. Et que ce soit des investissements...
- Speaker #3
Et les petits porteurs ne sont pas les derniers.
- Speaker #2
Exactement. Exactement.
- Speaker #3
Surtout les retraités, ils viennent aux réunions d'actionnaires.
- Speaker #2
Ah oui, alors ça, je pourrais vous en parler parce qu'on en organise beaucoup.
- Speaker #3
Je vous donne une anecdote sur les femmes en particulier.
- Speaker #2
Absolument. Mais du coup, quand on veut avoir une notoriété forte, c'est toujours important d'être coté en bourse. Et je discute...
- Speaker #3
C'est bon pour l'image aussi.
- Speaker #2
Oui, absolument. Et je discutais récemment avec une société qui s'est introduite l'année dernière et qui me disait... tout de suite à un autre statut. Il parlait à un de ses cofondateurs.
- Speaker #3
On est pris au sérieux ?
- Speaker #2
Exactement. Et donc, c'était à la conférence de Renex qui s'est tenue la semaine dernière.
- Speaker #3
On va peut-être expliquer ce que c'est Renex.
- Speaker #2
Renex Paris, c'est la Bourse de Paris. Mais Renex, c'est un ensemble de bourses européennes avec Amsterdam, Bruxelles, Lisbonne, l'Irlande, Oslo, le Portugal, l'Italie. Donc, c'est une fédération de bourses européennes. Et donc, ce chef d'entreprise me disait que c'est une entreprise de taille moyenne qui vient de s'introduire sur le marché des entreprises moyennes Ronex Grosse. Ben voilà, que maintenant, il parlait à ses homologues Société du CAC 40 sur un pied d'égalité. Donc, il y a quand même un statut d'être une entreprise.
- Speaker #3
On a l'impression de jouer dans la cour des grands.
- Speaker #2
Absolument.
- Speaker #1
Non, c'est pas qu'on a l'impression, c'est qu'il y a des obligations contractuelles extraordinaires. Il faut savoir que dans la finance, si on parle de normes financières, c'est des responsabilités considérables, parce que le monde de la finance s'est organisé et s'est régulé avec des normes très très strictes, au point que maintenant, quand on va introduire, il faut être au parfum. Donc, surveiller les marchés boursiers, investir en bourse, c'est quand même bien chronophage. Les femmes, non. pas souvent le temps d'alourdir leur charge mentale, mais cette indisponibilité pour se former, puis investir, creuse les différences de patrimoine entre les femmes et les hommes. Faute de temps, on peut préférer avoir un PEA et s'en remettre complètement à sa banque pour la gestion. Qu'en pensez-vous ? Qu'est-ce qui est plus rentable ? Avoir un PEA et laisser toute la gestion à la banque, ou composer et gérer soi-même son portefeuille d'action ?
- Speaker #2
Alors, je dirais qu'il n'y a pas de bonne ou de mauvaise solution. il va y avoir une solution qui vous convient et qui convient à la période de vie qu'on est en train de vivre. Alors sur la charge mentale, je peux vous dire que moi j'ai eu trois enfants en quatre ans et je n'ai jamais arrêté de travailler. Donc je vois bien de quoi on parle. Donc on peut pendant une période de sa vie ne pas avoir de temps à consacrer. Et donc là, il faut trouver une solution. Mais on va le voir, aujourd'hui, il y a des intermédiaires financiers. nouveaux qui proposent des solutions et qui sont vraiment très adaptés, je trouve, aux jeunes générations. Si on prend de façon plus traditionnelle, oui, pour investir en direct, il faut y consacrer du temps.
- Speaker #3
Il n'y a pas de mystère,
- Speaker #1
seulement du temps. Puisque vous venez de parler d'intermédiaires financiers, je voudrais juste attirer l'attention de nos auditrices sur le fait qu'il faut travailler avec des gens dont c'est le métier et ne pas... se fier et ne pas se fier à ce qu'on entend sur Internet par des gens qui ne sont pas des professionnels. Enregistré.
- Speaker #2
Absolument. Alors, juste avant de venir, j'étais à ce qu'on appelle les Finfluencer Awards. Premiers awards organisés pour les Finfluencer, qui sont donc des influenceurs en finance. Mais je vais revenir sur... Il y avait les femmes parmi les awardées. Il y a eu deux femmes parmi les awardées, mais surtout sur les 50 nominées, il n'y avait que trois femmes.
- Speaker #3
Il n'y avait que trois femmes.
- Speaker #2
Et ce qui a d'ailleurs été soulevé par l'une d'entre elles pendant la réunion. Oui, donc c'est...
- Speaker #3
J'ai vu passer les postes j'ai dit.
- Speaker #2
C'est certainement quelque chose sur lequel il faut absolument travailler. Mais je voulais revenir sur le point que Thierry soulevait tout à l'heure sur les contraintes et la réglementation. On en parlait pour les sociétés cotées, mais moi je voudrais vraiment témoigner, et ça fait très longtemps que je suis dans ce secteur, que la finance, qui est souvent décriée, est certainement une des professions les plus réglementées. Tout le monde connaît le nom du gendarme de la bourse. Peut-être que certaines ne connaîtront pas le nom de AMF, qui est l'autorité des marchés financiers. Un des rôles principaux est de protéger les investisseurs, y compris les épargnants, mais qui régule à la fois du côté des sociétés cotées et à la fois du côté des sociétés de gestion et des intermédiaires financiers.
- Speaker #1
Nous avons du reste reçu quelqu'un de l'AMF ici. de la Banque de France du moins, qui a rappelé à toutes nos auditrices de faire extrêmement attention, parce qu'aujourd'hui, vous avez des influenceurs sur YouTube, sur tous les réseaux sociaux qui font des promesses un peu extravagantes. Et qui ne sont pas forcément des gens qu'il faut suivre. En tout cas, il faut travailler avec des professionnels.
