- Speaker #0
Sous-titrage Société
- Speaker #1
Bienvenue dans ce nouvel épisode de Au-delà du terrain, notre rendez-vous sportif mais pas que. Je suis Angélique et j'ai le plaisir de retrouver François,
- Speaker #2
Monde,
- Speaker #1
et d'accueillir un nouveau chroniqueur, bienvenue Gwendal.
- Speaker #0
Bonjour à tous, merci.
- Speaker #1
Bon alors après avoir accueilli Pierre-Ambroise Boss et Bertie Cousson dans les deux premières saisons, nous accueillons aujourd'hui un nouveau sportif émérite pour explorer ses performances, mais surtout découvrir qui il est vraiment au-delà du terrain. Il s'appelle Jocelyn Chevrin. Il n'a jamais fait la une de l'équipe, mais il n'en est pas moins un sportif accompli. Jocelyn, bonjour.
- Speaker #0
Bonjour à tous, merci pour ces honneurs. Je m'appelle Jocelyn, je fais du sport en compétition du badminton depuis près de 20 ans. Je suis là pour vous raconter un petit bout de mon histoire.
- Speaker #1
Très bien Jocelyn, merci beaucoup, on va voir tout ça, on va égrigner ton parcours, pavé d'émotions sportives mais pas seulement et puis grâce à toi on va apprendre aussi plein de choses sur ce sport assez méconnu quand même. On va donc parler de sport mais on va surtout parler de toi Jocelyn et pour ça François a fabriqué une machine à remonter le temps qui va nous permettre de revisiter les grandes étapes de ta passion pour le sport. Alors on est entre Retour vers le futur et un blind test. C'est parti. Vous allez voir, on va passer un bon moment.
- Speaker #2
Mon cher Jocelyn, Angélique, Gwendal, je vous ai préparé un petit retour vers le futur. Alors, il y a un petit peu de tout. Je vais vous passer des extraits qui, en fait, traversent la vie de Jocelyn et on va discuter un petit peu de son parcours à travers ces extraits. Je vous envoie le premier. Auditeurs, si vous avez la réponse, on ne vous entendra pas, mais je suis sûr que vous allez hurler dans votre voiture. C'est parti, on commence.
- Speaker #1
Ah bah oui. J'ai l'air de me couler sur mon visage.
- Speaker #2
Jocelyn ?
- Speaker #0
Ah, je n'ai plus du tout.
- Speaker #2
Gwendal, c'est sûr, il n'a pas la ref.
- Speaker #0
Je suis trop jeune.
- Speaker #1
Mais je vais crier à un moment donné.
- Speaker #2
Dieu m'a donné la foi Ophélie Winter voilà merci exactement exactement c'est ça Dieu m'a donné la foi Ophélie Winter et donc nous sommes en 95 et pour toi Jocelyn c'est aussi lance à venir Béguen tu as 13 ans et c'est ton premier match au stade est-ce que tu peux nous raconter ça ?
- Speaker #0
Donc effectivement j'étais jeune à l'époque, j'avais 13 ans 95, je vous laisserai faire le compte sur mon âge actuel. Et effectivement c'était l'une des premières fois que j'allais au stade, j'allais au stade avec mon père qui y allait de temps en temps avec mon grand frère. Donc on n'était pas abonnés mais on était déjà fans du RC Lance et donc c'est la première fois que je rentrais dans le stade. Donc c'était une petite coupe. d'Europe qui se déroula à l'époque, que Gwendal n'a jamais dû connaître à mon avis, et qui se déroulait pendant l'été, donc les gens étaient en vacances, donc le stade n'était pas rempli comme il l'est aujourd'hui, mais c'était une grande découverte, des premières émotions, même si c'était un petit club en face, le Lens avait gagné à l'époque 6-0 à domicile, il avait gagné 7-0 à l'extérieur, pour se qualifier pour la suite de cette Coupe d'Europe.
- Speaker #2
Mais du haut de tes 13 ans, tu te souviens de cette émotion ? Tu t'en souviens vraiment encore aujourd'hui ?
- Speaker #0
Je me souviens un peu des buts Mais effectivement je me souviens du contexte De rentrer dans un stade Une grande enceinte comme ça À part des salles de sport municipales À cette époque-là je ne connaissais pas grand-chose Et c'est là où on découvre d'autres choses De bien plus grands et plus intéressants
- Speaker #1
C'était au stade Bollard ?
