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Au-delà du terrain

Ep.1 - Au-delà de la marque

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13min |10/05/2024
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Description

Athlète de haut niveau et entrepreneur, un parallèle très vite trouvé.


C’est ce que Flavien Thouroude et Pierre-Ambroisse Bosse nos invités de la saison 3 du podcast « Au-delà du terrain » nous expliquent.


Ils partagent dans ce premier épisode l'histoire de la marque Bomolet, une entreprise spécialisée dans les équipements de course éco-conçus pour tous, que nous soyons champions du monde ou champions au quotidien 😉


Alors, préparez l’échauffement et laissez notre équipe vous guider.


--


Chroniqueurs : Angélique Okuzumi et François Gimenez

Invités : Flavien Thouroude et Pierre-Ambroise Bosse

Production : Koltrain Podcast


Pierre-Ambroise Bosse, un athlète mécéné via le Pacte de Performance, un dispositif de la Fondation du Sport Français.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour et bienvenue dans la saison 3 de Au-delà du terrain, en direct des bureaux de Honnay. Je suis Angélique et je suis toujours accompagnée de François.

  • Speaker #1

    Bonjour à tous.

  • Speaker #0

    Mon désimaconite cette fois-ci, c'est notre champion maison, notre chroniqueur tout terrain et surtout terrain d'athlétisme, j'ai nommé Pierre-Ambroise Boss.

  • Speaker #2

    Et salut.

  • Speaker #0

    Nous avons le plaisir aujourd'hui et pour trois épisodes d'avoir avec nous Flavien Touroud, un cours de fond mais avec un S, à savoir entrepreneur. Bonjour Flavien.

  • Speaker #3

    Bien le bonjour, merci beaucoup pour l'invitation.

  • Speaker #0

    Avec plaisir Flavien, est-ce que tu peux nous présenter ta société Beaumolet ?

  • Speaker #3

    On va partir de la mission, celle de changer le monde à coups de mollets. On est heureux chez Beaumolet d'équiper les mollets de tous les sportifs et plus particulièrement de ceux qui courent des marathons notamment. Et on propose des chaussettes ultra respirantes entièrement fabriquées en France.

  • Speaker #1

    Quelle est la jeunesse de cette entreprise ? Pourquoi ce nom ?

  • Speaker #3

    On s'adresse à une industrie... Le textile qui est beaucoup pointé du doigt. Et aujourd'hui, je pense que les problèmes sont à la portée de tous. Et on voulait quand même résoudre ce problème et y répondre par une solution un peu plus joyeuse. Et un nom joyeux pour apporter une solution, c'est déjà un bon point de départ. Et puis ensuite, une communauté, une belle communauté de coureurs, avec la promesse en tout cas de proposer des produits dont les gens seront fiers, que les gens seront fiers de porter et des produits qui seront fabriqués. À côté de chez nous, ici, en France.

  • Speaker #0

    Est-ce que ça part de ta pratique personnelle ? Ou tu ne trouvais pas le matériel adéquat ? Comment ça s'est passé ?

  • Speaker #2

    Ce podcast est filmé, tu peux le remontrer.

  • Speaker #3

    Non, on va éviter surtout à côté de toi, j'aurais peur d'être ridicule. Mais j'y travaille à Musclé Mémolé. Je suis moi-même coureur, coureur amateur, plutôt à l'arrière du peloton. J'aime bien dire que je fais partie de ceux qui sont vraiment trop lents pour briller. mais trop nombreux pour être ignorés. En fait, je fais partie de tous ces coureurs qui sont passionnés de la course à pied, qui se réalisent à travers cette pratique-là et qui, pour autant, n'auront jamais une médaille d'or au championnat du monde. Peut-être celle de la bêtise, mais en dehors de celle-ci, il y a pas beaucoup d'attentes particulières.

  • Speaker #1

    D'ailleurs, Flavien, on est avec Pierre-Ambroise Boss aujourd'hui. À quel moment il est arrivé dans cette histoire ?

  • Speaker #3

    Comme un cheveu sur la soupe. Non, c'est par le biais de Brian Cantero, qui est un ami de plus longue date. Et effectivement, ce sacré Lascar nous a initiés à une pratique olympique, le ramassage de mégots en courant. Et il se trouve qu'on s'est rencontrés par ce biais-là. Pierre, tu peux peut-être en parler, mais je crois que Brian, tu le connais depuis bien longtemps.

  • Speaker #2

    Oui, effectivement, Brian, c'est un de mes meilleurs potes. On a fait les 400 coups ensemble quand on était jeunes. C'est lui-même un ancien coureur olympique. J'en rajoute un peu. Non, il n'a pas fait les JO à quelques dixièmes. J'ai le droit de le saucer pour rien. On a le droit, c'est les copains.

  • Speaker #1

    T'as le droit, t'as le droit.

  • Speaker #2

    Et donc, il s'est effectivement reconverti. Il propose de l'aide à des sportifs, justement, en les présentant aux entreprises, en leur faisant faire des team building et compagnie. Mais il est bien évidemment, comme tous mes potes, concerné. par l'environnement et notamment le problème des déchets. C'est quelque chose qu'on peut résoudre nous au quotidien en allant se bouger les mollets. Je suis contaminé par ton truc. Et on a eu à l'occasion d'une de ces fameuses collectes, les éco-jogs comme ils les appelaient. Moi j'ai été invité après un championnat. Et bah écoutez, le virus est passé dans mon corps, donc on a refait un autre, puis un autre, et puis je crois qu'au deuxième ou troisième, t'étais présent.

  • Speaker #3

    On s'est plus quitté, et puis c'est de cette façon-là en tout cas qu'on a tous les deux matérialisé, ou en tout cas montré une envie de collaborer un peu plus. Et c'est un peu comme ça qu'on a, de plein de façons différentes, initié des projets communs. Donc, il y a ce sport, le ramassage de mégots en courant. Il y a, par le biais de Beaumolet, puisqu'on a eu l'opportunité de collaborer avec Pierre depuis maintenant deux ans. Et aussi maintenant des défis sportifs, puisque pendant nos vacances, on se dit qu'on va se faire un GR50... C'était GR58 ? 58. 58. Trois jours, le Tour du Kéras, 40 km par jour, 2500 mètres de D+. Donc, voilà.

  • Speaker #1

    Je suis fatigué.

  • Speaker #3

    C'est global. Fatiguant.

  • Speaker #1

    Je suis fatigué.

  • Speaker #2

    Il a fait le modeste tout à l'heure, mais il n'est pas mauvais. Ah oui ? Il a un petit sursaut d'égo là, qui font du bien.

  • Speaker #0

    Flavien, donc toi, tu as ton entreprise, Pierre Ambroise, ancien désormais athlète de haut niveau, mais toujours athlète avéré. Le point commun entre le sport et l'entreprise, c'est l'effort ou le plaisir, selon vous ?

  • Speaker #2

    Les deux se sont toujours liés, en tout cas dans ma vision des choses. Dès que je sors un pied de chez moi, il faut que ce soit... le plaisir avant tout. Comme je le disais tout à l'heure, d'ailleurs, dans la conférence chez Oney, nous, dans le sport de haut niveau, on trouve du plaisir dans l'effort. Justement, c'est cette douleur-là qui fait qu'on a derrière cette fameuse... endorphines évidemment qui sécrétaient mais également aussi le cerveau qui est content le conscient qui nous dit je me suis remué les mollets aujourd'hui ça va être le running gag je vous préviens mais c'est très bien et alors toi Pab en tant qu'athlète de très haut niveau tu confirmes que les produits beaux mollets sont adaptés à la pratique de ce sport ? Ouais, non, non, sans déconner.

  • Speaker #1

    Tu peux nous expliquer un petit peu ça ?

