- Speaker #0
Allez je tire 200 .
- Speaker #1
Fric. Thune. Pognon.
- Speaker #2
oseille.
- Speaker #1
La moula. Grisbi. Salaire. Honoraire. Prime.Pension de retraite.
- Speaker #2
Livret A, héritage, assurance vie, impôts, déductions,investir, bitcoin baby, intérets,plan d'épargne action,PER... Travailler, se marier, se pacser ou vivre en union libre, fonder une famille, épargner, acheter un appartement ou une maison autant d'étapes de la vie mais aussi trop souvent d'occasions de s'appauvrir voire de se faire avoir pour les femmes mal informées. Mais il n'est jamais trop tard pour se poser les bonnes questions sur sa situation financière et sur son patrimoine... actuel ou à venir. Et tant qu'il en est encore temps, mettre en place des stratégies d'épargne et d'investissement pour éviter de se réveiller un jour complètement fauchée, voire spoliée. Bien sûr, l'argent concerne les hommes comme les femmes. Mais, dans ce podcast, nous allons poser un regard spécifique de femmes, de mères, de filles sur l'argent. On ne vous racontera pas pour la énième fois l'histoire de l'émancipation économique des femmes. Vous avez déjà lu partout que les femmes ont attendu 1965 pour avoir le droit d'avoir un chéquier à leur nom. En revanche, Si ce que vous raconte votre banquier vous paraît obscur ou complexe,
- Speaker #3
ce podcast est fait pour vous.
- Speaker #2
On ne vous conseillera jamais d'acheter tel ou tel produit financier. On ne vous promettra pas non plus que vous pourrez prendre votre retraite à 35 ans fortune faite, mais nous vous aiderons à peser le pour et le contre avant de prendre une décision qui engage vos sous. Je suis Corine Goldberger, journaliste. Tous les 15 jours, avec Thierry Ohayon, auteur de Les filles osons parler d'argent, nous répondons avec pédagogie et sans tabou aux questions que se posent les femmes de toutes générations sur leur argent, avec nos expertes et nos experts. Comme le dit souvent Thierry, pensez d'abord à votre peau. Alors maintenant qu'on s'est dit tout ça, parlons cash les filles.
- Speaker #3
Je ne me sens pas à ma place dans mon job. Je suis trop mal payée. Je n'ai aucune perspective d'évolution professionnelle. Je n'ai pas le bon diplôme pour bosser là où j'en ai envie. Je veux faire un métier où je m'épanouis. Je rêve d'un taf qui correspond à mes valeurs. Mais combien ça me coûterait de changer de secteur, de faire une formation ? Peut-on se former à un nouveau métier sans perdre son salaire ? Et comment ? Vers qui se tourner ? Si vous aussi, vous vous faites ce genre de réflexion, eh bien, vous êtes loin d'être la seule. Près d'un Français sur deux envisage de changer d'emploi prochainement d'après le baromètre Centre Info de 2023. Et en 2022, un Français sur trois a connu une transition professionnelle soit plus de 35% de la population active. Mais les femmes sont beaucoup moins nombreuses à passer à l'acte et à se lancer dans une réorientation de carrière. Pourquoi ? Pourtant, il existe des dispositifs qui permettent de se reconvertir sans perdre sa rémunération. Et pour en parler, nous recevons aujourd'hui une experte chez Transition Pro, Marie Lebrasseur, chargée d'analyse et d'ingénierie de parcours professionnel. Bonjour Marie.
- Speaker #1
Bonjour.
- Speaker #3
Bonjour Thierry. Bonjour. Et bonjour Léo, notre technicien son. Alors première question Marie, qu'est-ce que c'est Transitions Pro ?
- Speaker #1
Transitions Pro c'est un organisme paritaire qui est géré à la fois par les organisations syndicales salariées et les employeurs. Et l'objectif de Transitions Pro c'est de financer des formations pour les salariés du secteur privé pour qu'ils puissent se reconvertir. Donc, changer de métier.
- Speaker #3
C'est l'ancien Fongécif ?
- Speaker #1
C'est ça. C'est ça. On s'est appelé Fongécif pendant 37 ans. Et depuis trois ans, on est Transitions Pro. Ça fait 40 ans qu'on est sur le secteur de la reconversion professionnelle.
- Speaker #3
Vous aidez donc des hommes et des femmes à changer de vie. Et finalement, faire une reconversion professionnelle, c'est un investissement. C'est investir sur soi-même.
- Speaker #1
Absolument.
- Speaker #0
Alors, un peu de sociologie. Quelle est la proportion de femmes qui font une reconversion professionnelle par rapport aux hommes. Ça c'est ma première question. La deuxième question c'est vers quel métier, quelle formation vont-elles majoritairement ces femmes en reconversion ?
- Speaker #1
Alors en majorité, en dépôt de dossiers et même en financement de dossiers, on va dire qu'on est sur une proportion 60-40. Donc 60% de femmes, 40% d'hommes en dépôt et en financement. Donc c'est une majorité de femmes. Sur les projets les plus importants, les projets les plus demandés, on est sur des domaines de la santé, comme aide-soignante, infirmière, auxiliaire de puériculture, des domaines liés aux ressources humaines, donc assistantes, secrétaires. On a des spécialisations de secrétariat, de comptabilité. Ce sont des données Île-de-France, puisqu'effectivement, Transitions Pro, on est sur toute la France, mais il y a un Transitions Pro par région. Donc là, ce sont des données chiffrées de statistiques, employabilité, dépôt de dossier, Île-de-France.