- Speaker #0
Au stade Bollard, effectivement
- Speaker #1
Désolée, ma culture footballistique n'est pas incroyable Avenir Béguen, c'est quel pays ?
- Speaker #2
Je pense que c'est un club Luxembourgeois. Ah oui, effectivement, 6-0, c'est normal.
- Speaker #0
Normal, oui. C'était le tarif.
- Speaker #2
Ok les amis, on va passer à une autre période. Nous sommes en 98. J'ai deux extraits à vous faire écouter. Le premier, c'est celui-là. ...se profite de plus en plus.
- Speaker #0
Et puis,
- Speaker #2
les dernières secondes, M. Bata libère tout le monde. C'est la fin. Ou plutôt non,
- Speaker #0
le début.
- Speaker #2
Le début de moments inoubliables, émouvants, de gestes beaux tout simplement. Et oui, c'est le titre de lance.
- Speaker #0
Oui.
- Speaker #2
Le titre de lance. Et je n'étais toujours pas né. Et tu n'étais toujours pas né. Mais j'ai un autre extrait à vous faire écouter. Je ne veux pas le louper celui-là. Amis auditeurs. C'est fou hein ?
- Speaker #1
On peut même le mimer, alors vous ne verrez pas les auditeurs Il s'en est passé les choses en 98
- Speaker #2
Il s'en est passé les choses en 98 C'est évidemment la bande originale de Titanic Et donc c'est une année où Lance est champion de France Et tu as 16 ans
- Speaker #0
C'est ça,
- Speaker #2
j'ai 16 ans T'es dans ta chambre, à la fenêtre Et t'écoutes ça à la radio parce que tu n'as pas la chaîne cryptée Et non,
- Speaker #0
même en passant la passoire On ne voyait rien dans la chaîne cryptée Donc c'était à la radio Et donc bon... à 16 ans dans mon petit village dans le Douaisy où j'écoutais ça. Donc très régulièrement j'allais chez un de mes meilleurs amis regarder les matchs à la télé. Ce jour-là en l'occurrence il n'était pas chez lui donc j'ai pas pu voir le match. mais j'écoutais ça attentivement effectivement c'était plein d'émotions et rien que d'écouter cet extrait ça remet un petit peu d'émotion
- Speaker #2
Nous étions en 98 avec ce titre de lance et c'est le temps pour Aocer et nous avançons d'une année dans notre machine à remonter le temps chers auditeurs celui ou celle qui me trouve cette chanson avant que la musique ne commence est très très fort vous autour de la table vous êtes concernés également énorme tube. Son premier tube, chanteuse américaine.
- Speaker #1
Là, elle fait ça sur son bureau. Elle regarde l'heure qui tourne avec ses couettes. C'est Britney !
- Speaker #2
Elle est tellement forte.
- Speaker #1
Elle est tellement...
- Speaker #2
Je ne sais pas.
- Speaker #1
Je n'ai pas de culture populistique, mais Britney, ça va.
- Speaker #2
Je peux vous dire, chers auditeurs, je vois son visage angélique. Elle n'assume pas tant que ça. Donc, on est sur Britney Spears, exactement. Mais on a aussi ceci. Choisis la pilule bleue et tout. Matrix, évidemment. Tu pourras faire de beaux rêves et penser ce que tu veux.
- Speaker #0
Mais la référence...
- Speaker #2
Choisis la pilule. Et on descend avec le lapin blanc. En 99, c'est le moment où tu commences le badminton.
- Speaker #0
C'est ça. J'ai fait du tennis en étant tout petit, quand j'avais 13-14 ans. Après, pendant un moment, je n'ai plus fait de sport, en tout cas en compétition, mais j'en faisais beaucoup avec des amis. Je faisais beaucoup de basket et de foot avec un copain qui faisait du basket en club et d'autres copains qui faisaient du foot en club. Donc ça a aussi engendré le besoin de progresser dans ces sports-là. Et après dans mon village il y avait un club de badminton non affilié à la fédération, c'est-à-dire qu'on n'avait pas de licence officielle et donc j'avais des copains qui y allaient. J'ai commencé le badminton par là, par un club comme beaucoup, sans entraînement, sans rien, comme monsieur tout le monde va à la plage, il prend une raquette et un volant.
- Speaker #1
Par opportunité du coup ?