  • Speaker #2

    Eh bien, j'ai fait partie, moi, des athlètes honteux, c'est-à-dire les athlètes sponsorisés par les grosses marques de la fast fashion. Je suis passé par Nike, Adidas, Puma. Donc, je les ai tous eus et j'ai reçu moi-même les colis où il y a 150 t-shirts dedans. Ah ouais ? Littéralement. j'ai reçu les 15 paires de chaussures dont 8 que je n'utilise pas puisque ce ne sont pas les modèles que j'utilise et ça pendant des années donc évidemment tu donnes beaucoup à tes potes et compagnie mais tu utilises aussi et puis tu sais, aujourd'hui tu t'habilles en rouge et puis tu mets le short qui va de la même couleur et puis le lendemain ça va être en vert et ça de suite parce que tu profites de ce moment-là et que... c'est le début de ta carrière, tu ignores totalement le contexte. Pourtant, il suffit de se renseigner, c'est comme tout. Et moi, pour me renseigner, il a fallu que ce soit mes potes qui m'enseignent ces choses-là. Et donc, quand j'ai rencontré Flav, il m'a parlé effectivement de toute cette hypocrisie autour de la fast fashion. Et nous, on n'y connaît rien, figure-toi. les sportifs, on est focalisés, on a le nez dans notre nombril et on fait une carrière, voilà, tout simplement quand on en sort, petit à petit c'est là qu'on se rend compte qu'on va trop loin et je parle même pas des avions qu'on prend pour aller à droite à gauche je parle simplement de ce qu'on porte et donc au début, moi j'ai juste porté un t-shirt bombolet et une paire de chaussettes et effectivement je me suis rendu compte que si tu la laves dix fois, elle a toujours le même état la paire de chaussettes donc C'est vrai que petit à petit, j'utilise quasiment... Tu vas rigoler, mais c'est la vérité, j'utilise quasiment du produit Beaumolet pour m'entraîner. Tu vas me dire, je ne m'entraîne plus deux fois par jour, je m'entraîne une fois par semaine, c'est peut-être pour ça.

  • Speaker #0

    C'est validé par un grand champion, du coup. Ça, c'est une bonne nouvelle.

  • Speaker #1

    C'est une très bonne nouvelle.

  • Speaker #0

    OK, donc Beaumolet validé par un champion du monde. Flavien, François, par exemple, qui, lui, est plutôt un athlète de très bas niveau. Est-ce que lui aussi pourrait s'équiper en Beaumolet ? pour sa pratique presque sportive.

  • Speaker #2

    Je ne vous l'avais pas demandé.

  • Speaker #1

    C'est très simple pour penser. Ça me fait plaisir. Je revendique le fait d'être un athlète de bas niveau. Je big up à tout le monde qui nous écoute. Je me mets à vous. Est-ce que je peux porter tes chaussettes, Flavien ?

  • Speaker #3

    La marque a été vraiment pensée pour tous les coureurs. Et on aime dire, en tout cas, et clamer qu'on est le sponsor officiel de tous les supporters, de tous les mollets. Donc aussi bien ceux qui sont à l'avant du peloton. comme ceux qui sont à l'arrière du peloton. Et la question, elle n'est pas de savoir à quel niveau on peut être digne ou pas d'ailleurs de porter du beau mollet. On part vraiment du constat qu'on dit souvent qu'on peut mieux comprendre les gens quand on regarde ce qu'il y a dans leur frigo. Je pense que le parallèle, il est un peu pareil sur le textile qu'on porte. On peut grandement comprendre à quel... Enfin, ce qu'on a... On peut grandement comprendre en tout cas qui on est à partir de ce qu'on porte. Et le textile en dit long sur ce qu'on veut. Donc François, tu es le bienvenu.

  • Speaker #1

    Mais voilà, c'est totalement adapté à moi. Je suis très content de l'apprendre. Donc merci beaucoup Flavia.

  • Speaker #0

    C'est à vous de faire ce shopping.

  • Speaker #1

    C'est exactement ça. Maintenant Flavia, je voudrais savoir à quoi ressemble l'entraînement d'un chef d'entreprise.

  • Speaker #3

    Oula, la déroute. C'est du fractionné, distance marathon. C'est super dur, je pense que le parallèle entre l'athlète de haut niveau et l'entrepreneur. il est très vite trouvé dans le sens où on a besoin d'être accompagné aussi, d'être coaché. Et je pense que l'une des erreurs que j'ai faites d'ailleurs au départ, c'est de ne pas avoir été, parce que j'ai créé la boîte à 24 ans, donc on peut se dire que forcément, il en manque beaucoup de l'expérience pour pouvoir bâtir ça. Donc il y a certes la naïveté qui va permettre de faire quelque chose que personne ne croirait avec 10 ans de plus. Mais il y a beaucoup aussi de plumes qui sont... Enfin, on perd quelques plumes... dans cette aventure. Et c'est vrai que l'entraînement, on essaie de le perfectionner au fil du temps, mais c'est par le biais de l'expérience et par le biais des rencontres qu'on fait qui permettent aussi d'affiner la qualité de l'entraînement. On se rend compte que le volume, à l'image d'un athlète, n'est plus la seule composante de la performance et que la qualité compte tout autant, voire plus.

  • Speaker #0

    Du coup, je rebondis sur cette métaphore. François, Flavien, c'est quoi le meilleur équipement pour réussir dans le business ?

  • Speaker #3

    Déjà, quel serait le pire équipement pour le business ? Parce que savoir ce qu'il faut pour réussir, c'est encore très difficile à définir parce qu'on est encore très loin d'avoir réussi. Cela dit, le pire équipement, c'est déjà de ne pas avoir d'équipement, évidemment. C'est celui de ne pas s'entourer, c'est celui de ne pas parler aux principaux interlocuteurs. Dans notre cas, c'est de ne pas parler à nos clients finaux, donc les coureurs. C'est de ne pas parler à nos revendeurs, ceux qui vont distribuer la marque. Tout ça, ça fait qu'on a des angles morts. On parlait de MMA ce week-end. Effectivement, il faut vérifier les angles morts. Et le meilleur moyen de les vérifier, c'est de jeter un coup d'œil à droite, à gauche. et tout ça permet en tout cas de limiter un maximum d'angle mort, donc d'erreur et de gagner du temps donc je ne sais pas si ça répond à ta question complètement c'est ta réponse Flavien honorez comme tu le dis,

  • Speaker #0

    faire attention à qui on parle, avec qui on travaille avec qui on s'entraîne pour reprendre ta métaphore du coach Pab, si jamais tu devais entraîner Flavien tu donnerais quel conseil ?

  • Speaker #2

    Entraîner dans le business ou entraîner dans le sport ? Dans la vie. Parce que ce n'est pas pareil. En fait, ce que j'aime bien chez Flavio, c'est qu'il est sûr de ce qu'il fait. Il casse des portes et quand les portes sont fermées, il passe par les fenêtres. Ça, j'aime bien. Parce qu'il est quand même dans un secteur d'activité. Si ce n'est pas le plus compliqué, on n'est quand même pas très loin. Et tu pars pour le coup, pour revenir à ce que tu disais, en fin de peloton. Donc, si je devais l'entraîner, je partirais sur ses points forts. et je dirais de les appuyer, encore et encore, parce que tu vas t'en manger, ça a déjà été dur, il y a eu le Covid, il y a eu des choses comme ça, et tu vas forcément te reprendre des illusions, peut-être que tes levées de fonds, ça ne se passera pas aussi bien que tu le veux. Et moi, en fait, j'appuierai sur le côté égo, le côté celui qui a commencé à créer son entreprise. Je reviendrai à celui-là à chaque fois que tu seras en difficulté. C'est comme ça que je vois les choses, si je devais te coacher.

  • Speaker #0

    C'est beau. on valide le bon conseil.

  • Speaker #2

    Parce qu'il a déjà tout, en fait, en fin de compte. Sinon, il n'aurait pas lancé son entreprise. La plupart des gens ont plein d'idées et ils ne vont jamais au bout. C'est rare, les entrepreneurs autour de moi. Moi, je connais plein de sportifs, mais ils ne sont pas entrepreneurs.

  • Speaker #3

    Et si je peux appuyer, je me rends compte avec le temps que quand on commence, souvent, on est toujours dans cette optique un peu de volume de vouloir ajouter. Et souvent, ce qu'on se rend compte, c'est qu'au fil des rencontres et notamment des gens plus expérimentés, quand on veut faire mieux, il ne s'agit pas de faire plus, mais de faire moins. Et cette idée de ne pas aller chercher l'énième compétence parce qu'on n'est pas assez, j'aime beaucoup le retour de Pierrot, mais notamment, effectivement, considérer les faiblesses telles qu'elles sont et par contre, d'appuyer sur ce qui fait qu'on est aimé par nos proches, déjà, et d'appuyer ce qui fait que c'est pourquoi la marque, en tout cas, peut évoluer. Donc, j'aime beaucoup. On valide.

  • Speaker #0

    nickel on valide et bien c'est parfait c'est une très belle note pour terminer ce premier épisode merci Flavien en tout cas d'être prêté au jeu de nos questions on se retrouve rapidement dans un deuxième épisode au cours duquel on creusera un peu plus les valeurs de Beaumolet et on apprend également un peu plus sur la définition de la performance merci à vous chers chroniqueurs merci à vous chers auditeurs et à bientôt au-delà du terrain au revoir merci

Description

Athlète de haut niveau et entrepreneur, un parallèle très vite trouvé.