- Speaker #3
Je veux me former pour changer de métier. Par où commencer ? J'ai cru comprendre que vous allez nous parler de PTP, le projet de transition professionnelle, de CEP, de CPF, et de ce qui se cache derrière tous ces sigles de la reconversion professionnelle.
- Speaker #1
C'est ça, comme dans... Tout métier, on va dire, technique, nous avons énormément de sigles et un jargon assez particulier.
- Speaker #3
Vous allez nous aider à décoder tout ça.
- Speaker #1
On va essayer de remettre les choses dans le bon sens. Disons qu'on est sur une ligne de temps. D'ailleurs, que la première démarche ok, j'ai envie de changer. Ok, je fais quoi ? La première des choses à faire serait de rencontrer effectivement un CEP, un conseiller en évolution professionnelle. Donc ça, c'est une prestation qui est gratuite. C'est un accompagnement qui permet à... tout à chacun, de faire le point sur sa situation. Aujourd'hui, je veux changer, mais comment je m'y prends ? Dans quel sens ? On va dire que Transitions Pro arrive sur la partie financement. Toute la partie accompagnement et réflexion, ce sera plutôt réservé aux conseils en évolution professionnelle. Donc, ces organismes-là, il y en a un petit peu partout en Ile-de-France. On va dire qu'il y a, en fonction de la typologie du métier, on va dire que si on est employé, on va plus aller vers un certain type d'accompagnants, les cadres vont plutôt allé chez l'APEC, vous avez des accompagnants pour les travailleurs en situation de handicap, les jeunes plutôt mission locale, voilà, donc il y a un nouvel accompagnateur qui est arrivé, qui a changé de nom au 1er janvier qui s'appelle Avenir Actif et qui on va dire reprend un organisme qui s'appelait Groupement Evolution et qui va gérer et accompagner la plus grande majorité des salariés. Après on est libre de choisir l'organisme que l'on veut et si vous Je m'adresse aux gens qui nous écouteront du coup, aux femmes qui nous écoutent, si vous souhaitez déjà démarrer par ça, allez sur internet sur le site mon-cep.org mon-cep.org, je répète bien fort. Et qui va vous permettre d'identifier l'opérateur CEP, on va dire le plus proche de chez vous, et après qui vous permet de commencer, par y voir un petit peu plus clair sur la partie accompagnement. A partir de là, on commence à réfléchir à son projet, on le mûrit, on le mature. On fait des démarches, on se pose les bonnes questions, je veux changer. On détermine le métier qu'on a envie d'exercer.
- Speaker #3
Ou le secteur.
- Speaker #1
Ou le secteur. Plutôt d'abord le secteur, ensuite le métier. Parce que, pour donner un exemple, je veux travailler dans l'informatique. L'informatique n'est pas un métier, c'est un secteur. Donc, il faut pouvoir identifier le métier adapté à ce qu'on a envie de faire, à nos besoins. Et une fois que c'est fait, on trouve bien sûr un organisme de formation adapté. qui va donc répondre aux besoins pour le futur métier en tout cas. Et à partir de là, il faut se demander comment je finance ma formation. Et donc là,
- Speaker #3
on rentre dans le vif du sujet.
- Speaker #1
Exactement. Et donc là, on a fait la moitié du chemin, on va dire la réflexion autour du projet. Mais donc, la suite arrive et la suite, c'est nous. Donc à partir de là, il y a tout un process, on va dire administratif. L'école est trouvée, on a les dates de formation. À partir de là, il faut écrire à son employeur un courrier pour demander une autorisation d'absence au plus tard, quatre mois avant le début de la formation. L'employeur a un mois pour répondre à cette demande. S'il est d'accord, à partir de là, on commence les formalités de remplissage d'un dossier. Ce dossier est dématérialisé, téléchargeable en ligne sur notre site internet. Pour pouvoir le télécharger, il faudra au préalable... aussi avoir créé son espace personnel sur notre site internet, donc le site de Transitions Pro Île-de-France.
- Speaker #3
Transitions Pro Île-de-France, si on habite dans l'Île-de-France, l'Île-de-France, mais je sais que nous avons des auditrices qui nous écoutent partout, à La Réunion, en Martinique.
- Speaker #1
Tout à fait, donc il faut adresser, la démarche est la même. Partout,
- Speaker #0
absolument.
- Speaker #1
Le lieu du... Pour formuler le dossier, ce sera effectivement le transition pro de la région où la personne habite.
- Speaker #0
Alors on va parler maintenant des conditions d'éligibilité. En fait j'ai plein de questions en une. Qui peut se reconvertir ? Est-ce que c'est juste des salariés en CDI ? Quid des salariés en CDD ? Est-ce qu'ils ont besoin d'ancienneté ? Je pense aussi à des étudiants qui finissent un cursus professionnel et qui finalement s'aperçoivent que ce n'est pas le secteur dans lequel ils veulent aller. Ils voudraient changer de secteur. Avec quelle ancienneté professionnelle ? Jusqu'à quel âge on peut faire ça ? Quid des auto-entrepreneurs, des intermittents ? Des professions libérales, des commerçants, des artisanes, est-ce qu'elles peuvent aussi se reconvertir comme des salariés ou est-ce qu'il existe des dispositifs par catégorie professionnelle ?