- Speaker #2
Absolument. Alors, le site de l'AMF, c'est amf-france.org, on peut trouver tous les agréments. de façon gratuite et assez facile. Ils ont un moteur de recherche qui est bien fait. Donc ça, effectivement, avant de commencer à travailler avec un courtier en ligne, un intermédiaire financier, un conseiller en gestion de patrimoine, moi, je recommande effectivement d'aller vérifier son agrément sur le site de l'AMF. Ce n'est pas compliqué et ça permet de vraiment sécuriser l'entrée en relation.
- Speaker #3
L'AMF. Alors, Anne, outre l'actualité qui peut influer sur la bourse, je vous pose encore une question un peu de B.A.B.A. premier pas. Qu'est-ce qui fait monter et descendre le cours d'une action ?
- Speaker #2
Alors ça, si j'avais la recette miracle, la martingale.
- Speaker #3
À part l'actualité.
- Speaker #1
Anne, s'il vous plaît.
- Speaker #2
Il y a quand même les fondamentaux. Vous avez des entreprises qui investissent, qui sont bien gérées, qui vont avoir un parcours. cours très réguliers. Donc là, il y a ce qu'on appelle les fondamentaux.
- Speaker #3
C'est-à-dire que même si elles sont affectées par l'actualité, sur le long terme, elles vont remonter ?
- Speaker #2
De toute façon, le long terme, c'est un mot clé. Sur l'investissement financier moyen et long terme, on va y revenir plusieurs fois. Donc la première chose, c'est effectivement regarder comment cette société s'est comportée sur les 5 dernières années, sur les 10 dernières années. Alors vous me direz, des nouvelles sociétés qui arrivent en bourse, il n'y a pas de recul. Voilà, il faut peut-être faire attention ou alors avoir une analyse plus approfondie.
- Speaker #1
Il faut tenir compte aussi, au départ, de nos propres objectifs. Est-ce qu'on veut être en bourse et avoir des retours sur investissement dans une période plus ou moins longue ? En général, on dit que quand on met de l'argent en bourse, c'est de l'argent dont on n'a pas besoin pour fonctionner.
- Speaker #2
Absolument. Ça, ça va être fondamental et on va y revenir. Mais pour revenir à la question de Corinne, effectivement, il y a les fondamentaux de l'entreprise. On parlait du secteur. Une entreprise qui est dans un secteur, par exemple, parlons de l'automobile, et qui va voir son concurrent même chuter pour quelque chose, ça peut l'entraîner. Il y a un effet aussi, quand le secteur baisse, on peut avoir des bons fondamentaux et on peut baisser. Et après, c'est sûr que la période qu'on vit… aujourd'hui avec des incertitudes, par exemple douanières, qui peuvent remettre en cause des plans d'investissement ou une stratégie. Je ne parle même pas des risques de guerre. Mais donc ça, effectivement, on voit bien que c'est toute une combinaison d'éléments qui peuvent affecter. Donc c'est pour ça qu'il faut regarder. Donc pour regarder, il faut prendre du temps.
- Speaker #1
Et il faut aussi tenir compte des aspects cycliques. Donc on a... Dans l'économie mondiale, des cycles baissiers, des cycles haussiers, il y a des facteurs industriels qui font qu'il y a des périodes pendant lesquelles les industries fonctionnent bien. Exemple, la baisse des taux de crédit va faire que les entreprises peuvent s'acheter et se vendre. Dans ce monde de la fusion-acquisition, ça marche très bien. Dans les immobiliers, ça marche très bien. Et dans tous les business d'investissement, dès lors que les taux d'intérêt sont bas, il y a énormément de transactions.
- Speaker #3
Mon cher Thierry, tu avais commencé à évoquer les différentes stratégies d'investissement. Est-ce que tu peux un peu creuser cette question pour nos auditrices ?
- Speaker #1
Pour moi, avant de démarrer par la stratégie d'investissement, il faut d'abord démarrer par sa propre stratégie. J'ai de l'argent, je vais avoir de l'argent, je vais toucher de l'argent, je vais hériter. Il y a une situation qui va arriver à moi et quels sont mes objectifs ? Il y a des gens qui ont un objectif de profiter de la vie et pour qui, plutôt que de placer de l'argent, ils vont préférer voyager. Il y en a d'autres qui vont préférer, mais de manière très prudente. placer de l'argent. Pour parler de des gens qui veulent placer de l'argent et avoir des retours sur investissement, il y a une donnée essentielle, c'est quelle est la nature de l'individu. Il y a des gens pour qui l'argent, c'est une priorité et ils vont consacrer du temps, un temps considérable à cette Ausha. Il y a des gens pour qui l'argent n'est pas une priorité. Pour ceux qui ont la priorité de l'argent, effectivement la bourse est intéressante parce qu'ils vont s'y intéresser et ils vont y consacrer du temps. Il faut être très prudent, c'est que quand on consacre beaucoup de temps à la bourse, si jamais un jour on fait une pause, une trêve, c'est en général difficile. Ça peut dévisser à ce moment-là et on est embêté. Puis après, il y a d'autres gens qui n'ont pas l'appétence, ou en tout cas le temps ou l'énergie à consacrer à regarder la bourse tous les jours. Ils vont s'intéresser à des sujets d'immobilier, où ça fonctionne avec des cycles complètement différents. On n'a pas besoin d'être sur un écran tous les jours pour gérer un bien immobilier dans lequel on a placé son argent. 1. Quelle est ma nature ? 2. Quelle est ma stratégie ? 3. Quels échéances je me donne ? Pour quels objectifs ? Attendre ou toucher des dividendes et ou réaliser une plus-value en revendant son action quand le cours est haut ou à la baisse. Quelles sont les principales stratégies boursières à connaître pour gagner de l'argent avant d'acheter des actions ?
- Speaker #2
Alors moi, je dirais qu'avant d'acheter des actions, il faut d'abord faire de l'introspection et puis bien se connaître. Et puis je... continuerai toujours à répéter pour les nouveaux entrants sur les marchés financiers, c'est que premièrement, on évalue et je pense que vraiment pour les femmes, c'est quelque chose qui va résonner. On évalue son budget de dépenses courantes par mois. On voit si on a des emprunts, qu'est-ce qu'il faut que je rembourse tous les mois. On garde.
