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Au Comptoir Durable

être minimaliste est-ce vivre dans le manque ?

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12min |14/10/2025
Play
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12min |14/10/2025
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Description

Voici une idée reçue très répandue et j'avais envie de partager mon avis sur le sujet ! Est-ce que le minimalisme c’est se priver ? Est-ce que le minimalisme, c’est renoncer à la beauté, au confort ou au plaisir ? Ou alors est-ce que ça n'est pas une forme de liberté nouvelle ✨


Je suis Léa et je partage mon quotidien et les découvertes qui m'accompagnent dans ma démarche vers un mode de vie plus simple 🌱


Instagram - Youtube - Tiktok


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Aujourd'hui j'avais envie de revenir avec vous sur une idée reçue qui est que le minimalisme serait vivre dans le manque. Ça c'est quelque chose que je reçois souvent comme message, pas forcément de ma communauté, mais quand j'ai des contenus qui vont un petit peu jusqu'à l'extérieur, des gens qui ne connaissent pas forcément le fait d'être minimaliste, de vivre avec moins, qui associent ça très souvent à vivre dans le manque et souvent à être frustré, vraiment du fait de se priver, le fait de se contenter de peu, ça va. pour eux avec le fait de renoncer au confort, au plaisir. Et c'est quelque chose qui est très important, je trouve, et que j'avais envie d'aborder aujourd'hui, puisque vous le savez peut-être, mais pour moi, c'est vraiment pas le cas. Et même pour moi, le minimalisme, c'est justement une forme de liberté ou de plaisir qui amène sur un autre confort, moins de charge mentale, beaucoup plus de temps et qui me permet aussi d'apprécier beaucoup plus la beauté de la vie. Donc j'avais envie de vous partager ma vision des choses, même si je peux comprendre qu'a priori pour certaines personnes qui ont un confort de vie, qui dépensent beaucoup, etc., le fait d'être minimaliste peut être vu comme se priver. Mais je pense déjà que cette idée de manque vient du fait qu'on associe très souvent le minimalisme qui est un art contemporain, où on voit très souvent des peintures qui sont très simples. Donc très souvent c'est associé à des appartements vides, des murs blancs, une vie sans confort. Ça, cette idée de minimalisme qui est plutôt un art contemporain et non le mode de vie dont moi je parle, je vous en avais parlé dans un épisode de podcast qui s'appelle « Les pièges du minimalisme esthétique Instagram vs la réalité » parce que très souvent, on a cette image que le minimalisme doit être parfait, doit être simple, doit être blanc, doit être vraiment très esthétique alors que pour moi, vous le savez peut-être si vous avez déjà vu des photos de mon appartement, mais pour moi, ça peut être coloré, ça peut être vivant et justement, c'est encore plus. ... Se reconnecter à la vie que de s'en éloigner. Donc je pense qu'il y a une grosse partie déjà qui vient de ça, du minimalisme qu'on peut voir, soit qu'on associe à l'art contemporain, soit qu'on peut voir sur les réseaux sociaux, donc vraiment très esthétique, très épuré. Des intérieurs aussi qui peuvent sembler froids, donc qui peuvent très bien correspondre à certaines personnes. Moi en tout cas, ce n'est pas forcément ce à quoi j'aspire pour mon intérieur. Mais du coup, je comprends que ce minimalisme peut être associé à la privation, parce qu'on voit très peu de choses dans les appartements, et qu'on se dit ok mais en fait comment ces gens vivent avec si peu. Forcément, il y a certains besoins qui ne sont pas remplis. Mais il faut savoir que le minimalisme, ce n'est pas une compétition pour avoir le moins d'objets possible. Je sais que pour mon dressing, il y a certaines personnes qui me demandent combien j'ai de pièces, etc. J'en ai déjà parlé, j'ai déjà fait des vidéos sur YouTube dédiées à tout ça. Mais dans la vie, je ne compte pas non plus le nombre d'objets que j'ai chez moi. Et je ne me dis pas, ok, j'ai un objet qui sort, un objet qui rentre. Ça peut être une bonne technique, mais ce n'est pas non plus comment je fonctionne. Je fonctionne vraiment aux besoins. et aux choses qui ont de l'importance, qui sont utiles chez moi. Et comme je vous le dis très souvent, j'ai vu aussi sur le long terme que ça m'apportait énormément de bienfaits. Je vous en ai fait aussi un épisode de podcast il n'y a pas longtemps qui s'appelle « J'ai désencombré 80% de mes affaires, voilà ce que j'ai appris » ou encore l'épisode « Pourquoi posséder moins m'a rendu plus riche » où vraiment je vous énumère tous les avantages du fait de posséder moins. selon moi et ce n'est pas faire la course pour avoir le moins d'objets possible donc sachez que vous pouvez très bien être minimaliste et avoir pas mal d'objets après si ils vous servent tous et si ils sont tous utiles c'est vraiment selon vous il n'y a pas de personne qui doit se proclamer minimaliste avec tant d'objets c'est vraiment pas quelque chose, c'est vraiment pas des cases c'est juste un mode de vie au global qui fait que vous repensez votre consommation et que vous essayez de vivre avec le moins possible pour vous mais ça personne d'autre peut le savoir à part vous Merci. Moi, j'ai une façon de vivre qui sera très différente de la vôtre. Peut-être que vous aurez besoin de moins d'objets que moi, peut-être plus. C'est vraiment plus une philosophie de vie, une philosophie de choix, d'essayer de se concentrer sur ce qui compte vraiment, donc dans les objets et même dans la vie, dans les expériences de vie en règle générale, et se libérer du reste, que ce soit dans nos relations, que ce soit dans notre travail, que ce soit dans les choses qu'on vit au quotidien. c'est se libérer à la fois des objets qui nous encombrent, mais aussi des choses qui ne nous rendent pas heureux. Donc je peux comprendre cette idée de manque, mais vraiment, ce n'est pas se forcer à enlever des choses ou à enlever un nombre d'objets pour rentrer dans une catégorie, par exemple pour avoir moins de 100 objets chez soi. Moi, par exemple, je vais vous prendre l'exemple de la télé. Il y a beaucoup de gens pour qui ça pourrait être difficile de se dire, ok, il faut enlever une télé. Alors déjà, ce n'est pas parce que vous avez une télé que vous n'êtes pas minimaliste. Et à l'inverse, ce n'est pas parce que vous n'avez pas de télé que vous l'êtes. Enfin, voilà, c'est vraiment... personnel, je trouve, de se catégoriser comme minimaliste ou non. Moi, je trouve aussi que c'est un terme qui permet de rassembler et de voir vers quoi on veut se diriger. Mais comme je le dis tout le temps, le minimalisme, c'est vraiment tout au long de la vie, puisqu'il y a tout le temps de nouveaux besoins qui arrivent, on est tout le temps en train de désencombrer, de trier, peut-être de voir des choses, des expériences de vie qui nous conviennent moins qu'avant et de s'en libérer. Donc c'est vraiment plus une philosophie de vie. Par exemple, je n'ai pas plus de télé parce que je me suis dit « Ok, je vais me faire un challenge de ne plus avoir de télé, même si je la regarde tout le temps. Il faut absolument que je ne l'ai plus, comme ça, ça fera les murs blancs, vide chez moi, etc. » Non, je n'ai pas de télé, tout simplement parce que je préfère créer, passer du temps avec ma fille et très honnêtement, ne pas avoir cette chose en fond qui peut être allumée très facilement. que ce soit par elle ou par moi, et qui peut faire un bruit de fond, ça peut être le cas chez certaines personnes, voilà, on rentre, on allume la télé par automatisme, ou le fait que ça soit beaucoup moins accessible à la maison, ça permet de passer du temps sans écran, vraiment, avec ma fille, je suis vraiment tellement contente d'avoir instauré ça, parce que je sais très bien que depuis petite, elle aurait pu déjà associer très facilement le fait de prendre la télécommande, d'allumer la télé, même s'il y a des règles, etc., je trouve ça déjà beaucoup plus facile quand la télé n'est pas à disposition. Et quand il faut que je lui mette par exemple la