- Speaker #1
Je vais essayer de rendre les choses un petit peu plus claires parce que c'est complexe sans l'être. Moi je suis là depuis 20 ans dans l'entreprise, donc pour moi c'est quelque chose de... En gros, les personnes en CDI, donc contrat à durée indéterminée, les salariés en CDD, ou qui viennent de terminer un CDD, les intérimaires, les intermittents du spectacle. Nous, on gère ce public-là.
- Speaker #0
D'accord.
- Speaker #1
On ne s'occupe pas des professions libérales, des artisans, artisanes, commerçantes. Non, toutes les personnes qui sont gérantes d'entreprises, non plus. Oui, On est uniquement sur un profil salariés qui ont un contrat de travail.
- Speaker #3
C'est-à-dire que les autres catégories ont d'autres dispositifs ou il n'y a pas de dispositif ?
- Speaker #1
Logiquement, les personnes qui ont leur entreprise versent des cotisations au titre de la formation continue à un organisme. Donc le nom m'échappe totalement parce qu'il y a tellement d'organismes qui interviennent dans le monde de la formation. Il y a les OPCO, mais pas que. OPCO, c'est les opérateurs de compétences, mais pas que. Donc du coup, là, il faut que les... personnes qui ont leur entreprise, regardent un petit peu où les cotisations vont, parce que je ne sais pas. Pour les salariés en CDI, quelle que soit la catégorie, en tout cas, il faut un minimum d'ancienneté professionnelle pour être éligible au PTP, projet de transition professionnelle. C'est le nouveau nom du CIF, congé individuel de formation, qui permet donc de se reconvertir.
- Speaker #3
Tout le monde a plus ou moins entendu parler du CIF quand on est salarié.
- Speaker #1
Absolument. J'essaye de faire les deux pour que... Donc maintenant,
- Speaker #3
ça s'appelle le PTP. PTP,
- Speaker #1
donc projet de transition professionnelle.
- Speaker #3
Le PTP.
- Speaker #1
Absolument. Donc quand on est en CDI, il faut au minimum 5 ans d'expérience professionnelle, dont une dans l'entreprise actuelle. Et quand on est salarié en CDD, donc là, accrochez-vous, prenez des notes parce que c'est extrêmement compliqué, il faut justifier de 24 mois de travail, 2 ans, dans le secteur privé sur les cinq dernières années, dont quatre mois de CDD sur les douze derniers mois. Il faut que vous soyez toujours en contrat au moment où vous allez déposer votre dossier à Transitions Pro. Et il faut que la formation commence dans les six mois qui suivent la fin du dernier CDD.
- Speaker #3
Il y a beaucoup de conditions.
- Speaker #1
En fait, ce qu'il faut faire, c'est ce que je conseille toujours aux gens, c'est de faire une ligne de temps. On trace un trait sur une feuille, on met un point sur le dernier contrat de travail et on remonte. Cinq ans en arrière, deux ans en arrière, et on part six mois après pour que tout se goupille bien. Absolument. Je termine juste pour vous dire que les intérimaires et les intermittents ont également la possibilité de déposer un dossier. Là, par contre, je n'ai pas le minimum pour pouvoir déposer. C'est un nombre d'heures qu'il faut avoir cumulé en intérim et en intermittence. Là, il faut se référer aux conditions d'accès directement sur notre site Internet. Je ne peux pas répondre à cette question, je ne les connais pas. D'accord. C'est important de préciser que les droits au PTP sont ouverts tant qu'on est salarié. Ça tombe sous le sens, mais je préfère le préciser. À partir du moment où on tombe après, à la retraite, on perd ses droits.
- Speaker #0
Oui, bien sûr.
- Speaker #1
Non, mais ça tombe sous le sens, mais voilà, c'est tant qu'on est salarié. Et pour reprendre votre point des étudiants, effectivement, si on est jeune, qu'on veut financer ses études à la fac, en travaillant chez McDo, peu importe dans quel type d'entreprise le week-end, et qu'on est en CDI depuis trois ans en travaillant tous les week-ends, évidemment que ça compte et qu'il est possible de faire une demande aussi de PTP dans ce sens-là.
- Speaker #3
C'est bon à savoir. Alors, quels types de formations sont financées ? Et donc, question corollaire, lesquelles ne sont pas financées n'ont aucune chance que le dossier passe. Par exemple, j'ai 30 ans, 35 ans et je veux reprendre des études en fac.