- Speaker #0
entre deux et six mois de salaire. Pour se dire, il y a les accidents de la vie, il y a quelque chose qu'il faudra que j'achète, j'ai ma voiture qui se casse, voilà.
- Speaker #1
Le lave-vaisselle qui rend l'âme juste après la machine à laver.
- Speaker #0
Exactement. Et une fois qu'on a rempli ces trois premières conditions, eh bien, on peut se dire, ben voilà, par mois, je peux investir tel montant. Donc ça, c'est la première chose. Donc déjà, on sait à peu près où on se situe. Après, ce qu'il faut se poser comme question, c'est effectivement bien se connaître. Qu'est-ce que je veux avec ça ? C'est quoi mon projet ? Est-ce que j'ai un projet à court terme ? Est-ce que j'ai un projet à long terme ? Est-ce que je veux avoir du rendement et à ce moment-là, effectivement, je vais investir dans des actions qui vont me délivrer un dividende ? Ou alors, en fait, je n'ai pas franchement besoin de revenus réguliers comme ça ? Je veux placer cet argent surtout pour avoir de la plus-value dans le cadre d'un dispositif fiscal intéressant, par exemple comme le PEA, le plan d'épargne en action, ou le PEA-PME, qui est vraiment aussi intéressant quand on se dit « moi je suis dans un territoire, dans une région, j'aimerais bien à la fois valoriser mon patrimoine et en même temps financer des PME locales parce que je les connais » . et que je sais que ça bénéficie à mon territoire. On a beaucoup d'investisseurs individuels qui sont très attachés à ça. Donc, je dirais, effectivement, les mots clés, c'est se connaître, c'est quoi les objectifs, se donner un horizon de temps. Et puis, il y a quand même un bon adage qui revient toujours, mais c'est de ne pas mettre tous ses œufs dans le même panier. Donc, c'est diversifier. Tout à l'heure, Thierry parlait du fait qu'il y a des cycles. par exemple sur des secteurs industriels, si on met tous ces investissements dans le même secteur, on va être affecté. Donc, il faut en mettre dans un secteur qui soit contracyclique avec un autre secteur, par exemple. Une zone géographique, il faut aussi se dire que cette zone géographique est à risque. Donc, je vais compenser en investissant dans une autre zone géographique. On le verra peut-être au cours de l'entretien. Aujourd'hui, il y a des instruments financiers qui permettent d'investir très facilement sur des zones géographiques ou une diversité de secteurs. Voilà, c'est ce qu'on appelle les ETF. Je pense qu'on en reparlera tout à l'heure.
- Speaker #1
Mais en tout cas, vendre quand le cours de son action est au plus haut, je pense que ce n'est pas à la portée de toutes les femmes. Parce que comme on le disait tout à l'heure, il en faut du temps pour vivre avec l'œil sur le cours de ses actions.
- Speaker #0
Alors oui, quand on a un portefeuille d'action en direct, il faut vraiment y passer du temps. Aussi, il faut faire attention aux biais cognitifs. C'est-à-dire que quand on est trop attaché à regarder le cours de bourse, on peut être effectivement influencé en se disant, on sait maintenant, il faut que je vende. Donc, il faut aussi avoir un certain recul. Et ça, je pense que c'est une force pour les femmes. Il y a un courtier en ligne, Trade Republic, qui a fait une étude sur les trois dernières années sur le comportement de leurs clientes femmes. Il se trouve que les femmes performent mieux. chez leurs clients, de plus de 2% par rapport aux hommes.
- Speaker #1
Pourquoi ?
- Speaker #0
Parce que, premièrement, elles investissent de façon très régulière et sur le long terme. Et ça, sur le long terme, la régularité, ça paye. Donc, c'est bien d'y passer du temps et de regarder, mais d'un autre côté, de le faire de façon diversifiée, bien sûr. Il y a quand même des éléments. Et de façon très régulière, sur le long terme, c'est ça qui va être important. qui va être payant.
- Speaker #1
Alors j'ai plusieurs questions en une sur les débuts en bourse. Évidemment, par où commencer ? Où est-ce qu'on va ? Où est-ce qu'on va pour investir ses premiers euros exactement ? Sur quels sites ou sur quelles applis on va ? Quelles sont évidemment les plus faciles pour la débutante ? Vous avez évoqué des plateformes de courtiers, donc ça s'appelle des courtiers, vous allez peut-être nous en dire un mot. Des plateformes comme Trade Republic, effectivement, ou eToro. Des clubs d'investissement. Et en plus, sur quels critères on choisit son courtier en bourse ? Est-ce qu'il faut ouvrir un compte ? Vraiment le B à bas. Je veux investir, je veux essayer. Je commence par où ? Où est la petite porte ? Par où est-ce que j'entre ?
- Speaker #0
Alors, on l'a dit tout à l'heure. Déjà, je regarde ce qu'il y a sur le marché. Premier réflexe, je regarde s'ils ont un agrément d'un régulateur, si possible européen, c'est quand même mieux. Alors, les autres régulateurs sont très bien, mais en cas de conflit... vous vous retrouvez sur une juridiction américaine, par exemple, ce n'est pas pareil.
- Speaker #2
Ou au Qatar, ou sur des territoires un peu exotiques.
- Speaker #0
Voilà, donc moi, je vais être un petit peu chauvine. Je dis que vous allez sur le site du gendarme de la Bourse, de l'AMF, vous regardez s'il y a les agréments. Et je pense que ça, c'est très sécurisant. Après, encore une fois, il faut se connaître. Qu'est-ce qu'on veut faire ? Est-ce qu'on veut être accompagné ? où est-ce qu'on veut débuter tout seul ? Si on veut débuter tout seul, les courtiers en ligne que vous citez, que ce soit Trade Republic, Boursorama, Itoro, c'est très, très bien. Mais il faut se dire qu'on va être tout seul. Alors après, ce sont notamment sur certains, aujourd'hui, on peut débuter avec des très petits montants, parce qu'ils ont des frais qui sont vraiment minimes. Et puis surtout, certains ont aussi développé, ce qui fait… beaucoup de succès auprès des jeunes, c'est ce qu'on appelle l'épargne programmée. Et ça, je pense que pour les femmes, c'est très, très bien.