- Speaker #0
Clairement par opportunité. J'aimais déjà les sports de raquettes et les sports de balles, j'aimais tous les sports, mais c'était vraiment par opportunité effectivement. Et est-ce que le fait d'avoir commencé par le tennis, ça t'a aidé ou pas du tout à partir vers un autre sport de raquettes comme le badminton ? Oui, ça peut aider. Après, avec mon grand frère, je faisais aussi du tennis de table. On avait une table dans le garage où on en faisait. J'avais aussi déjà cet attrait pour les sports de raquettes. Donc effectivement, dans un sens, ça a aidé, mais sur la partie compétition, ça a aidé ça engendrait aussi ce qu'on appelle des gestes parasites. Des gestes que l'on fait au tennis qu'il ne faut pas faire au badminton parce que tu perds cette demi-seconde qui te permet de gagner du temps.
- Speaker #2
Le revers au tennis qui n'est pas un revers à faire au badminton et pourtant...
- Speaker #0
Par exemple, je ne vais pas faire au badminton un revers à deux mains.
- Speaker #2
Oui, ça non. Ok tout le monde, on va maintenant refaire un petit bond dans le temps d'à peu près 7-8 ans. Nous sommes en 2006. J'ai un extrait qui n'est pas musical.
- Speaker #0
Aïe, aïe, aïe.
- Speaker #2
Est-ce que vous vous souvenez de ce moment ? Est-ce que vous l'avez vu ce match ? C'était dingue quand même
- Speaker #1
J'ai raté cette action J'ai vu cette finale mais j'ai raté cette action parce que j'étais à Londres à ce moment-là Les français n'étaient pas les bienvenus donc j'ai changé de pub et pile poil, du coup je rentre en France mais c'est quoi cette histoire ? Il y avait toutes les chansons Zidane il a frappé
- Speaker #2
Mais c'est aussi 2006 ton arrivée au club de Lezen
- Speaker #0
C'est ça Après avoir fini mes études, je suis venu sur la métropole, donc j'avais pas très très loin non plus à faire, mais je suis venu sur la métropole, je voulais toujours continuer à faire du badminton, et avec les premières compétitions que j'avais pu faire avec le club de Cambrai, j'avais à force de faire des tournois droite à gauche, on rencontre des personnes qui deviennent des copains, et qui au bout d'un moment disent, tu cherches un club sur la métropole, viens essayer. Donc j'avais un copain qui faisait du badminton à Leusenne, qui me disait, si tu cherches un club sur la métropole, viens essayer, et puis si ça te botte, reste avec nous. Et c'est comme ça que ça a démarré, et donc c'était en 2006. Nous sommes aujourd'hui en 2023 et bientôt en 2024, et je fais toujours partie de ce club.
- Speaker #2
D'accord. Je vous propose d'avancer de deux ans, deux petites années. Nous sommes en 2008. C'est pas mauvais ? Ah ben, l'ancien directeur est parti avec.
- Speaker #0
Les ch'tis. Vous pouvez les partir avec le môme ?
- Speaker #2
Vous aurez tous reconnu forcément Bienvenue chez les Ch'tis, évidemment. Avec ce beau dialogue qu'on aime ou qu'on n'aime pas le film, quand même, il faut l'écrire ce truc. On est d'accord ?
- Speaker #0
Après il faut le lire.
- Speaker #2
Après il faut le lire, c'est plus ça qui est difficile. On est en 2008, et alors là j'ai un Lille-Lens à Villeneuve-Dasque, au Stadium Nord. Est-ce que tu peux nous raconter ce match rapidement ?
- Speaker #0
Mais bien sûr. Alors, pour ce match-là, j'y suis allé avec des amis, des amis que je me suis fait au travail. On était plusieurs fans de foot et on s'est dit, tiens, ce serait bien de se faire le match. Donc dedans, il y avait des supporters de Paris, il y avait des supporters de Lille, il y avait moins de supporters de Lens. Donc à l'époque, c'était au Stadium. C'était plus à Grimont-Fré et le grand stade n'existait pas encore. Donc on prend les places. Moi, je tente ma chance, j'y vais avec mon maillot de Lens. Même pas peur.
- Speaker #2
Joueur. Le monsieur est joueur.
- Speaker #1
Parmi les supporters lillois.
- Speaker #0
Évidemment.
- Speaker #2
Ah oui, parmi les supporters lillois ?
- Speaker #0
Ah bah oui, sinon c'est pas drôle.
- Speaker #2
Ah oui, joueurs, mais... Oui, d'accord.