C’est ce que Flavien Thouroude et Pierre-Ambroisse Bosse nos invités de la saison 3 du podcast « Au-delà du terrain » nous expliquent.


Ils partagent dans ce premier épisode l'histoire de la marque Bomolet, une entreprise spécialisée dans les équipements de course éco-conçus pour tous, que nous soyons champions du monde ou champions au quotidien 😉


Alors, préparez l’échauffement et laissez notre équipe vous guider.


--


Chroniqueurs : Angélique Okuzumi et François Gimenez

Invités : Flavien Thouroude et Pierre-Ambroise Bosse

Production : Koltrain Podcast


Pierre-Ambroise Bosse, un athlète mécéné via le Pacte de Performance, un dispositif de la Fondation du Sport Français.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour et bienvenue dans la saison 3 de Au-delà du terrain, en direct des bureaux de Honnay. Je suis Angélique et je suis toujours accompagnée de François.

  • Speaker #1

    Bonjour à tous.

  • Speaker #0

    Mon désimaconite cette fois-ci, c'est notre champion maison, notre chroniqueur tout terrain et surtout terrain d'athlétisme, j'ai nommé Pierre-Ambroise Boss.

  • Speaker #2

    Et salut.

  • Speaker #0

    Nous avons le plaisir aujourd'hui et pour trois épisodes d'avoir avec nous Flavien Touroud, un cours de fond mais avec un S, à savoir entrepreneur. Bonjour Flavien.

  • Speaker #3

    Bien le bonjour, merci beaucoup pour l'invitation.

  • Speaker #0

    Avec plaisir Flavien, est-ce que tu peux nous présenter ta société Beaumolet ?

  • Speaker #3

    On va partir de la mission, celle de changer le monde à coups de mollets. On est heureux chez Beaumolet d'équiper les mollets de tous les sportifs et plus particulièrement de ceux qui courent des marathons notamment. Et on propose des chaussettes ultra respirantes entièrement fabriquées en France.

  • Speaker #1

    Quelle est la jeunesse de cette entreprise ? Pourquoi ce nom ?

  • Speaker #3

    On s'adresse à une industrie... Le textile qui est beaucoup pointé du doigt. Et aujourd'hui, je pense que les problèmes sont à la portée de tous. Et on voulait quand même résoudre ce problème et y répondre par une solution un peu plus joyeuse. Et un nom joyeux pour apporter une solution, c'est déjà un bon point de départ. Et puis ensuite, une communauté, une belle communauté de coureurs, avec la promesse en tout cas de proposer des produits dont les gens seront fiers, que les gens seront fiers de porter et des produits qui seront fabriqués. À côté de chez nous, ici, en France.

  • Speaker #0

    Est-ce que ça part de ta pratique personnelle ? Ou tu ne trouvais pas le matériel adéquat ? Comment ça s'est passé ?

  • Speaker #2

    Ce podcast est filmé, tu peux le remontrer.

  • Speaker #3

    Non, on va éviter surtout à côté de toi, j'aurais peur d'être ridicule. Mais j'y travaille à Musclé Mémolé. Je suis moi-même coureur, coureur amateur, plutôt à l'arrière du peloton. J'aime bien dire que je fais partie de ceux qui sont vraiment trop lents pour briller. mais trop nombreux pour être ignorés. En fait, je fais partie de tous ces coureurs qui sont passionnés de la course à pied, qui se réalisent à travers cette pratique-là et qui, pour autant, n'auront jamais une médaille d'or au championnat du monde. Peut-être celle de la bêtise, mais en dehors de celle-ci, il y a pas beaucoup d'attentes particulières.

  • Speaker #1

    D'ailleurs, Flavien, on est avec Pierre-Ambroise Boss aujourd'hui. À quel moment il est arrivé dans cette histoire ?

  • Speaker #3

    Comme un cheveu sur la soupe. Non, c'est par le biais de Brian Cantero, qui est un ami de plus longue date. Et effectivement, ce sacré Lascar nous a initiés à une pratique olympique, le ramassage de mégots en courant. Et il se trouve qu'on s'est rencontrés par ce biais-là. Pierre, tu peux peut-être en parler, mais je crois que Brian, tu le connais depuis bien longtemps.

  • Speaker #2

    Oui, effectivement, Brian, c'est un de mes meilleurs potes. On a fait les 400 coups ensemble quand on était jeunes. C'est lui-même un ancien coureur olympique. J'en rajoute un peu. Non, il n'a pas fait les JO à quelques dixièmes. J'ai le droit de le saucer pour rien. On a le droit, c'est les copains.

  • Speaker #1

    T'as le droit, t'as le droit.

  • Speaker #2

    Et donc, il s'est effectivement reconverti. Il propose de l'aide à des sportifs, justement, en les présentant aux entreprises, en leur faisant faire des team building et compagnie. Mais il est bien évidemment, comme tous mes potes, concerné. par l'environnement et notamment le problème des déchets. C'est quelque chose qu'on peut résoudre nous au quotidien en allant se bouger les mollets. Je suis contaminé par ton truc. Et on a eu à l'occasion d'une de ces fameuses collectes, les éco-jogs comme ils les appelaient. Moi j'ai été invité après un championnat. Et bah écoutez, le virus est passé dans mon corps, donc on a refait un autre, puis un autre, et puis je crois qu'au deuxième ou troisième, t'étais présent.

  • Speaker #3

    On s'est plus quitté, et puis c'est de cette façon-là en tout cas qu'on a tous les deux matérialisé, ou en tout cas montré une envie de collaborer un peu plus. Et c'est un peu comme ça qu'on a, de plein de façons différentes, initié des projets communs. Donc, il y a ce sport, le ramassage de mégots en courant. Il y a, par le biais de Beaumolet, puisqu'on a eu l'opportunité de collaborer avec Pierre depuis maintenant deux ans. Et aussi maintenant des défis sportifs, puisque pendant nos vacances, on se dit qu'on va se faire un GR50... C'était GR58 ? 58. 58. Trois jours, le Tour du Kéras, 40 km par jour, 2500 mètres de D+. Donc, voilà.

  • Speaker #1

    Je suis fatigué.

  • Speaker #3

    C'est global. Fatiguant.

  • Speaker #1

    Je suis fatigué.

  • Speaker #2

    Il a fait le modeste tout à l'heure, mais il n'est pas mauvais. Ah oui ? Il a un petit sursaut d'égo là, qui font du bien.

  • Speaker #0

    Flavien, donc toi, tu as ton entreprise, Pierre Ambroise, ancien désormais athlète de haut niveau, mais toujours athlète avéré. Le point commun entre le sport et l'entreprise, c'est l'effort ou le plaisir, selon vous ?

  • Speaker #2

    Les deux se sont toujours liés, en tout cas dans ma vision des choses. Dès que je sors un pied de chez moi, il faut que ce soit... le plaisir avant tout. Comme je le disais tout à l'heure, d'ailleurs, dans la conférence chez Oney, nous, dans le sport de haut niveau, on trouve du plaisir dans l'effort. Justement, c'est cette douleur-là qui fait qu'on a derrière cette fameuse... endorphines évidemment qui sécrétaient mais également aussi le cerveau qui est content le conscient qui nous dit je me suis remué les mollets aujourd'hui ça va être le running gag je vous préviens mais c'est très bien et alors toi Pab en tant qu'athlète de très haut niveau tu confirmes que les produits beaux mollets sont adaptés à la pratique de ce sport ? Ouais, non, non, sans déconner.

  • Speaker #1

    Tu peux nous expliquer un petit peu ça ?