- Speaker #1
L'épargne programmée.
- Speaker #2
C'est de la panne qu'on va mettre de manière régulière et récurrente pendant tous les mois, une certaine somme. Et ça va rentrer dans un portefeuille d'action qui va progresser en volume.
- Speaker #1
De même qu'on peut mettre tous les mois 100, 200, 300 euros sur son PEA, là, on va les mettre dans un...
- Speaker #0
Dans de l'épargne programmée. parcs programmés. Voilà, en achetant des ETF ou des actions ou des parts d'actions. Pourquoi je dis que ça a beaucoup de succès auprès des jeunes ? Parce que là, vous comprenez, les parcs programmés, on est dans la génération Netflix, on est dans la génération abonnement. J'achète plus ma voiture, je m'abonne, je paye quelque chose tous les mois, voilà, et comme ça, j'ai accès à une voiture. Donc là, en fait, c'est quelque chose... Il faut quand même avoir eu le raisonnement dont on a parlé tout à l'heure, de savoir c'est quoi mes dépenses courantes, mes dépenses de remboursement et mon matelas de sécurité. Mais au-delà de ça, après, je m'abonne. Et donc, est-ce que je mets 50 euros, 100 euros, 200 euros tous les mois ? Et puis, ça se fait automatiquement. Et automatiquement, avec les consignes que j'ai données quand même, ça va aller s'investir sur un ETF monde, sur un ETF Europe ou sur telle ou telle action. Donc ça, ça fonctionne très bien.
- Speaker #1
On y reviendra sur les EPS.
- Speaker #2
Puisqu'on est en train de parler des premiers pas, je voudrais quand même dire que, oui, OK, il y a des applis, il y a beaucoup d'applis avec lesquelles on est quand même bien livré à soi-même. Il y a aujourd'hui, dans les banques, à la condition qu'on consulte régulièrement et de manière récurrente, le banquier pour commencer à s'initier. Parce qu'il y a quand même des banques qui sont capables de nous accompagner. dans les premiers pas, et après, rien n'empêche de prendre son PEA, de le transférer quelque part, de prendre son assurance-vie, de la transférer, et si on a un compte, un portefeuille.
- Speaker #0
On revient à ce qu'on disait, il faut se connaître et savoir qu'est-ce qui convient. Donc là, je vous parlais plutôt de la jeune génération qui aime bien être autonome et faire d'abord son test, voilà, et tester, voilà. Mais, effectivement, Si on veut être accompagné, c'est son conseiller bancaire qui est quand même aujourd'hui, et ça, les différentes enquêtes le montrent, qui est quand même aujourd'hui le premier contact pour ces histoires d'investissement et d'argent, qui a quand même une très bonne image auprès des investisseurs individuels, même s'il râle. En tout cas, il pense que le banquier est très sûr par rapport, on parlait des influenceurs, ça reste quand même quelqu'un qui considère comme... très fiables. Mais après, ils n'ont pas toujours le temps de s'occuper de vous. Et deuxièmement, il faut le reconnaître, aujourd'hui, les conseillers bancaires, ils vont plutôt proposer des produits collectifs que des actions en direct. Oui, absolument.
- Speaker #1
Je précise que les influenceurs, ce sont les influenceurs de la finance.
- Speaker #0
Absolument.
- Speaker #1
Petit point de vocabulaire.
- Speaker #0
Voilà, c'est pas un très joli mot, mais... C'est le mot.
- Speaker #2
Alors, je vais vous mettre dans l'embarras parce que quelle est l'action qu'il faut acheter en premier lieu quand on débute ? Est-ce qu'on peut parler des ETF, par exemple ?
- Speaker #0
Alors, les ETF, ce qui veut dire Exchange Trade Fund, ce sont des produits qui ont été lancés il y a pas mal d'années, mais qui se développent énormément en France, qui sont des fonds. Côté en bourse, c'est-à-dire que vous achetez une part, une action de l'ETF. Par exemple, si on prend le CAC 40, vous n'allez pas acheter les 40 valeurs qui composent le CAC 40, mais vous allez acheter un ETF CAC 40, donc une part d'ETF CAC 40 directement sur le marché. Et ça va répliquer l'indice CAC 40. C'est pour ça qu'on dit que l'ETF, quand on démarre, ça peut être un outil. intéressant parce qu'on n'a pas encore un très gros patrimoine et que ça permet d'investir de façon diversifiée tout de suite avec des frais qui ne sont pas très importants.
- Speaker #1
Ça veut dire que quand le CAC 40 monte, mon ETF monte, quand la bourse baisse, enfin le CAC 40 baisse, mon ETF, il baisse.
- Speaker #0
Exactement. L'ETF, son objectif, pour les ETF les plus simples, mais je pense qu'aujourd'hui, on va parler de ça puisqu'on parle plutôt d'initiation. Ça réplique un indice, donc ça doit le suivre. Voilà, donc effectivement, s'il ne le suivait pas, ça n'irait pas. Donc, il baisse ou il monte en fonction de l'indice. Mais on peut parler d'un ETF qui a beaucoup de succès, par exemple auprès des jeunes, c'est MSCI World. Donc, MSCI, c'est un fournisseur d'indices, c'est lui qui va créer l'indice. Et c'est donc un ETF qui va répliquer un panier. mondiale, des plus grandes valeurs mondiales. Donc, c'est comme ça qu'on se dit qu'on réduit le risque d'exposition.
- Speaker #1
On répète peut-être le nom ?
- Speaker #0
MSCI World.
- Speaker #1
MSCI World.