tablette avec un temps d'écran défini, etc. Que ce n'est pas sa tablette, donc c'est la mienne. Ce n'est pas un objet qui appartient à tout le monde. Mais c'est moi qui décide de lui prêter sur des temps définis. C'est vraiment très différent d'avoir une télé qui est à disposition et allumée tout le temps. Mais bref, ça reste un exemple de vie pour moi. Mais c'est vraiment pour vous dire que moi quand je dis que j'ai 50 pièces dans mon dressing, je ne me fixe pas d'objectif. Et c'est parce que j'ai trouvé un équilibre comme ça. J'ai vraiment... trouver que ça me correspondait et que j'avais plus de bonheur à avoir que 50 pièces dans mes vêtements parce que je passe beaucoup moins de temps à m'habiller le matin parce que je sais directement vers quelles pièces je vais aller étant donné que je les aime toutes parce que j'en ai peu parce que j'en prends soin etc et comme ça chaque chose que j'ai petit à petit enlevé désencombré ça m'a apporté à l'inverse du bonheur et pas de la souffrance du manque d'enlever des choses chez moi donc encore une fois pour moi être minimaliste mais c'est vraiment choisir L'abondance, mais autrement. Ce n'est pas vivre dans le manque, mais c'est vivre dans la clarté. Donc vraiment savoir ce dont on a besoin, ce qu'on aime, ce qui nous nourrit vraiment. Et comme je le dis toujours, quand on retire le superflu, on fait vraiment de la place pour autre chose, pour du calme, pour de la créativité, pour des relations qui nous tiennent à cœur, pour des expériences de vie. Et cette place-là, pour moi, c'est vraiment une forme d'abondance. C'est vraiment ça qui me nourrit au quotidien et c'est ça que j'ai envie d'avoir. le plus dans ma vie versus les objets qui pourraient me prendre un temps infini à entretenir, même à acheter, à consommer, etc. Donc par exemple, avoir moins de vêtements, comme je vous le disais, ça me permet de ne garder uniquement que ce que j'aime porter et moins d'objets, ça me permet d'avoir plus d'espace pour jouer avec ma fille, pour pouvoir créer, pour pouvoir vivre des moments, pour pouvoir inviter des gens. Mais finalement, le fait de vivre avec moins, pour moi, c'est vraiment vivre mieux avec juste ce qu'il me faut. Mais c'est vraiment vivre plus riche, en fait. Ça m'apporte beaucoup plus que ça pourrait me priver ou ça pourrait me frustrer. Mais ça, encore une fois, j'ai l'impression que je l'ai compris plus avec le temps. Petit à petit, en désencombrant, je me suis dit, mais en fait, j'ai plus de bonheur à désencombrer, à trier des choses et à me débarrasser, à avoir de la place chez moi. Et ça, je pense que c'est peut-être aussi lié à ma personnalité, autre qu'à mon mode de vie, mais c'est vraiment ce vers quoi je pense j'ai toujours aspiré de ne pas vivre dans un endroit qui était encombré de déco, etc. J'ai eu ma... période, je pense, quand je suis arrivée vraiment dans mon appartement où j'ai voulu faire à ma façon. Et puis petit à petit, en fait, prenant en compte aussi l'entretien de la maison, la charge mentale avec un enfant, etc., j'ai vraiment vu que j'y gagnais à avoir moins parce que chez moi, tout est à sa place. Quand je cherche quelque chose, j'ai grande chance de le trouver parce que vraiment chaque endroit est défini. Il y a aussi peu d'endroits où chercher parce que j'ai peu de meubles, parce que j'ai... peu de choses en règle générale et vraiment au quotidien, je vous jure que c'est un bonheur de pouvoir retrouver les choses facilement et d'avoir tout à portée de main. Bien sûr, pour ça, je vous le dis très souvent, mais pour moi, ça passe par repenser sa relation à la consommation. Souvent, dans cette sensualité, aujourd'hui, on associe aussi le fait d'avoir plus, à être mieux, avoir un meilleur bien-être, etc., à être plus heureux, alors que pour moi, vraiment, le mieux pour vous, ce n'est pas forcément d'avoir plus, mais c'est d'avoir le juste équilibre. Donc à force d'accumuler, parfois on peut s'épuiser mentalement, financièrement, écologiquement, et je trouve que d'avoir le juste nombre d'objets, de relations, d'avoir des choses qui nous épanouissent au quotidien, ça permet vraiment de retrouver son équilibre, son confort, et de développer aussi un bien-être intérieur. Donc le minimalisme pour moi c'est vraiment dire non à l'excès, et dire oui à ce qui est essentiel pour nous. Et c'est pas toujours facile, parce qu'en vrai... Il faut déjà trouver ce qui est essentiel pour nous. D'une période à l'autre, ça change, ça ne sera pas toujours la même chose. C'est pour ça qu'il y a toujours des choses à désencombrer, c'est pour ça qu'on ne peut pas figer en un espace-temps. Ok, là, actuellement, j'ai tout ce qu'il me faut et dans quelques années, j'aurai plus besoin d'autre chose. C'est pour ça que je vous dis toujours que, par exemple, mon dressing évolue. Il y a une ou deux pièces qui s'en vont, une ou deux pièces qui partent de temps en temps, qui arrivent aussi et c'est pareil pour tout le monde. Tout dans ma maison, c'est pour ça que ma maison évolue et heureusement parce qu'on a aussi cette image parfois du minimalisme qui est figée dans le sens où on a tant de choses et c'est bon, on ne va plus acheter, on ne va plus se séparer de rien du tout. Mais en fait, c'est l'inverse, sauf que ça devient plus facile de trier et de désencombrer quand on a déjà très peu. On reste dans une dynamique de consommation et de tri et de désencombrement, mais vraiment réduite. au maximum et c'est ça qui est cool, ça nous empêche pas d'acheter, ça nous empêche pas de consommer, ça nous empêche pas d'avoir de nouveaux besoins, de nouveaux vêtements qu'on adore, mais par contre c'est réduit et je trouve qu'on en profite aussi beaucoup plus du fait que ça soit assez rare. Autre chose aussi qui est parfois compliquée, c'est pour ça que je dis toujours pour moi que le minimalisme ou la relation à la consommation, ce n'est pas uniquement la relation aux objets, c'est très compliqué, c'est très complexe, c'est aussi lié à nos insécurités, à nos peurs. Parfois le manque c'est aussi une peur, la peur de manquer de confort, de sécurité, de reconnaissance, c'est aussi l'image sociale qu'on renvoie à tout ce qui est objet et possession. Donc c'est très difficile parce que ça nous invite aussi le minimalisme à nous confronter à ces peurs, à ce qu'on peut penser de nous, à ce qui nous manque vraiment. Et donc parfois ça demande beaucoup de travail personnel, de travail sur nous-mêmes, de travail intérieur pour finalement repenser cette relation à la consommation et revoir son équilibre. Donc encore une fois c'est quelque chose qui prend du temps. temps. Je pense qu'il faut vraiment semer des petites graines petit à petit, essayer de trier petit à petit, de repenser sa consommation, sa manière d'acheter mais ça ne peut pas se faire non plus du jour au lendemain et ça n'est jamais figé comme je vous le disais. Pour moi être minimaliste du coup ça n'est vraiment pas associé à la privation, c'est vraiment justement être en équilibre et trouver ce qu'il nous faut uniquement pour nous, c'est pas vivre dans le manque mais plus vivre dans l'intention de ce qu'on veut pour notre vie. Donc on peut choisir de garder énormément de choses, mais on peut aussi se libérer des choses qui nous sont inutiles ou qui nous pèsent. Et tout ça peut nous apporter une grande liberté. Donc vraiment justement pour moi quand j'entends minimalisme, je pense pas à frustration, à vide, à quelque chose qui serait inhumain, inanimé, figé. Mais je pense vraiment à la liberté de pouvoir organiser son temps, son espace beaucoup plus facilement. et c'est ça vraiment qui me... porte aujourd'hui et qui fait que je continue ce mode de vie et que je vous en parle régulièrement. Voilà pour cet épisode, j'espère que vous retiendrez du coup que si pour vous le minimalisme c'est vivre dans le manque, c'est justement que vous n'avez pas trouvé votre juste équilibre et qu'on n'a pas besoin forcément de se priver de quoi que ce soit pour être minimaliste. Merci en tout cas d'avoir écouté cet épisode jusqu'au bout et on se retrouve la semaine prochaine pour un nouvel épisode. Ciao !