- Speaker #1
L'aventurier aussi.
- Speaker #0
Je l'ai fait aussi parce qu'avec moi, il y avait des amis qui avaient leur maillot de Lille. Donc pour montrer qu'on n'était pas une bande de Lille, dans les tribunes de Lille, etc. On était proche du parquet, très très proche finalement du parquage Lançois. Et bon, je vais appeler ça des idiots, il y en a dans tous les clubs. On était sur une grosse rangée, et il y avait des supporters, je sais pas si c'est le terme, des supporters l'en-soi qui crachaient sur les Lillois. Et pour que mes amis ne se fassent pas cracher dessus, moi avec mon maillot de lance, je me suis mis le plus proche de nos sièges des lamas, pour que les copains ne se fassent pas cracher dessus, et donc après on était tranquille. Donc ce match-là, on avait perdu sur un but de Johan Cabaye, il devait rester deux jours avant la fin de la saison, et ce match-là fait que l'anse est descendue. Et donc but de Yohan Kabaye, sachant que dans les personnes avec qui j'étais, j'étais avec sa cousine.
- Speaker #2
Ah oui. Bah écoute, moi étant supporter lillois, j'étais à ce match, j'étais assez content. Bon souvenir pour toi. C'était un très très très bon moment. Nous sommes en 2012, j'ai deux extraits à vous faire écouter pour cette période. Un premier extrait musical. Pareil, celui qui me trouve, l'artiste, avant que la musique commence, est très fort. Bande originale de film.
- Speaker #1
Drive.
- Speaker #2
Drive, le film Drive, exactement. On est là-dessus en 2012. Et j'ai aussi pour vous ceci, un extrait d'un moment sportif. C'est parti.
- Speaker #0
L'or est à vous. Elle n'était plus commentatrice à ce moment-là.
- Speaker #2
Non, non, non. Le titre de Florent Malodoux sur 50 mètres nage libre au JO de 2012. Et en 2012, grand écart, nous sommes au tournoi de Leusenne. Mon cher Jocelyn.
- Speaker #0
Tout à fait. Je joue en simple et je suis dans le tableau de la tête de série numéro 1 de mon classement, de ma catégorie. Une personne que je savais bien meilleure que moi. Parfois, il faut le reconnaître aussi. On commence à jouer. Dans ma tête, le premier set, je me dis bon. Bon c'est même pas la peine, je vais tenter 2-3 trucs mais c'est mort. Et donc au badminton pour gagner un set il faut arriver à 21 points. Et je devais perdre quelque chose comme 19.4 ou 19.5. Et je me dis bon allez, on va tenter, on va tenter de jouer différemment. C'est quelqu'un qui aime accélérer donc je fais, je vais changer de jeu et je vais jouer le plus lentement possible. Je remonte, je remonte, je remonte et je finis par gagner le premier set alors qu'il lui restait deux points à faire donc je gagne 22-20.
- Speaker #2
Ah oui c'est 19-5 tu gagnes 22-20. Ah oui, c'est la remonte Tadda, laisse tomber quoi.
- Speaker #0
Ouais ouais, donc je fais une petite remonte Tadda et puis j'ai continué, j'ai gagné 21-4 le deuxième set. J'ai refait quelques matchs après, j'ai pas gagné le tournoi, mais en tout cas je suis passé tête de série numéro un du tableau en le battant et en continuant un peu. Et c'est là où on se dit, il y a des moments où tout peut paraître, ça va peut-être paraître bateau ce que je vais dire, mais tout peut paraître un peu foutu. C'est quelque chose qui peut aussi se retrouver dans le travail et partout et dans la vie quotidienne. Mais après il y a des choses que l'on peut essayer, la situation peut toujours se retourner. Et là il suffit de trouver la bonne solution, le bon angle d'attaque et retourner le tout. Ça fait partie des petites victoires qui permettent de passer des capes. On parlait tout à l'heure de la technique, mais le mental fait aussi grandement partie du sport. On le voit avec les sportifs de haut niveau, et à notre niveau, c'est toujours le cas aussi.
- Speaker #2
Oui, c'est sûr.
- Speaker #1
Une belle leçon. Belle moraitre.
- Speaker #2
Nous arrivons, alors pas à la fin, mais nous arrivons tranquillement à l'année 2020. C'est une année où tu as ton deuxième enfant. Et cette année-là, on peut entendre ça. Ma journée est passée.