- Speaker #2
Alors, juste quand même, il faut dire que nous sommes dans une période où les ETF sont extrêmement à la mode, puisqu'on est passé de fonds investis dans les ETF qui n'étaient pas très élevés à... a aujourd'hui des sommes astronomiques parce que les gens vont se réfugier dans les ETF.
- Speaker #0
Oui, à la fois parce qu'on a un décalage par rapport aux États-Unis où c'était très, très populaire et les instruments les plus traités aux États-Unis et de loin sont des ETF.
- Speaker #1
Si tu n'as pas d'ETF avant tes 50 ans, tu as raté ta vie. Voilà,
- Speaker #0
c'est ça. Mais les ETF sont aussi de plus en plus utilisés par les investisseurs institutionnels aujourd'hui. Donc, c'est vraiment... un produit. Après, ce qu'on voit, c'est que là, je vous ai parlé des ETF simples qui répliquent un indice. On voit aussi de plus en plus de sophistication de ce type de produit et donc là, on rentre dans des choses plus compliquées. Donc, il y a aussi un autre principe que j'aime bien répéter. Investissez dans quelque chose que vous comprenez. Que ça soit une valeur, une société cotée, comprenez son business, comprenez le secteur. Et si c'est un ETF, si vous ne comprenez pas l'indice qui réplique,
- Speaker #1
on laisse tomber l'affaire.
- Speaker #0
Voilà, parce que vous ne comprendrez pas quelle va être l'évolution de cet ETF.
- Speaker #1
Donc, si j'ai bien compris, on peut commencer soit par s'adresser à son banquier, soit ouvrir un compte chez un courtier. Est-ce qu'il y a une somme minimum pour acheter des actions ? Et question corollaire, si on est intéressé par des actions, mais qu'elles sont trop chères pour soi, est-ce qu'on peut acquérir des fractions d'actions ?
- Speaker #0
Alors là, vous êtes très tendance, Corinne. Ah,
- Speaker #1
j'adore. Vous pouvez me le répéter.
- Speaker #0
Les fractions d'action, c'est en train d'arriver chez nous. Effectivement, aujourd'hui, c'est proposé par Trade Republic, mais sur leur plateforme en Allemagne. C'est quelque chose aussi qui s'est beaucoup développé aux États-Unis. C'est intéressant, effectivement, quand on a un petit budget et couplé à... ce dont on parlait tout à l'heure, qui était l'épargne programmée, c'est intéressant parce que ça veut dire que, par exemple, si vous dites tous les mois, je vais investir 50 euros, vous pouvez dire, tiens, je vais acheter une action ER liquide, mais n'avoir sur votre compte titre l'action qui soit versée que, effectivement, quand vous aurez rempli complètement la valeur de l'action. C'est des choses qui, à mon avis, vont apporter plus de souplesse au marché. et d'opportunités.
- Speaker #2
Surtout pour aller chercher des gens qui ont moins les moyens. Parce que quand on parle d'actions qui sont chères, il y a des gens qui n'ont pas les moyens.
- Speaker #1
Ils n'ont pas les moyens,
- Speaker #0
absolument.
- Speaker #2
Et on voit ça, et c'est une tendance dans la finance, c'est-à-dire qu'on crée des instruments financiers avec des valeurs de plus en plus petites pour pouvoir accéder...
- Speaker #1
Comme pour le bitcoin, ça se fractionne.
- Speaker #2
Pour accéder à la plus grande population possible. En fait, est-ce que c'est pour démocratiser ou est-ce que c'est pour augmenter les fonds ? Voilà.
- Speaker #0
on peut se poser des questions je pense que en tout cas c'est utile pour démocratiser notamment dans une optique de préparation à la retraite puisqu'on serine à nos jeunes qu'il faut que dès 20 ans 25 ans 5 ans, enfin, en tout début de leur vie active, professionnelle, ils commencent à investir. On voit bien que ce n'est pas un moment où ils vont pouvoir investir des sommes énormes. Donc, je trouve que couplé à cette problématique qu'on a de préparation de la retraite, notamment en France, ça me semble une bonne opportunité.
- Speaker #1
Alors, je me suis quand même un petit peu renseignée, j'ai vu que ça s'appelait des split actions.
- Speaker #0
Oui, alors on appelle ça fraction d'action. En France, aujourd'hui, la réglementation est... pas encore... La loi est passée, qui doit l'autoriser, mais bon, on n'est pas français pour rien, donc maintenant on attend les décrets. On connaît bien ça sur d'autres sujets. C'est pas parce que la loi qui l'autorise est passée que tous les détails soient encore mis en affaire.
- Speaker #2
Alors, quand on achète des actions, y a-t-il des frais ? Des frais de gestion chez les courtiers ? Des frais quand on passe un ordre d'achat, un ordre de vente ? Et ça représente... pourcentage de l'action ou en tout cas du montant de ce qu'on va acheter ?
- Speaker #0
Alors, quand vous avez un compte titre, effectivement, les frais, c'est important. Il faut que vous regardiez. Là, ça va aussi dépendre un petit peu de votre profil et de ce que vous attendez. En face de frais, on doit avoir un service. Donc, il y a des intermédiaires financiers sur lesquels vous allez avoir des droits de garde par ligne de titre. Si j'ai 40 titres, voilà. Il y a aussi des possibilités dont on n'a pas parlé Quand on veut investir dans une entreprise et qu'on ne souhaite pas avoir de droit de garde, on peut aussi se mettre au nominatif ou au nominatif administré. Le cas le plus emblématique, bien évidemment, c'est le cas d'Air Liquide. Il y a énormément d'investisseurs individuels au nominatif. Et à ce moment-là, en fait, votre ligne de titre, elle est tenue directement dans les livres de la société. Donc la société, en même temps, vous connaît mieux puisqu'elle a votre identité et tout. Donc, elle peut aussi, c'est un canal d'information plus rapproche et plus direct. Donc, il y a les droits de garde. Effectivement, vous pouvez avoir des frais de tenue de compte. Et après, chez les courtiers en ligne, il y a vraiment quand même une guerre des prix. En tout cas, une concurrence des prix très forte. À la fois sur les transactions, par exemple, sur les programmes programmés, vous pouvez ne pas en avoir si c'est sur un système automatique. Après, ça peut dépendre aussi si c'est des instruments qui sont, par exemple, cotés à Paris ou si vous voulez investir sur une société américaine. Voilà, si vous voulez avoir du Vidya ou du Apple, là, vous pouvez avoir des frais beaucoup plus importants. Voilà, du Netflix.