Description

Voici une idée reçue très répandue et j'avais envie de partager mon avis sur le sujet ! Est-ce que le minimalisme c’est se priver ? Est-ce que le minimalisme, c’est renoncer à la beauté, au confort ou au plaisir ? Ou alors est-ce que ça n'est pas une forme de liberté nouvelle ✨


Je suis Léa et je partage mon quotidien et les découvertes qui m'accompagnent dans ma démarche vers un mode de vie plus simple 🌱


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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

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  • Speaker #0

    Aujourd'hui j'avais envie de revenir avec vous sur une idée reçue qui est que le minimalisme serait vivre dans le manque. Ça c'est quelque chose que je reçois souvent comme message, pas forcément de ma communauté, mais quand j'ai des contenus qui vont un petit peu jusqu'à l'extérieur, des gens qui ne connaissent pas forcément le fait d'être minimaliste, de vivre avec moins, qui associent ça très souvent à vivre dans le manque et souvent à être frustré, vraiment du fait de se priver, le fait de se contenter de peu, ça va. pour eux avec le fait de renoncer au confort, au plaisir. Et c'est quelque chose qui est très important, je trouve, et que j'avais envie d'aborder aujourd'hui, puisque vous le savez peut-être, mais pour moi, c'est vraiment pas le cas. Et même pour moi, le minimalisme, c'est justement une forme de liberté ou de plaisir qui amène sur un autre confort, moins de charge mentale, beaucoup plus de temps et qui me permet aussi d'apprécier beaucoup plus la beauté de la vie. Donc j'avais envie de vous partager ma vision des choses, même si je peux comprendre qu'a priori pour certaines personnes qui ont un confort de vie, qui dépensent beaucoup, etc., le fait d'être minimaliste peut être vu comme se priver. Mais je pense déjà que cette idée de manque vient du fait qu'on associe très souvent le minimalisme qui est un art contemporain, où on voit très souvent des peintures qui sont très simples. Donc très souvent c'est associé à des appartements vides, des murs blancs, une vie sans confort. Ça, cette idée de minimalisme qui est plutôt un art contemporain et non le mode de vie dont moi je parle, je vous en avais parlé dans un épisode de podcast qui s'appelle « Les pièges du minimalisme esthétique Instagram vs la réalité » parce que très souvent, on a cette image que le minimalisme doit être parfait, doit être simple, doit être blanc, doit être vraiment très esthétique alors que pour moi, vous le savez peut-être si vous avez déjà vu des photos de mon appartement, mais pour moi, ça peut être coloré, ça peut être vivant et justement, c'est encore plus. ... Se reconnecter à la vie que de s'en éloigner. Donc je pense qu'il y a une grosse partie déjà qui vient de ça, du minimalisme qu'on peut voir, soit qu'on associe à l'art contemporain, soit qu'on peut voir sur les réseaux sociaux, donc vraiment très esthétique, très épuré. Des intérieurs aussi qui peuvent sembler froids, donc qui peuvent très bien correspondre à certaines personnes. Moi en tout cas, ce n'est pas forcément ce à quoi j'aspire pour mon intérieur. Mais du coup, je comprends que ce minimalisme peut être associé à la privation, parce qu'on voit très peu de choses dans les appartements, et qu'on se dit ok mais en fait comment ces gens vivent avec si peu. Forcément, il y a certains besoins qui ne sont pas remplis. Mais il faut savoir que le minimalisme, ce n'est pas une compétition pour avoir le moins d'objets possible. Je sais que pour mon dressing, il y a certaines personnes qui me demandent combien j'ai de pièces, etc. J'en ai déjà parlé, j'ai déjà fait des vidéos sur YouTube dédiées à tout ça. Mais dans la vie, je ne compte pas non plus le nombre d'objets que j'ai chez moi. Et je ne me dis pas, ok, j'ai un objet qui sort, un objet qui rentre. Ça peut être une bonne technique, mais ce n'est pas non plus comment je fonctionne. Je fonctionne vraiment aux besoins. et aux choses qui ont de l'importance, qui sont utiles chez moi. Et comme je vous le dis très souvent, j'ai vu aussi sur le long terme que ça m'apportait énormément de bienfaits. Je vous en ai fait aussi un épisode de podcast il n'y a pas longtemps qui s'appelle « J'ai désencombré 80% de mes affaires, voilà ce que j'ai appris » ou encore l'épisode « Pourquoi posséder moins m'a rendu plus riche » où vraiment je vous énumère tous les avantages du fait de posséder moins. selon moi et ce n'est pas faire la course pour avoir le moins d'objets possible donc sachez que vous pouvez très bien être minimaliste et avoir pas mal d'objets après si ils vous servent tous et si ils sont tous utiles c'est vraiment selon vous il n'y a pas de personne qui doit se proclamer minimaliste avec tant d'objets c'est vraiment pas quelque chose, c'est vraiment pas des cases c'est juste un mode de vie au global qui fait que vous repensez votre consommation et que vous essayez de vivre avec le moins possible pour vous mais ça personne d'autre peut le savoir à part vous Merci. Moi, j'ai une façon de vivre qui sera très différente de la vôtre. Peut-être que vous aurez besoin de moins d'objets que moi, peut-être plus. C'est vraiment plus une philosophie de vie, une philosophie de choix, d'essayer de se concentrer sur ce qui compte vraiment, donc dans les objets et même dans la vie, dans les expériences de vie en règle générale, et se libérer du reste, que ce soit dans nos relations, que ce soit dans notre travail, que ce soit dans les choses qu'on vit au quotidien. c'est se libérer à la fois des objets qui nous encombrent, mais aussi des choses qui ne nous rendent pas heureux. Donc je peux comprendre cette idée de manque, mais vraiment, ce n'est pas se forcer à enlever des choses ou à enlever un nombre d'objets pour rentrer dans une catégorie, par exemple pour avoir moins de 100 objets chez soi. Moi, par exemple, je vais vous prendre l'exemple de la télé. Il y a beaucoup de gens pour qui ça pourrait être difficile de se dire, ok, il faut enlever une télé. Alors déjà, ce n'est pas parce que vous avez une télé que vous n'êtes pas minimaliste. Et à l'inverse, ce n'est pas parce que vous n'avez pas de télé que vous l'êtes. Enfin, voilà, c'est vraiment... personnel, je trouve, de se catégoriser comme minimaliste ou non. Moi, je trouve aussi que c'est un terme qui permet de rassembler et de voir vers quoi on veut se diriger. Mais comme je le dis tout le temps, le minimalisme, c'est vraiment tout au long de la vie, puisqu'il y a tout le temps de nouveaux besoins qui arrivent, on est tout le temps en train de désencombrer, de trier, peut-être de voir des choses, des expériences de vie qui nous conviennent moins qu'avant et de s'en libérer. Donc c'est vraiment plus une philosophie de vie. Par exemple, je n'ai pas plus de télé parce que je me suis dit « Ok, je vais me faire un challenge de ne plus avoir de télé, même si je la regarde tout le temps. Il faut absolument que je ne l'ai plus, comme ça, ça fera les murs blancs, vide chez moi, etc. » Non, je n'ai pas de télé, tout simplement parce que je préfère créer, passer du temps avec ma fille et très honnêtement, ne pas avoir cette chose en fond qui peut être allumée très facilement. que ce soit par elle ou par moi, et qui peut faire un bruit de fond, ça peut être le cas chez certaines personnes, voilà, on rentre, on allume la télé par automatisme, ou le fait que ça soit beaucoup moins accessible à la maison, ça permet de passer du temps sans écran, vraiment, avec ma fille, je suis vraiment tellement contente d'avoir instauré ça, parce que je sais très bien que depuis petite, elle aurait pu déjà associer très facilement le fait de prendre la télécommande, d'allumer la télé, même s'il y a des règles, etc., je trouve ça déjà beaucoup plus facile quand la télé n'est pas à disposition. Et quand il faut que je lui mette par exemple la tablette avec un temps d'écran défini, etc. Que ce n'est pas sa tablette, donc c'est la mienne. Ce n'est pas un