  • Speaker #2

    Eh bien, j'ai fait partie, moi, des athlètes honteux, c'est-à-dire les athlètes sponsorisés par les grosses marques de la fast fashion. Je suis passé par Nike, Adidas, Puma. Donc, je les ai tous eus et j'ai reçu moi-même les colis où il y a 150 t-shirts dedans. Ah ouais ? Littéralement. j'ai reçu les 15 paires de chaussures dont 8 que je n'utilise pas puisque ce ne sont pas les modèles que j'utilise et ça pendant des années donc évidemment tu donnes beaucoup à tes potes et compagnie mais tu utilises aussi et puis tu sais, aujourd'hui tu t'habilles en rouge et puis tu mets le short qui va de la même couleur et puis le lendemain ça va être en vert et ça de suite parce que tu profites de ce moment-là et que... c'est le début de ta carrière, tu ignores totalement le contexte. Pourtant, il suffit de se renseigner, c'est comme tout. Et moi, pour me renseigner, il a fallu que ce soit mes potes qui m'enseignent ces choses-là. Et donc, quand j'ai rencontré Flav, il m'a parlé effectivement de toute cette hypocrisie autour de la fast fashion. Et nous, on n'y connaît rien, figure-toi. les sportifs, on est focalisés, on a le nez dans notre nombril et on fait une carrière, voilà, tout simplement quand on en sort, petit à petit c'est là qu'on se rend compte qu'on va trop loin et je parle même pas des avions qu'on prend pour aller à droite à gauche je parle simplement de ce qu'on porte et donc au début, moi j'ai juste porté un t-shirt bombolet et une paire de chaussettes et effectivement je me suis rendu compte que si tu la laves dix fois, elle a toujours le même état la paire de chaussettes donc C'est vrai que petit à petit, j'utilise quasiment... Tu vas rigoler, mais c'est la vérité, j'utilise quasiment du produit Beaumolet pour m'entraîner. Tu vas me dire, je ne m'entraîne plus deux fois par jour, je m'entraîne une fois par semaine, c'est peut-être pour ça.

  • Speaker #0

    C'est validé par un grand champion, du coup. Ça, c'est une bonne nouvelle.

  • Speaker #1

    C'est une très bonne nouvelle.

  • Speaker #0

    OK, donc Beaumolet validé par un champion du monde. Flavien, François, par exemple, qui, lui, est plutôt un athlète de très bas niveau. Est-ce que lui aussi pourrait s'équiper en Beaumolet ? pour sa pratique presque sportive.

  • Speaker #2

    Je ne vous l'avais pas demandé.

  • Speaker #1

    C'est très simple pour penser. Ça me fait plaisir. Je revendique le fait d'être un athlète de bas niveau. Je big up à tout le monde qui nous écoute. Je me mets à vous. Est-ce que je peux porter tes chaussettes, Flavien ?

  • Speaker #3

    La marque a été vraiment pensée pour tous les coureurs. Et on aime dire, en tout cas, et clamer qu'on est le sponsor officiel de tous les supporters, de tous les mollets. Donc aussi bien ceux qui sont à l'avant du peloton. comme ceux qui sont à l'arrière du peloton. Et la question, elle n'est pas de savoir à quel niveau on peut être digne ou pas d'ailleurs de porter du beau mollet. On part vraiment du constat qu'on dit souvent qu'on peut mieux comprendre les gens quand on regarde ce qu'il y a dans leur frigo. Je pense que le parallèle, il est un peu pareil sur le textile qu'on porte. On peut grandement comprendre à quel... Enfin, ce qu'on a... On peut grandement comprendre en tout cas qui on est à partir de ce qu'on porte. Et le textile en dit long sur ce qu'on veut. Donc François, tu es le bienvenu.

  • Speaker #1

    Mais voilà, c'est totalement adapté à moi. Je suis très content de l'apprendre. Donc merci beaucoup Flavia.

  • Speaker #0

    C'est à vous de faire ce shopping.

  • Speaker #1

    C'est exactement ça. Maintenant Flavia, je voudrais savoir à quoi ressemble l'entraînement d'un chef d'entreprise.

  • Speaker #3

    Oula, la déroute. C'est du fractionné, distance marathon. C'est super dur, je pense que le parallèle entre l'athlète de haut niveau et l'entrepreneur. il est très vite trouvé dans le sens où on a besoin d'être accompagné aussi, d'être coaché. Et je pense que l'une des erreurs que j'ai faites d'ailleurs au départ, c'est de ne pas avoir été, parce que j'ai créé la boîte à 24 ans, donc on peut se dire que forcément, il en manque beaucoup de l'expérience pour pouvoir bâtir ça. Donc il y a certes la naïveté qui va permettre de faire quelque chose que personne ne croirait avec 10 ans de plus. Mais il y a beaucoup aussi de plumes qui sont... Enfin, on perd quelques plumes... dans cette aventure. Et c'est vrai que l'entraînement, on essaie de le perfectionner au fil du temps, mais c'est par le biais de l'expérience et par le biais des rencontres qu'on fait qui permettent aussi d'affiner la qualité de l'entraînement. On se rend compte que le volume, à l'image d'un athlète, n'est plus la seule composante de la performance et que la qualité compte tout autant, voire plus.

  • Speaker #0

    Du coup, je rebondis sur cette métaphore. François, Flavien, c'est quoi le meilleur équipement pour réussir dans le business ?

  • Speaker #3

    Déjà, quel serait le pire équipement pour le business ? Parce que savoir ce qu'il faut pour réussir, c'est encore très difficile à définir parce qu'on est encore très loin d'avoir réussi. Cela dit, le pire équipement, c'est déjà de ne pas avoir d'équipement, évidemment. C'est celui de ne pas s'entourer, c'est celui de ne pas parler aux principaux interlocuteurs. Dans notre cas, c'est de ne pas parler à nos clients finaux, donc les coureurs. C'est de ne pas parler à nos revendeurs, ceux qui vont distribuer la marque. Tout ça, ça fait qu'on a des angles morts. On parlait de MMA ce week-end. Effectivement, il faut vérifier les angles morts. Et le meilleur moyen de les vérifier, c'est de jeter un coup d'œil à droite, à gauche. et tout ça permet en tout cas de limiter un maximum d'angle mort, donc d'erreur et de gagner du temps donc je ne sais pas si ça répond à ta question complètement c'est ta réponse Flavien honorez comme tu le dis,

  • Speaker #0

    faire attention à qui on parle, avec qui on travaille avec qui on s'entraîne pour reprendre ta métaphore du coach Pab, si jamais tu devais entraîner Flavien tu donnerais quel conseil ?

  • Speaker #2

    Entraîner dans le business ou entraîner dans le sport ? Dans la vie. Parce que ce n'est pas pareil. En fait, ce que j'aime bien chez Flavio, c'est qu'il est sûr de ce qu'il fait. Il casse des portes et quand les portes sont fermées, il passe par les fenêtres. Ça, j'aime bien. Parce qu'il est quand même dans un secteur d'activité. Si ce n'est pas le plus compliqué, on n'est quand même pas très loin. Et tu pars pour le coup, pour revenir à ce que tu disais, en fin de peloton. Donc, si je devais l'entraîner, je partirais sur ses points forts. et je dirais de les appuyer, encore et encore, parce que tu vas t'en manger, ça a déjà été dur, il y a eu le Covid, il y a eu des choses comme ça, et tu vas forcément te reprendre des illusions, peut-être que tes levées de fonds, ça ne se passera pas aussi bien que tu le veux. Et moi, en fait, j'appuierai sur le côté égo, le côté celui qui a commencé à créer son entreprise. Je reviendrai à celui-là à chaque fois que tu seras en difficulté. C'est comme ça que je vois les choses, si je devais te coacher.

  • Speaker #0

    C'est beau. on valide le bon conseil.

  • Speaker #2

    Parce qu'il a déjà tout, en fait, en fin de compte. Sinon, il n'aurait pas lancé son entreprise. La plupart des gens ont plein d'idées et ils ne vont jamais au bout. C'est rare, les entrepreneurs autour de moi. Moi, je connais plein de sportifs, mais ils ne sont pas entrepreneurs.

  • Speaker #3

    Et si je peux appuyer, je me rends compte avec le temps que quand on commence, souvent, on est toujours dans cette optique un peu de volume de vouloir ajouter. Et souvent, ce qu'on se rend compte, c'est qu'au fil des rencontres et notamment des gens plus expérimentés, quand on veut faire mieux, il ne s'agit pas de faire plus, mais de faire moins. Et cette idée de ne pas aller chercher l'énième compétence parce qu'on n'est pas assez, j'aime beaucoup le retour de Pierrot, mais notamment, effectivement, considérer les faiblesses telles qu'elles sont et par contre, d'appuyer sur ce qui fait qu'on est aimé par nos proches, déjà, et d'appuyer ce qui fait que c'est pourquoi la marque, en tout cas, peut évoluer. Donc, j'aime beaucoup. On valide.

  • Speaker #0

    nickel on valide et bien c'est parfait c'est une très belle note pour terminer ce premier épisode merci Flavien en tout cas d'être prêté au jeu de nos questions on se retrouve rapidement dans un deuxième épisode au cours duquel on creusera un peu plus les valeurs de Beaumolet et on apprend également un peu plus sur la définition de la performance merci à vous chers chroniqueurs merci à vous chers auditeurs et à bientôt au-delà du terrain au revoir merci

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Description

Athlète de haut niveau et entrepreneur, un parallèle très vite trouvé.