- Speaker #2
Et après, il y a la valeur avec laquelle... on a acheté. Parce que des fois, on a le sujet du change, c'est-à-dire si on a acheté en euros ou si on a acheté en dollars ou en yens.
- Speaker #0
Donc ça, c'est important. Après, il y a vraiment aussi quelque chose sur lequel j'insiste, c'est votre déclaration, c'est l'IFU, de savoir si votre intermédiaire vous le produit ou pas. Donc, si on est sur des intermédiaires étrangers, ça peut être un point bloquant. Enfin, très franchement, moi, je n'ai pas du tout envie de faire ma déclaration toute seule. Je préfère que ça soit mon intermédiaire qui m'envoie tous les papiers.
- Speaker #1
On va en parler des impôts tout à l'heure.
- Speaker #0
Donc voilà, ça c'est pour l'investissement direct. Après, si vous investissez sur des fonds gérés, et si vous allez vers une gestion pilotée, là, il y a des frais plus importants. Mais c'est un peu normal parce que vous avez un service en face. Vous allez donner vos objectifs, quel est votre profil, dans quoi vous voudriez investir ? votre profil de risque, quel est votre horizon de temps, mais c'est quelqu'un qui gérera ça pour vous.
- Speaker #1
Ça se paye. Alors, moi, j'ai non pas une question, mais une info à apporter à nos auditrices. Je me suis posé la question, en cas de divorce d'un couple marié sous le régime de la communauté, est-ce que les actions achetées par le mari pendant le mariage, parce que c'est le plus souvent, c'est le mari qui achète des actions, on espère que bientôt, on sera un peu à égalité de ce côté-là. Donc, est-ce que les actions achetées par le mari pendant le mariage doivent être... partagées entre les deux époux. Alors, j'ai creusé la question qui m'intéressait. Eh bien, oui, en principe, les actions achetées par le mari pendant le mariage sous le régime de la communauté légale, je précise, il n'y a pas de contraintes de mariage, elles doivent être partagées entre les deux époux en cas de divorce. Pourquoi ? Parce que c'est des biens communs et on rappelle, on en a déjà parlé dans ce podcast, tout bien acquis pendant le mariage, y compris les actions achetées sur un compte-titres ou un PEA. C'est considéré comme un bien commun sauf exception et peu importe le financement, même si le mari a acheté ses actions avec son salaire ou de l'argent du ménage, elle reste des biens communs. Voilà, alors il y a des exceptions. C'est les biens propres, par exemple, les actions resteront à la propriété exclusive du mari si elles proviennent d'un héritage ou d'une donation, sauf mention contraire du donateur. Voilà aussi, c'est un investissement qui a été réalisé avant le mariage. Dans ce cas, seuls les plus-values réalisées pendant le mariage peuvent être partagées.
- Speaker #0
Vous avez envie de rebondir là-dessus ?
- Speaker #1
Alors, moi, c'est très technique. Et merci, Corinne, de nous avoir donné ces renseignements. Moi, ce que je voudrais juste vous donner comme témoignage, c'est que mes discussions avec les entreprises du CAC 40, notamment, elles ont dans leurs actionnaires beaucoup de femmes. Non pas parce que c'est des femmes qui ont investi, mais comme vous le disiez, c'est des femmes qui ont hérité ça. ou qui ont divorcé. Enfin, voilà. Donc, ça a été initié par leur compagnon ou mari. Et après, elles se retrouvent avec ces actions.
- Speaker #0
Avec un portefeuille d'actions.
- Speaker #1
Exactement. Et donc, il y a beaucoup de questions. Et en fait, les émetteurs, les sociétés cotées, ces grandes sociétés dont je parlais, Orange, Air Liquide, L'Oréal, ils reçoivent beaucoup de questions directement là-dessus. Et ils organisent même des rencontres avec... des notaires pour pouvoir répondre. Donc je pense que votre question, elle est absolument pertinente. Je n'étais pas une experte là-dessus, mais c'est vraiment des questions que les femmes se posent.
- Speaker #2
Un petit point de détail.
- Speaker #0
Je suis à la fois tendance et pertinente. Là, vous avez fait ma journée.
- Speaker #2
Un point de détail sur ce sujet. Dans le cas des séparations et dans les cas des divorces, il est indispensable que pendant le mariage et pendant le couple, les femmes s'intéresse à la déclaration d'impôt. Pourquoi ? Parce qu'il y a un truc qui est génial, ce sont des plateformes numériques auxquelles on accède par des ordinateurs qui ont des codes d'accès. Et du coup, on est capable, quelqu'un dans le couple qui veut dissimuler, peut dissimuler extraordinairement les actions. La seule chose qu'il ne peut pas dissimuler, c'est les déclarations d'impôt. Et tant qu'on ne s'intéresse pas à la déclaration d'impôt, on peut perdre la connaissance et les informations. relatives aux investissements en actions et en produits financiers dans le couple.
- Speaker #0
Puisque tu abordes ce sujet, on peut tout de suite poser une question sur les impôts. Qu'est-ce qu'on paye comme impôts quand on fait du profit avec des actions, quand on a du rendement ?
- Speaker #1
La bonne question, c'est oui, il y a du rendement et de la plus-value. Donc, le rendement, ce sont les dividendes que l'on reçoit. Donc là, le plus souvent, c'est un prélèvement forfaitaire de 30 %. Et puis, on peut aussi avoir des plus-values, donc on va revendre des plus-values de cession, exactement. et sur lesquelles on va avoir...
- Speaker #2
La CSG.
- Speaker #1
Absolument.