objet qui appartient à tout le monde. Mais c'est moi qui décide de lui prêter sur des temps définis. C'est vraiment très différent d'avoir une télé qui est à disposition et allumée tout le temps. Mais bref, ça reste un exemple de vie pour moi. Mais c'est vraiment pour vous dire que moi quand je dis que j'ai 50 pièces dans mon dressing, je ne me fixe pas d'objectif. Et c'est parce que j'ai trouvé un équilibre comme ça. J'ai vraiment... trouver que ça me correspondait et que j'avais plus de bonheur à avoir que 50 pièces dans mes vêtements parce que je passe beaucoup moins de temps à m'habiller le matin parce que je sais directement vers quelles pièces je vais aller étant donné que je les aime toutes parce que j'en ai peu parce que j'en prends soin etc et comme ça chaque chose que j'ai petit à petit enlevé désencombré ça m'a apporté à l'inverse du bonheur et pas de la souffrance du manque d'enlever des choses chez moi donc encore une fois pour moi être minimaliste mais c'est vraiment choisir L'abondance, mais autrement. Ce n'est pas vivre dans le manque, mais c'est vivre dans la clarté. Donc vraiment savoir ce dont on a besoin, ce qu'on aime, ce qui nous nourrit vraiment. Et comme je le dis toujours, quand on retire le superflu, on fait vraiment de la place pour autre chose, pour du calme, pour de la créativité, pour des relations qui nous tiennent à cœur, pour des expériences de vie. Et cette place-là, pour moi, c'est vraiment une forme d'abondance. C'est vraiment ça qui me nourrit au quotidien et c'est ça que j'ai envie d'avoir. le plus dans ma vie versus les objets qui pourraient me prendre un temps infini à entretenir, même à acheter, à consommer, etc. Donc par exemple, avoir moins de vêtements, comme je vous le disais, ça me permet de ne garder uniquement que ce que j'aime porter et moins d'objets, ça me permet d'avoir plus d'espace pour jouer avec ma fille, pour pouvoir créer, pour pouvoir vivre des moments, pour pouvoir inviter des gens. Mais finalement, le fait de vivre avec moins, pour moi, c'est vraiment vivre mieux avec juste ce qu'il me faut. Mais c'est vraiment vivre plus riche, en fait. Ça m'apporte beaucoup plus que ça pourrait me priver ou ça pourrait me frustrer. Mais ça, encore une fois, j'ai l'impression que je l'ai compris plus avec le temps. Petit à petit, en désencombrant, je me suis dit, mais en fait, j'ai plus de bonheur à désencombrer, à trier des choses et à me débarrasser, à avoir de la place chez moi. Et ça, je pense que c'est peut-être aussi lié à ma personnalité, autre qu'à mon mode de vie, mais c'est vraiment ce vers quoi je pense j'ai toujours aspiré de ne pas vivre dans un endroit qui était encombré de déco, etc. J'ai eu ma... période, je pense, quand je suis arrivée vraiment dans mon appartement où j'ai voulu faire à ma façon. Et puis petit à petit, en fait, prenant en compte aussi l'entretien de la maison, la charge mentale avec un enfant, etc., j'ai vraiment vu que j'y gagnais à avoir moins parce que chez moi, tout est à sa place. Quand je cherche quelque chose, j'ai grande chance de le trouver parce que vraiment chaque endroit est défini. Il y a aussi peu d'endroits où chercher parce que j'ai peu de meubles, parce que j'ai... peu de choses en règle générale et vraiment au quotidien, je vous jure que c'est un bonheur de pouvoir retrouver les choses facilement et d'avoir tout à portée de main. Bien sûr, pour ça, je vous le dis très souvent, mais pour moi, ça passe par repenser sa relation à la consommation. Souvent, dans cette sensualité, aujourd'hui, on associe aussi le fait d'avoir plus, à être mieux, avoir un meilleur bien-être, etc., à être plus heureux, alors que pour moi, vraiment, le mieux pour vous, ce n'est pas forcément d'avoir plus, mais c'est d'avoir le juste équilibre. Donc à force d'accumuler, parfois on peut s'épuiser mentalement, financièrement, écologiquement, et je trouve que d'avoir le juste nombre d'objets, de relations, d'avoir des choses qui nous épanouissent au quotidien, ça permet vraiment de retrouver son équilibre, son confort, et de développer aussi un bien-être intérieur. Donc le minimalisme pour moi c'est vraiment dire non à l'excès, et dire oui à ce qui est essentiel pour nous. Et c'est pas toujours facile, parce qu'en vrai... Il faut déjà trouver ce qui est essentiel pour nous. D'une période à l'autre, ça change, ça ne sera pas toujours la même chose. C'est pour ça qu'il y a toujours des choses à désencombrer, c'est pour ça qu'on ne peut pas figer en un espace-temps. Ok, là, actuellement, j'ai tout ce qu'il me faut et dans quelques années, j'aurai plus besoin d'autre chose. C'est pour ça que je vous dis toujours que, par exemple, mon dressing évolue. Il y a une ou deux pièces qui s'en vont, une ou deux pièces qui partent de temps en temps, qui arrivent aussi et c'est pareil pour tout le monde. Tout dans ma maison, c'est pour ça que ma maison évolue et heureusement parce qu'on a aussi cette image parfois du minimalisme qui est figée dans le sens où on a tant de choses et c'est bon, on ne va plus acheter, on ne va plus se séparer de rien du tout. Mais en fait, c'est l'inverse, sauf que ça devient plus facile de trier et de désencombrer quand on a déjà très peu. On reste dans une dynamique de consommation et de tri et de désencombrement, mais vraiment réduite. au maximum et c'est ça qui est cool, ça nous empêche pas d'acheter, ça nous empêche pas de consommer, ça nous empêche pas d'avoir de nouveaux besoins, de nouveaux vêtements qu'on adore, mais par contre c'est réduit et je trouve qu'on en profite aussi beaucoup plus du fait que ça soit assez rare. Autre chose aussi qui est parfois compliquée, c'est pour ça que je dis toujours pour moi que le minimalisme ou la relation à la consommation, ce n'est pas uniquement la relation aux objets, c'est très compliqué, c'est très complexe, c'est aussi lié à nos insécurités, à nos peurs. Parfois le manque c'est aussi une peur, la peur de manquer de confort, de sécurité, de reconnaissance, c'est aussi l'image sociale qu'on renvoie à tout ce qui est objet et possession. Donc c'est très difficile parce que ça nous invite aussi le minimalisme à nous confronter à ces peurs, à ce qu'on peut penser de nous, à ce qui nous manque vraiment. Et donc parfois ça demande beaucoup de travail personnel, de travail sur nous-mêmes, de travail intérieur pour finalement repenser cette relation à la consommation et revoir son équilibre. Donc encore une fois c'est quelque chose qui prend du temps. temps. Je pense qu'il faut vraiment semer des petites graines petit à petit, essayer de trier petit à petit, de repenser sa consommation, sa manière d'acheter mais ça ne peut pas se faire non plus du jour au lendemain et ça n'est jamais figé comme je vous le disais. Pour moi être minimaliste du coup ça n'est vraiment pas associé à la privation, c'est vraiment justement être en équilibre et trouver ce qu'il nous faut uniquement pour nous, c'est pas vivre dans le manque mais plus vivre dans l'intention de ce qu'on veut pour notre vie. Donc on peut choisir de garder énormément de choses, mais on peut aussi se libérer des choses qui nous sont inutiles ou qui nous pèsent. Et tout ça peut nous apporter une grande liberté. Donc vraiment justement pour moi quand j'entends minimalisme, je pense pas à frustration, à vide, à quelque chose qui serait inhumain, inanimé, figé. Mais je pense vraiment à la liberté de pouvoir organiser son temps, son espace beaucoup plus facilement. et c'est ça vraiment qui me... porte aujourd'hui et qui fait que je continue ce mode de vie et que je vous en parle régulièrement. Voilà pour cet épisode, j'espère que vous retiendrez du coup que si pour vous le minimalisme c'est vivre dans le manque, c'est justement que vous n'avez pas trouvé votre juste équilibre et qu'on n'a pas besoin forcément de se priver de quoi que ce soit pour être minimaliste. Merci en tout cas d'avoir écouté cet épisode jusqu'au bout et on se retrouve la semaine prochaine pour un nouvel épisode. Ciao !