- Speaker #1
A une de ces vitesses. Ma journée est passée.
- Speaker #2
Vous ne l'aviez pas dès le départ ? Si. Vous l'aviez quand même, j'ai le départ. Alors, nous sommes en 2020, on a ça, ok, qui passe à la radio, et sur une autre radio, on a un truc beaucoup moins cool.
- Speaker #0
Nous sommes en guerre.
- Speaker #2
En guerre sanitaire, certes. Allez, je mets ça avec.
- Speaker #1
C'est pas mal ce mash-up, là.
- Speaker #2
Chers amis, nous arrivons à la fin de notre retour vers le futur. J'ai un extrait, on va revenir aux sources, d'accord ? Allez !
- Speaker #0
Merci Dominique d'avoir été avec nous encore une fois. On se retrouve la semaine prochaine.
- Speaker #2
La musique de la Champions League. Nous sommes en juin 2023.
- Speaker #0
Ouais.
- Speaker #2
Tu peux faire ça aussi
- Speaker #0
Ça marche pas Ça marche pas tout le temps
- Speaker #2
Voilà Et là-dessus parce qu'effectivement c'était Au mois de mai ou juin dernier C'était Lens qui revenait en Ligue des Champions Après une sacrée saison quand même
- Speaker #1
Ok l'année prochaine c'est 2024 On le sait tous ça va être une grande année sportive Est-ce que toi ça t'inspire Ça te fout la niaque Comment t'appréhendes cette année Où Où toute la nation et le monde entier va vivre au rythme du sport ?
- Speaker #0
Déjà ça me donne envie d'aller voir encore plus de sport. Il y a les Jeux Olympiques et Paralympiques 2024 qui vont arriver. Sur ce point-là, je me suis porté candidat volontaire pour les Jeux.
- Speaker #1
Trop bien.
- Speaker #0
Donc là j'ai reçu récemment ma... Ma mission, sur laquelle après en termes de planning on verra comment elle va se dérouler, je suis équipier centre d'information, alors il ne faut pas me demander pour l'instant où ça se déroule, j'en sais pas plus, mais je suis équipier centre d'information et je vais me retrouver au village olympique de Lille. D'accord, ici,
- Speaker #1
pas à Paris ?
- Speaker #0
Non, à Lille.
- Speaker #1
Et alors du coup, parce que c'est quand même assez extraordinaire je trouve, comme... comme expérience, ça te fait quoi toi de te dire que tu vas être au plus proche des jeux ?
- Speaker #0
Ah bah ça va être génial. En me portant volontaire, ce que je souhaitais c'était vraiment voir l'envers du décor. Là c'est plus que l'envers parce qu'il y a plein de... Il y a plein de missions qui peuvent se faire autour du stade, dans le stade, mais là c'est vraiment en dehors du stade, donc c'est vraiment l'envers, quelque chose qu'un spectateur ne peut pas voir du tout. Donc là j'ai vraiment hâte. En plus en étant au village olympique, j'espère que j'aurai l'occasion de croiser certains athlètes. qui pourront dormir là, qui seront en train de manger, qui seront en train de se balader. Le but, ce n'est pas de les embêter, ils seront dans leur bulle aussi, mais de les croiser à 5 ou 10 mètres, ça pourrait être super intéressant.
- Speaker #1
À Lille, on le rappelle, il y a basket et volet ?
- Speaker #0
Basket et handball.
- Speaker #1
Et handball, je n'étais pas loin, il y avait un ballon et il y avait des équipes.
- Speaker #2
En France, pas de balle.
- Speaker #1
Merci beaucoup Jocelyn en tout cas pour tout ce que tu as partagé avec nous et puis merci à François, merci à Gwendal d'avoir partagé ce moment avec moi on est toujours ravis de ces petits épisodes où on apprend plein de choses sur le sport et sur des gens qui ont toujours des choses hyper intéressantes à partager qu'on soit sportif de haut niveau ou non en fait on partage tous la même émotion c'est ce qu'il y a de beau dans le sport on était ravis de t'accueillir ici on espère que tu as passé un bon moment également C'est hyper important pour nous de donner également la parole à tous ces champions au quotidien qui n'ont pas fait du sport leur métier, mais qui sont pas moins attachés à ça. Et quant à vous, chers auditeurs, merci pour votre écoute et à très vite pour de nouvelles histoires passionnantes et inspirantes.