C’est ce que Flavien Thouroude et Pierre-Ambroisse Bosse nos invités de la saison 3 du podcast « Au-delà du terrain » nous expliquent.


Ils partagent dans ce premier épisode l'histoire de la marque Bomolet, une entreprise spécialisée dans les équipements de course éco-conçus pour tous, que nous soyons champions du monde ou champions au quotidien 😉


Alors, préparez l’échauffement et laissez notre équipe vous guider.


--


Chroniqueurs : Angélique Okuzumi et François Gimenez

Invités : Flavien Thouroude et Pierre-Ambroise Bosse

Production : Koltrain Podcast


Pierre-Ambroise Bosse, un athlète mécéné via le Pacte de Performance, un dispositif de la Fondation du Sport Français.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour et bienvenue dans la saison 3 de Au-delà du terrain, en direct des bureaux de Honnay. Je suis Angélique et je suis toujours accompagnée de François.

  • Speaker #1

    Bonjour à tous.

  • Speaker #0

    Mon désimaconite cette fois-ci, c'est notre champion maison, notre chroniqueur tout terrain et surtout terrain d'athlétisme, j'ai nommé Pierre-Ambroise Boss.

  • Speaker #2

    Et salut.

  • Speaker #0

    Nous avons le plaisir aujourd'hui et pour trois épisodes d'avoir avec nous Flavien Touroud, un cours de fond mais avec un S, à savoir entrepreneur. Bonjour Flavien.

  • Speaker #3

    Bien le bonjour, merci beaucoup pour l'invitation.

  • Speaker #0

    Avec plaisir Flavien, est-ce que tu peux nous présenter ta société Beaumolet ?

  • Speaker #3

    On va partir de la mission, celle de changer le monde à coups de mollets. On est heureux chez Beaumolet d'équiper les mollets de tous les sportifs et plus particulièrement de ceux qui courent des marathons notamment. Et on propose des chaussettes ultra respirantes entièrement fabriquées en France.

  • Speaker #1

    Quelle est la jeunesse de cette entreprise ? Pourquoi ce nom ?

  • Speaker #3

    On s'adresse à une industrie... Le textile qui est beaucoup pointé du doigt. Et aujourd'hui, je pense que les problèmes sont à la portée de tous. Et on voulait quand même résoudre ce problème et y répondre par une solution un peu plus joyeuse. Et un nom joyeux pour apporter une solution, c'est déjà un bon point de départ. Et puis ensuite, une communauté, une belle communauté de coureurs, avec la promesse en tout cas de proposer des produits dont les gens seront fiers, que les gens seront fiers de porter et des produits qui seront fabriqués. À côté de chez nous, ici, en France.

  • Speaker #0

    Est-ce que ça part de ta pratique personnelle ? Ou tu ne trouvais pas le matériel adéquat ? Comment ça s'est passé ?

  • Speaker #2

    Ce podcast est filmé, tu peux le remontrer.

  • Speaker #3

    Non, on va éviter surtout à côté de toi, j'aurais peur d'être ridicule. Mais j'y travaille à Musclé Mémolé. Je suis moi-même coureur, coureur amateur, plutôt à l'arrière du peloton. J'aime bien dire que je fais partie de ceux qui sont vraiment trop lents pour briller. mais trop nombreux pour être ignorés. En fait, je fais partie de tous ces coureurs qui sont passionnés de la course à pied, qui se réalisent à travers cette pratique-là et qui, pour autant, n'auront jamais une médaille d'or au championnat du monde. Peut-être celle de la bêtise, mais en dehors de celle-ci, il y a pas beaucoup d'attentes particulières.

  • Speaker #1

    D'ailleurs, Flavien, on est avec Pierre-Ambroise Boss aujourd'hui. À quel moment il est arrivé dans cette histoire ?

  • Speaker #3

    Comme un cheveu sur la soupe. Non, c'est par le biais de Brian Cantero, qui est un ami de plus longue date. Et effectivement, ce sacré Lascar nous a initiés à une pratique olympique, le ramassage de mégots en courant. Et il se trouve qu'on s'est rencontrés par ce biais-là. Pierre, tu peux peut-être en parler, mais je crois que Brian, tu le connais depuis bien longtemps.

  • Speaker #2

    Oui, effectivement, Brian, c'est un de mes meilleurs potes. On a fait les 400 coups ensemble quand on était jeunes. C'est lui-même un ancien coureur olympique. J'en rajoute un peu. Non, il n'a pas fait les JO à quelques dixièmes. J'ai le droit de le saucer pour rien. On a le droit, c'est les copains.

  • Speaker #1

    T'as le droit, t'as le droit.

  • Speaker #2

    Et donc, il s'est effectivement reconverti. Il propose de l'aide à des sportifs, justement, en les présentant aux entreprises, en leur faisant faire des team building et compagnie. Mais il est bien évidemment, comme tous mes potes, concerné. par l'environnement et notamment le problème des déchets. C'est quelque chose qu'on peut résoudre nous au quotidien en allant se bouger les mollets. Je suis contaminé par ton truc. Et on a eu à l'occasion d'une de ces fameuses collectes, les éco-jogs comme ils les appelaient. Moi j'ai été invité après un championnat. Et bah écoutez, le virus est passé dans mon corps, donc on a refait un autre, puis un autre, et puis je crois qu'au deuxième ou troisième, t'étais présent.

  • Speaker #3

    On s'est plus quitté, et puis c'est de cette façon-là en tout cas qu'on a tous les deux matérialisé, ou en tout cas montré une envie de collaborer un peu plus. Et c'est un peu comme ça qu'on a, de plein de façons différentes, initié des projets communs. Donc, il y a ce sport, le ramassage de mégots en courant. Il y a, par le biais de Beaumolet, puisqu'on a eu l'opportunité de collaborer avec Pierre depuis maintenant deux ans. Et aussi maintenant des défis sportifs, puisque pendant nos vacances, on se dit qu'on va se faire un GR50... C'était GR58 ? 58. 58. Trois jours, le Tour du Kéras, 40 km par jour, 2500 mètres de D+. Donc, voilà.

  • Speaker #1

    Je suis fatigué.

  • Speaker #3

    C'est global. Fatiguant.

  • Speaker #1

    Je suis fatigué.

  • Speaker #2

    Il a fait le modeste tout à l'heure, mais il n'est pas mauvais. Ah oui ? Il a un petit sursaut d'égo là, qui font du bien.

  • Speaker #0

    Flavien, donc toi, tu as ton entreprise, Pierre Ambroise, ancien désormais athlète de haut niveau, mais toujours athlète avéré. Le point commun entre le sport et l'entreprise, c'est l'effort ou le plaisir, selon vous ?

  • Speaker #2

    Les deux se sont toujours liés, en tout cas dans ma vision des choses. Dès que je sors un pied de chez moi, il faut que ce soit... le plaisir avant tout. Comme je le disais tout à l'heure, d'ailleurs, dans la conférence chez Oney, nous, dans le sport de haut niveau, on trouve du plaisir dans l'effort. Justement, c'est cette douleur-là qui fait qu'on a derrière cette fameuse... endorphines évidemment qui sécrétaient mais également aussi le cerveau qui est content le conscient qui nous dit je me suis remué les mollets aujourd'hui ça va être le running gag je vous préviens mais c'est très bien et alors toi Pab en tant qu'athlète de très haut niveau tu confirmes que les produits beaux mollets sont adaptés à la pratique de ce sport ? Ouais, non, non, sans déconner.

  • Speaker #1

    Tu peux nous expliquer un petit peu ça ?