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Voici une idée reçue très répandue et j'avais envie de partager mon avis sur le sujet ! Est-ce que le minimalisme c’est se priver ? Est-ce que le minimalisme, c’est renoncer à la beauté, au confort ou au plaisir ? Ou alors est-ce que ça n'est pas une forme de liberté nouvelle ✨


Je suis Léa et je partage mon quotidien et les découvertes qui m'accompagnent dans ma démarche vers un mode de vie plus simple 🌱


Instagram - Youtube - Tiktok


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Aujourd'hui j'avais envie de revenir avec vous sur une idée reçue qui est que le minimalisme serait vivre dans le manque. Ça c'est quelque chose que je reçois souvent comme message, pas forcément de ma communauté, mais quand j'ai des contenus qui vont un petit peu jusqu'à l'extérieur, des gens qui ne connaissent pas forcément le fait d'être minimaliste, de vivre avec moins, qui associent ça très souvent à vivre dans le manque et souvent à être frustré, vraiment du fait de se priver, le fait de se contenter de peu, ça va. pour eux avec le fait de renoncer au confort, au plaisir. Et c'est quelque chose qui est très important, je trouve, et que j'avais envie d'aborder aujourd'hui, puisque vous le savez peut-être, mais pour moi, c'est vraiment pas le cas. Et même pour moi, le minimalisme, c'est justement une forme de liberté ou de plaisir qui amène sur un autre confort, moins de charge mentale, beaucoup plus de temps et qui me permet aussi d'apprécier beaucoup plus la beauté de la vie. Donc j'avais envie de vous partager ma vision des choses, même si je peux comprendre qu'a priori pour certaines personnes qui ont un confort de vie, qui dépensent beaucoup, etc., le fait d'être minimaliste peut être vu comme se priver. Mais je pense déjà que cette idée de manque vient du fait qu'on associe très souvent le minimalisme qui est un art contemporain, où on voit très souvent des peintures qui sont très simples. Donc très souvent c'est associé à des appartements vides, des murs blancs, une vie sans confort. Ça, cette idée de minimalisme qui est plutôt un art contemporain et non le mode de vie dont moi je parle, je vous en avais parlé dans un épisode de podcast qui s'appelle « Les pièges du minimalisme esthétique Instagram vs la réalité » parce que très souvent, on a cette image que le minimalisme doit être parfait, doit être simple, doit être blanc, doit être vraiment très esthétique alors que pour moi, vous le savez peut-être si vous avez déjà vu des photos de mon appartement, mais pour moi, ça peut être coloré, ça peut être vivant et justement, c'est encore plus. ... Se reconnecter à la vie que de s'en éloigner. Donc je pense qu'il y a une grosse partie déjà qui vient de ça, du minimalisme qu'on peut voir, soit qu'on associe à l'art contemporain, soit qu'on peut voir sur les réseaux sociaux, donc vraiment très esthétique, très épuré. Des intérieurs aussi qui peuvent sembler froids, donc qui peuvent très bien correspondre à certaines personnes. Moi en tout cas, ce n'est pas forcément ce à quoi j'aspire pour mon intérieur. Mais du coup, je comprends que ce minimalisme peut être associé à la privation, parce qu'on voit très peu de choses dans les appartements, et qu'on se dit ok mais en fait comment ces gens vivent avec si peu. Forcément, il y a certains besoins qui ne sont pas remplis. Mais il faut savoir que le minimalisme, ce n'est pas une compétition pour avoir le moins d'objets possible. Je sais que pour mon dressing, il y a certaines personnes qui me demandent combien j'ai de pièces, etc. J'en ai déjà parlé, j'ai déjà fait des vidéos sur YouTube dédiées à tout ça. Mais dans la vie, je ne compte pas non plus le nombre d'objets que j'ai chez moi. Et je ne me dis pas, ok, j'ai un objet qui sort, un objet qui rentre. Ça peut être une bonne technique, mais ce n'est pas non plus comment je fonctionne. Je fonctionne vraiment aux besoins. et aux choses qui ont de l'importance, qui sont utiles chez moi. Et comme je vous le dis très souvent, j'ai vu aussi sur le long terme que ça m'apportait énormément de bienfaits. Je vous en ai fait aussi un épisode de podcast il n'y a pas longtemps qui s'appelle « J'ai désencombré 80% de mes affaires, voilà ce que j'ai appris » ou encore l'épisode « Pourquoi posséder moins m'a rendu plus riche » où vraiment je vous énumère tous les avantages du fait de posséder moins. selon moi et ce n'est pas faire la course pour avoir le moins d'objets possible donc sachez que vous pouvez très bien être minimaliste et avoir pas mal d'objets après si ils vous servent tous et si ils sont tous utiles c'est vraiment selon vous il n'y a pas de personne qui doit se proclamer minimaliste avec tant d'objets c'est vraiment pas quelque chose, c'est vraiment pas des cases c'est juste un mode de vie au global qui fait que vous repensez votre consommation et que vous essayez de vivre avec le moins possible pour vous mais ça personne d'autre peut le savoir à part vous Merci. Moi, j'ai une façon de vivre qui sera très différente de la vôtre. Peut-être que vous aurez besoin de moins d'objets que moi, peut-être plus. C'est vraiment plus une philosophie de vie, une philosophie de choix, d'essayer de se concentrer sur ce qui compte vraiment, donc dans les objets et même dans la vie, dans les expériences de vie en règle générale, et se libérer du reste, que ce soit dans nos relations, que ce soit dans notre travail, que ce soit dans les choses qu'on vit au quotidien. c'est se libérer à la fois des objets qui nous encombrent, mais aussi des choses qui ne nous rendent pas heureux. Donc je peux comprendre cette idée de manque, mais vraiment, ce n'est pas se forcer à enlever des choses ou à enlever un nombre d'objets pour rentrer dans une catégorie, par exemple pour avoir moins de 100 objets chez soi. Moi, par exemple, je vais vous prendre l'exemple de la télé. Il y a beaucoup de gens pour qui ça pourrait être difficile de se dire, ok, il faut enlever une télé. Alors déjà, ce n'est pas parce que vous avez une télé que vous n'êtes pas minimaliste. Et à l'inverse, ce n'est pas parce que vous n'avez pas de télé que vous l'êtes. Enfin, voilà, c'est vraiment... personnel, je trouve, de se catégoriser comme minimaliste ou non. Moi, je trouve aussi que c'est un terme qui permet de rassembler et de voir vers quoi on veut se diriger. Mais comme je le dis tout le temps, le minimalisme, c'est vraiment tout au long de la vie, puisqu'il y a tout le temps de nouveaux besoins qui arrivent, on est tout le temps en train de désencombrer, de trier, peut-être de voir des choses, des expériences de vie qui nous conviennent moins qu'avant et de s'en libérer. Donc c'est vraiment plus une philosophie de vie. Par exemple, je n'ai pas plus de télé parce que je me suis dit « Ok, je vais me faire un challenge de ne plus avoir de télé, même si je la regarde tout le temps. Il faut absolument que je ne l'ai plus, comme ça, ça fera les murs blancs, vide chez moi, etc. » Non, je n'ai pas de télé, tout simplement parce que je préfère créer, passer du temps avec ma fille et très honnêtement, ne pas avoir cette chose en fond qui peut être allumée très facilement. que ce soit par elle ou par moi, et qui peut faire un bruit de fond, ça peut être le cas chez certaines personnes, voilà, on rentre, on allume la télé par automatisme, ou le fait que ça soit beaucoup moins accessible à la maison, ça permet de passer du temps sans écran, vraiment, avec ma fille, je suis vraiment tellement contente d'avoir instauré ça, parce que je sais très bien que depuis petite, elle aurait pu déjà associer très facilement le fait de prendre la télécommande, d'allumer la télé, même s'il y a des règles, etc., je trouve ça déjà beaucoup plus facile quand la télé n'est pas à disposition. Et quand il faut que je lui mette par exemple la tablette avec un temps d'écran défini, etc. Que ce n'est pas sa tablette, donc c'est la mienne. Ce n'est pas un objet qui appartient à tout le