- Speaker #1
L'objectif du PTP, c'est de se reconvertir professionnellement. Donc, pour changer de métier ou de profession. Il n'y a pas d'autre alternative, c'est comme ça. Si on a pour objectif d'évoluer sur son poste de travail, ce n'est pas nous. Clairement pas. Il y a les OPCO dont on parlait tout à l'heure et qui effectivement sont là pour ça. Nous, on est là vraiment pour changer de métier à travers un cursus complet, une formation diplômante certifiante inscrite au RNCP, un sigle de plus, le Répertoire National des Certifications Professionnelles, qui permet donc de jauger, on va dire, de la qualité. Je simplifie, je vulgarise un peu, mais c'est un peu ça, de la formation. Pour vous donner des exemples, ce qui n'est jamais financé chez nous, c'est le permis de conduire, le permis moto, les formations en langue, en langue française, parce qu'on peut avoir des personnes étrangères qui ont besoin de se former en français. Nous ne finançons pas/plus ces formations. Tout ça relève du CPF et d'autres, comme les OPCO ou les employeurs en direct. Nous, on est là pour changer de métier. Pour vous donner un exemple concret: Je suis hôtesse de caisse et je veux devenir assistante ressources humaines. Ça fait partie des exemples dont je vous parlais tout à l'heure. On est typiquement dans ce qu'on peut financer. Là, on vient vraiment sur un changement vraiment radical, mais on peut avoir des exemples un petit peu plus fins. Par exemple, je suis juriste en droit social et je veux devenir juriste en droit des affaires. On reste juriste, mais le domaine n'est pas le même. Et là, ça reste une reconversion professionnelle. Je suis aide-soignante, je veux devenir infirmière. On reste dans le même domaine de la santé, mais le métier n'est pas du tout le même. Et donc, c'est une reconversion professionnelle.
- Speaker #0
Une petite question comme ça, par curiosité. Les femmes militaires, quand elles sortent de l'armée, est-ce qu'elles ont droit à ce dispositif ? Elles sortent de l'armée et elles veulent changer de métier ? Parce que forcément, l'armée, c'est l'armée, quoi.
- Speaker #1
Alors, avec nous, non, puisque l'armée, de base, c'est un employeur public. Donc, nous, on gère les salariés du secteur privé. Et comme la personne n'aura plus de contrat...... il faut aller voir France Travail. J'imagine que les personnes s'inscrivent dans tout un cheminement et un accompagnement par France Travail. Le nouveau nom de Pôle emploi depuis le 1er janvier. Et oui, tout le monde a changé de nom au 1er janvier.
- Speaker #0
Donc, à partir du 1er janvier, appelez-moi James Bond, s'il vous plaît. Bien sûr. Ma question, c'est dans les formations financées par la transition professionnelle, est-ce qu'elles sont toujours sanctionnées par un diplôme ? Est-ce que c'est des diplômes qui sont référencés et reconnus sur le marché du travail ? Absolument,
- Speaker #1
ça peut aller... des diplômes, ce qu'on appelle des diplômes éducation nationale, donc des BEP, des CAP, des BAC pro, des
- Speaker #0
BTS, des masters.
- Speaker #1
Ça peut aussi. Tout ce qui est Education nationale est tout à fait éligible, recevable. Et des diplômes... liés par un ministère, comme le ministère du Travail, vous pouvez avoir des formations dispensées par un organisme de formation qui s'appelle l'AFPA, qui sont des titres professionnels. Le ministère du Travail est tout à fait reconnu sur le marché de l'emploi.
- Speaker #3
Alors Marie, quelles sont les formations actuellement qui débouchent sur des métiers qui recrutent ? Et d'ailleurs, question corollaire, est-ce qu'il y a des formations pour les métiers dits en tension ?
- Speaker #1
Oui, bien sûr. On finance tout type de formation pour tout type de métier. Il y a du recrutement dans énormément de domaines. Après, il y a des domaines qui reviennent plus que d'autres. Donc, on va dire, on en a déjà parlé, le domaine de la santé, donc les formations d'infirmières, d'aides-soignants, auxiliaires de puériculture. Il y a du besoin. On sait que ce sont des métiers difficiles, mais qui recrutent. Nous avons aussi beaucoup de métiers sur le domaine de la sécurité, les domaines du bâtiment, électricien, plombier. on peut le dire au féminin, plombière, c'est pas très joli, mais ça existe.
- Speaker #3
J'allais justement vous demander s'il y a des femmes qui s'orientent vers ces métiers, où il y a des besoins, mais qui jusqu'ici étaient considérés comme masculins...
- Speaker #1
Rarement. Comme on le disait au début, dans la proportion de dossiers déposés, on est vraiment plus sur le domaine santé, social, médico-social, et la personne. Complètement. Là, on est vraiment sur un quorum beaucoup plus féminin que le reste. Après, il y a aussi les métiers du transport, chauffeur de bus, chauffeur poids lourd. Alors,
- Speaker #3
chauffeuse de bus.
- Speaker #1
Moi, je trouve le terme très moche, mais bon, après...
- Speaker #3
Conductrice.
- Speaker #1
Conductrice.
- Speaker #3
De poids lourd. De train.
- Speaker #1
Il n'y a pas de diplôme. Il n'y a pas de diplôme. Non.
- Speaker #3
Je ne savais pas. On peut conduire un train sans diplôme.
- Speaker #1
Ah non, mais dans ce cas-là, c'est la SNCF, on va dire, les choses comme elles sont qui forment au métier.
- Speaker #0
Ok,
- Speaker #3
bien sûr.