  • Speaker #2

    Eh bien, j'ai fait partie, moi, des athlètes honteux, c'est-à-dire les athlètes sponsorisés par les grosses marques de la fast fashion. Je suis passé par Nike, Adidas, Puma. Donc, je les ai tous eus et j'ai reçu moi-même les colis où il y a 150 t-shirts dedans. Ah ouais ? Littéralement. j'ai reçu les 15 paires de chaussures dont 8 que je n'utilise pas puisque ce ne sont pas les modèles que j'utilise et ça pendant des années donc évidemment tu donnes beaucoup à tes potes et compagnie mais tu utilises aussi et puis tu sais, aujourd'hui tu t'habilles en rouge et puis tu mets le short qui va de la même couleur et puis le lendemain ça va être en vert et ça de suite parce que tu profites de ce moment-là et que... c'est le début de ta carrière, tu ignores totalement le contexte. Pourtant, il suffit de se renseigner, c'est comme tout. Et moi, pour me renseigner, il a fallu que ce soit mes potes qui m'enseignent ces choses-là. Et donc, quand j'ai rencontré Flav, il m'a parlé effectivement de toute cette hypocrisie autour de la fast fashion. Et nous, on n'y connaît rien, figure-toi. les sportifs, on est focalisés, on a le nez dans notre nombril et on fait une carrière, voilà, tout simplement quand on en sort, petit à petit c'est là qu'on se rend compte qu'on va trop loin et je parle même pas des avions qu'on prend pour aller à droite à gauche je parle simplement de ce qu'on porte et donc au début, moi j'ai juste porté un t-shirt bombolet et une paire de chaussettes et effectivement je me suis rendu compte que si tu la laves dix fois, elle a toujours le même état la paire de chaussettes donc C'est vrai que petit à petit, j'utilise quasiment... Tu vas rigoler, mais c'est la vérité, j'utilise quasiment du produit Beaumolet pour m'entraîner. Tu vas me dire, je ne m'entraîne plus deux fois par jour, je m'entraîne une fois par semaine, c'est peut-être pour ça.

  • Speaker #0

    C'est validé par un grand champion, du coup. Ça, c'est une bonne nouvelle.

  • Speaker #1

    C'est une très bonne nouvelle.

  • Speaker #0

    OK, donc Beaumolet validé par un champion du monde. Flavien, François, par exemple, qui, lui, est plutôt un athlète de très bas niveau. Est-ce que lui aussi pourrait s'équiper en Beaumolet ? pour sa pratique presque sportive.

  • Speaker #2

    Je ne vous l'avais pas demandé.

  • Speaker #1

    C'est très simple pour penser. Ça me fait plaisir. Je revendique le fait d'être un athlète de bas niveau. Je big up à tout le monde qui nous écoute. Je me mets à vous. Est-ce que je peux porter tes chaussettes, Flavien ?

  • Speaker #3

    La marque a été vraiment pensée pour tous les coureurs. Et on aime dire, en tout cas, et clamer qu'on est le sponsor officiel de tous les supporters, de tous les mollets. Donc aussi bien ceux qui sont à l'avant du peloton. comme ceux qui sont à l'arrière du peloton. Et la question, elle n'est pas de savoir à quel niveau on peut être digne ou pas d'ailleurs de porter du beau mollet. On part vraiment du constat qu'on dit souvent qu'on peut mieux comprendre les gens quand on regarde ce qu'il y a dans leur frigo. Je pense que le parallèle, il est un peu pareil sur le textile qu'on porte. On peut grandement comprendre à quel... Enfin, ce qu'on a... On peut grandement comprendre en tout cas qui on est à partir de ce qu'on porte. Et le textile en dit long sur ce qu'on veut. Donc François, tu es le bienvenu.

  • Speaker #1

    Mais voilà, c'est totalement adapté à moi. Je suis très content de l'apprendre. Donc merci beaucoup Flavia.

  • Speaker #0

    C'est à vous de faire ce shopping.

  • Speaker #1

    C'est exactement ça. Maintenant Flavia, je voudrais savoir à quoi ressemble l'entraînement d'un chef d'entreprise.

  • Speaker #3

    Oula, la déroute. C'est du fractionné, distance marathon. C'est super dur, je pense que le parallèle entre l'athlète de haut niveau et l'entrepreneur. il est très vite trouvé dans le sens où on a besoin d'être accompagné aussi, d'être coaché. Et je pense que l'une des erreurs que j'ai faites d'ailleurs au départ, c'est de ne pas avoir été, parce que j'ai créé la boîte à 24 ans, donc on peut se dire que forcément, il en manque beaucoup de l'expérience pour pouvoir bâtir ça. Donc il y a certes la naïveté qui va permettre de faire quelque chose que personne ne croirait avec 10 ans de plus. Mais il y a beaucoup aussi de plumes qui sont... Enfin, on perd quelques plumes... dans cette aventure. Et c'est vrai que l'entraînement, on essaie de le perfectionner au fil du temps, mais c'est par le biais de l'expérience et par le biais des rencontres qu'on fait qui permettent aussi d'affiner la qualité de l'entraînement. On se rend compte que le volume, à l'image d'un athlète, n'est plus la seule composante de la performance et que la qualité compte tout autant, voire plus.

  • Speaker #0

    Du coup, je rebondis sur cette métaphore. François, Flavien, c'est quoi le meilleur équipement pour réussir dans le business ?

  • Speaker #3

    Déjà, quel serait le pire équipement pour le business ? Parce que savoir ce qu'il faut pour réussir, c'est encore très difficile à définir parce qu'on est encore très loin d'avoir réussi. Cela dit, le pire équipement, c'est déjà de ne pas avoir d'équipement, évidemment. C'est celui de ne pas s'entourer, c'est celui de ne pas parler aux principaux interlocuteurs. Dans notre cas, c'est de ne pas parler à nos clients finaux, donc les coureurs. C'est de ne pas parler à nos revendeurs, ceux qui vont distribuer la marque. Tout ça, ça fait qu'on a des angles morts. On parlait de MMA ce week-end. Effectivement, il faut vérifier les angles morts. Et le meilleur moyen de les vérifier, c'est de jeter un coup d'œil à droite, à gauche. et tout ça permet en tout cas de limiter un maximum d'angle mort, donc d'erreur et de gagner du temps donc je ne sais pas si ça répond à ta question complètement c'est ta réponse Flavien honorez comme tu le dis,

  • Speaker #0

    faire attention à qui on parle, avec qui on travaille avec qui on s'entraîne pour reprendre ta métaphore du coach Pab, si jamais tu devais entraîner Flavien tu donnerais quel conseil ?

  • Speaker #2

    Entraîner dans le business ou entraîner dans le sport ? Dans la vie. Parce que ce n'est pas pareil. En fait, ce que j'aime bien chez Flavio, c'est qu'il est sûr de ce qu'il fait. Il casse des portes et quand les portes sont fermées, il passe par les fenêtres. Ça, j'aime bien. Parce qu'il est quand même dans un secteur d'activité. Si ce n'est pas le plus compliqué, on n'est quand même pas très loin. Et tu pars pour le coup, pour revenir à ce que tu disais, en fin de peloton. Donc, si je devais l'entraîner, je partirais sur ses points forts. et je dirais de les appuyer, encore et encore, parce que tu vas t'en manger, ça a déjà été dur, il y a eu le Covid, il y a eu des choses comme ça, et tu vas forcément te reprendre des illusions, peut-être que tes levées de fonds, ça ne se passera pas aussi bien que tu le veux. Et moi, en fait, j'appuierai sur le côté égo, le côté celui qui a commencé à créer son entreprise. Je reviendrai à celui-là à chaque fois que tu seras en difficulté. C'est comme ça que je vois les choses, si je devais te coacher.

  • Speaker #0

    C'est beau. on valide le bon conseil.

  • Speaker #2

    Parce qu'il a déjà tout, en fait, en fin de compte. Sinon, il n'aurait pas lancé son entreprise. La plupart des gens ont plein d'idées et ils ne vont jamais au bout. C'est rare, les entrepreneurs autour de moi. Moi, je connais plein de sportifs, mais ils ne sont pas entrepreneurs.

  • Speaker #3

    Et si je peux appuyer, je me rends compte avec le temps que quand on commence, souvent, on est toujours dans cette optique un peu de volume de vouloir ajouter. Et souvent, ce qu'on se rend compte, c'est qu'au fil des rencontres et notamment des gens plus expérimentés, quand on veut faire mieux, il ne s'agit pas de faire plus, mais de faire moins. Et cette idée de ne pas aller chercher l'énième compétence parce qu'on n'est pas assez, j'aime beaucoup le retour de Pierrot, mais notamment, effectivement, considérer les faiblesses telles qu'elles sont et par contre, d'appuyer sur ce qui fait qu'on est aimé par nos proches, déjà, et d'appuyer ce qui fait que c'est pourquoi la marque, en tout cas, peut évoluer. Donc, j'aime beaucoup. On valide.

  • Speaker #0

    nickel on valide et bien c'est parfait c'est une très belle note pour terminer ce premier épisode merci Flavien en tout cas d'être prêté au jeu de nos questions on se retrouve rapidement dans un deuxième épisode au cours duquel on creusera un peu plus les valeurs de Beaumolet et on apprend également un peu plus sur la définition de la performance merci à vous chers chroniqueurs merci à vous chers auditeurs et à bientôt au-delà du terrain au revoir merci

Description

Athlète de haut niveau et entrepreneur, un parallèle très vite trouvé.