monde. Mais c'est moi qui décide de lui prêter sur des temps définis. C'est vraiment très différent d'avoir une télé qui est à disposition et allumée tout le temps. Mais bref, ça reste un exemple de vie pour moi. Mais c'est vraiment pour vous dire que moi quand je dis que j'ai 50 pièces dans mon dressing, je ne me fixe pas d'objectif. Et c'est parce que j'ai trouvé un équilibre comme ça. J'ai vraiment... trouver que ça me correspondait et que j'avais plus de bonheur à avoir que 50 pièces dans mes vêtements parce que je passe beaucoup moins de temps à m'habiller le matin parce que je sais directement vers quelles pièces je vais aller étant donné que je les aime toutes parce que j'en ai peu parce que j'en prends soin etc et comme ça chaque chose que j'ai petit à petit enlevé désencombré ça m'a apporté à l'inverse du bonheur et pas de la souffrance du manque d'enlever des choses chez moi donc encore une fois pour moi être minimaliste mais c'est vraiment choisir L'abondance, mais autrement. Ce n'est pas vivre dans le manque, mais c'est vivre dans la clarté. Donc vraiment savoir ce dont on a besoin, ce qu'on aime, ce qui nous nourrit vraiment. Et comme je le dis toujours, quand on retire le superflu, on fait vraiment de la place pour autre chose, pour du calme, pour de la créativité, pour des relations qui nous tiennent à cœur, pour des expériences de vie. Et cette place-là, pour moi, c'est vraiment une forme d'abondance. C'est vraiment ça qui me nourrit au quotidien et c'est ça que j'ai envie d'avoir. le plus dans ma vie versus les objets qui pourraient me prendre un temps infini à entretenir, même à acheter, à consommer, etc. Donc par exemple, avoir moins de vêtements, comme je vous le disais, ça me permet de ne garder uniquement que ce que j'aime porter et moins d'objets, ça me permet d'avoir plus d'espace pour jouer avec ma fille, pour pouvoir créer, pour pouvoir vivre des moments, pour pouvoir inviter des gens. Mais finalement, le fait de vivre avec moins, pour moi, c'est vraiment vivre mieux avec juste ce qu'il me faut. Mais c'est vraiment vivre plus riche, en fait. Ça m'apporte beaucoup plus que ça pourrait me priver ou ça pourrait me frustrer. Mais ça, encore une fois, j'ai l'impression que je l'ai compris plus avec le temps. Petit à petit, en désencombrant, je me suis dit, mais en fait, j'ai plus de bonheur à désencombrer, à trier des choses et à me débarrasser, à avoir de la place chez moi. Et ça, je pense que c'est peut-être aussi lié à ma personnalité, autre qu'à mon mode de vie, mais c'est vraiment ce vers quoi je pense j'ai toujours aspiré de ne pas vivre dans un endroit qui était encombré de déco, etc. J'ai eu ma... période, je pense, quand je suis arrivée vraiment dans mon appartement où j'ai voulu faire à ma façon. Et puis petit à petit, en fait, prenant en compte aussi l'entretien de la maison, la charge mentale avec un enfant, etc., j'ai vraiment vu que j'y gagnais à avoir moins parce que chez moi, tout est à sa place. Quand je cherche quelque chose, j'ai grande chance de le trouver parce que vraiment chaque endroit est défini. Il y a aussi peu d'endroits où chercher parce que j'ai peu de meubles, parce que j'ai... peu de choses en règle générale et vraiment au quotidien, je vous jure que c'est un bonheur de pouvoir retrouver les choses facilement et d'avoir tout à portée de main. Bien sûr, pour ça, je vous le dis très souvent, mais pour moi, ça passe par repenser sa relation à la consommation. Souvent, dans cette sensualité, aujourd'hui, on associe aussi le fait d'avoir plus, à être mieux, avoir un meilleur bien-être, etc., à être plus heureux, alors que pour moi, vraiment, le mieux pour vous, ce n'est pas forcément d'avoir plus, mais c'est d'avoir le juste équilibre. Donc à force d'accumuler, parfois on peut s'épuiser mentalement, financièrement, écologiquement, et je trouve que d'avoir le juste nombre d'objets, de relations, d'avoir des choses qui nous épanouissent au quotidien, ça permet vraiment de retrouver son équilibre, son confort, et de développer aussi un bien-être intérieur. Donc le minimalisme pour moi c'est vraiment dire non à l'excès, et dire oui à ce qui est essentiel pour nous. Et c'est pas toujours facile, parce qu'en vrai... Il faut déjà trouver ce qui est essentiel pour nous. D'une période à l'autre, ça change, ça ne sera pas toujours la même chose. C'est pour ça qu'il y a toujours des choses à désencombrer, c'est pour ça qu'on ne peut pas figer en un espace-temps. Ok, là, actuellement, j'ai tout ce qu'il me faut et dans quelques années, j'aurai plus besoin d'autre chose. C'est pour ça que je vous dis toujours que, par exemple, mon dressing évolue. Il y a une ou deux pièces qui s'en vont, une ou deux pièces qui partent de temps en temps, qui arrivent aussi et c'est pareil pour tout le monde. Tout dans ma maison, c'est pour ça que ma maison évolue et heureusement parce qu'on a aussi cette image parfois du minimalisme qui est figée dans le sens où on a tant de choses et c'est bon, on ne va plus acheter, on ne va plus se séparer de rien du tout. Mais en fait, c'est l'inverse, sauf que ça devient plus facile de trier et de désencombrer quand on a déjà très peu. On reste dans une dynamique de consommation et de tri et de désencombrement, mais vraiment réduite. au maximum et c'est ça qui est cool, ça nous empêche pas d'acheter, ça nous empêche pas de consommer, ça nous empêche pas d'avoir de nouveaux besoins, de nouveaux vêtements qu'on adore, mais par contre c'est réduit et je trouve qu'on en profite aussi beaucoup plus du fait que ça soit assez rare. Autre chose aussi qui est parfois compliquée, c'est pour ça que je dis toujours pour moi que le minimalisme ou la relation à la consommation, ce n'est pas uniquement la relation aux objets, c'est très compliqué, c'est très complexe, c'est aussi lié à nos insécurités, à nos peurs. Parfois le manque c'est aussi une peur, la peur de manquer de confort, de sécurité, de reconnaissance, c'est aussi l'image sociale qu'on renvoie à tout ce qui est objet et possession. Donc c'est très difficile parce que ça nous invite aussi le minimalisme à nous confronter à ces peurs, à ce qu'on peut penser de nous, à ce qui nous manque vraiment. Et donc parfois ça demande beaucoup de travail personnel, de travail sur nous-mêmes, de travail intérieur pour finalement repenser cette relation à la consommation et revoir son équilibre. Donc encore une fois c'est quelque chose qui prend du temps. temps. Je pense qu'il faut vraiment semer des petites graines petit à petit, essayer de trier petit à petit, de repenser sa consommation, sa manière d'acheter mais ça ne peut pas se faire non plus du jour au lendemain et ça n'est jamais figé comme je vous le disais. Pour moi être minimaliste du coup ça n'est vraiment pas associé à la privation, c'est vraiment justement être en équilibre et trouver ce qu'il nous faut uniquement pour nous, c'est pas vivre dans le manque mais plus vivre dans l'intention de ce qu'on veut pour notre vie. Donc on peut choisir de garder énormément de choses, mais on peut aussi se libérer des choses qui nous sont inutiles ou qui nous pèsent. Et tout ça peut nous apporter une grande liberté. Donc vraiment justement pour moi quand j'entends minimalisme, je pense pas à frustration, à vide, à quelque chose qui serait inhumain, inanimé, figé. Mais je pense vraiment à la liberté de pouvoir organiser son temps, son espace beaucoup plus facilement. et c'est ça vraiment qui me... porte aujourd'hui et qui fait que je continue ce mode de vie et que je vous en parle régulièrement. Voilà pour cet épisode, j'espère que vous retiendrez du coup que si pour vous le minimalisme c'est vivre dans le manque, c'est justement que vous n'avez pas trouvé votre juste équilibre et qu'on n'a pas besoin forcément de se priver de quoi que ce soit pour être minimaliste. Merci en tout cas d'avoir écouté cet épisode jusqu'au bout et on se retrouve la semaine prochaine pour un nouvel épisode. Ciao !