- Speaker #2
Et ensuite, la fiscalité.
- Speaker #0
Donc ça, c'est quand, par exemple, on revend ses actions au plus haut ?
- Speaker #1
Quand on fait une plus-value. Alors après, les plus-values, elles peuvent se compenser. C'est-à-dire que vous pouvez faire une moins-value sur un titre et une plus-value sur un autre, et que ça se compense. Mais effectivement, si on gagne, on est en France. Donc si on gagne, on est imposé, et de façon assez conséquente. On ne peut pas dire qu'effectivement, nous soyons, nous, dans un système qui favorise l'investissement financier qui est quand même... Alors, évidemment, et on aura toujours des gens, on parlait des traders qui veulent de la plus-value à court terme, de la performance, voilà. Mais pour les gens qui sont investisseurs à long terme, ça finance quand même beaucoup nos entreprises, ça finance l'économie. Il y a d'autres pays, notamment par exemple la Suède, qui ont des... comptes qui ont une fiscalité complètement différente et qui du coup favorisent plus l'investissement, ce qui permet de bien financer les entreprises.
- Speaker #2
Cependant, il y a quand même le PEA, le plan épargne en action ou le plan épargne en PME qui donne la possibilité d'investir et de conserver ces investissements pendant une période suffisamment longue pour faire en sorte que l'échéance du PEA on puisse réaliser ses plus-values avec une fiscalité très avantageuse.
- Speaker #1
Voilà, il est bloqué à 150 000 euros, mais effectivement c'est un outil qui est...
- Speaker #2
À 150 000 euros d'investissement.
- Speaker #1
D'investissement.
- Speaker #2
Qui peut devenir 300, 100, 600 000.
- Speaker #1
Si on a de la plus-value.
- Speaker #2
Si on a beaucoup de plus-value. Quel est le rendement moyen d'une action en ce moment ? C'est beaucoup plus que le livret A ou l'assurance vie ?
- Speaker #1
Effectivement, c'est beaucoup plus. Alors, c'est vraiment quelque chose, et je sors de la réunion là où il y avait les influenceurs, c'est vraiment quelque chose qui, aujourd'hui, est martelé sur le fait, et je pense que c'est ça aussi qui fait bouger les plus jeunes générations, c'est cette inflation qu'on a connue ces derniers mois, ça faisait longtemps qu'on n'avait pas connue. Et là, maintenant, les gens prennent conscience que ne rien faire, on perd de l'argent. Donc, investir, c'est risqué. Ne pas investir, c'est également risqué.
- Speaker #0
Quel dilemme !
- Speaker #1
Donc, il faut investir, mais il faut s'éduquer d'abord, comme pour toute chose.
- Speaker #0
Oui, après tout, quand on se met au piano à une langue étrangère, on prend le temps,
- Speaker #1
on travaille. Exactement. Mais la finance... En France, c'est beaucoup tabou, parler d'argent c'est tabou.
- Speaker #0
Et parler de la bourse et d'acheter des actions c'est encore plus tabou.
- Speaker #2
Avant d'être tabou, il faut quand même rappeler qu'investir en bourse c'est quand même l'endroit où on prend le plus de risques. C'est-à-dire que dans la catégorie des risques, le premier risque c'est les actions, ensuite c'est les obligations, on descend en risque là, et ensuite plus on descend et moins on a de risques, et à la fin on a de l'immobilier.
- Speaker #1
Bien sûr qu'il faut toujours rappeler ça. Mais aujourd'hui, des jeunes qui ne vont pas investir pour préparer leur retraite, ils vont se mettre en risque. Ça, je pense que c'est vraiment ce qui va marquer cette génération.
- Speaker #0
Mais alors, on parlait de rendement moyen. Il n'y a pas un chiffre ?
- Speaker #1
Alors, moi, je regardais les chiffres, en tout cas sur le long terme. Le CAC 40, par exemple, depuis 1990. Donc là, vous voyez, ça fait un moment. C'était un moment où j'avais déjà commencé à travailler. a augmenté de 13% chaque année.
- Speaker #0
13%
- Speaker #1
chaque année ? Voilà. Effectivement,
- Speaker #0
le livret A ne fait pas le figure.
- Speaker #1
Exactement. Après, c'est toujours la même chose. C'est un problème de liquidité. Il peut y avoir des années négatives. Il peut y avoir des années où c'était moins que le livret A. Et il ne faut pas en avoir besoin à ce moment-là. Il ne faut pas avoir besoin de sortir à ce moment-là. Mais sur le long terme, sur des projets comme la préparation à la retraite, par exemple, il faut absolument que les Français sortent d'une stratégie, par exemple, qui soit majoritairement obligataire. Il faut qu'ils aillent chercher de la performance sur des produits actions.
- Speaker #0
Alors, je débute en bourse. Comment est-ce que je peux m'entraîner pour apprendre en observant ? Par exemple, j'ai entendu parler de copy trading, de compte de démonstration. Puis, si vous pouviez nous parler des ressources éducatives,
- Speaker #1
comment on fait ? On va d'abord commencer.
- Speaker #0
Comment on voit ces gammes ?
- Speaker #1
On évacue tout de suite le copy trading. Le copy trading, ce n'est vraiment pas quelque chose que je conseillerais. Alors,
- Speaker #0
qu'est-ce que c'est déjà le copy trading ?
- Speaker #1
Alors, le copy trading, c'est en fait suivre, faire exactement la même chose que fait... Un trader.
- Speaker #0
Une star du trading. Une star de la bourse.
- Speaker #1
Exactement.
- Speaker #0
On fait la même chose que lui.
- Speaker #1
Voilà, on copie. On copie ce qu'il fait. Donc, ce sont des traders qui sont bien identifiés sur...
- Speaker #2
Agrément AMF déjà.
- Speaker #1
Voilà, sur les plateformes en ligne. C'est comme ça.
- Speaker #0
Mais l'investi-là, je fais pareil. L'achetage, je fais pareil.