C’est ce que Flavien Thouroude et Pierre-Ambroisse Bosse nos invités de la saison 3 du podcast « Au-delà du terrain » nous expliquent.


Ils partagent dans ce premier épisode l'histoire de la marque Bomolet, une entreprise spécialisée dans les équipements de course éco-conçus pour tous, que nous soyons champions du monde ou champions au quotidien 😉


Alors, préparez l’échauffement et laissez notre équipe vous guider.


--


Chroniqueurs : Angélique Okuzumi et François Gimenez

Invités : Flavien Thouroude et Pierre-Ambroise Bosse

Production : Koltrain Podcast


Pierre-Ambroise Bosse, un athlète mécéné via le Pacte de Performance, un dispositif de la Fondation du Sport Français.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour et bienvenue dans la saison 3 de Au-delà du terrain, en direct des bureaux de Honnay. Je suis Angélique et je suis toujours accompagnée de François.

  • Speaker #1

    Bonjour à tous.

  • Speaker #0

    Mon désimaconite cette fois-ci, c'est notre champion maison, notre chroniqueur tout terrain et surtout terrain d'athlétisme, j'ai nommé Pierre-Ambroise Boss.

  • Speaker #2

    Et salut.

  • Speaker #0

    Nous avons le plaisir aujourd'hui et pour trois épisodes d'avoir avec nous Flavien Touroud, un cours de fond mais avec un S, à savoir entrepreneur. Bonjour Flavien.

  • Speaker #3

    Bien le bonjour, merci beaucoup pour l'invitation.

  • Speaker #0

    Avec plaisir Flavien, est-ce que tu peux nous présenter ta société Beaumolet ?

  • Speaker #3

    On va partir de la mission, celle de changer le monde à coups de mollets. On est heureux chez Beaumolet d'équiper les mollets de tous les sportifs et plus particulièrement de ceux qui courent des marathons notamment. Et on propose des chaussettes ultra respirantes entièrement fabriquées en France.

  • Speaker #1

    Quelle est la jeunesse de cette entreprise ? Pourquoi ce nom ?

  • Speaker #3

    On s'adresse à une industrie... Le textile qui est beaucoup pointé du doigt. Et aujourd'hui, je pense que les problèmes sont à la portée de tous. Et on voulait quand même résoudre ce problème et y répondre par une solution un peu plus joyeuse. Et un nom joyeux pour apporter une solution, c'est déjà un bon point de départ. Et puis ensuite, une communauté, une belle communauté de coureurs, avec la promesse en tout cas de proposer des produits dont les gens seront fiers, que les gens seront fiers de porter et des produits qui seront fabriqués. À côté de chez nous, ici, en France.

  • Speaker #0

    Est-ce que ça part de ta pratique personnelle ? Ou tu ne trouvais pas le matériel adéquat ? Comment ça s'est passé ?

  • Speaker #2

    Ce podcast est filmé, tu peux le remontrer.

  • Speaker #3

    Non, on va éviter surtout à côté de toi, j'aurais peur d'être ridicule. Mais j'y travaille à Musclé Mémolé. Je suis moi-même coureur, coureur amateur, plutôt à l'arrière du peloton. J'aime bien dire que je fais partie de ceux qui sont vraiment trop lents pour briller. mais trop nombreux pour être ignorés. En fait, je fais partie de tous ces coureurs qui sont passionnés de la course à pied, qui se réalisent à travers cette pratique-là et qui, pour autant, n'auront jamais une médaille d'or au championnat du monde. Peut-être celle de la bêtise, mais en dehors de celle-ci, il y a pas beaucoup d'attentes particulières.

  • Speaker #1

    D'ailleurs, Flavien, on est avec Pierre-Ambroise Boss aujourd'hui. À quel moment il est arrivé dans cette histoire ?

  • Speaker #3

    Comme un cheveu sur la soupe. Non, c'est par le biais de Brian Cantero, qui est un ami de plus longue date. Et effectivement, ce sacré Lascar nous a initiés à une pratique olympique, le ramassage de mégots en courant. Et il se trouve qu'on s'est rencontrés par ce biais-là. Pierre, tu peux peut-être en parler, mais je crois que Brian, tu le connais depuis bien longtemps.

  • Speaker #2

    Oui, effectivement, Brian, c'est un de mes meilleurs potes. On a fait les 400 coups ensemble quand on était jeunes. C'est lui-même un ancien coureur olympique. J'en rajoute un peu. Non, il n'a pas fait les JO à quelques dixièmes. J'ai le droit de le saucer pour rien. On a le droit, c'est les copains.

  • Speaker #1

    T'as le droit, t'as le droit.

  • Speaker #2

    Et donc, il s'est effectivement reconverti. Il propose de l'aide à des sportifs, justement, en les présentant aux entreprises, en leur faisant faire des team building et compagnie. Mais il est bien évidemment, comme tous mes potes, concerné. par l'environnement et notamment le problème des déchets. C'est quelque chose qu'on peut résoudre nous au quotidien en allant se bouger les mollets. Je suis contaminé par ton truc. Et on a eu à l'occasion d'une de ces fameuses collectes, les éco-jogs comme ils les appelaient. Moi j'ai été invité après un championnat. Et bah écoutez, le virus est passé dans mon corps, donc on a refait un autre, puis un autre, et puis je crois qu'au deuxième ou troisième, t'étais présent.

  • Speaker #3

    On s'est plus quitté, et puis c'est de cette façon-là en tout cas qu'on a tous les deux matérialisé, ou en tout cas montré une envie de collaborer un peu plus. Et c'est un peu comme ça qu'on a, de plein de façons différentes, initié des projets communs. Donc, il y a ce sport, le ramassage de mégots en courant. Il y a, par le biais de Beaumolet, puisqu'on a eu l'opportunité de collaborer avec Pierre depuis maintenant deux ans. Et aussi maintenant des défis sportifs, puisque pendant nos vacances, on se dit qu'on va se faire un GR50... C'était GR58 ? 58. 58. Trois jours, le Tour du Kéras, 40 km par jour, 2500 mètres de D+. Donc, voilà.

  • Speaker #1

    Je suis fatigué.

  • Speaker #3

    C'est global. Fatiguant.

  • Speaker #1

    Je suis fatigué.

  • Speaker #2

    Il a fait le modeste tout à l'heure, mais il n'est pas mauvais. Ah oui ? Il a un petit sursaut d'égo là, qui font du bien.

  • Speaker #0

    Flavien, donc toi, tu as ton entreprise, Pierre Ambroise, ancien désormais athlète de haut niveau, mais toujours athlète avéré. Le point commun entre le sport et l'entreprise, c'est l'effort ou le plaisir, selon vous ?

  • Speaker #2

    Les deux se sont toujours liés, en tout cas dans ma vision des choses. Dès que je sors un pied de chez moi, il faut que ce soit... le plaisir avant tout. Comme je le disais tout à l'heure, d'ailleurs, dans la conférence chez Oney, nous, dans le sport de haut niveau, on trouve du plaisir dans l'effort. Justement, c'est cette douleur-là qui fait qu'on a derrière cette fameuse... endorphines évidemment qui sécrétaient mais également aussi le cerveau qui est content le conscient qui nous dit je me suis remué les mollets aujourd'hui ça va être le running gag je vous préviens mais c'est très bien et alors toi Pab en tant qu'athlète de très haut niveau tu confirmes que les produits beaux mollets sont adaptés à la pratique de ce sport ? Ouais, non, non, sans déconner.

  • Speaker #1

    Tu peux nous expliquer un petit peu ça ?