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Voici une idée reçue très répandue et j'avais envie de partager mon avis sur le sujet ! Est-ce que le minimalisme c’est se priver ? Est-ce que le minimalisme, c’est renoncer à la beauté, au confort ou au plaisir ? Ou alors est-ce que ça n'est pas une forme de liberté nouvelle ✨


Je suis Léa et je partage mon quotidien et les découvertes qui m'accompagnent dans ma démarche vers un mode de vie plus simple 🌱


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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

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  • Speaker #0

    Aujourd'hui j'avais envie de revenir avec vous sur une idée reçue qui est que le minimalisme serait vivre dans le manque. Ça c'est quelque chose que je reçois souvent comme message, pas forcément de ma communauté, mais quand j'ai des contenus qui vont un petit peu jusqu'à l'extérieur, des gens qui ne connaissent pas forcément le fait d'être minimaliste, de vivre avec moins, qui associent ça très souvent à vivre dans le manque et souvent à être frustré, vraiment du fait de se priver, le fait de se contenter de peu, ça va. pour eux avec le fait de renoncer au confort, au plaisir. Et c'est quelque chose qui est très important, je trouve, et que j'avais envie d'aborder aujourd'hui, puisque vous le savez peut-être, mais pour moi, c'est vraiment pas le cas. Et même pour moi, le minimalisme, c'est justement une forme de liberté ou de plaisir qui amène sur un autre confort, moins de charge mentale, beaucoup plus de temps et qui me permet aussi d'apprécier beaucoup plus la beauté de la vie. Donc j'avais envie de vous partager ma vision des choses, même si je peux comprendre qu'a priori pour certaines personnes qui ont un confort de vie, qui dépensent beaucoup, etc., le fait d'être minimaliste peut être vu comme se priver. Mais je pense déjà que cette idée de manque vient du fait qu'on associe très souvent le minimalisme qui est un art contemporain, où on voit très souvent des peintures qui sont très simples. Donc très souvent c'est associé à des appartements vides, des murs blancs, une vie sans confort. Ça, cette idée de minimalisme qui est plutôt un art contemporain et non le mode de vie dont moi je parle, je vous en avais parlé dans un épisode de podcast qui s'appelle « Les pièges du minimalisme esthétique Instagram vs la réalité » parce que très souvent, on a cette image que le minimalisme doit être parfait, doit être simple, doit être blanc, doit être vraiment très esthétique alors que pour moi, vous le savez peut-être si vous avez déjà vu des photos de mon appartement, mais pour moi, ça peut être coloré, ça peut être vivant et justement, c'est encore plus. ... Se reconnecter à la vie que de s'en éloigner. Donc je pense qu'il y a une grosse partie déjà qui vient de ça, du minimalisme qu'on peut voir, soit qu'on associe à l'art contemporain, soit qu'on peut voir sur les réseaux sociaux, donc vraiment très esthétique, très épuré. Des intérieurs aussi qui peuvent sembler froids, donc qui peuvent très bien correspondre à certaines personnes. Moi en tout cas, ce n'est pas forcément ce à quoi j'aspire pour mon intérieur. Mais du coup, je comprends que ce minimalisme peut être associé à la privation, parce qu'on voit très peu de choses dans les appartements, et qu'on se dit ok mais en fait comment ces gens vivent avec si peu. Forcément, il y a certains besoins qui ne sont pas remplis. Mais il faut savoir que le minimalisme, ce n'est pas une compétition pour avoir le moins d'objets possible. Je sais que pour mon dressing, il y a certaines personnes qui me demandent combien j'ai de pièces, etc. J'en ai déjà parlé, j'ai déjà fait des vidéos sur YouTube dédiées à tout ça. Mais dans la vie, je ne compte pas non plus le nombre d'objets que j'ai chez moi. Et je ne me dis pas, ok, j'ai un objet qui sort, un objet qui rentre. Ça peut être une bonne technique, mais ce n'est pas non plus comment je fonctionne. Je fonctionne vraiment aux besoins. et aux choses qui ont de l'importance, qui sont utiles chez moi. Et comme je vous le dis très souvent, j'ai vu aussi sur le long terme que ça m'apportait énormément de bienfaits. Je vous en ai fait aussi un épisode de podcast il n'y a pas longtemps qui s'appelle « J'ai désencombré 80% de mes affaires, voilà ce que j'ai appris » ou encore l'épisode « Pourquoi posséder moins m'a rendu plus riche » où vraiment je vous énumère tous les avantages du fait de posséder moins. selon moi et ce n'est pas faire la course pour avoir le moins d'objets possible donc sachez que vous pouvez très bien être minimaliste et avoir pas mal d'objets après si ils vous servent tous et si ils sont tous utiles c'est vraiment selon vous il n'y a pas de personne qui doit se proclamer minimaliste avec tant d'objets c'est vraiment pas quelque chose, c'est vraiment pas des cases c'est juste un mode de vie au global qui fait que vous repensez votre consommation et que vous essayez de vivre avec le moins possible pour vous mais ça personne d'autre peut le savoir à part vous Merci. Moi, j'ai une façon de vivre qui sera très différente de la vôtre. Peut-être que vous aurez besoin de moins d'objets que moi, peut-être plus. C'est vraiment plus une philosophie de vie, une philosophie de choix, d'essayer de se concentrer sur ce qui compte vraiment, donc dans les objets et même dans la vie, dans les expériences de vie en règle générale, et se libérer du reste, que ce soit dans nos relations, que ce soit dans notre travail, que ce soit dans les choses qu'on vit au quotidien. c'est se libérer à la fois des objets qui nous encombrent, mais aussi des choses qui ne nous rendent pas heureux. Donc je peux comprendre cette idée de manque, mais vraiment, ce n'est pas se forcer à enlever des choses ou à enlever un nombre d'objets pour rentrer dans une catégorie, par exemple pour avoir moins de 100 objets chez soi. Moi, par exemple, je vais vous prendre l'exemple de la télé. Il y a beaucoup de gens pour qui ça pourrait être difficile de se dire, ok, il faut enlever une télé. Alors déjà, ce n'est pas parce que vous avez une télé que vous n'êtes pas minimaliste. Et à l'inverse, ce n'est pas parce que vous n'avez pas de télé que vous l'êtes. Enfin, voilà, c'est vraiment... personnel, je trouve, de se catégoriser comme minimaliste ou non. Moi, je trouve aussi que c'est un terme qui permet de rassembler et de voir vers quoi on veut se diriger. Mais comme je le dis tout le temps, le minimalisme, c'est vraiment tout au long de la vie, puisqu'il y a tout le temps de nouveaux besoins qui arrivent, on est tout le temps en train de désencombrer, de trier, peut-être de voir des choses, des expériences de vie qui nous conviennent moins qu'avant et de s'en libérer. Donc c'est vraiment plus une philosophie de vie. Par exemple, je n'ai pas plus de télé parce que je me suis dit « Ok, je vais me faire un challenge de ne plus avoir de télé, même si je la regarde tout le temps. Il faut absolument que je ne l'ai plus, comme ça, ça fera les murs blancs, vide chez moi, etc. » Non, je n'ai pas de télé, tout simplement parce que je préfère créer, passer du temps avec ma fille et très honnêtement, ne pas avoir cette chose en fond qui peut être allumée très facilement. que ce soit par elle ou par moi, et qui peut faire un bruit de fond, ça peut être le cas chez certaines personnes, voilà, on rentre, on allume la télé par automatisme, ou le fait que ça soit beaucoup moins accessible à la maison, ça permet de passer du temps sans écran, vraiment, avec ma fille, je suis vraiment tellement contente d'avoir instauré ça, parce que je sais très bien que depuis petite, elle aurait pu déjà associer très facilement le fait de prendre la télécommande, d'allumer la télé, même s'il y a des règles, etc., je trouve ça déjà beaucoup plus facile quand la télé n'est pas à disposition. Et quand il faut que je lui mette par exemple la tablette avec un temps d'écran défini, etc. Que ce n'est pas sa tablette, donc c'est la mienne. Ce n'est pas un objet