- Speaker #1
Mais on revient aux fondamentaux. Comprendre ce que je fais. Définir mes propres objectifs. On n'a pas forcément les mêmes objectifs ni horizons. temps, ni à pétance au risque que le trader. Donc pourquoi aller faire un truc où on copie quelqu'un ? On peut s'inspirer, mais alors vraiment copier... À mon avis, ça c'est pour des gens très avertis sur une partie de leurs investissements, s'ils ont envie de se lancer là-dedans. Mais c'est vraiment pas la chose qu'il faut faire quand on commence. Quand on commence, il faut effectivement... Il y a beaucoup de ressources pédagogiques.
- Speaker #0
Le compte de démonstration.
- Speaker #1
Exactement. Alors, il y a des comptes de démonstration. Ça,
- Speaker #0
c'est quoi ?
- Speaker #1
Il y a deux écoles. Soit il y a des comptes de démonstration qui existent. Chez Boursorama, il y en a. Chez Itoro, il y en a. Donc ça, c'est une première école.
- Speaker #0
Comme un simulateur. Je vole un petit peu. Voilà,
- Speaker #1
comme un simulateur. Et puis, il y a l'autre école qui dit, en fait, la meilleure école, c'est de commencer en réel, mais avec des petits montants.
- Speaker #2
Il y a aussi des clubs d'investisseurs, si je peux me permettre, dans lesquels on va investir selon ses propres moyens, avec des gens autour de soi et on échange des expériences. Ça aussi, c'est un outil.
- Speaker #1
Alors, c'est un outil. On doit avoir 400 ou 500 clubs d'investissement qui sont référencés chez Place des Investisseurs. Il faut que je sois honnête. Aujourd'hui, on a un seul intermédiaire financier. Après, quand je discute avec les jeunes autour de moi, Ils ne sont pas dans un club d'investissement parce qu'ils investissent directement eux-mêmes sur leur compte, donc pas un compte d'indivision. En revanche, ils travaillent avec des communautés. Donc ça, c'est ce qui m'a marquée le plus. Bien sûr, des communautés virtuelles. Puis, beaucoup de ces jeunes ont commencé pendant le Covid. Donc, il n'y a pas le côté indivision et on a un compte en indivision. C'est mon compte. En revanche, ah oui, je suis sur une communauté, sur une boucle WhatsApp ou sur une boucle... Telegram ou... Voilà. Voilà. Je suis sur une boucle et ils sont sur une boucle d'une communauté et en fait, ils échangent comme ça les informations, les expériences. Donc, on retrouve quand même cet aspect communautaire que je trouve intéressant. Sur les femmes, parce que c'est quand même notre sujet. Alors, il y avait quand même une chose qui était importante à dire, c'est que nous, on fait des formations d'éducation. D'ailleurs, on va commencer un cycle d'initiation en ligne un cycle de... trois heures, trois fois une heure, et on va faire ce cycle trois fois. On a fait cette expérience, qui était une expérience au niveau européen, donc on est épaulé et accompagné par l'association Better Finance et un fonds de dotation américain qui s'appelle Invest for Better, pour développer ces programmes. On s'est aperçu, en 2023, que, donc c'était des programmes en ligne, mais des cercles, que sur l'initiation, quand les femmes... étaient mélangés avec des hommes, très rapidement, les femmes s'effaçaient et c'est les hommes qui préemptaient la discussion. De façon... Comme partout. Peut-être pas sur tous les sujets, mais sur ce sujet-là, c'est certainement quelque chose. Donc, cette année, moi, j'ai décidé qu'on ferait des cycles que pour les femmes, mais c'est vraiment le cycle basique. Après, on va développer des choses plus avancées, comme par exemple, plus en détail sur le PEA. plus en détail sur les ETF, plus en détail même peut-être sur les cryptos.
- Speaker #0
Et on s'inscrit où là pour ce programme
- Speaker #1
3x3S ? Sur notre site, donc placesdesinvestisseurs.org, dans la rubrique webinaire, et à des horaires différents. On en fait un de 18h à 19h, l'autre sera de 12h30 à 14h, et on en fera aussi un le matin pour essayer d'avoir du public, enfin voilà... des gens à disposition. Donc ça, très, très important. D'abord, s'éduquer et après, pouvoir commencer soit en simulation, soit en réel avec des petits montants.
- Speaker #0
C'est super tout ça. Prenez note, les filles qui nous écoutent. Et c'est la fin de cet épisode sur le B.A.B.A. pour faire vos premiers pas en bourse et acheter des actions si ça vous tente. Merci à Anne Guéniard d'avoir participé à cet épisode.
- Speaker #1
Merci à vous, Corine et Thierry, parce que moi, je n'ai pas vu passer le temps. temps, on aurait pu continuer !
- Speaker #0
On aurait pu continuer encore longtemps, effectivement.
- Speaker #2
C'est un vaste sujet.
- Speaker #0
Très, très vaste sujet. Et merci à nos auditrices et à nos auditeurs pour leur fidélité. On espère que vous avez appris plein de choses sur les actions, comment on les achète, comment ça marche, tout ça, tout ça, et que vous avez maintenant des pistes pour vous informer et vous initier. Merci encore à notre partenaire Exxon spécialiste de l'investissement dans la silver economy. A découvrir sur exxon.fr. Et si cet épisode vous a plu, n'hésitez pas à le partager à partir de votre appli Spotify, Apple Podcasts, Deezer ou YouTube. Parlez-en à vos copines, vos collègues, votre mère. Abonnez-vous à notre podcast et à notre newsletter directement sur le podcast pour être informé des mises en ligne des nouveaux épisodes. N'hésitez pas à nous laisser des commentaires et des étoiles. Vous pouvez aussi retrouver les conseils de Thierry dans les livres qu'il a co-écrits « Les filles osent parler argent » chez Duneau et aussi « L'argent au féminin » aux éditions Ellipse. Vous pouvez également nous contacter via LinkedIn et par notre compte Instagram argent.cachefi. Et on vous dit à bientôt pour un nouvel épisode.