- Speaker #0
Alors, pour se former pendant plusieurs mois, quand on est en CDI, et vous en parliez tout à l'heure, il faut négocier avec son employeur, préparer sa formation, puisqu'on va s'absenter pendant un certain temps. C'est peut-être ce qui freine beaucoup de femmes qui rêvent de se reconvertir et qui ont besoin de leur salaire pour vivre. Alors, peut-on percevoir une allocation chômage où elles perçoivent leur salaire ou est-ce qu'elles perçoivent une allocation reconversion ? Comment font ces femmes qui changent de métier ?
- Speaker #3
Et j'ajouterais, est-ce qu'il faut forcément démissionner avant, enfin négocier sa démission, sa rupture conventionnelle avant ?
- Speaker #1
Je vais essayer de vous distinguer les choses. On parle du PTP depuis tout à l'heure, le projet de transition professionnelle. Donc, je vous ai expliqué un petit peu les conditions pour monter le dossier, mais sachez que si vous avez un financement par Transitions Pro dans le cadre du PTP, vous... quitterez donc votre poste de travail pour faire votre formation. Là, je parle des salariés en CDI parce que c'est la grande majorité des demandes que nous avons. Les personnes en CDI quitteront leur poste de travail pour aller en formation. Pendant cette période de formation, elles ne sont plus au travail mais en formation, mais sont toujours salariées de leur entreprise. C'est-à-dire qu'elles vont continuer à percevoir leur rémunération de la part de leur employeur et Transitions Pro va rembourser à l'employeur de la personne le salaire avec les charges patronales. Donc en fait, on va dire que pour l'employeur, c'est complètement transparent, c'est zéro. La seule chose que ça va coûter normalement à l'employeur, c'est le coût du remplacement de cette personne un CDD, le temps,
- Speaker #2
l'absence.
- Speaker #1
Ça c'est pour la partie salaire et Transitions Pro va prendre également en charge le montant de la formation. On va certainement en parler après au niveau des montants, etc. Mais on prend en charge les deux, le salaire et le coût de la formation. Ce qui fait que... Dans le cadre d'un PTP, ça sécurise la chose, ça rassure la personne en ssedisant Ok, je peux partir, je suis tranquille, je continue à toucher quelque chose, je ne me retrouve pas sans rien. En fait, c'est comme si on était au travail, sauf qu'on est en formation et qu'on se forme pour changer de métier et potentiellement changer de vie.
- Speaker #0
Financièrement, c'est génial.
- Speaker #3
C'est génial, c'est formidable.
- Speaker #0
C'est génial parce que… C'est un dispositif. Absolument.
- Speaker #3
Je suis vraiment ravie qu'on fasse cet épisode, parce que je pense que ça va inspirer beaucoup de femmes.
- Speaker #1
Je l'espère. Donc ça, c'est pour la partie PTP. Et donc, à l'inverse, on ne reçoit donc pas d'allocations, puisqu'on ne démissionne pas.
- Speaker #0
Absolument.
- Speaker #1
C'est un autre dispositif pour lequel on est acteur, on va dire, c'est le dispositif démission-reconversion, qui existe aussi et qui permet, en fait, aux personnes qui ont envie d'aller là-dedans, En tout cas, donc de démissionner et de bénéficier de l'allocation chômage. Et Transition Pro intervient pour donner un avis, une attestation de caractère réel et sérieux de la demande. Et la personne démissionne. Mais vraiment, c'est un autre dispositif. Et dans ce cas-là, nous, on ne finance pas du tout ce truc-là. On intervient pour donner un avis et dire à France Travail, OK, voilà, le projet de la personne, c'est OK. Et après, eux, ils gèrent. Nous, on est juste là pour donner un avis. Mais en termes de financement, c'est le PTP.
- Speaker #0
Absolument.
- Speaker #3
Alors, quel est le montant maximum que Transitions Pro peut financer ? Parce qu'il y a des formations qui peuvent coûter très cher. Oui. Alors, quel est le montant ?
- Speaker #0
Si on a besoin d'aller faire un master dans une belle institution, ce n'est pas les mêmes montants que...
- Speaker #1
Alors, pour la petite histoire, je crois que le montant de formation le plus élevé que j'ai vu en 20 ans de carrière, on était à 180 000 euros pour un master, un truc hyper... hyper capé.
- Speaker #3
180 000 euros. Je vois que Thierry ouvre la bouche de stupéfaction.
- Speaker #1
Mais voilà, plus concrètement, parce que là, on est quand même sur des projets hors normes, mais en moyenne, un projet, donc salaire plus coût de formation, on est sur une moyenne de 36 500 euros.
- Speaker #3
36 500 euros.
- Speaker #1
Mais on a effectivement des limitations de prise en charge en titre du coût de formation. On va plafonner à 18 000 euros hors taxes pour le montant de la formation. Ce qui reste déjà un très beau montant.
- Speaker #0
En fait, ce qui est assez proche de ma question finalement, parce que vous venez de parler du montant que vous financez. Et moi, ma question, c'était quelle est la durée maximum d'une formation financée par Transitions Pro ? Parce qu'effectivement, en fonction des salaires des gens et vu l'absence dans l'entreprise...