qui appartient à tout le monde. Mais c'est moi qui décide de lui prêter sur des temps définis. C'est vraiment très différent d'avoir une télé qui est à disposition et allumée tout le temps. Mais bref, ça reste un exemple de vie pour moi. Mais c'est vraiment pour vous dire que moi quand je dis que j'ai 50 pièces dans mon dressing, je ne me fixe pas d'objectif. Et c'est parce que j'ai trouvé un équilibre comme ça. J'ai vraiment... trouver que ça me correspondait et que j'avais plus de bonheur à avoir que 50 pièces dans mes vêtements parce que je passe beaucoup moins de temps à m'habiller le matin parce que je sais directement vers quelles pièces je vais aller étant donné que je les aime toutes parce que j'en ai peu parce que j'en prends soin etc et comme ça chaque chose que j'ai petit à petit enlevé désencombré ça m'a apporté à l'inverse du bonheur et pas de la souffrance du manque d'enlever des choses chez moi donc encore une fois pour moi être minimaliste mais c'est vraiment choisir L'abondance, mais autrement. Ce n'est pas vivre dans le manque, mais c'est vivre dans la clarté. Donc vraiment savoir ce dont on a besoin, ce qu'on aime, ce qui nous nourrit vraiment. Et comme je le dis toujours, quand on retire le superflu, on fait vraiment de la place pour autre chose, pour du calme, pour de la créativité, pour des relations qui nous tiennent à cœur, pour des expériences de vie. Et cette place-là, pour moi, c'est vraiment une forme d'abondance. C'est vraiment ça qui me nourrit au quotidien et c'est ça que j'ai envie d'avoir. le plus dans ma vie versus les objets qui pourraient me prendre un temps infini à entretenir, même à acheter, à consommer, etc. Donc par exemple, avoir moins de vêtements, comme je vous le disais, ça me permet de ne garder uniquement que ce que j'aime porter et moins d'objets, ça me permet d'avoir plus d'espace pour jouer avec ma fille, pour pouvoir créer, pour pouvoir vivre des moments, pour pouvoir inviter des gens. Mais finalement, le fait de vivre avec moins, pour moi, c'est vraiment vivre mieux avec juste ce qu'il me faut. Mais c'est vraiment vivre plus riche, en fait. Ça m'apporte beaucoup plus que ça pourrait me priver ou ça pourrait me frustrer. Mais ça, encore une fois, j'ai l'impression que je l'ai compris plus avec le temps. Petit à petit, en désencombrant, je me suis dit, mais en fait, j'ai plus de bonheur à désencombrer, à trier des choses et à me débarrasser, à avoir de la place chez moi. Et ça, je pense que c'est peut-être aussi lié à ma personnalité, autre qu'à mon mode de vie, mais c'est vraiment ce vers quoi je pense j'ai toujours aspiré de ne pas vivre dans un endroit qui était encombré de déco, etc. J'ai eu ma... période, je pense, quand je suis arrivée vraiment dans mon appartement où j'ai voulu faire à ma façon. Et puis petit à petit, en fait, prenant en compte aussi l'entretien de la maison, la charge mentale avec un enfant, etc., j'ai vraiment vu que j'y gagnais à avoir moins parce que chez moi, tout est à sa place. Quand je cherche quelque chose, j'ai grande chance de le trouver parce que vraiment chaque endroit est défini. Il y a aussi peu d'endroits où chercher parce que j'ai peu de meubles, parce que j'ai... peu de choses en règle générale et vraiment au quotidien, je vous jure que c'est un bonheur de pouvoir retrouver les choses facilement et d'avoir tout à portée de main. Bien sûr, pour ça, je vous le dis très souvent, mais pour moi, ça passe par repenser sa relation à la consommation. Souvent, dans cette sensualité, aujourd'hui, on associe aussi le fait d'avoir plus, à être mieux, avoir un meilleur bien-être, etc., à être plus heureux, alors que pour moi, vraiment, le mieux pour vous, ce n'est pas forcément d'avoir plus, mais c'est d'avoir le juste équilibre. Donc à force d'accumuler, parfois on peut s'épuiser mentalement, financièrement, écologiquement, et je trouve que d'avoir le juste nombre d'objets, de relations, d'avoir des choses qui nous épanouissent au quotidien, ça permet vraiment de retrouver son équilibre, son confort, et de développer aussi un bien-être intérieur. Donc le minimalisme pour moi c'est vraiment dire non à l'excès, et dire oui à ce qui est essentiel pour nous. Et c'est pas toujours facile, parce qu'en vrai... Il faut déjà trouver ce qui est essentiel pour nous. D'une période à l'autre, ça change, ça ne sera pas toujours la même chose. C'est pour ça qu'il y a toujours des choses à désencombrer, c'est pour ça qu'on ne peut pas figer en un espace-temps. Ok, là, actuellement, j'ai tout ce qu'il me faut et dans quelques années, j'aurai plus besoin d'autre chose. C'est pour ça que je vous dis toujours que, par exemple, mon dressing évolue. Il y a une ou deux pièces qui s'en vont, une ou deux pièces qui partent de temps en temps, qui arrivent aussi et c'est pareil pour tout le monde. Tout dans ma maison, c'est pour ça que ma maison évolue et heureusement parce qu'on a aussi cette image parfois du minimalisme qui est figée dans le sens où on a tant de choses et c'est bon, on ne va plus acheter, on ne va plus se séparer de rien du tout. Mais en fait, c'est l'inverse, sauf que ça devient plus facile de trier et de désencombrer quand on a déjà très peu. On reste dans une dynamique de consommation et de tri et de désencombrement, mais vraiment réduite. au maximum et c'est ça qui est cool, ça nous empêche pas d'acheter, ça nous empêche pas de consommer, ça nous empêche pas d'avoir de nouveaux besoins, de nouveaux vêtements qu'on adore, mais par contre c'est réduit et je trouve qu'on en profite aussi beaucoup plus du fait que ça soit assez rare. Autre chose aussi qui est parfois compliquée, c'est pour ça que je dis toujours pour moi que le minimalisme ou la relation à la consommation, ce n'est pas uniquement la relation aux objets, c'est très compliqué, c'est très complexe, c'est aussi lié à nos insécurités, à nos peurs. Parfois le manque c'est aussi une peur, la peur de manquer de confort, de sécurité, de reconnaissance, c'est aussi l'image sociale qu'on renvoie à tout ce qui est objet et possession. Donc c'est très difficile parce que ça nous invite aussi le minimalisme à nous confronter à ces peurs, à ce qu'on peut penser de nous, à ce qui nous manque vraiment. Et donc parfois ça demande beaucoup de travail personnel, de travail sur nous-mêmes, de travail intérieur pour finalement repenser cette relation à la consommation et revoir son équilibre. Donc encore une fois c'est quelque chose qui prend du temps. temps. Je pense qu'il faut vraiment semer des petites graines petit à petit, essayer de trier petit à petit, de repenser sa consommation, sa manière d'acheter mais ça ne peut pas se faire non plus du jour au lendemain et ça n'est jamais figé comme je vous le disais. Pour moi être minimaliste du coup ça n'est vraiment pas associé à la privation, c'est vraiment justement être en équilibre et trouver ce qu'il nous faut uniquement pour nous, c'est pas vivre dans le manque mais plus vivre dans l'intention de ce qu'on veut pour notre vie. Donc on peut choisir de garder énormément de choses, mais on peut aussi se libérer des choses qui nous sont inutiles ou qui nous pèsent. Et tout ça peut nous apporter une grande liberté. Donc vraiment justement pour moi quand j'entends minimalisme, je pense pas à frustration, à vide, à quelque chose qui serait inhumain, inanimé, figé. Mais je pense vraiment à la liberté de pouvoir organiser son temps, son espace beaucoup plus facilement. et c'est ça vraiment qui me... porte aujourd'hui et qui fait que je continue ce mode de vie et que je vous en parle régulièrement. Voilà pour cet épisode, j'espère que vous retiendrez du coup que si pour vous le minimalisme c'est vivre dans le manque, c'est justement que vous n'avez pas trouvé votre juste équilibre et qu'on n'a pas besoin forcément de se priver de quoi que ce soit pour être minimaliste. Merci en tout cas d'avoir écouté cet épisode jusqu'au bout et on se retrouve la semaine prochaine pour un nouvel épisode. Ciao !

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