  • Speaker #2

    Eh bien, j'ai fait partie, moi, des athlètes honteux, c'est-à-dire les athlètes sponsorisés par les grosses marques de la fast fashion. Je suis passé par Nike, Adidas, Puma. Donc, je les ai tous eus et j'ai reçu moi-même les colis où il y a 150 t-shirts dedans. Ah ouais ? Littéralement. j'ai reçu les 15 paires de chaussures dont 8 que je n'utilise pas puisque ce ne sont pas les modèles que j'utilise et ça pendant des années donc évidemment tu donnes beaucoup à tes potes et compagnie mais tu utilises aussi et puis tu sais, aujourd'hui tu t'habilles en rouge et puis tu mets le short qui va de la même couleur et puis le lendemain ça va être en vert et ça de suite parce que tu profites de ce moment-là et que... c'est le début de ta carrière, tu ignores totalement le contexte. Pourtant, il suffit de se renseigner, c'est comme tout. Et moi, pour me renseigner, il a fallu que ce soit mes potes qui m'enseignent ces choses-là. Et donc, quand j'ai rencontré Flav, il m'a parlé effectivement de toute cette hypocrisie autour de la fast fashion. Et nous, on n'y connaît rien, figure-toi. les sportifs, on est focalisés, on a le nez dans notre nombril et on fait une carrière, voilà, tout simplement quand on en sort, petit à petit c'est là qu'on se rend compte qu'on va trop loin et je parle même pas des avions qu'on prend pour aller à droite à gauche je parle simplement de ce qu'on porte et donc au début, moi j'ai juste porté un t-shirt bombolet et une paire de chaussettes et effectivement je me suis rendu compte que si tu la laves dix fois, elle a toujours le même état la paire de chaussettes donc C'est vrai que petit à petit, j'utilise quasiment... Tu vas rigoler, mais c'est la vérité, j'utilise quasiment du produit Beaumolet pour m'entraîner. Tu vas me dire, je ne m'entraîne plus deux fois par jour, je m'entraîne une fois par semaine, c'est peut-être pour ça.

  • Speaker #0

    C'est validé par un grand champion, du coup. Ça, c'est une bonne nouvelle.

  • Speaker #1

    C'est une très bonne nouvelle.

  • Speaker #0

    OK, donc Beaumolet validé par un champion du monde. Flavien, François, par exemple, qui, lui, est plutôt un athlète de très bas niveau. Est-ce que lui aussi pourrait s'équiper en Beaumolet ? pour sa pratique presque sportive.

  • Speaker #2

    Je ne vous l'avais pas demandé.

  • Speaker #1

    C'est très simple pour penser. Ça me fait plaisir. Je revendique le fait d'être un athlète de bas niveau. Je big up à tout le monde qui nous écoute. Je me mets à vous. Est-ce que je peux porter tes chaussettes, Flavien ?

  • Speaker #3

    La marque a été vraiment pensée pour tous les coureurs. Et on aime dire, en tout cas, et clamer qu'on est le sponsor officiel de tous les supporters, de tous les mollets. Donc aussi bien ceux qui sont à l'avant du peloton. comme ceux qui sont à l'arrière du peloton. Et la question, elle n'est pas de savoir à quel niveau on peut être digne ou pas d'ailleurs de porter du beau mollet. On part vraiment du constat qu'on dit souvent qu'on peut mieux comprendre les gens quand on regarde ce qu'il y a dans leur frigo. Je pense que le parallèle, il est un peu pareil sur le textile qu'on porte. On peut grandement comprendre à quel... Enfin, ce qu'on a... On peut grandement comprendre en tout cas qui on est à partir de ce qu'on porte. Et le textile en dit long sur ce qu'on veut. Donc François, tu es le bienvenu.

  • Speaker #1

    Mais voilà, c'est totalement adapté à moi. Je suis très content de l'apprendre. Donc merci beaucoup Flavia.

  • Speaker #0

    C'est à vous de faire ce shopping.

  • Speaker #1

    C'est exactement ça. Maintenant Flavia, je voudrais savoir à quoi ressemble l'entraînement d'un chef d'entreprise.

  • Speaker #3

    Oula, la déroute. C'est du fractionné, distance marathon. C'est super dur, je pense que le parallèle entre l'athlète de haut niveau et l'entrepreneur. il est très vite trouvé dans le sens où on a besoin d'être accompagné aussi, d'être coaché. Et je pense que l'une des erreurs que j'ai faites d'ailleurs au départ, c'est de ne pas avoir été, parce que j'ai créé la boîte à 24 ans, donc on peut se dire que forcément, il en manque beaucoup de l'expérience pour pouvoir bâtir ça. Donc il y a certes la naïveté qui va permettre de faire quelque chose que personne ne croirait avec 10 ans de plus. Mais il y a beaucoup aussi de plumes qui sont... Enfin, on perd quelques plumes... dans cette aventure. Et c'est vrai que l'entraînement, on essaie de le perfectionner au fil du temps, mais c'est par le biais de l'expérience et par le biais des rencontres qu'on fait qui permettent aussi d'affiner la qualité de l'entraînement. On se rend compte que le volume, à l'image d'un athlète, n'est plus la seule composante de la performance et que la qualité compte tout autant, voire plus.

  • Speaker #0

    Du coup, je rebondis sur cette métaphore. François, Flavien, c'est quoi le meilleur équipement pour réussir dans le business ?

  • Speaker #3

    Déjà, quel serait le pire équipement pour le business ? Parce que savoir ce qu'il faut pour réussir, c'est encore très difficile à définir parce qu'on est encore très loin d'avoir réussi. Cela dit, le pire équipement, c'est déjà de ne pas avoir d'équipement, évidemment. C'est celui de ne pas s'entourer, c'est celui de ne pas parler aux principaux interlocuteurs. Dans notre cas, c'est de ne pas parler à nos clients finaux, donc les coureurs. C'est de ne pas parler à nos revendeurs, ceux qui vont distribuer la marque. Tout ça, ça fait qu'on a des angles morts. On parlait de MMA ce week-end. Effectivement, il faut vérifier les angles morts. Et le meilleur moyen de les vérifier, c'est de jeter un coup d'œil à droite, à gauche. et tout ça permet en tout cas de limiter un maximum d'angle mort, donc d'erreur et de gagner du temps donc je ne sais pas si ça répond à ta question complètement c'est ta réponse Flavien honorez comme tu le dis,

  • Speaker #0

    faire attention à qui on parle, avec qui on travaille avec qui on s'entraîne pour reprendre ta métaphore du coach Pab, si jamais tu devais entraîner Flavien tu donnerais quel conseil ?

  • Speaker #2

    Entraîner dans le business ou entraîner dans le sport ? Dans la vie. Parce que ce n'est pas pareil. En fait, ce que j'aime bien chez Flavio, c'est qu'il est sûr de ce qu'il fait. Il casse des portes et quand les portes sont fermées, il passe par les fenêtres. Ça, j'aime bien. Parce qu'il est quand même dans un secteur d'activité. Si ce n'est pas le plus compliqué, on n'est quand même pas très loin. Et tu pars pour le coup, pour revenir à ce que tu disais, en fin de peloton. Donc, si je devais l'entraîner, je partirais sur ses points forts. et je dirais de les appuyer, encore et encore, parce que tu vas t'en manger, ça a déjà été dur, il y a eu le Covid, il y a eu des choses comme ça, et tu vas forcément te reprendre des illusions, peut-être que tes levées de fonds, ça ne se passera pas aussi bien que tu le veux. Et moi, en fait, j'appuierai sur le côté égo, le côté celui qui a commencé à créer son entreprise. Je reviendrai à celui-là à chaque fois que tu seras en difficulté. C'est comme ça que je vois les choses, si je devais te coacher.

  • Speaker #0

    C'est beau. on valide le bon conseil.

  • Speaker #2

    Parce qu'il a déjà tout, en fait, en fin de compte. Sinon, il n'aurait pas lancé son entreprise. La plupart des gens ont plein d'idées et ils ne vont jamais au bout. C'est rare, les entrepreneurs autour de moi. Moi, je connais plein de sportifs, mais ils ne sont pas entrepreneurs.

  • Speaker #3

    Et si je peux appuyer, je me rends compte avec le temps que quand on commence, souvent, on est toujours dans cette optique un peu de volume de vouloir ajouter. Et souvent, ce qu'on se rend compte, c'est qu'au fil des rencontres et notamment des gens plus expérimentés, quand on veut faire mieux, il ne s'agit pas de faire plus, mais de faire moins. Et cette idée de ne pas aller chercher l'énième compétence parce qu'on n'est pas assez, j'aime beaucoup le retour de Pierrot, mais notamment, effectivement, considérer les faiblesses telles qu'elles sont et par contre, d'appuyer sur ce qui fait qu'on est aimé par nos proches, déjà, et d'appuyer ce qui fait que c'est pourquoi la marque, en tout cas, peut évoluer. Donc, j'aime beaucoup. On valide.

  • Speaker #0

    nickel on valide et bien c'est parfait c'est une très belle note pour terminer ce premier épisode merci Flavien en tout cas d'être prêté au jeu de nos questions on se retrouve rapidement dans un deuxième épisode au cours duquel on creusera un peu plus les valeurs de Beaumolet et on apprend également un peu plus sur la définition de la performance merci à vous chers chroniqueurs merci à vous chers auditeurs et à bientôt au-delà du terrain au revoir merci

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