- Speaker #1
Vous faites un calcul rapide. Vous partez un an en formation, vous calculez 12 mois de salaire plus les frais de formation, ça fait un montant. C'est pour ça que c'est une moyenne dont je parlais tout à l'heure. Il y en a qui coûtent beaucoup moins cher et d'autres qui coûtent extrêmement cher aussi. Mais on n'a pas de plafond en termes de durée. La formation peut durer un mois, un an, trois ans. Par contre, nous avons des critères de priorité parce qu'on en parlera certainement. On ne peut malheureusement pas financer tous les dossiers que nous recevons. Et donc, des priorités ont été mises en place. Et en priorité, on va financer les formations qui durent moins de 1200 heures. Très bien.
- Speaker #3
J'ai une question subsidiaire. Est-ce qu'il y a une corrélation entre le salaire de la personne qui vient se former et le coût de sa formation ? Par exemple, quelqu'un qui est au SMIC et qui demanderait une formation qui est relativement chère ?
- Speaker #1
Non. Non ? Non,
- Speaker #3
non. Par contre,
- Speaker #1
les organismes de formation peuvent être amenés à fixer des tarifs selon... qu'on est demandeur d'emploi, selon qu'on la finance soi-même, selon qu'on vient par Transitions pro. Il peut y avoir des petites modifications dans le tarif. Mais qu'on soit au SMIC, ou qu'on gagne 50 000 euros par mois, si la formation fait 15 000 euros, elle fera 15 000 euros.
- Speaker #3
Psst ! Message de service ! Depuis l'enregistrement de cet épisode, pour suivre une formation avec son CPF, un salarié doit dorénavant s'acquitter d'une participation de 100 euros, à moins que son employeur mette la main à la poche à sa place. Et je vous laisse écouter la suite. D'accord. On se pose une question, c'est comment vous, Transition Pro, vous pouvez aider ou pas, vous allez nous dire, celle qui voudrait se former pour créer ou reprendre une entreprise ?
- Speaker #1
On ne fait pas. On peut vous conseiller d'aller voir des spécialistes de l'accompagnement à la création d'entreprises, style BGE, les boutiques de gestion, la chambre de commerce.
- Speaker #3
La chambre de commerce. Et les boutiques de gestion.
- Speaker #1
Voilà, en gros, c'est les deux.
- Speaker #0
C'est même pas très juste parce que j'ai été salarié pendant longtemps. J'ai cotisé donc pendant longtemps.
- Speaker #1
Erreur, erreur. je vous coupe, mais vous ne cotisez pas. C'est les entreprises qui cotisent. En tant que salarié, vous ne cotisez pas. Je préfère rectifier.
- Speaker #0
Vous avez raison.
- Speaker #1
D'accord, c'est vrai. Ce sont les entreprises qui cotisent à la formation professionnelle et l'ensemble de ces cotisations permet ensuite aux différents organismes, dont Transitions Pro, de pouvoir financer les formations. Si vous avez un objectif de création d'entreprise directement à l'issue de la formation, ok, on peut vous aider dans le financement de la formation. Il faudra nous joindre des documents de style business plan, prévisionnel financier, etc. Mais pour l'accompagnement à la création d'entreprise, non.
- Speaker #0
On est d'accord.
- Speaker #1
Parfait. On parle du PTP pour la reconversion professionnelle, mais si l'objectif est vraiment de monter sa propre entreprise, et il y a de plus en plus de gens, de femmes qui souhaitent créer leur entreprise aujourd'hui, le dispositif démission-reconversion dont on a parlé juste avant est un des leviers qui permet de pouvoir toucher les allocations chômage en ayant démissionné pour créer sa boîte. Parce que quand on démissionne, aujourd'hui, on n'a pas le droit d'avoir les allocations chômage. Ce n'est pas possible, sauf dans ce cadre-là de ce dispositif-là.
- Speaker #0
Ah, ça c'est très bien. Concernant encore le financement de la formation, toutes les auditrices ne savent peut-être pas que dès qu'elles commencent à travailler et jusqu'à leur retraite, elles ont un compte professionnel de formation, le CPF. Le compte personnel de formation. Le CPF. Alors, où trouve-t-on son propre CPF et comment ce compte... peut être utilisé dans le cadre d'un projet de reconversion?
- Speaker #1
Pour trouver son CPF, il faut créer son compte, encore sur un autre site internet, moncompteformation.gouv.fr.
- Speaker #3
moncompteformation.gouv.fr. Notez, chères auditrices.
- Speaker #1
Grâce à votre numéro de sécu, je crois, vous créez votre compte et du coup, ça fait remonter tout votre historique professionnel et ça vous donne vos droits au CPF. Donc, les droits au CPF, aujourd'hui, c'est de l'argent. Avant, c'était des heures, maintenant, c'est de l'argent. On a un crédit d'argent. Donc,
- Speaker #3
on a de l'argent sur son compte et CPF, et on ne le sait peut-être pas, d'ailleurs, si on va jamais consulter.
- Speaker #1
Non, ça fait... Avant, ça s'appelait le DIF, droits individuels à la formation. Ça doit parler certainement.
- Speaker #0
Il a changé de nom, lui aussi. Oui,
- Speaker #1
il y a plus longtemps. Il y a plus longtemps. Ça nous permet de faire une... Depuis quelques années.
- Speaker #3
Depuis 5 jours de tous ces termes.
- Speaker #1
C'est le CPF, donc le compte. personnel de formation et donc ça permet de se financer des formations ou un bilan de compétences ou son permis de conduire, puisque c'est des choses que nous ne finançons pas, mais grâce à son CPF, c'est possible. Dans le cadre du PTP, le dispositif qu'on gère, le projet de transition professionnelle, si vous montez un dossier avec nous, l'argent qui est sur le CPF sera déduit de votre compte dans le cadre du PTP. Et juste rajouter effectivement que le CPF... On gagne une certaine somme d'argent chaque année et il est bloqué au bout d'un moment. Et donc, si on ne l'utilise pas, il n'augmente pas plus. Donc, il faut essayer de l'utiliser régulièrement pour le vider, pour qu'il se réalimente.
- Speaker #3
On invite toutes nos auditrices à aller voir leur CPF pour voir combien elles ont dessus, finalement.
- Speaker #0
C'est moncompteformation.gouv.fr. C'est l'ex-DIF, lui aussi, là. L'ex-DIF,
- Speaker #1
oui.
- Speaker #3
Et alors, j'avais une question. Si le CPF ne couvre pas le prix total des frais de la formation, est-ce qu'il y a d'autres acteurs qui peuvent compléter ce financement ?
- Speaker #1
Il y a nous, c'est là. C'est nous, en fait.
- Speaker #3
C'est là où vous entrez dans le...
- Speaker #1
Dans le PTP, le CPF est inclus. Il est pris.
- Speaker #0
D'accord. Je voulais juste apporter une petite précision. Le CPF est pris et tout le monde a droit au PTP. Qu'on ait zéro ou que le compteur soit plein. Il n'y a pas de distinction, bien sûr. La porte d'entrée, c'est le fait qu'on soit salarié. On a tous un compte CPF, mais qu'il soit alimenté ou pas.
- Speaker #1
Il faut arriver avec la casquette de salarié pour pouvoir parler de CPF.
- Speaker #0
On peut avoir zéro, on peut avoir déjà précédemment utilisé ces heures pour une formation d'anglais ou un bilan de compétences ou peu importe. Mais on est à le droit.
- Speaker #1
Alors parfois on rêve de changer de métier, mais on ne sait pas vers quel secteur s'orienter. Il est souvent conseillé de faire un bilan de compétences. Alors dans le cadre de nos discussions sur la reconversion, est-ce que ces bilans de compétences sont gratuits ? Est-ce qu'on peut prendre sur son compte de formation ou s'offrir son propre bilan de compétences personnalisé ?
- Speaker #0
Tout est possible. Alors de base, un bilan de compétences n'est pas gratuit. Pour moi, ce n'est pas possible. Ce qui est gratuit, c'est le CEP. On en a parlé en début. Le Conseil en évolution professionnelle, c'est gratuit, mais ce n'est pas considéré comme un bilan de compétences. Le bilan de compétences, c'est vraiment un dispositif qui dure au moins une bonne vingtaine d'heures, 24 heures, qui permet vraiment de faire le point sur son parcours, ses compétences, ses expériences, ce qu'on a envie de faire, plus faire, pour identifier des métiers, pour changer après. C'est en général payant. Si ça ne l'est pas, il faut se poser des questions, je pense.
- Speaker #2
Donc un bilan de compétence de qualité c'est payant ? Oui,
- Speaker #0
je pense.
- Speaker #2
Comment on trouve la bonne personne ?
- Speaker #0
Il y a plein de bouche à oreilles qui fonctionnent. En général, ce genre d'informations passent bien. Il faut toujours comparer. C'est comme tout. Pour être sûr de faire le bon choix, il faut comparer les prestataires, les personnes. Et puis c'est une question de feeling pour un bilan de compétence. Pour en avoir fait un il y a quelques années, si le feeling ne passe pas avec le consultant avec qui vous allez travailler, ça ne va pas marcher.
- Speaker #1
Mais c'est des professions libérales en général qui font les bilans de compétences ?
- Speaker #0
En général, ils sont consultants.
- Speaker #1
Oui, oui, c'est ça.
- Speaker #0
Ils sont consultants, ils sont effectivement à leur compte.
- Speaker #1
Ils ont des compétences et ils font ce métier. Oui, oui,
- Speaker #0
oui. Après, certains peuvent être salariés de centres de bilans de compétences, on va dire des grosses structures, mais ça reste rare. C'est à la marge. Et pour le bilan de compétences, en tout cas, si vous souhaitez en suivre un, soit vous utilisez l'argent qui est sur votre compte CPF, Oui. Parce que c'est fait pour ça. Soit, si vous êtes riche, on laisse le financer sur la mer.
- Speaker #2
On s'offre un bilan de compétences.
- Speaker #0
Mais en général, on utilise ces heures de CPF. Ou alors, l'employeur aussi peut le financer directement sur ses fonds. Il a aussi un budget pour les formations internes ou pour l'évolution de ses salariés. Et si ça se passe bien avec l'employeur et qu'il souhaite vous accompagner et vous faire monter en compétences, il peut aussi vous permettre de faire le point et de le financer lui-même. Et le CPF, voilà, sert à ça. Et après, il est utilisé aussi avec le PTP, dont on en a parlé juste avant. Et le CEP, Conseil en évolution professionnelle, gratuit. Je peux vous faire un schéma après, c'est facile.
- Speaker #1
Non, CPF, BTP... Eh oui,
- Speaker #2
beaucoup de sigles !
- Speaker #1
C'est trop compliqué.
- Speaker #0
C'est compliqué, c'est pour...
- Speaker #1
C'est pas compliqué. En fait, on utilise un peu trop de sigles quand on est comme ça. Et moi, qui ne suis pas de votre métier, je n'ai pas honte de vous dire que... vous me perdez des fois.
- Speaker #0
Oui, je sais.
- Speaker #1
C'est fort de le dire.
- Speaker #0
Je sais. J'ai exercé pendant quelques années la mission de CEP, puisqu'avant d'être chargée d'analyse, j'étais chargée d'information. Et à l'époque, Fongécif, Île-de-France, puisqu'on s'appelait Fongecif, on était en charge du conseil en évolution professionnelle. Donc, j'ai fait ce métier-là pendant quelques années. Et donc, c'est tout un art de décortiquer ce qu'on fait, de faire comprendre et de vulgariser, en fait, le sujet, parce que c'est tellement vaste. Il y a tellement de sigles. Même nous on s'y perd des fois, mais ça va.
- Speaker #1
Marie, il y a une question qu'on n'a pas abordée jusqu'à présent, c'est les aspects psychologiques dans le changement de métier. En fait, je suis cheffe d'équipe, j'ai un métier, je suis perçue comme cela dans mon environnement, dans ma famille, par mon mari, mais finalement je m'aperçois que potentiellement je peux faire un autre job beaucoup plus valorisant pour moi. Ou en tout cas à l'intérieur de mon entreprise. On me regarde comme quelqu'un qui pourrait en faire plus et mieux. Donc, je vais changer de métier. Je commence à l'annoncer. Dans mon entreprise, tout le monde est OK. Quid de mon mari ? Quid de ma famille ? Quid de mon entourage ?
- Speaker #0
C'est un projet qui se travaille dans tous les cas. Il faut être accompagné professionnellement, bien évidemment, mais aussi personnellement. Et un projet de PTP, ça englobe tout le monde. On prend la famille avec soi. Il faut que le conjoint, la conjointe, les enfants... s'ils sont grands, que tout puisse être géré pour avoir le moins de contraintes on va dire possibles c'est à dire que voilà on va Pendant un an, se consacrer à une formation. Donc, on doit déjà se dire de repartir à l'école. Après plusieurs années d'expérience professionnelle,
- Speaker #2
on est sorti à l'école.
- Speaker #0
Mais complètement, tout change. Et donc, il faut se remettre dans une posture d'apprenant, ce qui n'est déjà pas simple.
- Speaker #2
Je suis mère de famille, j'ai des petits-enfants.
- Speaker #0
C'est exactement ce qui s'est passé pour moi. J'ai vécu ça il y a quelques temps.
- Speaker #2
Il faut que le conjoint soit aidant et prenne sa part des tâches domestiques et d'éducation. On doit se former en rapportant du travail le soir à la maison parce qu'on est retourné à l'école finalement.
- Speaker #0
Oui, parce qu'aller en formation, ok, on va en formation de 9h à 17h, super. Mais après, il y a du travail personnel, il y a des devoirs, il y a des examens à préparer. Il y a énormément de choses qui vont nous mobiliser tous les week-ends, tous les jours de repos. On pourrait passer du temps en famille. Il faut se dire que pendant un an, on se coupe. Et... faire en sorte que le conjoint, les enfants soient là aussi pour nous décharger d'énormément de choses à côté.
- Speaker #2
Ils peuvent être les premiers supporters finalement.
- Speaker #0
Absolument. Il faut que la famille soit dans le processus. Sinon, c'est plus compliqué. Ça marche bien sûr à partir du moment. Ce qui compte c'est soit ce qu'on a envie de faire, mais si tout le monde nous accompagne, c'est mieux.
- Speaker #2
Et c'est la fin de cet épisode sur la reconversion professionnelle des femmes. Merci à Marie, notre experte, d'avoir répondu à nos questions. Merci beaucoup. Merci, merci Marie. Merci à nos auditrices, à nos auditeurs d'avoir écouté cet épisode. On espère que vous avez appris plein de choses sur le dispositif Transition Pro. Donc, je répète, le CPF, le compte personnel de formation et le PTP, le projet de transition professionnelle. Et si cet épisode vous a plu, n'hésitez pas à le partager à partir de votre appli Spotify, Apple Podcasts, Deezer entre autres. Abonnez-vous à notre podcast, parlez-en à vos copines, votre sœur, vos cousines, vos collègues, votre fille, votre mère. N'hésitez pas à nous laisser des commentaires et des étoiles. Vous pouvez aussi retrouver les conseils de Thierry dans les livres qu'il a co-écrits Les filles osont parler argent chez Dunod et aussi L'argent au féminin aux éditions Ellipse. Vous pouvez également nous contacter via LinkedIn et par notre compte Instagram Argent:parlons cash les filles! Et on vous dit à bientôt pour un nouvel épisode.
- Speaker #1
À bientôt.